sa v o i rs e t p ra t i q u e s coaching Éthique et déontologie du coaching n’a jamais été aussi Lnereenàcoaching vogue. Il semble se déclil’infini : live coaching, body coaching, coaching de performance… Dans ce maquis, il devient très difficile de cerner les indications du coaching et, qui plus est, le contenu de ce métier en émergence. Pour tenter d’en saisir les contours, cet article abordera tout d’abord des aspects éthiques en posant la question des liens du coaching avec la restauration des potentialités du sujet, puis il visera à définir le cadre d’exercice. ÉTHIQUE DU COACHING tualiser]. Il s’agirait alors de pouvoir bénéficier du dialogue avec une personne extérieure qui nous pousserait à “accoucher” de nos propres pensées. Nous serions dans une version modernisée du “connais-toi toi-même” du père de la philosophie. De ce point de vue, le coaching présente un lien certain avec l’activité philosophique. Nous retrouvons d’ailleurs cette idée dans les différentes définitions du coaching. À titre d’exemple, selon Insep consulting1, le coaching se présente comme « un processus d’accompagnement personnel dans le contexte professionnel, qui prend en compte tout à la fois les dimensions de la personne, de son relationnel et des enjeux de son entreprise ». La notion d’accompagnement se situe donc à deux niveaux : d’une part, une aide personnalisée, voire un souci d’autrui et, d’autre part, une attente d’amélioration dans le champ professionnel. Ainsi, si le soutien personnel est bien présent, il est en premier au service d’un changement qui doit in fine être utile à l’entreprise ou à l’institution. RECONNAÎTRE SA VULNÉRABILITÉ FACE AUX EXIGENCES D’AUTONOMIE ET DE MAÎTRISE DE SOI Pourtant, s’il fallait reconnaître au coaching un intérêt supplémentaire, ce serait à un autre niveau SOiNS CADRES DE SANTÉ - Supplément au n° 67 PHILIPPE SVANDRA PASCAL BARREAU qui pourrait toutefois apparaître à certains égards comme paradoxal. En effet, le coaching – même si ce n’est jamais ainsi qu’il est présenté – invite à une reconnaissance de nos faiblesses. Cette technique, bien qu’issue d’une vision plutôt individualiste de l’autonomie, reconnaît en effet indirectement que même le leader, le self-mademan, celui qui s’est fait (soi-disant) tout seul, qui ne doit rien à personne, peut avoir, au moins à un moment donné de sa vie, besoin d’autrui. Ce point n’est en rien négligeable lorsque l’on sait à quel point il existe dans nos sociétés un véritable déni de nos dépendances et que le simple fait d’avoir à recourir à une aide extérieure devient synonyme de faiblesse, d’incompétence sinon d’impuissance. Car vouloir être “maître et souverain de soi-même” est devenu aujourd’hui un objectif en soi, une forme d’obligation sociale. Cependant, cette obligation d’être autonome présente une face plus sombre car, si l’individu contemporain est libre et placé dans les conditions de manifester cette autonomie, il devient aussi responsable de ce qui lui arrive. L’épanouissement personnel serait alors à ce prix. Comptable de ses réussites comme de ses déboires, qu’il le veuille ou non, l’individu est responsable de son sort. L’échec est alors ▲ Des difficultés professionnelles aux problèmes personnels, le coaching semble aujourd’hui s’imposer comme le remède à tous les maux. L’expérience doit nous appeler pourtant à une certaine vigilance car, dans un domaine aussi sensible aux effets de mode que l’est la gestion ou le management, il est fréquent que de nouvelles pratiques surgissent, puis comme usées prématurément, disparaissent aussi vite. Pourtant, ceux qui défendent le coaching y voient une forme de travail sur soi (que l’on retrouve sous le terme grec d’askésis), qui n’est pas sans rappeler la célèbre maïeutique socratique. [En référence à Maïa, personnage de la mythologie grecque qui veillait aux accouchements, la maïeutique est une technique utilisée par Socrate qui vise à interroger une personne pour lui faire exprimer des connaissances (accumulées selon les croyances de cette époque dans des vies antérieures) qu’elle n’arriverait cependant pas à concep- ❚ Notre société en mal d’humanisation cherche des réponses dans tous les champs possibles ❚ Le coaching de par sa nouveauté séduit et peut s’afficher auprès du grand public comme une pharmacopée miracle. ❚ Reste que le métier de coach est en quête identitaire. ❚ Ses défauts de jeunesse sont, dans cet article, analysés sous deux angles : l’éthique et la déontologie. MOTS CLÉS • Coaching • Compétence • Déontologie • Éthique • Responsabilité SÉRIE COACHING • Éthique et déontologie du coaching. Soins Cadres de santé, oct. 2008 ; suppl. au n°67: 15-8. • Coaching et droit, une alliance en création. • Communication et coaching. • Coaching et communication selon l’école de Palo Alto. • Coaching et relation d’aide. • Coaching et gestion du changement. • Coaching et gestion du stress. • Coaching et pédagogie. • Coaching et psychothérapie. • Le pouvoir dans la relation de coaching. • L’insight. • Coaching et énaction. S15 sa v o i rs e t p ra t i q u e s ▲ vécu douloureusement sous le mode de la culpabilité. La liberté – ici comme ailleurs – porte donc en elle un principe d’émancipation mais aussi de domination. C’est ainsi que si au XIXe siècle l’individu était écrasé par des contraintes intériorisées de nature morale, « un siècle plus tard, la névrose a été remplacée par la dépression, maladie de la liberté et de l’obligation faite aux individus de se motiver eux-mêmes »2. En définissant ce qu’il nomme « la fatigue d’être soi »3, Alain Ehrenberg met en évidence ce changement radical de la sensibilité collective. Selon lui, cette fatigue est inhérente à une société où la norme n’est plus fondée sur la culpabilité et la discipline, mais sur la responsabilité et l’initiative. C’est ainsi que cette exigence d’autonomie devient source d’angoisse et de mal-être qui peut dès lors être prise en charge par des coachs formés à cette mission. L’existence du coaching dans le monde de l’entreprise prouverait donc indirectement qu’à tout âge, quel que ce soit son statut social, ses capacités physiques ou intellectuelles, sa culture ou son appartenance spirituelle, on puisse avoir besoin de la présence et de l’aide d’autrui. Ainsi, la dépendance et la vulnérabilité ne concerneraient pas seulement des individus particulièrement fragilisés ou des moments passagers de l’existence humaine. Au contraire, ces états constitueraient un trait central, voire permanent, des personnes. Il n’en demeure pas moins que reconnaître cette possible vulnérabilité n’est pas chose si facile, surtout à une époque qui vante à ce point les bienfaits de l’indépendance et de l’autonomie. TENIR COMPTE DU CONCEPT DE “CAPABILITÉ” Ne faudrait-il pas dès lors changer de paradigme et ne plus penser S16 l’individu comme un être a priori autonome qui se construit seul mais comme une personne essentiellement vulnérable et dépendante qui a besoin des autres ? L’autonomie ne serait plus un état mais un processus, une visée. Afin de fonder le coaching dans cet esprit, il nous semble intéressant de se référer à l’approche proposée par un auteur qui n’est pas, comme nous aurions pu nous y attendre, un philosophe mais un économiste : Amertya Sen. De nationalité indienne, prix Nobel d’économie en 1998, ce dernier a recherché dans ses différents travaux à prendre en compte les « sentiments moraux » dans les comportements économiques. Travaillant sur les questions de développement économique et social des pays pauvres, Sen a été amené à réhabiliter l’éthique en économie. C’est ainsi qu’il va définir, dans les années 80, le concept de “capabilités” dont l’intérêt est de remettre au premier plan la capacité d’action de chaque personne. Ce concept, véritable pierre angulaire de la pensée de Sen, se définit comme « un ensemble de vecteurs de fonctionnements, qui reflètent la liberté dont dispose actuellement la personne pour mener un type de vie ou un autre »4. Notons au préalable que si le mot d’origine anglaise de “capabilité” est très proche de celui de “capacité”, il va toutefois plus loin car il ajoute une dimension de potentialité et d’opportunité. Pour comprendre la pensée de Sen, il ne faut pas perdre de vue que la notion de capabilité ne peut se comprendre qu’à partir de son revers : la vulnérabilité. En effet, c’est bien en permettant aux personnes d’avoir la capacité, malgré leur situation de vulnérabilité, à une certaine liberté de choix dans leur rapport aux autres que nous leur permettrons d’acquérir une autonomie réelle et non théorique. En ce sens, il nous faut considérer non pas ce que l’individu choisit finalement, mais bien l’ensemble des choix qui s’offrent à lui. À titre d’exemple, selon Sen, être pauvre ce n’est pas seulement avoir de faibles revenus et se trouver en état de plus grande vulnérabilité face aux aléas de la vie, mais c’est plus fondamentalement être privé de libertés réelles, d’autonomie en situation, c’est-à-dire de capabilités. RÉ-OUVRIR LE CHAMP DES POSSIBLES ❚ Ce concept de capabilité peut être adopté dans de nombreux domaines. Il permet notamment de redonner du sens à tous les métiers d’aide aux personnes. Dans cette optique, chaque professionnel de ce domaine, avec ses compétences propres, peut se retrouver autour d’un objectif clair : élargir pour cette personne singulière qui a besoin de mon aide (enfant, personne âgée et/ou handicapée, personne en situation précaire…) le champ des possibles. Cette action pour autrui est essentielle car dans la réalité il ne faut jamais oublier que le sujet – quel qu’il soit – n’accède qu’à des bribes de sa propre capacité d’agir. Il y faut souvent pour y parvenir la médiation d’un autre qui l’approuve, l’autorise et l’aide. En ce sens, « la capacité n’est pas une norme qui permettrait de tracer une ligne de partage entre diverses manifestations de l’humain, c’est une notion qui doit rendre pensable un “travail éthique” qui unit l’exigence moderne d’autonomie et la prise en compte de la vulnérabilité du soi »5. ❚ Dans ces conditions, le coach serait, avec sa sensibilité et ses compétences, celui qui permet à la personne de retrouver de nouvelles capabilités dans sa vie professionnelle et/ou personnelle. Dès lors, le coaching devient une forme particulière d’un “souci SOiNS CADRES DE SANTÉ - Supplément au n° 67 sa v o i rs e t p ra t i q u e s pour l’autre” dont nous avons collectivement plus que jamais besoin et qui est largement relayé par la déontologie dans la mesure où elle intéresse les bonnes pratiques du coaching. « Quand on parle, aujourd’hui, de déontologie, on pense toujours aux devoirs qu’impose à des professionnels l’exercice même de leur métier. Toute profession impose des devoirs à ceux qui l’exercent. Au sens large, toute profession a donc une déontologie. Quand la profession s’organise, elle tend à se donner un statut codifié, ou tout au moins des usages, précisant les devoirs de ses membres. […] Ce sont les professions libérales, tournées, plus que d’autres, vers l’humanisme, qui se préoccupent le plus de codifier leurs règles de déontologie. Leurs organes officiels sont particulièrement soucieux d’en maintenir le niveau moral »6. ❚ La déontologie régit les règles et les devoirs professionnels. En ce sens, elle fonde la nature de la relation client/fournisseur (dans un contrat bi-partite coaché/ coach ou dans un contrat tri-partite commanditaire/coaché/coach). En bornant le champ d’action de chacun, elle régule les enjeux relationnels. Aussi, il paraît légitime que le coaché se voit informé explicitement sur les principes déontologiques mobilisés par le coach. ❚ La déontologie n’est pas une libation offerte aux dieux du coaching. Elle pose les règles opéra- Le coaching, par son caractère immatériel, s’apparente à une prestation de service, dans laquelle coach et client sont étroitement associés, parce qu’engagés vers un même but et liés par contrat. LES INTÉRÊTS D’UNE DÉONTOLOGIE EN COACHING ❚ Le coaching, par son caractère immatériel, s’apparente à une prestation de service, dans laquelle coach et client sont étroitement associés, parce qu’engagés vers un même but et liés par contrat. Dans ce contexte, l’imbrication et la mutualisation des efforts de l’un et de l’autre rendent difficile l’évaluation attributive des compétences. La déontologie fournit au prestataire et au client une plateforme commune de travail, garantissant un seuil minimal de qualité. Sur cette plateforme se dénouent les verrous motivant la demande de coaching. ❚ L’examen de la demande offre au coaché la possibilité d’envisager les modifications nécessaires aux changements de sa situation. Il apporte une impulsion particulière, celle de la réflexivité, dans la lecture des événements que traverse le coaché. Cette déconstruction est rendue possible par l’assu- SOiNS CADRES DE SANTÉ - Supplément au n° 67 rance du respect inconditionnel de la déontologie de la part du coach. Ce dernier travaille le processus et invite le coaché, dans un mouvement réflexif, à questionner le contenu. Ce mouvement réflexif est la condition sine qua non à l’auto-analyse critique du coaché dans sa problématique. ❚ La réussite du coaching réside dans l’engagement solidaire du coach et du coaché. La proxémie entre le coaché et le coach actualise les affects dans une dynamique relationnelle. La déontologie, par les règles qu’elle pose, les canalise aux niveaux éthique et technique. Sur le plan éthique, comme toute profession tournée vers l’homme, l’exigence princeps est avant tout l’exigence hippocratique « primum non nocere » (« d’abord, ne pas nuire »). Sur le plan technique, la déontologie joue le rôle d’arbitre en délimitant le périmètre d’action avec des règles du jeu précises et acceptables par les deux parties. PRÉCISIONS • Une libation est un rituel religieux consistant en la présentation d’une boisson en offrande à un dieu. C’est une forme de sacrifice. Il fut très pratiqué dans les religions de l’Antiquité. • La proxémie est la distance physique qui s’établit entre des personnes prises dans une interaction (étude des distances sociales). ▲ tionnelles de la rencontre entre le coaché et le coach, et elle articule les rapports entre confrères et autres professionnels de l’accompagnement. François Delivré considère que la déontologie est certes un beau document à même de rassurer le client mais « plus encore que cela, c’est un guide que chaque professionnel devrait relire avant chaque intervention »7. © Marc Roche/Fotolia.com DÉONTOLOGIE DU COACHING S17 sa v o i rs e t p ra t i q u e s ▲ NOTES LA DÉONTOLOGIE DU COACHING EN DIX PRINCIPES PRATIQUES 1. Insep Consulting : www.insep.com ❚ La déontologie revêt un caractère pragmatique indéniable. En 2. Dubet F. Le déclin de l’institution. Paris: Seuil, 2002: 76. énonçant des repères à la fois juridiques et éthiques, elle contribue au bon déroulement des rencontres et au respect des protagonistes : • formuler les règles de protection du coaché et du coach (notamment la confidentialité) ; • considérer le bénéficiaire comme un élément d’un tout. Aussi, le coach veillera dans ses interventions à envisager ses conséquences sur le système d’appartenance du coaché ; • appréhender le bénéficiaire en tant que sujet singulier. Toute similitude avec les expériences du coach ou rapprochement avec des situations de coachés seront exploités avec réserve ; • si le bénéficiaire relève d’un autre type d’accompagnement que le coaching, alors le coach l’invitera à s’orienter vers d’autres professionnels, sans précision nominale (pour ne pas tendre dans le conseil) ; • le coach veillera à préserver sa santé mentale en disposant d’une supervision régulière ; • le coach devra avoir suivi un travail d’introspection et une formation professionnelle de coaching ; • les fondements théoriques du coach devront être clairement formulés ; • les atteintes à la loi française de la part du coaché pourront conduire le coach à refuser la mise en œuvre du coaching, sa suspension, voire son arrêt définitif ; • le coach laissera toute la latitude délibératoire au coaché. Il questionne le processus décisionnel en mobilisant l’autonomie du coaché ; • le coach participe aux actions de recherche et de promotion de son métier. 3. Ehrenberg A. La fatigue d’être soi. Paris: Odile Jacob, 1998. 4. Sen A. Repenser l’inégalité. Paris: Seuil, 2000: 65. 5. Fœssel M. Le mal et la vie. Esprit, La pensée de Paul Ricœur, marsavril 2006: 213. 6. Encyclopédia Universalis, article “Déontologie”, 2003. 7. Delivré F. Le métier de coach. Paris: Éditions d’Organisation, 2e édition, 2004: 74. LES AUTEURS Philipe Svandra, responsable pédagogique du DU Éthique, Pascal Barreau, responsable de la formation Techniques et outils à l’usage du manager hospitalier, Sainte Anne Form@tion, Paris (75) [email protected] [email protected] S18 ❚ La déontologie ne se cantonne pas à un listing de bonnes conduites. Elle permet au coach d’appartenir à un corps professionnel, de s’interroger sur les évolutions du métier et d’en débattre entre pairs. Pour l’heure, le coaching ne s’inscrit pas sous l’égide d’un code déontologique unifié. Un examen juridique de ses pratiques, dans un prochain article, devrait nous conduire à y voir un peu plus clair. ❚ La déontologie ne se substitue pas au droit civil ou pénal. Elle ins- truit une dynamique de confiance, en balisant l’espace de réalisation du coaching. Elle indique ce qui est permis et ce qui ne l’est pas en interrogeant l’éthique de responsabilité du coach et du coaché. auxquelles adhère le coach définissent le cadre conceptuel de son action et déterminent ses modalités pratiques d’intervention. Aussi, la déontologie n’est pas un simple décalogue (dix commandements) de bonnes intentions. Si elle associe valeurs personnelles et valeurs professionnelles, c’est pour mieux promouvoir celles éthiques universellement partagées, gages du respect des droits inaliénables du coaché. En cela, le coaching est voué à un développement durable. CONCLUSION À l’image de toutes les autres pratiques d’accompagnement naissantes, le coaching se cherche. Petit à À l’image de toutes les autres petit, il gagne ses lettres de noblesse. pratiques d’accompagnement L’une d’entre elles passe par la mise en naissantes, le coaching se place de formations solides. cherche. Petit à petit, il gagne ses Il en a été ainsi pour d’autres discilettres de noblesse. L’une d’entre plines, il en sera sans doute de elles passe par la mise en place même pour le coaching. Et les détracde formations solides teurs d’aujourd’hui pourraient bien être les fervents LA DÉONTOLOGIE AU QUOTIDIEN promoteurs de demain. D’ici là, Les valeurs déontologiques qui faisons en sorte qu’il ne soit pas régulent l’activité professionnelle un simple effet de mode, en les du coach sont instrumentales. invitant à saisir les multiples Dans les années 60, Milton opportunités qu’offre le coaching, Rokeach, professeur de psycholo- car vivre avec son temps est le gie aux États-Unis, a décrit plu- meilleur antidote à la peur du lensieurs catégories de valeurs, demain. notamment celles instrumentales. Sans qu’il y ait urgence, il y a Ces dernières renvoient à deux cependant nécessité impérieuse à modes de conduite. L’un a trait structurer le métier de coach, tant aux valeurs morales (courage, les autoproclamations fantaisistes honnêteté, respect…), l’autre aux nuisent à la cause du coaching. valeurs fondatrices des compé- Un cadrage juridique lui conféretences individuelles (honnêteté, rait toute la légitimité et la crédicourage, créativité…). Les valeurs bilité qu’il mérite. ■ SOiNS CADRES DE SANTÉ - Supplément au n° 67