Le cœur : Appeler, Masser, Défibriller…
Le cerveau : Appeler le 15 !
(recommandations de l’Académie Nationale de Médecine 2007)
http://defibrillateur.free.fr
Mettre en place le défibrillateur, écouter et faire ce qu’il dit
Les gestes qui sauvent
"20 minutes de sa vie pour sauver des vies"
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FAMILLATHLON2011
Un partenariat national avec
la Mutuelle Générale de Paris
Dans le cadre de son action "Défibrillateurs dans la cité, un acte citoyen" la
Mutuelle Générale de Paris mène une campagne forte en faveur de l’implantation
généralisée de défibrillateurs externes automatiques (DEA). Dans ce but, elle a
créé le Comité "Paris réveille mon cœur".
Dès 2006, la Mutuelle est intervenue auprès des pouvoirs publics pour obtenir
le droit - pour tous - d’utiliser sans risque juridique, ces équipements de secours. Le
décret du 4 mai 2007 permet désormais à chaque citoyen d’être un véritable acteur
de la vie.
Aujourd’hui encore, la Mutuelle Générale de Paris prolonge son action en s’enga-
geant dans le cadre d’un partenariat national avec l’association Famillathlon.
Au terme du partenariat conclu ce jour, les deux acteurs associent leur image pour :
- Montrer les bienfaits du sport pour chaque membre de la famille, toutes généra-
tions confondues
- Affirmer l’image positive de la famille à travers le sport
- Développer le thème du sport et de la santé
- Développer le thème de la solidarité
- Être une plateforme d’information
- Mettre en contact les familles avec le monde du sport et les acteurs de la santé et
de la solidarité
- Rassembler dans un même lieu les acteurs publics et privés en lien avec la famille
et le sport.
Pour une solidarité active en faveur de la vie :
La Mutuelle Générale de Paris, la solidarité en mouvement…
Mutuelle Générale de Paris, 4 rue coquillère - F-75001 Paris - Tél : 01 42 33 21 31
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Les gestes qui sauvent avec défibrillateur :
Information pour le public.
"20 minutes de sa vie pour sauver des vies"
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Tracé de fibrillation ventriculaire
L’arrêt cardiaque est responsable de 50 000 à 60 000 décès par an en France, soit
près de 200 décès par jour (= 1 personne/1 000 par an).
En comparaison, la route tue 5 000 personnes par an ! Le taux de survie en France
est de 2 à 4 %, contre 20 à 50 % dans les pays anglo-saxons le défibrillateur auto-
matique est à disposition du grand public.
Montbard, capitale du secourisme, a été la première ville française à s’équiper de
défibrillateurs accessibles au public (20 juillet 2005).
La deuxième était Villefranche de Rouergue.
OBJECTIFS DE LA FORMATION
- Reconnaître un patient en arrêt cardiaque
- Mettre en œuvre un défibrillateur automatique
- Appeler les secours
- Pratiquer un massage cardiaque externe
- Reconnaître un patient inconscient qui respire, le mettre en Position Latérale de
Sécurité
L’INCONSCIENT QUI NE RESPIRE PAS
L’inconscient qui ne respire pas = arrêt cardiaque
RÔLE DU CŒUR
Le cœur est une pompe, qui permet de faire circuler le sang dans l’organisme. Le
sang est oxygéné au niveau des poumons à travers la membrane pulmonaire. L’oxygène
est ensuite distribué aux différents organes, dont le cerveau.
QUEST-CE-QUE LARRÊT CARDIAQUE ?
L’arrêt cardiaque est l’arrêt des contractions coordonnées du cœur.
Les causes sont multiples, et peuvent être classées selon deux types :
Médicales : cardiaques ou non
Traumatiques
La cause médicale la plus fréquente est la fibrillation ventriculaire (70 à 80 % des
cas). La fibrillation ventriculaire est un rythme cardiaque anarchique, inefficace.
Le défibrillateur est un outil qui permet d’agir sur la fibrillation : il s’agit de faire
passer à travers le cœur un courant électrique d’une intensisuffisante pour per-
mettre la restauration d’une activité électrique normale. La conséquence de cet arrêt
cardiaque est l’interruption de l’alimentation des organes en oxygène.
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Le cerveau est l’organe le plus important à préserver, il est très sensible au manque
d’oxygène. Il risque de présenter des lésions irréversibles. Ces lésions apparaissent très
rapidement, en quelques minutes.
Les chances de survie diminuent de 10 % toutes les minutes, donc en 10 minutes,
"le patient a 100 % de chances d’être mort si aucun geste n’est effectué !" D’où l’inté-
rêt de pratiquer les gestes de réanimation même si on a peur que ce ne soit pas parfait.
Pratiquer le massage cardiaque externe permet de restaurer la circulation du sang
dans l’organisme. L’alimentation des organes en oxygène n’est pas interrompue et il
n’y a pas de souffrance du cerveau notamment. En massant, le sauveteur remplace la
pompe cardiaque. Chaque interruption du massage cardiaque aggrave le pronostic. Les
recommandations de 2005 sont de 30 compressions thoraciques pour 2 insufflations. La
vérification régulière des signes de vie (dont la prise du pouls) est inutile.
INTÉRÊT DES INSUFFLATIONS
Insuffler de l’air dans les poumons du patient remplacera la respiration spontanée.
Toutefois, on considère que :
- la dépression entraînée par le massage cardiaque pourra permettre une mobili-
sation suffisante de l’air contenu dans la trachée pour un temps donné,
- l’organisme dispose, à l’arrêt cardiaque, d’un stock de sang déjà oxygéné qui ne
circule pas,
- les besoins en oxygène sont moindres, car le débit cardiaque est bas.
Le bouche-à-bouche est inutile voire délétère dans les premières minutes de l’arrêt
cardiaque, il est donc maintenant préconisé d’effectuer les compressions thoraciques
en continu.
INTÉRÊT DE LA DÉFIBRILLATION
Le défibrillateur est un outil qui permet d’agir sur la fibrillation : il s’agit de faire
passer à travers le cœur un courant électrique d’une intensité suffisante pour permet-
tre la restauration d’une activité électrique normale.
Le rythme cardiaque du patient est devenu anarchique, le cœur trémule et est inef-
ficace. L’action du défibrillateur permettra, dans la plupart des cas, de redonner au cœur
un rythme cardiaque normal, de pomper à nouveau efficacement.
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"Être spectateur n’a jamais sauvé une vie."
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Le défibrillateur mis à disposition du public est préférentiellement entièrement
automatique.
Le sauveteur est guidé pas à pas par l’appareil. Après avoir effectué une analyse com-
plète, il jugera seul de la nécessité d’effectuer ou non un choc. Il déclenchera automa-
tiquement un seul choc à la victime, sans intervention manuelle.
Le défibrillateur ne choquera jamais quelqu’un qui n’est pas en arrêt cardiaque,
l’ordinateur intégré ne délivre un choc que si la victime est en fibrillation ventriculaire.
En résumé, tout doit être fait le plus vite possible, d’où la nécessite d’installer des
défibrillateurs automatiques dans les lieux publics, à la portée des citoyens.
Le meilleur médecin, aussi entraîné et compétent soit-il, ne pourra que constater le
décès du patient s’il arrive trop tard ! Le patient en arrêt cardiaque a 100 % de chances
de mourir si rien n’est entrepris avant l’arrivée des secours !!!
Chaque citoyen peut et doit être acteur de sa santé, et chacun pourra alors espérer
être secouru par son voisin.
Il n’y a pas de temps à perdre car chaque minute est comptée et se paye par une perte
de chances de survie.
QUI ALERTER ?
Le 15 SAMU, urgences médicales ++++
Numéro gratuit accessible de tout téléphone fixe ou portable, accessible 24 h sur 24.
QUE DIRE ?
- Donner l’adresse exacte du lieu où l’on se trouve, avec le maximum de précisions
(étage, palier, digicode, …). Si possible, placer une tierce personne pour guider
les secours.
- Le nombre de victimes.
- Décrire l’état dans lequel se trouve la victime : conscient ou inconscient, respire
ou ne respire pas.
- Expliquer les gestes entrepris.
- Écouter le médecin régulateur du SAMU Centre 15 +++ !
- Ne pas raccrocher avant qu’on ne vous le dise.
QUAND APPELER ?
Dès que possible, mais après analyse de la situation : il faut savoir quoi dire aux
secours !
Si plusieurs personnes sont présentes, l’une effectue les gestes pendant que l’autre
appelle les secours.
Plus vite on prévient les secours, plus vite ils arrivent.
"Protéger, Alerter, Secourir."
LA PROTECTION
- Se protéger soi-même en premier lieu.
- Protéger la victime.
- Protéger les témoins.
De tout risque de sur-accident.
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