une République victorieuse et fragilisée I. De la guerre à la paix Bi

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Fiche correction « La République entre deux guerres : une République victorieuse et fragilisée
I.
De la guerre à la paix
Copie les titres, les corrections dans ton cahier en fonction de tes réponses puis copie ensuite les bilans.
A/ La fin de l’union sacrée et le retour à la vie politique parlementaire
Questions 1 à 6 page 179 :
1. Clémenceau est le président du Conseil ; il demande à tous les Français de se mobiliser pour sauver la France et
les valeurs républicaines ; c’est l’Union sacrée.
2. Il dénonce la propagande pacifiste qui a entraîné des mutineries dans l’armée et la propagande allemande qui
annonce la défaite de la France.
3. Clémenceau n’hésite pas à aller au front dans les tranchées malgré son âge pour encourager les soldats mais il est
aussi très dur puisqu’il a fait fusiller des soldats mutins ; il a aussi été intransigeant avec l’Allemagne au moment
du traité de Versailles ; d’où ses surnoms « le Père la Victoire » et le « Tigre »
4. Les grèves et manifestations de 1919 font redouter une révolution bolchevique comme en Russie en 1917.
5. Il demande aux Français de voter de manière à maintenir l’Union sacrée (union nationale) qui a permis à la France
de remporter la victoire, et donc de voter pour les partis politiques qui l’ont soutenu (partis radicaux)
6. Ce sont les partis de droite et de centre- droite qui remportent les élections ; le parti de Clémenceau ne peut plus
gouverner : il se retire de la vie politique
Bilan :
A la fin de la 1ère guerre mondiale (armistice du 11/11/1918) la vie politique française est marquée par la fin de
l’Union sacrée défendue par G. Clémenceau. Le retour à la vie politique parlementaire s’accompagne
d’affrontements politiques et sociaux (grèves, manifestations, influence de la Révolution bolchevique). Pour lutter
contre ces tendances révolutionnaires, les partis de droite forme une alliance, le Bloc national, qui remporte les
élections en 1920.
Définitions à connaître : mutineries (p.179), bolcheviks, Union sacrée, Bloc national (p.184)
Personnage à connaître : Georges Clémenceau p.184, cadre biographie
B/ Le Congrès de Tours et la division de la gauche française
Correction des questions 5 à 8 p.181
5. « principe de centralisation », « discipline de fer ou militaire », les décisions sont « obligatoires »…Lénine impose
ses conditions aux autres partis européens
6. Léon Blum pense que la 3ème internationale mène à la lutte armée du prolétariat contre la bourgeoisie ; pour lui
c’est peut-être valable en Russie mais pas en France ; les conditions politiques et économiques ne sont pas les
mêmes ; il redoute la dictature du parti centralisé qui va contre la liberté de penser.
7. la guerre a été gagnée par les riches pour les riches (les capitalistes, les impérialistes) et la guerre comme la paix se
font au détriment des prolétaires, des plus pauvres : d’après les auteurs, les ouvriers doivent donc s’unir dans la
IIIème internationale pour lutter contre les capitalistes.
8. Le congrès de Tours décide l’adhésion à la 3ème internationale et donc la création de la SFIC : Section française de
l’Internationale communiste, qui devient le Parti communiste en 1922 ; ce choix provoque la division de la gauche
entre communistes et socialistes.
Bilan :
Après la Révolution russe, Lénine exige l’adhésion à la IIIème internationale par tous les partis de gauche européens ;
au congrès de Tours en 1920, la gauche française se divise : ceux qui adhèrent à la 3ème Internationale fonde la
SFIC : Section française de l’Internationale communiste, qui devient le Parti communiste en 1922 ; ceux qui refusent
cette adhésion, comme Léon Blum, sont les socialistes de la SFIO : Section française de l’Internationale socialiste.
Définitions à connaître : Internationale, prolétariat, capitalisme, impérialisme (p.180)
Personnage à connaître : Léon Blum, p.184 , cadre biographie.
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