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divins. Une sorte de prophète comme Esaïe ou
Moïse... mais en mieux. C’était la position
adoptianiste. Jésus était pour eux avant tout homme.
Nombre de contemporains le pensent aussi.
2. Un autre groupe estimait le contraire: Jésus étant Dieu
n’aurait pris qu’une apparence humaine. Son corps
n’était qu’une sorte d’enveloppe qu’il quitterait à la
croix, car Dieu ne peut mourir, pensaient-ils. C’est la
position dite du Docétisme (d’un verbe Grec traduit
sembler, paraître). Pour eux Jésus était avant tout
Dieu.
3. Un troisième groupe les Ariens se tenait au milieux:
Jésus bien qu’humain détenait la position suprême sur
tous les êtres créés. Un homme unique ayant un accès
unique à un Dieu unique. Position dite Arianisme qui
valut à Michel Servet d’être brûlé vif à Genève.
Vous voulez certainement savoir à quelle position se sont
ralliés les évêques... Aucune ! Les trois positions furent
jugées bien trop simplistes et réductrices pour pouvoir
prétendre expliquer qui était vraiment « Jésus de
Nazareth ». Le Concile adopta la position paradoxale
selon laquelle Jésus fut totalement homme et totalement
Dieu. Vrai homme et vrai Dieu disons-nous encore
aujourd’hui. C’est difficile de représenter Jésus sous ses
deux natures. Les artistes ont essayé de le représenter
comme ils le purent. Le musée d’art de Catalogne à
Barcelone abrite cette fresque du XIII siècle peinte par un
peintre inconnu. Le Christ est représenté en gloire,
régnant sur l’univers tel que décrit dans l’Apocalypse.
L’artiste inscrit sur le livre la réponse que Jésus donna à
ses disciples concernant son identité: « Moi je suis la