POLICLINIQUE SAINT-CLAUDE (SAINT-QUENTIN)
La Policlinique Saint-Claude à Saint-Quentin vient d’inaugurer la première tranche de
son grand chantier de modernisation. Avec notamment son nouveau service d’urgences.
Un nouveau service
d’urgences
«
Le service d’urgences a été agrandi
et entièrement rénové
» se réjouit Gilles
Vormelker, directeur de la Policlinique. Les
urgences occupent désormais 400 m², soit
le quadruple de leur ancienne superficie.
À présent, les patients bénéficient d’un
service composé de 7 boxes (au lieu de 3
précédemment), tous équipés de scopes de
surveillance. Dans ces urgences, on trouve
également une salle de plâtre, une salle de
déchocage, une salle pour la petite chirurgie
et plusieurs bureaux de consultations.
CLINIQUE DE L’ORANGERIE (STRASBOURG)
14 mètres de long, 7 mètres de hauteur:la
passerelle est spectaculaire. «
Elle était
nécessaire car elle est la liaison la plus
efficace pour acheminer les traitements
de chimiothérapie entre la pharmacie et
les patients eux-mêmes
», explique Thierry
Esmilaire, le directeur de la Clinique.
Cette passerelle n’est pas complètement
transparente. Les traversées pourront ainsi
s’effectuer discrètement.
Mais la passerelle n’est en fait qu'un
aspect du projet. En face de la Clinique de
l’Orangerie, se trouvent désormais le centre
oncologique et l’unité de cardiothérapie. Car
Une passerelle métallique relie désormais la Clinique de l'Orangerie
à Strasbourg, au centre d’oncologie, en service depuis quelques jours.
L’Orangerie s’étend
«
On n’imagine pas un soignant autrement
que bienveillant, à l’écoute, plein de
sollicitude. Pourtant, le reproche le plus
vif que les patients adressent
aujourd’hui aux soignants est de
manquer d’humanité. Ce n’est
paradoxal que si on n’admet
pas que l’acte puisse parfois
être dissocié de la bonne
intention qui doit normalement
le sous-tendre.
» C’est avec
ces mots que le philosophe
Yannis Constantinidès, invité
d’honneur de la commission, a
débuté son intervention sur la bienveillance
et l’empathie.
Cette intervention a été très appréciée par
les 32 participants. «
Yannis Constantinidès
a su être concret, mettre des mots sur une
valeur aussi abstraite que l’éthique
» se
réjouit Sylvie Texier, la directrice des soins
de la Clinique Wulfran Puget à Marseille.
«
L’éthique est un sujet majeur dans les
établissements de santé. Le personnel est
souvent pressé, stressé : une maltraitance
involontaire arrive
malheureusement très vite.
Par exemple, une bouteille
d’eau posée trop loin d’une
patiente âgée…
»
Un cas concret au
Domaine de Longuève
En fin de matinée, ce fut au
tour de Monique Fontaine,
la directrice des soins du
Domaine de Longuève, près d’Orléans, de
relater un cas difficile qu’elle a dû gérer avec
ses équipes. L’histoire d’une patiente de 35
ans, atteinte d’un cancer avec plusieurs
métastases cérébrales. «
Durant son séjour
au Domaine de Longuève, la patiente a été
très claire : elle ne voulait pas recevoir la
visite de ses parents qui l’avaient mise à
la porte des années plus tôt à cause d’un
Pour la cinquième année consécutive, Brigitte Boissinot et Isabelle Meigné, directrices de soins et chargées de mission à la
Direction Qualité de Vitalia, ont organisé une commission destinée aux directeurs et coordonnateurs de soins. L’objectif de
cette rencontre : mener une réflexion collégiale sur l’éthique et l’humain dans les cliniques.
Sommes-nous assez bienveillants ?
l'acquisition des immeubles voisins a permis
un premier redéploiement de l’activité. Le
service dédié à l’oncologie va gagner en
espace : 35 postes de chimiothérapie ont
été aménagés ainsi que 16 lits en soins
palliatifs.
L’aménagement de ce bâtiment a pour
vocation d'humaniser les lieux autant que
possible. Ses équipements tendent à
préserver la dignité des personnes, dans
un service particulièrement éprouvant.
«
Tout est mis en place afin d’accueillir les
patients dans des conditions optimales, plus
respectueuses de la tranquillité
», conclut
Thierry Esmilaire.
Au total, 13 personnes œuvrent dans ce
nouveau service : 4 médecins urgentistes, 1
surveillante des soins, 4 infirmières, 2 aides-
soignantes, 1 secrétaire médicale et 1 agent
de service hospitalier.
Par ailleurs, les 3 salles hyper aseptiques
du bloc opératoire, dans lesquelles sont
réalisées les interventions ophtalmologiques,
orthopédiques et vasculaires, ont été
entièrement rénovées.
Les travaux à venir en 2013-2014
C’est désormais au tour des chambres de
la maternité de bénéficier d'une rénovation.
«
Sur les 30 chambres, 10 ont déjà été
relookées
» précise Gilles Vormelker.
Puis, suivront le bloc opératoire septique, la
zone de consultations des anesthésistes, la
toiture, une partie des façades ainsi que les
chambres en médecine. De plus, le parking
de 4 500 m² subira lui aussi d’importants
travaux en 2014. Il disposera d’une trentaine
de places supplémentaires.
Nominations
Félicitations à Nadia Rose, la nouvelle
directrice de la Clinique de la Marche,
à Guéret. Elle était jusqu’à présent la
directrice adjointe de cet établissement.
Nous souhaitons également la bienvenue
à Jean-Luc Brosson, le nouveau directeur
de la Clinique la Pergola, à Vichy.
Les cliniques Gascogne et
Bouchard certifiées !
La Polyclinique de Gascogne vient
d’être certifiée sans réserve et sans
recommandation par la Haute Autorité
de Santé (HAS). La Clinique Bouchard a,
quant à elle, été certifiée sans réserve et
avec une seule recommandation par la
HAS. Cette recommandation porte sur la
mise en œuvre des démarches d’évaluation
des pratiques professionnelles.
Les excellents résultats obtenus par la
Polyclinique de Gascogne et la Clinique
Bouchard viennent récompenser la forte
implication des médecins et des salariés
de l’établissement dans l’amélioration de la
qualité et de la sécurité des soins.
Retrouvez le rapport de certification V2010
de ces deux établissements sur le site
Internet de la HAS : www.has-sante.fr
La direction financière de Vitalia
récompensée
Le 18 avril dernier, ont eu lieu les Trophées
Leaders de la Finance. Parmi les 600
participants, la direction financière
du Groupe Vitalia a été distinguée
(mention spéciale) dans la catégorie
«meilleure direction financière de l’année
dans le secteur Santé, Pharmacie et
Agroalimentaire ».
Maureen Dor à la Clinique du
Saint Cœur
L’ex-animatrice des émissions « jeunesse»
de France 2, Maureen Dor, s’est rendue
récemment à la Clinique du Saint Coeur,
à Vendôme. Elle est venue narrer et
même chanter ses histoires. Les enfants
hospitalisés et ceux venant voir leurs petits
frères ou petites sœurs tout juste né(e)s à
la maternité ont participé à cet événement.
Un peu plus tard, ce fut au tour des enfants
du personnel de la Clinique d’écouter
Maureen Dor puis de savourer un bon
goûter pour l’occasion.
Brèves
13 000 patients sont accueillis aux urgences de la
Policlinique chaque année.
La Lettre : Pourquoi avoir mis en place ce
projet ?
Virginie Allègre-Marx, responsable qualité
de la Clinique du Ter : L’initiative a débuté
en avril 2012, lors de la préparation de la
visite de certification HAS V2010. Grâce à
un questionnaire d’autoévaluation transmis
à l’équipe soignante du service ambulatoire
ainsi qu’à un audit de dossiers, nous nous
sommes aperçus que de nombreuses
améliorations devaient être apportées à la
prise en charge des personnes en situation
de handicap : évaluer et tracer leurs besoins
spécifiques, coordonner la prise en charge
médicale et paramédicale autour de ces
besoins, communiquer davantage avec les
structures d’amont ou encore adapter notre
infrastructure.
La Lettre : Concrètement, que comprend
votre plan d’actions ?
V.A.-M. : Il est axé principalement sur la
création d’une « fiche de liaison handicap»,
qui constitue un véritable relais entre le
centre d’hébergement, la famille du patient
et la clinique. Ce document nous permet
d’assurer la continuité de la prise en charge
entre les différents professionnels, d’avoir
une bonne connaissance du patient accueilli
et de mettre en place une prise en charge
rassurante, la plus proche de ses habitudes
de vie. Elle concourt in fine à la maîtrise des
risques au bénéfice du patient et le place au
cœur de sa prise en charge.
La Lettre : Et avez-vous pu adapter votre
infrastructure à l’accueil de ces patients ?
V.A.-M. : C’est en cours ! Nous avons fait
intervenir une association locale engagée
dans la prise en charge et la promotion du
handicap sensoriel qui nous a formulé des
préconisations. Nous avons, par exemple,
déjà édité notre livret d’accueil en gros
caractère et en braille. Prochainement, nous
doterons la clinique de bandes podotactiles
pour avertir le patient qu’il atteint une zone
à risques telle que les escaliers ou une
baie vitrée. Ces adaptations nécessitant
des investissements conséquents, nous
avançons par étape.
CLINIQUE DU TER (PLŒMEUR)
La Clinique du Ter, près de Lorient, a mis au point un plan d’actions permettant d’améliorer l’accueil et la prise en charge des
patients atteints d’un handicap, en chirurgie dentaire ambulatoire. Un projet récompensé lors de la sixième édition des Trophées
de l’hospitalisation privée, qui s’est déroulée au Ministère de la Santé, le 12 juin dernier.
Améliorer la prise en charge des
patients handicapés
De gauche à droite : Virginie Allègre-Marx,
responsable qualité, Dr Thierry Le Goff, chirurgien
dentaire et Marcelle Le Bihan, directrice des soins
VIE DU GROUPE
La Lettre : Votre équipe a été nominée aux
Trophées de l’hospitalisation privée pour
ce beau projet. On ressent quoi dans ces
moments-là ?
V.A.-M. : De la fierté ! Le projet est récent,
nous n’avons pas encore assez de recul
pour évaluer l’impact réel de notre initiative.
Nous ne pensions donc pas être retenus. Et
pourtant, sur les 93 dossiers déposés cette
année, nous faisons partie des 19 équipes
nominées. C’est un pur plaisir !
choix sentimental. Elle refusait également
qu’ils voient leur petite-fille de 9 ans. Tout
s’est alors compliqué quand ses parents
sont arrivés… Chantage, agressivité : les
parents ont tout tenté pour entrer. Nous
avons résisté envers et contre tout pour
respecter la volonté de la patiente. Ce cas
date d’il y a 5 ans mais il reste ancré dans
ma mémoire et dans celle du personnel.
Avions-nous eu la bonne attitude ? La
patiente était-elle réellement en capacité de
faire le bon choix? Yannis Constantinidès
a su m’apporter une réponse apaisante.
Transmettre celle-ci aux équipes soignantes
est un soulagement.
»
Un après-midi consacré à la bientraitance
Nicole Montero, la directrice des soins de la
Clinique de La Plaine à Clermont-Ferrand,
a consacré sa présentation à la promotion
de la bientraitance : le respect de la dignité,
la prise en charge de la douleur ou encore
l’information des patients.
La passerelle permet d’accéder au centre d’oncologie, une extension de 1500 m².
Nous avons
résisté envers
et contre tout
pour respecter
la volonté de
la patiente.