VENDREDI 11 OCTOBRE 2013 LE NOUVELLISTE HÉRÉMENCE LE NOUVELLISTE Une santé de fer Le Musée multisite d’Hérémence s’enrichit d’un nouveau joyau: La Forge, qui fait la part belle au quotidien des artisans d’antan. PAGE 13 VALAIS MONTHEY | MARTIGNY | SION | SIERRE 5 jcz - nv INFOMED Tous les soignants auront bientôt accès au dossier électronique de leurs patients. La protection des données est cependant assurée. Le passé médical dans un seul dossier CHRISTINE SAVIOZ Tous les patients valaisans auront bientôt leur dossier médical déposé sur une plateforme électronique, qui pourra être accessible par les hôpitaux, les EMS, CMS et les médecins traitants vrée par leur association professionnelle – l’une des nombreuses mesures établies par l’ordonnance du système d’information sanitaire adoptée le 18 septembre dernier par le Conseil d’Etat. «De plus, nous assurons la traçabilité de tout ce qui se passe dans les aurons besoin du consentement du patient», précise le Dr Gnaegi. Si le patient donne son accord, toutes les données utiles le concernant seront transmises aux personnes autorisées à les consulter. «Pour l’instant, les traitements psychiatriques ne sont pas insérés dans ce dossier», ajoute Victor Fournier. Par contre, les patients ne pourront avoir accès à leur dossier que d’ici à fin 2015, grâce à un système d’authentification fort. «Cela ne sera pas seulement un mot de passe et login, trop faciles à être trouvés par autrui.» Le patient aura «le droit de choisir ce qui est communiqué ou pas sur ses traitements.» Censure possible par les patients ESTHER WAEBER-KALBERMATTEN CHEFFE DU DÉPARTEMENT DE LA SANTÉ exerçant en privé. Le tout avec le consentement écrit des patients. «Nous sommes très attentifs à la protectiondesdonnées»,aassuréle Dr Alexandre Gnaegi, chef de ce projet appelé «Infomed» lors de sa présentation hier à la presse. Ainsi, ce système, qui a obtenu le label «e-Health», a-t-il passé haut la main un audit de sécurité. «Il a été impossible de s’introduire dans le système, de casser les barrières de protection», ajoute le Dr Gnaegi. Traçabilité assurée Du point de vue confidentialité encore, l’accès aux dossiers médicaux des patients par les professionnels de la santé ne peut se faire que grâce à une carte déli- dossiers. Nous saurons qui a regardé quoi, quand, etc.», précise Victor Fournier, chef du Service de la santé publique. Fait rassurant encore pour les patients, les assureurs maladie sont exclus du système. «Ils ne pourront pas consulter ces dossiers», affirme Victor Fournier. Pour éviter les erreurs médicales Un projet dont le principal objectif est d’améliorer la qualité des soins et d’éviter ou, en tous les cas, de diminuer les erreurs médicales, particulièrement lorsqu’une personne est hospitalisée en urgence. «C’est tout à son avantage que le médecin qui la traite sache qu’elle est allergique à Le Dr Alexandre Gnaegi, chef du projet Infomed, présente le portail internet qui est déjà disponible pour les hôpitaux, et le sera bientôt pour les médecins en pratique privée. LE NOUVELLISTE tel ou tel produit, ou connaisse ses antécédents médicaux, et ce, le plus rapidement possible», précise Victor Fournier. La prise en charge ambulatoire, hospitalière et médico-sociale doit être performante. «Le Valais doit garantir cela à la population du canton», remarque Esther Waeber-Kalbermatten, la cheffe du Département de la santé. Le projet Infomed a démarré en 1999 déjà avec la collaboration de l’EPFL. Les deux premières phasessontainsienplace:ils’agit de l’informatisation de données des hôpitaux vers les cabinets (lettres de sortie d’hospitalisation, résumé de consultation, ré- sumé de laboratoire, rapport d’examen radiologique...), et de l’informatisation des données entre partenaires médicaux. La troisième phase va démarrer ces prochaines semaines. Elle concerne l’accès aux données médicales des patients par les médecins. «Pour cette phase-là, nous Les patients pourront ensuite gérer leur propre dossier, ôter les renseignements qu’ils ne veulent pas communiquer. «C’est essentiel pour nous que le patient ait accès à ce qui est communiqué sur lui. Il doit avoir la liberté de choisir ce qu’il veut transmettre et à qui», remarque Esther Waeber-Kalbermatten. Le coût de ce projet Infomed se monte à 2,6 millions de francs, financés par l’Etat du Valais. Les frais d’exploitation s’élèvent à 750 000 francs par an, financés durant deux ans par l’Etat, puis ces frais seront répartis entre tous les partenaires. ARC ALPIN Les ornithologues veulent récolter un maximum de renseignements sur le vautour des Alpes. Suivez des yeux le gypaète barbu Scrutez le ciel lors de vos randonnées en montagne, vous pourrez peutêtre repérer un gypaète barbu. Mieux encore, sortez votre appareil photo et tirez lui le portrait. Vous contribuerez ainsi à localiser les nouveaux couples nicheurs. En effet, du 11 au 19 octobre 2013, les huitièmes journées internationales d’observation des gypaètes ont lieu dans tout l’espace alpin. Les observations récoltées serviront à la Fondation Pro Gypaète et à la Station ornithologique suisse qui souhaitent récolter un maximum de rensei- gnements afin d’établir une estimation plus précise des effectifs de cet impressionnant vautour des Alpes. Les observations peuvent être signalées sur www.bartgeier.ch/ meldung/f. Deux bébés gypaètes en Valais En 2013, neuf couples de gypaètes ont niché en Suisse, parmi lesquels six ont élevé un jeune avec succès, 2 en Valais et 4 en Engadine. Dans tout l’espace alpin, ce sont environ 30 couples qui ont niché cette année, 16 d’entre eux ont pu élever un jeune. Ce nouveau record montre que sa population, bien qu’encore petite et fragile, se consolide et grandit. Le suivi intensif de ces oiseaux reste essen- tiel pour pouvoir juger des progrès accomplis dans ce programme de réintroduction. Comment reconnaître un gypaète Avec presque 3 mètres d’envergure, le gypaète barbu est le plus grand oiseau des Alpes suisses. Il se distingue de l’aigle royal par sa queue en forme de losange et ses ailes étroites et pointues. De près, la barbe qui lui a donné son nom, ainsi que son cercle oculaire rouge sont caractéristiques. Retour du vautour le plus spectaculaire des Alpes Le gypaète barbu a été exterminé dans les Alpes à la fin du XIXe siècle. Grâce à un projet international de réintroduction et au travail de la Fondation Pro Gypaète, le vautour arpente à nouveau les cimes des Alpes suisses. Depuis 2007, il y élève même à nouveau des jeunes avec succès. La Station ornithologique suisse soutient la surveillance du gypaète dans les Alpes suisses avec ses quelque 1800 collaborateurs bénévoles. FM/C PUBLICITÉ Conférence Entrée libre ! AÏE! MES MAINS ME FONT MAL <wm>10CAsNsjY0MDA20zU3MjYwtgQACMp81g8AAAA=</wm> <wm>10CAsNsjY0MDA20zU3MjM1MwcAkyGmfQ8AAAA=</wm> SAMEDI 19 OCTOBRE 2013 A 10H00 MARTIGNY – SALLE COMMUNALE <wm>10CFWMuw7CQAwEv8in9eN8Ni5RuigFoneDqPn_CpKOYprV7Ox7zYGL-3Y8t0cxoE5LFJrFGcNkFrsNQxZCUsB6Y58LseJPJ3XgN_SpEIIkm52mkUUvt2Y9A32dMT6v9xf9F2BHfwAAAA==</wm> <wm>10CFWMoQ4CUQwEv6gvu320pVSScxcEOV9zQfP_Ch4OMWYzO_teNvDjvj2O7VkEpkuom0cxr-OiVgwMRBZSQ8F5I9WZTvz5Mh34Dr0cQYpGk6ImRNPYnKvQ6w2M9_n6AKap-T6AAAAA</wm> Renseignements : LVR, CP 910, 1951 SION – Tél. : 027 322 59 14 Internet : www.rheumaliga.ch/vs Les observations des particuliers seront utiles pour estimer les effectifs de cet impressionnant oiseau. SHUTTERSTOCK Avec le soutien :