B. Aka, Phys. Chem. News 1 (2001) 47-55 51
MinMAX
MinMAX
s
s
TT
TT
nn
nn
.
2
20
22
0−
+
+
=
η
. (45)
2.2.1.d Détermination de l'épaisseur d
Connaissant n1d en chaque extremum (relations 34
et 35) et maintenant n1, on calcule la valeur de
l'épaisseur en chaque extremum; la moyenne donnant
la valeur la plus probable de l'épaisseur d ; celle-ci
peut aussi être calculée de la manière suivante
[]
121211
21
).().(2
λλλλ
λλ
nn
d−
Μ
=. (46)
Si la valeur de n1 est quasi-constante dans cette
région spectrale, on peut remarquer que
)(2 121
21
λλ
−
Μ
≈n
d, (47)
où M est le nombre d'oscillations entre les extremums
positionnés à 1
λ et à 2
λ (M = 1 entre 2 maximums
ou 2 minimums successifs).
2.2.1.e Détermination du coefficient d'absorption dans
la zone des interférences (Méthode des extremums) [10]
Il s'agit de déterminer le coefficient d'absorption α
en chaque maximum et minimum du spectre de
transmission.
Aux extremums, les relations (41) et (42) s’écrivent,
en respectant l’ordre des signes (+/- ou -/+) avec les
indices (MAX/Min)
0
22
121
22
2=
+
−±+ MAX
T
CXK
MAX
T
CCX
MAX
T
C
MinMinMin
. (48)
La résolution de cette équation en éliminant la
solution X = e αd > 1 (car e- αd est toujours <1)
conduit à la formule (49)
()()
[]
−+−+
=α 2/1
2
21
2
2121
2
2
222
2
ln
1
MAX
Min
MAX
Min
MAX
Min
MAX
Min
MAX
Min
TCCKTCCKTCC
TC
dmm
(49)
Ce procédé est d'autant plus précis que les extremums
sont moins entassés; aussi, la lecture des grandeurs
TMAX et TMin doit être rigoureuse.
2.2.2 Région de forte absorption
2.2.2.a Méthode digitale pour la détermination de n1,
k1 et α
Lorsque l'absorption du film devient importante,
les phénomènes d'interférence disparaissent et l'effet
des réflexions multiples devient négligeable.
Cette zone, correspondant à l'absorption propre (ou
fondamentale), est caractérisée par αd >> 1 si bien
que la transmission T (relation 32) peut s'exprimer
comme suit [1,12,13,16]
()
[]
()
[]
2
1
2
1
2
1
2
10
2
1
2
10 )(16
knnknn
eknnn
T
s
d
s
++++
+
=
−
α
, (50)
de même, la réflexion R (relation 31) peut se mettre
sous la forme simple suivante
()
2
1
2
01
2
1
2
01
knn
knn
R++
+−
=. (51)
On est alors confronté à la résolution du système
suivant [9,13–15]
Tthéo (n1, k1, d, λ) - Texp = 0, (52)
Rthéo (n1, k1, d, λ) - Rexp = 0, (53)
ou ce qui revient au même à la recherche des couples
de valeurs (n1, k1) appropriées.
Dans ces relations les subscrits "théo" et "exp" se
réfèrent respectivement aux expressions théoriques et
aux valeurs expérimentales.
Ce système est souvent mis sous la forme suivante
()
[]
()
[]
)54(
)(16
1
4exp
2
1
2
1
2
1
2
01
2
1
2
10
1
++++
+
=Tknnknn
knnn
n
d
k
s
s
π
λ
()
2/1
2
1
2
exp
exp
exp
exp
11
1
1
1
1
+−
−
+
+
−
+
=k
R
R
R
R
n. (55)
Un simple programme informatique permet de
résoudre ce système d’équations en entrant les
données (λ, Rexp, Texp) relevées sur les courbes
expérimentales Rexp(λ) et Texp(λ) . La valeur de k1 qui
intervient dans le calcul donne n1 et vice-versa.
Quelquefois, plusieurs solutions (n1, k1) peuvent se
présenter pour une valeur λ donnée; cependant, les
valeurs initiales trouvées dans la zone de faible
absorption constituent une référence grâce à laquelle
les solutions aberrantes sont éliminées.
2.2.2.b Calcul de α
Connaissant k1, on calcule le coefficient
d'absorption α dans cette région de forte absorption
en se servant de la relation (25)
λ
=α 1
4k.
2.2.3 L’ellipsométrie [7,8]
En général, quand l’angle d’incidence de la
lumière est supérieur à 10 degrés, l'intensité de la
lumière réfléchie dépend de sa polarisation. La
technique ellipsométrique consiste à mesurer
simultanément le rapport des amplitudes Rp et Rs et
leur déphasage ∆. Rp et Rs sont les amplitudes
complexes de l’onde réfléchie selon que le champ
électrique
de l’onde incidente est orienté
parallèlement ou perpendiculairement au plan
d’incidence
∆∆−∆ Ψ=
ℜ
ℜ
=
ℜ
ℜispi
s
p
s
petge )( . (56)
∆p , ∆s étant le déphasage optique dû à une traversée
du film. Dans la pratique, on mesure les angles
ellipsométriques ψ et ∆ à partir desquels on
détermine, à l’aide d’un programme informatique
associé, à la fois les paramètres d, n et k du film.
Cette technique, très sensible et précise, permet de
réaliser la caractérisation optique de quelques
monocouches déposées sur un substrat (jusqu’à d ≈10
Å); cependant, elle est très influencée par l’état de la
surface (oxyde natif, texture, …).