Ateliers d`écoute musicale

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Ateliers
d’écoute musicale
Les samedi: de 14h15 à 18h
10/10 / 2015 – 5/12 /2015 – 6/2 /2016 – 21/5/2016
à l’Atelier du Verbe
17 rue Gassendi Paris 14ème M° Denfert Rochereau/Raspail/Gaité
06 26 24 90 59 / 01 71 60 00 35
14 /11/2015 – 23/1/2016 – 5/3/2016 – 25/6/2016
à Versailles
23, Avenue St. Cloud – chez Mme J.Mainguy
01 39 50 33 45
Des ateliers pour comprendre
la musique classique
grâce à l’étude de la structure d’une œuvre
dans un langage accessible à tous,
en identifiant les mélodies
à l’aide de dessins,
dans une écoute attentive et réitérée.
Ces ateliers permettent
de prendre conscience
de la richesse et de la beauté
des pièces abordées,
d’appréhender la vie d’un compositeur
et une œuvre de façon simple,
d’enrichir votre relation à la musique.
Animateur
Franco SALVINI
Participation 15 à 20 euros
Gratuit la première séance de découverte
Renseignements et inscriptions
Jacqueline Mainguy 01-39-50-33-45
Franco SALVINI
Enseignant et psychopédagogue, il a étudié la psychologie à l’Université de Florence et il collabore à l’Institut
de Psychosynthèse de cette ville et à celui de Paris. Il a étudié le piano et la composition et s’est voué à la
recherche éducative et musicale en Italie, en Suisse, en Amérique, en Afrique, en France et en Allemagne. Il a
été initié à la méthode de l’Ecoute Musicale, il y a plusieurs années, par le musicologue George BALAN,
fondateur de MUSICOSOPHIA, l’Ecole Internationale de l’Auditeur en Allemagne.
Samedi 10 octobre 2015
Mikhail GLINKA (1804-1857) à Paris à l’Atelier du Verbe
“Sextuor en Mi b pour quatuor à cordes, contrebasse et piano” , 1ér
mouv.(1832)
Glinka commence l’étude du piano et de violon à l’age de dix ans. À Saint-Pétersbourg, il prend des
cours de piano avec John Field, le grand pianiste et compositeur. Il était ami du poète Lev Pouchkine.
Leur amitié durera jusqu’à la mort. Glinka poursuit des études musicales auprès de nombreux
professeurs d’Europe centrale. Il subit l’influence de l’Allemagne, de la France et de l’Italie où, pour
des raisons de santé, il séjourne d’août 1830 à juillet 1833. En Italie il fut particulièrement intéressé au
style du « Bel canto ». Il rencontra Vincenzo Bellini, Gaetano Donizetti, Mendelssohn et Berlioz.
Compositeur international ouvert et particulièrement attaché à la musique italienne, il devient le père de
l’air, de la beauté mélodique. Glinka est considéré comme le fondateur de la musique russe classique.
Le premier mouvement du Grand Sextuor Allegro s’ouvre sur un motif conducteur hardi au piano, qui
assoit le rôle soliste de cet instrument tout au long de l’œuvre. C’est une forme sonate avec un élégant
premier thème et un suave second thème, d’abord au violoncelle.
Samedi 14 novembre 2015
Mikhail GLINKA (1804-1857) à Versailles chez M.me Mainguy
“Ouverture de l’opéra Ivan Susanin” (Une vie pour le Tzar, 18341836)
Celle-ci est la première opéra russe. Le titre originaire était « Ivan Susannine ». Pour un omage au
Tsar, fut appelée « Une vie pour le Tsar ». Le Tsar c’est un prétexte, en réalité, Glinka prend son
inspiration de son peuple. Il exprime sa sympathie pour les gens simples, une caractéristique de l’élite
intellectuelle russe. Donc, non pas une sympathie pour le Tsar. L’opéra prendra à nouveau le nom du
protagoniste, un homme simple, d’une basse extraction sociale, « Ivan Susannine ». En Susannine on
découvre des épisodes de noblesse. Il sacrifie sa vie pour les autres. L’oppression Polonaise s’engage à
enlever le jeune tsar. Susannine attire les Polonais loin dans la partie la plus perdue de la forêt. Quand
les Polonais se rendent compte que Susannine les a trompés, ils le tuent. L’ouverture s’ouvre sur deux
thèmes, l’un dramatique, l’autre nostalgique. Le contraste est déterminé par la présence des thèmes
polonais et de thèmes russes. Composition de forme sonate, l’aspect dynamique s’accompagne avec de
belles mélodies. C’est l’éloge du sentiment patriotique.
Samedi 5 décembre 2015
Alexander BORODIN (1833-1887) à Paris à l’Atelier du Verbe
“String Quartet n°2 en D majeur, 3ème mouvement: Nocturne:
Andante (1881)
L’œuvre de Borodin s’inscrit dans un contexte culturel, où la musique russe, jusque-là associée aux
normes et à l’esthétique européenne, cherche à trouver son inspiration dans la tradition populaire. Il
faisait partie du groupe des cinq, dont le fondateur était le charismatique Mily Balakirev. Il fit carrière
parallèlement dans la musique et dans la chimie, et il ne faut pas oublier qu’il fut mêlé tout autant aux
progrès scientifiques internationaux de son temps qu’à l’évolution musicale dans son pays. Il voyagea
beaucoup en Europe occidental en faisant de longs séjours à Heidelberg, où il rencontra sa future
épouse, et dans les environs de Pise. A son retour en Russie à l’automne 1862 devient professeur de
chimie à l’Académie medico-chirurgicale de Saint-Pétesbourg et à ce moment rencontra Mily
Balakirev. Ce quatuor n°2 en re majeur c’est un présent du compositeur à son épouse , à l’occasion du
vingtième anniversaire de leur mariage. Le troisième mouvement est le fameux Nocturne, Andante en
La majeur, dont le thème principal s’énonce au violoncelle, une mélodie tendre et très romantique. Le
deuxième thème plus dynamique, se développera sous différents éclairages. Les deux thèmes
s’entrelacent jusqu’au retour du thème principale, qui donnera une conclusion à ce mouvement.
Samedi 23 janvier 2016
Alexander BORODIN ( 1833-1887) à
Mainguy
“Dans les steppes d’Asie Centrale” (1880)
Versailles
chez M.Me
L’histoire du héros russe, le prince Igor, capturé par les exotiques troupes polovstiennes permit à
Borodine d’explorer à la fois un langage russe et un langage « oriental ». « Dans les steppes d’Asie
centrale » est une pièce entièrement fondée sur cette opposition : une structure simple qui présente les
deux thèmes caractéristiques indépendamment puis ensemble en contrepoint, tandis que de longues
notes tenues et un rythme de marche évoquent la traversée d’un paysage sans limites. L’écoute de ce
morceau ne pose aucune difficulté. L’aspect mélodique et rythmique nous accompagne paisiblement
jusqu’à la fin. Suivre les thèmes ensemble en contrepoint, une technique musicale assez raffinée,
présente quelque difficulté pour l’écoute et pour le geste musical. On est confronté à l’asymétrie, à la
capacité de différentier, de suivre en même temps deux mouvements contraires. Cela demande un
entraînement, qui se révélera très utile pour le développement de nos capacités mentales.
Samedi 6 février 2016
Modest MOUSSORGSKI (1839-1881) à Paris à l’Atelier du Verbe
“Khovanshchina, Prélude” (1863)
A l’instar de l’œuvre de Moussorgski (Boris Godounov), la Khovanshchina s’inspire librement
d’épisodes de l’histoire russe, liée à la confrontation des « anciens » (les Vieux-Croyants, les
« Schismatiques » et des « modernes » (dont Pierre le Grand) de l’Eglise Orthodoxe russe suite aux
réformes introduites par le Patriarche Nikon en 1666-67. Ivan Khovansky, un Vieux-Croyant, conduit
le régiment moscovite des streltsy en révolte en assaillant les gardes du palais des Tsars. La révolte, la
Kovamshchina, conduite par les princes des Khovansky, est réprimée dans le sang et Kovansky et son
fils sont décapités. L’opéra débute par un paisible et magnifique prélude Andante tranquillo évoquant
le lever de soleil au-dessus de la ville de Moscou embrumée. Tout le morceau est caractérisé par une
atmosphère où le thème principal trouve toute sa place, accompagné par des motifs rythmiques qui
invitent au réveil. La mélodie s’évanouit, à la fin, comme un bon rêve.
Samedi 5 mars 2016
I.P. TCHAIKOVSKY
( 1840-1893) à Versailles, chez M.me
Mainguy
“Suite n°3 en Sol majeur op. 55 (1884) 1er mouvement: Elégie:
Andante molto cantabile. (1884)
Les quatre Suites pour orchestre de Tchaikovsky furent composées entre i878et 1887. Elles s’inscrivent
dans un mouvement de renouveau du genre vers la fin du XIX siècle, dont les exemples les plus
célèbres sont les deux suites d’orchestre de Bizet, tirés de sa musique de scène pour « l’Arlesienne »
(1872), les neuf suites d’orchestre de Massenet , intitulées « Scènes », ainsi que la « Suite Holberg
“dans le style ancien” de Grieg (1884). Se consacrer aux suites c’était pour le compositeur un temps de
repos après ses symphonies et aussi un temps où il pouvait se sentir libre de s’exprimer au delà de la
forme que la symphonie demandait. La 3 ème suite op. 55 fu crée à Saint Petersbourg le 12 janvier
1885. L’exécution de cette suite fut l’un des plus grands succès de toute la carrière du compositeur. Le
premier mouvement, Elégie. Andantino molto cantabile débute avec un premier thème lyrique et serein
à 6/8, après un deuxième thème, lui aussi très mélodique, qui se différencie du premier par son rythme
presque dansant dans le temps de 2/4. C’est sur l’opposition rythmique que sera basé l’effet de ce
mouvement, renforcé en son milieu par la pulsion continue d’une formule d’accompagnement.
Samedi 21 mai 2016
Nikolay Rimsky Korsakov (1844-1908) à Paris à l’Atelier du Verbe
“Quintet en Si b majeur, 2ème mouvement: Andante” (1876)
Plus jeune membre du groupe des Cinq, Nikolai Rimski-Korsakov en fut probablement le plus
compétent sur le plan technique, et ce malgré une première formation des plus incongrues – il fut dans
la marine jusqu’en 1873. Le Quintette en Si bémol majeur date d’un période d’improductivité durant
laquelle il étudia le contrepoint – étude qui trouva quelque reflet dans les rares pièces achevées à cette
époque. Ses mémoires, intitulés Ma vie musicale, nous renseignent sur la composition de ce quintette.
Il avait participé au concours annoncé par la Société musicale en 1876 pour un prix pour une
composition de musique de chambre. Le Trio de Napravnik gagna le prix. Son quintette ne fut pas
considéré par la commission. La raison c’est que l’exécution du trio fut donné à un grand pianiste avec
une lecture formidable à première vue, tandis que le quintet fut joué par un pianiste médiocre, qui
n’arriva même pas à la fin. Ensuite fut exécuté lors d’un concert de la Société de musique et il plut
beaucoup au public. Le premier thème voit sa mélodie au cor sur un fond harmonique. La clarinette
suit avec une phrase plus longue.Il y a un « assez joli fugato pour les vents » et le mouvement
s’achève avec une reprise de la première section.
Samedi 25 juin 2016
Nikolay Rimsky Korsakov ( 1844-1908) à Versailles chez M.me
Mainguy.
“Sheherasade” suite symphonique op. 35- 1er mouvement : La mer
et le Vaisseau de Simbad (1888)
Au XIX siècle d’innombrables artistes son tombés sous le charme de l’Orient –un royaume enchanté
fait, comme ils l’imaginaient, de rêves, des couleurs et de chaleur, d’aventure exotiques et de sensualité
ardente. L’orientalisme de la musique russe avait peu à voir avec la réalité. C’était une convention
artistique en partie motivée par une attirance générale pour un idéal lointain, en partie stimulé par les
idéaux impérialistes de l’époque. Parmi les régions absorbées par la Russie, nulle exerça une attirance
aussi forte que le Caucase avec ses paysages montagneux dramatiques avec leurs torrents impétueux et
leurs gorges profondes. La Shéhérazade de Rimski-Korsakov composée en 1888, fut inspirée par le
plus fameux cycle de contes orientaux, Le Mille et une Nuits, également connu comme Les Nuits
d’Arabie. Le Sultan Shariar convaincu de l’infidélité des femmes, avait juré de mettre à mort chacune
de ses épouses au terme d’une seule nuit. La Sultane Shéhérazade sauva cependant sa vie en le
divertissant grâce à des histoire qu’elle lui raconte durant mille et une nuit . Shéhérazade ce cherche
pas à raconter une histoire en particulier . Au début du premier mouvement les trombones représentent
le Sultan, alors que Shéhérazade est décrite dans les arabesques sinueuses du violon, comme en
forme d’ ‘il était une fois’. Tout ce qui suit est imprégné par la houle de la mer, qui rappelle
l’expérience du jeune aspirant dans la Marine impériale.
Présentation de la méthode de
Musicosophia
L‘Ecole Internationale Musicosophia est la première école à se
consacrer exclusivement aux besoins des auditeurs. Elle leur
dispense une méthode d’écoute active. Elle a été fondée en 1979 par
le chercheur, musicologue et philosophe d’origine roumaine George
Balan. Depuis 1985, son siège principal est situé dans le sud de
l’Allemagne à St. Peter dans la Forêt-Noire.
La méthode Musicosophia est destinée à toute personne désireuse
d’approcher le territoire classique sans aucune connaissance
préalable. Fondée sur l’écoute répétée, elle s’appuie sur les
aptitudes musicales naturelles de l’être humain. Celles-ci font appel
notamment au fredonnement et au chant. Et les mélodies sont
traduites sous la forme de schémas accessibles.
Schématiquement, la méthode Musicosophia fait appel à trois
supports sensoriels. Elle s’appuie également sur des techniques
d’analyse musicale. Elle cherche, à partir de là, à dégager la portée
musicale, le sens musical d’une œuvre.
Supports sensoriels :
Support auditif : écoute réitérée de l’œuvre
Support visuel : représentation graphique des idées mélodiques
Support kinesthésique : reproduction gestuelle des thèmes et motifs.
Techniques d’analyse :
Etude de la structure, de l’architecture (c’est-à-dire des parties) de la pièce étudiée
Identification des mélodies et des transformations qui les affectent
Identification des instruments
Eléments sur le phrasé, la respiration, le rythme
Essai sur la signification de l’œuvre (le compositeur a-t-il cherché à dire quelque chose ?)
Eléments sur la vie du compositeur, sur la genèse de l’œuvre
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