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Séjour en Grèce avec mini croisière
1er au 8 octobre 2005
JOUR 1
Transport
Afin de répondre aux exigences aériennes, notre transport en direction d’Athènes a eu lieu en
deux groupes de vingt cinq personnes. Ces dernières étaient toutes présentes à l’aéroport, et à
l’heure, au rassemblement proposé par LSR.
Les groupes ont décollé respectivement à 13 h
20 et 17 h 40 sur airbus A 321 pour un vol
d’environ 2 heures 30 à 33.000 miles d’altitude
(un peu plus de 10.400 m par– 54°).
Notre guide Marie-Cécile a réceptionné chacun des groupes et assuré leur transfert jusqu’à
notre première destination : l’hôtel Marathon Beach à Néa Makri Attikis, situé à une trentaine de
kms à l’est d’Athènes.
Le 1er groupe s’est installé et a dîner à l’hôtel tandis que le second, arrivé quelques 5 heures plus
tard s’est installé pour la nuit.
JOUR 2
LA THESSALIE
Les météores
Histoire
Dressés à l’entrée de la plaine de Larissa, ces
étranges rochers coiffés de monastères
constituent une véritable forêt de rochers gris
en forme de pain de sucre. Les géologues
voient dans les Météores une masse rocheuse
qui annonçait, il y a des centaines de milliers
d’années, l’embouchure d’un grand fleuve se
jetant dans la mer de Thessalie. Lorsque celui-
ci trouva un débouché dans la mer Egée par la
rupture des monts Olympe et Ossa, ce massif,
sous l’action des intempéries et des secousses
sismiques, se disloqua et donna naissance à cet étrange paysage.
Les Météores commencèrent à être habités au XI
ème siècle par des hommes et des moines vivant
dans des grottes et dans de petits ermitages.
Ce n’est qu’au XIVème siècle qu’ils construisirent
les monastères perchés en haut des rochers, afin
d’échapper aux Turcs et aux Albanais. A leur
apogée, on comptait 24 monastères. Un bon nombre
furent détruits pendant la dernière guerre par les
Allemands. En effet, les résistants grecs s’y
réfugiaient souvent. Aujourd’hui, il n’en reste que 5.
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Trajet
Après un départ matinal, nous avons pris la route en direction de Kalampaka à 250 kms au nord
d’Athènes à travers la plaine de Thessalie. Située au cœur de la Grèce continentale, la région de
Grèce Centrale est l'une des plus montagneuses du pays
Un premier arrêt eu lieu sur le site du monument
du roi Léonidas en mémoire à la victoire de
Thespies. En 480 avant Jésus Christ, l'armée
Perse pénètre dans le massif montagneux de
l'Oeta. Là, dans le défilé des Thermophyles qui
donne accès à la péninsule grecque et borde la
mer Égée, elle se heurte à la résistance forcenée
de 300 hommes venus de Sparte sous le
commandement du général Léonidas. Ces héros
ainsi que 700 soldats des cités de Thèbes et de
Thespies venus en renfort se font tuer jusqu'au
dernier pour retarder l'avance des Perses et
laisser aux autres Grecs le temps de se préparer à la guerre.
Une inscription sera plus tard gravée sur la pierre en leur souvenir :
«Passant, va dire à Sparte
que nous sommes morts pour obéir à ses lois»
.
Après avoir traversé plusieurs villages
typiques et des villes de la Grèce Centrale, nous
pénétrons dans la plaine de Thessalie environnée
de hauts monts : du Pindos, du Pélion de
l'Othris, de l'Ossa et de Agrafa ; au centre coule
le Pinios, qui se jette dans la mer Egée après avoir
traversé la vallée de Tempi. Cette plaine de
14.000 km2 ou habitent 700.000 habitants qui
cultivent spécialement le coton mais aussi le maïs,
le blé, quelques légumes (poivrons par exemple)
et élèvent des ruches pour vendre du miel.
A notre arrivée aux pieds des météores, après 6 h de voyage, un très bon menu, typiquement
grec, nous fût servi au restaurant Vakhos.
Visite du monastère de Transfiguration du Sauveur
Bâti sur une large plate–forme rocheuse (alt. 534
m), le Grand Météore ou monastère de la
Transfiguration fut fondé en 1356 par Saint
Athanase et enrichi en reliques et en œuvres d’art
par son successeur Saint Joasaph , membre de la
famille régnant sur la Serbie.
Une route en lacets et étroite nous dépose au pied
du monastère. On y accède par un escalier taillé
dans le rocher qui aboutit à une tour, dite tour
vrizoni. Auparavant les escaliers étaient
remplacées par une nacelle, qui existe encore avec
son treuil, qui apportait, entre autre, la nourriture
aux moines. Nous avons une vue impressionnante sur les rochers à partir de cette tour.
Il y a une église construite sous 3 siècles différents. Les murs sont décorés de fresques d’un
style austère et les tombeaux des saints fondateurs se trouvent dans le vestibule (narthex). Le
réfectoire, salle imposante, voûtée de coupoles, est divisé en 2 nefs dont l’une recèle le Trésor :
manuscrits, icônes, ornements liturgiques, etc…
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Installation pour la nuit
Nous avons rejoint l’hôtel Antoniadis à Kalampaka en fin de soirée
après une grande journée de découverte. Malheureusement, cet
hôtel était loin de satisfaire l’ensemble du groupe par les
prestations qu’il fournissait au niveau hôtellerie.
JOUR 3
Kalambaka
Visite du monastère de Varlaam
Avant de prendre
la route de
Delphes ou 4 h de
voyage nous
attendent, nous
avons repris la petite route sinueuse pour
monter visiter le monastère de Varlaam.
Une passerelle et un escalier nous conduisent
au monastère perché à 73 m au-dessus d’une
gorge que surplombe la tour vrizoni, le long de
laquelle étaient hissées les provisions. Le
monastère a été fondé en 1518 par deux frères
appartenant à une riche famille de Ioannina, les Aparas.
Il comprend une église qui incorpore une chapelle d’origine dite des Trois Hiérarques, un
réfectoire, une infirmerie, les celliers, et le pressoir.
L’église a été décorée d’un remarquable ensemble de fresques splendides de l’art post-byzantin
évoquant, entre autre, le Jugement dernier et la vie de Saint Jean-Baptiste, le Christ de la
Coupole, la Mort de la Vierge, etc…
La chapelle présente des fresques bien conservées représentant en particulier 2 scènes
admirables : les morts de Saint Jean Chrysostome et de Saint Ephrem le Syrien.
Le réfectoire abrite le Trésor dont une icône de la Vierge et plein d’autres intéressantes pièces.
Les celliers quant à eux renferment un énorme baril en bois du 16éme siècle d’une contenance de
13.000 litres.
Nous avons ensuite repris la route de Delphes ou un délicieux repas nous attendait.
Delphes
Le musée
Présentées de façon claire et agréable, les
collections rassemblent exclusivement les
œuvres d’art découvertes sur le site de
Delphes au cours des fouilles menées par
l’école française d’Athènes.
On découvre dans 6 salles le trésor de l’île
de Sifnos avec le sphinx ailé et des
sculptures évoquant la guerre de Troie.
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On y découvre également les 2 kouroi (chevaliers de
l'aristocratie de l'époque d'Homère) formant 2 statues
colossales, le
taureau fait de
plaques d’argent
assemblées sur des
bandes de cuivre et
autres éléments en
or, en bronze ou en
ivoire, le tout
retrouvés sous la
Voie sacrée, le
trésor des
Athéniens, le
groupe des 3 danseuses en marbre et plein d’autres œuvres plus
belles les unes que les autres.
Ancien temple d’Athéna
Le sanctuaire d’Athéna Pronaia est appelé aujourd’hui Marmaria.
A une époque reculée on y célébrait le culte d’une déesse et fût
dédié plus tard à la déesse Athéna.
Ce sanctuaire conserve les vestiges d’édifices peu nombreux. Il
reste des bases de colonnes et de murs de ce temple
endommagé ensuite par des éboulements de rochers. Des
chapiteaux à échine, des restes de colonnes et les deux trésors
(dont l’un était probablement celui de Massalia, l’actuelle
Marseille) occupent une grande partie du site. On y découvre
également un gymnase avec piscine et la fameuse Tholos,
rotonde dont la destination est inconnue comme dans d’autres
sanctuaires.
La fontaine Castalie
Située dans le ravin des Phédriades (les 2
rochers au pied du site), elle est composée de
deux fontaines, l’une formée par un bassin dallé
et l’autre par un bassin allongé taillé dans le roc.
Sur la colline se trouvent des niches hautes qui
contenaient probablement les offrandes à la
nymphe Castalie. Pour des raisons de sécurité
(chutes de rochers) nous n’avons pu la visiter.
En fin d’après midi, après une dizaine de kms, nous
avons pris nos quartiers à l’hôtel Arachova Inn à
Arachova.
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JOUR 4
Delphes
Sanctuaire d’Apollon
Dans un cadre grandiose, ce magnifique site archéologique, adossé aux pentes du mont Parnasse
et face au golfe de Corinthe, appelé par les Grecs "le nombril de la terre", laisse une très grande
impression.
Le sanctuaire de Delphes a eu un prodigieux rayonnement dans le monde antique, comme en
témoignent les monuments qu'y accumulèrent les habitants du monde grec. Il dut ce prestige au
site grandiose qui l'abritait, à la présence de l'oracle et aux compétitions sportives qui s'y
déroulèrent.
L’Agora
Une courte montée donne accès à l’Agora qui précède le sanctuaire. L'Agora est en fait une place
publique aménagée par les romains qui construisirent en même temps des thermes et des maisons.
4 marches conduisent à l’entrée principale des vestiges du "
temenos
", enceinte sacrée dont le
mur percé de 9 portes délimite un trapèze de 200 m sur 130 m.
La voie sacrée
A partir de là on emprunte la voie sacrée, qui parcourt le site et mène au temple d'Apollon.
Son dallage est d’époque romaine.
On longe la zone dévolue aux ex-voto (statues, inscriptions…), puis les trésors (chapelles
construites par les cités grecques pour recevoir les offrandes de leurs citoyens respectifs – il ne
reste que les structures de ces monuments).
Le trésor des Athéniens
On découvre ensuite ce petit bâtiment de style dorique, composé
de deux colonnes en marbre blanc et de nombreuses décorations
en relief. Il fut construit par les Athéniens à la fin du VIe siècle
(ou au début du Ve) avant JC, dans le but d'abriter leurs
offrandes pour Apollon. Les soubassements et les murs portent
d’autres inscriptions qu’accompagnent des couronnes de lauriers.
Le temple d'Apollon
La voie sacrée sélève rapidement jusquau parvis du temple dApollon. Il fut construit au VIe
siècle avant JC, sur les restes d'un autre temple datant du IVe siècle avant JC. Il fut détruit
par un incendie en 546 avant JC et reconstruit, puis détruit et reconstruit par les archéologues.
C’est un monument également de style dorique à péristyle, long de 60,30 m, large de 23,80 m à
colonnes atteignant 12 m de haut
Le théâtre
Un escalier monte au théâtre qui comprenait
35 rangées de gradins où prenaient place
5000 spectateurs venus assister aux récitals
en l’honneur du dieu.
Les jeux pythiques (tous les quatre ans)
comprenaient également des épreuves
artistiques, ainsi que des concours
dramatiques et lyriques. Parmi les
participants aux Jeux figuraient des poètes,
des musiciens, des chanteurs et des
philosophes.
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