Les IST parasitaires Les Flagellés Les flagellés Caractères généraux et classification Embranchement des Sarcomastigophores Déplacement par un ou plusieurs flagelles Plusieurs modes de vie Nutrition par phagocytose ou pinocytose Reproduction La trichomonose I. Généralités Infection sexuellement transmissibles (IST), bénigne, cosmopolite et fréquente Trichomonas vaginalis Première cause d'IST dans le monde ? L’homme est fréquemment porteur asymptomatique Signes d’appels très marqués chez la femme Le taux de transmission durant les rapports sexuels est de 80% Parasite fragile II. Agent pathogène 2.1. Classification Embranchement Classe Ordre Famille Genre Espèce : Sarcomastigophores : Zoomastigophores : Trichomonadida : Trichomonadidae : Trichomonas vaginalis II. Agent pathogène 2.2. Morphologie Giardiose III. Cycle Giardiose III. Cycle Giardiose IV. Physiopathologie Destruction des cellules épithéliales des muqueuses infectées par contact direct Sécrétion de toxines Liaison aux protéines plasmatiques de l’hôte Augmentation du pH durant l’infection Giardiose V. Clinique 5.1. Chez la femme Asymptomatique dans 15 % des cas Vulvovaginite aiguë dans 60-70% des cas (25% des VV totales) Début des symptômes 4j à 1 mois après le début de l’infestation A l'examen, la vulve est rouge vif avec un exsudat La muqueuse vaginale est rouge écarlate avec un piqueté hémorragique plus foncé (« Peau de panthère ») Favorisé par l’alcalinisation du pH (ménopause, période de règles…) Giardiose V. Clinique 5.2. Chez l’homme Asymptomatique dans 90 % des cas Le parasite se localise aux glandes urétrales, à la prostate, aux vésicules séminales Il est difficile à mettre en évidence. En général urétrite subaiguë avec un écoulement urétral plus ou moins purulent Rares signes urinaires (dysurie, pollakiurie) Les complications de type cystites ou prostatites sont exceptionnelles VI. Diagnostic 6.1. Diagnostic de présomption IST très fréquente Signes cliniques (sécrétions +++) Peut évoquer une gonococcie mais délai d’apparition plus long VI. Diagnostic 6.2. Diagnostic biologique Sérologie inutile Prélèvement chez la femme Prélèvement chez l’homme Diagnostic parasitologique direct +++ Mise en culture PCR VI. Diagnostic 6.2. Diagnostic biologique VII. Traitement Le traitement est basé sur les 5 nitro imidazolés en « traitement minute » VII. Traitement Traitement long préconisé dans les formes urinaires, en cas de rechute et chez l'homme pour éviter les atteintes prostatiques Métronidazole (FLAGYL®) 500 mg/j X 2, 7 jours Chez la femme, un traitement local peut être associé Ténonitrozole (ATRICAN®) 1 capsule x2 /j pendant 4 j Femme enceinte Traitement local au métronidazole pendant le premier trimestre Pas de contre indication à l'utilisation du métronidazole Chez la femme qui allaite, on pourra prescrire le métronidazole per os en dose unique avec arrêt de l'allaitement pendant 24 heures. Rem : Il faut traiter les 2 (ou plus) partenaires simultanément Relations protégées lors du traitement VIII. Prévention Protection Traitement chez les 2 partenaires Les arthropodes Le monde du vivant Arthropodes Exosquelette Appendices articulés Classe des Insectes hexapodes tête – thorax – abdomen Classe des Arachnides octopodes Sous embranchement des Crustacés Marins iam-like-iam.blogspot.com Le monde du vivant iam-like-iam.blogspot.com Classe des Insectes Hexapodes Tête – thorax – abdomen Symétrie bilatérale Exosquelette chitineux Divisés en tagmes Gonochoriques Croissance par mues Œufs, larves, nymphes adultes La phtiriase I. Généralités Connue sous le nom de « pédiculose inguinale » Phtirius pubis Responsable d’une IST très contagieuse mais bégnine II. Epidémiologie 2.1. Localisation géographique Parasitose ubiquitaire Tendance à disparaître II. Agent pathogène 2.2. Classification Embranchement Classe Ordre Famille Genre Espèce : Arthropoda : Insectes : Phthiraptera : Phthiridae : Phtirius pubis II. Epidémiologie 2.3. Agent pathogène Amoebose III. Cycle IV. Clinique Ne transmet aucune pathologie Prurit intense et nocturne +++ Blépharite V. Diagnostic Interrogatoire Diagnostic direct +++ VI. Traitement Aérosol de perméthrine + pipéronyle En cas de blépharite VII. Prévention Laver le linge à 50°C et/ou désinfecter avec un insecticide Traiter les partenaires sexuels Envisager les IST associées