Communiqué de presse
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Boulogne-Billancourt, le 12 septembre 2013
Désirer continuer à travailler pendant un traitement anticancéreux :
question financière ou symbolique ?
Calista – 1
er
Observatoire sur les trajectoires professionnelles et cancer du sein en
oncologie libérale
A l’initiative du Cercle de Réflexion de l'Oncologie Libérale (CROL) avec le soutien institutionnel de
Roche, Calista est le 1
er
observatoire sur les trajectoires professionnelles et cancer du sein en oncologie
libérale posant la question de l’emploi chez les patientes désirant maintenir leur activité professionnelle
pendant leur traitement.
L’enquête montre notamment que :
44 % des patientes déclarent que leur maladie aura un impact important sur leur carrière
31 % des patientes souhaitant continuer leur activité professionnelle durant leur
traitement y parviennent sans interruption
Il existe une différence de perception entre médecins et patientes sur les motivations à
maintenir une activité professionnelle : financière pour les médecins et symbolique pour
les patientes
les patientes souhaitant continuer à travailler pendant leur traitement expriment une
attente forte d’information par leur oncologue sur la question du maintien à l’emploi.
On estime que plus de 48 800 nouveaux cas de cancers du sein ont été diagnostiqués en 2012 en
France. Parmi les femmes touchées, plus de 26 000 étaient âgées de moins de 65 ans et donc
susceptibles d’exercer une activité professionnelle.
i
Les progrès thérapeutiques en oncologie permettant un allongement de l’espérance de vie et une
meilleure qualité de vie, la question du maintien de l’emploi pendant la durée d’un traitement est donc
de plus en plus posée. Calista est le 1
er
observatoire posant cette question chez les patientes sous
traitement. Les objectifs de l’Observatoire CALISTA étaient d’évaluer : quelles sont les attentes des
patientes souhaitant poursuivre leur activité professionnelle pendant leur traitement ?
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Profil des femmes souhaitant
maintenir leur activité
professionnelle durant leur
traitement
Age moyen : 48 ans.
¾ d’entre elles vivent en couple et
67% ont au moins un enfant au
foyer.
Niveau socioprofessionnel plus
élevé que la moyenne nationale
(61% vs 43%).
Niveau d’étude plus élevé (études
supérieures pour 60% vs 38% au
niveau national).
Salariées à 82%, principalement à
plein temps (83%) et le plus
fréquemment dans les services
(
68%
)
.
Comment la question du maintien de l’activité professionnelle est-elle abordée en consultation ?
Quelles sont les motivations (et les freins) des patientes et des médecins ? L’enquête Calista est une
enquête nationale en miroir réalisée par Kantar Health auprès de 97 oncologues libéraux et 216
patientes atteintes d’un cancer du sein désireuses de continuer à travailler pendant leur traitement.
Cancer du Sein : 31% des femmes qui souhaitent
continuer à travailler pendant leur traitement y
parviennent sans interruption
Les oncologues interrogés estiment que 22% de leurs
patientes actives traitées pour un cancer du sein souhaitent
continuer à travailler pendant la durée de leur traitement
(soit 9% des femmes suivies pour un cancer du sein en
France). Les médecins estiment par ailleurs que, parmi ces
patientes, 55% arrivent à continuer à travailler mais dans
la réalité elles ne sont que 31% a déclarer y parvenir sans
interruption.
La grande majorité des femmes (96%) désirant maintenir
leur activité professionnelle pendant le traitement déclarent
être satisfaites de leur poste : 63% en sont très satisfaites et
33% plutôt satisfaites. Cependant, 44% d’entre elles estiment que la pathologie aura un impact sur
l’évolution de leur carrière (très important pour 15% et important pour 29%).
Souhaiter continuer à travailler malgré le traitement : une raison financière pour les
médecins et symbolique pour les patientes.
Contrairement à ce que s’imaginent les praticiens, la question du maintien à l’emploi est
principalement abordée à l’initiative de la patiente : 36 % des médecins pensent avoir initié la
question du travail avec leurs patientes alors que seulement 13 % des patientes ont la perception
que cette question a été à l’initiative du médecin.
Pour les médecins, la principale raison du souhait de maintenir une activité professionnelle est d’ordre
financier (56 % des médecins et contre seulement 9 % des patientes) alors que, pour les patientes, la
principale raison est de continuer à vivre normalement (42 % des patientes). Les médecins estiment
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que les patientes souhaitent conserver leur emploi par obligation dans 65% des cas alors qu’en fait
seules 30% d’entre elles déclarent être obligée de le faire.
Par ailleurs, les médecins sont plus souvent inquiets que leurs patientes des difficultés qu’elles
pourront rencontrer dans leur travail (92 % des médecins versus 66 % des patientes). Ils ont
tendance à surestimer les inquiétudes des patientes face au maintien de leur activité professionnelle.
D’après les oncologues, les 4 critères jugés les plus importants pour le maintien d’une activité
professionnelle sont : la motivation à travailler (94%), la prise en compte des effets secondaires du
traitement (92%), la pénibilité du poste occupé (89%) et le type d’emploi (89%).
Une majorité de patientes désirant continuer à travailler expriment une attente forte d’information de
la part de leur oncologue sur la question du maintien de l’activité professionnelle. Pour 86% des
patientes, l’information sur l’existence d’aménagements durant le maintien de l’activité est importante,
pour 76% d’entre elles, la remise de documents d’informations est attendue. L’analyse en miroir
montre que moins de 50% des médecins peuvent répondre aujourd’hui à cette attente.
Roche, un laboratoire engagé auprès des patients et des médecins dans la prise en
charge globale du cancer
Pour Roche, leader en oncologie, il est important de soutenir les initiatives originales qui contribuent à
améliorer la prise en charge globale du cancer, qui permettent d’améliorer la qualité de vie des
personnes touchées par un cancer et de changer le regard de la société sur cette maladie.
L’enquête Calista apporte un éclairage nouveau sur la question du maintien de l’emploi des femmes
atteintes de cancer du sein désirant continuer à travailler. Elle permettra d’apporter des propositions
concrètes notamment en termes d’information pour les patientes qui souhaiteraient poursuivre leur
activité professionnelle durant leur traitement. L’implication très importante des oncologues libéraux
dans cette première vague d’enquête et la publication des premiers résultats de l’observatoire Calista au
dernier congrès annuel de l’ASCO témoignent de l’intérêt de la communauté scientifique sur cette
thématique de société qui au fils des ans et au regard des progrès thérapeutiques se posera de plus en
plus.
A propos du CROL
Face à l’évolution spectaculaire de la cancérologie ces dernières années, le Cercle de Réflexion de
l'Oncologie Libérale, institution indépendante de droit privé (association loi 1901) créé à l'initiative de
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plusieurs centres libéraux de cancérologie, est un lieu d’échange qui permet aux praticiens libéraux de
réfléchir aux attentes de leur patients et de répondre à leurs demandes et à celles des tutelles telles que
formulées dans le plan Cancer et le projet de loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoires ». Le CROL a
donc pour vocation de regrouper les expertises afin de favoriser le partage d’expériences et la
confrontation des idées et mettre en œuvre des actions de formation et des programmes
d’accompagnement. Pour de plus amples informations, consulter le site internet du CROL à l’adresse
www.crol.fr
A propos de Roche
Roche, dont le siège est à Bâle, Suisse, figure parmi les leaders de l’industrie pharmaceutique et
diagnostique axée sur la recherche. Numéro un mondial de la biotechnologie, Roche produit des
médicaments cliniquement différenciés pour le traitement du cancer, des maladies infectieuses et
inflammatoires ainsi que des maladies du métabolisme, de même que dans le domaine des
neurosciences. Roche est aussi le leader mondial du diagnostic in vitro ainsi que du diagnostic
histologique du cancer, et une entreprise d’avant-garde dans la gestion du diabète. Sa stratégie des
soins personnalisés vise à mettre à disposition des médicaments et des outils diagnostiques permettant
d’améliorer de façon tangible la santé ainsi que la qualité et la durée de vie des patients. En 2012,
Roche, qui comptait plus de 82 000 employés dans le monde, a consacré à la R&D plus de 8 milliards
de francs. Son chiffre d’affaires s’est élevé à 45,5 milliards de francs. Genentech, aux Etats-Unis,
appartient entièrement au groupe Roche, lequel est par ailleurs l’actionnaire majoritaire de Chugai
pharmaceutical, Japon. Pour de plus amples informations, consulter le site internet du groupe à
l’adresse www.roche.com.
Contacts presse :
Fanny Gaudry Marina Rosoff
Direction des Affaires Publiques et de la Communication
Roche France Springbok Consultants
Tél : 01 47 61 40 26 - Mobile : 06 78 45 81 38 Tel : 06 71 58 00 34
fanny.gaudry@roche.com marina.rosoff@springbokconsultants.fr
i Estimation nationale de l’incidence et de la mortalité par cancer en France entre 1980 et 2012.
Partie 1 – Tumeurs solides – mise en ligne juillet 2013 http://www.e-cancer.fr/publications/69-
epidemiologie/696-estimation-nationale-de-lincidence-et-de-la-mortalite-par-cancer-en-france-entre-1980-et-
2012-partie-1-tumeurs-solides
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