_______________________________________________
O_C_EA_N_O
_
L
_O_G_
'
_
C
_
A
_
A
_
C
_
T
_
A
_
.
_
'
9
_
8
_
8
._
N
_
.
_
S
_
P~
~r------
Comparaison de la distribution Méditerranée
Mer
Rouge
Sels nutrilifs
Bilan
Distribution
et du bilan d'échanges des sels nutritifs
en Méditerranée et en Mer Rouge Mediterranean Sea
R
ed
Sea
Nutrients
Bud
,g
el
RÉSUMÉ
ABSTRACf
Di
stributIon
Ekaterini SOUVERMEZOGLOU
National Centre for MarÎne Research,
16604
Hellenikon, Grecce.
R
eçu
le
2812
1
86,
r
ivist
le
20110/
86.
accepté
le
IJl
ll
/
86.
La Méditerran
ée
et
la
Mer Rouge sont deux ba
ss
in
s à seuil dont les caractéristiques
hydrologiques sont tr
ès
se
mblabl
es.
L'eau entrante
de
J'océan
vois
in
a
ss
ure
l'équilibre du
bi
lan d
'e
au et de sels nutritifs.
L
vo
lution de l'eau entrante
de
J'océan est analogue dans les deux ba
ss
in
s:
un
appauv
ri
ss
ement progressif, au mélange avec J'eau plus pauvre du bassin, à
l'activité biologique el à l
'e
xistence
de
seuils successifs (en Méditerran
ée).
La Méditerranée reçoit
de
l'Atlantique la plupart
de
sa provisi
on
de
sels nutritifs
(environ
70
%,
le
reste étant fourni par les neuves). Cet apport océanique ne varie
pas beaucoup au cours de J'année.
L'eau entrante de l'Océan Indien a
ss
ure
la
totalité de
la
provision en sels nutritifs de
la
Me
r Rouge. Cet échange avec
J'o
céan suit les deux régimes hydrolo
giq
ues du
détroit de Bub-el-Mand
cb,
et
il
est équilibré entre une
pér
i
ode
de gain
en
sels
nutritifs durant
le
régi
me
d'é
(3
à 4 mois) et une période
de
perte en gime d'hiv
er
(de 8 à 9 mois).
Oceallol. A
ct
a, 1988. Océanographie lagique méditerranéenne, édité par H. J.
Minas
et
P.
Nival,
10
3-
1
09
.
Comparison
of
nul rient
di
stribution and budget
in
the Mediterran
ean
and the Red Sea
The Mediterranean and
Ih
e Red Sea are
tw
o concentration basins with
ve
ry s
imi
l
ar
hydrological characteristics. The wateT of the adjoining ocean, entering over a s
ill
,
holds the water and the nutrienl budgets
of
the bas
in
s in balance.
Changes
in
this i
nfl
ow
in
g oceanic waler arc analogous
in
the two basin
s:
reduction
in
nutrient content, due to
mix
ing with the nutrient-poor water of the
ba
si
n, bio
Jogi
cal
ac
ti
v
it
y and the existence
of
successive si
Il
s (in the Mediterranean).
The Medit
er
ranean receives from the Atlantic Ocean the main part of its nutrient
supply (of the ard
er
of
70
%,
the rest being provided
by
the
riv
eTS). This supply is
practically constant over the year.
The innowing
wat
er from the Indian Ocean provides the entire nutri
en
t supply
of
the
Red Sea. This
<>cea
nic supply
foll
ows
th
e
tw
o circulation regimes
at
Bab-el-Mandeb
straits, the gain
in
summer (over
3-4
months) compensating the loss in
win
ter (ove(
8-
9 m
on
ths).
Oceunol. A
cra,
1988.
Océanographie lagique méditerranéenne, édité par H. J.
Minas
ct
P.
Niva
l,
10
3-
109
.
103
E
SOUVEAMEZOGlOU
INTR
ODUcr
lON
L'étude comparative
de
la distribu
ti
on des
se
ls nutri-
tifs de
la
Mer Rouge et de
la
dit
erranée
, en
relation avec
la
circulation
et
le
s bilans d
change,
présente un intérêt particulier.
Les deux mers sont des bassins de concentration et
leurs caractérist
iq
ues hydrologiques générales sont
très semblables :
-bilan
d'
eau négatif (l'évaporation moyenne
annuelle dépasse largement
la
précipitation
et
l'apport
d'eau par
le
s rivières) ;
-sal
ini
tés plus élevées par
rappon
à ce
ll
es des
océans voisins;
-échange d'eau avec l'océan
par
l'intermédiaire
d'un seuil peu profond, en deux
(c
t
par
fois trois)
couches.
Nous avons utilisé, d'une part pour
la
Me
r Rouge, les
résultats des campagnes Mérou A et Mérou B, d'autre
part pour
la
Méditerrané
e,
le
s données recueillies
dans la littérature.
Le but de cet article est de faire ressortir les caractéris-
tiques com
mu
ne
s aux de
ux
bassins, et
en
pan
iculier
l
voluti
on
de l'
cau
entrante de l'océan, sous
l'influence des facteurs physiques
et
biologique
s,
Le
s
bilans des éléments nutritifs sont examinés, en tenant
."
'-
..
,~'
:'
,':"
CAMPAG
N
eS
MEROU
MS
-MARION
-DU
FRESNE -
'"
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...
i
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..
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oo
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56
B-
2.
50..,'
..
..
' _ 9
OC,O
~R,
1\182
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..
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101
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0
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0
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"""'_.
C',m,'
*
lI
....
,
..
<"
,"~,
.... " ..
104
compte, dans le cas de
la
Mer
Roug
e,
du régime
saisonnier d
changes en cau, ct dans
ce
lu
i de
la
Méditerranée, des apports continentaux.
MATÉRlEL
ET MÉTHODES
La
campagne Mérou s'est déroulée en deux pa
nic
s:
la
première (Mérou A) de Suez à Djibouti (
16
juin-
4 juillet 1982);
la
seconde (Mérou B) de Djibouti à
Suez (
25
se
ptembre-9 octobre 1982).
Pendant chacune des deux parties, nous avons réalisé
une coupe longitudinale de
la
Mer Rouge, ainsi que
cinq sections dans
Je
détroit
de
Bab-el-Mandeb, ct
plusieurs stations dans
le
golfe d'Aden. Deux l
ign
es
de 4 courantomètres ont été mouillées en juin dans le
troit,
un
e seule a pu être récupérée
en
octobre
(fig.
1)
.
Le
s méthodes de mesure employées et
les
sultats
sont rassemblés dans un
rappon
publié par
le
Terri-
toire des Terres Australes et Antarctiques Françaises
(Beauverger ef
al.
, 1984).
Le
s principaux d'entre e
ux
Ont
éexposés aussi
par
Souvermezoglou (1985).
En ce qui concerne
la
Méditerranée, nous avons
utili
le
s données fournies
par
McGi
Ii
(1965), Schink
(
1967
),
Coste (1969) , McG;
1I
(1969), Béthoux (1981).
Figure 1
Stations des campagnes M
trou.
Th
e Mérou cruisrs
SI
(lIi
OIIJ.
RÉSULTATS
ET
DISCUSSIO
Hy
dr
o
lo
gie
La
Méd
iterranée CI la Mer Rou
ge
sont des bassins à
seuil et à
bi
lan d
'eau
négat
if.
Pour compenser le
déf
icit
d'eau créé
par
l'évaporation, la quantité
d'eau
entrant par l'océan dépasse ce
ll
e de l'eau sortant du
ba
ss
in
durant l'
année
entière. Dans les deux cas, l'eau
de l'océan, moins dense, entre en surface. Cette eau,
qui demeure près de
la
surface, évolue à mesure
qu'clle progresse dans
le
s ba
ss
in
s,
sous les effets
climatiques
de
ces régions (accroi
ss
ement de sa den-
sité). E
ll
e se lange avec les couches
d'eau
sou
s-
jacentes
et
plonge dans certaines régions pour forme r
l'cau
in
termédiaire el profonde.
En
profondeur, un
courant de retour renvoie vers l'océan de l'eau plus
salée et plus chaude. Ainsi, dans ces deux détroits,
on
ob
serve pendant toute l'
année
deux veines d'
eau
superposée
s.
en
mouvement moyen inverse.
Le
s
flux
d'eau
entrant (environ 1,45 x
Ur
ml ç
1)
et
sortant
(1
,37
x
Hr
ml ç 1)
en
Méditerranée (moyenne
des estimat
ions:
Lacombe, 1
971
ct
Béthoux, 1
980)
sont plus importants
par
rapport à ceux de
la
Mer
Rouge. Les observa
ti
ons directes du courant dans le
détroit de
Sa
b-el-Mandeb durant la campagne Météor
en décembre
1964
(Sied 1er,
1968)
don
ne
nt un
flux
d'clIu entrant de 0,59 x
10
6 ml ç t
et
un
flux
d'eau
sortant de
0,43
x
10
6 ml ç t.
Le
s estimations de Gras-
shoff
(1969)
et de Morcos
(1970)
pour les
flux
d'
eau
entrant et sortant sont encore plus
fa
ibles. Ces
estimations des flux à Bab-el-Mandeb proviennent
des observations effectuées en hiver.
En Mer Rouge, il se forme,
en
été, une troisième
couche au-dessus des deux autres se dirigeant vers
l'Océan Indien, provoquée par
le
s vents Nord-Nord-
Ouest dans la part
ie
sud de cette mer.
La
présence de
cette couche a été signalée pa r
Tho
mpson
(1939)
,
Patzert (1974), Wyrtki (1974), Jones etai. (1974). Ce
système
de
trois couches était bicn
étab
li pendant la
période des
ob
servations des campagnes rou A et
Mérou B. Les résultats
de
ces campagnes montrent
que l'eau provenant
de
l'Océan Indien pénètre dans la
Mer Rouge
entre
environ
40
et
200
m
de
profondeur.
On peut facilement reconnaître
1"
présence
de
trois
couc
he
s sur les profils
de
la salinité
le
long du détroit
de
Bab-el-Mandeb (fig. 2). Le
vo
lume d'eau trans-
51
133
Figure 2
Distribution verticale de la salinité le long du chenal
prin
ci
pal du troit de l3ab·cl-Mandcb. Campagne rou
Il
13.
octobre
19
112
(Maillard. Soliman, 1984).
;0;
Ve
rr
il:al d
is
lr
iburian
of
rh
e S
(J/
i
nil
y
(J/an
g Ihe
ma
in c
h(Jnnel
af
Ihe
&b
·û -M(Jlldeb S
ifil
i/
s.
Cru
ise
M/
mu
8. Qcrober E
19
82
(Muil/(Jrd. $a
lim(Jn
. 1
984
).
105
CO
M
PARAISO
N
D1=:CHANGES
M
ËDITERAANËE-
M
EA
ROUGE
porté dans
la
Mer
Rouge
par
la
couche intermédiaire
est 0.28 x
1<r
ml ç 1 (Maillard, Soliman,
1984).
Le
flux
d'
eau
sortant en pr
ofondeur
di
minue beaucoup
CI
80
% du
vo
lume d'eau sort
en
surface.
Dans les deux bassins, J'eau entrante de l'océan
équilibre le
bi
lan d'eau. En même temps, elle assure
l'équil
ib
re en sels nutritifs.
Situation aux seuils
Le courant océanique entrant apporte de la matière
nutritive immédiatement disponible pour la photo-
s
yn
t
se aux couches supérieures des deux bassin
s.
La
profondeur et les caractérist
iq
ues ph
ys
iques et chimi-
ques de la couche entrante, dépend
ent
de la présence
d'un seuil peu profond dans les
de
ux détroits qui règle
les échanges avec l'océan voisin.
En Mer Rouge. en été, l'eau
en
trant
da
ns
le
Golfe
d'
Aden
forme une langue riche en sels nutritifs
(fig. 3)
et
pauvre en oxygène.
Le
déversemen! vers
l'océan
de
l'
eau
intermédiaire du bassin, au-dessus du
seuil, constitue une perte permanente
en
sels nutri
ti
fs
et réduit
le
ur accumulation dans les eaux
pro
fondes.
Les eaux profondes de
la
Mer
Rouge sont relative-
ment pauvres en sels nutritifs
par
rappo
rt
aux eaux du
Go
lfe d'Aden à la même profondeur (f
ig.
3
et
tab. 1).
En M
éd
iterranée,
on
observe
le
même
phénomène:
la
section des silicates le long du troit
de
Gibraltar
(Schink,
1967)
indique que l'eau méd
it
erranéenne,
relativement jeune
et
homogène au-dessous
de
600
m,
a
de
s concentrations inférieures à celle de l'Océan
Atlantique aux mêmes profondeurs, malgré l'apport
de
s rivières dans le ba
ss
in
(fig.
4).
Parmi les facteurs qui peuvent provoquer ceue
fa
i-
ble
ss
e relative de concentration des sels nutrit
ifs
dans
les deux bassins, on peut
ci
t
er
les mouvements
ve
rticaux
in
ten
se
s et les temps de résidence relative-
ment courts des eaux du bassin
par
rapport à l'océan
voisin.
Évolution le long du bass
in
Le courant océanique entrant dans le bassin est
nettement
di
fférencié des eaux sous-jacentes. Les
5
1.128
SA
LINI
TE
PrOlils
b3
1
hysoode
110
St.213
E
SOUVEA
MEZOG
LOU
,.
'"
S,lielles
~
.,gl"
'
le
long
du
BaD-
el-
M
andeD
Clmpa"ne
MEROU
e
sept
-
OC
!
'82
Tableau 1
Comparaison de ta concentration des sels nutritifs (cn ,..atg J-
I)
dan~
la
M
er
Rouge el Ic Golfc d'Adcn
(p
rofondcur
800
m).
Compmuon
OlIM
concentrations
of
nutritnu
(i
n
~gatl
-I)
in
lM
R
td
Sto and the
Gull
of
Aden (8l)j m dtplh).
Phosphatcs
Nitrates
Si
licatcs
Mer Rouge
o~
16,0
20
,0
Golfe d'Aden
2.4
34,0
«
,0
forts gradients de densiqui existent en
tr
e
le
s deux
masses
d'ea
u imposent un recyclage de
la
mat
re
org
anique dans les niveaux supérieur
s.
Le
s échanges
avec les eaux sous-jaccntes dcviennent plus
in
tenses
que
l
ors<
lu
'o
n
se
dé
pl
ace le
lo
ng
du circu
it
de cette
masse d
'c
uu
dans les bassin
s.
,
••
Ifl
OUtil
" " n " ,. nT
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1
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_____
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- -
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1
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~
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,
---------~
H
Fi
gure 4
sn'e.les
~"II
~
Seelion
le long du
G'bf~ltlf
Camp;ognl
CASBAH
OCI._no.
'
64
Section des silicates
(",aty
l)
le
long du
d~troi
t
de Gibraltar (la
Médi
l
erran~e
sc
trOU\
'C
11
droite). En bas, distance
en
milles
mannes de Gibraltar (Schink. 1%7).
Section
of
5UiCQ/tS
(l13tiV!)
along thl'
SIrUII
of
GlbrallQr
(Iht
Mtdi/uraMan
Sea
u on iht righl). B
Ollom
are
lUlu/ical
miles from
Gibraflur
(Schink..
1967)
.
106
'""
'"
n
.
..
Figurc 3
Seclion dcs silicalcs (,..alg/l)
le
long
du détroit de
Bab-
cl-Mandcb (la M
cr
Rougc
50e
Irou\'C Il gauche). Campa-
gnc
M~r()u
B. octobre 1982.
&crion
01
sificaf(.S
(,..atg/l) along the
Slra;1
01
Bab-tl-
Mandeb
{the
Rtd
Sea
u on
Ihe
ltlr}. Cruist Mirou
8.
DClOber
1982
.
L'eau entrante de l'océan
s'a
ppauvr
it
au fur et à
mesure de sa propagation dans
la
Mer Rouge. Cet
appauvrissement est bien démontré dans le cas des
ph
osphates:
nous avons représenté
ici
sur
la
même
figure une station dans le Golfe d'Aden (station
107)
,
une stati
on
au sud (station 143) et une au nord
(station 163) de
la
M
er
Rouge (fig. 5 A).
Le
f
on
gradient en phosphates rencontré à la station
143
(s
ud
de la M
er
Rouge) est directement lié à
la
présence de
J'
cau de l'Océan Indien
de
faible salinité (fig. 5 B).
L'affaiblissement de la concentration des
se
ls
nu
tritifs
vers
le
Nord est dO au lange de cene
eau
riche avec
les eaux pauvres de
la
M
er
Rouge et à l'utilisation
biologique des sels nutritifs le long du
tr
aje
t.
L'enri-
chissemenl en phosphates de
la
couche superficielle
décroît à l'inverse de
la
di
stance du Golfe d'Aden et
la
couche puuvre en sels nutrit
ifs
est plus profonde au
nord de la M
er
Rouge (fig. 5 A).
En Méditerr:lOée, McGi
li
(1%5) démontre un appau-
vrissement en sels
nutr
itifs vers l'Est.
Le
s concentra-
tions en sels
nu
tritifs
de
la
M
er
Egée sont
12
fois
moins importantes que ce
ll
es de l'Atlantique
(tab. 2). Cet appauvrissement est
lié
â l'existence de
plusieurs seuils dans ce bassin. En effet, la Méditerra-
née pourrait être considérée comme une succession
des bassins. dont les eaux prof
on
des
SOnt
relativement
isolées les unes des autres. La rela
ti
on de chaque
b:
lssin avec cel
ui
qui le précède vers l'Ouest est
du
même type que la relation
du
bassin occident
al
avec
l'
Océan A
tl
antique, décrite au paragraphe précédent.
Rapports
NIP
el
SlIP
Les flippons NfP et SifP dans
la
M
er
Rouge sonl
di
ff
érents de
ce
ux
du
Golfe d
'Aden,
el consti
tu
ent
une image de l'évolut
ion
de
l'eau du Golfe d'Aden
dans
la
Mer Rouge. Par exem
pl
e,
le
rapport
Nf!>
,
voisin de
14
dans le golfe. atteint 20 au nord de
la
M
er
Rouge.
Une
si
tuation semblable par
rappon
à l'Atlantique a
é observée en Méditerranée occidentale
par
Coste
COMPARAISON
O'tCHANGES
M~
OITERRAN
ÉE·MER
ROUGE
1
,.
1
1 1
1 A B i
, 3
Figure 5
Disuibtuion venicale
des
phosphates (A) et de la salinitt
(8)
, d'une station du Golfe d'Aden (station
107
/1
12
'
10
,0'
N,
43
'
57
.1
)' E), d'une
station
au
/lOrd
(station
163
lI
27
' 1
6.
1' N,
34
' 30,9' E), et d'une autre au sud de
la
Mer Rouge (station 1
43
/1
14
' 41.8' N, 42' 9,9' E).
Venical diflfibution of phosphatlS
(A)
and saliniry (8) at a station in
tM
Gulfof
Adtn
(s
tat
ion
107
III
12
'
10
.0' N,
43
' 57.0'
El
'
aM
in Iht
nonh
(S
la/
ion l
63
II/
2T
16
.1'
N,
34
'
3O.!Y
E)
IInd
tmolha
ont
in
th
e lou/h
of
the Red
Sea
(Itation 1
43
II/
14
'
41
,8' N,
42
' 9,9'
E.
Tableau 2
Concentration en
se
ls nutritifs de
rOetan
Atlantique el des
différe
nts
bassins
ml!di
terranl!ens par rapport
lI
celle d
e:
la
Mer
Égét
(
d
'
apr
~s
McGiIJ
,
196.5).
Concenlflllions
oftht
nUirienl
S
in
lM Alilln/ie Octlln
IInd
di/ftrtnl
"gions
ofl
he MedittffaMtlfl, comp(lf
td
with
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Atg
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o E E .g
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;;:
<
PO.·p 2 3 3 8
12
NO
N 2 3 3 7
12
SiO
Si
3 3
8-
12
el Minas (1967). Dans la
panie
Esi (McGi
Il
, 1965), les
valeu
rs
soni
di
sparates
et
n'indiquent :lUcune tendance
générale.
L'activité biologique, la minéralisation
dan
s l
es
ba
ssi
ns
et les apports continentaux s
ont
des facteurs qui
interviennent, mais jusqu'à prés
ent
, au
cu
ne explica-
ti
on d'ens
emb
le n'a pu
être
propo
e.
Tableau 3
É.c
hanges de sels nutritirs entre l
es
bassins et l'océan
L'
eau
de l'Océan Atlantique qui
entre
en
sur
face
dan
s
la Méditerran
ée
est plus pauvre
en
sels nutritifs
pendan
t toule l
'a
nn
ée
que
l'
eau
de la Méditerran
ée
qui sort au-dessus du seuil (Schink,
1967;
McGilI,
1
969;
Coste, 1
969;
Béthoux,
198
1 ; Coste
el
al.,
1983). La concentration en sels nutritifs de l'eau
so
nante
de la Méditerranée est cons
tant
e pendant
toute l'
année
(
teneur
en phosphat
es
= 0,3
l-'-aI
8 1-
1)
.
La concentration de la couche superficie
ll
e est plus
difficile à carac
ri
ser, et la gamme
de
con
ce
ntrations
mesurées
pour
l
es
phosphates varie
en
tr
e 0,
03
et
0,
05
~atg
1- 1 (Cosle, 1969),
En
M
er
Rouge, l'hiver, l'
ea
u entrante est également
pauvre en sels nutrilifs
par
r
appar
l à l'eau sortante
(Grasshoff, 1969), Mais le conlraire se produit l'ét
é,
lorsque l
'e
au sort à la fois
en
surface el au f
on
d
(syslème de trois couches) (t
ab.3).
Les campagnes
M
éro
u A et rou B nous
ont
mon
tr
é
que
la
concentration en sels
nU
lr
it
ifs de la couche superfi-
cie
ll
e eSI de
ID
à 30 fois plus faible que
ce
ll
e de la
couche
in
te
rm
édiaire entrante de l'Océan Indien,
U1
couche prof
onde
a les
'2J3
de la concentration
de
la
couche entrante de
l'
océan,
en
juillet (Souvermezo-
Coneentralion des
se
ls nutritifs dans l'cau entrante et sortante de
lu
M
er
R
ouge:.
Conc
entrations
of
nulritllU
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""liter
l'nlI'rin8 und
Il'ul
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lire
R
td
St(l,
Ph
osphates (~
t
g
1-') Nitrates
(loUItg
1-1) Silicates (
lUItg
J.l)
"'"
Eau
'\O
rtante
"',
Eau sort
:lO
te
,,,
Eau
sonan
te
entrante entrante entrante
surface fond surface fond surface fond
Décembr
e:
1964
, Gru
ss
hoff 0,3 0,8 3,0
12
,0 2,0 6,0
Jui
llet
1982,
M
trou
A
1.'
0
,2
1,0 15,7 0,'
13
.4
9,3 0
,3
7,9
Octobre
1982,
Mérou B 1,9 0,3 1,9
23.4
0.9 26.2
J7
.9
1.7
19,t
107
1 / 8 100%
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