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enseignement”146 et “le droit supplémentaire pour les communautés religieuses de ne pas être empêchées
d’enseigner publiquement et de porter témoignage de leurs convictions oralement et par écrit”147.
Puisque le Concile enseigne que “le droit de la personne humaine à la liberté religieuse doit être
reconnu dans l’ordre constitutionnel de la société au point d’en faire un droit civil”, l’ “autorité civile ... qui prétendrait
contrôler ou restreindre l’activité religieuse devrait être avisée d’avoir outrepassé les limites de son pouvoir”148. Le Concile
spécie plus loin que si “une reconnaissance civile spéciale est donnée à une dénomination religieuse
dans l’organisation constitutionnelle de l’Etat, il faut aussi reconnaître et respecter le droit de tous les citoyens
et autres dénominations religieuses” 149. Ainsi, le Concile professe clairement et sans équivoque l’erreur
condamnée que le ‘droit’ à la “Liberté de Conscience et aux formes de culte ... doit être proclamé et
garanti en toute société correctement établie”.
Le Concile proclame la totale liberté de conscience en matière religieuse dans ce précepte
blasphématoire: “Donc, en plein accord avec la nature de la foi, devrait être exclue, en matière religieuse
toute forme de coercition par les hommes”150. Cette proposition est clairement hérétique en vérité, si cette
proposition devait être acceptée selon la signication propre de ses termes, alors pas même le Pape ne
posséderait le pouvoir d’obliger légalement qui que ce soit à lui obéir par le pouvoir coercitif de la Sainte
Inquisition ou par l’assistance du bras séculier. Le Concile proclame, “en matière religieuse la personne
humaine devrait être gardée libre de toute forme de coercition dans la société civile”151. Le Pape Pie IX
enseigne que la liberté civile de tous ces cultes propage la pestilence de l’indifférentisme”152.
Il est hors de discussion théologique légitime qu’une personne qui n’a jamais été catholique ne peut
pas être obligée d’embrasser la Foi Catholique. Cependant, “la liberté religieuse dans la société”, qui est
en fait la “liberté de conscience et de formes de culte” déjà condamnée par l’Église, n’est en fait rien
d’autre que la licence de pratiquer de fausses religions et en aucune manière, d’être assimilée à “l’acte
de liberté de la Foi Chrétienne”153.
Le Père Dörmann observe:
La foi requise dans l’Evangile est et demeure un acte libre et personnel de chacun.
Il peut la refuser. C’est à chacun de se couvertir ou pas. La prédiction de Jésus et des
Apôtres s’adresse à la liberté de choix de l’homme. C’est donc, en premier lieu, une
question de libre choix de l’homme, requis pour tout acte humain d’ordre moral ou
religieux. Donc, dans son attitude envers Dieu et le Christ, on a la possibilité d’accepter
ou de refuser l’Evangile, même Dieu Lui-même et Ses comandements. Donc, pour
l’acte libre de la conversion, cette liberté est essentielle et l’Evangile la laisse intacte.
Mais l’homme a-t-il aussi le droit moral de refuser la volonté de Dieu, puisqu’il a surtout
l’obligation de suivre les commandements de Dieu? Les trois premiers commandements
sont inscrits dans le Décalogue. Puisque l’homme a la liberté, mais pas le droit de voler,
de tuer, de mentir ou de commettre l’adultère donc il a aussi la liberté, mais pas le droit
de se debarrasser des commandements qui concernent les devoirs envers Dieu. Si on
avait ce droit, le jour du jugement n’existerait donc pas. Un tel droit ne fait pas “partie”
de la révélation divine. Donc il ne peut pas être basé sur cette révélation154.
Maintenant considérons la condamnation incontournable et sans équivoque de cette erreur fort
abominable de la liberté de conscience, prononcée par les papes. Le Pape Grégoire XVI dans Mirari
vos a condamné la liberté de conscience.
De cette source empoisonnée de l’indifférentisme découle cette fausse et absurde
maxime ou plutôt ce délire qu’il faut garantir et procurer à chacun la liberté de
conscience. C’est une erreur des plus contagieuses dont la voie est aplanie par cette
liberté d’opinions, absolue et sans restriction, qui, pour la ruine de l’Église et de l’Etat,
continue de se répandre partout et que certains, par excès d’impudence, ne craignent
pas de présenter comme avantageuse pour la religion. “Quelle mort plus fatale pour
les âmes que la liberté d’erreur!” a dit St. Augustin.
*Itaque omnes et singulas pravas opiniones et doctrinas singillatim hisce litteris commemoratas auctoritate
Nostra Apostolica reprobamus, proscribimus atque damnamus,ecasque ab omnibus catholicae Ecclesiae