Sociologie du développement - Département de sociologie

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PLAN DE COURS
Département de sociologie
Université du Québec à Montréal
Sigle :
SOC 5065
Groupe : 50
Titre :
Sociologie du développement
Session :
Hiver 2017
Enseignante :
Marie-Nathalie LeBlanc
Téléphone : (514) 987-3000 poste 3384
Bureau : A-5130
Courriel : [email protected]
AVIS À TOUTES LES ÉTUDIANTES ET TOUS LES ÉTUDIANTS
Les étudiants (es) doivent se procurer leur adresse normalisée de l’UQAM.
Étapes à suivre :
1.
2.
3.
4.
Aller au http://www.info-courrier.uqam.ca
Sélectionner « Code d’accès »
Vous trouverez votre NIP sur votre relevé facture ou votre bulletin d’inscription
Vous pouvez consulter vos messages directement à l’adresse suivante :
http://www.courrier.uqam.ca
REMISE DES TRAVAUX
Au moment de la remise des travaux, les étudiants(es) désireux de les récupérer sont
priés d’y joindre une enveloppe suffisamment affranchie afin qu’ils leur soient
retournés par la poste. Vous devez conserver une copie de vos travaux avant de les
déposer dans la chute située face du local A-5070 du Pavillon Hubert-Aquin.
AVIS AUX ÉTUDIANTS SUR LE NIVEAU DE L’ENSEIGNEMENT
Ce cours nécessite des notions de base en sociologie, incluant une connaissance des concepts-clés
et des théories de la sociologie. Pour cette raison, il s’adresse principalement aux étudiantes et
étudiants de deuxième et troisième année de baccalauréat en sociologie.
DESCRIPTIF
Ce cours introduit les étudiantes et les étudiants au domaine de la sociologie du développement,
en tenant compte des changements politiques, économiques et idéologiques en cours depuis la fin
de la guerre froide. Ce cours permettra aux étudiantes et les étudiants d’acquérir des
connaissances théoriques et factuelles sur les diverses problématiques du développement. Dans
une perspective historique, les étudiantes et les étudiants se familiariseront avec les principales
théories du développement. La lecture critique de ces théories sera intégrée à une analyse des
effets de la colonisation, de la guerre froide et de la libéralisation des marchés sur les sociétés
cataloguées sous les libellés « Tiers-monde », « pays en développement », « pays en
émergence », « suds », « sud global ». Tout en explorant les dynamiques du financement
international et de l’aide aux pays en développement, de la mise en valeur des ressources locales
et régionales, et de l’influence des organismes multilatéraux sur les économies nationales, ce
cours met l’emphase sur les implications sociales et culturelles du développement, ainsi que sur la
nécessité de reconnaître la valeur des savoirs locaux.
La sociologie du développement, comme domaine d’étude défini, émerge seulement dans la
foulée de la Seconde Guerre mondiale, dans le contexte de la guerre froide et des Indépendances.
Depuis, ce domaine d’étude s’est profondément métamorphosé en réponse aux transformations
sociales, politiques et économiques qui ont marqué les sociétés humaines au cours des 60
dernières années, ainsi qu’aux différentes approches théoriques quant à ces changements. Dans
une perspective historique, ce cours examine à la fois, le monde en transformation et les visions
changeantes de ce monde.
Dès la fin de la Seconde guerre mondiale, de nombreux sociologues et économistes se sont
consacrés à l’étude systématique des sociétés dites du « Tiers-monde », ou des sociétés en dehors
des mondes capitaliste et socialiste. Ces premiers observateurs ont plaidé pour une théorie
unidirectionnelle du changement social vers le développement du capitalisme et de la démocratie,
d’où le paradigme de la modernisation et de la rationalisation. Dans les années 1960, avec la
Guerre du Vietnam, et les divers mouvements de décolonisation et de masse, les sociologues se
sont tournés vers une perspective marxiste et historique afin d’articuler une sociologie
comparative portant sur l’analyse globale du développement. C’est dans ce contexte social et
théorique que les théoriciens du développement ont défendu une vision critique du changement
global et de la mondialisation, d’où les théories du « système-monde » et les théories de la
dépendance. Au cours des trois dernières décennies, avec le rapprochement entre les mondes
capitalistes et communistes, et éventuellement l’écroulement du communisme comme système
étatique, la sociologie du développement s’est radicalement transformée. Tandis que les
approches quant à la mondialisation et à la relation entre le local et le global se multiplient, un
écart semble se creuser entre le paradigme néolibéral du développement (qui relève
principalement des politiques et programmes des bailleurs de fond et des agences de
développement) et les perspectives populaires et critiques qui reposent sur les concepts de
développement équitable, de savoir local et de contestation.
OBJECTIFS
L’objectif du cours est d’inviter les étudiantes et les étudiants à articuler une réflexion critique sur
les principales approches théoriques et méthodologiques en sociologie du développement. Plus
particulièrement, ce cours aborde la sociologie du développement à travers l’étude des processus
de la colonisation, de la modernisation et de l’impérialisme occidental (et autres). Dans la foulée
de cette posture critique, les étudiantes et les étudiants seront invitées à « penser
anthropologiquement », c’est-à-dire à développer une capacité analytique d’engager la réflexion
sur le changement social à partir des « marges » de la modernité.
Le contenu de ce cours vise à confronter les étudiantes et les étudiants avec les principaux
concepts et paradigmes utilisés pour rendre compte de l’inégalité politique, sociale, économique
et culturelle entre les diverses sociétés et au sein des diverses sociétés. Outre, une attention portée
sur les principales sources d’inégalité, ce cours vise à introduire les concepts de savoir local et de
contestation au champ de la sociologie du développement. Ainsi, les relations entre dynamiques
locales et les enjeux mondiaux sont au centre de l’approche élaborée dans ce cours.
DÉMARCHE PÉDAGOGIQUE
Ce cours est divisé en trois parties.
Dans la première partie du cours, l’accent sera mis sur l’évolution historique du champ
sociopolitique du développement. Nous examinerons, dans un premier temps, le contexte de
l’émergence du paradigme développementaliste à la suite de la Seconde Guerre mondiale. Ce
cadrage historique permettra de mettre en lumière le contexte sociopolitique de l’idéologie de la
modernisation. Par la suite, nous aborderons les diverses transformations de ce paradigme
économiste du développement, incluant le contexte de la fin de la Guerre froide, la mise en œuvre
de politiques néolibérales (incluant le consensus de Washington, les nouvelles conditionnalités de
l’aide et le « bonne gouvernance »), ainsi que l’approche du développement humain et des
objectifs du Millénaire, et celle du développement durable.
Dans la seconde partie du cours, nous explorerons les diverses approches critiques en sociologie
et en anthropologie qui remettent en question le paradigme développementaliste. Ces perspectives
critiques centrent leur analyse, d’une part, sur les mutations socio-économiques, profondes et
rapides, en référence aux dynamiques de la colonisation, de l’impérialisme et de la
mondialisation, et, d’autre part, sur des dynamiques sociales et culturelles à l’échelle locale. Nous
examinerons plus spécifiquement les théories de la dépendance, du « système-monde », du postdéveloppement et du pragmatisme socio-anthropologique.
La troisième partie du cours met en lien les diverses théories et orientations qui auront été
abordées dans les deux premières parties dans le cadre de trois thématiques spécifiques au
contexte contemporain: 1) la question des sociétés africaines; 2) l’humanitaire ; 3) l’ONGisation
de la société civile.
Le déroulement du cours est construit afin d’être interactif et dynamique. La participation des
étudiantes et des étudiants est hautement souhaitée. Afin de rendre les discussions stimulantes et
le cours dynamique, les étudiantes et les étudiants doivent arriver préparés à chaque séance. Il est
essentiel de lire les textes obligatoires AVANT leur discussion en classe. De plus, des ateliers de
travail, des débats et des conférences sont intégrés aux séances du cours.
DESCRIPTION DES TRAVAUX ET ÉVALUATION
Les étudiantes et les étudiants qui remettent leurs travaux en retard sans justification médicale
(note de médecin) seront pénalisés de 1% de la note finale du cours par jour de retard.
Ce cours comporte trois exigences :
I. RAPPORTS CRITIQUES DE LECTURE - Deux rapports critiques de lecture à partir de
débats dans la littérature (50% : 25% chacun)
Les étudiantes et les étudiants doivent produire deux rapports critiques de lecture basés sur des
débats dans la littérature.
Les lectures pour les rapports sont présentées aux SÉANCES 3 et 7.
Chaque rapport doit être d’environ 1500 mots (excluant les references bibliographiques).
Les rapports critiques doivent inclure des références bibliographiques (voir les lectures proposées
dans les séances 3 ou 7).
Rapport 1 : SÉANCE 3 : Le consensus de Washington, le néo-libéralisme et le développement
humain, Date de remise : 1er février 2017 en classe
Rapport 2 : SÉANCE 7. Le post-développement et la critique de la modernisation, Date de
remise: 1 mars 2017 en classe
II. Travail thématique (50%)
Le travail doit être original et inclure une bibliographie diversifiée (articles scientifiques,
monographies et ouvrages collectifs).
Le travail doit être d’environ 3000 mots (excluant les notes de bas de page et la bibliographie).
Le travail thématique doit porter sur un des thèmes discutés lors des séances et doit inclure
certaines des lectures obligatoires et suggérées.
Le travail se divise en deux étapes:
1. Présentation de la thématique du travail (750 mots, environ 3 pages) et de la
bibliographie (un minimum de 5 références variées): Date de remise: 5 avril 2017 en
classe
2. Date de remise du travail: 26 avril 2017 dans la chute des travaux, Département de
sociologie, 5e étage, Paville Hubert-Aquin
COMMUNICATION AVEC L’ENSEIGNANTE
Il est préférable de communiquer avec l’enseignante par courriel : [email protected]. Veuillez intituler votre message avec le sigle du cours (SOC5065).
HORAIRE DES SESSIONS et LECTURES OBLIGATOIRES
SÉANCE 1. Introduction au cours et présentation du plan de cours (11 janvier 2017)
Lecture suggérées:
TOURAINE, A. 1992. « Qu’est-ce que le développement? » L’année sociologique, 42 : 47-83.
WALLERSTEIN, I. 1982. « Le développement du concept de développement», Sociologie et
sociétés, 14: 2: 133-142.
http://www.erudit.org/revue/socsoc/1982/v14/n2/001838ar.pdf
LEGOUTÉ, J. R. 2001. « Définir le Développement : historique et dimensions d’un concept
plurivoque », Cahier de recherche, Vol 1, No 1, Février, Groupe de recherche sur l'intégration
continentale, Université du Québec à Montréal, pp.1-43.
http://www.er.uqam.ca/nobel/ceim/gricpdf/legoute%5B1%5D.pdf
CARTIER-BRESSON, J., B. DESTREMAU et B. LAUTIER (dir.), 2009. « Les mots du
développement : trajectoires et pouvoirs», Revue Tiers Monde, 200 : 4 : 725 à 734.
THÉRIEN, J.-P. 2001. « Un demi-siècle d’aide au développement », Lien social et politiquesRIAC, 45 : 89-103.
AUBERTIN, C., R. et al. 1982. « Histoire de développement ... », Revue Tiers-Monde, XXIII :
90: 297-344.
CURRIE-ALDER, B. 2016. « The State of Development Studies: Origins, Evolution and
Prospects », Canadian Journal of Development Studies/Revue canadienne d’études du
développement, 37: 1: 5–26.
PARTIE I. CONTEXTE HISTORIQUE DE L’ÉMERGENCE DU CHAMP DU
DEVELOPPEMENT ET CONCEPTS DE BASE
SÉANCE 2 : Paradigme développementaliste de la modernisation (18 janvier 2017)
Lectures obligatoires :
ROSTOW, W.W. 1963. « Les cinq étapes de la croissance » Chapitre 2. in Les étapes de la
croissance économique. Paris : Seuil. Pp.13-32.
BERNSTEIN, H. 1971. “Modernization Theory and the Sociological Study of Development”,
Journal of Development Studies, 7: 2: 141-160.
Documents de travail – atelier de discussion (Veuillez amener ces documents en classe pour la
discussion)
Extraits du discours de George C. Marshall à l’Université Harvard en 1947 (Plan
Marshall) : http://mjp.univ-perp.fr/textes/marshall05061947.htm
Extraits de la Déclaration des Droits de l’Homme : http://www.un.org/fr/documents/udhr/#a23
Lectures complémentaires
KEYNES, J.M. 1936. The General Theory of Employment, Interest and Money. New York:
Harcourt, Brace and World.
LEWIS, O. 1968. A Study of Slum Cultures: Backgrounds for La Vida.
LEWIS, W.A. 1954. “Economic Development with Unlimited Supplies of Labour”, The
Manchester School of Economic and Social Studies, 22.
PARSONS, T. 1964. Evolutionary Universals in Society.
SÉANCE 3. Le consensus de Washington, le néo-libéralisme, le développement humain et le
développement durable (25 janvier 2017)
Lectures obligatoires :
DEZALAY Y. et B. GARTH. 1998. « Le “Washington consensus” contribution à une sociologie
de l’hégémonie du néolibéralisme», Actes des sciences sociales No 121-122, Pp.3-22.
CHAVAGNEUX C. et TUBIANA. 2000. « Quel avenir pour les institutions de Bretton Woods?
Les transformations de la conditionnalité » in Développement. Paris, La documentation Française.
pp. 43-74.
SANTAMARIA, A. & X. ZUNIGO, 2005. « Bonne gouvernance » contre « auto-gouvernance »?
Conflits, alliances et résistances autour d'un programme européen de développement rural en
Colombie. Autrepart, 3 : 35 : 57-72.
WILLIAMSON, J. 1997. "The Washington Consensus Revisited", in L. Emmerij, ed., Economic
and Social Development into the XXI Century. Washington: Inter-American Development Bank.
Documents de travail – atelier de discussion: (Veuillez amener ces documents en classe pour la
discussion)
Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). 1990. « Définir et mesurer le
développement humain » in Rapport mondial sur le développement humain 1990. (pp.9-17). Paris
: Economica.
PNUD. 2003. « Les objectifs du millénaire pour le développement ». Rapport mondial sur le
développement humain.2003 Chapitre 1 Paris : Economica. pp.1-6.
Lectures complémentaires:
BARTOLI H. 1999. « Échec des stratégies à dominance économique et financière. Une stratégie
multidimensionnelle liant indissolublement l’économique, le social et l’environnemental » in
Repenser le développement Paris : Economica, pp. 33-48.
BIERSTECKER T. 1995. « The triumph of liberal economic ideas in the developing world » in
Global Change, regional response: the new context of development ed. Stalling, pp. 174-198.
CLING J.P. 2003. « Une analyse critique du discours de la Banque mondiale sur la lutte contre la
pauvreté » Chapitre 1 in J.P. Cling, M. Razafindrakoto et F. Roubaud eds. Les nouvelles
stratégies internationales de lutte contre la pauvreté. Paris. Economica Pp.25-55.
COUSSY J. 1999. « La Banque Mondiale et les pays en développement », Mondes en
développement , 27 : 107-108.
GRELLET, G. 1997. « La politique d’ajustement orthodoxe; un point de vue critique » TiersMonde Janvier-Mars. Pp. 165-182.
MULOT, E. 2002. « Libéralisme et néolibéralisme: continuité ou rupture? », MATISSE,
Université Paris I, Maison des sciences économiques.
ftp://jurisguide.univ-paris1.fr/pub/mse/cahiers2002/R02041.pdf
PORTES A. 1997. «Neoliberalism and the sociology of development: emerging trends and
unanticipated facts» Population Development Review 23: 2: 229-59.
Sites internet pertinents:
www.coop4.coop.org Répertoire des organismes et programmes de développement
internationaux
www.worldbank.org site officiel de la Banque mondiale
www.imf.org Site officiel du Fond Monétaire International
www.undp.org : site officiel du programme des nations unis pour le développement
DOCUMENTS DE TRAVAIL – RAPPORT CRITIQUE:
EGIL, F. 2005. «Les éléphants de papier», Politique africaine, 99 : 97-115.
CLING, J.-P., M. RAZAFINDRAKOTO et F. ROUBAUD. 2002. « La Banque mondiale et la
lutte contre la pauvreté : Tout changer pour que tout reste pareil ?, Politique africaine, 87 : 164184.
CAMPBELL, B. et B. LOSCH, 2002. «Les pauvres, bénéficiaires ou otages des stratégies de
réduction de la pauvreté ? « Tout changer pour aller plus loin », Politique africaine, 87 : 175-184.
PARTIE II. – LA CRITIQUE ET LA REMISE EN QUESTION DU PARADIGME
DÉVELOPPEMENTALISTE
SÉANCE 4. De la colonisation, de l’impérialisme et du développement (1 février 2017)
Lectures obligatoires:
RODNEY, W. 1997. "How Europe Underdeveloped Africa". in R.R. Grinker and C. B. Steiner
(eds), Perspectives on Africa. A reader in Culture, History and Representation. Cambridge, UK:
Blackwell publishers. pp.585-596
CÉSAIRE, Aimé. 1955. Discours sur le colonialisme (extraits).
FANON, Frantz. 1952. Peau noire, masque blanc (extraits).
BALANDIER, G. 1951. « La situation coloniale: approche théorique », Cahiers internationaux
de sociologie, 11 : 44-79.
http://classiques.uqac.ca/contemporains/balandier_georges/situation_coloniale_1951/situation_co
loniale_1951.pdf
Lectures complémentaires:
ILLICH I. 1973. «Deschooling Society». Harmondsworth : Penguin.
MEMMI, A. 1965. The Colonizer and the Colonized. New York : Orion Press.
SAID, E. 1978. Orientalism. Western Conceptions of the Orient. New York: Penguin Books.
CHATTERJEE, P. 1997. Our Modernity. Sephis-Codesria Publication, No. 1.
WOLF, E. 1997. Europe & the People without History, “The World in 1400”. Berkeley:
University of California Press, Pp.24-73.
SÉANCE 5. Les théories fondatrices: De la dépendance et du «système monde» (8 février)
Lectures obligatoires:
AMIN, S. 1973. Le développement inégal. Essai sur les formations sociales du capitalisme
périphérique. (extraits)
WALLERSTEIN, E. 1990. «L’Occident, le capitalism et le système-monde», Sociologie et
Société, 22: 1 : 15-52.
FRANK A. G. 1969. “The development of underdevelopment“, in (2006) Timmons Roberts J. et
Amy Hite (eds) From Modernization to Globalization: perspectives on development and social
change. Pp159-168.
CARDOSO F. H. 1978. « L’analyse globale du développement » Chapitre 2 in Dépendance et
développement en Amérique latine. Paris: Presses universitaires de France. Pp.2-51.
Lectures complémentaires
CARDOSO, F. H. 1972, Dependency and Development in latin America.
DEMBELE, D.M. (dir.), 2011, Samir Amin : Intellectuel organique au service de l'émancipation
du Sud, « Troisième partie : Textes sélectionnés », pp.89-182 (extraits).
GEREFFI, G. 1994. « Rethinking Development Theory : Insights from East Asia and Latin
America », in ((2006) Timmons Roberts J. et Amy Hite (eds) From Modernization to
Globalization: perspectives on development and social change. Pp.229-255.
LEWELLEN T. 1995. « Modernization and dependency: theories of underdevelopment» in
Dependency and development: an introduction to the Third Worlds Westport, Conn.: Bergin &
Garvey. Pp. 49-69.
SO, Y. A. 1980. Social change and development: modernization, dependency and World-System
theories Sage Library of Social research vol. 178. 268 p.
PÉCAUT, D. 1986. « Sur la Théorie de la Dépendance » in Cahiers des Amériques Latines,
No 04, Paris, Éditions IHEAL, La documentation Française, pp.55- 67
HERRERA, R. 2000. « Les théories du système mondial capitaliste », MATISSE, Université
Paris I, Maison des sciences économiques
WALLERSTEIN, I. 1979. « The Rise and Future Demise of the World Capitalist System :
Concepts for Comparative Analysis », in (2006) Timmons Roberts J. et Amy Hite (eds) From
Modernization to Globalization: perspectives on development and social change. Pp 190-210.
SÉANCE 6 : Conférence et discussion (15 février)
SÉANCE 7. À la recherche d’un « autre » développement : le post-développement et la
critique de la modernisation (22 février)
Lectures obligatoires:
PEEMANS J-P. 2002. En finir avec le « développement », projet immuable d’imposer l’ «ordre
des choses» contre les peuples et les gens ? Chapitre 8, in Le développement des peuples face à la
modernisation du monde Louvain-la-Neuve: Academia Bruylant. Pp.229-259
NAHAVANDI, F. 2000. « Les idées sous-jacentes aux théories du développement » in
Globalisation et néolibéralisme dans le Tiers-Monde. Paris : l’Harmattan. Pp. 25-41.
ESCOBAR, A., "Power and Visibility: Development and the Invention and Management of the
Third World." Cultural Anthropology 3(4): 428-443.
MACIAS VAZQUEZ, A. & P. ALONSO GONZALEZ. 2016. « Between
“neodevelopmentalism” and “postdevelopmentalism”: towards a theory of a dispersed knowledge
economy in Ecuador », Canadian Journal of Development Studies / Revue canadienne d'études
du développement, 37:1, 47-65.
Lectures complémentaires
PRESTON P.W. 1999. « Development Theory: Learning the lessons and moving on » The
European Journal of Development Research vol. 11, 1. Pp. 20-24.
GARY G. 1994. “Rethinking development theory: insights from East Asia and Latin America.” in
(2006) Timmons Roberts J. et Amy Hite (eds) From Modernization to Globalization:
perspectives on development and social change. Pp. 229-254.
RIST G. 2001. «Les métamorphoses d’un mythe occidental » Chapitre 2 in Le développement.
Histoire d'une croyance occidentale. Presses de sciences Po. Pp.47-80.
INKELES A. 1969. « Making men modern: on the consequences of individual change in six
developing countries» in (2006) Timmons Roberts J. et Amy Hite (eds) From Modernization to
Globalization: perspectives on development and social change. Pp.134-143.
LATOUCHE S. 2004. « L’imposture développementiste » et « Sortir du développement »
chapitres 4 et 5. in Survivre au développement Paris : Mille et une Nuits. Pp. 73-113.
Sites internet pertinents :
www.attac.org. Site de l’organisation ATTAC contre la mondialisation financière
www.ifg.org : Forum international sur la mondialisation
www.forumsocialmondial.org: Forum social mondial, débats pour «une autre mondialisation»
www.artisandumonde.org: ONG pour la promotion du commerce équitable entre les pays du
Nord et du Sud
DOCUMENTS DE TRAVAIL – RAPPORT CRITIQUE:
OLIVIER DE SARDAN, J.-P., 1995. Anthropologie et développement: essai en socioanthropologie du changement social. Karthala (extraits).
ESCOBAR, A. 1994. Encountering Development. Princeton University Press (extraits).
PARTIE III -THÉMATIQUES SPÉCIFIQUES
SÉANCE 8. L’Afrique et le lien social: Un cas unique? (1er mars)
Lectures obligatoires:
LATOUCHE S. 1998. « Introduction » in L’autre Afrique, entre don et marché Paris : Albin
Michel, pp. 11-33.
ELA J-M. 1998. « Faillite du développement ou renaissance de l’Afrique noire ? » in Innovations
sociales et renaissance de l’Afrique Noire Paris : l’Harmattan. Pp. 29-75.
KABOU A. 1991. Et si l’Afrique refusait le développement ? Paris : l’Harmattan. (extrait)
HIBOU, B. 1998. « Banque Mondiale : les méfaits du catéchisme économique. L’exemple de
l’Afrique subsaharienne », Politique Africaine, Paris, Karthala, No 71, Octobre, pp. 58-74.
http://www.politique- africaine.com/numeros/pdf/071058.pdf
Lectures complémentaires :
COURADES, G. (dir.), 2006. L'Afrique des idées recues. Belin.
ROBERT A-C. 2004. « Un miroir de l’occident » Chapitre 1 in L’Afrique au secours de
l’Occident. Paris : Les éditions de l’Atelier. Pp.27-56.
SMITH S. 2004. «Introduction » in Négrologie: Pourquoi l’Afrique meurt Pp.13-30. Paris.
Calman-lévy.
ENGELHARD P. 1998. « Conclusions » in L’Afrique miroir du monde : plaidoyer pour une
nouvelle économie .Paris : Arléa. Pp.215-222.
GUICHAOUA A. et Y. Goussault. 1993. Les particularités du continent africain in Sciences
sociales et développement. Paris : A. Colin. pp. 162-177.
CHABAL, P. and J.-P. DALOZ. 1999. Africa Works. Disorder as Political Instrument. The
International African Institute and James Currey.
MILLS, D., 1999 « 'Progess' as discursive spectacle: but what comes after development? », in
Fardon, Binsbergen (van) & Dijk (van) (eds), Modernity on a shoestring. Dimensions of
globalization, consumption and development in Africa and beyond, London: EIDOS
Ressources audio-visuelle:
L’Afrique(s) Une autre histoire du 20e siècle. (voir Youtub)
SÉANCE 9: L’Afrique et l’émergence des classes moyennes : réalité ou fiction ? (8 mars)
Lectures obligatoires :
BANEGAS, R. et WARNIER, J.-P. 2001. « Nouvelles figures de la réussite et du pouvoir »,
Politique Africaine, 82 : 5-21.
DARBON, D. 2012. « Classe(s) moyenne(s) : une revue de la littérature. Un concept utile pour
suivre les dynamiques de l’Afrique », Afrique contemporaine, 2012/4 (no.244) : 35-51.
JACQUEMOT, P. 2012a. « Les classes moyennes changent-elles la donne en Afrique ? Réalités,
enjeux et perspectives», Afrique contemporaine, 2012/4 (no.244) : 17-31.
Lectures complémentaires :
JACQUEMOT, P. 2012b. « L’émergence de classes moyennes en Afrique. Miroir de la
croissance et des inégalités sociales », Afriques contemporaines, 2012/4 (no.244) : 124-125.
LESOURD, Céline. 2008. « Le mesrah. Regard sur la « culture matérielle du succès » à
Nouakchott », L’Année du Maghreb, IV : 325-338.
SÉANCE 10. La nébuleuse humanitaire … de la professionnalisation et de la militarisation
(15 mars)
Lectures obligatoires :
PANDOLFI, M., 2006 « La zone grise des guerres humanitaires », dans Judd, E. R. (dir.), War
and Peace/La guerre et la paix, Anthropologica, numéro spécial, vol. 48 (1), pp. 43-58.
MALKKI, L.H. 2007, «Professionnalisme, internationalisation, universalisme», Anthropologie et
Société, 31 :2 : 45-63.
PÉROUSE DE MONTCLOS, M.-A., 2009, “Du développement à l'humanitaire, ou le triomphe
de la com'”, Revue Tiers Monde, 200: 4/2009: 751 à 766.
Lectures complémentaires :
Dossier, Anthropologie et Société, 2007 : «Entre-lieux de l'humanitaire ».
Dossier, Anthropologica, 2006 : « War and Peace / La guerre et la paix ».
BRICMONT, J. 2006. L’impérialisme humanitaire. Montréal : Lux.
SAILLANT, F. 2007. «Présentation : Une anthropologie critique de l’humanitaire»,
Anthropologie et Société, 31 :2 : 7 : 23.
JEWSIEWICKI, B. 2007. « L’humanitaire, "sur un mode explicite avec soi-même" »,
Anthropologie et Sociétés, vol. 31, n° 2, 2007, p. 235-242.
SÉANCE 11 : Film et discussion (22 mars)
SÉANCE 12. La raison humanitaire (5 avril)
Lectures obligatoires :
FASSIN, D. 2010. La raison humanitaire. Une histoire morale du temps présent. Paris : EHESS,
Gallimard et seuil. (extraits)
AGIER, M. 2008. Les indésirables. Des camps de réfugiés au gouvernement humanitaire. Paris :
Flammarion. (extraits)
GRAYSON, C.-L. 2016. « Le camp de réfugiés de Kakuma, lieu de méfiance et de défiance »,
Canadian Journal of Development Studies / Revue canadienne d'études du développement, 37:3,
341-357.
SÉANCE 13. Société civile et mouvements sociaux : nouvelles figures de la mobilisation
citoyenne en Afrique (12 avril)
Lectures obligatoires :
ENGELS, B. 2015. « Social Movement Struggles Against the High Cost of Living in Burkina
Faso », Canadian Journal of Development Studies / Revue canadienne d'études du
développement, 36:1, 107-121
HENRY, V. 2015. « Mouvements citoyens engagés en Afrique de l’ouest : le cas du Burkina
Faso », Studia Universitatis Babes-Bolyai, Europaea, 60 : 3 : 57-72.
TALL, K., M.-E. POMMEROLLE & M. CAHEN (eds), 2015. Collective Mobilisations in
Africa, Enough is Enough! Mobilisations collectives en Afrique Ça suffit !, Leiden, Brill/AfricaEurope Group for Interdisciplinary Studies. (Introduction et chapitre 11)
Lectures complémentaires :
FREDERICKS, R. 2014, « “The old man is dead”: hip-hop and the Arts of Citizenship of
Senegalese youth”, Antipode, 46 : 130-148.
SAVANE, V. et SARR. B. M. 2012. Y’en a marre. Radioscopie d’une jeunesse insurgée au
Sénégal. L’Harmattan.
AWENENGO-DALBERTO. S. 2011. « Sénégal : les nouvelles formes de mobilisations de la
jeunesse », Les carnets du CAP, 37-65.
MOULARD-KOUKA, S. 2008, “Senegal yewuleen!”Analyse anthropologique du rap à Dakar :
Liminarité, contestation et culture populaire, Thèse de Doctorat en anthropologie, Université de
Bordeaux.
KUNZLER, D, 2012, « Intergenerational relations and Cameroonian Rap Music : “This country
kills the young people” », in M. Gomez-Perez, M.-N. LeBlanc (dir.), L’Afrique des générations.
Entre tensions et négociations, Paris, Karthala, 765–800.
Ressources audio-visuelles :
Films à visionner :
Burkina Faso : vigilance citoyenne
http://info.arte.tv/fr/burkina-faso-vigilance-citoyenne
Boy Saloum La Révolte Des Y'en A Marre
https://www.youtube.com/watch?v=61own5EyGTI
SÉANCE 14 : Société civile et mouvements sociaux : ONG et religion (19 avril)
Lectures obligatoires :
Hearn. J. 1998. « The NGO-isation of kenyan society : Usaid and the restructuring of
healthcare », Review of african political economy, no 75, p. 89-100.
HOURS, B. 2005. « Les ONG au service de la gouvernance globale : le cas de l'Ouzbékistan »,
Autrepart, 35 : 115-126.
LEVY, C. & E. LANDRIAULT-DUPONT. 2013. «Et dieu dans tout ça? Le développement dans
l'espace public syncrétique et multichrétien au Brésil », Canadian Journal of Development
Studies / Revue canadienne d'études du développement, 34:2, 203-220.
LEBLANC, M.N. & B. KOENIG. 2014. « L’évangélisation des enfants par les ONG
confessionnelles en Côte d’Ivoire : entre aide humanitaire et développement moral », Autrepart,
72 : 219-236.
Lectures complémentaires :
Bradley, M. T. 2005. “Civil Society and Democratic Progression in Postcolonial Nigeria:
The Role of Non-Governmental Organizations”. Journal of Civil Society, 1 (1), p. 61-74.
Comaroff, J. L. et Comaroff, J., dirs., Civil Society and the Political Imagination in
Africa: Critical Perspectives, Chicago, University of Chicago Press, p. 251-266.
Duriez, B., F. Mabille, & K. Rousselet (dir.). 2007. Les ONG confessionnelles: Religions
et action internationale. Paris : L’Harmattan.
Hewa, S., & D. H. Stapleton (eds.). 2005. Globalization, Philanthropy and Civil Society:
Toward a New Political Culture in the Twenty-First Century. New York : Springer.
PLAGIAT
Règlement no 18 sur les infractions de nature académique
Tout acte de plagiat, fraude, copiage, tricherie ou falsification de document commis par
une étudiante, un étudiant, de même que toute participation à ces actes ou tentative de les
commettre, à l’occasion d’un examen ou d’un travail faisant l’objet d’une évaluation ou
dans toute autre circonstance, constituent une infraction au sens de ce règlement.
La liste non limitative des infractions est définie comme suit :
• la substitution de personnes;
• l’utilisation totale ou partielle du texte d’autrui en le faisant passer pour sien ou
sans indication de référence;
• la transmission d’un travail pour fins d’évaluation alors qu’il constitue
essentiellement un travail qui a déjà été transmis pour fins d’évaluation
académique à l’Université ou dans une autre institution d’enseignement, sauf avec
l’accord préalable de l’enseignante, l’enseignant;
• l’obtention par vol, manœuvre ou corruption de questions ou de réponses
d’examen ou de tout autre document ou matériel non autorisés, ou encore d’une
évaluation non méritée;
• la possession ou l’utilisation, avant ou pendant un examen, de tout document non
autorisé;
• l’utilisation pendant un examen de la copie d’examen d’une autre personne;
• l’obtention de toute aide non autorisée, qu’elle soit collective ou individuelle;
• la falsification d’un document, notamment d’un document transmis par
l’Université ou d’un document de l’Université transmis ou non à une tierce
personne, quelles que soient les circonstances;
• la falsification de données de recherche dans un travail, notamment une thèse, un
mémoire, un mémoire-création, un rapport de stage ou un rapport de recherche;
Les sanctions reliées à ces infractions sont précisées à l’article 3 du Règlement no 18.
Pour plus d’information sur les infractions académiques et comment les prévenir
: www.integrite.uqam.ca
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