LA DEUXIÈME GUERRE MONDIALE 1939-1942 Louise Sauvageau Mars 2005 La défaite française Trois phases – Attaque allemande (10 avril au 4 juin 1940) – « Bataille de France » (5 juin au 25 juin 1940) – Armistice de Compiègne (22 juin 1940) Attaque allemande (10 avril au 4 juin 1940) L'exode des Français en juin 1940: les millions de refugiés (Français ou Belges), jetés sur les routes, ont terriblement gêné les déplacements de troupes alliées. Début juin 1940, les Allemands vont droit sur Paris. Leur avance sème la panique. 5 millions de Français s'enfuient vers le sud, les villes se vident. Le gouvernement s'installe à Tours puis à Bordeaux. La situation est désespérée. Le 15 juin, les Allemands sont à Paris et le chef du gouvernement, Paul Reynaud, démissionne. Il est remplacé par le . maréchal Pétain, vainqueur de Verdun http://lemondedelilly.chez.tiscali.fr/chapitre2partie7.html « Bataille de France » (5 juin au 25 juin 1940 http://perso.wanadoo.fr/raymond.odent/histoire_cadre.htm • http://perso.wanadoo.fr/raymond.odent/16juin1.jpg Armée alllemande Réfugiés fuyant Paris Armistice de Compiègne (22 juin 1940) Discours du maréchal Pétain le 17 juin 1940 • • «Français, à l'appel de Monsieur le président de la République, j'assume à partir d'aujourd'hui la direction du gouvernement de la France. Sûr de l'affection de notre admirable armée qui lutte avec un héroïsme digne de ses longues traditions militaires contre un ennemi supérieur en nombre et en armes, sûr que par sa magnifique résistance elle a rempli ses devoirs vis-àvis de nos alliés, sûr de l'appui des anciens combattants que j'ai eu la fierté de commander, je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur. «En ces heures douloureuses, je pense aux malheureux réfugiés qui, dans un dénuement extrême, sillonnent nos routes. Je leur exprime ma compassion et ma sollicitude. C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat. «Je me suis adressé cette nuit à l'adversaire pour lui demander s'il est prêt à rechercher avec nous, entre soldats, après la lutte et dans l'honneur, les moyens de mettre un terme aux hostilités. Que tous les Français se groupent autour du gouvernement que je préside pendant ces dures épreuves et fassent taire leur angoisse pour n'écouter que leur foi dans le destin de la patrie.» http://www.herodote.net/histoire06160.htm Les Allemands triomphent et défilent dans Paris Tenir! Winston Churchill (1874-1945) Je n'ai rien à offrir que du sang, du labeur, des larmes et de la sueur... Vous me demandez quelle est notre politique? Je vous réponds: faire la guerre, sur mer, sur terre, dans les airs... faire la guerre contre une tyrannie monstrueuse, qui n'a jamais eu d'égale dans le sombre et lamentable catalogue des crimes humains. Voilà notre politique. Vous me demandez quel est notre but? Je vous réponds, la victoire, la victoire à tout prix.. . Discours de Winston Churchill aux Britaniques le 13 mai 1940 http://lemondedelilly.chez.tiscali.fr/chapitre2partie7.html LA BATAILLE D’ANGLETERRE • La guerre de juillet 1940 à juin 1941 Londres après un bombardement LES ALLIÉS RÉSISTENT • • Les Allemands débarquent en Lybie pour aider Mussolini à couper l'avancée des Anglais. En Juin 1941, Hitler envahit l'URSS aprés la rupture du Pacte germano-soviétique. L'armée rouge est submergée mais l'hiver arrête les offensives allemandes (le froid extrème fait geler l'erzatz de gasoil qu'Hitler faisait employer à ses véhicules, les fibres synthétiques des soldats allemands ne protègent pas suffisamment du froid, politique de la terre brûlée de la population soviétique qui est héroïque...). Trois nouveaux fronts angloallemands s’ouvrent… La bataille de l’Atlantique – Guerre sous-marine – Énorme perte pour la flotte de commerce anglaise – Appui américain (loi du « Prêt-bail ») La bataille de l’Atlantique (1) • L'objectif, pour les Allemands comme pour les Alliés, était de contrôler l'Atlantique, étant donné que la guerre touchait à la fois l'Europe et l'Amérique. L'Amirauté Britannique, et l'amiral King, qui commandait l'US Navy, s'opposaient aux amiraux Raeder(commandant en chef de la Kriegsmarine) et Donitz(chef de l'UBootwaffe). Les Alliés avaient engagés la Royal Navy, les marines de guerre du Commonwealth, l'US Navy et leurs forces aéronavales. La bataille de l’Atlantique (2) • Les Allemands disposaient de la Kriegsmarine, et particulièrement de l'U-Bootwaffe, ainsi que des bombardiers de la Lutwaffe. En 1939, la Kriegsmarine ne disposait que de 250 000 tonnes, tandis que la Marine Française disposait de 600 000 tonnes et la Royal Navy de 1 350 000 tonnes. La bataille de l’Atlantique (3) • Le commandant en chef de la Kriegsmarine, l'amiral Raeder avait décidé de ne s'attaquer qu'aux navires marchands Alliés. Les Allemands ainsi que les Amirautés Britanniques et Françaises pensaient que la guerre maritime à venir serait menée par les grands navires de surface. La bataille de l’Atlantique (4) • La bataille de l'Atlantique commença le 3 septembre 1939 avec le torpillage de l'Athenia par l'U-30. L'arme sous-marine allait désormais devenir l'une des composantes majeurs de la guerre. Entre septembre et décembre, les Alliés perdirent 755 000 tonnes de navires marchands : 60 000t furent coulées par les bâtiments de ligne Allemands(les Raiders), 255 000 par les mines magnétiques qui étaient larguées par la Lutwaffe, et 460 000 par les sous-marins. La bataille de l’Atlantique (5) • En avril 1941, la Lutwaffe réussit à couler 320 000 tonnes, et les U-Bopte 250 000 tonnes. Mais la Lutwaffe fut ensuite envoyée sur le front Russe. Seuls les bombardiers à long rayon d'action Focke Wulfe Condor, continuèrent leurs opérations. Ils repéraient les navires et les convois Alliés et signalaient leur position au PC de Donitz, à Lorient, qui envoyait ensuite les directives aux sous-marins qui se rassemblaient en "meutes". La bataille de l’Atlantique (6) • Les États-Unis, qui étaient entrés en guerre en décembre, refusèrent d'organiser des convois protégés, sur décision du commandant en chef de l'US Navy, l'amiral king. Les sous-marins Allemands coulèrent 112 pétroliers, et 2 millions de tonnes de navires marchands. Entre juillet et décembre 1942, agissant principalement entre le 40ème et le 25ème méridien, ils coulèrent chaque mois entre 400 000 et 600 000 tonnes. Au début de 1943, Donitz remplaça Raeder à la tête de la Kriegsmarine. Les Alliés envisagèrent en mars la possibilité d'arrêter les convois. La bataille de l’Atlantique (7) • Mais pendant le mois de mai, les U-Boote perdirent 40 unités. Entre mai 1943, et la capitulation de mai 1945, 313 sous-marins furent coulés par la Royal Navy et l'US Navy. En 2 ans les marines Alliées avaient perdu moins d'un million de tonnes, ce qui équivalait en 1942, à deux mois d'activité de l'UBootwaffe. Les Britanniques avaient perdu 3 000 navires, et les Alliés 2 000, auxquels s'ajoutait 1 000 navires neutres(plus de 23 millions de tonnes). 45 000 marins avaient disparu, dont 30 000 Britanniques. Les Allemands perdirent la quasitotalité des navires de surface et 780 U-Boote furent coulés. La bataille de l’Atlantique (8) • Ils eurent 30 000 morts, et 5 000 prisonniers, sur les 40 000 hommes de l'U-Bootwaffe. Les Alliés venaient de remporter au prix de lourdes pertes une victoire capitale. Churchill écrivit dans ses mémoires :"La bataille de l'Atlantique a été le facteur dominant de toute la guerre. A aucun moment nous ne pouvions oublier que, partout, les choses dépendaient de son issue". La bataille de l’Atlantique (9) • Le Royal Oak fut torpillé par des sousmarins dans la baie de Scapa Flow, et le porte-avions Courageous, fut coulé au large de l'Islande par des U-Boote. Les Allemands décidèrent donc de ne construire que des sous-marins, qu'ils pensaient produire au rythme de 20 à 30 par mois. Les Britanniques disposaient de l'ASDIC, qui était un radar sous-marin, et utilisèrent le système des convois pour protéger leurs navires. La bataille de l’Atlantique (10) • Ils entamèrent la construction de 100 destroyers et de 400 escorteurs, qui devaient commencer à naviguer en 1941-1942, c'est-à-dire en même temps que les sous-marins Allemands. Mais d'avril à août 1940, la conquête de la Norvège, puis la défaite de la France et l'entrée en guerre de l'Italie, priva la Royal Navy du soutien de la Marine Française. Les forces étaient désormais à peu près à égalité. Après le sabordage du Graf Von Spee en décembre 1939, et la disparition du Bismarck en mai 1941, les autres bâtiments de la marine Allemande furent ramenés dans les fjords Norvégiens. Le Tirpitz, qui était traqué à Tromso par des sous-marins de poche, fut détruit en novembre 1944 par la RAF, sans avoir pu effectuer une seule sortie. QUELQUES IMAGES http://hsgm.free.fr /batailles/batailleatlantique.htm batailleatlantique.htm http://hsgm.free.fr/batailles/ U-39 La péninsule balkanique – Initiative italienne: Mussolini veut agrandir l’Albanie aux dépens de la Grèce (oct. 1940) – Échecs sévères subis par les Italiens – Hitler intervient et achève la conquête de la Grèce et de la Yougoslavie en mai 1941 Mussolini, l’Italie et la guerre (1) • L'« Axe Rome-Berlin » se dessine en 1936. C'est ainsi que Mussolini laisse Hitler annexer l'Autriche (Anschluss, mars 1938) qui fait pourtant de l'Allemagne un voisin inquiétant pour l'Italie. • De même, il soutiendra Hitler lors de la conférence de Munich où il feint d'être neutre : Hitler peut ainsi s'emparer de la Tchécoslovaquie. Afin de ne pas être en reste dans une sorte de belliqueuse compétition avec le IIIème Reich, Mussolini annexe l'Albanie (avril 1939). Mais il renâcle à s'engager plus avant aux côtés de l'État nazi : son pays n'est pas prêt à la guerre qu'Hitler a déjà programmée. Mussolini, l’Italie et la guerre (2) • Aussi n'entre-t-il dans le second conflit mondial que le 10 juin 1940, alors que la bataille contre la France est déjà gagnée par l'Allemagne. Son engagement dans la guerre est un fiasco : il envahit la Grèce 1940 depuis l'Albanie mais son armée est repoussée par les Grecs : Mussolini doit demander de l'aide à l'Allemagne. De même, en Libye, son armée est défaite par les Anglais, précipitant l'Allemagne dans une guerre africaine où elle laissera beaucoup de forces. Peu à peu, l'Italie devient vassale de l'Allemagne nazie. • http://fr.wikipedia.org/wiki/Benito_Mussolini LA GRÈCE ET LA CRÈTE (1) • A 3 heures du matin, le 28 octobre 1940, Emmanuel Grazzi, ministre d'Italie à Athènes, réveilla Métaxas et lui présenta l'ultimatum italien qui devait expirer à 6 heures. Il demandait pour les troupes italiennes le droit de passage vers des points stratégiques non spécifiés. Les troupes grecques ne devaient offrir aucune résistance. Ciano nota dans son journal : « Naturellement, c'est un texte qui ne laisse à la Grèce que l'alternative : accepter ou être attaquée. » • Mais la fierté nationale l'emporta sur l'idéologie commune et Métaxas refusa. La guerre entre les deux pays débuta officiellement à 6 heures du matin. Une partie des troupes italiennes avait d'ailleurs commencé à progresser à 5 h 30 sans même attendre l'expiration de l'ultimatum. • C'est ainsi que, dans leur lutte pour l'indépendance nationale, les Grecs se joignirent à la croisade des démocraties et combattirent. LA GRÈCE ET LA CRÈTE (2) • • • les derniers soldats italiens étaient chassés du sol grec ! Sur mer également les Italiens subirent un grave revers. L'amiral Cunningham (commandant en chef de la flotte britannique en Méditerranée), devant la répugnance de la marine italienne à livrer combat au large, décida d'aller l'attaquer au port. Des avions torpilleurs embarqués sur porteavions reçurent mission d'attaquer la flotte mouillée à Tarente. Dans la nuit du 11 novembre, vingt avions « Swordfish », appartenant aux escadrilles 813, 815, 819 et 824, partirent en deux vagues. Deux ne revinrent pas, mais trois cuirassés (le Littorio, le Duilio et le Cavour) furent mis hors de combat. Cette même nuit du 11 au 12, une division de croiseurs l'Orion, le Sydney et l'Ajax - et de destroyers - le Nubian et le Mohawik - coulèrent, dans le canal d'Otrante, quatre navires marchands dont les deux escorteurs réussirent pourtant à s'enfuir. LA GRÈCE ET LA CRÈTE (3) • L'affaire de Tarente exerça une influence certaine sur l'évolution du conflit italo-grec tous les bâtiments de guerre italiens en état de prendre la mer quittèrent le port le lendemain pour aller chercher sur la côte ouest de l'Italie des mouillages plus sûrs, ce qui réduisait considérablement la menace pesant sur les convois à destination de la Grèce et de la Crète. • Le miracle grec • La victoire grecque étant d'ores et déjà acquise, il ne restait plus qu'à l'exploiter, ce qui, au reste, se révéla assez fructueux. A l'ouest de Korcë, la IXe armée italienne se disloqua et se replia partie au nord, en suivant la vallée du Shkumbi vers Pogradec et Elbasan, et partie à l'ouest, le long du Devoll en direction de Berat. A l'ouest, les Grecs furent' bientôt arrêtés, mais sur la route du nord, ils réussirent en revanche à pousser assez avant pour dégager la rive occidentale des lacs Prespa et Okhrida et occuper Pogradec avant la fin du mois. LA GRÈCE ET LA CRÈTE (4) • En décembre, c'est au sud que les Grecs enregistrèrent le plus de succès et notamment entre le 5 et le 16, période pendant début de décembre, jointe à la menace d'une rupture générale des lignes, jeta la consternation à Rome. Le général Soddu, à présent commandant en chef des armées italiennes, parlait ouvertement de régler la situation par une intervention diplomatique. • Mussolini convoqua son ministre des Affaires étrangères, Ciano, au palais de Venise, et lui dit : « Il n'y a rien d'autre à faire. C'est grotesque et absurde mais c'est ainsi. Nous devons demander une trêve par l'entremise de Hitler. » Ciano persuada le Duce de ne pas en arriver à cette extrémité. Mussolini envoya alors le général Cavallero (qui remplacera sous peu le maréchal Badoglio au poste de chef d'état-major général) sur le front albanais pour enquêter sur la situation. LA GRÈCE ET LA CRÈTE (5) • Les revers italiens en Grèce avaient modifié les rapports de Hitler et de Mussolini. Bien que le Führer n'eût pas encore rompu les relations diplomatiques avec la Grèce - ce qui constituait un manque d'égards envers son associé de l'Axe , il n'avait pas, jusque-là, critiqué ouvertement la politique italienne en Grèce. Mais lors de sa rencontre avec Ciano, à Salzbourg, le 18 novembre, Hitler ne cacha pas son mécontentement de l'initiative italienne qui compromettait la position de l'Axe dans le sudest de l'Europe. A ses critiques verbales, il ajouta une lettre adressée à Mussolini, lettre que le Duce commenta par ces mots : « Il m'a littéralement tapé sur les doigts. » LA GRÈCE ET LA CRÈTE (6) • Pour la première fois, Hitler donnait des directives aux Italiens sur la manière de conduire la guerre. Il recommandait de rap peler l'aviation en Italie, où elle pourrait rendre de plus grands services, en allant attaquer les navires et les bases britanniques en Méditerranée, qu'en Albanie. • Les Italiens devaient s'emparer de Marsa-Matrouh, en Egypte, ajoutait-il, en promettant d'envoyer une escadrille de « Stuka » et 1 800 bombes de 100 kilos pour harceler les convois anglais. LA GRÈCE ET LA CRÈTE (7) • Il suggérait, en outre que l'Italie tentât un rapprochement avec la Yougoslavie afin de placer les Balkans sous le contrôle de l'Axe et manifestait également son intention d'attaquer la Grèce par la Bulgarie. Il ne croyait pas l'Italie capable de porter un coup décisif sur le front albanais. Toutefois, soulignait-il, l'Allemagne ne se trouverait pas en mesure d'intervenir avant mars 1941. Mussolini acquiesça avec docilité à toutes ces propositions. La guerre du désert – Initiative italienne (sept. 1940) – Armée italienne vaincue et refoulée (fév. 1941) – L’Afrika korps (section de l’armée allemande commandée par Rommel) prend la relève et avance jusqu’en Égypte afin de s’emparer de Suez … 1942: l’Allemagne n’est plus très loin de la victoire ) Rommel, Erwin (1891-1944 La guerre du désert La guerre du désert (1) • L'Afrikakorps est un détachement de la Reichswehr qui opère en Afrique du Nord. Il fut commandé par le général Erwin Rommel de janvier 1941 à mai 1943. Rommel fut envoyé en Libye en 1941, pour aider les Italiens. Il disposa de 45000 hommes et de 250 chars et en quelques mois il réussit à reconquérir la Cyrénaïque et la Libye. Rommel lançait des attaques très courtes et très rapides, et possédait un avantage : l'armée de terre, la marine et la flotte Britanniques étaient souvent en désaccord. En Cyrénaïque seul le port de Tobrouk resta aux mains des Britanniques. Rommel voulut conquérir l'Égypte mais il fut bloqué à Masah Matrouk, à environ 200 kilomètres d'Alexandrie. La guerre du désert (2) • Après l'ouverture du front Russe, en juin 1941, l'approvisionnement en armes, en hommes et en carburant devint difficile, car l'effort de guerre Allemand se concentrait surtout sur l'URSS. Le général britannique Auchinlek lança en novembre 1941 une offensive qui repoussa l'Afrikakorps jusqu'à la région de la Grande Syrte. Rommel perdit un tiers de son détachement. La guerre du désert (3) • De janvier 1942 à juin 1942, Rommel reprit position en Égypte Occidentale. Il voulut prendre Malte(ce qui aurait permis aux troupes de l'Axe d'avoir la maîtrise de la Méditerranée) mais Hitler refusa de donner cet ordre. En revanche il ordonna à Rommel d'envahir l'Egypte. • L'Afrikakorps attaqua le 26 mai 1942, avec 285 chars neufs et 30 bataillons. La VIIIème armée britannique battit en retraite en laissant seuls les Français de Koenig. Ceux-ci résistèrent le plus longtemps qu'ils purent. Le 20 juin, Rommel pris Tobrouk et parvint à ElAlamein, à 60 kilomètres d'Alexandrie. Auchinlek fut remercié. La guerre du désert (4) • • Les livraisons de l'Axe devenaient de plus en plus difficiles et l'offensive de Rommel sur Alexandrie, qui se déroula du 31 août au 5 septembre 1942,fut un échec. Il prit quelques semaines de repos. Quand il revint il trouva Bernard Law Montgomery qui avait non seulement remonté le moral des Britanniques, mais aussi réorganisé l'unité de commandement. Montgomery attendit des renforts qui arrivèrent par l'Égypte et lança le 24 octobre 1942 une vaste contre-offensive qui força Rommel à reculer définitivement. Montgomery, Bernard Law, 1st Viscount Montgomery of Al ‘Alamayn (1887-1976), British military leader who played a prominent role in the Allied victories in Africa and Europe during the second world war (1939-1945). La guerre du désert (5) • Tripoli fut reprise le 23 janvier 1943, et les Britanniques firent leur jonction avec l'armée Française de Leclerc. L'Afrikakorps s'était replié sur la Tunisie où Rommel reçut le soutien du général von Arnim. Il attaqua en février 1943, mais échoua. Le "renard du désert"(c'était le surnom de Rommel) quitta l'Afrique pendant que l'Afrikakorps se désagrégeait. • Il se distingua en 1941 par l'action qu'il entreprit sur le continent africain. Après avoir rallié le Cameroun et le Tchad à la cause de la France libre, il réussit à reconquérir le Fezzan en l'arrachant aux mains des Italiens. Rejoignant le général britannique Montgomery à Tripoli, il participa à la campagne de Tunisie et fut chargé par le général de Gaulle de former au Maroc la 2e division blindée. Composée notamment des tirailleurs sénégalais du Tchad et des chasseurs d'Afrique de Dakar, la 2e division blindée débarqua en France le 1er août 1944. La guerre du désert • Des soldats de l'Afrikakorps faits prisonniers partent en captivité. • 13 mai Les Alliés chassent l'Afrikakorps • La défaite soudaine et complète de l'Afrikakorps achève la libération de l'Afrique du Nord. Entre 1941 et 1943, l'Afrikakorps, corps expéditionnaire allemand placé sous le commandement du maréchal Rommel, a affronté les forces alliés en Libye, en Égypte et en Tunisie. Après cette victoire, les Alliés commencent à envisager un débarquement en Italie. U.R.S.S. ET ALLEMAGNE • Le pacte germano-soviétique… • Un piège?? Deux traîtres?? • Des appétits de conquête??? • http://www.herodote.net/histoire08230.htm Rupture du pacte germano-soviétique en juin 1941 Pourquoi? –L’URSS annexe les États baltes et la Bessarabie (juinjuillet 1940) –L’URSS ne supporte pas de voir le Reich se renforcer ou s’établir en Roumanie, en Hongrie et en Bulgarie –L’espace vital allemand visait l’Est, donc l’URSS –Au départ = mariage de raison entre nazis et communistes 22 juin 1941: Opération Barbarossa En 3 mois: les États baltes, la Biélorussie et l’Ukraine sont occupés. L’armée soviétique est complètement désorganisée. Mère nature viendra en aide aux courageux soldats soviétiques. Décembre 1941: contreoffensive, Moscou est dégagée Soldat allemand sur le front russe Débâcle italienne sur le front russe EN ASIE..LA GUERRE AUSSI !! • Le danger japonais 4.2.2.6 L’expansion japonaise • Objectif: étendre son emprise sur l’Asie du sud-est et sur les îles du Pacifique. • Les Japonais se présentent comme des libérateurs dans les colonies européennes en Asie. • Heurtent les intérêts des ÉtatsUnis • Blocus économique américain (mesure d’intimidation), les États- Unis réclament l’évacuation de l’Indochine. L’empereur Hirohito Attaque « surprise » du Japon le 7 décembre 1941 sur la base américaine de Pearl Harbour La flotte américaine du pacifique est détruite. L’opinion publique américaine est indignée… Après l'attaque de Pearl Harbor (1941), les Etats-Unis déclarent la guerre. Environ 100 000 Américains d'origine japonaise furent enfermés dans des camps, par mesure de prévention. Même chose au Canada. Les dernières années de la guerre et la victoire alliée Le géant américain s’engage Déjà en août 1941 • Signature de la Charte de l’Atlantique par Churchill et Roosevelt • Extension du prêt-bail à l’URSS Décembre 1941: déclaration de guerre Les Japonais canadiens (1) • Famille canadienne d'origine japonaise transférée dans un camp situé à l'intérieur de la ColombieBritannique durant la Seconde Guerre mondiale, 1942-1945. Archives nationales du Canada (C 46355) Les Japonais canadiens (2) • • Au Canada même, aucun groupe n'a probablement connu autant de difficultés et de bouleversements que les Canadiens d'origine japonaise. Leur supplice commença le 8 décembre 1941, au lendemain du bombardement de Pearl Harbor. Quelques heures après l'attaque, le gouvernement fédéral ordonna la saisie des bateaux de pêche exploités par des pêcheurs nippocanadiens et l'inscription de tous les ressortissants japonais auprès de la Gendarmerie royale du Canada. Le pire allait survenir le 25 février 1942, lorsque Mackenzie King annonça à la Chambre des communes que pour « préserver la défense de la côte Pacifique du Canada », http://www.cic.gc.ca/francais/ministere/patrimoi ne/chap-4b.html#chap4-15 • on expulserait par la force tous les Nippo-Canadiens dans un rayon d'une centaine de milles de la côte du Pacifique. S'enclencha alors le processus de déracinement d'une minorité visible privée de ses maisons, de ses biens et dispersée dans tout le Canada. • Contrairement aux leurs qui étaient aux États-Unis, les Nippo-Canadiens furent gardés en détention jusqu'à la fin de la guerre. Après la fin des hostilités, quelque 4 000 d'entre eux succombèrent à la pression et quittèrent le Canada pour le Japon dans le cadre du programme de « rapatriement » du gouvernement fédéral. Parmi ceux-là, plus de la moitié étaient nés au Canada et les deux tiers étaient des citoyens canadiens. Potentiel économique incroyable: les États-Unis ravitaillent tous les fronts en équipement et en armes modernes Objectif anéantir l’Allemagne. • Coordination des forces: Américains et britanniques sous la même direction. riennes. • Emploi des stratégies hitlé • Ouverture de nouveaux fronts. • http://www.whitehouse.gov/history/presidents/de 34.html Dwight D. Eisenhower Carte Afrique du Nord Diaporama réalisé par Louise Sauvageau, mars 2005.