LEGRAIN (G.), « Introduction à l`étude de la sculpture égyptienne

INTRODUCTION
À
L'ÉTUDE
DE
LA
SCULPTURE
ÉGYPTIENNE.
(FRAGMENT.)
LES
DÉBUTS
DE
L'ART
THÉBAIN.
Si, par
un
procédé quelconque, nous
pouvions
nous
élevee
à
quelques
~
centaines
de
mètres au-dessus du désert libyque,
nous
verrions
sa
surface
1 rugueuse et noirâtre traversée, par endroits,
de
longs
traits blancs
qui
s'en
Yont
à l'infini
vers
les
oasis
de
l'ouest
ils
convergent.
A l'est,
ils
aboutissent à quelque
fente
de
la
montagne, car celle-ci,
depuis
Siout,
s'élève
de
plus
en
plus,
s'
escat·pe,
devient
falaise, et
son
accès
est
alors
difficile.
Ces
longs
traits
blancs
sont les chemins
de
caravanes
que,
depuis
un
nombre
in
calculé
de
siècles, ont
frayés
les
pas des
hommes
migrateurs ct
des
animaux
qu'ils menaient après
eux.
Suivez
ces
grands sillons également
espacés
pendant
de
l
ongues
heures
et
de
longs jours, et
vous
1·emarquerez
que,
assez
régulièrement,
vous
atteindrez, toutes
les
deux
ou
~
rois
étapes,
un
endroit
moins
aride
que
les
espaces
désolés
que
vous
venez
de
parcourir.
Parfois,
quelque
tamarix
échevelé
met sa note glauque sur le sable
doré
et
les
cailloux
que
le
solei
l a
noircis
depuis
des
milliers d'années. Plus
souvent
ce
sont
de
pauvres
plantes rabougries qui
ont
eu
le
courage
de
Oeurir
et
de
devenir
fécondes
alors
que
tout
semble
être mort autour d'elles.
De
temps
en
temps,
une
ou
deux
fois
par an, une pluie
tombe
et
explique
ce
phéno-
mène.
L'eau
que
le
sol
aride n'a
pas
absorbée
vient
peu à
peu
se
réunir
dans
la dépression
du
sol
poussent
pl~ntes
et
tamat·ix
et leur apporte
l'humidité
qui
leur
est
nécessail·e
pour vivre,
Oem·ir,
concevoir
ct propager
l'espèce.
Ainsi,
autom·
de
cette
sorte
de
citerne naturelle,
gt·âce
à l'eau qu'elle
gardera pendant quelque temps,
nous
t•etrouverons,
au
milieu
de
l'immen-
sité
inféconde,
des
témoins
qui
nous
indiqueront que,
même
là, la
vie
est
76
BULLETIN
DE
L'INSTITUT
ÉGYPTIEN.
possib
le
encor
e.
Les
cas
ne
sont
pas
rares
vous
trouverez,
tout
à
côté,
d
es
silex
rud
ement
tra
vaillés, d
es
ateliet·s
et
des
débris
qui
vous
apprendront
que
l'homme
v
éc
ut
ic
i jadis.
Il
s'in
s
talla
quelque
temps
comme
un
nomade
autour
de
la mare
fo
r luite,
au
milieu
de
l'immense
steppe
qu'était
alors
le
plateau.
fjbyqu
e, cl, .
rouvant
du
silex
à
sa
convenance,
il
en
façonpa
ses
lourdes
hac
h
es
et
ses
inst
rum
ents
primitifs.
Puis
il
partit soudain,
abandon-
nant
s
on
atelier im
provisé,
et j'ai
retrouvé
de
ceux-c
i
il
semblait
que
no
tre
sauvage
ancêtre
était
pa
ssé
la
veille.
En
parL
an
t
de
l'o
asis
de
Karghieh
où,
selon
une
croyance
qu
e
nous
a
gardé
e H
érod
ote, v
iva
ient
les
«B
ien
heureux,,
celui
qui
s'en
va
droit
devant
lui de l'aqabah (J)
d'Abo
u
Su
roil
vers
le
solei
l
levant
arrivera,
après
une
long
ue
et
pénible
ma
rc
he
, jusqu'au
haut
de
la
falaise
d'
Abydos.
Grâce
à
deux
aqalx
tb
s, il
po
urra
descendre
jusqu'à
la
ville
sainte
se
réunissaient
l
es
â
mes
des
morts qui, à
la
suite
d'Osiris, suivaient, à rebours ,
la
même
routa
que
celle
qu
e
nous
venons
de
parcourir,
avant
d'aller
reposer
dans
le .D
aït
(
séjour
de~
morts
d'Égypte
).
D'autres
rou
'
ci>
mènent
à Siout, à Sohag, à Farshout, à
Ballas,
à
Ne
t;
ad
deh
, à
Ri
ngat,
etc
.; une, aussi,
aboutit
au
haut
de
la
montagne
de
T
hèb
es.
De
ce
t e
ndro
it,
le
panorama
qui
se
déroule
devant
vous
est
d'une
be
auté
sa
ns
par
e
ille
. A midi, tout·
au
fond,
sous
un
cie
l bl
eu
très
pâle,·
pr
es
que
gr
is
'rede,
les
trois
pics
de
la
chaîne
arabique s'argentent;
plus
b
as
,
qu
elqu~
J
tr
aits
d'un
blanc
à
peine
teinté
de
jaune indiquent
le
sab
le
et
le
d
és
ert;
pu
is
v
oici
les
longues
bandes
qui, d'abord tendrement bleutées,
pass
ent psu à
peu
au
vel'téclatant,
déceleur
d
es
riches
moissons
qui
blondi-
ront quand
viendra
l'avril.
Au-dessous
de
vous,
presque
au
pied
de
la
falaise,
le
sable
et
le
dés
ert
t'eprennent
peu
à
peu
leurs droits;
les
collines
apparaissent, puis,
voici
le
s
croupes
a
ffaissées
de
la
montagne
, et,
peu
à
peu
,
vous
reviendrez
jusqu'au point
d'où
vous
avez
contemplé
une
si
rare
merveille
de
désolation
et
de
fécondité.
Au
milieu
de
la
grande
teinte
verte
pas
se
un
long
ruban
argenté
venant
de
l'infini
du
sud
et
se
perdant
dans
celui
du
nord :
c'est
le
Nil
pèt·e
des
dieux,
celui
qui
donna
l'Égyple
;\
ses
hahilants,
le
fécondateur
CJUÎ,
plus
constant
qu
e
les
pluies,
assura
à
ceux
qui
vinrent
s'établir sur
(I
J
Cf.
LEGRArN,
Étude
.s-r,r
les
Aqaba/1.$,
Bulletin
de
l'Institut
égyptien,
t8g8.
LES
D
ÉBUTS
DE
L'ART
THÉBAI
N.
77
ses
bords
une
vie
plus
heureu
se
et
plus
ce
rtaine
que
celle
·
menée
par
les
nomades
du
plateau
libyque.
Et si, maintenant,
vous
r
ega
rd
ez
le
sol
touL
dénudé,
vou
·s
trouverez
encore
aujourd'hui
quelque
s
il
ex
paléolitbjclu
e, dernier
vest
i
ge
de
la
civili
-
sation
qui
Oeurit
jadis;
descendez
plus
bas
cl
vous
en trc
uvet·ez
que
l
es
pluies
ont
fait
tomber
sur l
es
croupes
et
vous
en
trou
ve
rez
encore
dans
ie
diluvium
que
créèrent
les
to
rren
ts.
L
es
hommes
primitifs
suivirent
la
mê
me
route et, abandonnant l'im-
mense
plateau libyque
et
la
vie
nomade,
vinrent
s
tablir sur
le
s
bords
du
Nil
et
y adoptèœnt
la
vie
agricole
et
sédentai
re, probableme
nt
à
la
fin
de
la
période
paléolithique
qui
s.
emble
coïncider
avec
l'époque
de
la cré
ation
de
la
vallée
elu
Nil.
Vinrent
ensuite
l
es
gran
des
migrations.
D
epuis
quelques
années,
ici
même,
on
vous
a
exposé
l
es
graves
pt·obl
èmes
que
l
es
réce~te
s
découvet·tes
étaient
venues
pos
er.
Qu
ell
es
furent les
origine
s
de
la
civilisation
néolithique
qui
succède
à la
période
paléolithique?
Qu
elle
est
la
r
ace
qui
réduisit
les
habitants
autochtones?
D
'o
ù
venait-elle?
Autant
de
questions
que
beaucoup
d'entre
nous
ont
tenté
d'élucider sans, c
ro
yons-
nous
, y
êt
re
parvenus
avec
une
certitude
absolue
encot
"e ll).
La question, d'ailleurs (de par
le
hasard
qui
a
de
ces
malices
),
fut
mal
posée
dès
le
début.
On
trouva
des
monuments
d'un
style
tout
nouveau
, d
es
tombeau
x,
des
vases
et
des
silex
taiilés
dans
des
endroits
comme
Ballas
,
Toukh,
Negaddeh,
qui, jusqu'alors,
n'ava
i
ent
produit au
cun
monument
histot·ique.
Si
bien
qu'on
l
es
plaça
quelque
peu
au
ha
sat·d,
d'aucuns
trop
tôt,
d'aucuns
trop
tard.
Peu
à
peu
l
es
textes
parur
ent
sur
ces
monuments
et
les
découvertes
d'Abydos
ct
de
Ncgaddc!t
vinrent
indiquer
c1ue
ce
lte
série
de
monuments
d'un
style
spécial
appartenaient très
probabl
e
ment
aux
toutes
pr
em
i
ères
dynasties.
Mais,
de
même
qu'en
géologie
un
objet
n'e
st
daté
qu'après tlu'il a
été
trouvé«
en
place
" s
ous
une
couche
intacte
d'époque
postérieure, de même,
en
archéologie,
la
superposition
des
débt·i
s
de
civilisation
mon
tre leur
succession
chronologique.
Le
s
travaux:
entrepris,
voici
quelques
années
,
sous
l
es
ordres
de
M.
Maspet·o
à
Saqqarah
,
vinrent
fournir à ia
science
un
fait
indén
iab
le :
une
des
py•·amides
de
Saqqat·ah,
<
'l
La
qu
es
tion
a
été
récem111ent
reprise
avec
éclat
par M.
Nav
ill
e (
La
1·eligion
des
anciens
É{fyptiens,
-
Si::c
confé,·ences
faites
att
Collèlfe
de
H·ance
e1
~
1906
[p.
5
cl
su
iv.
]),
dans
ies
A
nnales
du
Musée
Guimet,
XXIII,
Leroux,
éditeu
t
·.
78
BU
LLETI
N
DE
L'I
NSTITUT
ÉGYPTIEN.
appart
t>naol
à 0 unas
de
l
~
V
dyn
as
tie, élail Mtie
su
r
des
r
es
les
de
monu
-
ments
t
ol
éneur~.
:.
e re
trouvai
e
nt
le
s
m~mes
texte
s et l
es
mes
objets
qu
e
cc
tx
d'Aby-
d
os
, de
Negaddeh
el
de
lous
l
es
autres li
eux
avaient
été
lr
ouvé
c:s
des
nr.cropoi
es
dit
es
toul
d'abord
de
la
«New-R
ace
»,
pu
is pré-
hi
s
toriq
ue
s,
pu
.i
s
enG
n
nrchaïC
JU
es
.
M.
Maspe
ro
vous
a
déjà
dit lui-même,
ici,
cc
qu
'li
fallait
pen
se
•·
de
ce
lte
d
éc
ouverte
capitale lll dont
il
est résulté
la
ce
rlilu
·ll•
ab
solue
de
la haule antiq
uit
é de
ces
monum
ents
au
type spécial,
fa
c
ile
it
'"e<:O
nnaitre, el, quand nous t'el
rou
vons
groupés
ensem
l>le
Lous
les
typ
es
1
le
cette
rie dans
un
lerrain non fo
uillé
enco
re, n
ous
so
mmes
en
dt·oil
1
l1
el
u·•'
.
en
b
mne
ct
·it
irtue, c
1u
e
ce
tet·rain
renferme d
es
monuments
ou
est ronlcutpot·ain
de
monum
e
nt
s
de
ce
lle
é
poque
archaïque, c'est-à-dire
ce
ll
e
pendl
tO~
laquelle r
ég
nè
e
nt
l'anti
qu
e
Men
ès
ct l
es
pharaons
des
1
..
, n· ct
Iii
d yn
as
li
es'
avant
que
le si
ège
de
la
t•oyauté
pharaonique eôt
été
Lt
·ansp
o
l'lé
it
\T
em
ph
is
, après
Dj
eser, l
es
pharaons bâtirent tour à tour
l
cu
l'
s t
tg
a
nl•
"lJUCS
py
ramid
es
.
Nou
s constatons
aiUeUT
s le même processus.
Il
l a
cpteiiJ
W's
ann
ées
à pe
in
e,
dix
ans
nu
pin
s,
qu
e l'
hi
s
toit·e
de
Th
è
bes
ne
r
clll
ontail
pas
pl
us
l1aut
que
la Xldy
na
s
tie
,
c'es
t-
à-
di
re
environ
vers
2 5o o
ava
nt
Jt~st~
-
Ch
ri
s
l
,
hi
en <
JUe
l
es
l
ége
nd
es
tant
égy
ptienn
es
que
wecqlt
es
in
di!JUrlSSC'
Otla
Vill
e
pat
·
exce
ll
ence
comme
Je l
ieu
était
O
si
ri
s.
D'un autre
côté
,
un
asL
t
·onorn
e
ang
lais, Sir Normann
Lo
ckyer
l2l,
avait
tlVa
nc•
{
qu
<'
le
te
mple
d'Amon
ava
it
été
orien
à l'or
igine
su
r le
co
ucher
du
sole
il
uu
s
ol"
tice
<t'été et
que
,
actue
llem
en
t, le
so
le
il
,
au
22
juin,
ne
se
couch
ant
pa
s
exac
emeol
au
point indiqué
pa
r la ligne d
'axe
du temple,
on
d
eva
it
en
ch
etdl!
r-l
a
rai
so
n
dan
s le pla
ce
ment millé
nail·e
de
l'
éc
liptique.
S
es
ca
lc
ul
s é
lahli
ssai
e11
l que le
so
l
ei
l
se
c
ou
chait
au
s
ol
s
ti
ce
d'été à l'endroit
indiqué
parla
dire
ction
de
l'
axe
du
temp
le au
moins
3700 ans avant l'ère
clu·étieone.
Je tiens à menlio
nn
e
que
cet
ouvrage
parut
voici
près
de
vingt
ans, c'est-à-
·e
avant la d
éco
uverte
de
l'ar
cha
ï
sme
égy
pti
e
n.
En
r
és
umé
,
le
ca
lc
ul
astronomique annonçait pr
ès
de
quatre
mill
e
ans
avant
J.
-C
., l
es
mon
u
ments
ne donnaient
que
tl'ois mille
an
s
au
plus,
ceci
ave
c la pl
us
grande
rése
r
ve.
<'
l ·M
AS
J
'ERO
,
Sur
quelques
mouume11ts
de
l
'époque
thiuite
déwiiVCI'ts à
Saqqar
alt
,
dans
le
B
ulletù~
tle
l'lnstitut
égyptie11
du
7 anil 190\l,
IJ•
sét·ie,
n 3, p. 107 el
suiv.
(tJ
J.
No
RMAI'\
N LocK\"ER ,
The
D
aw
n of
Astronomy,
p. 1 '
LES
D
ÉBUTS
DE
L'ART THÉBAIN.
79
De
ce
la, partant
d'u
ne
mét
hod
e
abso
l
ument
fauss
e, d'aucuns disaient :
«N
ou
s
ne
connaissons
p
as
de
monuments
anté
rieurs à
!la
XI
dynast
ie à
Th
èbes,
donc
Thèbes
n'existait 'p
as
avant
l'an 3ooo
avan.~
J
ésus-C
hrist».
Mais
non!
il aurait
été
peut-être plus juste
de
dire
:
«No
us
ne
conpa
i
sso
ns
pa
s en
co
re
de
monument
s
antérieut·s
à
la
XI•
d
ynas
tie»,
ce
qui, à
mon
avis
,
et1
t
été
plus
exact;
el la meilleure
preuve
que
je puisse do
nn
er,
c'es
t
qu'aujourd'hui
nous
po
ssédons
des
objets
q
ui
,
quo
ic1
ue .Peu
uomht·eux
en
co
re, s
uffisent
à
nou
s indiquer une ch
ose
qu
i, en
somme,
est
peu
banale
:
n
ous
ign
orons
ac
tuell
ement
p
lu
s de
deux
mill
e
an
s de l'his
to
i:
re
de
Th
èb
es
,
peut-être
plu
s,
p
eut-êb·e
moin
s,
cela
ne fait p
as
grand'chose à l'
affa
ir
e,
mais
enGn,
cec
i l
aisse
un joli ch
amp
de r
ec
herch
es
à
ceux
qui
voudront
r
eche
rcher l
es
origine
s de Th
èbes.
Th
èbes, je
le
répéterai une
foi
s de
plu
s,
est
tout
au
ssi
vi
ei
ll
e
que
tout
es
l
es
au
tr
es
villes
sa
intes d'Égypte. C'est, je c
roi
s, il y a
qualL·
e
ou
c
inq
ans
que j
mis
cette
opinion, i
ci
m
ême
: c
haqu
e a
nn
ée
j'ai c
ru
vous
apporter
de
nouveaux
éléments,
de
nouve
lJ
es
pr
euves,
au
moins
à
mon
a
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de
ce
que
j'ava
is av
anc
é.
L'an
passé
, en
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re, j'émettais
devant
l'ln
sLilul
égypt
ien
l'
hy
p
othèse
que, en
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ant
dan
s l'angle sud-est
de
la gra
nd
e en
ceinte
d'Amon,
nous
pourrions peut-ê
ll
·e
y retrouver l
es
ruin
es
d'un te
mp
le de
Khon
so
u, antérieur à
ce
l
ui
que nous
connaissons
aujou
r
d'
hui
.
La
th
éo
rie
était, je croi
s,
asse
z hardie, si
l'on
s
uppo
se
que
l
es
templ
es
d'Apel
et
d'O
sir
is
étaient dans la
m~me
s
itu
ation
qu
e
ce
l
ui
de
Khonsou,
c'est-à-dire
étaient
d
es
tem
pl
es
su
cc
ursal
es
des
primitifs,
et
que
l
es
temples
d'Osiris
sont presque
tou
s (s'
il
s ne l'ont
pas
Lou
s
été)
d'origine ar
cha
ïqu
e.
J'avai
s bien,
depuis
quelqu
es
années, tr
ouvé
dan
s l
es
remblais d
es
silex
ta
ill
és
d
poque
n
éol
ithique
qui
pe
rmettaient
de
croire
que
telle
hy
pot
hèse
éta
it
po
ss
ible,
mais
j'avouerai
que
sa
alisation
me
semblait
trop
intéres-
sa
n
te
pout·
qu'
e
Ue
se
pôt
fa
ci
l
emen
t opérer.
GrAc
e à
M.
Maspero,
qui
voulut
bien
m'y
autoriser, je
fi
s faire
des
so
ndag
es
dans
l'
enclos
du
s
ud-
est
qu
e j'avais, le jour m
ême
où je
elevais
l
'e
pa
i·tir
poux·
Karnak,
signa
lé l'
an
pa
ssé
à l'In
sti
tut
égyptie
n.
Qu
e
lqu
es
jours
de
recherch
es
suffirent pour d
écourage
r
nos
ouvriers
h
abitués
à
trouver
des
sta
tu
es
depuis
nombr
e d'année
s.
Nous
ne
lt
·ouvions
qu
e
des
s
ile
x laillés n
éol
ithiques,
que
des
fr
agme
nts de
vases
en pierre
dure multic
olore
et
qtte
d.es
morceaux
de p
ote
ri
es
at·chaïques.
C'était
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