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En dépit de ses récents progrès, la France peine à combler le retard considérable accumulé alors
que de nombreuses régions du monde ont mis en place avec succès des systèmes de PACS.
L’Allemagne, la Belgique et l’Italie, sans parler de l’Angleterre qui a équipé l’ensemble de ses
établissements de soins de PACS en trois ans (2005-2008), ont un taux d’équipement nettement
supérieur à celui de la France.
Si la volonté politique exprimée dans le plan Hôpital 2012 encourage l’informatisation des structures
hospitalières, nombre de questions, propres à la situation française, qui touchent à l’identifiant
patient et à la mise en place du dossier médical informatisé, à la généralisation des normes DICOM
nécessaires à la cohérence des réseaux ou à la récente suppression de l’avenant 24 destiné à financer
l’archivage des images et le passage au PACS des radiologues libéraux, n’ont pas encore trouvé de
réponses. Elles sont autant de points de difficultés qui, au-delà du manque de moyens financiers,
entravent la progression des PACS en France.
Au niveau national, des progrès ont été accomplis dans les grosses structures mais la
communication inter-hospitalière n’en est qu’à ses balbutiements et les moyennes et petites
structures accusent toujours un retard important. Au niveau régional, la mutualisation des
équipements offrirait une solution adaptée au manque de ressources financières et des initiatives
intéressantes, dans cet esprit, voient tout juste le jour, comme le projet « Région sans film » lancé
dans différentes régions. En Ile de France, l’Agence Régionale de l’Hospitalisation de l’Ile de France
(ARHIF) en a fait un projet de grande envergure : le plus important projet actuellement dans notre
pays, d’un budget de 24 millions d’euros destiné à mettre en place des PACS dans plus de 90
établissements (publics, privés, PSPH…) de santé de la région parisienne. Un projet prometteur mais
qui fait ses premiers pas.
Pour une mobilisation en faveur du PACS
La Société Française de Radiologie a fait du soutien à l’installation des réseaux d’information en
imagerie une de ses priorités, et l’a inscrite à l’article 3 de son Plan d’urgence en 10 points :
« Soutenir l’installation des réseaux d’information qui permettent l’archivage et le partage des
clichés d’imagerie afin de renforcer l’efficacité des soins ». Elle lance aujourd’hui un appel à la
mobilisation.
« Aujourd’hui, l’enjeu n’est pas tant de développer des technologies sans films mais d’assurer
l’amélioration de la qualité des soins dans le cadre des contraintes de dépenses publiques et de
déficit en ressources humaines » affirme le Dr Sylvia Neuenschwander, présidente de La SFR.
Obligations légales d’assurer le droit d’accès des patients à leur dossier médical, suivi personnalisé
des malades prévu dans le Plan Cancer, développement de programmes de dépistage qui nécessitent
le suivi et le rappel des patients, réorganisation territoriale de l’offre de soins, développement de
procédures d’accréditation des structures de santé sur des critères de qualité de service rendu ou de
systèmes d’évaluation des pratiques médicales sont, en effet, autant d’éléments qui plaident pour le
développement des réseaux d’imagerie.
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