Thème III.1. APR-DRG*194 «Heart failure » * All Patient Refined Diagnosis Related Groups – version 15.0 (3M Health Information Systems) Critères de sélection Outre les critères de sélection généraux (Cf. introduction 2.4.a), la présence de l’APR-DRG 194 «Heart failure» est considérée comme le critère de sélection spécifique. Un séjour fait partie de l’APR-DRG 194 lorsqu’un des codes ICD-9-CM suivants est indiqué comme diagnostic principal : 398.91 rheumatic heart failure (congestive) 402.*1 hypertensive heart disease (malignant, benign or unspecified) with congestive heart failure 404.*1 hypertensive heart and renal disease with congestive heart failure 404.*3 hypertensive heart and renal disease with congestive heart and renal failure 428.0 congestive heart failure 428.1 left heart failure 428.9 heart failure not otherwise specified Le symbole «* » signifie que la valeur du chiffre figurant à cette place du code ICD9-CM n’a pas d’importance quant à l’appartenance ou non à la sélection. L’APR-DRG 194 «Heart failure» est donc un APR-DRG médical, ce qui signifie que, durant ces séjours hospitaliers, aucune intervention n’a été pratiquée et aucun stimulateur cardiaque n’a été implanté. En outre, les séjours au cours desquels un cathétérisme cardiaque a été effectué, sont repris dans un autre DRG. L’APR-DRG 194 englobe près de 90 % de tous les séjours avec décompensation cardiaque comme problème principal. L’enregistrement RCM 1998 englobe 18227 séjours hospitaliers classiques et 95 séjours en hospitalisation de jour, regroupés dans l’APR-DRG 194 «Heart failure». Dans la carte, ainsi que dans les tableaux et graphiques figurant ci-après, seuls les séjours en hospitalisation classique ont été pris en considération. Année d’enregistrement 1998 1 Niveau géographique Arrondissements administratifs Commentaire La carte III.1. qui présente, au niveau des arrondissements, les séjours hospitaliers classiques caractérisés par l’APR-DRG 194 «Heart failure» montre que, dans un certain nombre de zones limitrophes, le nombre de séjours hospitaliers liés à cette affection est (beaucoup) plus élevé que prévu1. C’est notamment le cas en Flandre occidentale et en Hainaut (les arrondissements d’Ostende, de Roulers, de Tielt, d’Audenarde, de Tournai, de Ath, de Mons, de Thuin, de Charleroi et de Philippeville). En outre, les arrondissements administratifs de Turnhout, de Hasselt, de Tongres, de Liège, de Marche-en-Famenne et de Bastogne se distinguent par leur nombre de séjours plus élevé qu’attendu1. En revanche, dans les arrondissements de Hal-Vilvorde, de Namur, de Huy et de Verviers, le nombre de séjours pour décompensation cardiaque est beaucoup plus faible qu’attendu1. Le centre du pays est représenté en couleur plus claire sur la carte. Les chiffres exacts ayant servi à l’élaboration de la carte sont présentés au tableau III.1.a. Globalement, cette carte n’est pas très différente de la carte analogue figurant dans le « RCM 1996 en images ». 1 Pour le calcul du nombre attendu de séjours, on renvoie à l’Introduction 3. Méthodologie. 2 Carte III.1. APR-DRG 194 "Heart failure" - RCM 1998 Définitions des classes + (nombre d'arrondissements) 120 < SAR (6) 110 < SAR =< 120 (11) 100 < SAR =< 110 (7) 90 < SAR =< 100 (9) 80 < SAR =< 90 (6) SAR =< 80 (4) Le signe * indique si l'écart de la valeur du SAR est significatif pour l'arrondissement administratif considéré 3 Arrondissement administratif Nom Numéro ANVERS MALINES TURNHOUT REGION BRUXELLES-CAPITALE HAL-VILVORDE LOUVAIN NIVELLES BRUGES DIXMUDE YPRES COURTRAI OSTENDE ROULERS TIELT FURNES ALOST TERMONDE EEKLO GAND AUDENARDE SAINT-NICOLAS ATH CHARLEROI MONS MOUSCRON SOIGNIES THUIN TOURNAI HUY LIEGE VERVIERS WAREMME HASSELT MAASEIK TONGRES ARLON BASTOGNE MARCHE-EN-FAMENNE NEUFCHATEAU VIRTON DINANT NAMUR PHILIPPEVILLE Total 11 12 13 21 23 24 25 31 32 33 34 35 36 37 38 41 42 43 44 45 46 51 52 53 54 55 56 57 61 62 63 64 71 72 73 81 82 83 84 85 91 92 93 Nombre de séjours SAR 1691 548 718 1624 627 712 538 443 92 153 531 342 356 267 119 485 224 191 962 262 422 176 855 555 145 289 310 328 164 1249 379 114 570 260 334 73 76 105 66 93 155 504 120 Classe 95 94 118 90 64 87 97 85 97 76 106 112 139 162 93 101 69 121 105 115 111 118 115 125 108 95 119 121 96 114 85 93 102 93 115 90 116 125 64 108 88 106 112 3 3 5 2 1 2 3 2 3 1 4 5 6 6 3 4 1 6 4 5 5 5 5 6 4 3 5 6 3 5 2 3 4 3 5 2 5 6 1 4 2 4 5 Limte inférieure 95% IC 90 87 109 86 59 80 89 77 77 64 97 101 124 143 77 92 60 104 98 101 100 101 108 114 91 84 105 108 82 108 76 76 93 81 103 69 90 101 48 86 74 97 92 Limite supérieure 95% IC 99 102 126 94 69 93 105 93 117 88 115 124 153 182 110 110 79 138 112 129 121 135 123 135 126 106 132 134 111 120 93 110 110 104 128 110 142 149 79 130 102 116 132 18227 Tableau III.1.a APR-DRG 194 "Heart failure"- Nombre de séjours en hospitalisation classique - RCM 1998 Le graphique III.1. présente la distribution par âge et par sexe des séjours hospitaliers classiques caractérisés par l’APR-DRG 194. Les séjours avec décompensation cardiaque comme diagnostic principal concernent des personnes âgées, et davantage les femmes (52, 2 %) que les hommes (47, 8 %). Chez les femmes, le nombre maximum de ces séjours s’observe à un âge plus avancé que chez les hommes. 4 Ecart significatif SAR * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * Figure III.1. Distribution en fonction de l'âge et du sexe - RCM 1998 100 90 80 70 Age 60 50 40 30 20 10 0 500 400 300 200 100 0 100 200 Nombre de séjours hospitaliers pour l'APR-DRG 194 "Heart failure" 300 400 Hommes Comme on l’a précisé dans l’introduction, chaque APR-DRG comporte 4 sous-classes correspondant au «severity of illness» ou à un degré de gravité de l’affection. Par «severity of illness», on entend le degré de décompensation physiologique des organes ou de perte de fonction. Les quatre degrés de gravité sont les suivants: «mineur», «modéré», «majeur» et «extrême». Le principe clinique sous-jacent à cette subdivision est que la gravité de l’affection est en grande partie déterminée par la pathologie du patient. Les patients gravement malades sont ceux qui souffrent de plusieurs affections atteignant différents systèmes d’organes. La logique qui préside à cette gradation repose en grande partie sur la présence et l'interaction de diagnostics secondaires importants et elle est spécifique à chaque APR-DRG. Ainsi, une infection déterminée sera plus grave pour un patient sous immunosuppresseur que pour un patient ayant un bras cassé. Aux fins de déterminer le degré de gravité d’un séjour dans un APR-DRG, on tient compte non seulement des diagnostics secondaires mais également de l’âge du patient, du diagnostic principal ainsi que de la présence de certaines interventions et techniques spéciales. Le tableau III.1.b. montre l’importance de chaque sous-classe «severity of illness» dans l’APR-DRG 194 «Heart Failure». On constate que 50,6 % des séjours 5 500 Femmes présentent un degré de gravité modéré, 16,8 % un degré mineur, 28 % un degré majeur et 4,6 % un degré extrême. Cette distribution correspond exactement à celle à laquelle on pouvait s’attendre. La décompensation cardiaque touche une population de patient âgés présentant un nombre relativement élevé de comorbidités. Le nombre moyen de diagnostics secondaires par séjour l’illustre clairement. Les séjours présentant un degré de gravité mineur ont en moyenne 1,6 diagnostics secondaires différents du diagnostic principal. Ce nombre passe à 6,8 pour les séjours présentant un degré de gravité extrême. La durée moyenne de séjour, qui est déterminée en grande partie par la gravité de l’affection du patient, varie entre 10,6 journées d’hospitalisation pour les séjours présentant un degré de gravité mineur et 19,7 journées d’hospitalisation pour les séjours présentant un degré de gravité extrême. Sous-classe "severity of illness" Minor Moderate Major Extreme Nombre de séjours 3054 9223 5111 839 % de séjours Nombre moyen des diagnostics secondaires par séjour Durée moyenne de séjour en jours 16,8 50,6 28,0 4,6 1,6 3,7 6,0 6,8 10,6 13,2 16,8 19,7 Total 18227 100,0 4,1 14,1 Tableau III.1.b. APR-DRG 194 " Heart failure", sous-classe "severity of illness"- RCM 1998 Le classement dans l’APR-DRG 194 «Heart failure» est fondé sur le diagnostic principal du séjour (Cf. critères de sélection). Il y a peu de différences entre les quatre degrés de gravité pour ce qui concerne la part des différents diagnostics principaux possibles. Pour les quatre degrés de gravité, donc pour l’APR-DRG dans son ensemble, on constate que, pour plus de 90 % des séjours environ, les codes ICD9-CM 428.0 «congestive heart failure», 428.1 «left heart failure» ou 428.9 «heart failure not otherwise specified» sont indiqués comme diagnostics principaux. Les autres diagnostics principaux possibles ne sont présents que pour une petite partie des séjours dans cet APR-DRG. Toutefois, la part de ces diagnostics principaux, moins fréquents, augmente en fonction du « degré de gravité ». Pour la sous-classe « degré de gravité mineur », ils représentent 5 % des diagnostics principaux. Pour la sous- 6 classe « degré de sévérité extrême » le pourcentage atteint 9 % des diagnostics principaux. Le tableau III.1.C donne un aperçu des principaux diagnostics secondaires des séjours dans l’APR-DRG 194 «Heart failure» par degré de gravité. Pour 20 % environ de tous les séjours caractérisés par une décompensation cardiaque, la fibrillation auriculaire est indiquée comme diagnostic secondaire, y compris pour les séjours présentant un degré de gravité mineur. Pour les séjours dont le degré de gravité est extrême, des diagnostics secondaires très graves tels que l’insuffisance rénale aiguë et l’arrêt cardiaque sont mentionnés. ICD-9-CM Définition Nombre de séjours % de séjours 427.31 250.00 412 424.0 401.9 MINOR Atrial fibrillation Diabetes mellitus type II or unspecified type, not stated as uncontroled, without mention of complic Old myocard infarction Mitral valve disorders Essential hypertension, unspecified 602 236 205 192 175 19,7 7,7 6,7 6,3 5,7 427.31 414.8 424.0 401.9 250.00 MODERATE Atrial fibrillation Other specified forms of chronic ischemic heart disease Mitral valve disorders Essential hypertension, unspecified Diabetes mellitus type II or unspecified type, not stated as uncontroled, without mention of complic 1892 1226 925 810 800 20,5 13,3 10,0 8,8 8,7 427.31 424.0 414.8 425.4 585 MAJOR Atrial fibrillation Mitral valve disorders Other specified forms of chronic ischemic heart disease Other primary cardiomyopathies Chronic renal failure 1132 792 779 649 586 22,1 15,5 15,2 12,7 11,5 427.31 584.9 427.5 424.0 414.8 EXTREME Atrial fibrillation Acute renal failure, unspecified Cardiac arrest Mitral valve disorders Other specified forms of chronic ischemic heart disease 186 179 123 110 107 22,2 21,3 14,7 13,1 12,8 Tableau III.1.c. Top 5 des diagnostics secondaires pour les séjours en hospitalisation classique de l'APR-DRG 194 "Heart Failure", par sous-classe "severity of illness" - RCM 1998 Dans chaque APR-DRG, chaque séjour hospitalier est caractérisé par un deuxième indicateur, à savoir le « risk of mortality ». Cet indicateur exprime le risque que le patient décède durant son séjour à l’hôpital. Les valeurs que cet indicateur peut prendre sont les mêmes que l’indicateur précédent, à savoir « minor », « moderate », « major » et « extreme ». Il repose également sur la même logique en ce qu’il tient 7 compte non seulement du nombre et de la nature des diagnostics secondaires mais également de l’âge du patient, du diagnostic principal ou de la présence ou non de certaines interventions et techniques spéciales. Sous-classe "Risk of mortality" Minor Moderate Major Extreme Nombre de séjours % de séjours 3544 9086 4279 1318 19,4 49,8 23,5 7,2 Total 18227 100,0 Tableau III.1.d. APR-DRG 194 "Heart Failure", sous-classe "risk of mortality" - RCM 1998 Le tableau III.1.d. présente la distribution des différentes sous-classes de l’indicateur «risk of mortality» pour tous les séjours dans l’APR-DRG 194. La distribution est quasiment identique à celle des sous-classes de l’indicateur «severity of illness». Il va de soi qu’il existe un lien entre la gravité de l’affection et le risque de mortalité. Toutefois, de manière générale, la situation est telle que, pour un séjour déterminé, le «severity of illness» est plus élévé ou au moins égal au «risk of mortality». En effet, pour de nombreuses pathologies, il n’est pas rare qu’un organe n’assume plus sa fonction correctement mais que la vie du patient ne soit pas pour autant menacée. Ainsi, une cholécystite aiguë présente un degré de gravité majeur comme seul diagnostic secondaire mais seulement un risque de mortalité mineur, car il est peu probable qu’un patient décède des suites d’une cholécystite aiguë. Pour la sélection complète de tous les séjours hospitaliers classiques, indépendamment de la nature de la pathologie (la sélection décrite dans le thème I.1.), on constate que, pour 95,7% de tous les séjours, la valeur de l’indicateur «severity of illness» est supérieure ou égale à la valeur de l’indicateur «risk of mortality». Cela se vérifie moins pour l’APR-DRG 194. Le tableau III.2.e montre le lien entre la gravité de l’affection et le risque de mortalité pour tous les séjours relevant de cet APR-DRG. Les chiffres figurant dans le tableau correspondent au nombre de séjours hospitaliers. La valeur de l’indicateur «severity of illness» est supérieure ou égale à celle de l’indicateur «risk of mortality» pour seulement 80,2 % des séjours. Le fait que la pathologie cardiaque comporte toujours un certain risque de mortalité n’est pas étranger à cela. 8 Sous-classe "Risk of mortality" Sous-classe "severity of illness" Minor Moderate Major Extreme Minor Moderate Major Extreme Total 1565 1894 85 0 1483 5880 1710 13 6 1438 2636 199 0 11 680 627 3054 9223 5111 839 Total 3544 9086 4279 1318 18227 Tableau III.1.e. Relation entre "severity of illness" et "risk of mortality" - APR-DRG 194 "Heart failure" - RCM 1998 Sous-classe "Risk of mortality" Minor Moderate Major Extreme Patients vivants 3357 8187 3590 560 Patients décédés Total 187 899 689 758 3544 9086 4279 1318 % de décès 5,3 9,9 16,1 57,5 Total 15694 2533 18227 13,9 Tableau III.1.f. Relation entre "risk of mortality" et "patient décède" - APR-DRG 194 "Heart failure" - RCM 1998 Le tableau III.1.f. présente le lien entre le risque de mortalité et le décès ou non du patient. Au total, pour tous les séjours relevant de l’APR-DRG 194, le pourcentage de décès s’élève à 13,9 %. En l’espèce, on ne peut pas affirmer que 13,9 % des patients de l’APR-DRG 194 décèdent. Il s’agit, en l’occurrence, de séjours hospitaliers conduisant ou non à un décès. Il est possible qu’un même patient intervienne plusieurs fois dans cette sélection de séjours. Dès lors, le pourcentage de décès chez les patients hospitalisés dans le cadre de cet APRDRG dépasse peut-être 13,9 %. Si on se fonde sur le numéro anonyme de patient dans chaque hôpital (cf. Introduction point 2.3.), on obtient un pourcentage de décès de 16,5% pour cet APR-DRG. Des conclusions correctes ne pourraient être tirées concernant les patients que si l’enregistrement RCM utilisait un numéro de patient unique et anonyme pour toutes les années et tous les hôpitaux. Le pourcentage de décès augmente de manière drastique au fur et à mesure que le risque de mortalité s’accroît. Pour les séjours présentant un risque de mortalité mineur, le pourcentage de décès effectifs s’élève à 5,3 %. Il passe à 9,9 % pour le degré modéré, à 16,1 % pour le degré majeur et à 57,7 % pour le degré extrême. Cela montre que l’indicateur «Risque de mortalité» est une bonne mesure du risque de mortalité durant le séjour hospitalier. En outre, ces données pourraient servir de point de départ pour l’évaluation de la qualité des soins. Les données devraient dès lors être traitées sous l’angle du lieu où est traité le patient 9 au lieu de son domicile. On déplacerait alors l’accent du domicile du patient vers le lieu où il est traité. Tel n’est pas le but de la présente publication. De plus, au cours de cette évaluation, il faudrait toujours garder à l’esprit que, par décès du patient, on entend décès durant le séjour hospitalier. Ainsi, dès que le patient quitte l’hôpital, il cesse d’être pris en considération dans le cadre de l’enregistrement RCM. Or, il pourrait être utile d’analyser les séjours qui, bien que présentant un risque de mortalité mineur, ont quand même conduit au décès du patient. Ces données ne sont pas en soi une preuve de moindre qualité des soins. Toutefois, elles peuvent servir d’indicateur et de référence en vue de procéder à une évaluation approfondie du processus de soins. En outre, un audit des données enregistrées pour ces séjours permet de révéler également l’existence de problèmes d’encodage. Par le biais d’un sous-enregistrement de diagnostics secondaires (importants), on peut calculer un «minor risk of mortality» pour ces séjours, alors que, dans la réalité, il s’agit de patients très malades. Par ailleurs, il faut penser à différentes explications, lorsque l’on est confronté à un taux de mortalité bas, comparé à la référence nationale. Ceci peut indiquer une très bonne qualité des soins, mais également qu’un certain nombre de patients décèdent à leur domicile (ou ailleurs en dehors de l’hôpital). Cela peut même être dû à un « surencodage », c’est-à-dire qu’en réalité, des patients moins gravement malades sont repris dans une sous-classe avec un « risk of mortality » (trop) important. Comme mentionné au point «Critères de sélection», on dénombre 95 hospitalisations de jour dans l’APR-DRG 194 «Heart failure». Dans 25 % de ces admissions de jour, il apparaît qu’il s’agit d’un seul et même patient qui retourne à plusieurs reprises en hospitalisation de jour. Il s’agit, en l’occurrence, d’hospitalisations de jour au cours desquelles le contrôle d’une transfusion sanguine ( numéro de nomenclature INAMI 149170) génère un maxi-forfait. La procédure ICD-9-RCM enregistrée pour ces séjours est le code 99.04 ‘transfusion of packed celles’. Le reste de ces 95 admissions concerne des patients provenant de plusieurs arrondissements. Ces admissions ont généré des forfaits journaliers sur la base d’un éventail de différentes prestations INAMI. 10