Il apparaît donc une f.é.m. e = vBl orientée de P à Q (cf l’orientation du circuit).
Cette barre se comporte comme un générateur et si on ferme le circuit sur un dipôle extérieur D, la
tension qui apparaît aux bornes de celui-ci est u = e – ri, si on appelle r la résistance des rails et de la
barre.
♦ Le conducteur mobile est soumis à la force de Laplace
qui tend à
s’opposer au déplacement de la barre.
♦ La puissance mécanique des forces de Laplace est : PL = -Bilv.
La puissance électrique fournie par la f.é.m. d’induction est : Pe = ei = vBil.
On a bien : PL + Pe = 0.
Effectuons un bilan de puissance pour la barre :
Sa vitesse étant constante, on a : Pméca. ext. – Pfrott. +PL = 0. D’où Pméca. ext = Pfrott. + Pe = Pfrott. + ui + ri2
Pméca. ext = Pfrott. + P élec. + PJ, où Pélec. = ui est la puissance électrique reçue par le dipôle extérieur.
On retrouve bien le bilan de puissance d’un générateur, à savoir : Pméca. ext - Pfrott. = P élec. + PJ
Au bilan électromagnétique réalisant la conversion électromécanique réversible, à savoir
Pméca.ext. = Pélec., se superposent deux phénomènes dissipatifs d’origine électrique et mécanique : l’effet
Joule et les frottements.
Nous allons étudier dans la suite de ce chapitre deux grands types de transducteurs
électromécaniques : les machines à courant continu et les machines alternatives.
2. MACHINES A COURANT CONTINU
Nous allons étudier le principe d’une machine en rotation autour d’un axe – dite machine
tournante – et pour cela commencer par analyser le cas simple du mouvement d’une spire tournant dans
un champ magnétique radial.
2.1 Principe de fonctionnement : examen du cas
d’une spire tournante
On considère une spire, d’axe colinéaire à