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Profil des femmes souhaitant 
maintenir leur activité 
professionnelle durant leur 
traitement 
 
•Age moyen : 48 ans. 
•¾ d’entre elles vivent en couple et 
67% ont au moins un enfant au 
foyer.  
•Niveau socioprofessionnel plus 
élevé que la moyenne nationale  
(61% vs 43%). 
•Niveau d’étude plus élevé (études 
supérieures pour 60% vs 38% au 
niveau national).  
•Salariées à 82%, principalement à 
plein temps (83%) et le plus 
fréquemment dans les services 
68%
. 
Comment la question du maintien de l’activité professionnelle est-elle abordée en consultation ? 
Quelles sont les motivations (et les freins) des patientes et des médecins ? L’enquête Calista est une 
enquête nationale en miroir réalisée par Kantar Health auprès de 97 oncologues libéraux et 216 
patientes atteintes d’un cancer du sein désireuses de continuer à travailler pendant leur traitement. 
 
Cancer du Sein : 31% des femmes qui souhaitent 
continuer à travailler pendant leur traitement y 
parviennent sans interruption  
 
Les oncologues interrogés estiment que 22% de leurs 
patientes actives traitées pour un cancer du sein souhaitent 
continuer à travailler pendant la durée de leur traitement 
(soit 9% des femmes suivies pour un cancer du sein en 
France).  Les médecins estiment par ailleurs que, parmi ces 
patientes, 55% arrivent à continuer à travailler mais dans 
la réalité elles ne sont que 31% a déclarer y parvenir sans 
interruption. 
La grande majorité des femmes (96%) désirant maintenir 
leur activité professionnelle pendant le traitement déclarent 
être satisfaites de leur poste : 63% en sont très satisfaites et 
33% plutôt satisfaites. Cependant, 44% d’entre elles estiment que la pathologie aura un impact sur 
l’évolution de leur carrière (très important pour 15% et  important pour 29%). 
 
 
Souhaiter continuer à travailler malgré le traitement : une raison financière pour les 
médecins et symbolique pour les patientes. 
 
Contrairement à ce que s’imaginent les praticiens, la question du maintien à l’emploi est 
principalement abordée à l’initiative de la patiente : 36 % des médecins pensent avoir initié la 
question du travail avec leurs patientes alors que  seulement 13 % des patientes ont la perception 
que cette question a été à l’initiative du médecin.  
Pour les médecins, la principale raison du souhait de maintenir une activité professionnelle est d’ordre 
financier (56 % des médecins et contre seulement 9 % des patientes) alors que, pour les patientes, la 
principale raison est de continuer à vivre normalement (42 % des patientes). Les médecins estiment