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LILLE GRAND PALAIS
PROGRAMME GÉNÉRAL NOUVEAUX ANIMAUX DE COMPAGNIE
du cobaye se traduit principalement par un
amaigrissement, une polyphagie et un regain
d’activité (augmentation des vocalises, des
déplacements et des jeux). Ces signes cli-
niques sont en fait plutôt rassurants pour les
propriétaires et ne motivent pas immédiate-
ment une consultation. L’hyperesthésie est
très souvent rapportée. Une polyuro-polydip-
sie, une tachycardie1, un pouls plus marqué,
un souffle cardiaque et des alopécies troncu-
laires chroniques sont également possibles.
Des phases de sommeil prolongées, avec des
difficultés à se réveiller sont rapportées. Non
spécifiques, des signes digestifs (diarrhée,
crottes molles) sont ponctuellement notés.
Lors d’hyperthyroïdie ancienne, inappétence
et léthargie peuvent être observées. La qua-
lité du pelage peut être altérée (gras, emmêlé,
mal entretenu).
Une masse thyroïdienne peut souvent être
palpée. Pour cela, le praticien doit s’attacher
à palper délicatement le dessous du menton
du cobaye, la glande thyroïde étant située
entre les rameaux de la mandibule dans cette
espèce, bien plus craniale que ce que nous
connaissons chez la chat par exemple. Tou-
tefois, un nodule facile à palper est fréquem-
ment mis en évidence lorsque les signes cli-
niques sont visibles.
Le diagnostic d’une hyperthyroïdie chez le
cochon d’Inde peut être complexe. Il est indis-
pensable d’associer différents examens com-
plémentaires afin de parvenir à un diagnostic
de certitude.
Les dosages hormonaux sont possibles mais
les signes cliniques sont assez faiblement cor-
rélés à la thyroxinémie totale. En début d’évo-
lution ou lors d’hyperthyroïdie modérée, la
Les affections primaires de la thyroïde sont
reconnues depuis plusieurs dizaines d’années
chez les cochons d’Inde utilisés en expéri-
mentation animale. La première description
est mentionnée dans une revue française en
1961. Malgré cela, les descriptions de cas cli-
niques d’hyperthyroïdie sont rares. Depuis
quelques années, il semble que la prévalence
de la maladie augmente et de nombreux au-
teurs s’y intéressent (Mayer et al, Kunzel et
al). En Allemagne, l’hyperthyroïdie du cochon
d’Inde est d’ailleurs d’ores et déjà considérée
comme une dysendocrinie fréquente. Dans
une étude récente, un laboratoire d’anatomo-
pathologie (Northwest ZooPath) considère
que les tumeurs thyroïdiennes sont parmi les
plus fréquemment soumises pour les cochons
d’Inde, après les lipomes, tricho-épithé-
liomes, lymphomes et tumeurs mammaires.
Ils concernent 3,6 % des prélèvements analy-
sés dans cette espèce. L’hyperthyroïdie peut
être liée à une hyperplasie, un adénome ou un
adénocarcinome de la thyroïde ; des sécré-
tions excessives par du tissu thyroïdien ecto-
pique sont aussi suspectées. La distribution
des lésions bénignes et malignes n’est pas
déterminée à l’heure actuelle. Dans l’étude de
Northwest ZooPath, un tiers des tumeurs thy-
roïdiennes sont malignes. Seule une tumeur a
métastasé au poumon.
L’hyperthyroïdie touche préférentiellement
des cochons d’Inde de plus de trois ans,
bien que tous les âges puissent être affectés
(de 2,5 à 6 ans, dans l’étude de Gibbons). Il
n’existe pas de prédisposition sexuelle, bien
qu’une étude fasse apparaître une légère sur-
représentation des femelles. Les signes cli-
niques sont assez semblables à ceux décrits
lors d’hyperthyroïdie féline : l’hyperthyroïdie
thyroxinémie totale peut être comprise dans
les valeurs usuelles malgré la présence de
signes cliniques. La thyroxinémie peut être af-
fectée par de nombreux facteurs : une alimen-
tation riche en iode, une maladie concomi-
tante peuvent contribuer à abaisser la valeur
mesurée. Il a également été démontré que
le stress pouvait diminuer considérablement
la concentration en thyroxine chez le cochon
d’Inde. A l’inverse, en présence d’une hypovi-
taminose C, fréquente dans cette espèce qui
ne possède pas de L-gulonolactone oxidase,
une augmentation de l’activité thyroïdienne
est possible. En cas de doute, il convient de re-
nouveler les mesures et, si possible, de doser
la T3 et la T4 libres. Le dosage de la TSH serait
sans doute intéressant mais il n’existe pas de
norme établie chez le cochon d’inde. Un test
de stimulation à la TSH peut éventuellement
confirmer une anomalie, mais seule une étude
en fait état à l’heure actuelle.
Brandao et al recommandent d’utiliser une
technique de radio-immunologie pour le do-
sage de la T3 et T4 totales. Les formes libres
sont mesurées par dialyse à l’équilibre.
Des valeurs usuelles ont été publiées par Cas-
tro et al en 19863, puis Müller et al en 20092
et sont rapportées dans le tableau à la page
suivante.
Remarque : La thyroxinémie est significative-
ment plus basse chez les femelles que chez
les mâles castrés d’après Müller et al en 2009.
D’autres valeurs usuelles ont été publiées
mais sont plus rarement utilisées. Elles sont
compilées dans Brandao J, Vergneau-Grosset
C and Mayer J. Hyperthyroidism and hyperpa-
rathyroidism in guinea pigs (Cavia porcellus).
Vet Clin Exot Anim. 2013; 16:407-420.
Maladies émergentes chez les NAC
Hyperthyroïdie du cochon d’Inde
Adeline LINSART
DV, Unité des Nouveaux Animaux de Compagnie - Unité de Médecine Interne et Urgences
Centre Hospitalier Vétérinaire Saint-Martin - 275 Route Impériale - 74370 SAINT-MARTIN-BELLEVUE
1 En présence d’une tachycardie, une échocardiographie est recommandée, une cardiopathie concomitante pouvant être présente.
2
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LILLE GRAND PALAIS
T4 (μg/dL) d'après 2 T4
(μg/dL)3
T4 libre
(ng/dL) 3 T3 (ng/dL)3 T3 libre
(pg/dL)3
Technique Chimiluminescence
Animaux de compagnie Radio-immunologie
Animaux d'expérimentation
Mâle 1,1 – 4,5
Médiane : 2,2 2,9 +/- 0,6 1,26
+/- 0,41 39
+/- 17 257
+/- 35
Mâle castré 1,5 – 5,2
Médiane : 2,7 - - - -
Femelle 1,1 - 5
Médiane : 2 3,2 +/- 0,7 1,33
+/- 0,25 44
+/- 10 260
+/- 59
Tous
1,1–5,2
Médiane : 2,1
(14,2-66,9nmol/L)
(Médiane : 27nmol/L)
- - - -
En présence d’une masse cervicale
palpable
Une échographie est recommandée en pre-
mière intention. L’échographie (>10MHz)
peut mettre en évidence des structures kys-
tiques. Le liquide peut éventuellement être
ponctionné : il présente régulièrement un
aspect hémorragique. Le dosage du contenu
liquidien des kystes permet de confirmer la
nature thyroïdienne du tissu ponctionné. La
valeur mesurée dans le kyste peut être com-
parée aux valeurs sériques et faciliter le dia-
gnostic d’hyperthyroïdie. La cytologie permet
également de confirmer la nature de la masse
et éventuellement de mettre en évidence des
cellules anormales. Cependant, un risque
d’hémorragie existe suite à la cytoponction.
Les biopsies sont déconseillées car elles
peuvent être à l’origine d’une crise thyréo-
toxique4 et de mortalité.
En l’absence de masse cervicale
palpable, une imagerie doit être
proposée
Lexamen de choix est théoriquement la scin-
tigraphie (Oniris-Nantes). Cependant, il est
difficile de proposer cet examen d’emblée,
d’autant plus s’il n’existe qu’une suspicion
clinique. Le recours à une tomodensitomé-
trie, désormais largement disponible, est sans
doute la meilleure alternative. Au cours d’une
anesthésie gazeuse de courte durée, elle per-
met de confirmer une anomalie thyroïdienne,
de réaliser un bilan d’extension local et à dis-
tance (excellente sensibilité dans la recherche
des métastases pulmonaires). L’imagerie par
résonance magnétique est également très
intéressante pour préciser le diagnostic ou
préparer une prise en charge chirurgicale.
Toutefois, si l’IRM offre une bonne sensibilité
pour l’évaluation du tissu thyroïdien, c’est un
examen dont la durée est importante (= anes-
thésie prolongée) et dont la résolution des
coupes en diminue la sensibilité chez des ani-
maux de petite taille comme le cochon d’Inde.
Si la suspicion clinique est
très forte et que des examens
d’imagerie ne peuvent être réalisés
Il reste possible, sous réserve de l’obtention
du consentement éclairé du propriétaire, de
réaliser un essai thérapeutique sur 48 heures
avec du méthimazole. En effet, la réponse thé-
rapeutique (prise de poids, modification com-
portementale) est très rapide après l’initiation
du traitement.
Diagnostic différentiel
de l’hyperthyroïdie
du cochon d’inde
La présence d’une masse cervicale chez le
cochon d’Inde est très évocatrice d’une hy-
perthyroïdie chez un animal de plus de trois
ans, en présence de modifications comporte-
mentales et d’une perte de poids constatée
malgré un appétit augmenté. Une adénomé-
galie, un abcès, une tumeur ou une anomalie
des glandes salivaires doivent également être
évoquées. Il convient notamment d’explorer
la possibilité d’une lymphadénite cervicale.
Toutefois, si ces affections sont également
accompagnées d’une perte de poids, celle-ci
est toujours accompagnée d’une diminution
de l’appétit.
L’alopécie peut être liée à la présence de
kystes ovariens, d’une maladie surrénalienne,
d’une infestation parasitaire ou fongique. Le
mâchonnement du pelage par un congénère
doit également être exclu.
L’hypothyroïdie peut avoir une présentation
clinique sensiblement identique à l’hyper-
thyroïdie chez le cochon d’inde. Les signes
cliniques typiques sont une diminution de
l’appétit et une perte de poids chronique mais
ils évoluent de manière très subtile et les
propriétaires ne les voient pas. Dans les cas
chroniques, une perte de poids et une alopécie
dorsale sont observées. Une bradycardie est
également possible. L’administration de L-thy-
roxine est efficace.
En présence d’une hyperthyroïdie
confirmée, il convient de réaliser
un bilan rénal et cardiaque
En effet, comme chez le chat, l’hyperthyroïdie
peut être associée à une insuffisance rénale
chronique, une hypertension artérielle et/ou
une cardiopathie.
2
D’après Müller K, Müller E, Klein R et al. Serum thyroxine concentrations in clinically healthy pet guinea pigs (Cavia porcellus). Vet Clin Pathol. 2009. 38:
507-10.
3
D’après Castro MI, Alex S, Young RA et al. Total and free serum thyroid hormone concentrations in fetal and adult pregnant and nonpregnant guinea
pigs. Endocrinology. 1986. 118 (2) : 533-7.
4
Elle correspond à une exacerbation des signes cliniques de l’hyperthyroïdie allant jusqu’à engager le pronostic vital. Elle n’est pas décrite chez le cochon
d’inde mais cette complication potentielle doit être gardée à l’esprit.
3
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LILLE GRAND PALAIS
Traitement médical
de l’hyperthyroïdie
du cochon d’inde
Le traitement médical constitue une excel-
lente option : peu invasif, il permet une amé-
lioration clinique rapide du patient. Cela per-
met également de stabiliser son état général
dans l’attente d’une prise en charge plus com-
plexe (chirurgie, radiothérapie). Il doit cepen-
dant être donné à vie et des effets secondaires
peuvent survenir sur le long terme (cf ci-des-
sous). En présence d’une tumeur maligne, il
ne permet pas de contrôler l’évolution de la
maladie.
Les molécules utilisées sont le méthima-
zole (Felimazole 1,25mg®) ou le carbimazole
(Néo-mercazole®) qui stoppe la production
d’hormones thyroïdiennes. Il n’existe pas de
données pharmacologiques sur l’administra-
tion de ces molécules au cochon d’inde, mais
les données seraient proches de l’homme. Les
concentrations plasmatiques sont effectives
deux heures après l’administration per os. La
réponse thérapeutique est obtenue en 48h
après l’initiation du traitement (prise de poids,
changement de comportement) à la dose ha-
bituellement recommandée chez le chat: 0,5 à
1 mg/kg PO, une fois par jour le plus souvent,
parfois deux fois par jour. La dose est progres-
sivement augmentée en fonction de la ré-
ponse thérapeutique obtenue. Le carbimazole
est utilisé à la dose de 1 à 2 mg/kg/j PO SID.
Il est souvent nécessaire de faire recondition-
ner le traitement par une pharmacie, du fait
des faibles dosages à administrer. La réalisa-
tion d’un sirop à une concentration de 10mg/
ml permet d’obtenir de petits volumes faciles
à administrer et pour lesquels la mise en sus-
pension offre une bonne distribution.
Les posologies et fréquences d’administra-
tion sont extrapolées à partir des traitements
établis chez le chat et doivent être adaptées
en fonction des effets thérapeutiques obte-
nus, des suivis hormonaux et de la tolérance
de l’animal. Un premier contrôle est effectué
à 48h puis un contrôle deux semaines après
l’induction du traitement est recommandé où
un bilan complet sera effectué : examen cli-
nique, numération-formule sanguine, dosage
hormonal. Le dosage hormonal est réalisé
4 à 6 heures après l’administration du traite-
ment. Le cobaye doit être suivi régulièrement
pour réévaluer le dosage des médicaments à
administrer et dépister les effets secondaires
éventuels (éosinophilie, leucopénie, lympho-
cytose, hépatopathie, thrombopénie décrits
chez les Carnivores domestiques, mais pas
chez le Cobaye à l’heure actuelle). Chez le
chien et le chat, le traitement médical peut
également être à l’origine de vomissements,
anorexie et dépression.
L’injection percutanée d’éthanol dans la
glande thyroïde est déconseillée chez le co-
baye, les premiers essais n’ayant pas donné de
résultats (absence d’amélioration ou décès).
Traitement chirurgical
de l’hyperthyroïdie
du cochon d’inde
Le traitement chirurgical est très invasif. S’il
peut théoriquement offrir une guérison défini-
tive, des récidives sont en pratique fréquentes
(42 %) et il apparaît comme le traitement le
plus risqué. Il est toutefois indiqué en cas de
tumeurs malignes, afin de prévenir des métas-
tases. Les risques liés à l’intervention chirur-
gicale doivent être bien expliqués au pro-
priétaire (décès, complications respiratoires
post-opératoires, troubles du transit, anoma-
lies de la calcémie, hypothyroïdie, repousse
du tissu thyroïdien en cas d’exérèse incom-
plète...). La nécessité d’une complémentation
thyroïdienne à long terme doit également être
évoquée en cas de thyroïdectomie totale.
La prise en charge chirurgicale doit néces-
sairement être précédée d’une phase de sta-
bilisation médicale afin de limiter le risque
de survenue d’une crise thyréotoxique. Un
examen d’imagerie permettant de préciser la
localisation de la masse, l’invasion des tissus
adjacents et de s’assurer d’un bilan d’exten-
sion négatif est également indispensable.
Lexamen à privilégier est la scintigraphie.
L’anesthésie et les mesures péri-opératoires
conditionnent également la réussite de l’inter-
vention (anesthésie gazeuse, opiacés, fluido-
thérapie intraveineuse). Le risque de ralentis-
sement de transit et de dégradation de l’état
général (hypothyroïdie, hypocalcémie) après
la chirurgie est très élevé. Il est important de
préciser que chez l’homme, l’administration
de kétamine à des patients souffrant d’hyper-
thyroïdie augmente le risque d’hypertension
sévère et de tachycardie.
La thyroïdectomie est bien décrite chez le co-
chon d’inde, elle est pratiquée à des fins expé-
rimentales depuis plusieurs dizaines d’années.
Elle consiste en l’ablation d’une partie ou de
la totalité de la thyroïde. Si la thyroïdectomie
est totale, l’ablation des glandes parathy-
roïdes est à craindre. Chez le cochon d’inde,
elles peuvent être bien individualisées de la
thyroïde, ce qui peut permettre de les conser-
ver. La thyroïdectomie peut être pratiquée par
un chirurgien expérimenté, équipé pour la
chirurgie des petits patients. La localisation de
la glande thyroïde rend l’intervention chirur-
gicale complexe : les trajets vasculaires et
nerveux sont très proches de la glande et une
lésion du nerf laryngé récurrent constitue la
complication la plus fréquente. La stimulation
d’un tissu thyroïdien aberrant est également
possible. Durant l’intervention, des hémorra-
gies peuvent provoquer le décès de l’animal.
Une hospitalisation en soins intensifs s’im-
pose en post-opératoire : la surveillance de la
calcémie ionisée est essentielle. En l’absence
d’anomalies de la calcémie, l’administration
de lactate ou gluconate de calcium par voie
orale une fois par jour est recommandée sur
7 à 10 jours avant qu’un sevrage ne soit pro-
gressivement effectué sous surveillance
médicale. Un nouveau dosage de la calcémie
ionisée est conseillé à l’arrêt du traitement.
Une supplémentation en T4 est également
instaurée si une thyroïdectomie totale a été
effectuée. Une surveillance médicale étroite
s’impose également à long terme, des réci-
dives étant possibles.
Traitement de l’hyperthyroïdie
du cochon d’inde par injection
d’iode radioactif
Le traitement par injection d’iode radioactif
est sans doute le traitement de choix. Il est
actif sur tous les tissus thyroïdiens (même
ectopiques5 ou non sécrétants), il permet un
contrôle de la maladie à long terme, voire il
peut être curatif et est en fait peu invasif. Il
présente bien moins de risques que la chirur-
gie (pas de lésions des parathyroïdes notam-
ment). La prise en charge doit nécessairement
être précédée d’une phase de stabilisation
médicale afin de s’assurer qu’il n’existe pas
d’affections sous-jacentes (ex : insuffisance
rénale). L’injection d’iode radioactif, à rai-
son d’une dose de 1miC par voie sous-cuta-
née, semble efficace. Réalisable au centre de
radiothérapie et scanner de Maisons-Alfort,
cette injection limite la sécrétion excessive
d’hormones thyroïdiennes. Après une courte
hospitalisation de 48h (isolement), le cochon
d’Inde est rendu à ses propriétaires et ne né-
cessite plus aucun traitement pour son hyper-
thyroïdie. Les signes cliniques disparaissent
en une semaine. Les propriétaires doivent
collecter tous les excréta produits pendant
5 Du tissu thyroïdien ectopique peut être observé depuis le larynx au diaphragme. Il peut devenir sécrétant.
4
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LILLE GRAND PALAIS
les trente jours suivant l’injection. Lanimal est
régulièrement suivi afin de dépister des réci-
dives.
Traitement de l’hyperthyroïdie
du cochon d’inde par radiothérapie
Ce traitement n’est pas décrit chez le cochon
d’inde. Il constitue cependant l’une des meil-
leures options thérapeutiques chez l’homme
et le chien. La radiothérapie est particuliè-
rement indiquée en cas de thyroïdectomie
incomplète.
Bibliographie
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thyroidism and hyperparathyroidism in guinea pigs
(Cavia porcellus). Vet Clin Exot Anim. 2013; 16:407-
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Clin Exot Anim. 2014; 17:51-67.
Déclaration publique d’intérêts sous la
responsabilité du ou des auteurs :
Aucun conflit d'intérêt
5
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LILLE GRAND PALAIS
PROGRAMME GÉNÉRAL NOUVEAUX ANIMAUX DE COMPAGNIE
antipyretics, the overall condition of the ferret
deteriorated and the animal was euthanized
two days later. Necropsy revealed a pyogra-
nulomatous myositis, fasciitis and steatitis of
the long hyoid muscles, the esophagus and
intestine. Lesions were consistent with the
disseminated idiopathic myositis of ferrets.
This is the first reported case of this disease in
a ferret originated in Germany.
Vet Clin North Am Exot Anim Pract.
2010 Sep;13(3):561-75. doi: 10.1016/j.
cvex.2010.05.011.
Disseminated idiopathic myofasciitis in fer-
rets.
Ramsell KD1, Garner MM.
Author information
Abstract
First described in 2003, disseminated idio-
pathic myofasciitis (DIM) has emerged as a
new disease in young, domestic ferrets. DIM
Berl Munch Tierarztl Wochenschr. 2015 Jan-
Feb;128(1-2):70-5.
[The first report of a disseminated idiopathic
myofasciitis in a ferret (Mustela putorius
furo) from Germany].
[Article in German]
Müller K, Dietert K, Kershaw O.
Abstract
A 1.5 year old neutered male pet ferret (Mus-
tela putorius furo) was presented with a sud-
den onset of severe weakness. The ferret was
kept with three healthy mates, was vaccinated
against distemper regularly and was never
ill before presentation. Clinically, the ferret
was depressed, had a hyperthermia of 40.3
degrees C, tachypnea and ocular as well as
nasal discharge. Blood work revealed a mild
neutropenia, blood chemistry a hyperglyce-
mia, hyperbilirubinemia, hypoproteinemia,
hypoalbuminemia, hypocalcemia and hypo-
natremia. Despite intensive therapy including
fluid replacement, antibiosis, analgesia and
is a severe inflammatory condition that affects
primarily muscles and surrounding connective
tissues. The disease is characterized by rapid
onset of clinical signs, high fever, neutrophilic
leukocytosis, and general lack of response to
therapeutic intervention. Until recently DIM
was considered fatal, but a few surviving fer-
rets indicate there may be an effective treat-
ment protocol. DIM is suspected to be an
immune-mediated disease, but the etiopa-
thogenesis is not known. This article reviews
clinical and pathologic findings in DIM pa-
tients, covers recommended diagnostic pro-
cedures and clinical management of ferrets
with DIM, and discusses potential etiologies
for this newly recognized disease in ferrets.
Déclaration publique d’intérêts sous la
responsabilité du ou des auteurs :
Aucun conflit d'intérêt
Maladies émergentes chez les NAC
Myosite idiopathique disséminée du Furet
Recherche biblio Pubmed du 6 juin 2016
Adeline LINSART
DV, Unité des Nouveaux Animaux de Compagnie - Unité de Médecine Interne et Urgences
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