PSY-3701 Imagerie par résonnance magnétique Avantages de l’IRM • L’IRM est une technique d’émission plutôt qu’une technique de transmission • Le signal de la RM est intrinsèque au sujet (il ne provient pas d’une substance injectée) • Le contraste de la résonnance magnétique provient en grande partie des propriétés chimiques et biochimiques . • Les limites théoriques de résolution spatiale pour l’IRM anatomique est de l’ordre du micron et probablement de l’ordre du millimètre pour l’IRM fonctionnelle. • L’IRM implique des radiations dans la bande des radiofréquences: Les tissus sont presque tous transparents à cette bande et les radiations sont non-ionisantes. Désavantages de l’IRM Le signal de résonnance magnétique est faible Des aimants très puissants sont nécessaires (coûteux) Les instruments d’IRM sont très volumineux Les champs magnétiques périphériques créés par l’IRM sont potentiellement dangeureux pour le personnel. Les temps d’acquisitions peuvent être très longs pour compenser pour la faiblesse du signal Le signal de résonnance magnétique est transitoire (<50 msec) et sujet à une période réfractaire (~40 sec) Principes généraux de de la magnétisation ientation des champs gnétiques Nord La propriété directionnelle de deux aimants (la terre et une boussole) fait qu’ils vont s’aligner de façon préférentielle et révéler les lignes du champs magnétique N Sud S Propriétés des champs magnétiques x aimants de même force et situés en un même endroit mais ntant dans des directions différentes produisent un champs nétique nul (car les deux forces magnétiques s’annulent) Nord Sud Sud Nord Propriétés des champs magnétiques contre si les aimants sont orientés dans la même direction les mps magnétiques s’additionnent Nord Nord Sud Sud Électromagnétisme Un flux d’électrons ( ) suivant l’axe Z produit un champs magnétique dans le plan XY X Z Y Électromagnétisme Un champs magnétique se déplacant dans le plan XY ou changeant d’intensité produit un courant électrique dans l’axe othogonal (Z) X Z Y Composantes de la matière eN N + P P+ e• La matière est composée d’électrons, de protons et de neutrons • Les électrons et les protons ont une charge électrique et sont constamment en mouvement • Les électrons tournent autour du noyau atomique • Les composantes du noyau ont une propriété de spin Spin nucléaire Il y a deux façons de comprendre le spin nucléaire: La façon traditionnelle où le spin est mesuré par la présence d’u moment angulaire qui est utilisé pour produire les images d’IRM Dans le cadre de la physique quantique, le spin est une des propriétés des noyaux atomiques comme la masse, la charge électrique. Comme les particules chargées des noyaux atomiques sont en mouvement continuel, ils produisent un champs magnétique comme un petit aimant dipôle. Ils ont donc un moment magnétiq Spin nucléaire • Seulement certains noyaux atomiques ont cette propriété. • 1H, 7Li, 13C, 17O, 19F, 23Na • le noyau atomique le plus utile pour l’IRM est le 1H. • Les électrons ont aussi un spin (Electron Spin Resonnance) mais ils orbitent le noyau à des vitesses immenses et les niveaux d’énergie sont trop élevés pour être utile dans l’imagerie des tissus vivants. Spin nucléaire eN P+ hydrogène: les composantes ne sont pas appariées eN N + P P+ Hélium: tous composantes appariées eNoyau 1H 2H 31P 23Na 14N 13C 19F Protons nonappariés 1 1 0 0 1 0 0 Neutrons nonappariés 0 1 1 1 1 1 1 Spin Net (MHz/T) 1/2 1 1/2 3/2 1 1/2 1/2 42.58 6.54 17.25 11.27 3.08 10.71 40.0 Spin nucléaire Quand des protons sont placés dans un champs magnétique externe, le vecteur du spin de la particule s’enligne avec le champs magnétique comme un aimant. Il y a une configuration à basse énergie et une configuration à haute énergie. Alignement de basse énergie Alignement de haute énergie N N S N N S S S Spin nucléaire Une particule peut passer d’une configuration à l’autre. Une particule dans la configuration à basse énergie peut absor un photon et se retrouver dans la configuration à haute énergie L’énergie du photon qui initie la transition doit avoir une éner correspondant exactement à la différence d’énergie entre les de configurations. La différence d’énergie entre les deux configurations est donn par : ∆E = hv = constante de Planck (h = 6.626x10-34 J/s) = fréquence du photon électromagnétique visible Force d’un champs magnétique • La force d’un champs magnétique est mesuré en Gauss (G) ou en Telsa (T) (=10,000 Gauss). • Le champs magnétique de la terre est de 0.5 G • Les petites figures aimantées que l’on pose sur le frigo produisent des champs magnétiques de l’ordre 100-2000 G • Quand des protons sont placés dans un champs magnétique de 1.5 T, la différence d’énergie entre les deux niveaux quantiques correspond à une fréquence de 63 millions de cycles par seconde (ou une différence d’énergie de 0.006 calories par mole. • La relation entre la fréquence et les niveaux d’énergie est centrale pour la compréhension de l’IRM. Relation entre fréquence et énergie La relation entre la force d’un champs magnétique et la différen d’énergie est définie par l’équation suivante: ∆ = γhB0/2π h = constante de Planck γ = constante de Larmor (ou rapport gyromagnétique est égal à 42.58 Mhz/T pour les protons) B0 = intensité du champs magnétique en Telsa La relation entre la force d’un champs magnétique et la fréquen est définie par l’équation suivante: ƒL = γhB0 ƒL=fréquence de Larmor en hertz Relation entre fréquence et énergie ∆ = γhB0/2π ƒL = γhB0 tte relation cruciale indique que la différence de fréquence entre nfiguration de basse énergie et la configuration de haute énergie ectement proportionnelle au champs magnétique. Fréquence (MHz) La relation de Larmor 84 42 0.0 2.0 1.0 Champs magnétique (telsa) Répartition des spins • Comme la différence d’énergie entre les deux niveaux quantiques sous l’influence d’un champs magnétique est faible, on s’attend à ce qu’il y ait un nombre à peu près égal de protons qui sont enlignés soit avec le champs magnétique ou soit à l’inverse du champs. • En fait, à l’équilibre et à température ambiante, ce rapport est de 0.99999 pour 1: pour chaque million de protons, il y en a 10 de plus dans le niveau d’énergie le plus bas. • Ce petit excès de proton dans le niveau bas donne aux protons dans leur ensemble, une petite magnétisation. • Cette petite magnétisation (notée M) est le signal qui est capté en IRM. Relaxation longitudinale n n n n Les protons passent d’un niveau d’énergie à l’autre spontanément en autant que de l’énergie est ajoutée (pour passer d’un niveau bas à un niveau haut) ou enlevée pour la transition inverse. La transition s’effectue seulement si le proton reçoit une quantité précise d’énergie (un quanta). L’énergie est échangée spontanément avec d’autres composantes nucléaires qui peuvent recevoir ou donner le bon quanta. La fréquence de ces échanges dépend de la température (énergie cinétique) Relaxation longitudinale L’intensité de la magnétisation d’un échantillon est notée Mz (par convention, le champs magnétique est appliqué selon l’axe Z) n L’intensité de la magnétisation (axe Z) lorsque l’on atteint un équilibre est notée M0 n L’atteinte progressive de cet équilibre est appelée relaxation longitudinale. n Relaxation longitudinale La constante de temps selon laquelle un échantillon passe d’un état non-magnétisé à un état magnétisé s’appelle T1 n T1 est défini par l’équation: Mz=M0(1-e-t/T1) n T1 court (lipide) Mgnétisation:Mz 1 0.5 T1 long (CSF) 0 0 1 2 T1 3 4 sec Relaxation longitudinale n n n n n La vitesse à laquelle un échantillon devient magnétisé dépend d’une quantité T1. T1 est une propriété de l’échantillon et dépend de l’énergie disponible pour passer d’un niveau d’énergie à l’autre. L’énergie disponible dépend de la chaleur ambiante. La chaleur ambiante dépend de l’énergie cinétique des molécules (rotation et translation) Les petites molécules ont une énergie cinétique beaucoup plus grande (elles bougent plus facilement) Relaxation longitudinale n n n n Les fréquences de rotation et de translation de l’eau (petite molécule) sont trop grande pour qu’un champs magnétique d’une force raisonnable (02-2.0 T) facilite rapidement le changement de niveau d’énergie. Le T1 de l’eau est donc plutôt long. Par contre, les lipides ont des fréquences plus basses (de l’ordre de 10-100 Mhz) qui correspondent au champs magnétique utilisé en IRM. Le T1 des lipides est donc très court. Relaxation longitudinale n n Les molécules plus grandes que les lipides ont des fréquences cinétiques plus basses que 10 MHz et contiennent peu d’énergie correspondant aux caractéristiques du champs magnétique. Pour ces grosses molécules, T1 redevient plus long. Relaxation longitudinale Le processus de magnétisation se produit au niveau sub-atomique. n Ce processus requiert l’échange d’énergie précise (quanta) provenant de collisions au hasard. n Ces collisions quantiques sont plutôt rares et ceci explique le temps relativement long de la magnétisation de l’eau. n Magnétisation transverse n n n n Le deuxième changement produit par l’action d’un champs magnétique sur un proton s’appelle la précession. Le mouvement de la particule est décrit par sa vitesse angulaire mais aussi par son moment angulaire. Le moment angulaire d’un objet en rotation correspond à la force qui résiste à des changements d’orientation de l’axe de rotation. Cette force est observable dans le comportement des toupies. Magnétisation transverse n n n Si on incline un gyroscope en mouvement une partie de son moment angulaire est converti en précession avec la conséquence que le gyroscope tourne plus lentement. Une partie du moment cinétique est convertie en un moment angulaire différent tournant autour de la ligne d’orientation du champs magnétique. Pour les particules, le moment angulaire a une fréquence de précession égale à la fréquence de Larmor : ƒL = γhB0 Magnétisation transverse n n n n n Chaque noyau en rotation peut donc être considéré comme un aimant dipôle tournant autour de l’axe d’un champs magnétique. Le dipôle de ce noyau a deux composantes: Une composante enlignée le long du champs magnétique (la composante longitudinale) Une composante orthogonale à la première (la composante transverse) qui tourne autour du champs magnétique. La direction de la composante transverse change continuellement à un taux égal à la fréquence de Larmor à mesure que cette composante tourne autour du champs magnétique. Magnétisation transverse n n n Quand on applique un champs magnétique, l’axe longitudinal de la magnétisation de tous les protons s’oriente dans la même direction. Cependant, la composante transverse de ces protons est orientée au hasard. Comme on peut s’attendre à ce que les orientations transverses de l’ensemble des protons s’annulent, la seule magnétisation d’ensemble mesurable est la composante longitudinale (des excédents de protons dans les niveaux bas d’énergie). Relaxation transverse n n n n n Si l’on imagine une situation où tous les dipôles individuels sont alignés dans un champs magnétique homogène. Comme décrit précédemment, chaque dipôle a deux composantes: Une composante longitudinale orientée de façon stable Mz Une composante transverse en rotation Mxy Comme la composante longitudinale a enligné les protons dans la même direction, la composante transverse va être cumulative dans cette situation: La magnétisation transverse totale est une magnétisation en rotation avec une intensité égale à la somme de tous les dipôles. Relaxation transverse n n n Comme décrit précédemment, chaque dipôle a deux composantes: Une composante longitudinale orientée de façon stable Mz Une composante transverse en rotation Mxy z Mz y’ Mxy x’ Relaxation transverse n n n n Les dipôles tournent donc à la même fréquence (de Larmor) et leur magnétisation combinée tourne autour du champs magnétique à cette même fréquence. À ce moment, le signal RM est à son maximum. Quand les dipôles sont alignés et tourne à la même vitesse, ils sont en phase. Quand les dipôles sont alignés dans des directions différentes, mais tourne à la même vitesse, ils sont hors phase et le signal RM est minimal. Relaxation transverse n Le passage d’un signal maximal où tous les dipôles sont enlignés et tournent à la même fréquence à un signal minimal où les dipôles sont hors phase s’appelle la relaxation transverse. 1 Signal Mxy T2 long (CSF) 0.5 T2 court (lipide) 0 0 25 50 75 TE : temps écho 100 msec Relaxation transverse n n n La relaxation transverse s’effectue suivant une constante T2, comme T1, dépend des propriétés du tissu observé. T2 dépend aussi d’autres facteurs dont l’homogénéité du cha magnétique, la magnétization variable des tissus (T2*), les différences de magnétization dépendantes de l’environnemen chimique et structurel intracellulaire (T2). Le T2obs (T2 observé) dépend de la somme de l’effet de ces facteurs selon l’équation 1 = 1 + 1 T2obs T2 T2* Induction et Résonnance n n n Pour induire un signal RM (c’est-à-dire produire un alignement de la magnétisation transverse des protons), l’échantillon (le patient) est irradié d’un champs électromagnétique qui tourne ( ou oscille) à la fréquence de Larmor. Cette fréquence correspond exactement à l’énergie nécessaire pour initier une transition du spin des protons d’un niveau d’énergie à l’autre. Ce champs électromagnétique oscillant est noté B1 Induction et Résonnance Laa première étape d’induction consiste à magnétiser l’échantillon aide d’un champs magnétique statique orienté dans l’axe Z ’aide À l’équilibre, la magnétisation de l’échantillon est mesuré par le ecteur M0 A ce moment, la magnétisation transverse est égale à 0 puisque la omposante transverse des spins est orientée au hasard irection du hamps atique B0 z M0 y’ x’ Induction et Résonnance a deuxième étape consiste à appliquer un second champs magnét B1) orienté selon l’axe y’ qui force la magnétisation orienté selon selo axe Z à s’orienter dans le plan x’-y’. Ce champs B1 est un cham e radiofréquences qui oscille à la fréquence de Larmor irection du amps atique B0 ection du champs B1 illant z y’ x’ Induction et Résonnance n n n Donc, le résultat de la transmission d’une pulsation électromagnétique (fréquence de Larmor) à un échantillon magnétisé est la conversion de la magnétisation longitudinale en un champs magnétique en précession. Ce champs oscillant a une amplitude suffisante pour être détectée par des détecteurs analogues aux syntonisateurs de télévision ou de radio. Cependant, le champ oscillant ne peut être efficace que s’il y a suffisamment de magnétisation longitudinale Écho de spin ès l’application du champs B1, tous les spins sont en phase (en cession) Direction du champs statique B0 direction du champs B1 oscillant z y’ lent 0 vite x’ Écho de spin variations dans la force du champs magnétique amène un hasage de spins, certains precessant plus vite ou plus lentement un spin de référence. La conséquence est une diminution du signa z Direction du champs statique B0 y’ lent direction du champs B1 oscillant 0 vite déphasage T2* x’ Écho de spin r former un écho de spin, un deuxième champs oscillant est liqué avec une durée et une intensité suffisante pour induire une velle orientation des spins à 180 ° z Direction du champs statique B0 y’ lent 0 vite direction du champs B1 oscillant x’ Nouveau champ Écho de spin ignal se reforme en écho de spin z Direction du champs statique B0 direction du champs B1 oscillant lent vite y’ 0 x’