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INTRODUCTION
Le 15 juin 2012, le gouvernement du Québec autorisait l’entrée en vigueur
du premier Plan métropolitain d’aménagement et de développement
(PMAD) de la région métropolitaine de Québec. An d’assurer le succès
de sa mise en œuvre et l’atteinte des objectifs qui y sont édictés, divers
moyens ont été identiés, dont la mise en place d’une trame verte et bleue
métropolitaine. Cette dernière vise à structurer un étroit maillage entre les
milieux naturels et récréatifs d’intérêt et à en relier les éléments éclatés
de façon à y assurer une pleine accessibilité à la population.
An d’alimenter l’étude des potentiels à considérer dans l’organisation et
la structuration de la trame verte et bleue, la Communauté métropolitaine
de Québec (CMQ) a décidé d’entreprendre une démarche lui permettant
d’avoir une meilleure connaissance des milieux naturels d’intérêt pour la
biodiversité sur son territoire. Ainsi, les résultats de cette analyse permettront
de considérer les milieux possédant des valeurs écologiques élevées dans
le cadre du projet de trame verte et bleue, mais également dans divers
autres processus d’aide à la décision territoriale aux niveaux métropolitain,
régional et local.
MANDAT
La CMQ a fait appel à Conservation de la nature Canada (CNC),
un organisme privé à but non lucratif, an de l’accompagner dans cette
démarche. Ce dernier, à l’aide de Madame Louise Gratton, consultante
en écologie et conservation, a développé une méthode d’analyse et
d’évaluation de la valeur écologique des milieux naturels, qu’il a appliquée
aux territoires des Conférences régionales des élus (CRÉ) de la Vallée-
du-Haut-Saint-Laurent, de Montérégie-Est, de l’Estrie et de Chaudière-
Appalaches. Il a aussi réalisé un plan de conservation de l’aire naturelle
de l’Estuaire d’eau douce et collaboré à plusieurs autres initiatives visant
la sélection de sites prioritaires pour la conservation avec divers groupes
régionaux et locaux actifs au sud du Québec.
Le mandat de CNC consistait à fournir une méthodologie testée et éprouvée
à l’échelle de territoires régionaux du Québec, et d’accompagner l’équipe
de la CMQ dans l’application de cette méthode sur son territoire. Il est à
noter que le travail de coordination et d’application géomatique a été
réalisé par la CMQ.
Finalement, il importe de souligner que ce mandat ne prévoit pas de validation
sur le terrain, de planication de corridors fauniques et de mise en œuvre de
stratégies de conservation. Il permettra toutefois de servir d’assise à de
futurs travaux comparables à ceux susmentionnés, dont la planication
de la trame verte et bleue métropolitaine.