1 Introduction
Un nouveau gouvernement est entré en fonction le 6 décembre 2011. Depuis ce moment, le
gouvernement s’est attelé à la mise en œuvre de l’accord de gouvernement, qui est axé sur
trois grandes orientations, à savoir une réforme de l’état, un assainissement des finances
publiques et des réformes sociales et économiques. La sixième réforme de l’état est en cours
d’exécution, les finances publiques sont sur la bonne voie et différentes réformes sociales et
économiques ont été exécutées ou lancées. Dans le cadre de la stratégie UE2020, le
gouvernement continuera à s’investir dans une politique visant à améliorer le dynamisme de
l’économie et à préserver ainsi le bien-être social.
Comme dans d’autres pays, les finances publiques de la Belgique ont été affectées par la crise
économique de 2009. Cette année-là, le déficit a atteint 5,6 % du PIB. Pour la première fois
depuis la création de l'union économique et monétaire, la Commission européenne a
enclenché, le 2 décembre 2009, une procédure de déficit excessif à l’encontre de la Belgique.
C'est dans ce contexte que le Conseil de l’Union européenne du 2 décembre 2009 a
recommandé au gouvernement belge de remplir au plus tard en 2012 les conditions
permettant de mettre fin à la procédure de déficit excessif et de réaliser entre 2010 et 2012 un
effort budgétaire structurel annuel moyen de 0,75 % du PIB. En 2012 le déficit public a
encore atteint 3,9 % du PIB, mais c’était principalement une conséquence de la participation
dans le capital de Dexia à concurrence de 0,8 % du PIB.
Lors du contrôle budgétaire de mars 2013, le gouvernement fédéral a décidé d’ajuster la
politique budgétaire au solde de financement structurel, dans le droit fil de la nouvelle
politique budgétaire européenne et de la réglementation européenne en la matière. Le
gouvernement s’engage à réduire en 2013 le déficit structurel de 1 % du PIB. En 2014 le solde
structurel sera amélioré de 0,6 % supplémentaire du PIB. Le programme de stabilité prévoit
un équilibre structurel en 2015 et l’obtention d’un surplus structurel de 0,75 % du PIB en
2016, ce qui correspond au MTO revu. En outre, il a été décidé pendant le contrôle
budgétaire 2013 que le taux d’endettement ne pouvait pas dépasser les 100 % du PIB en 2013.
Le taux d’endettement baissera à partir de 2014, ce qui aura un impact favorable sur les
charges d’intérêt et par conséquent sur le solde de financement.