hebdomadaire du vendredi dans la Grande mosquée. L'imam les a exhortés à accomplir
leur pèlerinage dans la paix et la quiétude.
Cheikh Saleh al-Taleb, qui a dirigé la prière, a pressé les musulmans de s'unir et
d'éviter les conflits alors que la région du Moyen-Orient est secouée par des troubles
sanglants notamment dans les pays du Printemps arabe.
Les autorités ont multiplié les mesures de sécurité, fermant les différents accès de la
Grande mosquée au trafic routier, provoquant des encombrements monstres dans le
secteur.
Le hajj est l'un des cinq piliers de l'islam que tout fidèle est censé accomplir au moins
une fois dans sa vie s'il en a les moyens.
«Je suis très heureux. Je sens que j'ai de la chance de pouvoir accomplir le hajj»,
déclare, enthousiaste, Hamza Souleiman, un fonctionnaire malaisien de 56 ans.
«Je m'étais inscrit pour le hajj il y a 10 ans et mon tour est venu cette année. J'aimerai
bien y revenir tous les ans», ajoute-t-il à l'AFP.
«Je ressens un sentiment complètement différent, difficile à décrire, lorsque j'entre dans
la Grande mosquée et je m'oriente vers la Kabaa», dit Ahmed al-Bahrawi, un homme
d'affaires égyptien, qui, accompagné de sa femme, dit effectuer le hajj pour la sixième
fois.
En raison des craintes du coronavirus MERS, qui a fait 51 morts en Arabie saoudite, et
d'une forte pollution émanant du trafic routier, certains pèlerins et les policiers portaient
des masques et se couvraient la tête pour se protéger d'une chaleur torride.
Deux millions de fidèles attendus
Le ministre saoudien de la Santé, Abdallah al-Rabia, a affirmé jeudi qu' aucun cas du
coronavirus n'avait été jusqu'à présent détecté parmi les pèlerins.
Une averse subite, accompagnée de la foudre, s'est abattue mercredi sur les lieux
saints autour de La Mecque, retardant la traditionnelle parade des forces de sécurité en
charge du hajj.
Des responsables saoudiens ont annoncé l'arrivée de l'étranger de quelque 1,4 million
de fidèles pour le hajj, qui doit réunir autour de 2 millions de personnes, contre 3,2
millions l'an dernier. La baisse est due à des travaux d'extension sur le site de la
Grande mosquée et aux craintes du coronavirus MERS.
Des barrages routiers ont été établis autour de La Mecque et les fidèles non munis
d'une autorisation officielle ont été refoulés. Des patrouilles de police étaient déployées
sur des zones isolées et désertiques pour empêcher les clandestins.
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