Le Centenier La semaine dernière nous avons vu le désir de Jésus

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La semaine dernière nous avons vu le désir de Jésus de guérir, et nous avions utilisé pour cela
Luc 7:1 à 10, et à travers ce texte nous avions développé 3 points :
1. La disponibilité de Jésus
2. La puissance de Jésus
3. Les principes éternels de Jésus-Christ
Après que Jésus eut achevé tous ces discours devant le peuple qui l’écoutait, Il entra dans
Capernaüm.
Or, le serviteur d’un centenier, auquel il était fort cher, étant malade, allait mourir.
Et le centenier ayant entendu parler de Jésus, envoya vers Lui des anciens des Juifs, pour le
prier de venir guérir son serviteur.
Ceux-ci étant donc venus vers Jésus, le prièrent instamment, disant: Il est digne que tu Lui
accordes cela, car il aime notre nation, et c’est lui qui nous a fait bâtir la synagogue.
Jésus donc s’en alla avec eux. Et comme déjà Il n’était plus loin de la maison, le centenier
envoya vers Lui des amis, lui dire: Seigneur, ne t’incommode point, car je ne mérite pas que
tu entres sous mon toit.
C’est pourquoi je ne me suis pas jugé digne moi-même d’aller vers toi, mais dis une parole,
et mon serviteur sera guéri.
Car, quoique je sois un homme soumis à la puissance d’autrui, j’ai sous moi des soldats, et je
dis à l’un: Va, et il va, et à l’autre: Viens, et il vient, et à mon serviteur: Fais ceci, et il le fait.
Jésus ayant entendu cela, admira le centenier et se tournant, il dit à la troupe qui le suivait:
Je vous dis que je n’ai pas trouvé une si grande foi, même en Israël.
Et quand ceux qui avaient été envoyés furent de retour à la maison, ils trouvèrent le serviteur
qui avait été malade, se portant bien.
Nous remarquerons qu’à travers l’Evangile, Luc ne dit presque rien sur l’homme qui a besoin
de guérison, et si nous lisons bien le récit, nous remarquerons qu’il n’apparaît à aucun
moment, on ne sait rien de lui, ni son nom, ni son âge, était-il marié, avait-il des enfants ? La
seule chose que nous savons de cet homme c’est le verset 2, qui nous l’apprend c’est un
serviteur, et qu’il est sur le point de mourir !
En fait le récit nous parle plus du centenier lui-même que de n’importe qui d’autre. L’histoire
commence par le retour de Jésus à Capernaüm, et lorsqu’Il arrive dans la ville, nous pouvons
lire au verset 3 que le centenier ayant entendu parler de Jésus, envoya vers Lui des anciens
des Juifs, pour le prier de venir guérir son serviteur.
Et regardez à présent ce que vont dire ces anciens au verset 4, Il est digne que tu lui accordes
cela, car il aime notre nation, et c’est lui qui nous a fait bâtir la synagogue.
Pensez-vous que Jésus ait pris la route pour ce rendre chez le centenier, grâce ou à cause des
paroles qu’Il venait d’entendre ? Sans faire de commentaires, Jésus accompagne les anciens,
et alors qu’ils s’approchent de la maison, le centenier envoie d’autres personnes pour lui faire
dire, Seigneur, ne t’incommode point, car je ne mérite pas que tu entres sous mon toit. C’est
pourquoi je ne me suis pas jugé digne moi-même d’aller vers toi, mais dis une parole, et mon
serviteur sera guéri.
Voyez-vous la différence entre les paroles des amis du centenier et celle du centenier lui-
même ? Ce n’est certainement pas le centenier qui à dit, voila ce que vous direz à Jésus me
concernant, puis ensuite vous parlerez de mon serviteur.

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Alors pendant qu’Il est en chemin, Jésus va avoir deux réactions, Il se tourne tout d’abord
vers la foule qui le suit et dit : Je vous dis que je n’ai pas trouvé une si grande foi, même en
Israël.
Puis Il va guérir le serviteur et nous lisons au verset 10, et quand ceux qui avaient été envoyés
furent de retour à la maison, ils trouvèrent le serviteur qui avait été malade, se portant bien.
Maintenant à travers ce passage, nous allons porter notre attention sur le centenier et la faible
estime qu’il avait de lui-même, puis en deuxième lieu sur la grande foi dont Jésus nous fait
l’éloge et enfin sur cet excellent portrait de Jésus dans son rôle de Sauveur !
La première chose que nous pouvons dire sur cet homme, qu’est le centenier romain, c’est
qu’il représente mal les idéaux de notre époque ! Au lieu de souligner une importante image
de soi, il prône plutôt le contraire. Cet officier romain est l’exemple même de l’homme qui a
une humble opinion de lui-même, et ce qui m’étonne surtout dans son comportement, c’est
qu’il avait de bonnes raisons d’avoir de Lui-même une image tout à fait différente.
Et parmi ces raisons nous pouvons en relever cinq :
1. Il avait une autorité considérable sur les autres
Le centenier était un officier romain, qui avait sous son commandement 100 soldats.
Et même s’il avait peu de pouvoir en dehors de sa sphère, il était pratiquement le maître
absolu dans ce cadre. C’est d’ailleurs ce qu’il déclare ouvertement dans le verset 8, Car,
quoique je sois un homme soumis à la puissance d’autrui, j’ai sous moi des soldats, et je dis à
l’un: Va, et il va, et à l’autre: Viens, et il vient, et à mon serviteur: Fais ceci, et il le fait.
Et vous serez d’accord avec moi, pour dire que celui qui détient un tel pouvoir, peut être
naturellement tenté de se considérer au-dessus des autres, et de penser qu’il mérite ce droit !
2. Ce centurion faisait partie de l’armée d’occupation
Lui et ses soldats jouaient le rôle des vainqueurs, écrasant un peuple vaincu. En rapprochant
donc les deux premiers points, nous pouvons comprendre qu’il aurait été tout à fait naturel,
pour lui, d’avoir une autre attitude envers Jésus qui était juif ! Il aurait pu le regardez de haut
et lui ordonner de lui rendre ce « service », estimant en posséder le droit.
3. L’estime des anciens de la ville
Cette estime aurait pu être une raison supplémentaire de s’enorgueillir. Quant à nous, posons-
nous la question de savoir comment nous gérons les louanges que d’autres peuvent faire sur
nous ? Les gérons-nous comme le fait le centenier ?
Regardez encore les versets 4 et 5, Il est digne que tu Lui accordes cela, car il aime notre
nation, et c’est lui qui nous a fait bâtir la synagogue. Ce qui veut dire, que chaque rangée de
briques monter dans la construction de la synagogue, aurait pu également faire monter son
sentiment de propre justice !
Il est digne que tu Lui accordes cela. C’est ce que disaient les anciens de la ville, il aime notre
nation c’est lui qui a fait bâtir notre synagogue. Vous voyez ici le contraste qui existe entre
les anciens et le centenier ?

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D’un coté nous entendons, Il est digne que tu Lui accordes cela.
Et de l’autre, Seigneur, ne t’incommode point, car je ne mérite pas que tu entres sous mon
toit.
Lewis disait: « Le vice essentiel, le mal suprême, c’est l’orgueil. Impudicité, colère, avidité,
ivrognerie et tout le reste ne sont que morsures de puce en comparaison. C’est l’orgueil qui
fraie la voie à tous les vices et transforma le diable en ce qu’il est. L’orgueil est l’état d’esprit
totalement anti-Dieu... L’orgueil est un cancer spirituel, il dévore la possibilité même
d’amour, de contentement et de simple bon sens. »
J’espère sincèrement que nous ne serons jamais comme cela, et pour ne jamais le devenir
n’oublions jamais ce verset précieux en 1 Corinthiens 4:7, Car en quoi penses-tu être
supérieur aux autres ? Tout ce que tu as, ne l'as-tu pas reçu de Dieu ? Puisqu'il en est ainsi,
pourquoi te vanter de ce que tu as comme si tu ne l'avais pas reçu ?
Le centurion qu’en à lui évite tous ces pièges, et comme nous pouvons le voir à travers ses
propres paroles, et son humilité il lui vaudra d’être béni, et son exemple devrait être un grand
encouragement pour nous tous ! Et nous pouvons relever trois bienfaits qu’il obtient grâce à
sa modeste perception de lui-même.
Le premier bienfait de l’humilité est de nous faire voir les choses dans leur véritable lumière.
Le centenier dis à Jésus « Je ne suis pas digne » et ce n’étaient pas des mots en l’air ou vides
de sens, parce que la Parole de Dieu appuie cela « Il n'y a pas de juste, pas même un seul.
Ils se sont tous égarés, ils se sont corrompus tous ensemble. Il n'y en a pas qui fasse le bien,
non, pas même un seul. Car il n'y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés
de la gloire de Dieu. »
Et si malgré cela nous avons encore une trop haute opinion de nous-mêmes, écoutons Dieu
nous dire, tu es poussière et tu retourneras à la poussière. Ceci pour vous dire que nous avons
besoin d’avoir les yeux ouverts sur notre véritable état devant le Seigneur et ne pas oublier
que c’est Lui qui nous a sauvés malgré nos péchés !
Le deuxième bienfait de l’humilité se voit dans les rapports avec les autres ! Regardez quelle
est l’attitude du centenier envers son serviteur. Le verset 2 nous dit, Or, le serviteur d’un
centenier, auquel il était fort cher, étant malade, allait mourir.
Le troisième bienfait et peut être le plus important de l’humilité, c’est l’attitude du centenier
face à Jésus et donc face à Dieu ! C’est ce troisième bienfait dont nous avons besoin si nous
voulons nous approcher de Dieu. Pierre nous le dit très clairement, De même, jeunes gens,
soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité,
car Dieu résiste aux orgueilleux, mais Il fait grâce aux humbles. (1 Pierre 5:5)
Vous savez, la vraie humilité, est une chose très précieuse, c’est elle qui nous aidera à
accepter des vérités nous concernant. L’humilité nous aidera à accepter le fait que rien de bon
n’existe dans notre nature déchue, nous reconnaîtrons que sans Dieu, nous ne sommes rien,
nous ne possédons rien et nous ne pouvons rien faire !
Mais en vous disant cela, je dois aussi vous dire que si nous sommes venus au Seigneur alors
nous sommes devenu important, non pas aux yeux du monde, non pas à nos propres yeux
mais aux yeux de Dieu !

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Ne l’oublions pas, nous sommes la prunelle des yeux de Dieu, celui qui vous touche, touche
la prunelle de son œil. (Zacharie 2:8)
Il est fort possible que le centenier ne soit pas encore arrivé à un tel degré de connaissance,
mais sa modeste opinion de lui-même était déjà un bon point de départ. Alors pendant que
Jésus approchait de chez lui, le centenier se dépêche d’envoyer une seconde délégation pour
lui dire : Seigneur, ne t’incommode point, car je ne mérite pas que tu entres sous mon toit.
C’est pourquoi je ne me suis pas jugé digne moi-même d’aller vers toi, mais dis une parole, et
mon serviteur sera guéri.
Ce que nous pouvons dire ici, c’est que l’officier romain n’a pas seulement agit par humilité,
mais aussi par égard pour Jésus et pour son respect de la loi juive, parce qu’il savait que la
maison d’un païen comme lui n’était pas un lieu recommandé, ce qui fait qu’il plaçait l’intérêt
de Jésus au-dessus du sien. Et cela Jésus l’a apprécié, mais ce qu’Il apprécia encore plus, ce
sont les paroles du soldat : Mais dis une parole, et mon serviteur sera guéri.
Ecoutez donc ce que Christ répond à cela, Je vous dis que je n’ai pas trouvé une si grande foi,
même en Israël. Jésus avait rencontré une quantité énorme de personnes à travers ses
nombreux voyages, Il avait rencontré beaucoup d’incrédulité et d’opposition au sein même
d’Israël, relisez le récit de son retour à Nazareth là où Il avait grandi, et vous verrez que ceux
qui l’ont vu grandir, ses propres voisins étaient prêts à le jeter du haut de la falaise ! Sans
oublier les scribes et les pharisiens qui s’était moqués de Lui lorsqu’Il avait parlé du pardon
des péchés !
Mais il y avait aussi d’autres juifs qui lui avait témoigné leur foi, en commençant par Pierre
qui lui avait demandé de guérir sa belle-mère, puis cet homme couvert de lèpre qui avait cru
que Jésus était capable de le purifier, même s’il doutait du désir de Jésus de le faire !
Et puis il y a cette autre exemple de foi, qui jusqu’au chapitre 7 de Luc avait été le plus grand,
ces quatre hommes qui ont descendu leur ami par le toit de la maison dans laquelle se trouvait
Jésus.
Et puis il y a enfin ce miracle, là chez le plus improbable et inimaginable des individus, un
officier romain, chez lequel Jésus trouve une foi comme Il n’avait encore jamais vu en Israël
Dis un mot et mon serviteur sera guéri.
Cet homme avait compris que Jésus avait autorité sur la vie et sur la mort ! Il avait compris,
lui un païen, ce que les juifs n’avaient pas compris, ou en tout cas, ce qu’ils ne voulaient pas
comprendre !
Dis un mot et ton ordre sera exécuté, car le pouvoir t’appartient, qu’il soit fait selon Ta
Parole, car l’espace et le temps ne constituent pas un obstacle pour toi. Le centenier savait
que tout ce qui pouvait sortir de la bouche du Seigneur ce réaliserai parce qu’Il en avait la
puissance et le désir. Et ce matin encore, Il a la puissance et le désir de guérir tous ceux qui se
tournent vers Lui pour le pardon de leur péché !
Nous pouvons avoir plus d’estime pour ce centenier qu’il ne pouvait en avoir pour lui-même,
parce que Jésus nous le présente comme un homme de foi, mais celui qui doit nous remplir
d’admiration, n’est pas ce soldat romain, mais Jésus Lui-même !

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Ce passage dans Luc, nous présente Jésus dans sa fonction de Sauveur, et une des premières
choses que nous pouvons relever dans ce passage, c’est le désir de Jésus de ce rendre chez cet
officier romain, pourtant nous ne prenons pas en compte les obstacles qui auraient pu incite
Jésus à agir autrement.
Le premier, que nous avons déjà vu, ce trouve dans les paroles des anciens il mérite vraiment
que tu lui accordes ce service. C’est peut être comme ça que nous pouvons recommander une
personne à une autre, mais c’est loin d’être la manière qui convient de recommander
quelqu’un à Dieu ! Vous savez pourquoi ? Parce que Dieu résiste aux orgueilleux, mais Il fait
grâce aux humbles. (Jacques 4:6) Et Il insiste sur sa souveraineté en ce qui concerne le salut !
Je ferai grâce à qui je veux faire grâce, J'aurai pitié de qui je veux avoir pitié. (Exode 33:19)
Ce qui nous amène à un autre obstacle, Jésus était juif, sous la loi, et le centenier, lui, était
païen, et d’après la loi, Jésus ne pouvait pas entrer chez un païen sans se rendre impur ! Mais
Jésus Lui, n’y voyait aucun problème, et vous savez pourquoi ? Parce que Jésus est Celui qui
purifie toute personne, Il purifie celui qu’Il désir bénir et sauver.
Ce qui veut dire qu’il y a de l’espoir pour celui qui n’est pas en Christ, si Jésus n’est pas votre
Sauveur et Seigneur, Il franchira toutes les barrières qui vous sépare de Lui, pour que vous
puissiez être sauvé.
Croyez moi, ou en tout cas croyez la Parole de Dieu qui vous dit, c’est pourquoi Jésus peut
sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour
intercéder en leur faveur. (Hébreux 7:25)
Quel que soit l’obstacle entre vous et Dieu, il ne sera jamais infranchissable pour le Sauveur !
Même si vos péchés témoignent contre vous et vous disent que vous ne pourrez jamais
appartenir à Dieu, sachez que Christ a pris vos fautes et vos péchés sur la croix !
Vous devez savoir que Jésus a pris volontairement sur Lui tous les péchés de ceux qui mettent
leur confiance en Lui. Peu importe votre statut en ce qui concerne le monde, une seule
question se pose : Faites-vous partie de ceux qui sont loin de Dieu ? Si c’est le cas, alors
sachez que Jésus est mort pour vous, et qu’Il est ressuscité pour que vous aussi vous soyez
ressuscité pour être au ciel avec Lui !
Pour vous aussi le Seigneur peut dire un seul mot pour que vous soyez lavé de votre passé.
La foi du centenier est un exemple qui demande à être suivi. Peut être qu’en réalité si nous
avions plus de foi, nous verrions de bien meilleurs résultats, si au lieu de fixer nos regards sur
l’incrédulité des gens à qui nous témoignons, nous les fixions davantage sur Celui qui détient
la puissance de les sauver, nous serions très certainement plus décidés à témoigner de Lui !
Si au lieu de penser à ce que le monde peut nous faire, nous songions plus à ce que Dieu peut
faire en nous et à travers nous, nous serions moins craintifs devant l’intimidation, les menaces
et les tentations.
Si encore, nous avions plus de foi en la Parole de Dieu, qui peut transformer des vies entières,
je suis sûr que nous prierions encore plus pour que Dieu accorde la repentance aux pécheurs !
Le Seigneur est grand et fort, alors ne nous laissons pas arrêter par notre faiblesse, car c’est
lorsque nous sommes faibles que nous devenons fort par Celui qui nous fortifie !