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CC
CC HH
HH AA
AA PP
PP IIII TT
TT RR
RR EE
EE
Le choix d’une structure de financement
La mesure naturelle de cette création se fait donc en actualisant les flux de trésorerie au coût
du capital (taux minimum). Le critère le plus couramment utilisé étant la VAN qui permet de
mesurer l’avantage absolu d’un investissement.
Lorsque les montants investis sont différents, le critère relatif, l’indice de profitabilité, s’avère
plus judicieux. Le rapport entre les flux de trésorerie et les sommes investies peut également
être exprimé en termes de taux de rendement interne (TRI) des éléments d’actif mis à contri-
bution, sur leur durée économique normale.
Mais ce concept se heurte à des difficultés, l’hypothèse de réinvestissement des flux nets de
trésorerie essentiellement, à laquelle s’ajoute des difficultés liées au calcul.
Le DRCI, quant à lui, ne mesure pas la création de valeur mais le risque lié à un projet : plus
il est long, plus la fiabilité des prévisions peut être mise en question.
Question 2
Indiquez comment la structure de financement est prise en compte dans la mesure de
cette création de valeur, et plus largement dans la théorie financière.
Pour évaluer la rentabilité des projets d’investissements, et après avoir évalué les flux nets de
trésorerie et leur risque, il faut estimer le coût du capital. L’utilisation de ce dernier est soumise
à deux grandes hypothèses :
– le risque d’exploitation du projet en question est identique à ceux de l’entreprise ;
– le ratio d’endettement restera le même pour ce projet que pour l’ensemble de l’entreprise.
Le ratio d’endettement renvoie aux nombreuses discussions théoriques qui peuvent être résu-
mées par la question suivante : Existe-t-il une structure financière (D/C) optimale qui mini-
mise le coût du capital et maximise ainsi la valeur de l’entreprise ?
L’approche traditionnelle répond par l’affirmative en indiquant que, le coût de la dette étant
inférieur à celui des capitaux propres, le recours à l’endettement (et à l’effet de levier) minimi-
serait le coût du capital et donc maximiserait la valeur de l’entreprise.
Les travaux de Modigliani et Miller indiquent une neutralité de la structure financière sur la
valeur de l’entreprise sauf à prendre en compte l’économie d’impôt liée aux charges d’intérêt
de l’endettement. Une limite est cependant posée avec la prise en compte des coûts de
défaillance résultant d’un endettement insupportablement élevé.