L`éthique au service de la productivité

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L’éthique au service de la
productivité
Concours national
Promotion de l'Ethique Professionnelle
Co-organisé par le Rotary et la Conférence des Grandes Ecoles
Benoit Pitard
Elodie Manchon
Apprentis Ingénieurs en Management de la Production
Polytech Orléans
24/11/2014
Essai sur l’éthique
Explication personnelle du sujet :
Tout d’abord, l’éthique est l’un des sujets que nous avons récemment pu aborder en
cours et dans lequel nous avons échangé lors de nombreux cas pratiques. Il s’agit d’un sujet
que nous avons particulièrement apprécié et qui nous parait très important, notamment du
fait de nos futurs places de cadres, donc de preneurs de décisions. Nous avions envie d’en
apprendre plus sur l’éthique et également de pouvoir donner notre avis sur la question de
l’éthique professionnelle dans le monde de la production, c’est pourquoi nous avons tenu à
rédiger cet essai.
Etant deux étudiants en Management de la Production par apprentissage, il nous
paraissait primordial d’aborder dans cet essai des problématiques que nous rencontrons
chaque semaine au sein de nos entreprises respectives. Nous allons donc les analyser, et
en faire la critique afin de mieux pouvoir les appréhender si nous les rencontrons dans les
années futures.
Résumé de l’essai :
Dans un premier temps, il nous a semblé important de définir la notion de l’éthique
appliquée, et de la placer dans une dimension industrielle en revenant sur les débuts de
l’industrialisation et la modernisation des équipements.
Ensuite nous nous intéresserons aux différentes démarches qui se développent au
sein des entreprises, qui pourraient permettre de concilier à la fois la recherche d’un
management plus éthique ainsi que la réussite d’objectifs financiers inhérents au monde de
l’entreprise.
Enfin nous nous pencherons sur des exemples réels analysés et argumentés, que
nous rencontrons chaque jour dans nos entreprises.
Bibliographie :
CLAUDE, Jean-François. L’éthique au service du Management. Concilier autonomie et
engagement pour l’entreprise. 2ème édition mise à jour et enrichie, Liaisons, coll.
« Entreprises & Carrières », 2002, 253 pages.
BALLET, Jérôme. L’entreprise et l’éthique. 2ème édition revue et augmentée, Seuil, coll.
« Economie humaine », 2011, 381 pages.
MERCIER, Samuel. L’éthique dans l’entreprise. 3ème édition, La découverte, coll. « Repères
Gestion », 2014, 125 pages.
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Essai sur l’éthique
I-
L’éthique dans le monde industriel
Tout d’abord, pour pouvoir caractériser l’éthique dans le cadre de l’entreprise, nous nous
sommes posé de nombreuses questions : Dans quelles branches trouve-t-on l’éthique de
l’entreprise? Qu’apporte la dimension éthique au climat social interne de l’entreprise?
Constitue-t-elle un prétexte pour pouvoir se faire de la publicité dans le monde extérieur?
L’appât du gain ou la loi du profit du monde de l’entreprise ne constituent-ils pas un frein
dans la mise en place de la notion d’éthique?
Lors de nos différentes lectures, nous avons pu nous rendre compte que les avis de
professionnels étaient mitigés vis-à-vis de cette dernière question. D’un côté, il y a les
puristes qui pensent que parler d’éthique dans le monde de la gestion et des finances est
impossible et de l’autre il y a ceux qui pensent que l’on peut néanmoins pratiquer une
éthique dite « appliquée » sur ces activités.
Nous avons donc cherché la définition du terme « Ethique appliquée » : d’après la
commission d’éthique en science et en technologie du Québec, « le développement de
certains champs de recherche et de pratique professionnelle a généré de nouveaux
problèmes moraux. L'étude de ceux-ci a donné naissance à un nouveau champ, l'éthique «
appliquée ». On le désigne ainsi pour traduire l'importance accordée aux situations
concrètes, et non parce qu'il s'agirait « d'appliquer » des théories morales à des problèmes
particuliers. Il regroupe des écrits théoriques sur les problèmes en question, mais inclut aussi
une pratique, qui s'exerce principalement au sein de comités d'éthique.»
L'éthique appliquée est une pratique de qui vise à éclairer le jugement moral qui préside
aux décisions que nous prenons dans les différents secteurs auxquels nous appartenons,
tout au long de notre existence. L’objectif de l’éthique appliquée est donc d’évaluer les
différentes possibilités qu’il existe sur les problématiques que nous rencontrons au quotidien
à travers des critères moraux afin d’en faire ressortir la meilleure solution sur le terrain, pour
le bien être moral et physique des personnes. En effet l’éthique constitue un réel souci du
bien être d’autrui.
Les entreprises doivent, aujourd’hui, lorsqu’un projet est monté, par soucis d’économie,
donner toutes les justifications inhérentes à celui-ci. Cela inclut par exemple les plans
d’actions et les moyens financiers et humains mis en œuvre et le but qui doit être atteint. Par
ces analyses ont voit donc entrer une dimension éthique puisque l’entreprise a des
responsabilités vis-à-vis des meneurs d’actions, qu’ils soient internes à l’entreprise ou bien
externes. Cette prise de conscience quant à la responsabilité du patronat sur les acteurs de
l’entreprise est due à la multiplication des règles et des mesures prises par le biais du code
du travail auquel sont confrontées les entreprises. En effet le code du travail qui en autre,
tend à faire respecter des principes moraux, oblige de part sa rigueur à adopter au quotidien
dans l’entreprise un comportement éthique. Nous pouvons par exemple citer l’article L4121-1
du code du travail qui dit que :
« - L'employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la
santé physique et mentale des travailleurs.
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Essai sur l’éthique
Ces mesures comprennent :
1° Des actions de prévention des risques professionnels ;
2° Des actions d'information et de formation ;
3° La mise en place d'une organisation et de moyens adaptés. »
Il est donc très clairement dit dans cet article que le rôle de l’employeur est de protéger
ses employés de toute dégénérescence physique ou morale liée à l’activité et ce quel que
soit ses moyens.
C’est donc, à la base, pour le bien-être de ses employés que, depuis les années 60, les
entreprises utilisent des moyens plus modernes de production de bien et de service : les
machines. Cependant nous nous rendons compte que l’appât du gain et la forte compétitivité
ont changé la problématique et que la vision éthique est souvent laissée de côté.
En effet, l’industrialisation de notre société a permis pour les entreprises de jouir d’une
compétitivité inégalable et d’augmenter considérablement leur chiffre d’affaire tout en
déchargeant leurs employés de toutes les tâches nuisibles à leur santé. Cependant, nous
pouvons nous poser la question : le fordisme, précurseur du travail à la chaîne et donc du
développement de l’industrialisation répond-il réellement à un problème éthique ? Le principe
général du travail à la chaîne est de produire plus en moins de temps. Il vise à augmenter la
productivité des travailleurs qui exécutent des tâches répétitives et élémentaires. Ce ne sont
plus les employés qui se déplacent mais les produits sur lesquels ils travaillent. D’un point de
vue moral, peut-on considérer ce changement d’organisation comme bénéfique pour les
personnes ?
Avec l’amélioration technologique, le fait qu’une machine soit plus sûre et plus rapide
qu’un homme, la technique est de nos jours, un des seuls moyens d’être plus compétitif
dans un monde ou la concurrence est de plus en plus difficile à battre, et constitue donc un
facteur économique important. Ceci est en parfaite opposition avec le pouvoir social qu’elle
visait auparavant. Ainsi la neutralité des services supports, des ingénieurs, et de la direction
est remise en cause. Faut-il sacrifier un poste pour augmenter la productivité ? Cette
question est l’une de celles que tout le monde espère ne jamais avoir à se poser mais qui est
pourtant inévitable dans le monde actuel, à un poste de cadre.
Nous verrons dans une seconde partie que depuis quelques années, les entreprises ont
compris que des collaborateurs heureux travaillaient mieux et ont donc tenté de trouver un
compromis entre meilleure rentabilité et satisfaction des opérateurs.
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Essai sur l’éthique
II-
Impacte de l’éthique sur la productivité et le management
L’éthique s’inscrit à chaque étage de la pyramide de l’entreprise mais à des degrés
divers. L’éthique des opérateurs ne sera pas la même que celle de leurs responsables ni
même que celle du chef d’entreprise. En effet plus le volume de responsabilité augmente
plus l’impact de l’éthique sera importante : leurs décisions quotidiennes ayant plus de poids,
l’éthique avec laquelle ils ont pris leurs décisions sera plus mis en avant. Afin de maximiser
l’impacte de l’éthique sur nos visions du travail il est nécessaire qu’à chaque étage tout soit
réalisé dans un seul et même but. Pour nous, en effet l’éthique doit être un levier ou un
moyen afin de contribuer au but ultime de chaque entreprise c'est-à-dire, pouvoir faire vivre
décemment ses employés et donc pour ce faire être rentable.
L’éthique peut donc varier d’une entreprise à une autre en fonction de ses paramètres
propres qu’ils soient environnementaux, sociétaux ou même de marché. Cependant on
s’aperçoit de plus en plus que ces paramètres externes ne peuvent être que très légèrement
modifiés alors que les paramètres internes d’une entreprise possèdent un fort potentiel
d’amélioration avec des effets qui se font sentir sur les résultats financiers. Il a été prouvé
par de nombreuses études, par le passé que plus les travailleurs sont heureux, plus les
personnels se sentent investis dans leur travail et plus leur travail est amélioré en termes de
productivité ainsi que de qualité. Donc l’une des composantes majeures du travail de
l’équipe d’encadrement est de fournir à leurs collègues ce qu’ils désirent. Il faut alors se
poser la question : Que désirent les collaborateurs ?
Ces travailleurs demandent du respect pour eux-mêmes ainsi que pour le travail qu’ils
accomplissent au quotidien. Ils demandent également une prise en considération de leurs
potentielles souffrances physiques et mentales au travail. Et comme tout être humain, ils
désirent une évolution de leurs métiers ou de leurs capacités.
Donc l’éthique doit répondre à ces problématiques. Pour un team manager agir et
prendre des décisions éthiques permet aux collaborateurs d’avoir confiance en leurs
supérieurs, de cette confiance et de cette stabilité nait alors une relation de travail
constructive et qui permet à chaque collaborateur de se développer afin qu’il soit mieux
adapté et plus productif. Cette notion d’éthique est donc le fondement afin de construire une
équipe plus productive.
Lorsque le team manager agit avec éthique cela permet également de prendre et de
régler les problèmes à la source dès qu’ils se présentent et que la situation ne dégénère pas
à un point tel que ce conflit se généralise et paralyse entièrement l’entreprise car cela
induirait une baisse de la productivité et donc des manques à gagner.
Afin que tout le monde soit « atteint » par cette attitude éthique il est nécessaire que
celle-ci soit tout d’abord porté par le sommet de la pyramide puis que chaque entité au sein
de celle-ci la transmette à son tour. C’est par l’exemplarité que la grande majorité de nos
teams leaders sauront mettre en place des décisions éthiques au quotidien et qu’ils pourront
ainsi réussir à mieux faire fonctionner leurs équipes.
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Essai sur l’éthique
Dans nos entreprises de plus en plus de stratégie qui ont fait leurs preuves s’implantent
comme par exemple les démarches LEAN. Ces démarches sont au cœur d’une volonté
d’être plus éthique, le but étant de permettre aux employés de se développer, de devenir
plus autonome, de se former. Le principe même de cette démarche est de faire avancer les
collaborateurs vers leur potentiel maximum afin de pouvoir résoudre de manière plus
efficace les problèmes de l’entreprise. En développant ces collaborateurs à tout les niveaux
pour qu’ils deviennent les meilleurs dans leur domaine et ainsi démultiplier le nombre de
tâche qu’ils peuvent réaliser et dans le but qu’ils soient plus heureux et plus qualifier. Et un
collaborateur heureux au travail est un collaborateur qui sera plus efficace dans son travail,
qui sera plus impliqué dans l’entreprise.
Cependant cette notion d’éthique appliquée à l’entreprise ne peut trouver sa place
que dans des environnements ou la valeur du travail est respectée et où les salariés sont
considérés comme un investissement pour l’avenir. Par exemple dans les pays en voie de
développement où les personnels sont nombreux, peu qualifiés et où le travail est peu
rémunéré, l’éthique au travail n’a pas encore trouvée sa place.
Dans une dernière partie, nous allons traiter 3 exemples que nous avons nous-mêmes
rencontrés en entreprises vis-à-vis desquels nous avons rencontré un problème éthique
mais pour lesquels nous n’avons rien pu faire car le niveau décisionnel n’était pas le nôtre.
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Essai sur l’éthique
III-
Exemples concrets et critique
Dans les entreprises, les décisionnaires sont parfois obligés de prendre des décisions à
leur dépend pour pouvoir satisfaire la clientèle. Ils n’hésitent pas à supprimer des emplois, à
automatiser leur processus afin d’augmenter leur productivité, baisser leur coup, et donc être
plus compétitifs vis-à-vis de la concurrence.
C’est le cas sur l’une des exploitations sur laquelle nous travaillons ou, pour des soucis
d’économie pour un client, le projet d’automatisation de l’expédition des colis à été étudié.
L’expédition des colis est un secteur relativement nuisible pour la santé des opérateurs qui
doivent parfois porter des charges allant jusqu'à 40kg. De plus, le colis doit être pesé et une
étiquette doit être collé dessus puis lue afin d’effectuer le tri géographique pour la livraison.
Ce processus générait de nombreuses erreurs de la part des opérateurs qui étaient, pour la
plupart, des intérimaires. La mécanisation de ce processus devait alors permettre
d’améliorer le rendement et donc la productivité des équipes, ainsi que leur bien-être car ils
n’auraient plus eu à porter les colis. Cependant, l’installation de cette chaîne devrait
également provoquer une suppression de deux postes en période creuse, cette suppression
pouvant aller jusqu’au nombre de six en forte charge.
Lorsque j’ai demandé ce qu’il adviendrait des personnes qui travaillaient sur ces
postes, ma direction m’a répondu qu’il s’agissait d’intérimaires qui coutaient cher à
l’entreprise mais que tous les CDI/CDD seraient soit replacés dans un autre secteur, soit
qu’ils resteraient s’occuper de la ligne mécanisée en cas de soucis. Mon raisonnement à
alors été le suivant : certes il s’agit d’intérimaires, habitués à l’insécurité de leurs emplois,
leurs agences leurs trouveront un emploi dans une autre entreprise rapidement. Mais pour
certains intérimaires présents depuis plus de six mois, l’entreprise avait pris une place
importante dans leur vie. De plus, nous parlons de plus en plus de personnes ayant été
licenciées, étant au chômage et s’étant inscrite dans des agences d’intérim pour pouvoir
subvenir à leur besoin. Et si toutes les entreprises faisait comme la mienne, et supprimaient
les postes sans considération car « il s’agit d’intérimaires », il y aurait alors beaucoup plus
de personnes inscrites que de postes à pouvoir : qu’adviendra-t-il alors de ses gens ?
Peut-on supprimer des postes et se « débarrasser » de personnes qui ont travaillé et
ont été dévouées à l’entreprise pendant parfois plusieurs années sous prétexte que ce sont
des intérimaires, sans que cela pose un problème éthique à qui que ce soit ?
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Essai sur l’éthique
Dans certain cas les problèmes d’éthique peuvent se révéler très personnel et très
complexe à la fois pour le collaborateur concerné et son team manager mais aussi pour ses
collègues. Cet exemple porte sur le changement de statut d’un ouvrier sur chaine de
production. Cette personne vient d’obtenir son certificat de handicap léger suite à des maux
de dos au niveau des lombaires. Suite à ce changement l’entreprise doit mettre en place
diverses améliorations ; une création de place handicapée et potentiellement un
réaménagement du poste de travail de l’ouvrier concerné.
Cependant après discussion avec le collaborateur concernant l’amélioration de son
poste, celui-ci refuse catégoriquement les changements de son poste de travail. Selon lui il
ne veut pas changer ses habitudes de travail, ne veut pas que le regard des autres change,
et ne veut pas se sentir diminué. Comment dans un cas comme celui-ci ou l’éthique nous
pousse à s’assurer de la non-dégradation de la santé d’autrui mais également à devoir
s’assurer de leur « bien-être » psychologique, peut-on prendre une décision éthique ?
De plus pour soulager ces maux de dos cet opérateur a des arrêts de travail intempestifs
ainsi que de nombreuses absences non justifiée ce qui entraîne de gros problèmes
d’organisation au sein de l’équipe et donc une baisse de la productivité. Que faire dans ce
cas précis ? Peut-on, sans avoir de problème éthique, se séparer d’un collaborateur qui
s’absente beaucoup du fait de la dégradation de sa santé qui est elle-même due aux
mauvaises conditions de travail au sein de l’entreprise ? Peut-on l’obliger à accepter les
changements sur son poste de travail pour le bien de sa santé mais au dépend de son avis ?
Selon nous, le reclassement aurait pu, pour cet homme, être une bonne solution.
L’entreprise aurait dû lui retrouver un poste dans un service moins fatiguant physiquement et
lui offrir les formations pour qu’il puisse réaliser son travail.
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Essai sur l’éthique
Afin de réaliser des économies sur les produits, de nouvelles machines vont être
installées, ces machines permettront d’accroitre la productivité globale de l’usine et ainsi
diminuer les coûts de production en permettant de mieux répartir les charges fixes sur les
produits.
Ces réductions de coût sont nécessaires à la survie de l’entreprise cependant certains
postes sont menacés. Mais, si ces postes sont gardés cela entrainera à terme une
liquidation de l’entreprise ainsi que sa fermeture donc tout le personnel sera au chômage.
Est-ce une décision éthique de se séparer de quelques personnes afin que la multitude
puisse vivre ?
Cette décision a été très controversée au sein de l’entreprise et les collaborateurs ont
décidé d’utiliser leur droit de grève. Cela a eu pour conséquence de bloquer encore un peu
plus la production et donc de mettre encore plus en péril la société. Heureusement cela n’a
pas duré et la production a pu reprendre. De la part des employés, est-ce éthique de vouloir
la sauvegarde de quelques postes au dépend de la survie de l’entreprise ?
Au final une autre solution a été trouvée Les personnes situées sur les postes qui
devaient être supprimé ont été reclassées afin de pouvoir conserver leurs connaissances et
leurs savoir-faire au sein de l’entreprise.
A travers ces trois exemples nous voulons montrer que l’éthique en terme de courant
philosophique ne peut pas toujours être appliquée à l’entreprise car les dilemmes que la vie
peut parfois nous présenter n’ont pas de réponse évidente. Ainsi l’éthique permet parfois de
répondre à certains dilemmes mais souvent elle rentre en opposition avec les intérêts
financiers d’une entreprise. Toutes ces situations mettent en lumière le fait que l’éthique ne
permet pas de prendre une décision, alors que des décisions sont prises tous les jours. Mais
nous pensons que l’éthique permet de trouver une voie, par un questionnement, qui
permette à tous d’avancer vers un monde plus respectueux et plus juste.
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