Historique du pissenlit
Autour de l'an 1 000 de notre ère, les
médecins arabes mentionnaient déjà
les vertus médicinales du pissenlit
dans leurs écrits, et plusieurs tribus
amérindiennes comme les Iroquois et
les Ojibwés l’employaient pour
soigner plusieurs malaises. On fait
également mention de l’usage du
pissenlit dans un herbier britannique
datant du XIII
e
siècle.
Le pissenlit a principalement été
utilisé pour traiter les troubles du
foie et de la vésicule biliaire, mais
aussi en cas d'anémie, de fièvre, de rétention d'eau, de rhumatismes, de problèmes
rénaux et cutanés. En Chine, on emploie la variété Taraxacum mongolicum depuis
très longtemps pour traiter l’hépatite, le cancer, diverses affections de la glande
mammaire (inflammation, mauvais écoulement du lait maternel, cancer du sein) ainsi
que pour améliorer la résistance immunitaire aux infections des voies respiratoires.
L’usage du pissenlit est reconnu dans de nombreuses pharmacopées officielles (Inde,
Autriche, République tchèque, Grande-Bretagne, Allemagne) et il a déjà fait partie de
la pharmacopée américaine.
Contre-indications
Les personnes allergiques aux plantes de la famille
des astéracées (aster, marguerite, chicorée, etc.) peuvent
être sensibles au pissenlit. À noter cependant que
l’allergie aux pollens de ces plantes n’entraîne pas
automatiquement une allergie à leurs autres parties
(feuilles, racines). Par contre, la sensibilité cutanée