Introduction
Ce volume réunit sept textes rédigés entre 1990 et 1998.
Ces textes illustrent que ma formation intellectuelle s’est construite à partir de l’œuvre
de Cornélius Castoriadis, une découverte dont je suis redevable à mon professeur
d’Histoire de seconde au Lycée Pothier d’Orléans, Daniel Noël.
Reconnaissance et gratitude.
Kant et Spinoza auront fortement pesé ensuite sur mon parcours :
- ma recherche sur l’imagination kantienne m’aura permis de découvrir, avec
stupéfaction, l’existence des coups de bluff au centre des ouvrages pourtant
encore considérés comme des modèles fondateurs du sérieux et de la rigueur.
- L’Ethique de Spinoza, la confrontation avec la causalité (l’imperium in imperio)
et l’impossibilité consécutive de pouvoir me représenter ultérieurement un
surgissement ex-nihilo, me conduiront avec accablement et la sensation de trahir
un maître, à remettre en question le socle de la pensée castoriadienne et ainsi
l’essentiel de ses propositions.
Fin d’une candeur philosophique avec son cortège de conséquences très concrètes sur
mes horizons, mes projets de vie : pause dans mon implication philosophique,
bifurcation vers une formation psy.
杲
Ces textes d’étudiants sont présomptueux, scolastiques, enfermés dans des champs
incroyablement limités.
Mais ils tentent de penser, à la première personne, authentiquement, avec les moyens
dont ils disposent, des questions substantielles :
- Qu’est-ce que le beau ?
- Que connaît-on ?