ACADIE NOUVELLE | JEUDI 21 MARS 2013
18 ÉCONOMIE
CANADA - Dollar
97,52 ¢ US + 0,15 ¢
ÉTATS-UNIS - Dollar
102,54 ¢ CAN - 0,16 ¢
UE - Euro
1,3270 $ + 0,35 ¢
S&P / TSX Comp.
12 826,55 + 52,68
DOW JONES
14 511,73 + 55,91
NASDAQ (É.-U.)
3254,19 + 25,19
PÉTROLE (É.-U.)
92,26 $ + 80$
S&P / TSX VENTURE
1105,97 - 0,54
OR
1607,50 $ US - 3,80
Encore plus
de chômeurs
pour le
nombre de
postes vacants
au N.-B.
OTTAWA - Le nombre de postes vacants a
légèrement augmenté au Nouveau-
Brunswick de cembre 2011 à cembre
2012. Malheureusement, le nombre de chô-
meurs a lui aussi considérablement aug-
men de sorte que l’on compte maintenant
encore plus de chômeurs par poste vacant
dans la province.
LA PRESSE CANADIENNE
C’est ce qui ressort de nouvelles dones
dévoies par Statistique Canada mercredi
matin. On y apprend qu’il y avait 3800 pos-
tes vacants dans la province en cembre, soit
200 de plus qu’à pareille date l’année précé-
dente.
Pendant la même riode, le nombre de
chômeurs est passé de 33 500 à 39 700 au N.-
B., soit une augmentation de 18,5 % - de loin
la plus importante parmi les provinces cana-
diennes, et ce, pour un deuxième trimestre
concutif. Rien n’indique toutefois que les
postes vacants pourraient être occupés par les
chômeurs, en raison, par exemple, d’un man-
que de formation.
Selon les calculs effects par Statistique
Canada, le ratio cmage/postes vacants est
passé de 10,3 à 10,5 de décembre 2011 à -
cembre 2012 au N.-B. Il était de 8,5 en sep-
tembre et de 13,6 en juin.
Le ratio de 10,5 est le troisme plus éle
au Canada, selon l’organisme fédéral, der-
rre Terre-Neuve-et-Labrador (16,0) et le
Nunavut (12,7). Le N.-B. est toutefois très
loin de la moyenne nationale (5,7 - en baisse
par rapport à 5,8 en décembre 2011).
À l’Île-du-Prince-Édouard, le ratio a dimi-
n durant cette riode de 12 mois, passant
de 15,6 chômeurs par poste vacant à 6,0.
Cette baisse s’explique par une importante
remone du nombre de postes vacants, qui
est passé de 600 à 1600, alors que le nombre
de chômeurs n’a que peu augmenté.
À l’échelle provinciale, seul le Québec a af-
fiché une hausse notable du ratio chômeurs/
postes vacants, celui-ci passant de 6,1 en -
cembre 2011 à 7,7 en décembre 2012. Cette
hausse du ratio sulte d’une diminution du
nombre de postes vacants dans la province
supérieure à la baisse du nombre de chô-
meurs..
DIEPPE - Le premier ministre du Nouveau-
Brunswick, David Alward, a dévoilé, mer-
credi matin à Dieppe, une première stragie
en 20 ans visant à encourager et velopper
une économie d’exportation auprès des en-
trepreneurs de la province.
Cette stratégie résumée dans un document
de 43 pages comprend 10 mesures pcises
qui s’inscrivent dans le Plan d’action deve-
loppement économique du N.-B. Aucun
budget n’est cependant encore rattaché publi-
quement à ces initiatives regroupées en trois
buts.
«La stragie va se mettre en œuvre une
étape à la fois. Je n’ai pas de chiffres spécifi-
ques aujourd’hui. Ce que je peux dire, c’est
qu’il y a 10 mesures de suivi qui ont été déve-
loppées pour travailler avec les différents sec-
teurs économiques de la province et nos en-
trepreneurs», a avancé M. Alward, aps
l’annonce qui s’est déroulée dans les installa-
tions d’UPS à l’roport international du
Grand Moncton.
Le gouvernement provincial compte ainsi
encourager plus d’entreprises à percer le mar-
ché de l’exportation, à augmenter les expor-
tations de produits à valeur ajoutée et à diver-
sifier les marchés d’exportation des entrepri-
ses néo-brunswickoises.
Pour y arriver, 10 mesures ont é établies.
Elles vont du plan de communication marke-
ting à la refonte des programmes d’aide aux
entreprises.
Par ces «mesures de suivi» le gouverne-
ment provincial compte atteindre plus d’ob-
jectifs. Entre autres, 175 nouvelles entreprises
devront faire leur ente dans le marché de
l’exportation d’ici cinq ans et la vente par ex-
portation de produits à valeur ajoutée devra
avoir augmenté de 700 millions $ en 2018.
Le véritable objectif est toutefois la créa-
tion d’emplois, comme l’explique le premier
ministre.
«Quand 1 million $ est exporté en pro-
duits par une compagnieo-brunswickoise,
cela permet de maintenir six emplois ici et,
quand on peut augmenter les exportations
par 1 million $, cela veut dire que nous allons
créer six emplois au Nouveau-Brunswic, a
souligné M. Alward.
PEU DE DÉTAILS
Cette stratégie étalée sur cinq ans arrive au
bon moment, selon la directrice générale du
Conseil économique du Nouveau-Brunswick,
Anne bert. Elle arrive en fait à un moment
l’économie a besoin d’être relancée,
d’après Mme Hébert.
«C’est certainement dans la bonne direc-
tion. L’exportation est cruciale pour notre -
veloppement économique. Il manque peut-
être des détails pour le moment. Ce que j’ai
aimé, c’est qu’on demandera la troaction
des entreprises qui participeront aux pro-
grammes», a-t-elle déclaré.
AIDER À GRANDIR
Il y a 15 ans, Mike Breau a ficié de
l’aide du gouvernement pour se lancer en af-
faires. Aujourd’hui, Ocean Pier a un chiffre
d’affaires dépassant le cap des 10 millions $,
une masse salariale s’élevant à 2 millions $ et
40 % de la production est vendue aux États-
Unis.
Le chef de l’entreprise bae à Scoudouc
espère que la nouvelle stratégie aidera les plus
petites entreprises à grandir et à atteindre de
nouveaux marcs grâce à des programmes
d’aide monétaire et par de la formation.
«La facilité à avoir acs à d’autre argent
pour être en mesure d’exporter pour apporter
nos produits en Europe et velopper nos
marchés. Il y a beaucoup d’entreprises qui -
butent et qui n’ont pas les moyens ou la direc-
tion pour se rendre à leur marché qu’elles
pourront velopper. Ce sont des cts. Ce
n’est pas qu’une question d’argent, mais aussi
de trouver l’appui nécessaire», a indiqué M.
Breau à l’Acadie Nouvelle.
Alward veut
développer
une économie
d’exportation
Le premier ministre du Nouveau-Brunswick a fait une annonce économique, mercredi
matin à Dieppe. -
Acadie Nouvelle: Patrick Lacelle
LE PLAN EN DIX MESURES
Les 10 mesures de suivi de la stratégie vers une économie dexportation:
- passer à un modèle de soutien relevant de gestionnaires de compte;
- mettre en œuvre une série de formations en exportation;
- donner de l’information et des conseils relatifs à lexportation;
- mettre les acheteurs en contact avec les vendeurs;
- mettre à profit les infrastructures de transport;
- établir une unité de préparation à lexportation;
- mobiliser les grands exportateurs;
- promouvoir la collaboration entre les partenaires;
- refaçonner les programmes d’aide;
- et enfin, élaborer un plan de marketing et de communications pour l’exportation.
1 / 1 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !