BSV n°31 - Mes Parcelles

Bulletin de Santé du
Végétal
Grandes Cultures édition - LORRAINE
BULLETIN N°31 – EDITION DU 15 JUIN 2016
Céréales
Fin floraison des blés, début floraison des orges de printemps. Pas d’explosion des
populations de pucerons sur épis, à surveiller jusqu’au stade grains laiteux. Fin du risque
cécidomyies.
Pois de printemps
Stade début floraison.
Pucerons verts à surveiller.
Tournesol
Maintenir la surveillance à l’égard des pucerons verts jusqu’au stade bouton étoilé.
Maïs
Risque pucerons faible. Le réseau de piégeage des pyrales se met en place : aucune
capture pour le moment.
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BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL EDITION LORRAINE – GRANDES CULTURES
BULLETIN N°31 – EDITION DU 15 JUIN 2016
Céréales
Stade de la culture
La floraison s’achève en blé .L’épiaison se poursuit sur orge de printemps, les premières étamines
peuvent apparaître.
Ravageurs du blé
Cécidomyies oranges: risque 2016 faible
La fin floraison marque la fin du risque vis-à-vis de ce ravageur.
Malgré quelques créneaux climatiques favorables (vent< 7 Km/h, températures > 15°C, temps
lourd) au vol d’adultes , les piégeages sont rares et de faible intensité . Le risque cécidomyies
peut être confirmé comme faible cette année en Lorraine validant le caractère sporadique de
ces attaques.
Au-delà de la floraison le risque disparaît.
Observations de cécidomyies sur blé au 14/06/16 et évolution sur 3 semaines:
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BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL EDITION LORRAINE – GRANDES CULTURES
BULLETIN N°31 – EDITION DU 15 JUIN 2016
Pucerons des épis (sitobion avenae) : populations en baisse
Les populations ne sont manifestement pas en croissance active avec une présence globalement
en baisse sur les parcelles du réseau.
La présence simultanée d’auxiliaires (coccinelles, syrphes, chrysopes …) a pu participer à la
régulation des populations.
Seuil de risque : lorsque la population est en croissance rapide et que l’on atteint un épi sur deux
colonisé par au moins un puceron entre l’épiaison et le stade « grain pâteux ».
Observations de pucerons des épis sur blé au 14/06/16 et évolution sur 2 semaines:
Semaine
Semaine 23
(36 observations)
Semaine 24
(36 observations)
Nombre de
signalements (en
% de parcelles
concernées)
% moyen d’épis
porteurs des
signalements
Seuil de risque
29 (80.5%)
18%
3 parcelles au seuil de 50%
14 (38.8%)
7.5%
Maximum 20% à Eton-55
Les pucerons sont à surveiller jusqu’au stade grains pâteux.
Maladies Orge de printemps : une année rhynchosporiose
La rhynchosporiose, maladie de l’année sur orge d’hiver comme de printemps, progresse encore
cette semaine en faisant une apparition significative sur F1.
Etat sanitaire des orges de printemps au 14/06/16 (18 observations) :
F1
Maladie
F2
F3
Nombre de
Fréquence
Nombre de
Fréquence
Nombre de
Fréquence
signalements moyenne /10 signalements (% moyenne /10 signalements (% moyenne /10
(% de parcelles
des
de parcelles
des
de parcelles
des
concernées) signalements
concernées) signalements concernées) signalements
Rhynchosporiose
4 (22%)
2.5
8 (44%)
3.1
14 (77%)
3.7
Helminthosporiose
1 (5.5%)
1
2 (11%)
3
2 (11%)
3.5
Oidium
1 (5.5%)
1
1 (5.5%)
3
1 (5.5%)
5
Rouille naine
0
0
0
0
0
0
Criocères : une présence multi cultures
Les criocères sont présents dans18 parcelles de blé sur 25 observées ( 76%) mais les dégâts
restent contenus avec une surface foliaire des 3 dernières feuilles attaquées ne dépassant pas
2.7% ( 4 notations précises).
Ils se généralisent cependant sur orge de printemps avec une présence notée dans 100% des
parcelles observées. Les dégâts semblent également contenus avec une surface foliaire des 3
dernières feuilles attaquées ne dépassant de 3% (2 notations précises).
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BULLETIN N°31 – EDITION DU 15 JUIN 2016
Seuils de risque :
La lutte est rarement nécessaire. Aucune perte de rendement n’a été mise en évidence sur blé
tendre pour des dégâts n’excédant pas 20% de la surface de la F1. Le seuil d’intervention est
établi à 2.5 larves / tige à partir de l’épiaison.
L’orge de printemps, de par la petite taille de sa F1, est cependant particulièrement exposée.
Observations de criocères sur blé et orge de printemps au 14/06/16 :
0 : absence
1 : traces présence (< 1%)
2 : quelques dégâts (<20%)
3 : > ou = à 20% par zones
privilégiées
4 : nombreux bien répartis
(ou > 20%)
Pois de printemps
Réseau d’observation
Cette semaine, 22 parcelles de pois de printemps ont été observées.
Stade de la culture
La majorité des parcelles sont au stade début floraison, comme le montre le graphique ci-après.
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BULLETIN N°31 – EDITION DU 15 JUIN 2016
Ravageurs
Pucerons verts
Etat général : sur les 18 parcelles observées :
- 9 ne signalent pas la présence de pucerons.
- 9 signalent la présence de pucerons en faible quantité (moins de 10 pucerons par plante).
Observation
Saisir un « bouquet de plantes », environ 4 plantes, secouer l’extrémité du « bouquet » au-dessus
d’une feuille A4 et compter le nombre de pucerons tombés sur la feuille. Recommencer l’opération
9 fois (10 fois au total) en choisissant les bouquets de plante au hasard, espacés les uns des
autres d’au moins quelques mètres.
Seuil de nuisibilité
Le seuil de nuisibilité est atteint lorsque l’on dénombre en moyenne 30 pucerons verts par feuille
A4 entre le stade début floraison et le stade fin floraison +2-3 semaines.
Analyse de risque
Depuis la semaine dernière, les précipitations importantes ont limité les populations de pucerons
verts sur les parcelles de pois.
Rappelons que la présence d’auxiliaires dans la parcelle doit être prise en compte dans l’analyse
de risque car ceux-ci participent activement à la régulation des populations de pucerons.
Pucerons verts du pois (Crédit : Laurent Jung, Terres Inovia)
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Larve de syrphes (Crédit : Laurent Jung, Terres Inovia)
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Tordeuses
Observation : Les vols de tordeuses sont surveillés grâce aux pièges à phéromone, à partir du
stade début floraison.
Les premières captures ont été observées comme le montre le tableau ci-après.
Dpt
57
57
57
57
57
57
57
57
54
54
54
54
54
54
55
55
88
88
88
Commune
OGY
AMANVILLERS
CHATEAU-SALINS
FOVILLE
SUISSE
ROSIERE EN H.
CHICOURT
GRAVELOTTE
ST JULIEN LES G.
RAUCOURT
QUEVILLONCOURT
DIEULOUARD
LONGUYON
LONTEFONTAINE
DEMANGE AUX EAUX
FRESNES EN W.
GIRECOURT/DURBION
DEYVILLERS
LES ABLEURVENETTES
Sem. 23
0
2
0
0
2
6
10
60
25
Sem 24
7
2
0
3
38
10
3
14
39
14
54
209
22
127
19
2
2
3
Le seuil de nuisibilité dépend du débouché :
• Alimentation animale : 400 captures cumulées.
• Alimentation humaine et production de semences : 100 captures cumulées et présence des
premières gousses plates sur les pois.
Tordeuse du pois (crédit INRA) Larve de tordeuse (Crédit : Laurent Jung, Terres Inovia)
Analyse de risque :
Les premières captures viennent de commencer. 2 parcelles dépassent le seuil alimentation
humaine/production de semences, mais aucune ne dépasse le seuil alimentation animale.
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BULLETIN N°31 – EDITION DU 15 JUIN 2016
Maladies
Anthracnose ou ascochytose
L’ascochytose ou anthracnose est une maladie foliaire s’installant à la
base des tiges et avec des ponctuations foncées sur les feuilles.
Etat général : 70% des parcelles signalent la présence d’ascochytose
en bas de plante ainsi que des nécroses sur tige, dont 1 a des
intensités moyennes (35% de feuillage touché).
Stade d’observation : Les symptômes d’ascochytose doivent être
surveillés depuis le stade début floraison jusqu’au stade fin floraison
pour les pois de printemps.
Analyse de risque : le nombre de parcelles touchées augmente cette
semaine. De plus, les conditions météorologiques (pluie notamment)
sont très favorables à l’expansion de la maladie. Surveillez
attentivement vos parcelles.
Anne Moussart, Terres Inovia
Aphanomyces
Des symptômes d’Aphanomyces sont signalés dans et en dehors du réseau BSV.
Observation : En végétation, on observe des foyers avec des plantes plus petites et/ou
jaunissantes, avec un faible nombre de gousses et de grains par gousse. Sur le système racinaire,
on observe des racines brunes, molles en début d’attaque puis noir desséché avec absence de
nodosités fonctionnelles.
Symptômes d’Aphanomyces (crédit : Terres Inovia, GSP)
A ne pas confondre : attention les excès d’eau entrainent également des jaunissements des
plantes comme sur Aphanomyces, mais en début d’asphyxie racinaire les racines restent blanches
contrairement à la pourriture racinaire.
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Tournesol
Stade de la culture
Les stades du tournesol, très hétérogènes, ont bien
évolué cette semaine. Désormais les tournesols
sont répartis du stade « 4 feuilles étalées » au
stade « bouton étoilé ».
La majorité des parcelles a maintenant atteint
ou dépassé le stade 8 feuilles étalées (BBCH
18).
15% des parcelles ont déjà atteint le stade bouton
étoilé (BBCH 51).
Pucerons verts
La colonisation des parcelles par les pucerons verts du prunier est toujours en cours.
Cette semaine, 50% des parcelles signalent la présence de pucerons sur plante avec une
infestation allant de 2% à 100% de plantes porteuses.
Des symptômes de crispation marquée du feuillage sont observés dans la totalité des 8 parcelles
ayant fait l’objet d’observations spécifiques.
L’évaluation du risque doit se faire à la parcelle en tenant compte :
- Du stade de la culture : Plus l’attaque de pucerons est tardive et plus la nuisibilité
est réduite. Rappelons que le stade bouton étoilé (déjà atteint dans 15% des
situations) marque la fin de période de sensibilité de plante au ravageur ;
-
De l’apparition/l’évolution des populations de pucerons ainsi que l’aspect général
de la végétation. En début d’infestation, le seuil de risque est fixé à 10% de plantes
avec crispation marquée du feuillage. Dans les parcelles qui ont déjà fait l’objet d’une
protection, les feuilles ne retrouvent pas nécessairement une allure normale. Dans ce
cas, il convient de focaliser l’observation sur les dernières feuilles pour voir si la culture
reprend le dessus.
De la présence d’auxiliaires qui participent à la régulation des populations de
pucerons. Pour préserver ces derniers, il convient de proscrire toute intervention
inutile.
Notons que cette semaine, la présence des populations d’auxiliaires actives a été relevée dans
80% des parcelles observées (présence de larves de coccinelles et de chrysope, présence de
pucerons parasités...)
-
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BULLETIN N°31 – EDITION DU 15 JUIN 2016
Maintenir la surveillance à l’égard des pucerons jusqu’à l’apparition du bouton floral qui
marque la fin de la période de sensibilité vis-à-vis du ravageur (Stade E ; BBCH 51).
Remarque : La présence de pucerons noirs de la fève est signalée sur 4 parcelles du réseau.
Rappelons que ce sont les pucerons verts qui sont responsables des symptômes de crispation du
feuillage. La nuisibilité des pucerons noirs est considérée comme négligeable.
Maïs
Cette semaine, 31 parcelles de maïs ont fait l’objet
d’observations spécifiques.
Stade de la culture
Les maïs sont répartis entre les stades « levée -3
feuilles » et « 8 feuilles étalées »
Près de la moitié des parcelles a atteint ou dépassé
le stade « 6 feuilles étalées » (BBCH 16).
Dégâts à la levée
L’activité des limaces reste élevée compte tenu des régimes de pluies que nous connaissons.
71% des parcelles observées signalent la présence de morsures, principalement cantonnées sur
les feuilles les plus basses.
Maintenir toutefois la surveillance sur les maïs les moins développés (levée-3feuilles) dont la
capacité de compensation de la plante reste limitée.
Pyrale
Les conditions climatiques actuelles (humidité, température douce, augmentation de la durée
du jour) sont favorables à la chrysalidation des pyrales et donc à leur émergence.
Cette semaine, 12 pièges à phéromones ont été relevés sur le réseau d’épidémiosurveillance
lorrain : aucune capture n’a été enregistrée pour le moment, mais les premières captures
isolées pourraient être relevées d’ici la semaine prochaine au vu des sommations thermiques.
Rappelons qu’un retard de 7 jours vis-à-vis de la moyenne pluriannuelle des températures est
constaté.
Restez vigilants vis-à-vis de l’émergence des papillons en suivant les messages régionaux
du BSV maïs.
Par ailleurs, la nymphose a déjà été détectée en Alsace et les premières captures isolées
d’adultes y ont été enregistrées.
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Pucerons :
La colonisation des parcelles de maïs par les pucerons est en cours dans 55% des
situations.
Metopolophium dirhodum et Sitobion avenae sont signalés sur respectivement 21% et 44% des
parcelles.
Dans ces situations, les infestations restent faibles avec en moyenne 1 à 10 pucerons par
plante, en deçà des seuils de risque fixés par espèce (cf. tableau) :
Eléments d'identification des pucerons, ravageurs du maïs
Metopolophium dirhodum
Sitobion avenae
Rhopalosiphum padi
Source : Fiche Phytosanitaire, SPV
Source : Fiche Phytosanitaire, SPV
 Couleur vert-jaune
 Ligne dorsale brillante et plus
foncée que le reste du corps
 Taille : environ 2mm
 Longues cornicules claires
 Injection de salive toxique
 S’installe d’abord sur la face
inférieure des feuilles basses
puis progresse vers le haut de la
plante
 Couleur variable de
jaune-vert à marron
 Taille : 2 à 3mm
 Longues cornicules
noires
 Principalement localisé
sur la face supérieure des
feuilles
 Couleur variant du vert foncé au
noir avec base de l’abdomen
couleur lie de vin
 Taille : <2mm
 Pattes et cornicules courtes et
sombres
 Localisation sur la panicule
 Colonisation progressive des
feuilles situées sous la panicule
vers l’épi
 Recouvre la plante de miellat
 Favorise le développement de
fumagine
Nuisibilité élevée sur jeunes maïs
(salive toxique)
Nuisibilité faible
Source : Coutin R ; OPIE
Eléments
de
reconnais
sance
Seuil de
nuisibilité
4-6F
6-8F
8-10F
>10F
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10 pucerons/plante
20-50 pucerons/plante
50-100 pucerons/plante
200 pucerons/plante
50% de panicules colonisées en
période de floraison
> 500 pucerons par plante
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BULLETIN N°31 – EDITION DU 15 JUIN 2016
Le risque à l’égard des pucerons est pour le moment faible.
Surveiller l’apparition des pucerons et/ou l’évolution des colonies présentes, en particulier
pour Metopolophium dirhodum (couleur vert-jaune, cornicules claires) dont la salive toxique
peut entrainer une nuisibilité élevée sur jeune maïs.
Rappelons que la présence d’auxiliaires dans la parcelle doit être prise en compte dans l’analyse
de risque car ceux-ci participent activement à la régulation des populations de pucerons.
Affinez vos connaissances sur les principales adventices des Grandes Cultures et les méthodes de lutte préventive
en consultant le site INFLOWEB : http://www.infloweb.fr
Ce bulletin est disponible sur le site internet de la CRAL www.cra-lorraine.fr et le site de la DRAAF ACAL
http://draaf.alsace-champagne-ardenne-lorraine.agriculture.gouv.fr/
Action pilotée par le ministère en charge de l’agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l’eau et des milieux
aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018
Bulletin rédigé par Arvalis, Terres Inovia et la Fredon et édité sous la responsabilité de la Chambre d’Agriculture
ACAL, avec la participation de Arvalis Institut du végétal, Avenir Agro, l’Alpa, Alter Agro, Terres Inovia, la Chambre
d’Agriculture de Meurthe-et-Moselle, la Chambre d’Agriculture de la Meuse, la Chambre d’Agriculture de Moselle, la
Chambre d’Agriculture des Vosges, la Coopérative Agricole Lorraine, Emc2, EstAgri, la Fredon Lorraine, Gpb DieuzeMorhange, Hexagrain, Lorca, Sodipa Agri, Soufflet Agriculture, le Sral ACAL (DRAAF), Vivescia.
Ce bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles d’un réseau de parcelles suivies par ces partenaires : il donne
une tendance de la situation sanitaire dans la région, mais celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. La
Chambre Régionale d’Agriculture d’Alsace-Champagne-Ardenne - Lorraine dégage donc toute responsabilité quant aux
décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures.
Pour tous renseignements, contacter : François-Xavier SCHOTT – Animateur Inter-Filières - 03.83.96.85.02
Chambre Régionale d’Agriculture ACAL – bâtiment i – 9, rue de la vologne – 54520 LAXOU
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