Sciences Féminin/masculin Testostérone et féminité – 6pts CORRIGE 20 min Question 1 Au cours du développement d’un individu masculin, la testostérone est une hormone qui entraîne normalement l’apparition : Cocher uniquement la réponse exacte d’une vessie de testicules d’un chromosome Y de voies génitales masculines La testostérone est l’hormone masculine responsable de la dégénération du canal de Muller et du développement du canal de Wolff et voies génitales masculines. Question 2 Chez une personne de caryotype XY insensible à la testostérone, l’existence du chromosome Y conduit à la présence : Cochez uniquement la réponse exacte d’ovaires de testicules de seins d’organes génitaux externes féminins La présence d’un chromosome Y induit le développement de testicules qui produiront, chez un individu normal, de la testostérone. 1/2 Sciences Féminin/masculin Question 3 Un argument qui contredit l’idée selon laquelle les différences performances tiennent essentiellement à la testostérone est : de Le taux de testostérone de certains athlètes de haut niveau… Cochez uniquement la réponse exacte masculins est supérieur à la norme masculins est inférieur à la norme féminines est supérieur à la norme féminines est inférieur à la norme Si la testostérone est responsable du développement de caractéristiques sportives élevées, des hommes ayant des taux bas de testostérone ne devraient pas être des sportifs professionnels. Question 4 Discuter du choix du comité olympique d’utiliser le critère «concentration en testostérone» pour distinguer les athlètes masculins des athlètes féminines. Qu’est-ce qui détermine un homme d’une femme ? Le dimorphisme entre hommes et femmes s’établit à différents niveaux dans l’espèce humaine. La concentration en testostérone en fait partie mais un grand nombre d’autres critères varient. Chez un individu normal, le sexe génétique (XY pour les hommes, XX pour les femmes) détermine la présence de gonades masculines, les testicules, ou féminines, les ovaires, et donc le sexe gonadique. Les testicules produisent alors de la testostérone qui conduit au développement de voies génitales masculines, puis à la puberté de caractéristiques masculines comme l’abondance de pilosité, une plus grande musculature, etc. Le phénotype féminin se développe par défaut. Si il n’y a pas de chromosome Y, les gonades deviendront des ovaires qui ne produiront pas de testostérones et donc qui mèneront au développement de voies génitales féminines. Le taux de testostérone se trouve entre 0 et 5 nmol/L chez les individus féminins et entre 10 et 30nmol/L chez les individus masculins. Il s’agit cependant d’une moyenne qui subit de grandes exceptions, aussi dans le monde du sport. On trouve tout autant des sportifs masculins ayant un taux situé entre 0 et 5nmol/L que des sportives avec des taux supérieurs à 10nmol/L bien que cela soit plus rare. Le critère choisi par le CIO n’est donc pas suffisant. D’ailleurs en raison des multiples irrégularités qu’il peut exister dans la détermination des sexes, personne XY présentant un phénotype féminin par exemple, il est largement préférable de déterminer le sexe d’un individu sur plusieurs critères déterminants et non obligatoire : taux de testostérone, sexe chromosomique, sexe gonadique, autre taux hormonal et parties génitales. 2/2