Rudolf Steiner CONNAISSANCE LOGIQUE PENSÉE - Lenculus-le

Rudolf Steiner
CONNAISSANCE
LOGIQUE
PENSÉE PRATIQUE
Rudolf STEINER
Steiner n'était pas un philosophe abstrait, mais
un réaliste d'éducation scientifique... Je ne me
souviens pas d'avoir jamais vu un homme
aussi impressionnant. Lorsque je me fus
habitué à la singularité de son apparence, je
compris combien il était simple et humble... et
pourquoi son visage m'avait tant impres-
sionné. C'était comme si ce visage n'était pas
assez grand pour contenir l'intensité de son
expression spirituelle.
R. Landau
(dans: «Dieu est mon aventure»)
Examiner sans préjugés l'oeuvre gigantesque
de Steiner, c'est découvrir un des plus grands
penseurs de tous les temps. Cet esprit
prodigieux dominait les sciences modernes
aussi bien que les connaissances classiques.
Mystique, Steiner ne l'était pas plus qu'Albert
Einstein. Il était avant tout un homme de
science ayant le courage de pénétrer les
secrets de la vie.
Russel W. Davensport
(dans: «The Dignity of Man»(
RUDOLF STEINER
CONNAISSANCE
LOGIQUE
PENSÉE PRATIQUE
10 conférences
faites dans différentes villes
en 1903, 1908, 1909
Traduction
Georges Ducommun
Editions Anthroposophiques Romandes
11, rue Verdaine, 1204 Genève/Suisse
1985
Traduction faite d'après notes et sténogrammes non revus par
l'auteur.
Titres des éditions originales:
Conférences I à III:
Spirituelle Seelenlehre une Welt betrach-
tung
(ex G.A. 52).
Conférences IV à VIII:
Die Beantwortung von Welt- und
Lebensfragen durch Anthroposophie
(ex G.A. 108).
Conférence IX:
Wo und wie findet man den Geist
(ex. GA 57).
Conférence X: Beitràge zur Rudolf Steiner Gesamtausgabe,
N° 78 de 1982/3.
© 1985. Tous droits réservés by
Editions Anthroposophiques Romandes
Traduction autorisée par la Rudolf Steiner-
Nachlassverwaltung Dornach/Suisse
Imprimé en Suisse
Schiller SA, Bienne
ISBN
2-88189-003-2
TABLE DES MATIÈRES
CONNAISSANCE
Première conférence, Berlin, 27 novembre 1903
7
Les bases d'une théorie de la connaissance relative
à la théosophie (I)
Deuxième conférence, Berlin, 4 décembre 1903
23
Les bases d'une théorie de la connaissance relative
à la théosophie (II)
Troisième conférence, Berlin, 17 décembre 1903
40
Les bases d'une théorie de la connaissance relative
à la théosophie (III)
LOGIQUE
Quatrième conférence, Munich, 20 mars 1908
58
De la philosophie en général
Cinquième conférence, Munich, 8 novembre 1908
68
Philosophie et logique formelle.
Sixième conférence, Berlin, 20 octobre 1908
91
Logique formelle (Logique I)
Septième conférence, Berlin, 28 octobre 1908
103
Jugements analytiques et jugements synthétiques
(Logique II)
Huitième conférence, Berlin, 13 novembre 1908
114
L'élaboration des concepts et le système des caté-
gories chez Hegel.
PENSÉE PRATIQUE
Neuvième conférence, Berlin, II février 1909
128
La culture pratique de la pensée.
Dixième conférence, Nuremberg, 13 février 1909
144
La culture pratique de la pensée.
Notes
175
Ouvrages de Rudolf Steiner disponibles en langue
française
180
5
AVIS AU LECTEUR
Au sujet de ces publications privées, Rudolf Stei-
ner s'exprime de la manière suivante dans son auto-
biographie «Mein Lebensgang» (chapitres 35 et 36,
mars 1925):
«Le contenu de ces publications était destiné à la
communication orale, non à l'impression (...).
Nulle part il n'est rien dit qui ne soit uniquement le
résultat de l'anthroposophie, qui est en train de s'édi-
fier. (...) Le lecteur de ces publications privées peut
pleinement les considérer comme une expression de
l'anthroposophie. C'est pourquoi on a pu sans scru-
pule déroger à l'usage établi qui consistait à réserver
ces textes aux membres. Il faudra seulement s'accom-
moder du fait que dans ces sténogrammes, que je n'ai
pas revus, il se trouve des erreurs.
On ne reconnaît
la capacité de juger du contenu
d'une telle publication privée
qu'à celui qui remplit les
conditions préalables à un tel jugement. Pour la plu-
part de ces publications figurent
au moins
parmi ces
conditions la connaissance de l'enseignement anthro-
posophique sur l'homme et le cosmos et celle de l'his-
toire selon l'anthroposophie, telle qu'elle découle des
communications provenant du monde de l'esprit.»
6
CONNAISSANCE
I
LES BASES
D'UNE THÉORIE DE LA CONNAISSANCE
RELATIVE À LA THÉOSOPHIE (I)
Berlin, 27 novembre 1903
A l'évocation du mot «théosophie»* nos contem-
porains se contentent de sourire, vous l'avez sans
doute déjà remarqué. Vous n'ignorez pas que ceux
qui se considèrent aujourd'hui comme les représen-
tants de la mentalité scientifique ou invoquent leur
culture philosophique estiment que la théosophie
n'est rien d'autre qu'une agitation de dilettantes ani-
més par une croyance fantaisiste. C'est avant tout du
côté des savants que le théosophe passe pour un illu-
miné adonné à une vision singulière du monde, uni-
quement parce qu'il n'a jamais eu l'occasion de se
familiariser avec les vrais fondements de la connais-
sance. Quoi qu'il en soit, les milieux scientifiques con-
sidèrent d'emblée que le théosophe est dépourvu de
toute culture philosophique ou que, s'il en possède ou
en revendique une, il ne pourrait s'agir que d'un ama-
teurisme superficiel.
Les présentes conférences ne sont pas consacrées
directement à la théosophie, sujet déjà traité en de
nombreuses occasions. Il s'agit aujourd'hui d'engager
une discussion avec la philosophie de l'Occident afin
de voir comment se comporte le monde scientifique et
quelle pourrait être son attitude à l'égard de la théoso-
phie. Nous devons réfuter le préjugé selon lequel tout
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