Pèlerinage à la Mecque 2009 ou bien, quand l’incompétence du régime libéral est exportée.
Pour avoir été un, parmi les témoins de cette expédition chaotique de 2009 en direction de la
Mecque, je puis vous assurer que, en tant que Sénégalais, nous avons été couverts de honte aux
Lieux saints de l’Islam, par le comportement indigne et l’incompétence notoire de ce qui est appelée
« Commission au pèlerinage 2009 ».
A vrai dire, la mère de nos ennuis relève effectivement du Gouvernement de notre pays tout d’abord,
qui a été incapable de se départir de la politique politicienne, quand il s’est agi de constituer cette
commission au pèlerinage en direction des Lieux saints de l’Islam. En effet, il a fondé le choix des
hommes ou commissaires devant composer la Commission, principalement sur quatre
critères erronés:
1-Politique
2-Confrérique
3-Lien de parenté
4-Laudateur ou griotisme
Dès lors, il n’est pas surprenant que cette Commission ait été composée en majorité, que des
éléments incompétents à tout point de vue. Au lieu de critères objectifs de compétence avérée allant
dans le sens de la maîtrise des préceptes de l’islam et des obligations du Hajj, de la connaissance
parfaite du parcours indispensable à visiter par le pèlerin, de Médine jusqu’à la fin du Hajj, de guides
connaissant parfaitement les Lieux saints et maîtrisant la langue arabe, des spécialistes en logistique
et transport, des guides chevronnés en excursions du grand nombre de personnes et j’en passe, nous
avons eu droit à des amateurs et affairistes. Rien de ce qui était nécessaire et indispensable, n’était
malheureusement, au rendez-vous au sein de cette fameuse Commission.
Les bourdes de cette Commission, au-delà des critères qui l’ont fondés sont innombrables. A
commencer par le Commissaire, un homme suffisant, hautain et arrogant, qui ne semble pas être en
mesure de comprendre parfaitement les questions qu’on lui pose et qui relèvent bien de sa
responsabilité, à telle enseigne que, ses réponses sont toujours hors de propos et maladroites. Alors,
accompagné pour les besoins de sa cause, d’une cour de laudateurs, qui lui chante ses louanges à
tout moment depuis l’aéroport de Dakar Yoff jusqu‘en Arabie Saoudite. Monsieur Diakhaté a failli
complètement à sa mission, qui consistait à faire de son mieux pour assister les pèlerins durant leur
séjour aux Lieux saints de l’Islam, afin qu’ils puissent satisfaire à toutes les obligations requises et
accomplir un bon pèlerinage sans faute. En réalité, nous avions un club d’affairistes à la place d’une
Commission pour le pèlerinage. Exception faite toutefois de la Commission médicale qui s’est
acquittée honorablement de sa tâche, nous étions abandonnés à nous-mêmes.
Ainsi, les pèlerins sénégalais se perdaient très souvent, pour une raison évidente très simple,
l’absence de signe distinctif, qui indiquerait le local ou lieu de regroupement de la délégation
sénégalaise. Le signe le plus évident et connu de tous était assurément le drapeau national, il était
totalement absent partout où il devrait flotter, pour aider les pèlerins à se retrouver à chaque fois que
de besoin, particulièrement aux lieux comme Mouna et Arafat. A l’image des autres pays, nous
devrions apprendre à copier sans fausse modestie, ce qui est bon et utile chez les autres et qui devrai
l’être pour nous aussi, au lieu de foncer tête baissée vers toujours des bêtises. La Commission a
manqué totalement d’imagination pour résoudre les problèmes qui se posaient aux pèlerins. Elle
s’est recroquevillée sur elle-même par complexe et suffisance ainsi, elle a multiplié à l’infini ses
erreurs.
Nous avons été très loin de l’idéal ou l’objectif d’un bon pèlerinage 2009. Tenez-vous bien !
Certains commissaires se débarrassaient de leur badge dès l’arrivée à Médine, pour se fondre parmi
les pèlerins anonymes. D’autres, n’en savaient pas sur le plan religieux, plus que les Hajji qui
accomplissaient le pèlerinage pour la première fois donc, de vrais néophytes bon à rien. La
Commission était aussi, souvent absente ou plutôt invisible, quand les pèlerins avaient justement
besoin d’elle, pour des explications ou pour faire la visite des endroits recommandés aux pèlerins,
comme par exemple le « Koulou siar » à Médine et Makkah. Certains se faisaient même payer pour
conduire les pèlerins à ces endroits et un des plus connus parmi eux est l’imam Ndour ou Ndiour, qui