La Gaule était bornée au nord, par la mer du Nord et la

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Gaule
La Gaule était bornée au nord, par la mer du Nord et la Manche ;à l’ouest, par l’océan Atlantique ; au
sud, par les Pyrénées et lamer Méditerranée ; à l’est, par les Alpes et le Rhin (Rhenus).Elle comprenait, avec la
France, la Belgique, une partie des Pays-Bas, le grand-duché de Luxembourg, la région de l’Allemagne
àl’ouest du Rhin, et la Suisse presque tout entière.« Au temps de César* la Gaule avait une superficie
approximativede 639 000 km2. (En 1358, moins de 20 millions d'habitantspour une superficie de 425 000 km2 »
(Ferdinand Lot, La Gaule). « Au moment où César apparaît en Gaule, en 58 avant notre ère, ilne reste plus, dans
l’Europe centrale, que des débris épars de laGrande Celtique du IVe siècle » (Albert Grenier, Les
Gaulois).César commença ses Commentaires (I, 1) par ces mots :« L’ensemble de la Gaule est divisé en trois
parties : l’une esthabitée par les Belges, l’autre par les Aquitains, la troisièmepar le peuple qui, dans sa
langue, se nomme Celte, et, dans lanôtre, Gaulois. Les Gaulois sont séparés des Aquitains par laGaronne, des Belges
par la Marne et la Seine. »Il n’englobait pas, sous le nom de Gallia, la partie de la Gaulesoumise aux Romains.«
La Gaule, située pour sa plus grande partie sous le nord, esthivernale et particulièrement froide. À la saison
d’hiver, dans lesjours nuageux, tombe au lieu de pluie une neige abondante, tandisque dans les jours où le ciel
est serein il y a abondance deglace et de glaçons extraordinaires, de sorte que les rivières ge-lées se couvrent de ponts
naturels » (Diodore de Sicile, Bibliothèquehistorique, V, 25).La Gaule était un pays riche : ses terres, ses cultures, son
industrieavaient attiré de nombreux peuples et ce, bien longtemps avantla conquête de César.. Au début de notre ère,
Suétone écrivit : « La Gaule estdevenue plus riche que l’Italie » (Caligula, 39). Tacite cita
l’empereurTibère* qui déclara dans un discours au Sénat que « sansles ressources de la Gaule l’Italie ne
pourrait subvenir à ses besoins» (Annales, III, 54). « Dans toute la Gaule, il n’y a pratiquement pas d’argent,
maisbeaucoup d’or, que la nature fournit aux indigènes sans travail demine et sans effort. En effet, le courant des
rivières ayant desméandres et frappant les pentes des montagnes qui les bordent eten arrachant de grandes mottes, est
plein de poudre d’or ; les hommesqui n’ont pas d’autre travail rassemblent, pulvérisent ou
écrasentles mottes qui contiennent la poudre et, après avoir lavé àgrande eau l’élément terreux naturel, confient
la poudre à desfours en vue de la fonte [...] « Dans les sanctuaires consacrés dans leur pays est répandue unegrande
quantité d’or consacrée aux dieux, et aucun indigène n’ytouche par scrupule religieux » (Diodore de
Sicile, Bibliothèquehistorique, V, 27). « La contrée est riche en or, elle appartient à une population qui,à la fois, craint les
dieux et ignore le luxe. Rien d’étonnant donc àce qu’ils aient déposé des trésors en de nombreux points
de laCeltique, tout particulièrement dans les lacs qui leur garantissaientl’inviolabilité et où ils jetèrent des lingots
d’or et d’argent » (Strabon,Géographie, IV 1, 13).
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