Rapport de voyage original

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Séjour en Grèce avec mini croisière
1er au 8 octobre 2005
JOUR 1
Transport
Afin de répondre aux exigences aériennes, notre transport en direction d’Athènes a eu lieu en
deux groupes de vingt cinq personnes. Ces dernières étaient toutes présentes à l’aéroport, et à
l’heure, au rassemblement proposé par LSR.
Les groupes ont décollé respectivement à 13 h
20 et 17 h 40 sur airbus A 321 pour un vol
d’environ 2 heures 30 à 33.000 miles d’altitude
(un peu plus de 10.400 m par– 54°).
Notre guide Marie-Cécile a réceptionné chacun des groupes et assuré leur transfert jusqu’à
notre première destination : l’hôtel Marathon Beach à Néa Makri Attikis, situé à une trentaine de
kms à l’est d’Athènes.
Le 1er groupe s’est installé et a dîner à l’hôtel tandis que le second, arrivé quelques 5 heures plus
tard s’est installé pour la nuit.
JOUR 2
LA THESSALIE
Les météores
Histoire
Dressés à l’entrée de la plaine de Larissa, ces
étranges rochers coiffés de monastères
constituent une véritable forêt de rochers gris
en forme de pain de sucre. Les géologues
voient dans les Météores une masse rocheuse
qui annonçait, il y a des centaines de milliers
d’années, l’embouchure d’un grand fleuve se
jetant dans la mer de Thessalie. Lorsque celuici trouva un débouché dans la mer Egée par la
rupture des monts Olympe et Ossa, ce massif,
sous l’action des intempéries et des secousses
sismiques, se disloqua et donna naissance à cet étrange paysage.
Les Météores commencèrent à être habités au XI
ème siècle par des hommes et des moines vivant
dans des grottes et dans de petits ermitages.
Ce n’est qu’au XIVème siècle qu’ils construisirent
les monastères perchés en haut des rochers, afin
d’échapper aux Turcs et aux Albanais. A leur
apogée, on comptait 24 monastères. Un bon nombre
furent détruits pendant la dernière guerre par les
Allemands. En effet, les résistants grecs s’y
réfugiaient souvent. Aujourd’hui, il n’en reste que 5.
1
Trajet
Après un départ matinal, nous avons pris la route en direction de Kalampaka à 250 kms au nord
d’Athènes à travers la plaine de Thessalie. Située au cœur de la Grèce continentale, la région de
Grèce Centrale est l'une des plus montagneuses du pays
Un premier arrêt eu lieu sur le site du monument
du roi Léonidas en mémoire à la victoire de
Thespies. En 480 avant Jésus Christ, l'armée
Perse pénètre dans le massif montagneux de
l'Oeta. Là, dans le défilé des Thermophyles qui
donne accès à la péninsule grecque et borde la
mer Égée, elle se heurte à la résistance forcenée
de 300 hommes venus de Sparte sous le
commandement du général Léonidas. Ces héros
ainsi que 700 soldats des cités de Thèbes et de
Thespies venus en renfort se font tuer jusqu'au
dernier pour retarder l'avance des Perses et
laisser aux autres Grecs le temps de se préparer à la guerre.
Une inscription sera plus tard gravée sur la pierre en leur souvenir : «Passant, va dire à Sparte
que nous sommes morts pour obéir à ses lois».
Après
avoir
traversé
plusieurs
villages
typiques et des villes de
la Grèce Centrale, nous
pénétrons dans la plaine
de Thessalie environnée
de hauts monts : du
Pindos, du Pélion de
l'Othris, de l'Ossa et de
Agrafa ; au centre coule
le Pinios, qui se jette dans
la mer Egée après avoir
traversé la vallée de
Tempi. Cette plaine de
14.000 km2 ou habitent
700.000 habitants qui
cultivent spécialement le
coton mais aussi le maïs,
le blé, quelques légumes
(poivrons par exemple)
et élèvent des ruches
pour vendre du miel.
A notre arrivée aux pieds des météores, après 6 h de voyage, un très bon menu, typiquement
grec, nous fût servi au restaurant Vakhos.
Visite du monastère de Transfiguration du Sauveur
Bâti sur une large plate–forme rocheuse (alt. 534
m), le Grand Météore ou monastère de la
Transfiguration fut fondé en 1356 par Saint
Athanase et enrichi en reliques et en œuvres d’art
par son successeur Saint Joasaph , membre de la
famille régnant sur la Serbie.
Une route en lacets et étroite nous dépose au pied
du monastère. On y accède par un escalier taillé
dans le rocher qui aboutit à une tour, dite tour
vrizoni.
Auparavant
les
escaliers
étaient
remplacées par une nacelle, qui existe encore avec
son treuil, qui apportait, entre autre, la nourriture
aux moines. Nous avons une vue impressionnante sur les rochers à partir de cette tour.
Il y a une église construite sous 3 siècles différents. Les murs sont décorés de fresques d’un
style austère et les tombeaux des saints fondateurs se trouvent dans le vestibule (narthex). Le
réfectoire, salle imposante, voûtée de coupoles, est divisé en 2 nefs dont l’une recèle le Trésor :
manuscrits, icônes, ornements liturgiques, etc…
2
Installation pour la nuit
Nous avons rejoint l’hôtel Antoniadis à Kalampaka en fin de soirée
après une grande journée de découverte. Malheureusement, cet
hôtel était loin de satisfaire l’ensemble du groupe par les
prestations qu’il fournissait au niveau hôtellerie.
JOUR 3
Kalambaka
Visite du monastère de Varlaam
Avant de prendre
la
route
de
Delphes ou 4 h de
voyage
nous
attendent, nous
avons repris la petite route sinueuse pour
monter visiter le monastère de Varlaam.
Une passerelle et un escalier nous conduisent
au monastère perché à 73 m au-dessus d’une
gorge que surplombe la tour vrizoni, le long de
laquelle étaient hissées les provisions. Le
monastère a été fondé en 1518 par deux frères
appartenant à une riche famille de Ioannina, les Aparas.
Il comprend une église qui incorpore une chapelle d’origine dite des Trois Hiérarques, un
réfectoire, une infirmerie, les celliers, et le pressoir.
L’église a été décorée d’un remarquable ensemble de fresques splendides de l’art post-byzantin
évoquant, entre autre, le Jugement dernier et la vie de Saint Jean-Baptiste, le Christ de la
Coupole, la Mort de la Vierge, etc…
La chapelle présente des fresques bien conservées représentant en particulier 2 scènes
admirables : les morts de Saint Jean Chrysostome et de Saint Ephrem le Syrien.
Le réfectoire abrite le Trésor dont une icône de la Vierge et plein d’autres intéressantes pièces.
Les celliers quant à eux renferment un énorme baril en bois du 16éme siècle d’une contenance de
13.000 litres.
Nous avons ensuite repris la route de Delphes ou un délicieux repas nous attendait.
Delphes
Le musée
Présentées de façon claire et agréable, les
collections rassemblent exclusivement les
œuvres d’art découvertes sur le site de
Delphes au cours des fouilles menées par
l’école française d’Athènes.
On découvre dans 6 salles le trésor de l’île
de Sifnos avec le sphinx ailé et des
sculptures évoquant la guerre de Troie.
3
belles les unes que les autres.
On y découvre également les 2 kouroi
(chevaliers de
l'aristocratie de l'époque d'Homère) formant 2 statues
colossales,
le
taureau fait de
plaques
d’argent
assemblées sur des
bandes de cuivre et
autres éléments en
or, en bronze ou en
ivoire,
le
tout
retrouvés sous la
Voie
sacrée,
le
trésor
des
Athéniens,
le
groupe des 3 danseuses en marbre et plein d’autres œuvres plus
Ancien temple d’Athéna
Le sanctuaire d’Athéna Pronaia est appelé aujourd’hui Marmaria.
A une époque reculée on y célébrait le culte d’une déesse et fût
dédié plus tard à la déesse Athéna.
Ce sanctuaire conserve les vestiges d’édifices peu nombreux. Il
reste des bases de colonnes et de murs de ce temple
endommagé ensuite par des éboulements de rochers. Des
chapiteaux à échine, des restes de colonnes et les deux trésors
(dont l’un était probablement celui de Massalia, l’actuelle
Marseille) occupent une grande partie du site. On y découvre
également un gymnase avec piscine et la fameuse Tholos,
rotonde dont la destination est inconnue comme dans d’autres
sanctuaires.
La fontaine Castalie
Située dans le ravin des Phédriades (les 2
rochers au pied du site), elle est composée de
deux fontaines, l’une formée par un bassin dallé
et l’autre par un bassin allongé taillé dans le roc.
Sur la colline se trouvent des niches hautes qui
contenaient probablement les offrandes à la
nymphe Castalie. Pour des raisons de sécurité
(chutes de rochers) nous n’avons pu la visiter.
En fin d’après midi, après une dizaine de kms, nous
avons pris nos quartiers à l’hôtel Arachova Inn à
Arachova.
4
JOUR 4
Delphes
Sanctuaire d’Apollon
Dans un cadre grandiose, ce magnifique site archéologique, adossé aux pentes du mont Parnasse
et face au golfe de Corinthe, appelé par les Grecs "le nombril de la terre", laisse une très grande
impression.
Le sanctuaire de Delphes a eu un prodigieux rayonnement dans le monde antique, comme en
témoignent les monuments qu'y accumulèrent les habitants du monde grec. Il dut ce prestige au
site grandiose qui l'abritait, à la présence de l'oracle et aux compétitions sportives qui s'y
déroulèrent.
• L’Agora
Une courte montée donne accès à l’Agora qui précède le sanctuaire. L'Agora est en fait une place
publique aménagée par les romains qui construisirent en même temps des thermes et des maisons.
4 marches conduisent à l’entrée principale des vestiges du "temenos", enceinte sacrée dont le
mur percé de 9 portes délimite un trapèze de 200 m sur 130 m.
• La voie sacrée
A partir de là on emprunte la voie sacrée, qui parcourt le site et mène au temple d'Apollon.
Son dallage est d’époque romaine.
On longe la zone dévolue aux ex-voto (statues, inscriptions…), puis les trésors (chapelles
construites par les cités grecques pour recevoir les offrandes de leurs citoyens respectifs – il ne
reste que les structures de ces monuments).
• Le trésor des Athéniens
On découvre ensuite ce petit bâtiment de style dorique, composé
de deux colonnes en marbre blanc et de nombreuses décorations
en relief. Il fut construit par les Athéniens à la fin du VIe siècle
(ou au début du Ve) avant JC, dans le but d'abriter leurs
offrandes pour Apollon. Les soubassements et les murs portent
d’autres inscriptions qu’accompagnent des couronnes de lauriers.
• Le temple d'Apollon
La voie sacrée s’élève rapidement jusqu’au parvis du temple d’Apollon. Il fut construit au VIe
siècle avant JC, sur les restes d'un autre temple datant du IVe siècle avant JC. Il fut détruit
par un incendie en 546 avant JC et reconstruit, puis détruit et reconstruit par les archéologues.
C’est un monument également de style dorique à péristyle, long de 60,30 m, large de 23,80 m à
colonnes atteignant 12 m de haut
• Le théâtre
Un escalier monte au théâtre qui comprenait
35 rangées de gradins où prenaient place
5000 spectateurs venus assister aux récitals
en l’honneur du dieu.
Les jeux pythiques (tous les quatre ans)
comprenaient également des épreuves
artistiques,
ainsi
que
des
concours
dramatiques
et
lyriques.
Parmi
les
participants aux Jeux figuraient des poètes,
des musiciens, des chanteurs et des
philosophes.
5
•
Le stade
Un sentier en lacet permet d’accéder au stade.
La montée est raide. Construit au Ve siècle
avant JC, il fut remodelé au IIe siècle après JC.
On rajouta plus de sièges et une arche d'entrée
monumentale. C'était ici où avaient lieu les jeux
Pythiques. Situé au-dessus du Sanctuaire
d'Apollon il pouvait recevoir 6500 personnes.
• Le gymnase
Il y a deux niveaux: d'une part la stoa (portique
présentant un des longs côtés fermé par un mur
et l'autre ouvert par une colonnade) ainsi qu'un
espace à l'air libre pour la course; d'autre part la palestre emplacement réservé pour la lutte et
la piscine, les bains thermo.
Le monastère d'Ossios LouKas
Après le déjeuner, nous nous sommes
rendus au monastère d’Osios Loukas (du
nom de l’ermite mort en 953), situé à 24
kms d’Arachova au flanc d’un immense
cirque de montagnes couvertes d’oliviers.
Entouré d’un verger, l’enceinte du
monastère
dessine
un
pentagone
irrégulier dont le centre est marqué par
les 2 églises. Autour se trouvent les
cellules des moines et l’ancien réfectoire
transformé
en
musée
après
le
bombardement de 1943.
Eglise saint Luc
Elle a été édifiée au dessus de la sépulture de Loukas (Luc). C’est une référence dans
l’architecture byzantine. Elle est couverte d’une coupole de tuiles rouges alternant sur ses murs
des lignes de briques et de pierre rehaussées de frises de marbre blanc.
De magnifiques et extraordinaires mosaïques à fonds d’or, des peintures et fresques murales
sont présentes dans l’ensemble de l’église (porche d’entrée, grande coupole, chœur et crypte).
Des marbres multicolores revêtent les parois et les piliers.
L’église de la Vierge
Très différente de l’église saint
Luc, elle a une architecture plus
dépouillée. En effet, mis à part
les
vastes
proportions
du
narthex dont les voûtes sont
soutenues par 2 colonnes à
chapiteaux et l’élévation de la
coupole supportée par 4 colonnes
de granit à chapiteaux sculptés,
aucune mosaïque ou peinture
n’apparaît.
A la différence de l’église saint
Luc, elle est coiffée d’une
élégante
tour-lanterne
octogonale.
6
Direction l’hôtel Marathon Beach à Néa Makri Attikis
Quelques 4 heures de route ont été nécessaires pour retrouver notre premier lieu
d’hébergement ou un dîner nous a été servi.
JOUR 5
GRECE CENTRALE
Mini-croisière dans les îles du golfe saronique
Les Iles Saronique constituées de 5 îles forment le groupe d' îles le plus proche d'Athènes.
Elles sont très appréciées des Athéniens qui viennent par centaines le week-end, à la recherche
d'une échappatoire à leur ville.
Départ très matinal pour l’embarquement vers les 3 îles : Poros, Hydra et Egine
Ile de Poros
Après 1 h 15 de navigation, nous avons débarqué sur une île dont la superficie est de 33 km2 et
ou 3.600 habitants y résident : Poros, petite île volcanique séparée du continent par un canal de
400 m. La ville de Poros est un charmant petit port à l'architecture typique des îles avec des
maisons blanches cubiques aux volets bleus et fleuries de jasmins.
L'île offre aussi de belles petites plages dans le prolongement de forêts de pins, d’oliviers et de
citronniers. On y trouve un sanctuaire intéressant dédicacé au dieu Poséidon.
Ile d’Hydra
Après 1 h 30 de navigation, nous avons débarqué sur l’île.
Elle a une superficie de 86 km2 ou y habitent 6.000 habitants. L'approche par la mer est une
exceptionnelle vue. La baie où se trouve la capitale Hydra ressemble à un théâtre géant dont la
scène serait composée par le port et les gradins par les maisons étagées sur la colline que domine
le monastère de l’Assomption.
Très animés, les quais sont pavés de larges dalles et bordés de cafés à terrasse, restaurants et
pâtisseries.
Le belvédère situé à l’ouest du port, avec ses canons braqués vers la mer, rappelle que l’entrée de
la rade était auparavant gardée.
Ile d’Egine
Après 2 h 30 de navigation et avoir pris le déjeuner, nous avons débarqué sur l’île d’Egine.
D'une étendue de 84 km2, elle est située à seulement 17,5 miles nautiques du port du Pirée
(Athènes). Son plus haut sommet, le mont Zeus, culmine à 532 mètres.
Egine est une petite île qui avait un grand pouvoir rivalisant même avec Athènes. C'est la plus
proche île d'Athènes et elle est considérée comme la plage annexe de la capitale. Elle possède
des paysages variés, de belles plages de sable, la jolie ville d'Egine et de charmants villages.
Deux belles petites îles qui sont situées près d'Egine, ont été classées en parc naturel. Ici les
façades des maisons sont peintes en jaune et rose.
Certains avaient pris le supplément « visite panoramique de l’île ». Cette visite a été réalisée avec
un petit autocar. Elle nous a permis d’apercevoir, entre autres :
• le temple d’Afaia, le mieux conservé de Grèce. Cet édifice comporte 22 colonnes de 5,30
m de haut en pierre calcaire dont certaines sont d’un seul tenant.
• le palais Ochora qui fût la capitale de l’île sous les vénitiens et les turcs. Ses maisons ont
été démolies mais les monuments (cathédrale, églises ou chapelles) ont été restaurés.
• le sanctuaire d’Apollon dont 1 seule colonne reste haute de 8 m. Des fouilles ont dégagé
les restes d’un théâtre et d’un stade.
Un arrêt fût observé sur la côte nord pour participer à la dégustation d’ouzo et de pistaches,
célèbres. pour être les meilleures de toute la Grèce
Après une traversée de 1 h 3O environ dans la fraîcheur du soir, nous sommes arrivés au Pirée ou
notre car a ramené le groupe à l’hôtel.
JOUR 6
7
LE PELOPONNESE
Mycènes
Canal de Corinthe
Il permet de faire communiquer la mer Ionienne
avec la mer d'Egée afin de remplacer le
transport des navires sur des chariots entre le
golfe Saronique et le golfe de Corinthe.
Le canal a été commencé par les Français et
particulièrement par Ferdinand de Lesseps. les
travaux durèrent de 1882 à 1893, et est long de
6343 m, large de 24,60 m à la hauteur de l’eau et
profond de 8 m. Les parois atteignent 79,50 m
de hauteur au point le plus élevé. Son étroitesse
fait qu’il est peu fréquenté : seuls quelques
caboteurs et paquebots de croisières l’empruntent régulièrement tirés par des remorqueurs.
Dominant le canal d’environ 80 m, le pont de la route permet de découvrir d’impressionnantes
perspectives sur la tranchée rectiligne du canal et ses parois rocheuses, presque verticales.
Les ruines de Mycènes
Après 2 h de car, les ruines de Mycènes s’offrent à nos yeux. Elles s’élèvent sur une colline aride
encadrée par un arc montagneux. Cette ville forteresse a contribué à façonner la civilisation
grecque en prenant comme modèle la civilisation originale mise en place à Mycènes.
Mycènes se situe dans le Péloponnèse, dans la plaine d’Argolide à moins de 15 km de la mer.
Mycènes a connu son époque de gloire au 13éme siècle avant JC (époque de la guerre de Troie)
avec comme chef de délégation Agamemnon si bien qu’on parle de période mycénienne. Elle doit sa
célébrité à la richesse des objets trouvés lors des fouilles, notamment celles conduites par
Schliemann entre 1874 et 1876
Le second cercle royal des tombes
Avant de rentrer sur le site de Mycènes, le second cercle royal des tombes se présente avec 24
tombes entreposées
• La tombe d’Agamemnon
C’est le plus beau des 9 tombeaux à coupoles de l’acropole de
Mycènes. La coupole est accessible par un couloir long de 36 m
et large de 6 m. Haute de 5,40 m, la porte permet l’entrée dans
la chambre funéraire. Cette dernière atteint près de 13,50 m de
hauteur pour un diamètre de 14, 60 m. La voûte en coupole
conique est ornée de rosaces et de motifs géométriques en
bronze.
• La porte aux lionnes
On pénètre dans les ruines de la ville par la
porte aux lionnes qui n’a pas moins de 3400 ans.
Les murs de l’enceinte sont faits d’énormes
blocs de pierre. Ils avaient primitivement une
hauteur d’une douzaine de mètres, l’épaisseur
variant de 5 à 8 mètres. Le linteau, en un seul
bloc de pierre, pèse plus de 20 tonnes.
• Le cercle des tombes
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La porte franchie, on découvre le cercle des tombes. Le cimetière comporte 6 tombes principales
qui contenaient les corps de 8 hommes, 9 femmes et 2 enfants qu’accompagnait un somptueux
mobilier funéraire, exposé au musée archéologique d’Athènes. Le poids total des objets en or
atteignait 14 kg.
• Le palais royal
En empruntant une rampe pavée, on rejoint l’une des portes du palais royal dominant un quartier
d’habitations et de magasins.
Il comportait 3 corps de bâtiment dont l’élément principal, l’ensemble architectural, est assez
bien conservé et l’escalier d’honneur dont subsistent 18 marches. A l’origine le bâtiment
comprenait plusieurs étages.
• Le musée
La visite du site de Mycènes s’est terminée par la visite du musée qui comporte d’innombrables
tapisseries, tableaux, céramiques, etc…
Déjeuner au restaurant Agamemnon avec un repas grec très varié une nouvelle fois.
LE PELOPONNESE
Epidaure
L’après midi fût réservée à la découverte du site archéologique. Isolé, il s’élève au milieu de
collines plantées de bois de pins et lauriers roses.
Le théâtre
Le musée
La perfection du théâtre, avec ses lignes
parfaites et l’harmonie de ses proportions, est
admirablement conservé. Pouvant recevoir
14.000 spectateurs, il dessine un demi cercle et
comporte 55 rangées de gradins divisées par un
promenoir sur une hauteur de 22,50 m. De
partout on voit et on entend parfaitement. En
effet le son produit sur l’orchestra circulaire,
qui mesure 20,30 m de diamètre, ou évoluaient
les chœurs, monte sans être déformé jusqu’au
sommet. L’acoustique est parfaite.
La vue est imprenable du sommet de cet édifice.
Relativement petit avec 3 salles, il a de curieuses stèles gravées d’inscriptions relatives à la
construction de la rotonde ou de guérisons miraculeuses et une collection d’instruments
chirurgicaux romains. Il a en outre des éléments authentiques tels chapiteaux et caissons de
plafonds et des éléments architecturaux sculptés du temple d’Artémis et des Propylées.
Nauplie
Le chemin de retour vers notre hôtel nous a donné la possibilité de
visiter Nauplie
Nauplie est une charmante ville ancienne que dominent la citadelle
de l’Acronauplie et le fort vénitien Palamède à 216 m de hauteur.
Elle occupe une presqu’île rocheuse se découpant sur les eaux
tranquilles du golfe. C’est un lieu de séjour agréable. Son petit îlot
fortifié de Bourtzi, construction vénitienne, contrôlait l'unique voie
d'accès navigable de la ville.
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Au centre ville, la place de la Constitution
dessine un rectangle harmonieux d’où l’on peut
jouir d’une vue sur la colline et le fort. On y
trouve le musée archéologique, un ancien cinéma transformé en mosquée et la banque de Grèce.
Outre la cathédrale Agios Georgios, Nauplie
dispose également de l’église des Francs et de
la petite église orthodoxe Agios Spiridonas.
A noter que pour accéder au fort Palamède, il
faut utiliser un escalier de 857 marches. Ce
complexe dispose de 8 forts ou bastions reliés
entre eux par des couloirs dérobés, voûtes ou
passages secrets.
Notre retour à l’hôtel, après quelques 2 h 30 de
route, s’est effectué aux environs de 20 h.
JOUR 7
GRECE CENTRALE
Athènes
Polluée et embouteillée, Athènes séduit le voyageur de prime abord. Athènes reçoit la plupart de
ses voyageurs en été lorsque la canicule, la pollution, la circulation et le bruit sont au maximum.
D’une superficie de 433 km², 3 millions d'âmes habitent Athènes qui concentre 40% de la
population grecque. A la fin des années 80, Athènes a attiré nombre d'immigrés d'Asie, du
Moyen-Orient et des Balkans, les Albanais constituant la principale communauté (450 000
recensés). Près de 40% de la population active du pays habite et travaille dans l'agglomération
d'Athènes.
Le port du Pirée, base navale d’Athènes, concentre une grande partie de cette activité.
Visite panoramique de la ville
L’excursion en car a permis de découvrir les différents bâtiments officiels et les quartiers
d’Athènes.
• Ambassade
• Ministère de la défense
• Ecole française d’archéologie
• Palais royal - Soldat inconnu
Le Palais, situé sur la place de la Constitution, est devenu le parlement. Au pied du parlement
devant le monument du Soldat inconnu se tiennent les sentinelles de la Garde qui sont relevées
toutes les heures.
• Stade de marbre
Ce stade occupe l’emplacement du stade antique. Livré à la culture du blé, il fût reconstruit sur
son plan d’origine pour les Jeux Olympiques de 1896 et rénové pour accueillir l’arrivée du
marathon et les épreuves de tir des Jeux Olympiques de 2004. Du haut de ses gradins de
marbre , il peut accueillir 45.000 spectateurs.
• Porte d’Hadrien
Pour marquer la séparation entre sa propre ville d'Athènes et la vieille cité, Hadrien fit ériger
une porte en face du temple, portant d'un côté l'inscription «Voici Athènes, antique cité de
Thésée» et de l'autre «Voici la cité d'Hadrien, et non de Thésée». L'arc d'Hadrien, de taille
plutôt modeste, aurait été construit grâce à des dons de la population athénienne.
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L'Acropole
C'est au plateau peu étendu de l'Acropole (4 ha), qui domine de 100 m la plaine de l'Attique,
qu'Athènes dut sa fortune. L'Acropole, si endommagée et si incomplète soit-elle, conserve assez
d'allure pour compter encore parmi les authentiques merveilles du monde. Aujourd’hui ce plateau
est en complète réfection ou grues et gros porteurs peuplent le site. D'importants travaux de
restauration sont engagés depuis 1983.
Son nom signifie «citadelle» (ce qu'elle était à l'origine), un endroit défensif peuplé de dieux, de
rois et de héros.
Ses monuments principaux sont les Propylées, le Parthénon, le temple d’Athena Niké (déesse de
la victoire), le petit temple d’Erechthéion, le musée de l’Acropole, etc…
• Les propylées
On accède à l’Acropole par la Porte Beulé du nom de l’archéologue français qui l’a découverte.
L’entrée monumentale se fait par des marches très glissantes en marbre bleu. Ils comprennent
un corps central flanqué de deux ailes dissymétriques en retour.
L’entrée des propylées se signale par six colonnes doriques
• Le Parthenon
Au sortir des propylées, on découvre la silhouette de l’ Erechthéion, en face se dresse la statue
d’Athéna Promachos, sculptée par Phidias, (9 m de haut) et à gauche la masse majestueuse et
dorée du Parthénon.
C’est le plus grand temple dorique jamais réalisé en Grèce. Il fût construit à l’époque de Périclés
et dédié à Athéna.
Après avoir franchi les Propylées, vous déboucherez sur la belle esplanade inclinée de l'Acropole
et aurez une première vision stupéfiante du merveilleux Parthénon (temple de la Vierge) dorique
en marbre blanc.
Vu de l’extérieur, il repose sur un socle de marbre, le temple est entouré d’un péristyle de 46
colonnes (8 par façade et 17 par coté) mesurant 10,43 m de hauteur, 1,90 m de diamètre à la
base et 1,45 m au niveau des chapiteaux. L’accès à l’intérieur est interdit.
Le temple portait à l'origine des frises sculptées polychromes sur trois niveaux, dont il reste
bien peu de chose. Certaines d'entre elles, ainsi que le toit, furent détruits par l'armée
vénitienne en 1687.
• Le temple d’'Erechthéion
Cet élégant petit temple fût utilisé suivant les moments d’église, de palais, de harem, de magasin
militaire et autres. Il a été restauré et le célèbre portique, qui fait face au Parthénon, est connu
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sous le nom de tribune des Caryatides parce que six statues de jeunes filles de plus de 2 m de
haut en soutiennent la travée.
• Le temple d’Athena Niké
Le temple d'Athéna Niké est juché sur une terrasse, à droite des Propylées.
Tout petit à côté du Parthénon, vers lequel il regarde, le temple actuel est une reconstruction
moderne – et minutieuse – de l'édifice originel, démoli par les Turcs en 1687.
• Le musée de l’Acropole
Situé discrètement à l'extrémité orientale de l'Acropole, ce petit musée possède une collection
de sculptures et reliefs trouvés sur le site. On peut y voir des sculptures du fronton de temples
du VIe
antérieurs au Parthénon, un superbe groupe de statues de Kora (jeunes filles)
siècle av. J.-C. et une partie de la frise du Parthénon qui a subi des dégâts également en 1687.
Il comporte 9 salles toutes différentes les unes des autres.
En sortant du musée, la vue plongeante sur le théâtre de Dionysos et l’odéon d’Hérode Atticus
est splendide.
L’odéon d’Hérode Atticus ne se visite pas mais est ouvert lors de représentations musicales. Il
dispose de 5.000 ou 6.000 places. Le théâtre de Dionysos peut être visité et est utilisé surtout
pour les répétitions et les concours musicaux. Il peut recevoir 17.000 spectateurs.
Déjeuner dans le quartier de Plaka
Plaka représente la vieille ville d'Athènes. Ce lieu hautement touristique est représenté par de
multiples ruelles étroites et sinueuses accrochées au flanc de l'Acropole. Quelques églises
byzantines y alternent avec de vieilles maisons à toit de tuiles rondes et de balcons en bois. C’est
un véritable enchantement. Ce petit village bénéficie, depuis les années 90 et l'intervention de
Mélina Mercouri, d'un programme de réhabilitation.
Nous avons pris notre déjeuner dans un des nombreux petits restaurants de ce quartier.
Après avoir flâné dans les ruelles de Plaka, nous avons emprunté l'avenue Adrianou, fait quelques
achats et nous sommes rendus sur le site du soldat inconnu pour assister à la relève de la garde.
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Relève
de
la
garde
Celle-ci a lieu toutes les heures. Les sentinelles de la garde évoluent en une sorte de fascinant
ballet d’automates, remarquable de précision et de synchronisation avec toutefois de la grâce.
Avant de reprendre la direction de notre hôtel, le car s’est arrêté auprès du stade olympique
(voir ci-dessus Stade de marbre).
JOUR 8
Journée libre
Découverte de la ville de Néa Makri Attikis ou nous avons logé 4 nuits et passé nos journées à
l’extérieur. Chacun en a profité pour faire quelques dernières emplettes et cadeaux.
Voyage retour
Le décollage a été parfait et à l’heure indiquée.
Un repas froid de qualité moyenne nous a été servi. Après 2 h 30 de vol, et avec quelques
turbulences, nous avons atterri à l’aéroport Paris Charles de Gaulle vers 22 heures.
NOURRITURE GRECQUE
La nourriture grecque est un mélange de différentes saveurs méditerranéennes, notamment
marquée par l'influence turque : huile d'olives (à foison), légumes (aubergines, concombres,
salades diverses...), poissons, fromage de chèvre ou de brebis (la Fêta), mouton, vins doux.
Entrées
La salade grecque avec la fêta, les dolmades qui sont des feuilles de vigne ou de choux, enrobant
une farce à base de riz, le Tzatiki (concombre, ail, yoghourts) et différents purées et taramas,
poulpes et calmars.
Plats
Les Souvlakia qui sont des brochettes de porc ou de moutons, marinées dans du citron et des
aromates, grillées à la broche, Tomates et poivrons farcis et la Moussaka qui est un gratin à base
d'aubergines, pommes de terre frites, viandes hachées épicées, béchamel et fromage.
Desserts
Il existe relativement peu de dessert. Celui-ci est bien souvent constitué de fruits (pastèque,
melon). Vous trouverez également des "yoghourts au miel" qu’il faut absolument goûter.
Boissons
Parmi les boissons alcoolisées, on trouve l’Ouzo (boisson anisée) en apéritif, et un vin resiné pour
accompagner les repas
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HISTOIRE
L’époque paléolithique (40 000 avant J.-C.) a probablement vu les premières traces de présence
humaine sur le territoire grec.
La période néolithique (6 000 avant J.-C.) a permis aux populations de se solidarisées comme en
témoignent des sites en Epire, en Macédoine, en Thessalie, etc...
L’ère helladique ou l’âge du bronze (3 000 avant J.-C.) a vu le développement d’une civilisation
fondée sur un langage commun. . Des villages prospères ont été découverts en Crète, en Grèce
continentale, dans les Cyclades, etc…
Le début du IIe millénaire (2 000 avant J.-C.) des sociétés palatiales organisées font leur
apparition dans la Crète en même temps que les premiers systèmes d’écriture.
Les Grecs mycéniens (1 600 – 1 150 avant J.-C.), à la suite des catastrophes naturelles
provoquées en Crète par l’éruption du volcan de Santorin, deviennent la puissance dominante
Les âges obscurs (1 150 – 900 avant J.-C.) sont les siècles de marasme économique et culturel
La période géométrique (9ème - 8ème avant J.-C.) est le point de départ de la renaissance grecque
avec la création de l’alphabet grec et la composition des épopées homériques.
L’époque archaïque (8ème - 6ème siècle av. J.-C.) est une période d’importantes mutations sociales et
politiques.
L’époque classique (5ème siècle av. J.-C.) a marqué la domination culturelle et politique d’Athènes,
appelé également le « siècle d’or » de Périclès.
L’hégémonie macédonienne (4ème siècle av. J.-C.) apparaît à la fin de la guerre du Péloponnèse ou
Athènes perd sa position dominante. Avec Philippe II et son fils Alexandre le Grand, les
Macédoniens commencent à jouer un rôle prépondérant en Grèce
L’époque hellénistique (3ème siècle av. J.-C.) sera formé des royaumes du vaste empire que se sont
partagés ses généraux après la mort d’Alexandre.
La période romaine (2ème siècle av. J.-C.) a vu le jour après la conquête du territoire grec par des
empereurs romains.
L’époque byzantine (1ème siècle av. J.-C. - 4ème siècle) est marquée par le transfert de la capitale
de son empire de Rome à Constantinople.
L’empire ottoman (5ème siècle - 14 ème siècle) a dominé cette terre jusqu’à la révolution grecque de
1821.
À la suite de la Révolution nationale, un royaume grec indépendant est créé en 1830
En 1974, après sept années de régime dictatorial, le royaume de Grèce est devenu une république
par référendum.
En 1981, la Grèce adhère à la Communauté européenne
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GEOGRAPHIE
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¾
Infos générales
Capitale
Population
Densité
Espérance de vie
Taux d’alphabétisation
Superficie
Langue
Athénes
11 millions d’habitants
83 habitants/km2
79 ans
93%
131 957 km2
Grec
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Position géographique
La Grèce est un pays du Sud-est de l’Europe et est située à l’extrémité méridionale de la
Péninsule Balkanique. Avec les îles de la Mer Egée, la Crète, les îles du Dodécanèse et les îles de
la Mer Ionienne, elle forme un espace intégral.
Les frontières grecques terrestres totalisent 1170 kilomètres. Au Nord le pays est limitrophe de
l’Albanie (longueur des frontières 247 kilomètres), de la FYROM (246km) et de la Bulgarie (474
km). A l’Est, il est limitrophe de la Turquie dont il est séparé par une frontière d’une longueur de
200km.
La Grèce s’étend sur une superficie de 131.990 km² dont 107.194,76 constituent sa partie
continentale et 24.796 km² sa partie insulaire qui comprend 9841 îles petites et grandes.
Des centaines de millions d’années auparavant, de la mer Ionienne jusqu’en Asie Mineure, la terre
grecque était couverte par la mer. Avant quelques 140 millions d’années, des mouvements
géologiques créent les premières terres, jaillies des eaux. Mais c’est aux environs de 35 millions
d’années qu’ont eu lieu les transformations décisives de l’espace grec, c’est à dire à l’époque des
plissements Alpins, durant laquelle ont apparues les plus hautes chaînes du monde (Alpes,
Pyrénées, Himalaya). Autour de 4 millions, à la fin de l’époque glaciaire, la Grèce a connu de
nouveaux mouvements géologiques lorsque le niveau de la mer a baisse au dessous de 200 mètres.
Depuis lors et jusqu’en 1300 av. J.C. des séismes, des éruptions volcaniques et autres
phénomènes géologiques ont donné à l’espace grec sa forme définitive qu’elle a gardée jusqu'à nos
jours.
Les Régions
Les différentes régions de la Grèce sont les suivantes :
L’Attique (Athènes) - La plaine de l’Attique abrite une grande partie de la population grecque (3.
756.607 habitants, d’après le recensement de 2001). En Attique, se trouve Athènes, capitale et
principal centre administratif du pays. Les ministères, les tribunaux de grande instance, les
sièges sociaux de la plupart des banques, des compagnies d’assurance et d’autres entreprises,
ainsi qu’une grande partie de l’industrie grecque sont concentrés dans l’agglomération de la
capitale. Athènes attire des touristes du monde entier, qui viennent visiter l’Acropole, symbole
de la ville et du pays, d’autres sites archéologiques et le Musée archéologique national.
La Grèce Centrale (excepté la région de la capitale) - Dans cette région, au cœur de la Grèce, est
située Delphes, où se trouvait l’oracle antique. La chaîne de montagnes du Pinde traverse la Grèce
centrale, et son sommet le plus élevé culmine à 2.637 m (le mont Smolikas).
Le Péloponnèse - Le Péloponnèse est l’extrémité la plus méridionale de la Grèce continentale.
Dans cette région se trouvent de nombreuses cités importantes de l’Antiquité comme Mycènes,
Sparte et Olympie – lieu de naissance des Jeux olympiques. Cette région fertile possède un
climat tempéré, qui favorise la culture de la vigne et de l’olivier.
L’Epire - L’Epire constitue la partie nord-ouest de la Grèce continentale, entre l’Albanie au nord
et la Grèce centrale au sud. La région est presque entièrement montagneuse
La Thessalie - La Thessalie se trouve au centre de la Grèce continentale. Sa principale
caractéristique géographique est la plaine de Thessalie, entourée de nombreuses montagnes,
dont la plus connue est le mont Olympe, sommet le plus élevé de la Grèce (2 917 m).
La Macédoine - La Macédoine, la plus grande des dix régions de la Grèce, avoisine Le paysage
est relativement varié en raison du caractère essentiellement montagneux de la Macédoine
occidentale et orientale, à l’exception de quelques grandes vallées fertiles, tandis qu’en
Macédoine centrale se trouve la plaine de Thessalonique – la deuxième du pays par son étendue.
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La Thrace - La région constitue l’extrémité nord-est de la Grèce. Le climat peut être
caractérisé comme intermédiaire entre méditerranéen et central-européen. Le delta de l’Evros,
où de nombreuses espèces rares viennent trouver refuge grâce aux conditions écologiques
favorables, est le principal pôle d’attraction de la région.
Les îles de la mer Egée - L’archipel de la mer Egée comprend des centaines d’îles et d’îlots.
Toutes les îles sont montagneuses ou semi-montagneuses et possèdent un climat chaud.
La Crète - La Crète est la plus grande île de la Grèce. En ce qui concerne le paysage, l’île ne
possède pas de plaine et est essentiellement montagneuse. Il est intéressant de noter que la
côte la plus méridionale de la Crète est la région la plus chaude de la Grèce.
Les îles Ioniennes - Nous rencontrons ici la plus petite région de la Grèce, constituée de sept
îles. La végétation y est abondante, avec des forêts qui rappellent l’Europe du Nord.
Le climat
Sa principale caractéristique est d’offrir le climat méditerranéen ou comme on aime à le désigner
«le climat de l’olivier». En général, la Grèce est considérée comme jouissant du climat le plus
doux de la Méditerranée.
Le trait caractéristique du climat grec est le cycle harmonieux des saisons. Son printemps est
bref avec des températures moyennes. Ses étés, longs, chauds et secs. L’automne est
merveilleux avec une température moyenne plus élevée que celle du printemps. Quant aux hivers
ils sont doux et ensoleillés. L’ensoleillement atteint 3000 heures par an, en été les précipitations
sont inexistantes. Dans certaines parties du Nord et de l’Ouest de la Grèce (en particulier Epire,
Macédoine, Thrace) l’hiver est relativement rude et la température atteint quelquefois -20° C.
Flore et faune
Les 2/3 de la superficie de la Grèce sont composés de terres forestières, mais leur répartition
géographique est inégale. 30 % sont des forêts, 40 % sont en partie couvertes de forêts et 30 %
sont des pâturages.
La Grèce continue de posséder une des plus riches flores du monde avec 4050 espèces de plantes
sauvages. La richesse, la diversité et la remarquable beauté des plantes de la flore grecque ont
provoqué dès l’Antiquité l’admiration des Grecs et nombre d’entre elles (jacinthe, narcisse,
acanthe, rose, olivier, laurier, chèvre-feuille etc) ont été associées à des mythes antiques et ont
inspiré les artistes. Certaines de ces plantes sont propres à l’espace grec comme le coquelicot, la
camomille, l’anémone, la marguerite, la caroube, etc.
Les forêts les plus étendues se trouvent en Grèce du nord dans les montagnes de Thrace, de
Macédoine et d’Epire ; les îles de la mer Egée de l’est et du nord ainsi que celles de la mer
Ionienne, sont en grande partie recouvertes de pins et d’oliviers. Au total, le pays possède plus
de 200 espèces d’arbres et de grands arbustes et ses forêts sont composées, principalement de
conifères à feuilles caduques comme les hêtres et les châtaigniers.
De nombreux sites sont protégés par le biais de conventions internationales que le pays s’est
engagé à respecter. Le pays possède 11 zones humides, 51 monuments naturels préservés, 113
grandes réserves d’oiseaux et 300 biotopes relevant du programme CORINE.
La faune grecque appartient à la zone de la période paléarctique (qui comprend plusieurs pays de
la Méditerranée, de l’Europe et de l’Asie). Cependant certaines espèces d’animaux peuvent être
caractérisées comme propres à la Grèce tels que par exemple la tortue terrestre, la chèvre
sauvage de la Grèce qui vit surtout en Crète, les poneys de l’île de Skyros etc.
Quelque 900 espèces d’animaux vivent en Grèce, protégés par des programmes d’actions
spécifiques mis en œuvre par les autorités. Parmi les espèces protégées, l’on trouve la tortue
méditerranéenne et le phoque moine dans la mer Egée et la mer Ionienne. De plus, les forêts
denses et les affleurements rocheux de rivières ainsi que des marais sont des refuges pour la
majorité des oiseaux de proie en Europe.
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De même, la Macédoine possède la colonie la plus importante en Europe d’oiseaux chassant sous
l’eau tels que les cormorans, les ibis, les aigrettes et les hérons. De plus, l’ours brun – le plus
grand mammifère terrestre d’Europe – survit dans les montagnes du Pindos et dans celles aux
frontières de l’Albanie, de la FYROM et de la Bulgarie. Enfin, les forêts du nord abritent des
chats sauvages, des martres, des chevreuils et, occasionnellement, des loups et des lynx, alors
que les chacals, les chèvres sauvages et les hérissons vivent au sud.
Les montagnes
Les montagnes et la mer sont les éléments dominants de l’espace grec. Vingt montagnes au moins
ont un sommet à plus de 2000 m, qui est l’altitude des neiges éternelles.
Le trait particulier des riches massifs montagneux grecs (les 4/5 du territoire national sont des
terrains montagneux), c’est qu’ils bénéficient d’un privilège unique au monde : et de fait il n’existe
pas de montagne en Grèce d’où la mer ne puisse être aperçue, et que les vents marins
n’atteignent pas.
Les fleuves et les lacs
La superficie limite du pays, le morcellement de son relief, les pluies brutales et le faible degré
des précipitations reçues par la plus grande de la partie de la plupart des régions, n’ont pas
permis la formation de fleuves aux eaux abondantes. Les grands fleuves sont effectivement très
peu nombreux et ont en général ont leur source en dehors du territoire grec.
La population
Par ailleurs, la population actuelle (2001) est de 10.964.020 habitants dont 70% réside dans les
centres urbains et semi-urbains et 30% dans les campagnes.
La migration vers villes et l’émigration constituaient les deux problèmes majeurs d’après-guerre.
Elles ont eu pour résultat une massive exportation de main d’œuvre productive, un faible taux de
natalité, l’abandon de nombreuses régions rurales ainsi que les mille problèmes engendrés par une
très rapide concentration dans des agglomérations urbaines. L’émigration a presque cessé ces
dernières années, mais le pouvoir d’attraction des centres urbains a évolué en un problème social
et économique de plus en plus aigu.
On estime qu’actuellement le tiers des habitants du pays réside dans le Bassin Attique ou dans ce
qu’on peut appeler «le complexe résidentiel athénien».
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