Dossier de presse - Ministère de la Culture et de la Communication

publicité
Ministère de la culture et de la communication
Département de l’information et de la communication
Dossier de presse
CREATION DES NOUVEAUX ESPACES
POUR LES ARTS DE L’ISLAM
AU MUSEE DU LOUVRE
conférence de presse de Jean-Jacques Aillagon
ministre de la culture et de la communication
jeudi 4 mars 2004
Musée du Louvre
Contacts presse :
Ministère de la culture et de la communication
Département de l’information et de la communication :
Emmanuel Bérard : 01 40 15 83 31
Fabien Durand : 01 40 15 80 05
Direction des musées de France :
Robert Fohr : 01 40 15 36 00
Bénédicte Moreau : 01 40 15 36 12
Musée du Louvre :
Aggy Lerolle : 01 40 20 51 10 - [email protected]
Véronique Petitjean : 01 40 20 56 98 - [email protected]
Extrait du discours prononcé
par le Président de la République
le 14 octobre 2002 à Troyes
“ La réponse aux problèmes d'aujourd'hui passe, elle aussi, par le dialogue
des cultures car elle appelle une synthèse entre la recherche d'efficacité de
l'ère industrielle et la recherche d'harmonie des sociétés traditionnelles.
Veillons à ce que la place croissante des échanges marchands dans nos vies
s'accompagne d'une intensification égale des échanges d'idées.
Voilà pourquoi il faut préserver la diversité du monde, garante de l'avenir
de l'humanité. Voilà pourquoi la France demande aux francophones de
rassembler les États conscients de cette exigence pour soutenir à
l'UNESCO une convention sur la diversité culturelle.[…]
Ce que nous voulons pour le monde, nous le voulons pour la Francophonie.
À Beyrouth, donnons un exemple vivant de dialogue des cultures.
Apprenons à mieux nous connaître, mieux apprécier les apports de chacun.
La France veut prendre toute sa part à cet effort. C'est pourquoi je
souhaite l'ouverture au Musée du Louvre d'un nouveau Département
consacré aux arts de l'Islam. Il viendra conforter la vocation universelle de
cette prestigieuse institution et il rappellera aux Français et au monde
l'apport essentiel des civilisations de l'Islam à notre culture.”
(extrait du discours de Monsieur Jacques Chirac, Président de la République,
prononcé lors de la Cérémonie d'ouverture du IXe Sommet des Chefs
d'Etat et de Gouvernement des pays ayant le français en partage, à Troyes,
le 14 octobre 2002)
Les arts de l'Islam au Louvre :
l'une des plus belles collections au monde
Rattachées au département des Antiquités orientales du Louvre jusqu'à la
création l'été dernier d'un département des Arts de l'Islam, les collections
islamiques du Louvre riches de 10 000 pièces sont comparables en richesse
à celles du Metropolitan Museum de New York et du Victoria and Albert
Museum de Londres. Leurs points forts sont les mondes iranien et arabe
médiévaux et l'empire ottoman, ainsi qu'un fonds archéologique important
et des archives sur papyrus des premiers siècles de l'Islam. Des acquisitions
et des dons viennent régulièrement l'enrichir : en 2003, cinq pièces
importantes (miniature, céramiques, lapidaire) ont été acquises pour une
valeur totale de plus de 360.000 €.
Reste qu'en l'état actuel, seuls 1300 de ces objets sont présentés sur une
2
surface globale de 1108 M , dans l’entresol de l'aile Richelieu.
Des dépôts de l'UCAD :
une complémentarité artistique et
historique
Des dépôts substantiels choisis parmi les quelque 3 000 objets des collections de l'Union centrale des Arts décoratifs (UCAD) permettront d'accroître le volume de la collection exposée et surtout de couvrir avec éclat
l'ensemble du champ culturel de la civilisation islamique de l'Espagne à l'Inde,
et toute son envergure chronologique, du VIIe au XIXe siècle. Ainsi rassemblée, la collection nationale des Arts de l'Islam sera l'une des plus belles au monde.
Ces objets ne sont pas exposés depuis une vingtaine d'années et aucune présentation permanente n'est envisagée dans le cadre du réaménagement du
musée des Arts décoratifs dans l'aile de Marsan. Il s'agit d'une collection
de grande valeur, qui se trouve pour des raisons historiques être le complément naturel de celle du Louvre. Certaines pièces ont vocation à être
rapprochées car elles font partie d'un ensemble de même origine qui s'est
trouvé séparé à cause des vicissitudes de l'histoire de la composition des
collections.
Dans plusieurs domaines, le rapprochement des collections du Louvre et
de l'UCAD constituera le plus bel ensemble mondial
C'est notamment le cas de la céramique ottomane ou iranienne, mais également pour ce qui est des tapis et des tissus, où l'UCAD possède la plus
belle collection française, avec des pièces uniques, tandis que le Louvre ne
détient que quelques oeuvres, certes célèbres, mais insuffisantes pour donner à cette forme d'expression artistique, essentielle pour les arts de
l'Islam, la place qui devrait lui revenir. L'UCAD possède un ensemble de
miniatures et de reliures qui viennent parfois des mêmes albums ou
manuscrits que celles du Louvre.
Les arts de l'Islam au Louvre :
l'une des plus belles collections au monde
Un dépôt de ces pièces au Louvre devrait satisfaire pleinement visiteurs et
chercheurs, et un catalogue scientifique décrira conjointement les deux
collections.
Grâce à ces apports, le Louvre présentera ainsi la plus belle et la plus riche
collection au monde dans le domaine des arts de l'Islam. L'équilibre et
l'exhaustivité de la présentation au public seront accrus, avec une présentation muséographique appropriée tenant compte du caractère monumental
de certaines œuvres.
Le choix de la cour Visconti
Conformément au souhait exprimé par le Président de la République en
octobre 2002 de créer un huitième département consacré aux arts de
l'Islam et pour répondre à la demande de Jean-Jacques Aillagon, Ministre
de la culture et de la communication, exprimée dès janvier 2003, de voir le
musée proposer rapidement une implantation de ce département qui soit
conforme à ses besoins, la direction du musée du Louvre a engagé une
réflexion approfondie.
L'ambition de ce projet est de donner au musée les moyens de présenter
dans d'excellentes conditions une des plus belles collections d'art islamique
au monde sinon la plus belle.
Le choix de la cour Visconti
Une pré-programmation, établie à partir des collections du Louvre et de
l'UCAD, a démontré la nécessité de réserver une surface de l'ordre de 3000
m2 pour la présentation de 3000 à 4000 objets.
Différentes hypothèses d'implantation ont été étudiées à l'intérieur
du palais qui mettent en évidence la surface dégagée, le coût des travaux y compris le relogement des personnels ou des collections
déplacés.
La seule de ces hypothèses qui s'est révélée satisfaisante tant sur le
plan du gain de surface que de la cohérence muséographique avec
le reste des collections du musée, est celle qui consiste à récupérer
des espaces du palais considérés à l'heure actuelle comme les dernières grandes réserves foncières aménageables. La direction du
Louvre a donc porté son attention sur la cour Visconti (2050 m2 au
sol) située dans l'aile Denon. Elle représente aujourd'hui l'unique
espace disponible qui permettrait d'inscrire les collections des arts
de l'Islam dans la logique des parcours de visite sans toucher aux
autres départements, et d'offrir ainsi une visibilité d'ensemble de la
collection.
Du point de vue historique la cour Visconti s'inscrit dans le vaste
projet d'extension du Nouveau Louvre mis en oeuvre entre 1848
et 1852. Réalisée sous le Second Empire, l'aile Denon intègre les espaces
les plus anciens et les plus prestigieux du palais (les appartements d'Anne
d'Autriche, la galerie d'Apollon, la Grande Galerie) tout en concevant une
enveloppe architecturale homogène dont témoigne le décor grandiose de
la cour Visconti. Elle doit son nom à l'architecte Louis Visconti, fils du
premier conservateur du musée des antiques du Louvre et auteur du projet d'extension du Louvre de Napoléon III. Il fut remplacé à sa mort par
Hector Martin Lefuel qui non seulement acheva les travaux mais conçut
également le décor architectural des façades du palais.
Localisation de la cour Visconti dans le Grand Louvre
La cour Visconti en travaux
Le choix de la cour Visconti
L'étude de faisabilité
Afin d'évaluer la pertinence d'un tel projet, le musée a engagé une étude
de faisabilité architecturale et technique relative à l'aménagement muséographique de cette cour. A l'issue d'une consultation auprès de bureaux
d'études, le musée a retenu en avril 2003 la société Ove Arup pour mener
à bien cette réflexion. L'objet de cette étude n'était pas de fournir l'esquisse
d'un projet architectural mais bien d'avoir une approche théorique qui
identifie les contraintes majeures voire rédhibitoires du projet :
- contraintes architecturales à cause du caractère monuments historiques des
façades
- contraintes muséographiques (éclairage et logique du parcours de visite)
- contraintes structurelles (résistance mécanique des façades et du sous-sol)
- contraintes techniques (inscription du projet dans le cadre du Plan de prévention des risques d'inondation ; sécurité - incendie).
Un scénario de base a été retenu qui prévoit une surface totale de 4980 m2
répartie sur trois niveaux :
- 4140 m2 de surfaces muséographiques développées sur deux niveaux principaux : 2070 m2 au niveau de la cour et 1870 m2 au premier niveau supérieur dit rez-de-chaussée haut. Cette surface inclut les circulations verticales estimées à 30% de la surface totale. Ainsi la surface nette d'exposition
de la collection serait de 2960 m2.
- 840 m2 de surfaces de locaux techniques indispensables au projet et situées
en infrastructures de la cour.
Le choix de la cour Visconti
Un contexte muséographique
d'une grande cohérence
Aiguière à tête de coq
Iran, XIIIe siècle
Céramique siliceuse, décor ajouré, gravé et peint sous
glaçure transparente colorée
Don de la Société des Amis du Louvre, 1970
Le nouveau département des Arts de l'Islam prendra place au cœur d'un
nouveau secteur consacré à la fin du monde antique dans le bassin oriental de la Méditerranée. Le circuit des collections d'art islamique
se développera ainsi en cohérence avec les grands courants
artistiques mais aussi historiques et religieux qui composent
cette région dès le Ier siècle après J.C. Ainsi, l'Egypte
romanisée et l'art copte y sont déjà présentés. Les
collections provenant de Syrie, de Phénicie et de Palestine font actuellement l'objet d'une programmation spécifique qui offrira un panorama extrêmement complet
d'une période capitale de l'histoire de nos civilisations. Ce
secteur s'étendra sur 2000 m2 et présentera des œuvres
provenant des trois départements archéologiques : Antiquités
orientales, Antiquités égyptiennes et Antiquités grecques,
étrusques et romaines. Il s'agit du dernier chantier de la programmation Grand Louvre mené par l'Etablissement public de maîtrise d'ouvrage
des travaux culturels (EMOC) et confié à l'architecte François Pin. Le
chantier de gros-œuvre est en cours d'achèvement. L'ouverture de ces nouvelles salles sera associée à celle des Arts de l'Islam.
Rappel des opérations d'aménagement
du musée du Louvre
(1984-2004)
L'opération du Grand Louvre (1984 - 2000) a permis à cette institution
bicentenaire de devenir un musée moderne, parfaitement intégré au site
urbain. Le projet consistait à créer un vaste ensemble muséal qui passait
par l'affectation complète du palais au musée. La première étape fut la création d'une infrastructure d'accueil de 20.000 m2 (hall Napoléon, parkings)
nécessaire au développement d'une politique tournée vers les attentes d'un
public de plus en plus nombreux. Le doublement des surfaces d'expositions
passant de 30 à 60.000 m2 permettait ainsi un meilleur redéploiement des
collections selon une logique de circulation plus appropriée à l'immensité
du lieu.
L'extraordinaire enjeu de ce projet a conduit le musée à soutenir au delà
de son terme l'excellence qui caractérise cette réalisation. La maintenance
des équipements techniques et muséographiques y joue un rôle essentiel.
La restauration du bâtiment historique fait elle aussi l'objet d'un plan
décennal inscrit dans le contrat d'objectifs et de moyens. La rénovation et
la création d' espaces font partie intégrante dorénavant de la programmation
des activités du musée.
Opérations conduites par
l'Etablissement public Grand
Louvre (EPGL) : 1,1 milliard
d’euros
1989 : ouverture de la Pyramide, des espaces d'accueil en infrastructure et
du circuit des vestiges du Louvre médiéval (architecte : Ieoh Ming Peï).
1992 : ouverture du circuit de la peinture française au deuxième étage de
la Cour carrée (architecte : Italo Rota).
1993 : ouverture de l'aile Richelieu (architectes : I. M. Peï, Michel Macary,
Jean-Michel Wilmotte); des galeries du Carrousel (architectes : I.M. Peï,
M. Macary) et des jardins du Carrousel (architecte : I.M. Peï).
1994 : ouverture des salles de sculptures italiennes, espagnoles et nordiques dans Denon (F. Pin).
1997 : réouverture du département des Antiquités égyptiennes (architecte : Atelier de l'Ile) et de l'aile Sackler du département des antiquités
orientales dans la Cour carrée (architecte : agence Pylone) ; ouverture des
nouvelles salles de la Grèce archaïque (aile Denon); ouverture des
nouvelles salles coptes et de l'Egypte funéraire romaine, première partie du
circuit de la Méditerranée orientale à la fin du monde antique dans l'aile
Denon (architectes : Catherine Bizouard et François Pin).
1999 : inauguration de la Porte des Lions et de la fin du circuit de la
peinture italienne dans l'aile Denon (architectes : Yves Lion, Alan Levitt).
2000 : démarrage de la dernière tranche du circuit de la Méditerranée
Rappel des opérations d'aménagement
du musée du Louvre
(1984-2004)
orientale (architecte : F. Pin) ; inauguration, le 13 avril, des salles consacrées aux arts premiers dans le pavillon des Sessions (architecte: J.-M.
Willmotte ; maîtrise d'ouvrage : MQB).
2001 : inauguration des salles de peintures nordiques des XVIII et XIXe
siècles ; des salles des objets d'art du XIXe siècle dans l'aile Rohan au 1er
et au 2e étage (architectes : Atelier de l'Ile et J.M. Willmotte).
Les opérations conduites par le
musée avec le concours de
mécènes :
1999 - 2004 : restauration de la Galerie d'Apollon (mécénat Total : 4,6 M€)
1999 - 2005 : réaménagement de la Salle des Etats pour une nouvelle présentation de la Joconde (mécénat Nippon Television : 4 M€) (architecte:
Lorenzo Piqueras).
novembre 2003 : réouverture de la salle du Code d'Hammurabi du département des Antiquités orientales (architecte : J.-M. Wilmotte)
juin 2004 : réouverture de la Salle du manège avec les départements des
Sculptures et des Antiquités grecques, étrusques et romaines, grâce au
mécénat de Fimalac / Marc Ladreit de Lacharrière pour 600.000 €.
juin 2005 : ouverture de la salle de la peinture anglaise (mécénat M.
David - Weill : 1,4 M€ (architecte : Antoine Stinco).
fin 2005 : ouverture de la galerie de la Vénus de Milo rénovée (mécénat
Nippon Television : 1, 5 M€) (architecte : Adeline Rispal / Agence Repérage).
Le département des arts de l'Islam du Louvre
Bassin dit " Baptistère de Saint-Louis "
Syrie ou Egypte, fin du XIIIe - début du XIVe siècle
Laiton martelé, décor gravé incrusté d'argent regravé et
d'or
Appartenait au trésor de la Sainte-Chapelle du château de
Vincennes. Entré au Musée Royal, 1832
En 1984, la pré-programmation du projet "Grand Louvre" ne prévoyait pas
explicitement la création de salles pour la section des arts de l'Islam,
qui faisait alors partie du département des Antiquités orientales. La
raison en était la création récente de l'Institut du Monde arabe et
la mise en dépôt dans cette institution, en vue de la création
éventuelle d'un musée, qui ne devait pas voir le jour, d'œuvres
provenant des collections du musée du Louvre et de l'Union
centrale des Arts décoratifs, les deux plus riches collections
nationales dans ce domaine. Le retour de ces dépôts amena la
direction du Louvre en 1987 à intégrer la collection d'arts de l'Islam du
musée dans la programmation de l'aile Richelieu, après le départ du
Ministère des finances.
Une première étape décisive se concrétisa ainsi par la création de 12 salles
en entresol du circuit de l'Orient ancien dont dépendait encore la section
d'art islamique. L'architecte Ieoh Ming Peï, maître d'œuvre du
réaménagement de l'aile Richelieu, réussit à dégager une surface totale de
1108 m2 prise sur d'anciens locaux techniques du Ministère et surtout grâce
au creusement du terre-plein sous la cour Khorsabad, seuls espaces encore
disponibles dans le cadre d'un programme muséographique entrepris quatre ans auparavant.
Marthe Bernus-Taylor, alors conservateur en chef du patrimoine en charge
de la section islamique, élabora avec son équipe un programme cohérent
en adéquation avec les espaces disponibles, architecturalement très contraignants. L'exiguïté relative des salles obligea à ne présenter qu'un ensemble significatif mais restreint des collections soit 1300 objets sur les 10.000
que compte la section. Un secteur consacré aux miniatures permit aussi la
présentation par roulement de certaines œuvres du Louvre déposées depuis
fort longtemps au musée Guimet.
Parallèlement à la création de ces nouvelles salles, la section se vit doter d'une
nouvelle réserve de 400 m2 lui permettant ainsi de mieux conserver l'intégrité de son fonds.
Le travail approfondi effectué à cette époque sur les collections d'art islamique du Louvre montrait déjà la nécessité de prévoir dans le futur une
extension potentielle des espaces muséographiques.
La création du département
Le décret du 1er août 2003 porte création du huitième département du Louvre. Le responsable de ce nouveau département est nommé le 1er septembre 2003. Il s'agit de M. Francis Richard, alors conservateur en chef des
bibliothèques au département des manuscrits orientaux de la Bibliothèque
Nationale de France. En parallèle, la direction du musée du Louvre s'engage auprès du Ministère de la culture et de la communication à formuler
des propositions en vue d'une meilleure implantation du département des
arts de l'Islam dans le circuit des collections du musée.
Une très riche programmation culturelle
En plaçant les arts de l'Islam au rang de département au sein du Louvre,
le projet du musée est de démontrer le caractère universel de ses collections.
Le nouveau département travaille sur un programme d'évènements d'une
grande richesse qui témoignera à Paris, en région et à l'étranger du caractère exceptionnel de l'héritage artistique des pays de l'Islam.
L'ensemble de la programmation (expositions permanentes et temporaires, manifestations à l'auditorium : conférences, colloques, lectures et
concerts) sera soutenu par une démarche éditoriale spécifique, avec la production de catalogues scientifiques, de films et produits audiovisuels destinés au grand public.
Expositions au Louvre :
Tête princière
Iran, Rayy ?, début du XIIIe siècle Iran, Rayy ?
Stuc façonné, traces de polychromie
Ancienne collection Jean Soustiel. Acquisition 1999
- "30 chefs-d'œuvre des arts de l'Islam du Metropolitan Museum of Art".
Prêt exceptionnel du 30 avril 2004 au 25 avril 2005 (à l'occasion de la fermeture pour réfection des galeries d'art islamique du Metropolitan
Museum of Art de New York).
- Echange avec la Collection David de Copenhague, à l'occasion
de la réfection du musée (prêt au Louvre par la collection David
de 20 œuvres prestigieuses des collections islamiques).
- Les Captifs de Cordoue, objets andalous des trésors d'églises en Europe,
musée du Louvre, janvier-mars 2005.
- Chefs-d'œuvre de la collection d'art islamique du musée du Qatar (collection al-Thani), musée du Louvre, automne 2006.
- Les Safavides, une apogée persane au XVIIème siècle, projet en partenariat avec l'Iran, musée du Louvre, 2007.
- les chefs d'œuvre de la collection de la famille al-Sabah (Koweit)
- En partenariat avec l'Institut du Monde arabe (projet en cours) : Les bâtisseurs du Caire : l'art des Mamluks (1250-1517).
Expositions en région
et à l'étranger :
- Ryadh, musée national (projet) : Formes et couleurs dans l'art islamique,
les collections du Louvre (novembre 2005).
- Strasbourg (Palais Rohan, ancienne Douane) : Les Trois Empires, Istanbul, Ispahan, Delhi (printemps 2006).
- Honolulu (en partenariat avec la Doris Duke Foundation) : Le Prince,
la plume et l'épée : prêt de collections du Louvre (avec étapes ultérieures à
San Francisco et New York) (2006-2007).
- Tokyo, musée national : Chefs-d'œuvre de la collection d'art islamique du
Louvre, 2007-2008.
Publications en cours :
- Catalogue des estampilles en verre du département des Arts de l'Islam
(S. Noujaym) (catalogue remis).
- Catalogue des terres cuites islamiques de Suse, département des arts de
l'Islam (S. Makariou, G. Joel, G. Fellinger) (en cours d'achèvement, remise
en septembre 2004).
Une très riche programmation culturelle
- Catalogue des peintures et enluminures du département des Arts de l'Islam (et de l'U.C.A.D.) (F. Richard, en projet).
- Catalogue des tapis du département des Arts de l'Islam et de l'U.C.A.D.
(S. Day, en projet).
- Catalogue des métaux (en projet).
Auditorium du Louvre
à partir de 2004 :
- Journée Musées-musée : " Nouvelles présentations de l'art islamique dans
les musées " (5 mai 2004). Cette journée-débat est l'occasion de confronter les différents modes de présentation des collections, qu'elles soient intégrées dans des musées existants ou qu'elles suscitent la création de nouveaux
espaces.
- Conférences par David Roxburgh (Harvard University) : 3 et 6 mai
2004.
- L'œuvre en scène : " La Pyxide d'al-Mughira " (Cordoue, Xe siècle) : 7
mai 2004.
- Films sur l'art : " Visages de l'Egypte contemporaine " (Hassan Fathy,
Youssef Chahine) : 10 mai et 17 juin 2004.
- Trois concerts : Aïcha Redouane (Syrie), Ali Akbar Moradi Algérie),
Cheikh Salim Fergani (Iran) : 25, 26 et 27 juin 2004.
- Lectures : neuf lectures des Mille et Une Nuits par Cécile Brune, en coproduction avec la Comédie Française et " Paris Quartier d'été ", au Jardin des
Tuileries : du 15 au 25 juillet 2004.
Colloques
- " Le Baptistère de Saint Louis ".
- " Le Centenaire de Gaston Migeon : bilan d'un siècle d'études (19072007) ".
- " Refus et puissance de l'image en terre d'Islam ".
Téléchargement