Brevet blanc. 9 mai 2012
FRANÇAIS Première partie
Questions (15 points)
Une page d’autobiographie (4,5 points)
1. Qui est l’auteur de ce texte ? Quel est son âge au moment où il écrit ce texte ? (0,5 point)
2. Qui est le personnage principal ? Quel est son âge au moment des événements racontés ?
Répondez en vous aidant du texte et du paratexte. (0,5 point)
3. Quels indices montrent que ce texte est autobiographique ? (0,5 point)
4. a) Relevez les verbes des lignes 8 et 9. Indiquez les temps verbaux et le mode. (1 point)
b) Justifiez l’emploi de ces temps. (1 point)
c) Relevez un verbe qui correspond au moment où l’auteur écrit. Donnez son temps verbal et
sa valeur. (1 point)
Les réalités (3,5 points)
5. Quelle indication nous permet de situer historiquement tout ce que raconte l’auteur ? (0.5
point)
6. Quel est le lien entre l’événement historique indiqué et la vie de l’auteur ? (1 point)
7. Qu’est-ce que le texte nous apprend :
a) sur la situation générale à cette époque ? (0,5 point)
b) sur la vie de l’auteur à cette époque ? (0,5 point)
8. La référence aux événements historiques rend-elle l’autobiographie plus crédible ? Justifiez
votre réponse. (1 point)
Les intentions de l’auteur (7 points)
9. Observez la phrase : « Ma mère transforma … une ou deux ventes de terrain. » (l. 10-12)
a) Combien y a-t-il de verbes conjugués ? Combien y a-t-il de sujets ? (0,5 point)
b) Quel est l’effet produit en ce qui concerne le rythme de la narration ? (0,5 point)
c) Quelle image de sa mère l’auteur donne-t-il ainsi ? (0.5 point)
10. a) « Le plâtre sert à fabriquer les murs. » (l. 21) Quelle est la valeur du présent dans cette
phrase ? (0,5 point)
b) Quel est l’effet produit par cette phrase sur l’examinateur ? Pourquoi ? Et sur le lecteur ? (1
point)
c) A votre avis, pourquoi l’auteur raconte-t-il son oral de chimie ? (0,5 point)
11. a) Relevez les deux propositions subordonnées de la deuxième phrase ? Quel verbe
complètent-elles ? Quelle est leur fonction ? (1 point)
b) Quelle image de lui-même l’auteur veut-il donner dans le premier paragraphe ? (0,5 point)
12. Donnez deux raisons pour lesquelles Romain Gary a, selon vous, décidé d’écrire ce texte
autobiographique. Justifiez votre réponse. (2 points)
Réécriture (4 points)
Récrivez le passage de « Ma mère transforma une chambre … » (l. 10) à « … chef-d’œuvre immortel. »
( l. 13 ) en conjuguant les verbes au passé composé. Effectuez toutes les modifications nécessaires.
Brevet blanc. 9 mai 2012
FRANÇAIS Première partie
Questions (15 points)
Une page d’autobiographie (4,5 points)
1. Qui est l’auteur de ce texte ? Quel est son âge au moment où il écrit ce texte ? (0,5 point)
L’auteur est Romain Gary ( 1914-1980). Il écrit La promesse de l’aube en 1960, il est alors âgé de
46 ans. ( 0.25x2)
2. Qui est le personnage principal ? Quel est son âge au moment des événements racontés ?
Répondez en vous aidant du texte et du paratexte. (0,5 point)
C’est Romain Gary, adolescent. Il a alors 16 ans puisque qu’il a 14 ans quand il arrive à Nice en
1928. ( 0.25x2)
3. Quels indices montrent que ce texte est autobiographique ? (0,5 point)
Ce texte est autobiographique. Il y a identité entre l’auteur, le narrateur et le personnage. le
texte est, par ailleurs écrit à la 1ère pers ( raison non suffisante)(0.5point)
4. a) Relevez les verbes de la dernière phrase du premier paragraphe et de la première phrase du
second paragraphe. Indiquez les temps verbaux et le mode. (1 point)
« AVAIT »= INDICATIF IMPARFAIT
« CONNÛMES » // « S’AGGRAVA »= INDICATIF PASSE SIMPLE ( 0.25x4)
b) Justifiez l’emploi de ces temps. (1 point)
L’imparfait est employé pour les faits inachevés, les actions de 2nd plan.
La passé simple est employé pour les actions achevées de premier plan. ( 0.5x2)
c) Relevez un verbe qui correspond au moment où l’auteur écrit. Donnez son temps verbal et
sa valeur. (1 point)
Ligne 15 « je me souviens »= est un présent d’actualité / d’énonciation. Il correspond au
moment où l’auteur écrit. ( 1point)
Les réalités (3,5 points)
5. Quelle indication nous permet de situer historiquement tout ce que raconte l’auteur ? (0.5
point)
L’indication qui nous permet de situer historiquement le texte est la crise économique de
1929.(0.5point)
6. Quel est le lien entre l’événement historique indiqué et la vie de l’auteur ? (1 point)
L’auteur et sa mère ont vécu la crise et ils en ont souffert ( lignes 8 et 9). (1 point)
7. Qu’est-ce que le texte nous apprend :
c) sur la situation générale à cette époque ? (0,5 point)
Le texte nous apprend qu’en 1930, la Côte d’Azur commence à ressentir les effets de la crise
économique. (0.5 point)
d) sur la vie de l’auteur à cette époque ? (0,5 point)
A cette époque, l’auteur et sa mère connaissent des jours difficiles. La mère exerce toutes sortes de
« professions », se démène, elle dit la bonne aventure, prend des pensionnaires, s’occupe d’animaux…
pour gagner quelques sous. Lui s’intéresse à la société qui l’entoure et à l’écriture.(0.5 point)
8. La référence aux événements historiques rend-elle l’autobiographie plus crédible ? Justifiez
votre réponse. (1 point)
La référence à l’histoire ancre effectivement davantage le texte dans la réalité. Nous sommes plongés
dans le quotidien de cette famille ordinaire.
Les intentions de l’auteur (7 points)
9. Observez la phrase : « Ma mère transforma … une ou deux ventes de terrain. » (l. 10-12)
a) Combien y a-t-il de verbes conjugués ? Combien y a-t-il de sujets ? (0,5 point)
Il y a 6 verbes conjugués et un seul sujet « ma mère »
b) Quel est l’effet produit en ce qui concerne le rythme de la narration ? (0,5 point)
On a une accélération du rythme de la narration.
c) Quelle image de sa mère l’auteur donne-t-il ainsi ? (0.5 point)
La mère apparaît ainsi énergique, vive, dynamique, s’active pour s’en sortir et permettre
une vie décente.
10. a) « Le plâtre sert à fabriquer les murs. » (l. 21) Quelle est la valeur du présent dans cette
phrase ? (0,5 point)
Présent de vérité générale.
b) Quel est l’effet produit par cette phrase sur l’examinateur ? Pourquoi ? Et sur le lecteur ? (1
point)
L’examinateur demeure comme impassible, il ne manifeste ni surprise ni agacement ni
amusement . C’est un examinateur, il garde une attitude « neutre », il respecte le candidat, le
poussant à revenir sur sa réponse, à creuser, à préciser…
Le lecteur est amusé par cette réponse inattendue et décalée ( il s’agit d’un oral de
chimie !)(0.5X2)
c)A votre avis, pourquoi l’auteur raconte-t-il son oral de chimie ? (0,5 point)
Cette anecdote vient illustrer le constat de sa mère comme le prouve « en effet ». ( « Je crois
que tu n’auras pas de sens pratique dans la vie »)
11. a) Relevez les deux propositions subordonnées de la deuxième phrase ? Quel verbe
complètent-elles ? Quelle est leur fonction ? (1 point)
Sub 1 : « que la justice sociale…..nouveau- »
Sub 2 « que ….de leur destin »(0.25x2)
Elles complètent le verbe « savoir », elles sont COD de ce verbe.(0.5)
b) Quelle image de lui-même l’auteur veut-il donner dans le premier paragraphe ? (0,5 point)
L’auteur donne de lui l’image d’un humaniste, d’un intellectuel réfléchissant sur des sujets de société.
12. Donnez deux raisons pour lesquelles Romain Gary a, selon vous, décidé d’écrire ce texte
autobiographique. Justifiez votre réponse. (2 points)
Hommage à la femme que fut sa mère
Amusement-ironie sur celui qu’il a été : fier de lui- naïvement et « sottement » imbu de lui-même ( «
écrire un chef-d’œuvre immortel »)
Revanche sur la vie : immigré polonais-lycéen médiocre écrivain célèbre.
Réécriture (4 points)
Récrivez le passage de « Ma mère transforma une chambre … » (l. 10) à « … chef-d’œuvre immortel. »
( l. 13 ) en conjuguant les verbes au passé composé. Effectuez toutes les modifications nécessaires.
Ma mère a transfor une chambre de notre appartement en chenil, a pris en pension des chiens, des
chats et des oiseaux, a lu les lignes de la main, a pris des pensionnaires, a assu la gérance d’un
immeuble, a agi comme intermédiaire, dans une ou eux ventes de terrain. Je l’ai aidée de mon
mieux, c’est-à-dire, en essayant d’écrire un chef-d’œuvre immortel ». ( 0.5x8 changements + retrait
d’1/2 par faute de COPIE)
DICTEE ( 6 points)
Je me mets au travail avec l'ardent désir de réaliser un bon devoir. Je décris mon attente
près du poste de garde, la lumière d'automne sur la ville, la pâtisserie, le petit chemin, la
maison, la colline, le silence, parle de mon admiration pour le chef, de sa femme et de
leur petite fille, du plaisir que j'ai eu à manger à ma faim. Ensuite, aux heures que je vis
à la caserne, parfois si grises, si lourdes, si lentes à s'écouler, j'oppose celles que j'ai
connues au cours de cet après-midi, mais qui ont passé si vite que je n'ai pu les savourer.
Et je termine en essayant de recréer l'émotion qui m'a étreint à cet instant où nous étions
tous quatre sur la terrasse.
Charles Juliet, L'année de l'éveil, J'ai lu, 1988.
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