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Première mondiale chez l’Homme
CellProthera réalise ses premières injections intracardiaques
Cellprothera, start-up pionnière dans la régénération cardiaque cellulaire, annonce que les
premiers patients ont bénéficié d’une injection intracardiaque de ProthéraCytes®. Ces
injections, réalisées dans le cadre de l’étude clinique phase I/IIb, incluent au total
44 patients en France et en Grande-Bretagne.
Mulhouse (France), le 27 janvier 2017 - CellProthera, société française située à Mulhouse, a vocation à
développer et à commercialiser des solutions thérapeutiques innovantes permettant la régénération du muscle
cardiaque à partir de cellules souches sanguines CD34+ autologues périphériques.
Aujourd’hui, la société de biotechnologie médicale se focalise sur l’utilisation à visée cardiaque des cellules
souches sanguines autologues, concentrées en un greffon cellulaire. Par l’injection de ce greffon, CellProthera
favorise la régénération fonctionnelle du muscle cardiaque, après infarctus du myocarde sévère. Son approche
thérapeutique est aujourd’hui enregistrée auprès des autorités sanitaires européennes (EMA – Juin 2013) en
tant que MTI – Médicament de Thérapie Innovante – sous le nom de ProtheraCytes®.
Ce traitement se positionne comme le traitement leader dans les cas d’infarctus du myocarde sévère.
Dans le cadre de l’essai thérapeutique en phase I/II b, 7 centres d’investigation clinique, 5 en France (à
Toulouse, Bordeaux, Grenoble, Massy-Palaiseau, Montpellier) et 2 au Royaume-Uni (à Leeds et Edimbourg) -
sont opérationnels. Ceci marque le coup d’envoi du recrutement de 44 patients français et britanniques
éligibles à cet essai clinique.
Dans chaque établissement, des patients venant de subir un infarctus du myocarde sévère, sont sélectionnés et
recrutés par les médecins investigateurs pour participer à l’étude. A ce jour, 5 patients ont d’ores et déjà été
inclus dans l’étude. Ces patients ont été traités par les cardialogues interventionnels : Professeur Jérôme
RONCALLI, au CHU de Toulouse-Rangueil, le Docteur Lionel LEROUX, au CHU de Bordeaux et le Pr David
NEWBY au Royal Infirmary d’Edimbourg.
Déjà 15 ans de recul
En effet, l’essai clinique pilote réalisé de 2002 à 2007 par le Professeur Philippe Hénon et son équipe avait
démontré des résultats spectaculaires lors de l’injection intracardiaque de cellules souches sanguines CD34+
dans le traitement de l’infarctus du myocarde de mauvais pronostic. Celle-ci permettait la survie très
prolongée des malades traités, en évitant la survenue d’une insuffisance cardiaque secondaire et, dans les
formes les plus sévères, la nécessité de réaliser une transplantation cardiaque. Une amélioration progressive
de leur fonction cardiaque a alors été observée dès le 3ème mois. Deux ans plus tard, les résultats ont montré un
taux d’amélioration moyen de 64% de la fraction d’éjection par rapport aux valeurs préopératoires, atteignant
jusqu’à 73% après 48 mois.