Numéro 39 - 16 décembre 2016

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Numéro 1 - 17 avril 2015
Numéro 39, 16 décembre 2016 BULLETIN D’INFORMATION Ce e période du temps des Fêtes est une occasion privilégiée pour souhaiter nos meilleurs vœux à tous ceux et celles qui occupent une place de choix dans notre vie. Un merci spécial pour votre professionna‐lisme, votre bienveillance, votre collabora on ainsi que votre engagement au quo dien. Ce fut une belle année chargée et remplie de défis et de belles réussites. Je ens à vous témoigner ma grande fierté de travailler au quo dien avec vous et à vous remercier personnellement de votre contribu on et de votre engagement au sein de notre organisa on. Vous avez su donner le meilleur de vous‐mêmes et faire la différence dans la vie de ceux pour qui nous travaillons. L’année à venir sera encore une fois remplie de nou‐
veaux défis. Profitez bien de ce temps des fêtes pour passer de bons moments entourés des personnes qui vous sont chères et pour refaire le plein d’éner‐
gie pour la nouvelle année que je vous souhaite remplie de santé et de sérénité. Je vous offre respectueusement mes meilleurs vœux de santé, de bonheur et de paix! Président‐directeur général Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais ]Éçxâáxá Y£àxá4
Page 1 de 2 Les troubles anxieux sont
bien réels, les solutions aussi
C’est le thème de la troisième campagne d’informa on du Ministère sur la santé mentale visant à sensibiliser la popu‐
la on aux troubles anxieux. Marie‐Ève Turpin, psychologue œuvrant à la Direc on Programmes santé mentale et dépendance, qui travaille auprès des personnes ayant des troubles anxieux, a accepté de se prêter à une entrevue perme ant d’apporter un éclairage sur le sujet. Le portrait ne serait pas complet sans avoir la perspec ve de la personne aux prises avec un trouble anxieux. Une cliente, que nous nommerons Alice, reçoit des traitements dans nos services et a accepté de partager son expérience. La différence entre anxiété et troubles anxieux Marie‐Ève précise d’abord qu’il y a une grosse différence entre les deux. « C’est normal dans la vie d’avoir des stresseurs qui provoquent tant du stress que de l’anxiété et cela peut avoir différents impacts dans notre quo dien » dit
‐elle. Elle explique que l’anxiété peut affecter l’alimenta‐
on, dérègler le sommeil ou faire cesser les rou nes d’ac vités physiques par exemple. Pour la plupart, l’anxiété disparait quand les stresseurs disparaissent ou que la situa‐
on préoccupante revient à la normale. « Par contre, quand, dans notre vie de tous les jours, ça commence à être envahissant, c’est là qu’on peut commencer à soupçonner la présence de troubles anxieux. La personne n’est plus capable de sor r de chez elle, elle éprouve de la difficulté à fonc onner au travail ou elle est envahie par des pensées obsédantes », explique la psychologue. Est‐ce que l’anxiété conduit aux troubles anxieux? Pas nécessairement. Selon Marie‐Ève, cela dépend des con‐
clusions qui sont rées par la personne face à l’anxiété. Il y a des gens qui vivent du stress et qui vont conclure que c’est situa onnel, que c’est extérieur à eux et qui ressen‐
tent que c’est correct qu’ils n’aient pas toujours le contrôle. D’autres personnes rent la conclusion que c’est dangereux, menaçant et se me ent à éviter les situa ons qui font peur. Qu’est‐ce qui fait alors que pour certains, l’anxiété devient probléma que? L’anxiété c’est un modèle bio‐psycho‐social. Elle explique que du côté psycho, il y a les conclusions qu’on re, au niveau biologique, il y a le tempérament des gens (certains plus anxieux, plus stressés vont réagir plus fort aux éléments de surprise, ex : une porte qui claque) et il y a le côté social, lié à l’éduca on qu’on reçoit. En recevant une éduca on du type « le monde est menaçant et dangereux » une personne peut en venir à conclure que c’est le cas et déve‐
lopper un trouble anxieux. Comment les gens en viennent‐ils à se faire traiter? Marie‐Ève précise que c’est souvent par le biais d’une visite chez le médecin pour traiter des troubles physiques. C’est ce qui s’est produit pour Alice lors d’une visite à l’urgence. Le médecin a inves gué et remonté la piste vers les troubles anxieux. « Quand il m’a parlé de ça, j’ai dit non, je suis juste fa guée, je vais prendre une pause et être capable de retourner dans mon milieu ». Elle précise qu’elle pensait qu’en réalité, elle n’avait pas le temps pour cela. Elle a con nué ses ac vités et plus tard alors qu’elle s’est enfin arrêtée, tout s’est compliqué. Vivant à la campagne, elle se trouve isolée chez elle et en vient à perdre la no on du temps. Elle raconte avoir passé des journées en ères assise sur la galerie. « Un jour une personne de ma famille m’emmène à une ac vité et je voulais me présenter je ne me souvenais pas de mon nom. Là, j’ai accepté le fait que je devais avoir de l’aide rapide‐
ment et j’ai consulté un médecin ». Quelles sont les solu ons pour traiter le trouble anxieux ? Une combinaison de médica on et de psychothérapie peut donner de bons résultats, explique Marie‐Ève. Les médicaments peuvent diminuer la manifesta on physique Page 2 de 4 de l’anxiété. Le travail en thérapie permet par exemple, d’envoyer des messages au cerveau que les situa ons ne sont pas si stressantes que cela. Des exposi ons à l’anxiété peuvent être faites lorsque c’est possible. En accompa‐
gnant la personne en situa on réelle, ce e dernière peut réajuster sa croyance, le cerveau peut conclure que le dan‐
ger n’est pas au rendez‐vous. Alice confirme que la prise de médicaments l’a aidé à améliorer sa situa on et lui a permis de redevenir fonc onnelle. Mais pour elle, compte tenu du niveau de gravité de son trouble, la situa on de l’emploi est vraiment difficile. « Moi faut que je compose avec des déclencheurs, les gens n’ont aucune idée de ce que certaines choses déclenchent en moi, eux tout ce qu’ils voient c’est ma réac on ». Vivre avec des troubles anxieux Pour certaines personnes, le trouble anxieux ne sera pas qu’un épisode dans le temps, mais une réalité de la vie. Alice se dit incapable d’occuper un emploi. « Une difficulté qui s’ajoute à la maladie et est le fait qu’il faut se ba re ». Elle explique que c’est un combat, il faut se ba re pour recevoir des presta ons quand on n’est pas capable de travailler et se ba re encore contre les préjugés quand vient le temps de réintégrer le marché du travail. Ce e dernière fait remarquer à quel point dans notre société, la force est valorisée. «Quand on présente une faiblesse, les employeurs voient ça comme trop risqué, ils ont peur de ce e faiblesse ». Il y a bien sûr le jugement qui est souvent porté sur les gens aux prises avec des problèmes de santé mentale. Alice témoigne l’avoir vécu. « Je travaillais régulièrement avec une personne dans un dossier et quand elle a su pour ma condi on, elle ne me faisait plus confiance, c’est difficile et ça m’a fait de la peine ». Voilà la nécessité de con nuer les campagnes d’informa‐
on. Autant celles qui favorisent l’évolu on des percep‐
ons et la diminu on des a tudes néga ves envers les troubles de santé mentale, que celles qui encouragent les personnes qui présentent des symptômes et leurs proches à demander de l’aide. Hélène Laflamme Communica on On pense déjà au printemps, 25 fois plutôt qu’une!
Alors que plusieurs ont la tête aux prépara fs du temps des Fêtes, le comité organisateur de la Soirée reconnaissance est déjà en pleine planifica on. Ce e deuxième édi on qui aura lieu ce printemps vise à souligner les personnes qui célèbrent leur 25e année de service au sein du réseau de la santé et des services sociaux de l’Outaouais. Si vous avez été embauché au cours de l’année 1991 par un des anciens établissements de la région et que vous avez toujours travaillé depuis au sein des établissements de l’Outaouais et de manière con nue, on veut vous fêter! Comme les historiques des anciens établissements ne sont pas regroupés dans un même système d’informa on, et que nous souhaitons n’oublier personne, nous aurons besoin de vous! Alors, surveillez la préliste des jubilaires qui sera affichée dans les prochaines semaines. Si vous avez a eint 25 années de services au cours de l’année civile 2016 et que votre nom ne se retrouve pas sur la préliste, faites‐nous le savoir en remplissant le formulaire prévu à ce e fin. De plus, les personnes ayant pris leur retraite au cours de l’année 2016 seront également invitées à ce e soirée. Autant d’occasion de se remémorer de bons souve‐
nirs. Page 3 de 4 Nouvelle tarification des aires de stationnement
La poli que Ges on et tarifica on des aires de sta onne‐
ment a été adopté par le conseil d’administra on en novembre dernier. Ce e poli que entrera en vigueur le 1er mars prochain. Les modalités de la nouvelle tarifica‐
on vous seront transmises au début de 2017. L’adop on de la nouvelle poli que permet d’harmoniser la tarifica‐
on et de se conformer à la réglementa on du ministère.  L’équité entre les employés qui u lisent les sta onne‐
La planifica on de la tarifica on a pris en compte de nombreux éléments dont les principaux suivants :  La prise en compte de par cularités propres à nos  L’harmonisa on dans le parc de sta onnement.  La gratuité pour les bénévoles.  La modula on en fonc on du milieu (urbain ou péri‐
phérie). ments des installa ons.  Le nombre suffisant de places de sta onnements dédiés aux usagers pour leur faciliter l’accès à nos services.  La prise en compte du temps d’occupa on d’un sta onnement par le personnel. clientèles (exemple : clientèle régulièrement nos installa ons). qui Détails à venir en janvier Nouvelle grille de tarifica on Zones régulières de sta‐
onnement Urbain : fréquente 0,210 $/heure travaillée Cela pourrait représenter 14,70 $/paie ou 382 $/an pour un travailleur à temps complet. Employés et médecins Périphérie : 0,114 $/heure travaillée Cela pourrait représenter 7,98 $/paie ou 207 $/an pour un travailleur à temps complet. Zones réservées dans les hôpitaux 0,285 $/heure travaillée Médecins et cadres supérieurs Cela pourrait représenter 39,90 $/mois ou 519 $ /an. Employés travaillant régulièrement dans la communauté 50 % du tarif régulier selon la zone À l’agenda
Joyeuses Fêtes!
Pause sucrée du temps des fêtes 20 décembre : Ga neau 21 décembre : Des Collines Janvier 2017
19 janvier : Bulle n au Fil 26 janvier : Conseil d’administra on Le Bulle n Au fil de l’organisa on est publié par la Direc on des ressources humaines, des communica ons et des affaires juridiques. Vous pouvez consulter les édi ons de ce bulle n sur Internet : h p://santeoutaouais.qc.ca/documenta on/bulle n/ Page 4 de 4 
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