
clés de l’initiative, on compte l’apprentissage de
techniques d’amélioration de la qualité, le partage
d’expériences « sur le terrain » et la réalisation de
petits essais de changement que l’on appelle des
cycles PEÉA : planifier, exécuter, étudier, agir.
Les participants à l’initiative Chronic Disease Man-
agement Collaborative, soit des médecins et autres
professionnels de la santé, travaillent en équipe
et se réunissent dans des ateliers afin de discuter
de nouvelles façons d’améliorer les soins. Une fois
retournés dans leur milieu, ils mettent à l’essai
leurs propres idées et celles proposées au cours des
ateliers, et partagent leur expérience avec les autres
membres de l’équipe.
Une autre importante caractéristique est l’utilisation
de la technologie pour mieux gérer les soins offerts
au patient. Les participants suivent les progrès
des patients au moyen de la trousse d’instruments
de gestion des maladies chroniques, un outil de
soutien et un registre de maladies sur le Web, qui
a été conçu en Colombie-Britannique. La trousse
permet d’effectuer le suivi des soins offerts aux
patients et rappelle aux fournisseurs de services de
santé les tests, les services ou les médicaments requis.
Elle permet à tous les fournisseurs d’un même
patient de partager de l’information et de créer des
rapports sur les améliorations et les lacunes notées
relativement aux soins offerts.
Bonnie Brossart, la première dirigeante intérimaire
du conseil, est d’avis que, pour les fournisseurs, il
existe une différence entre penser qu’ils offrent de
bons services et en être certains. La trousse leur
permet de voir rapidement l’état de santé de leur
patient. Ils peuvent également observer les pratiques
qui donnent de bons résultats sur des aspects
particuliers et voir s’ils peuvent en tirer des leçons.
Les participants de l’initiative ont déjà noté des
changements positifs dans les soins offerts aux
patients diabétiques ou présentant une coronaropathie.
L’accès s’améliore : près de 85 % des patients ont
pu obtenir une consultation pendant la journée
de leur choix. Aussi, plus de patients reçoivent les
médicaments et les services recommandés pour
leur condition :
• parmi les patients diabétiques, 25 % de plus
ont eu une analyse des urines pour dépister
la microalbuminurie et 10 % de plus ont reçu
une ordonnance pour un médicament aidant
à contrôler le taux de cholestérol sanguin;
• 85 % des patients présentant une coronaropathie
ont reçu une ordonnance pour un traitement
antiplaquettaire, ce qui correspond à 11 % de
plus qu’au début de l’initiative.
Les premiers résultats indiquent aussi des
tendances positives :
• environ 700 patients diabétiques de plus ont
réussi à bien contrôler leur taux de glycémie,
soit une amélioration de 5 %;
• parmi les patients présentant une coronaropathie,
3 % de plus ont atteint une pression artérielle
normale.
Mme Barber affirme que les premiers résultats sont
encourageants, même si les résultats visés n’ont pas
encore été atteints. Ce qu’elle considère encore plus
encourageant, ce sont les multiples demandes que
l’équipe a reçues pour utiliser le modèle collaboratif
dans d’autres domaines. L’équipe réfléchit actuelle-
ment à la façon et au moment de le faire.
Mme Brossart ajoute qu’il est passionnant de
faire partie d’un organisme qui ne se contente pas
de signaler ce qui ne va pas ou ce qui a besoin
d’être amélioré, mais qui peut aussi promouvoir
les changements positifs. Elle remarque que les
participants possèdent maintenant les outils et les
compétences dont ils ont besoin pour continuer
à améliorer la qualité, non seulement pour ce qui
est du diabète et des maladies du cœur, mais aussi
dans d’autres sphères de soins.
Pour plus de renseignements,
veuillez communiquer avec
Karen Barber à l’adresse