Alward veut développer une économie d`exportation

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1 8 ÉCONOMIE
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ACADIE NOUVELLE | JEUDI 21 MARS 2013
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Alward veut
développer
une économie
d’exportation
DIEPPE - Le premier ministre du NouveauBrunswick, David Alward, a dévoilé, mercredi matin à Dieppe, une première stratégie
en 20 ans visant à encourager et développer
une économie d’exportation auprès des entrepreneurs de la province.
UE - Euro
102,54 ¢ CAN - 0,16 ¢ 1,3270 $ + 0,35 ¢
Encore plus
de chômeurs
pour le
nombre de
postes vacants
au N.-B.
OTTAWA - Le nombre de postes vacants a
légèrement augmenté au NouveauBrunswick de décembre 2011 à décembre
2012. Malheureusement, le nombre de chômeurs a lui aussi considérablement augmenté de sorte que l’on compte maintenant
encore plus de chômeurs par poste vacant
dans la province.
LA PRESSE CANADIENNE
Cette stratégie résumée dans un document
de 43 pages comprend 10 mesures précises
qui s’inscrivent dans le Plan d’action de déve- Le premier ministre du Nouveau-Brunswick a fait une annonce économique, mercredi
loppement économique du N.-B. Aucun matin à Dieppe. - Acadie Nouvelle: Patrick Lacelle
budget n’est cependant encore rattaché publiquement à ces initiatives regroupées en trois entreprises.
bon moment, selon la directrice générale du
buts.
Par ces «mesures de suivi» le gouverne- Conseil économique du Nouveau-Brunswick,
«La stratégie va se mettre en œuvre une ment provincial compte atteindre plus d’ob- Anne Hébert. Elle arrive en fait à un moment
étape à la fois. Je n’ai pas de chiffres spécifi- jectifs. Entre autres, 175 nouvelles entreprises où l’économie a besoin d’être relancée,
ques aujourd’hui. Ce que je peux dire, c’est devront faire leur entrée dans le marché de d’après Mme Hébert.
qu’il y a 10 mesures de suivi qui ont été déve- l’exportation d’ici cinq ans et la vente par ex«C’est certainement dans la bonne direcloppées pour travailler avec les différents sec- portation de produits à valeur ajoutée devra tion. L’exportation est cruciale pour notre déteurs économiques de la province et nos en- avoir augmenté de 700 millions $ en 2018.
veloppement économique. Il manque peuttrepreneurs», a avancé M. Alward, après
Le véritable objectif est toutefois la créa- être des détails pour le moment. Ce que j’ai
l’annonce qui s’est déroulée dans les installa- tion d’emplois, comme l’explique le premier aimé, c’est qu’on demandera la rétroaction
tions d’UPS à l’Aéroport international du ministre.
des entreprises qui participeront aux proGrand Moncton.
«Quand 1 million $ est exporté en pro- grammes», a-t-elle déclaré.
Le gouvernement provincial compte ainsi duits par une compagnie néo-brunswickoise,
encourager plus d’entreprises à percer le mar- cela permet de maintenir six emplois ici et, AIDER À GRANDIR
ché de l’exportation, à augmenter les expor- quand on peut augmenter les exportations
tations de produits à valeur ajoutée et à diver- par 1 million $, cela veut dire que nous allons
Il y a 15 ans, Mike Breau a bénéficié de
sifier les marchés d’exportation des entrepri- créer six emplois au Nouveau-Brunswick», a l’aide du gouvernement pour se lancer en afses néo-brunswickoises.
souligné M. Alward.
faires. Aujourd’hui, Ocean Pier a un chiffre
Pour y arriver, 10 mesures ont été établies.
d’affaires dépassant le cap des 10 millions $,
Elles vont du plan de communication markePEU DE DÉTAILS
une masse salariale s’élevant à 2 millions $ et
ting à la refonte des programmes d’aide aux
Cette stratégie étalée sur cinq ans arrive au 40 % de la production est vendue aux ÉtatsUnis.
Le chef de l’entreprise basée à Scoudouc
espère que la nouvelle stratégie aidera les plus
LE PLAN EN DIX MESURES
petites entreprises à grandir et à atteindre de
Les 10 mesures de suivi de la stratégie vers une économie d’exportation:
nouveaux marchés grâce à des programmes
- passer à un modèle de soutien relevant de gestionnaires de compte;
d’aide monétaire et par de la formation.
- mettre en œuvre une série de formations en exportation;
«La facilité à avoir accès à d’autre argent
- donner de l’information et des conseils relatifs à l’exportation;
pour être en mesure d’exporter pour apporter
- mettre les acheteurs en contact avec les vendeurs;
nos produits en Europe et développer nos
- mettre à profit les infrastructures de transport;
marchés. Il y a beaucoup d’entreprises qui dé- établir une unité de préparation à l’exportation;
butent et qui n’ont pas les moyens ou la direc- mobiliser les grands exportateurs;
tion pour se rendre à leur marché qu’elles
- promouvoir la collaboration entre les partenaires;
pourront développer. Ce sont des coûts. Ce
- refaçonner les programmes d’aide;
n’est pas qu’une question d’argent, mais aussi
- et enfin, élaborer un plan de marketing et de communications pour l’exportation.
de trouver l’appui nécessaire», a indiqué M.
Breau à l’Acadie Nouvelle. ■
C’est ce qui ressort de nouvelles données
dévoilées par Statistique Canada mercredi
matin. On y apprend qu’il y avait 3800 postes vacants dans la province en décembre, soit
200 de plus qu’à pareille date l’année précédente.
Pendant la même période, le nombre de
chômeurs est passé de 33 500 à 39 700 au N.B., soit une augmentation de 18,5 % - de loin
la plus importante parmi les provinces canadiennes, et ce, pour un deuxième trimestre
consécutif. Rien n’indique toutefois que les
postes vacants pourraient être occupés par les
chômeurs, en raison, par exemple, d’un manque de formation.
Selon les calculs effectués par Statistique
Canada, le ratio chômage/postes vacants est
passé de 10,3 à 10,5 de décembre 2011 à décembre 2012 au N.-B. Il était de 8,5 en septembre et de 13,6 en juin.
Le ratio de 10,5 est le troisième plus élevé
au Canada, selon l’organisme fédéral, derrière Terre-Neuve-et-Labrador (16,0) et le
Nunavut (12,7). Le N.-B. est toutefois très
loin de la moyenne nationale (5,7 - en baisse
par rapport à 5,8 en décembre 2011).
À l’Île-du-Prince-Édouard, le ratio a diminué durant cette période de 12 mois, passant
de 15,6 chômeurs par poste vacant à 6,0.
Cette baisse s’explique par une importante
remontée du nombre de postes vacants, qui
est passé de 600 à 1600, alors que le nombre
de chômeurs n’a que peu augmenté.
À l’échelle provinciale, seul le Québec a affiché une hausse notable du ratio chômeurs/
postes vacants, celui-ci passant de 6,1 en décembre 2011 à 7,7 en décembre 2012. Cette
hausse du ratio résulte d’une diminution du
nombre de postes vacants dans la province
supérieure à la baisse du nombre de chômeurs.. ■
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