cônes volcaniques ? Pourquoi certains sont-ils explosifs
et d’autres ne le sont pas ? …
2. Investigation documentaire sur la genèse et
l’anatomie des volcans:
Travail collectif. 20 min
Le visionnement du film « Allo la Terre » [2° Partie] doit
mettre en évidence :
- les phénomènes d’écartement des plaques océaniques
(accrétion) et de glissements de ses plaques sous le
manteau ou la plaque continentale (subduction) ;
- l’anatomie des volcans (voir fiche, schémas à légender,
croquis à tracer).
3. Investigation documentaire sur le fait que certains
volcans soient plus explosifs que d’autres.
Travail collectif. 10 min
Le visionnement du film « Allo la Terre » [3° Partie] doit
mettre en évidence les différences de viscosité du
magma.
Matériel :
- film « Allo la Terre » (volcans et tectonique).
de 4min33 à 6min37
- fiche « Quelle est l’origine du cône volcanique ? »
- film « Allo la Terre » (volcans et tectonique).
de 6min 45 à 9min35
(4 -)Prolongement possible : les points chauds,
l’exemple du Piton de la Fournaise.
Voir : « C'est pas sorcier-Volcanisme-Points_chaud »
Remarque : Cet extrait met en évidence le mouvement des plaques
tectoniques à travers l’exemple du sous-continent indien. C’est donc un
excellent rappel de la séance 2.
A - Après schématisations, compléter la trace
écrite de la séance précédente :
Des plaques tectoniques qui s’éloignent
permettent au magma de remonter à la surface
sous forme de volcans rouges (volcans
effusifs) d’où s’écoule la lave incandescente.
Des plaques tectoniques qui se rapprochent
entraînent des accumulations de magma
(chambres magmatiques) qui se libèrent des
pressions accumulées en explosant. On parle de
volcans gris (volcans explosifs). Dans ce cas,
les éruptions sont très dangereuses, le cône
volcanique peut être détruit, les projections de
roches et de poussières de roches (dite cendres)
peuvent avoir lieu loin du cratère, ou encore, des
mélanges brûlants peuvent descendre les pentes
du volcan à plusieurs centaines de km/h.
B - Remarques complémentaires quant à la
prévention des risques :
Avec l’exemple de l’explosion du Mont Saint
Helens, nous comprenons :
- que l’homme est capable de prédire une
éruption, mais ne peut pas prédire la forme qu’elle
va prendre ;
- que la violence des explosions dépend de la
quantité de matière et de la qualité des matières
accumulées (on parle de la viscosité du magma).
3.5. Qu’est-ce qu’un tsunami ?
Quels sont les risques de tsunamis en France ?
- Identifier les risques que représentent les séismes, les tsunamis et les éruptions volcaniques pour la
population
- Mobiliser ses connaissances pour faire le lien avec la prévention des risques majeurs.
Organisation proposée : Séance de 45 min.
1. Emergence des représentations :
Nous pensons que …. Attention ! L’usage d’un
lexique approprié ne signifie pas que les concepts sont maîtrisés.
2. Confrontation de lectures documentaires :
Travail collectif.
Comparaison des vues satellites (Indonésie 2004) avant et
après le raz de marée : zones les plus touchées,
hypothèses sur l’événement (comment la mer a-t-elle pu
arriver si loin dans les terres ? …)
Travail en binôme (puis collectif).
Lecture du texte témoignant de la catastrophe puis de
l’article relatant l’événement et ses conséquences.
3. Prolongements quant à l’histoire des tsunamis
en métropole et Outre-Mer.
Travail collectif.
- Visionnement de l’animation multimédia « Vivre avec le
risque »
- Lecture documentaire.
Matériel :
a- Voir fiche « tsunami » - Photos satellites - articles (Fiches Main
à la Pâte « Quand la Terre gronde »).
b- Voir fiche « tsunami » - Articles /Indonésie 2004.
c – Projection de l’animation multimédia
« Vivre avec le risque » [Main à la Pâte] et fiche
documentaire « histoire des tsunamis en France »
Apports de l’enseignant aux groupes / au grand
groupe :
A- Les informations données par l’enseignant sont du
type :
Les tsunamis résultent de séismes sous-marins (de
magnitude supérieure à 6,3) ou d’effondrements de volcans
sous-marins et consistent en grandes vagues dévastatrices
pouvant s’avancer loin à l’intérieur des terres.
B - Les conclusions auxquelles la classe arrive quant à la
protection vis à vis d’un tsunami sont du type :
- Si un tsunami sévère n’a jamais été observé en métropole,
il peut en arriver en Nelle Calédonie, à la Réunion ou en
Martinique.
- Il est alors lié à une secousse sismique et un retrait rapide
de la mer est observable.
- A terre, il faut monter le plus haut possible et y rester
longtemps puisque plusieurs vagues vont déferler.
- Comme pour toute situation de mise en sécurité, se munir
si possible de quelques provisions, d’eau, de moyen
d’information (radio).