Intérêt de la courbe débit
volume dans le choix et le
guidage d’une technique de
désencombrement
Henri Fou CDS kinésithérapeute
Coordinateur du réseau
Le réseau Picard en Santé Respiratoire
En 2000, une revue de la littérature depuis 1966 conclue
qu’il « n’y a pas actuellement de preuve scientifique
solide pour soutenir l’hypothèse que la kinésithérapie
respiratoire, comme moyen d’épuration des sécrétions,
ait un effet bénéfique chez les patients atteints de
mucoviscidose. »[1]
La conférence de consensus de Lyon en 1994 a
recommandé les techniques d’augmentation du flux
expiratoire (grade C)« Les techniques de flux expiratoire
contrôlés font l’unanimité (…) Il n’existe
malheureusement pas d’éléments scientifiques formels
pour valider ces techniques mais une impression globale
d’efficacité qui nous incite à les recommander, tout en
souhaitant la poursuite de travaux d’évaluation clinique et
physiopathologiques. » [2].
[1]VAN DER SCHANS C, PRASAD A, MAIN E. Chest physiotherapy compared to no chest physiotherapy for cystic
fibrosis. Cochrane Database Syst Rev 2000;(2):CD001401
[2]Association Française pour la Recherche et l’évaluation en Kinésithérapie : Conférence de Consensus
Kinésithérapie Respiratoire, recommandations du jury 2 & 3 décembre 1994. La revue du Praticien T9, n°293,
3avril 1995 :17-27
Déjà en 1976 J.Barthe écrivait :
« une classification des maladies
selon la gravité, basée sur la
clinique gaz du sang et les EFR,
permettrait aux kinésithérapeutes
une meilleure application de ces
techniques »[2]
[1]ANTONELLO M., DELPLANQUE D. ; Comprendre la kinésithérapie respiratoire ; me Ed ; Masson 2004 ; p 23-7, p 125,
p 200-7, p 237-242
[2] BARTHE J. ; Kinésithérapie de la mucoviscidose ; Kinésithérapie Scientifique. Décembre 1976 ; n°142
L’objectif de toutes ces techniques
de désencombrement est de
« trouver lebit optimal
nécessaire au désencombrement
bronchique » [1]
Monitorer les débits Différentes indications
suivant l’atteinte
fonctionnelle respiratoire
Spirométrie : les limites
La spirométrie ne mesure pas lencombrement
mais l’obstruction et sa réversibilité, elle nen
détermine pas les causes et ne permet pas de
faire la part de l’encombrement, du spasme et
de la lésion anatomique.
chacune des techniques de désencombrement
est également susceptible d’aggraver un
bronchospasme ou de favoriser le collapsus de
zone lésées.
Spirométrie les apports
Mesure de la limitation du flux expiratoire (LFE)
au repos ou à l’effort
N.G. Koulouris, P. Valta, A. Lavoie, C. Corbeil, M. Chassé,J. Braidy,
J. Milic-Emili. A simple method to detect expiratory flow lim itation
during spontaneous breathing. Eur Respir J, 1995, 8, 306313
•Application pratique
pour la kiné!
justification D.A
DAB I., ALEXANDER F. ; The mechanism of autogenic drainage
studied with flow volume curves ; Monographs in paediatrics 1979 ;
10:50-3
Mais sujet à caution :variation des résistances pulmonaires entre une CVF
et une ventilation au volume courant, temps de remplissage pulmonaire
différent [1]
[1] D'Angelo E, Prandi E, Marazzini L, Milic-Emili J. Dependence of maximal flow-volume curves on time course of
preceding inspiration in patients with chronic obstructive lung disease. Am J Respir Crit Care Med 1994; 150: 15811586.
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