!
Question 3
Un argument qui contredit l’idée selon laquelle les différences de
performances tiennent essentiellement à la testostérone est :
Le taux de testostérone de certains athlètes de haut niveau…
Cochez uniquement la réponse exacte
masculins est supérieur à la norme
masculins est inférieur à la norme
féminines est supérieur à la norme
féminines est inférieur à la norme
Si la testostérone est responsable du développement de caractéristiques sportives
élevées, des hommes ayant des taux bas de testostérone ne devraient pas être des
sportifs professionnels.
Question 4
Discuter du choix du comité olympique d’utiliser le critère «concentration en
testostérone» pour distinguer les athlètes masculins des athlètes féminines. !
Qu’est-ce qui détermine un homme d’une femme ? Le dimorphisme entre hommes et
femmes s’établit à différents niveaux dans l’espèce humaine. La concentration en
testostérone en fait partie mais un grand nombre d’autres critères varient.
Chez un individu normal, le sexe génétique (XY pour les hommes, XX pour les femmes)
détermine la présence de gonades masculines, les testicules, ou féminines, les ovaires, et
donc le sexe gonadique. Les testicules produisent alors de la testostérone qui conduit au
développement de voies génitales masculines, puis à la puberté de caractéristiques
masculines comme l’abondance de pilosité, une plus grande musculature, etc. Le phénotype
féminin se développe par défaut. Si il n’y a pas de chromosome Y, les gonades deviendront
des ovaires qui ne produiront pas de testostérones et donc qui mèneront au développement
de voies génitales féminines.
Le taux de testostérone se trouve entre 0 et 5 nmol/L chez les individus féminins et entre 10
et 30nmol/L chez les individus masculins. Il s’agit cependant d’une moyenne qui subit de
grandes exceptions, aussi dans le monde du sport. On trouve tout autant des sportifs
masculins ayant un taux situé entre 0 et 5nmol/L que des sportives avec des taux supérieurs
à 10nmol/L bien que cela soit plus rare.
Le critère choisi par le CIO n’est donc pas suffisant. D’ailleurs en raison des multiples
irrégularités qu’il peut exister dans la détermination des sexes, personne XY présentant un
phénotype féminin par exemple, il est largement préférable de déterminer le sexe d’un
individu sur plusieurs critères déterminants et non obligatoire : taux de testostérone, sexe
chromosomique, sexe gonadique, autre taux hormonal et parties génitales.