le conflit: 1939/42

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LA DEUXIÈME GUERRE
MONDIALE
1939-1942
Louise Sauvageau
Mars 2005
La défaite française
Trois phases
– Attaque allemande (10 avril au 4 juin 1940)
– « Bataille de France » (5 juin au 25 juin 1940)
– Armistice de Compiègne (22 juin 1940)
Attaque allemande (10 avril au 4 juin 1940)
L'exode des Français en juin 1940:
les millions de refugiés
(Français ou Belges), jetés sur
les routes, ont terriblement
gêné les déplacements de
troupes alliées.
Début juin 1940, les Allemands vont droit sur
Paris. Leur avance sème la panique. 5
millions de Français s'enfuient vers le
sud, les villes se vident. Le
gouvernement s'installe à Tours puis à
Bordeaux. La situation est désespérée.
Le 15 juin, les Allemands sont à Paris et
le chef du gouvernement, Paul Reynaud,
démissionne. Il est remplacé par le
.
maréchal Pétain, vainqueur de Verdun
http://lemondedelilly.chez.tiscali.fr/chapitre2partie7.html
« Bataille de France » (5 juin au 25 juin 1940
http://perso.wanadoo.fr/raymond.odent/histoire_cadre.htm
•
http://perso.wanadoo.fr/raymond.odent/16juin1.jpg
Armée alllemande
Réfugiés fuyant Paris
Armistice de Compiègne (22 juin 1940)
Discours du maréchal Pétain le 17 juin 1940
•
•
«Français, à l'appel de Monsieur
le président de la République,
j'assume à partir d'aujourd'hui
la direction du gouvernement
de la France. Sûr de l'affection
de notre admirable armée qui
lutte avec un héroïsme digne de
ses longues traditions militaires
contre un ennemi supérieur en
nombre et en armes, sûr que
par sa magnifique résistance
elle a rempli ses devoirs vis-àvis de nos alliés, sûr de l'appui
des anciens combattants que
j'ai eu la fierté de commander,
je fais à la France le don de ma
personne pour atténuer son
malheur.
«En ces heures douloureuses, je
pense aux malheureux réfugiés qui,
dans un dénuement extrême,
sillonnent nos routes. Je leur
exprime ma compassion et ma
sollicitude. C'est le cœur serré que
je vous dis aujourd'hui qu'il faut
cesser le combat.
«Je me suis adressé cette nuit à
l'adversaire pour lui demander s'il
est prêt à rechercher avec nous,
entre soldats, après la lutte et dans
l'honneur, les moyens de mettre un
terme aux hostilités. Que tous les
Français se groupent autour du
gouvernement que je préside
pendant ces dures épreuves et
fassent taire leur angoisse pour
n'écouter que leur foi dans le destin
de la patrie.»
http://www.herodote.net/histoire06160.htm
Les Allemands triomphent et défilent dans Paris
Tenir!
Winston Churchill (1874-1945)
Je n'ai rien à offrir que du sang, du labeur,
des larmes et de la sueur... Vous me
demandez quelle est notre politique? Je
vous réponds: faire la guerre, sur mer, sur
terre, dans les airs... faire la guerre contre
une tyrannie monstrueuse, qui n'a jamais
eu d'égale dans le sombre et lamentable
catalogue des crimes humains. Voilà notre
politique. Vous me demandez quel est
notre but? Je vous réponds, la victoire, la
victoire à tout prix..
.
Discours de Winston Churchill aux Britaniques le 13 mai 1940
http://lemondedelilly.chez.tiscali.fr/chapitre2partie7.html
LA BATAILLE D’ANGLETERRE
• La guerre de juillet
1940 à juin 1941
Londres après un bombardement
LES ALLIÉS RÉSISTENT
•
•
Les Allemands débarquent en
Lybie pour aider Mussolini à
couper l'avancée des Anglais.
En Juin 1941, Hitler envahit
l'URSS aprés la rupture du
Pacte germano-soviétique.
L'armée rouge est submergée
mais l'hiver arrête les
offensives allemandes (le froid
extrème fait geler l'erzatz de
gasoil qu'Hitler faisait employer
à ses véhicules, les fibres
synthétiques des soldats
allemands ne protègent pas
suffisamment du froid, politique
de la terre brûlée de la
population soviétique qui est
héroïque...).
Trois nouveaux fronts angloallemands s’ouvrent…
La bataille de l’Atlantique
– Guerre sous-marine
– Énorme perte pour la flotte de commerce
anglaise
– Appui américain (loi du « Prêt-bail »)
La bataille de l’Atlantique (1)
• L'objectif, pour les Allemands comme
pour les Alliés, était de contrôler
l'Atlantique, étant donné que la guerre
touchait à la fois l'Europe et l'Amérique.
L'Amirauté Britannique, et l'amiral King,
qui commandait l'US Navy,
s'opposaient aux amiraux
Raeder(commandant en chef de la
Kriegsmarine) et Donitz(chef de l'UBootwaffe). Les Alliés avaient engagés
la Royal Navy, les marines de guerre du
Commonwealth, l'US Navy et leurs
forces aéronavales.
La bataille de l’Atlantique (2)
•
Les Allemands disposaient de la
Kriegsmarine, et particulièrement de
l'U-Bootwaffe, ainsi que des
bombardiers de la Lutwaffe. En 1939, la
Kriegsmarine ne disposait que de 250
000 tonnes, tandis que la Marine
Française disposait de 600 000 tonnes
et la Royal Navy de 1 350 000 tonnes.
La bataille de l’Atlantique (3)
• Le commandant en chef de la
Kriegsmarine, l'amiral Raeder avait
décidé de ne s'attaquer qu'aux navires
marchands Alliés. Les Allemands ainsi
que les Amirautés Britanniques et
Françaises pensaient que la guerre
maritime à venir serait menée par les
grands navires de surface.
La bataille de l’Atlantique (4)
• La bataille de l'Atlantique commença le 3
septembre 1939 avec le torpillage de
l'Athenia par l'U-30. L'arme sous-marine allait
désormais devenir l'une des composantes
majeurs de la guerre. Entre septembre et
décembre, les Alliés perdirent 755 000
tonnes de navires marchands : 60 000t furent
coulées par les bâtiments de ligne
Allemands(les Raiders), 255 000 par les
mines magnétiques qui étaient larguées par
la Lutwaffe, et 460 000 par les sous-marins.
La bataille de l’Atlantique (5)
• En avril 1941, la Lutwaffe réussit à couler 320
000 tonnes, et les U-Bopte 250 000 tonnes.
Mais la Lutwaffe fut ensuite envoyée sur le
front Russe. Seuls les bombardiers à long
rayon d'action Focke Wulfe Condor,
continuèrent leurs opérations. Ils repéraient
les navires et les convois Alliés et
signalaient leur position au PC de Donitz, à
Lorient, qui envoyait ensuite les directives
aux sous-marins qui se rassemblaient en
"meutes".
La bataille de l’Atlantique (6)
• Les États-Unis, qui étaient entrés en guerre en
décembre, refusèrent d'organiser des convois
protégés, sur décision du commandant en chef de
l'US Navy, l'amiral king. Les sous-marins Allemands
coulèrent 112 pétroliers, et 2 millions de tonnes de
navires marchands. Entre juillet et décembre 1942,
agissant principalement entre le 40ème et le 25ème
méridien, ils coulèrent chaque mois entre 400 000 et
600 000 tonnes. Au début de 1943, Donitz remplaça
Raeder à la tête de la Kriegsmarine. Les Alliés
envisagèrent en mars la possibilité d'arrêter les
convois.
La bataille de l’Atlantique (7)
• Mais pendant le mois de mai, les U-Boote perdirent
40 unités. Entre mai 1943, et la capitulation de mai
1945, 313 sous-marins furent coulés par la Royal
Navy et l'US Navy. En 2 ans les marines Alliées
avaient perdu moins d'un million de tonnes, ce qui
équivalait en 1942, à deux mois d'activité de l'UBootwaffe. Les Britanniques avaient perdu 3 000
navires, et les Alliés 2 000, auxquels s'ajoutait 1 000
navires neutres(plus de 23 millions de tonnes). 45
000 marins avaient disparu, dont 30 000
Britanniques. Les Allemands perdirent la quasitotalité des navires de surface et 780 U-Boote furent
coulés.
La bataille de l’Atlantique (8)
• Ils eurent 30 000 morts, et 5 000
prisonniers, sur les 40 000 hommes de
l'U-Bootwaffe. Les Alliés venaient de
remporter au prix de lourdes pertes une
victoire capitale. Churchill écrivit dans
ses mémoires :"La bataille de
l'Atlantique a été le facteur dominant de
toute la guerre. A aucun moment nous
ne pouvions oublier que, partout, les
choses dépendaient de son issue".
La bataille de l’Atlantique (9)
• Le Royal Oak fut torpillé par des sousmarins dans la baie de Scapa Flow, et
le porte-avions Courageous, fut coulé
au large de l'Islande par des U-Boote.
Les Allemands décidèrent donc de ne
construire que des sous-marins, qu'ils
pensaient produire au rythme de 20 à
30 par mois. Les Britanniques
disposaient de l'ASDIC, qui était un
radar sous-marin, et utilisèrent le
système des convois pour protéger
leurs navires.
La bataille de l’Atlantique (10)
• Ils entamèrent la construction de 100 destroyers et
de 400 escorteurs, qui devaient commencer à
naviguer en 1941-1942, c'est-à-dire en même temps
que les sous-marins Allemands. Mais d'avril à août
1940, la conquête de la Norvège, puis la défaite de la
France et l'entrée en guerre de l'Italie, priva la Royal
Navy du soutien de la Marine Française. Les forces
étaient désormais à peu près à égalité. Après le
sabordage du Graf Von Spee en décembre 1939, et la
disparition du Bismarck en mai 1941, les autres
bâtiments de la marine Allemande furent ramenés
dans les fjords Norvégiens. Le Tirpitz, qui était
traqué à Tromso par des sous-marins de poche, fut
détruit en novembre 1944 par la RAF, sans avoir pu
effectuer une seule sortie.
QUELQUES IMAGES
http://hsgm.free.fr
/batailles/batailleatlantique.htm
batailleatlantique.htm
http://hsgm.free.fr/batailles/
U-39
La péninsule balkanique
– Initiative italienne: Mussolini veut agrandir
l’Albanie aux dépens de la Grèce (oct. 1940)
– Échecs sévères subis par les Italiens
– Hitler intervient et achève la conquête de la
Grèce et de la Yougoslavie en mai 1941
Mussolini, l’Italie et la guerre (1)
• L'« Axe Rome-Berlin » se dessine en 1936. C'est ainsi
que Mussolini laisse Hitler annexer l'Autriche
(Anschluss, mars 1938) qui fait pourtant de l'Allemagne
un voisin inquiétant pour l'Italie.
• De même, il soutiendra Hitler lors de la conférence de
Munich où il feint d'être neutre : Hitler peut ainsi
s'emparer de la Tchécoslovaquie. Afin de ne pas être en
reste dans une sorte de belliqueuse compétition avec le
IIIème Reich, Mussolini annexe l'Albanie (avril 1939).
Mais il renâcle à s'engager plus avant aux côtés de l'État
nazi : son pays n'est pas prêt à la guerre qu'Hitler a déjà
programmée.
Mussolini, l’Italie et la guerre (2)
• Aussi n'entre-t-il dans le second conflit mondial
que le 10 juin 1940, alors que la bataille contre
la France est déjà gagnée par l'Allemagne. Son
engagement dans la guerre est un fiasco : il
envahit la Grèce 1940 depuis l'Albanie mais son
armée est repoussée par les Grecs : Mussolini
doit demander de l'aide à l'Allemagne. De
même, en Libye, son armée est défaite par les
Anglais, précipitant l'Allemagne dans une guerre
africaine où elle laissera beaucoup de forces.
Peu à peu, l'Italie devient vassale de l'Allemagne
nazie.
•
http://fr.wikipedia.org/wiki/Benito_Mussolini
LA GRÈCE ET LA CRÈTE (1)
•
A 3 heures du matin, le 28 octobre 1940, Emmanuel Grazzi,
ministre d'Italie à Athènes, réveilla Métaxas et lui présenta
l'ultimatum italien qui devait expirer à 6 heures. Il demandait
pour les troupes italiennes le droit de passage vers des points
stratégiques non spécifiés. Les troupes grecques ne devaient
offrir aucune résistance. Ciano nota dans son journal : «
Naturellement, c'est un texte qui ne laisse à la Grèce que
l'alternative : accepter ou être attaquée. »
•
Mais la fierté nationale l'emporta sur l'idéologie commune et
Métaxas refusa. La guerre entre les deux pays débuta
officiellement à 6 heures du matin. Une partie des troupes
italiennes avait d'ailleurs commencé à progresser à 5 h 30 sans
même attendre l'expiration de l'ultimatum.
•
C'est ainsi que, dans leur lutte pour l'indépendance nationale,
les Grecs se joignirent à la croisade des démocraties et
combattirent.
LA GRÈCE ET LA CRÈTE (2)
•
•
•
les derniers soldats italiens étaient chassés du sol grec !
Sur mer également les Italiens subirent un grave revers.
L'amiral Cunningham (commandant en chef de la flotte
britannique en Méditerranée), devant la répugnance de la
marine italienne à livrer combat au large, décida d'aller
l'attaquer au port. Des avions torpilleurs embarqués sur porteavions reçurent mission d'attaquer la flotte mouillée à Tarente.
Dans la nuit du 11 novembre, vingt avions « Swordfish »,
appartenant aux escadrilles 813, 815, 819 et 824, partirent en
deux vagues. Deux ne revinrent pas, mais trois cuirassés (le
Littorio, le Duilio et le Cavour) furent mis hors de combat.
Cette même nuit du 11 au 12, une division de croiseurs l'Orion, le Sydney et l'Ajax - et de destroyers - le Nubian et le
Mohawik - coulèrent, dans le canal d'Otrante, quatre navires
marchands dont les deux escorteurs réussirent pourtant à
s'enfuir.
LA GRÈCE ET LA CRÈTE (3)
•
L'affaire de Tarente exerça une influence certaine sur l'évolution du
conflit italo-grec tous les bâtiments de guerre italiens en état de
prendre la mer quittèrent le port le lendemain pour aller chercher sur
la côte ouest de l'Italie des mouillages plus sûrs, ce qui réduisait
considérablement la menace pesant sur les convois à destination de
la Grèce et de la Crète.
•
Le miracle grec
•
La victoire grecque étant d'ores et déjà acquise, il ne restait plus
qu'à l'exploiter, ce qui, au reste, se révéla assez fructueux. A l'ouest
de Korcë, la IXe armée italienne se disloqua et se replia partie au
nord, en suivant la vallée du Shkumbi vers Pogradec et Elbasan, et
partie à l'ouest, le long du Devoll en direction de Berat. A l'ouest, les
Grecs furent' bientôt arrêtés, mais sur la route du nord, ils réussirent
en revanche à pousser assez avant pour dégager la rive occidentale
des lacs Prespa et Okhrida et occuper Pogradec avant la fin du
mois.
LA GRÈCE ET LA CRÈTE (4)
•
En décembre, c'est au sud que les Grecs enregistrèrent le plus de
succès et notamment entre le 5 et le 16, période pendant début de
décembre, jointe à la menace d'une rupture générale des lignes,
jeta la consternation à Rome. Le général Soddu, à présent
commandant en chef des armées italiennes, parlait ouvertement de
régler la situation par une intervention diplomatique.
•
Mussolini convoqua son ministre des Affaires étrangères, Ciano, au
palais de Venise, et lui dit : « Il n'y a rien d'autre à faire. C'est
grotesque et absurde mais c'est ainsi. Nous devons demander une
trêve par l'entremise de Hitler. » Ciano persuada le Duce de ne pas
en arriver à cette extrémité. Mussolini envoya alors le général
Cavallero (qui remplacera sous peu le maréchal Badoglio au poste
de chef d'état-major général) sur le front albanais pour enquêter sur
la situation.
LA GRÈCE ET LA CRÈTE (5)
• Les revers italiens en Grèce avaient modifié les rapports
de Hitler et de Mussolini. Bien que le Führer n'eût pas
encore rompu les relations diplomatiques avec la Grèce
- ce qui constituait un manque d'égards envers son
associé de l'Axe , il n'avait pas, jusque-là, critiqué
ouvertement la politique italienne en Grèce. Mais lors de
sa rencontre avec Ciano, à Salzbourg, le 18 novembre,
Hitler ne cacha pas son mécontentement de l'initiative
italienne qui compromettait la position de l'Axe dans le
sudest de l'Europe. A ses critiques verbales, il ajouta
une lettre adressée à Mussolini, lettre que le Duce
commenta par ces mots : « Il m'a littéralement tapé sur
les doigts. »
LA GRÈCE ET LA CRÈTE (6)
• Pour la première fois, Hitler donnait des directives aux
Italiens sur la manière de conduire la guerre. Il
recommandait de rap peler l'aviation en Italie, où elle
pourrait rendre de plus grands services, en allant
attaquer les navires et les bases britanniques en
Méditerranée, qu'en Albanie.
• Les Italiens devaient s'emparer de Marsa-Matrouh, en
Egypte, ajoutait-il, en promettant d'envoyer une
escadrille de « Stuka » et 1 800 bombes de 100 kilos
pour harceler les convois anglais.
LA GRÈCE ET LA CRÈTE (7)
• Il suggérait, en outre que l'Italie tentât un
rapprochement avec la Yougoslavie afin de
placer les Balkans sous le contrôle de l'Axe et
manifestait également son intention d'attaquer la
Grèce par la Bulgarie. Il ne croyait pas l'Italie
capable de porter un coup décisif sur le front
albanais. Toutefois, soulignait-il, l'Allemagne ne
se trouverait pas en mesure d'intervenir avant
mars 1941. Mussolini acquiesça avec docilité à
toutes ces propositions.
La guerre du désert
– Initiative italienne (sept. 1940)
– Armée italienne vaincue et refoulée (fév. 1941)
– L’Afrika korps (section de l’armée allemande
commandée par Rommel) prend la relève et
avance jusqu’en Égypte afin de s’emparer de
Suez …
1942: l’Allemagne n’est
plus très loin de la victoire
)
Rommel, Erwin (1891-1944
La guerre
du
désert
La guerre du
désert
(1)
•
L'Afrikakorps est un détachement de la Reichswehr qui opère
en Afrique du Nord. Il fut commandé par le général Erwin
Rommel de janvier 1941 à mai 1943. Rommel fut envoyé en
Libye en 1941, pour aider les Italiens. Il disposa de 45000
hommes et de 250 chars et en quelques mois il réussit à
reconquérir la Cyrénaïque et la Libye. Rommel lançait des
attaques très courtes et très rapides, et possédait un avantage :
l'armée de terre, la marine et la flotte Britanniques étaient
souvent en désaccord. En Cyrénaïque seul le port de Tobrouk
resta aux mains des Britanniques. Rommel voulut conquérir
l'Égypte mais il fut bloqué à Masah Matrouk, à environ 200
kilomètres d'Alexandrie.
La guerre du désert (2)
• Après l'ouverture du front Russe, en juin 1941,
l'approvisionnement en armes, en hommes et en
carburant devint difficile, car l'effort de guerre
Allemand se concentrait surtout sur l'URSS. Le
général britannique Auchinlek lança en
novembre 1941 une offensive qui repoussa
l'Afrikakorps jusqu'à la région de la Grande
Syrte. Rommel perdit un tiers de son
détachement.
La guerre du désert (3)
• De janvier 1942 à juin 1942, Rommel reprit position en
Égypte Occidentale. Il voulut prendre Malte(ce qui aurait
permis aux troupes de l'Axe d'avoir la maîtrise de la
Méditerranée) mais Hitler refusa de donner cet ordre. En
revanche il ordonna à Rommel d'envahir l'Egypte.
• L'Afrikakorps attaqua le 26 mai 1942, avec 285 chars
neufs et 30 bataillons. La VIIIème armée britannique
battit en retraite en laissant seuls les Français de
Koenig. Ceux-ci résistèrent le plus longtemps qu'ils
purent. Le 20 juin, Rommel pris Tobrouk et parvint à ElAlamein, à 60 kilomètres d'Alexandrie. Auchinlek fut
remercié.
La guerre du désert (4)
•
•
Les livraisons de l'Axe devenaient de plus en plus
difficiles et l'offensive de Rommel sur Alexandrie, qui
se déroula du 31 août au 5 septembre 1942,fut un
échec. Il prit quelques semaines de repos. Quand il
revint il trouva Bernard Law Montgomery qui avait
non seulement remonté le moral des Britanniques,
mais aussi réorganisé l'unité de commandement.
Montgomery attendit des renforts qui arrivèrent par
l'Égypte et lança le 24 octobre 1942 une vaste
contre-offensive qui força Rommel à reculer
définitivement.
Montgomery, Bernard Law, 1st Viscount Montgomery
of Al ‘Alamayn (1887-1976), British military leader who
played a prominent role in the Allied victories in Africa
and Europe during the second world war (1939-1945).
La guerre du désert (5)
•
Tripoli fut reprise le 23 janvier 1943, et les
Britanniques firent leur jonction avec l'armée
Française de Leclerc. L'Afrikakorps s'était
replié sur la Tunisie où Rommel reçut le
soutien du général von Arnim. Il attaqua en
février 1943, mais échoua. Le "renard du
désert"(c'était le surnom de Rommel) quitta
l'Afrique pendant que l'Afrikakorps se
désagrégeait.
•
Il se distingua en 1941 par l'action qu'il entreprit sur
le continent africain. Après avoir rallié le Cameroun
et le Tchad à la cause de la France libre, il réussit à
reconquérir le Fezzan en l'arrachant aux mains des
Italiens. Rejoignant le général britannique
Montgomery à Tripoli, il participa à la campagne de
Tunisie et fut chargé par le général de Gaulle de
former au Maroc la 2e division blindée. Composée
notamment des tirailleurs sénégalais du Tchad et des
chasseurs d'Afrique de Dakar, la 2e division blindée
débarqua en France le 1er août 1944.
La guerre du désert
• Des soldats de l'Afrikakorps faits prisonniers partent en
captivité.
•
13 mai
Les Alliés chassent l'Afrikakorps
•
La défaite soudaine et complète de l'Afrikakorps achève la libération
de l'Afrique du Nord. Entre 1941 et 1943, l'Afrikakorps, corps
expéditionnaire allemand placé sous le commandement du
maréchal Rommel, a affronté les forces alliés en Libye, en Égypte et
en Tunisie. Après cette victoire, les Alliés commencent à envisager
un débarquement en Italie.
U.R.S.S. ET ALLEMAGNE
• Le pacte germano-soviétique…
• Un piège?? Deux traîtres??
• Des appétits de conquête???
•
http://www.herodote.net/histoire08230.htm
Rupture du pacte germano-soviétique en juin 1941
Pourquoi?
–L’URSS annexe les États baltes et la Bessarabie (juinjuillet 1940)
–L’URSS ne supporte pas de voir le Reich se renforcer ou
s’établir en Roumanie, en Hongrie et en Bulgarie
–L’espace vital allemand visait l’Est,
donc l’URSS
–Au départ = mariage de raison
entre nazis et communistes
22 juin 1941: Opération Barbarossa
En 3 mois: les États baltes, la Biélorussie et l’Ukraine
sont occupés. L’armée soviétique est complètement
désorganisée.
Mère nature viendra en aide
aux courageux soldats
soviétiques.
Décembre 1941: contreoffensive, Moscou est dégagée
Soldat allemand sur le front russe
Débâcle italienne sur le front russe
EN ASIE..LA GUERRE AUSSI !!
• Le danger japonais
4.2.2.6 L’expansion japonaise
• Objectif: étendre son emprise sur l’Asie du sud-est
et sur les îles du Pacifique.
• Les Japonais se présentent comme des libérateurs
dans les colonies européennes en Asie.
• Heurtent les intérêts des ÉtatsUnis
• Blocus économique américain
(mesure d’intimidation), les
États- Unis réclament
l’évacuation de l’Indochine.
L’empereur Hirohito
Attaque « surprise » du
Japon le 7 décembre
1941 sur la base
américaine de Pearl
Harbour
La flotte américaine du
pacifique est détruite.
L’opinion publique
américaine est
indignée…
Après l'attaque de Pearl Harbor (1941), les Etats-Unis déclarent la
guerre. Environ 100 000 Américains d'origine japonaise furent
enfermés dans des camps, par mesure de prévention. Même chose
au Canada.
Les dernières années de la guerre et la
victoire alliée
Le géant américain s’engage
Déjà en août 1941
• Signature de la Charte
de l’Atlantique par
Churchill et Roosevelt
• Extension du prêt-bail à
l’URSS
Décembre 1941:
déclaration de guerre
Les Japonais canadiens (1)
•
Famille canadienne d'origine
japonaise transférée dans un camp
situé à l'intérieur de la ColombieBritannique durant la Seconde
Guerre mondiale, 1942-1945.
Archives nationales du Canada (C
46355)
Les Japonais canadiens (2)
•
•
Au Canada même, aucun groupe n'a
probablement connu autant de
difficultés et de bouleversements
que les Canadiens d'origine
japonaise. Leur supplice commença
le 8 décembre 1941, au lendemain
du bombardement de Pearl Harbor.
Quelques heures après l'attaque, le
gouvernement fédéral ordonna la
saisie des bateaux de pêche
exploités par des pêcheurs nippocanadiens et l'inscription de tous
les ressortissants japonais auprès
de la Gendarmerie royale du
Canada. Le pire allait survenir le
25 février 1942, lorsque Mackenzie
King annonça à la Chambre des
communes que pour « préserver la
défense de la côte Pacifique du
Canada »,
http://www.cic.gc.ca/francais/ministere/patrimoi
ne/chap-4b.html#chap4-15
•
on expulserait par la force tous les
Nippo-Canadiens dans un rayon
d'une centaine de milles de la côte
du Pacifique. S'enclencha alors le
processus de déracinement d'une
minorité visible privée de ses
maisons, de ses biens et dispersée
dans tout le Canada.
•
Contrairement aux leurs qui
étaient aux États-Unis, les
Nippo-Canadiens furent gardés
en détention jusqu'à la fin de la
guerre. Après la fin des
hostilités, quelque 4 000 d'entre
eux succombèrent à la pression
et quittèrent le Canada pour le
Japon dans le cadre du
programme de « rapatriement »
du gouvernement fédéral. Parmi
ceux-là, plus de la moitié étaient
nés au Canada et les deux tiers
étaient des citoyens canadiens.
Potentiel économique incroyable: les
États-Unis ravitaillent tous les fronts en
équipement et en armes modernes
Objectif
anéantir l’Allemagne.
•
Coordination des forces: Américains
et britanniques sous la même
direction.
riennes.
• Emploi des stratégies hitlé
• Ouverture de nouveaux
fronts.
• http://www.whitehouse.gov/history/presidents/de
34.html
Dwight D. Eisenhower
Carte Afrique
du Nord
Diaporama réalisé par Louise Sauvageau, mars 2005.
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