REVUE%DE%PRESSE%
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ENTRETIENS%DE%LA%FONDATION%FRANCE%ISRAEL%
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INVITE%%
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EMMANUEL%MACRON,%%
MINISTRE%DE%L’ECONOMIE,%DE%L’INDUSTRIE%
ET%DU%NUMERIQUE%%
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MARDI%9%FEVRIER%2016%
SALONS%HOCHE%%
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ACTUALITE%JUIVE%
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ACTUALITÉ
N° 1379 - JEUDI 18 FÉVRIER 2016 25
: Quel bilan tirez-vous de
la soirée de mardi ?
Nicole Guedj :
Près de 800 person-
nes se sont pressées aux salons Ho-
che. Nous avons reçu, à guichets fer-
més, un ministre de l’Economie qui a
parlé vrai, qui a parlé franc, et qui
s’est présenté comme un formidable
ami d’Israël. Un bilan positif et un
véritable succès pour la Fondation
France-Israël, son conseil d’adminis-
tration et tous les amis de cette jeune
institution qui se sont massivement
mobilisés. Je veux ici tous les remer-
cier, avec une mention particulière
pour les représentants des ministères
français des Affaires étrangères et de
la Culture.
: Estimez-vous qu’Emma-
nuel Macron porte sur Israël un re-
gard différent de celui que l’on ob-
serve généralement dans la classe
politique française ?
N. G. :
Ce sont moins ses déclarations,
certes très amicales, qui m’ont convain-
cue que son approche d’Israël. Cette ap-
proche, j’ai pu l’apprécier lors de son
récent voyage à Tel-Aviv où je l’ai ac-
compagné. On sent un homme, un chef
d’entreprise, un ex-banquier et un ac-
tuel ministre en phase avec cette start-
up nation dont il a salué la croissance.
Comme j’ai eu l’occasion de le lui dire,
lui-même est une « start-up de la politi-
que » qui, peut-être à la méthode israé-
lienne, a envie de tout booster, de l’ami-
tié franco-israélienne à la coopération
économique entre les deux pays.
: Est-ce qu’Emmanuel
Macron a été surpris par l’accueil
qui lui a été réservé ?
N. G. :
Il était heureux parmi nous. Il
n’a d’ailleurs pas boudé son plaisir en
restant plus de deux heures au micro
puis en échangeant avec les participants
autour d’un verre, en posant pour des
selfies, etc. Tout cela avec simplicité
mais aussi comme un responsable poli-
tique porté par des convictions qu’il est
venu défendre ce soir-là avec aisance et
détermination.
: Prévoyez-vous d’inviter
d’autres responsables politiques ?
N. G. :
La Fondation a vocation à faire
connaître et aimer Israël à tous les Fran-
çais et, bien entendu, à leurs responsa-
bles politiques. La réciproque est vraie
puisque nous ne manquons jamais une
occasion de défendre les valeurs et les
couleurs de la France en Israël. Dès
lors, toutes personnalités, françaises
comme israéliennes, projetant voyages,
rapprochements ou coopérations entre
la France et Israël, sont les bienvenues à
notre tribune.
PROPOS RECUEILLIS PAR S. N.
NICOLE GUEDJ
La présidente de la Fondation France-Israël se réjouit
du succès de la réception d’Emmanuel Macron.
«
SuperMacron » survolant les cieux
franco-israéliens : Emmanuel Macron
est reparti des Salons Hoche, mardi
9 février, avec une caricature avantageuse
brossée par le dessinateur Emmanuel Chanu.
En ces temps d’atonie, il faut peut-être en ef-
fet des superpouvoirs pour redresser les
courbes de la croissance et de l’emploi avant
le terme du quinquennat. Ce même pessi-
misme s’étend souvent à la nature de la rela-
tion entre Paris et Jérusalem. Méfiance, dis-
corde, hostilité : le ta-
bleau se veut mono-
chrome. C’est néan-
moins une tout autre
musique qui résonnait
la semaine dernière de-
vant un parterre de près
de 800 personnes.
La Fondation France
Israël, fondée en 2005 par Jacques Chirac
et présidée par Nicole Guedj, a très vite
été assaillie par les demandes d’inscrip-
tions. Au téléphone, le standard est
contraint de refuser des réservations une
semaine avant l’événement, faute de pla-
ces. Mardi soir, la salle est noire de monde.
La popularité d’Emmanuel Macron, ins-
tallé sondage après sondage comme
l’homme politique le plus populaire du
pays derrière Alain Juppé (38% d’opinions
favorables selon un sondage Odoxa/L’Ex-
press/France Inter), se confirme. Chefs
d’entreprise, consultants, jeunes et moins
jeunes se pressent pour écouter celui que
Nicole Guedj présente en préambule
comme « une start-up de la politique ». On
aperçoit aux premiers rangs le banquier
David de Rothschild, l’ancien patron du
ministre, le député de la 8e circonscription
des Français établis à l’étranger Meyer Ha-
bib, le numéro 2 de l’ambassade d’Israël,
Marc Attali. Anne-Marie Descôtes, à la tête
de la direction de la mondialisation, du dé-
veloppement et des partenariats au minis-
tère français des Affaires étrangères et
vice-présidente de la Fondation, est louée à
la tribune pour son implication. « Sans le
Quai d’Orsay, rien ne pourrait être
possible » souligne Nicole Guedj.
Au micro du journaliste Frédéric Haziza,
Emmanuel Macron a livré sa vision du po-
tentiel de développement des échanges
franco-israéliens et dépeint la « start-up
nation » comme une source d’inspiration
pour moderniser le modèle économique
français. « En Israël, il y a un goût du ris-
que, une culture du risque. […] On l’a ou-
blié, mais c’est aussi dans les gènes de la
France. La France regorge de talents »
avance le ministre. Plus la soirée avance,
plus les remarques sur Israël donnent du
relief, par effet miroir, au discours réfor-
miste du ministre sur l’économie fran-
çaise. Sa description de la réalité des PME
israéliennes, de ce « petit pays qui a réussi
à devenir le deuxième pays du Nasdaq »,
dit en creux ses espoirs de déverrouiller
les blocages dont souffre à ses yeux la
France, ce « pays d’entrepreneurs ».
« C’est assez facile d’échouer en Israël.
En France, c’est mal de réussir trop bien.
Et c’est très grave d’échouer ».
Cinq mois après un déplacement en Is-
raël Il était comme chez lui » note Ni-
cole Guedj), M. Macron insiste sur « la
communauté de destin » qui lie les deux
pays tout en défen-
dant la nécessité d’un
dialogue diplomati-
que le plus large
possible, notamment
avec l’Iran. Il
condamne également
sans ambigüité le
boycott des produits
israéliens. « Ce boycott est odieux car il
se greffe sur un contexte de représenta-
tions collectives absolument ignobles »
martèle-t-il, avant de lancer une variante
de la fameuse sortie de Manuel Valls.
« Les Juifs de France sont la France et la
France sans les Juifs de France n’est plus
la France ». La salle applaudit chaleureu-
sement, notant à peine la remarque sur la
déchéance de la nationalité qui créera la
polémique le lendemain.
STEVE NADJAR
FONDATION FRANCE-ISRAËL
Macron,
« une start-up
de la politique » « Un formidable
ami d’Israël »
Le ministre de l’économie était
l’invité, la semaine dernière,
de l’organisation dirigée
par Nicole Guedj.
PRÉSIDENTE DE LA FONDATION FRANCE-ISRAËL
Visitez notre site
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Macron, le plus
populaire
Nicole Guedj
et Emmanuel
Macron
ALAIN AZRIA/FONDATION FRANCE-ISRAEL.
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Emmanuel Macron reçu par la Fondation France-Israël :
deux pays unis%
Emmanuel Macron était mardi 9 février l’invité de la Fondation France-Israël à Paris,
à la suite de son récent voyage dans l’Etat hébreu.
La présidente de l’organisation, l’ex-secrétaire d’Etat Nicole Guedj, qui l’avait
accompagné lors de son déplacement à l’automne dernier, explique avoir découvert
«un ministre vraiment très à l’aise en Israël», et a souhaité le faire participer aux
rencontres organisées par cette fondation. Celle-ci vise à bâtir des liens nouveaux
entre les sociétés civiles des deux Etats, afin de renforcer leur coopération en matière
de culture, d’économie et de mémoire, à travers l’organisation de rencontres et de
voyages d’étude.
Une amitié "prometteuse"
Devant une assemblée de 800 personnes, parmi lesquelles une trentaine d’élèves de
grandes écoles, Emmanuel Macron a salué le fort potentiel des échanges entre les
deux pays.«L’amitié entre la France et Israël est encore jeune et prometteuse», a-t-il
ainsi affirmé.Selon lui, «on doit pouvoir développer des relations économiques entre
les deux pays, et pour cela il faut aller vite». Il a également loué le dynamisme de
l’Etat hébreu, «un petit pays qui pense mondial».
Le ministre en a également profité pour critiquer la campagne de boycott des
produits israéliens lancé par certaines associations pro-palestiniennes, regrettant
qu’elle soit encore suivie par certains consommateurs. «Le boycott est interdit», a-t-il
rappelé, qualifiant le mouvement d’«odieux». Il a également évoqué la communauté
juive de France, qui selon lui porte ses valeurs «tout en respectant les lois de la
République».%
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https://mobile.twitter.com/frhaz/status/697182459155324928/photo/1%
"Super-Macron" fait salle comble
Le ministre de l'Economie fait salle comble à la Fondation France-Israël, dont il
sera l'invité mardi soir.
Mardi soir, Emmanuel Macron, qui s'était rendu en Israël en septembre 2015, sera
l'invité à Paris de la Fondation France-Israël, présidée par la chiraquienne Nicole
Guedj. Dans un débat animé par le journaliste Frédéric Haziza, le ministre de
l'Économie tirera les leçons de son voyage en Israël et, au-delà, "Super-Macron"
(selon la formule de Nicole Guedj) répondra, a-t-il promis, aux questions des 600
personnes déjà inscrites. Mais un problème subsiste : la Fondation, débordée, refuse
désormais, faute de place, toute nouvelle inscription.
Macron, candidat préféré des Français à gauche
Le ministre de l'Economie s’était rendu pendant deux jours en Israël et dans les
Territoires palestiniens, en septembre dernier, sur fond de polémiques sur le
boycottage d'Israël et sur les produits fabriqués dans les colonies de Cisjordanie
occupée. Il y avait inauguré la zone industrielle de Bethléem, en partie financée par la
France, et rencontré le président Mahmoud Abbas ainsi que son homologue
palestinienne Abeer Odeh.
Preuve de la popularité d'Emmanuel Macron en ce moment, 24% des Français
voudraient le voir représenter la gauche lors de la prochaine présidentielle de 2017,
selon un sondage du Parisien. Le ministre arrive en tête devant Manuel Valls (23%).
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