mardi 13, mercredi 14, jeudi 15 et vendredi 16 octobre à 20h30
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lundi 19 et mardi 20 octobre à 20h30
« Comme dans un cirque mais autrement »
Dossier pédagogique
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Le spectacle
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Entretien avec Trottola et le Petit Théâtre Baraque
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Renseignements pratiques
Pourquoi un dossier d’accompagnement ?
Le dossier d’accompagnement est un outil que nous mettons à votre disposition pour vous donner des
éléments sur le spectacle et la compagnie qui l’a créé. Nous vous laissons le soin de vous emparer de
ces éléments pour sensibiliser les élèves avant le spectacle ou encore continuer à le faire après la
représentation.
Parce que votre parole est essentielle :
Parce que nous souhaitons connaître votre avis sur les spectacles que vous êtes venus voir et parce
que votre ressenti et le regard que vous portez sur les propositions artistiques sont essentiels, l’équipe
des relations avec le public du Manège de Reims vous invite à partager vos réflexions sur les
spectacles. Vos impressions et les productions plastiques des élèves sont les bienvenus !
Éducation Artistique : l’Éducation à l’Art et par l’Art
Dans la plupart des cultures, les arts font partie intégrante de la vie : fonction, création et apprentissage
sont liés. Les arts véhiculent, de façon formelle ou informelle, le savoir mais aussi des méthodes
d'éducation dans diverses disciplines. En ce sens, l'éducation artistique ne limite pas les arts à un outil
d'éducation supplémentaire, et n'a pas pour simple ambition d'intégrer les arts comme sujet principal,
au sein des programmes éducatifs.
L'UNESCO soutient l'éducation artistique à travers deux approches qui peuvent être complémentaires.
La première approche concerne l'éducation à travers les arts/la culture et démontre comment les
expressions artistiques, les ressources et pratiques culturelles, contemporaines et traditionnelles
peuvent être utilisées comme un outil éducatif. Elle a pour but de souligner la richesse de la culture, du
savoir et du savoir-faire des sociétés pour favoriser une approche interdisciplinaire et renforcer la
participation dans un vaste nombre de domaines.La seconde approche se réfère à l'éducation dans
les arts/la culture et met l'accent sur les perspectives culturelles, multi et interculturelles ; sur le
respect des cultures à travers les procédés éducatifs. Ce type d'approche contribue à améliorer la
compréhension de l'importance de la diversité culturelle et encourage le maintien de la cohésion
sociale.Introduire les arts et les pratiques culturelles dans des environnements éducatifs constitue un
réel atout, résultat d'un développement intellectuel, émotionnel et psychologique équilibré des individus
et des sociétés. Une telle éducation renforce non seulement le développement cognitif et l'acquisition
de connaissances sur la vie et l'alphabétisation - la pensée innovante et créative, la réflexion critique,
les compétences communicationnelles et interpersonnelles, etc - mais participe aussi à l'adaptabilité
sociale et à la prise de conscience culturelle des individus. Elle leur permet ainsi de construire une
identité personnelle et collective et de comprendre ce que sont la tolérance, l'acceptation et
l'appréciation des autres. Son impact est remarquable sur le développement des sociétés : il concerne
l'amélioration de la cohésion sociale et de la diversité culturelle, mais aussi la prévention de la
standardisation et la promotion du développement durable.
Source : http://www.unesco.org/new/fr/culture/themes/creativity/arts-education/
………………………
Le Cirque Trottola
Le Cirque Trottola a été créé en 2002, à Nexon et à Aurillac, avec l’ancien chapiteau du cirque Convoi
exceptionnel. L’histoire s’est écrite avec Laurent Cabrol, Titoune et Bonaventure ; trois sur une toute petite piste
avec un musicien à l’orchestre, au-dessus de la gardine
1
.
Trottola
2
(toupie en italien) a été joué plus de 300 fois en 4 ans.Parallèlement, en 2005, Titoune et Bonaventure
participent à Toogen avec Le P’tit Cirk tout en tournant le spectacle Trottola jusqu’en 2006.
En 2007, création du deuxième spectacle du Cirque Trottola : Volchok
3
(toupie en russe), sous un chapiteau
neuf, avec deux gradins face à face, où la piste devient couloir. Ils sont rejoints par Mads Rosenbeck, jongleur
danois. De nouvelles disciplines de cirque apparaissent : voltige aérienne, échelle sur un balai (mis au point par
Mads Rosenbeck).
Ils sont rejoints par l’univers musical de Thomas Barrière et Bastien Pelenc.Ovationnés en France et en Europe,
ils bâtissent depuis plus de dix ans une esthétique singulière faite de virtuosité où l’art circassien est prétexte à
raconter avec justesse l’âme humaine.
Ils sont terriblement et délicieusement attachants avec leur monde de prouesses, de burlesque, ouverts au
présent, ici et maintenant, attachés à une certaine forme de la tradition.
Le Cirque Trottola est composé de :
Bonaventure Gacon, porteur
En 1991, il intègre le cirque Les Saltimbanques en tant qu’apprenti. Puis ce sera l’École du Cirque de Rosny-
sous-Bois, suivie du Centre National des Arts du Cirque de Châlons en Champagne. Il en sort diplômé en 1997
avec le spectacle C’est pour toi que je fais ça, mis en scène par Guy Alloucherie. Il crée le Cirque Désaccordé,
puis remplace l’Ange Acrobate au Cirque Plume et danse avec la Cie Pierre Doussaint.En 1999, il rencontre
Titoune au Cirque Klotz, ensemble ils créent leur premier numéro de main à main à Convoi Exceptionnel.En
2001, il crée Par le Boudu
4
, monologue clownesque.En 2002, il crée avec Titoune et Laurent Cabrol, le Cirque
Trottola et le spectacle du même nom qui tournera en France et à l’étranger plus de quatre ans. En 2007, il crée
avec Titoune et Mads Rosenbeck, toujours pour le Cirque Trottola, Volchok.Depuis 2005, avec la Cie
l’Entreprise (François Cervantes), il présente le spectacle Les Clowns.En 2011, il obtient le prix SACD pour les
arts du Cirque.
Titoune, voltigeuse
A reçu l’enseignement du trapèze avec André Simar, à l’Ecole du Cirque de Montréal.
Elle remporte une médaille d’argent au Cirque d’Hiver ; puis monte le Cirque Pocheros où elle rencontre Mads
Rosenbeck, Adell Nodé-Langlois et Sky de Sala.
Elle crée le Cirque Klotz et travaille au Cirque Plume ainsi qu’à Convoi Exceptionnel.
En 2002, elle crée avec Bonaventure, Laurent Cabrol, le Cirque Trottola et le spectacle du même nom qui
tournera en France et à l’étranger plus de quatre ans. En 2007, elle crée Volchok avec Bonaventure et Mads
Rosenbeck, toujours pour le Cirque Trottola.
Elle est conseillère artistique de l’Ecole du Cirque Cirqule de Genève.
Parallèlement, elle se passionne pour le graphisme et les collages qui font l’objet d’expositions et de commandes
diverses...
Mads Rosenbeck, jongleur
Après quelques années de cirque classique au Danemark, Mads quitte son pays de viking pour la France et le
Centre National des Arts du Cirque d’où il sort quasiment sans traumatismes en 1993.Il passe ensuite une
bonne poignée d’années avec le Cirque Pocheros dont il est cofondateur. Sans moyen d’y échapper, il se
dépatouille entre la vie simple du circassien en caravane, travaillant sous chapiteau et l’infernale complexité de la
vie en compagnie.Il étudie le comique de situations dans L’histoire d’Auguste avec la Cie de cirque de Ueli
Hirzel. Il met ses objets au service du burlesque avec la Cie de l’Ebauchoir. En 2007, il rejoint la troupe du Cirque
Trottola où avec Titoune et Bonaventure, il crée Volchok.
1
Rideau cachant les coulisses
2
Accueilli au Manège en 2005
3
Accueilli au Manège en 2008
4
Accueilli au Manège en 2002
Le petit Théâtre Baraque
En 1977, Nigloo et Branlotin, passionnés par le cirque traditionnel, commencent leur parcours artistique dans la
rue. Ils créent avec Igor (Volière Dromesko), Paillette et Zoé, le Cirque Aligre, un spectacle où la violence
héritée de la rue côtoie les dorures rococo et les velours de la piste classique, ouvrant ainsi une des premières
voies au cirque contemporain.
Quelques années plus tard, rejoints par Bartabas, ils créent le théâtre équestre et musical Zingaro.
À partir de 1987 leur travail s’oriente plus franchement vers des formes théâtrales, mais toujours itinérantes. Ils
passent un an sur les routes avec le Footsbarn Theater, puis créent le Théâtre Krill avec Ahmed P. Braschi.
Leur rencontre avec François Tanguy et l’équipe du Théâtre du Radeau, avec qui ils tournent pendant quatre
ans, enrichira leur vision du théâtre et ouvrira d’autres perspectives.
Parallèlement, ils construisent un petit théâtre ambulant pour 32 spectateurs, le Tonneau, qui deviendra le lieu
de prédilection de leur travail. Dans ce creuset où se retrouvent les marques de toutes ces aventures humaines
quatre spectacles verront le jour : l’Entresort du Bossu Bitor, Coude à coude, Une case provisoire, et enfin
Augustes. Toujours imprégnés d’univers forain Nigloo et Branlotin fabriquent un théâtre impressionniste où
pantins, décors peints et arnaques lumineuses font le jeu de la scène au même titre que les acteurs.
Le petit Théâtre Baraque est composé de :
Nigloo & Branlotin Co-fondateurs du Cirque Aligre, tournées de 1977 à 1981.
Fondent le Cirque des rats, 1982 à 1984.
Co-fondateurs du théâtre équestre et musical Zingaro, tournées de 1984 à 1987.
Comédiens en tournée avec le Footsbarn Travelling Théâtre, 1987 à 1988
Fondent le Théâtre Krill 1989 et 1990.
Création du Petit ThéâtreBaraque et de l’espace scénique Le Tonneau, avec un premier spectacle L’entresort
du Bossu Bitor en 1991.
Participent à la première création du Ton und Kirschen Théâtre à Berlin en 1992.
Comédiens au Théâtre du Radeau dirigé par François Tanguy, sur deux créations entre 1993 et 1998 : Choral et
La Bataille du Tagliamento.
Nigloo et Branlotin se consacrent ensuite au travail dans Le Tonneau du Petit Théâtre Baraque. Trois créations
suivront : Coude à Coude de 2000 à 2003, Une Case Provisoire de 2004 à 2007 et Augustes
5
2008 à 2010.
Le Tonneau
Dans ce théâtre d’apparition les codes ne sont pas respectés, la matière et la couleur parlent autrement, et la
vision plongeante perturbe notre rapport au temps.
Le spectacle
Les deux troupes, le Cirque Trottola et le Petit Théâtre Baraque n'en forment aujourd'hui plus qu'une, réunies
pour Matamore dans l'arène creusée au centre du chapiteau rouge...
Là, dans le fond, où tempête une corrida de pacotille mais où des acrobates en chair et en os bravent un vide
bien réel, quelles contorsions, quel acharnement et quelles délicatesses vont transfigurer les fauves en princes et
les dieux archaïques en pantins désarticulés ?... La fosse... On y verra fleurir la mémoire des pistes de sciure et
du simple émerveillement, l'âme du chapiteau-cirque... et dans un même mouvement s'en extraire la moelle
cruelle, que l'on essore jusqu'à la fibre, puis que l'on tord, que l'on ré-habite avec outrance, afin qu'en jaillisse le
squelette revigoré, repeint de rouge et de blanc.
Et nous, spectateurs assis en rond autour de cette arène, sommes nous venus chercher l'éblouissement des
strass de la piste, ou l'étalage en cascade des prouesses techniques?... « ...Plonger plutôt ! tout entier dans la
fosse, et renaître, engloutis... »
« Ces matamores » déploient un cirque à cru, artisanal et brinquebalant, baigné de fanfares sans âge et de
compositions insolites.Une galerie de figures fragiles et burlesques qui peuvent flanquer la frousse, multiplier les
jongleries, s'envoler dans les airs et défier la pesanteur à nous couper le souffle. Et ça s'engueule méchamment
du côté des clowns, bien teigneux et emplâtrés comme Fellini les aimait. Le cirque est là, familier et
reconnaissable, tordu et magnifié dans son fondement.
5
Accueilli dans la cour du Palais du Tau en 2009
Pour l’anecdote, Matamore est né il y a cinq ans à l’occasion d’une «carte blanche» au Manège de Reims,
Trottola et Baraque se prennent à rêver d’un projet commun. Puis un jour, les choses se font : Matamore a mis
un an à mûrir !
Extrait de conversation
celui-: « C’est une arène »
l’autre : « Non, c’est un cirque »
celui-: « C’est les gladiators ! »
l’autre : « Ah non alors ! »
celui-: « C’est les clowns ! »
l’autre : « Ah »
celui-: « Ah bon ... »
l’autre : « Oui, enfin c’est d’être en rond quoi »
celui-: « Oui, d’être ensemble en cercle. On a compris. »
l’autre : « Et de regarder, avec nos yeux, là, au milieu. »
celui-: « Ben oui, mais regarder quoi ? »
l’autre : « Ben ... des bêtes, ou des gens qui tombent, ou qui saignent, et puis qui meurent, quoi »
celui-: « Ah bon ... »
l’autre : « ... »
celui-: « Mais... »
l’autre : « Mais quoi ? »
celui-: « Ils sont morts ? ... »
l’autre : « Evidemment ! C’est des miroirs... Et puis après ils recommencent ! »
Mentions du spectacle
Créé et interprété par : Nigloo, Titoune, Bonaventure, Branlotin et Mads.
Création sonore : Thomas Barrière et Bastien Pelenc
Avec la collaboration d’Alain Mahé.
Création lumière : Nicolas Cautain.
Régie son : Thomas Barrière, Bastien Pelenc ou Grégory Cosenza.
Régie générale et lumière : Samuel Bodin.
Costumes : Anne Jonathan.
Construction : atelier CENIC Construction.
Production / Diffusion : Marc Délhiat.
Communication / Diffusion : Guiloui Karl.
Durée : 1h40.
Spectacle sous chapiteau : 330 places, à partir de 10 ans.
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