Rapport annuel Nos marques TM/MC Marques sous licence Qui nous sommes 3 Message du président du conseil d’administration 4 Message du président et chef de la direction 6 Faits saillants financiers 10 Gildan : Engagement authentique 12 Rapport 2015 aux actionnaires 15 Q U I N O U S S O M M E S Gildan est un chef de file mondial dans le domaine de la fabrication et de la commercialisation de vêtements de qualité pour toute la famille, incluant des t-shirts, des vêtements molletonnés, des polos, des sous-vêtements, des chaussettes, des bas collants et des vêtements amincissants. Vendue dans plus de 50 pays, notre famille de marques inclus Gildan®, Gold Toe®, Anvil®, Comfort Colors®, Secret®, Silks®, Powersox®, Kushyfoot® et Therapy PlusMC, ainsi que les marques sous licence Under Armour® et Mossy Oak®. Grâce à nos installations de fabrication verticalement intégrées, nous contrôlons chaque étape du processus de confection de nos vêtements, des matières premières aux produits finis. Nous opérons plus de 25 installations de fabrication en Amérique du Nord, en Amérique centrale, dans le bassin des Caraïbes et au Bangladesh, qui emploient plus de 42 000 employés. Gildan s’appuie sur son caractère entrepreneurial, sur l’engagement de ses employés et sur le principe fondamental qu’agir de manière responsable est le seul moyen de créer de la valeur dans tout ce que nous entreprenons. À travers l’ensemble de nos marques, chaque fil est important 3 MESSAGE DU P R É S I D E N T D U C O N S E I L D’ A D M I N I S T R A T I O N Chers actionnaires, Au nom du conseil d’administration, j’ai le plaisir de vous présenter notre rapport annuel 2015. Malgré les contextes d’affaires difficiles avec lesquels ils ont dû composer, la direction et les employés ont obtenu d’excellents résultats en 2015. Le rendement de la Société pour l’année qui se termine et sa position enviable pour générer de la croissance dans le futur sont le résultat direct d’une stratégie éprouvée qui vise à créer une valeur à long terme pour les actionnaires. de réduction des coûts afin de soutenir la croissance et d’améliorer notre compétitivité. Nous continuerons également à rechercher des occasions de réaliser des acquisitions complémentaires comme nous l’avons fait cette année avec Comfort Colors. Ces facteurs stratégiques ainsi que le désir inébranlable de l’équipe de direction et des employés d’atteindre l’excellence opérationnelle, continuent de créer de la valeur pour nos actionnaires. S’engager pour la croissance et la création de valeur En raison de la vigueur de la Société et des perspectives qui s’offrent à elle, le conseil d’administration a approuvé une augmentation de 20 % de notre dividende trimestriel en février 2016. De plus, nous avons lancé une offre publique de rachat dans le cours normal des activités afin de racheter jusqu’à 5 % des actions en circulation de la Société. Le retour du capital à nos actionnaires est un élément important dans notre stratégie d’attribution des capitaux, tout comme l’investissement continu dans la croissance interne et les acquisitions. Gildan a construit un réseau d’installations sans pareil pour la fabrication de vêtements, qui a continué de s’agrandir en 2015 grâce à des investissements dans des installations de filature. La plateforme de fabrication de Gildan, jumelée à sa forte gamme de produits et à sa grande famille de marques, permettent à la Société de continuer à créer de la valeur alors que nous mettons en œuvre notre stratégie de croissance. Cela consiste notamment à poursuivre l’expansion dans le marché Le rendement de la Société pour l’année qui se termine et sa position enviable pour générer de la croissance dans le futur sont le résultat direct d’une stratégie éprouvée qui vise à créer une valeur à long terme pour les actionnaires. des vêtements imprimés en Amérique du Nord et à l’international, ainsi qu’à se positionner comme chef de file dans toutes les catégories de Vêtements de marque dans le marché de la vente au détail. Nous continuerons d’investir dans l’expansion de la capacité de nos usines de fabrication verticalement intégrées et dans des projets 4 Tracer la voie en matière de responsabilité sociale et environnementale En tant que l’un des chefs de file mondial dans le domaine de la fabrication verticalement intégrée et de la commercialisation de vêtements pour la famille, nous comprenons l’importance qu’accordent toutes les parties prenantes de la Société à la gestion responsable et le lien direct qui unit cette dernière à notre succès financier et à notre croissance future. Nous croyons que le programme Gildan : Engagement authentiqueMC représente un fondement clé de la croissance durable de notre Société et que nous sommes bien placés pour résoudre les enjeux sociaux et environnementaux auxquels nous sommes confrontés. Nos efforts pour être à la tête de l’industrie en matière de responsabilité sociale et environnementale sont à nouveau récompensés par notre inclusion dans l’indice mondial de développement durable Dow Jones (Dow Jones Sustainability World Index) pour la troisième année consécutive. Nous demeurons la seule entreprise nordaméricaine du secteur « Textiles, vêtements et produits de luxe » à être incluse dans cet indice prestigieux. Cette reconnaissance vient confirmer une fois de plus que Gildan se consacre véritablement à ces efforts et qu’elle intègre les principes de la responsabilité sociale et environnementale dans tout ce qu’elle entreprend. Ces principes constituent le tissu unique de notre culture et sont la pierre angulaire de notre réussite future. À titre d’exemple, en mars 2015, la Société a reçu une subvention spéciale de 3,5 M$ US de la part du gouvernement du Honduras en reconnaissance pour le nombre élevé d’emplois qu’elle a créés au pays. Nous avons redistribué la totalité de cette somme à divers projets en éducation, en santé et en logement dans les communautés honduriennes où vivent nos employés. qui vise à éliminer tout obstacle systémique ou parti-pris dans les politiques, les procédures et les pratiques de la Société. Grâce à cette nouvelle politique, le comité de la gouvernance d’entreprise et de la responsabilité sociale veillera à ce qu’il existe au sein du conseil un équilibre entre les compétences, l’expérience, l’expertise et la diversité des points de vue afin de servir les intérêts et les objectifs stratégiques de la Société. Actuellement, en matière de représentation des femmes, 22 % des membres du conseil sont de sexe féminin. La Société se penchera également sur l’élaboration de nouvelles initiatives visant à développer le talent féminin à l’échelle de la Société. Au nom du conseil, j’aimerais remercier Glenn et les membres de l’équipe de la haute direction, ainsi que tous nos employés dans le monde, d’avoir contribué au succès de Gildan. Vous avez stimulé notre croissance, vous nous avez permis de nous distinguer de la concurrence et vous avez contribué à bâtir un avenir durable. Favoriser une plus grande diversité Conformément à l’importance qu’accorde le conseil d’administration au maintien de saines pratiques de gouvernance, nous avons eu le plaisir cette année d’adopter une nouvelle politique de diversité du conseil, William D. Anderson Président du conseil d’administration 5 MESSAGE DU P R É S I D E N T E T C H E F D E L A D I R E C T I O N À nos actionnaires, En 2015, nous avons obtenu de bons résultats. Nous avons généré des ventes consolidées de 2,57 milliards de dollars, ce qui représente une augmentation d’environ 12 % par rapport à l’année civile 2014, et nous avons dégagé un bénéfice net ajusté de 1,46 $ par action, en hausse de 28 % par rapport à la période correspondante de l’exercice précédent. De plus, nous avons réalisé des progrès pendant l’année au chapitre de l’exécution de nos initiatives stratégiques, lesquelles stimulent la croissance des ventes et du bénéfice et continuent de nous placer en position de créer une valeur solide pour les actionnaires à long terme. Nous continuerons de mettre à profit les avantages découlant de nos dépenses d’investissement, en particulier de notre initiative liée à la filature, qui génèrent des réductions de coûts soutenues et rehaussent la qualité de nos produits. Poser les bons gestes Lorsque je me tourne vers l’avenir, je me réjouis des perspectives de croissance de la Société. En même temps, je reconnais que ces occasions nous obligent à prendre des mesures décisives qui nous permettront de mettre à profit le potentiel de croissance à long terme de la Société. C’est la réflexion qui a guidé notre démarche dans le secteur des Vêtements imprimés en décembre 2014 lorsque nous avons pris la décision stratégique de réduire les prix de vente nets dans le réseau des distributeurs aux États-Unis. Cette décision était importante pour renforcer notre position de chef de 6 file, stimuler la demande des utilisateurs finaux et favoriser la croissance des volumes de ventes et du bénéfice, non seulement pour l’année civile 2015, mais également pour les années suivantes. Un an plus tard, je suis heureux de déclarer que la réduction des prix de vente dans le réseau des vȇtements imprimés génère les avantages que nous avions prévus. Nous avons enregistré une forte augmentation des volumes unitaires dans le réseau des vêtements imprimés aux États-Unis en 2015, tant dans le secteur des produits de base que dans les secteurs des produits mode et de performance à croissance plus rapide. Dans l’ensemble, nous avons fait croître les ventes de notre secteur des Vêtements imprimés de 12 % pour l’année civile 2015 comparativement à 2014, et au deuxième semestre les marges opérationnelles du secteur des Vêtements imprimés se sont repositionnées à des niveaux historiques. Mettre la priorité sur les marchés des vêtements imprimés à forte croissance En 2016, nous continuerons de stimuler la croissance des volumes unitaires sur le marché des vêtements imprimés aux États-Unis, tout en maintenant les rendements élevés que ces activités nous ont permis d’obtenir par le passé. Nous continuerons de mettre à profit les avantages découlant de nos dépenses d’investissement, en particulier de notre initiative liée à la filature, qui génèrent des réductions de coûts soutenues et rehaussent la qualité de nos produits. De plus, nous avons l’avantage unique de profiter de marques bien positionnées dans tous les créneaux du secteur des Vêtements imprimés, et nous en tirons parti grâce à notre plateforme de distribution étendue. En ce qui concerne les produits mode de base, nous perçons davantage le marché au moyen de l’offre élargie de produits Anvil® à base de fil à anneaux et de la marque Comfort Colors®, une marque à croissance rapide de vêtements teints en plongée, de style usé au look vintage. L’acquisition de Comfort Colors en mars 2015 s’est révélée très avantageuse. En 2015, nous avons intégré Comfort Colors à nos activités, et en 2016 nous investissons dans l’accroissement de notre capacité de teinture de vêtements afin de soutenir la forte demande continue que nous observons pour cette marque. Notre gamme Gildan Performance®, lancée initialement en 2013, a poursuivi sa forte croissance en 2015, et nous continuons d’élargir cette gamme de produits pour répondre à la demande pour des vêtements de sport plus diversifiés. Comme dans le marché des vêtements imprimés aux États-Unis, nous continuons de chercher à percer davantage les marchés internationaux des vêtements imprimés. Même si nous avons établi une base solide en Europe et que nous avons réalisé des percées importantes sur les marchés d’Asie-Pacifique et d’Amérique latine, nos activités du secteur des Vêtements imprimés sur ces marchés présentent un important potentiel de croissance dans l’avenir alors que nous continuons de reproduire ce qui a fait notre succès sur le marché américain. 1) Établir la fidélité envers la marque, un vêtement à la fois Nous avons réalisé des progrès importants en 2015 dans la mise en application de notre stratégie pour le secteur des Vêtements de marques, qui consiste simplement à offrir une meilleure proposition de valeur aux clients et aux détaillants. Nous avons fait croître les ventes de notre secteur des Vêtements de marques de 11 % pour l’année civile 2015 comparativement à l’année précédente et nous avons accru nos marges opérationnelles. Au cours de l’exercice 2015, la marque Gildan® a atteint une part de marché de 14 % dans la catégorie des chaussettes pour hommes et occupe maintenant la deuxième position sur le marché de la vente au détail aux États-Unis1. Dans la catégorie des sous-vêtements, l’une des catégories affichant la plus grande fidélité envers la marque sur le marché américain du vêtement, nous avons étendu la distribution des sous-vêtements de marque Gildan® à de nouveaux clients de la vente au détail. À la fin de 2015, les sous-vêtements de marque Gildan® étaient vendus dans environ 18 000 magasins de détail, un nombre qui a presque doublé par rapport à l’exercice précédent. La marque Gildan® est la troisième marque de sous-vêtements pour hommes en importance sur le marché américain de la vente au détail1 et en 2016, nous prévoyons accroître cette position. Investir dans nos marques De plus, pour soutenir nos marques et renforcer notre notoriété auprès des consommateurs, nous continuons d’investir dans la commercialisation et la publicité. Au début de 2015, nous avons signé une entente de promotion avec la célébrité Blake Shelton, cinq fois récipiendaire du prix CMA® décerné au « chanteur masculin de l’année », ainsi que coach à l’émission de Selon le rapport Retail Tracking Service de NPD. 7 téléréalité compétitive The Voice, diffusée sur le réseau NBC. Aux termes de l’entente de promotion, M. Shelton offre son soutien et assure la promotion des produits de marque Gildan® à travers diverses initiatives à l’intention des consommateurs. Ajouter de la valeur, du coton jusqu’aux clients Au cours de l’année civile 2015, nous avons affecté près de 230 millions de dollars à des dépenses d’investissement visant à renforcer davantage nos activités de fabrication verticalement intégrées qui sont à la base de notre succès. Une part importante des dépenses d’investissement de 2015 a été consacrée à la fabrication de fil, une initiative que nous avons lancée en 2013 et qui sera bientôt menée à terme. Notre nouvelle installation de filature à Salisbury, en Caroline du Nord, qui fabrique du fil à fibres libérées, a atteint sa pleine capacité de production et nous avons démarré la production de notre plus grande nouvelle installation de filature à Mocksville, en Caroline du Nord, qui fabrique du fil à anneaux. Lorsque nous aurons complété notre initiative de filature en 2016, nous prévoyons que les dépenses d’investissement reviendront à un plus bas niveau comparativement au niveau moyen d’investissement des trois derniers exercices. En même temps, nous nous assurons de combler nos besoins en termes d’accroissement de la capacité de fabrication de textiles pour soutenir notre croissance. En 2016, nous allons de l’avant avec l’aménagement d’une nouvelle installation de fabrication de textiles au Honduras, Rio Nance 6. Nous comptons également mettre à profit certaines de nos installations existantes, notamment l’installation de fabrication de textiles d’Anvil qui sera agrandie à nouveau pour soutenir la croissance dans les produits de valeur supérieure, les produits plus spécialisés de performance et les produits mode de base. Enfin, nous agrandissons aussi notre installation de fabrication de textiles et de couture au Bangladesh afin de continuer à soutenir notre croissance sur les marchés internationaux. Affectation du capital Nous avons dégagé des flux de trésorerie disponibles de 159 millions de dollars pour l’année civile 2015 et nous *Les chiffres sont en millions de dollars US, sauf pour les données par action. 8 prévoyons que notre capacité de générer des liquidités continuera de s’accroître à l’avenir. De plus, nous avons récemment fixé des paramètres pour mettre à profit notre bilan afin d’assurer l’efficacité de notre structure du capital. Dans l’ensemble, nous sommes bien positionnés pour stimuler la croissance organique à long terme et continuer à rechercher des acquisitions complémentaires, tout en assurant un rendement du capital à nos actionnaires. À cet égard, nous étions heureux d’annoncer une offre publique de rachat dans le cours normal des activités visant 5 % de nos actions en février 2016, ainsi qu’une quatrième hausse consécutive de 20 % de notre dividende. Haute direction En août 2015, nous avons accueilli Rhodri J. Harries qui s’est joint à la Société à titre de chef des services financiers et administratifs, en remplacement de Laurence G. Sellyn qui a pris sa retraite à la fin de 2015. Rhodri apporte à Gildan une solide expérience dans les domaines des finances, du commerce et du leadership opérationnel qu’il a acquise en travaillant pour de grandes entreprises mondiales. J’aimerais remercier Laurence pour son importante contribution au cours des 17 dernières années et pour son support continu dans la transition de ses responsabilités tout au long de 2015. Je suis enthousiaste à l’idée de collaborer avec Rhodri et notre équipe de haute direction pour développer davantage et mettre à exécution notre stratégie de croissance. En terminant, je voudrais exprimer ma plus profonde gratitude à nos clients et à nos 42 000 employés dévoués qui ont contribué à notre succès jusqu’à présent. Je voudrais également vous remercier, vous, nos actionnaires, de la confiance que vous accordez à Gildan. Nous nous réjouissons de nos perspectives et nous demeurons déterminés et confiants en notre capacité à créer de la valeur à long terme pour vous. Glenn J. Chamandy Président et chef de la direction 7G de chandails vendus à ce jour Vendus dans plus de 50 pays de ventes en 2015 9 (1) 2014 2015 La BAIIA ajusté, le bénéfice net ajusté, le bénéfice dilué par action ajusté, les flux de trésorerie disponibles et la dette nette (l’excédent de la trésorerie sur le total de la dette) sont des mesures financières non conformes aux PCGR. Se reporter à la section « Définition et rapprochement des mesures financières non conformes aux PCGR » du rapport de gestion pour l’exercice 2015. Certains légers écarts dus à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce sommaire. 10 (en millions de dollars US) 2013 (en dollars US) 2012 VENTES NETTES 2011 BÉNÉFICE DILUÉ PAR ACTION AJUSTÉ(1) 2 568,6 2015 1,46 2 299,2 2014 1,14 2 214,9 2013 1,36 2 065,2 2012 0,99 2011 0,67 1 698,3 FA I TS S A I L L A N TS F I N A N C I E R S Les résultats présentés sont basés sur l’année civile (janvier à décembre) 20 20 20 20 20 15 14 13 12 11 Ventes nettes 2 568,6 2 299,2 2 214,9 2 065,2 1 698,3 BAIIA ajusté(1) 503,8 388,4 449,4 353,0 231,3 Bénéfice net 346,1 276,6 326,6 229,8 152,2 1,42 1,12 1,33 0,94 0,62 355,4 281,0 334,5 242,1 164,4 1,46 1,14 1,36 0,99 0,67 384,4 244,6 370,5 377,4 33,4 (229.6) (331,9) (199,8) (77,2) (145,4) 158.9 (81,9) 173,2 302,1 (96,4) 2 834,3 2 648,3 2 124,1 1 921,7 1 806,8 Dette à long terme (incluant la partie courante) 375,0 399,0 64,0 177,0 305,0 Dette nette (excédent de la trésorerie sur le total de la dette)(1) 324,3 313,9 (15,1) 95,0 263,3 2 188,4 1 882,2 1 742,9 1 449,5 1 258,0 19.6% 16.9% 20.3% 17.1% 13.6% 0.6x 0.8x n.a. 0.3x 1.1x Marge du bénéfice net ajusté(3) 13.8% 12.2% 15.1% 11.7% 9.7% Rendement des capitaux propres(4) 17.5% 15.5% 21.0% 17.9% 13.7% (En millions de dollars US, sauf les données par action et les ratios) COMPTES DE RÉSULTAT Bénéfice dilué par action Bénéfice net ajusté(1) Bénéfice dilué par action ajusté(1) FLUX DE TRÉSORERIE Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles Dépenses d'investissement Flux de trésorerie disponibles(1) SITUATION FINANCIÈRE Total des actifs Capitaux propres RATIOS FINANCIERS Marge du BAIIA ajusté(2) Dette nette / BAIIA ajusté (1) La BAIIA ajusté, le bénéfice net ajusté, le bénéfice dilué par action ajusté, les flux de trésorerie disponibles et la dette nette (l’excédent de la trésorerie sur le total de la dette) sont des mesures financières non conformes aux PCGR. Se reporter à la section « Définition et rapprochement des mesures financières non conformes aux PCGR » du rapport de gestion pour l’exercice 2015. (2) BAIIA ajusté divisé par les ventes nettes. (3) Bénéfice net ajusté divisé par les ventes nettes. (4) Bénéfice net ajusté divisé par les capitaux propres moyens de la période. s.o. Sans objet Certains légers écarts dus à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire. 11 GILDAN : ENGAGEMENT AUTHENTIQUE Comptant plus de 42 000 employés dans le monde, nous comprenons le lien direct qui existe entre la gestion responsable, notre succès financier et notre croissance future. Par ses quatre piliers clés, le programme Gildan : Engagement authentiqueMC est conçu pour créer de la valeur pour nos diverses parties prenantes. Environnement Notre engagement pour l’amélioration continue et la réduction de notre empreinte écologique se fonde sur notre vision à long terme, sur nos investissements et sur notre compréhension du cycle de vie de nos opérations et de nos produits. En 2014, nous avons recyclé ou transformé 91 % de nos déchets. En 2014, nous avons comblé 53 % de nos besoins énergétiques à l’aide de sources d’énergie renouvelable. De 2010 à 2014, nous avons réduit l’intensité de nos émissions de gaz à effet de 45 %. Communauté Gildan est fière de jouer un rôle actif dans les communautés où elle exerce ses activités en agissant de manière responsable et en ayant une incidence durable sur l’économie. En 2015, nous avons donné 3,5 M$ US à différents projets communautaires au Honduras. 12 Depuis son ouverture, nous avons investi plus de 1,9 M$ US dans l’Instituto Politécnico Centroamericano (IPC), au Honduras, qui a décerné plus de 6 500 diplômes. Pour la troisième année consécutive, Gildan a été incluse dans l’indice mondial de développement durable Dow Jones (DJSI World) Employés Bien que nos investissements en capital soient un élément clé de notre succès, notre principale ressource demeure les quelque 42 000 employés qui travaillent pour Gildan. Nous sommes fiers d’offrir un environnement de travail stimulant et gratifiant aux employés qui contribuent au succès de la Société. 337 audits internes et externes de conformité sociale effectués dans nos installations et dans celles de nos sous-traitants en 2015. Cette année, plus de 142 700 consultations gratuites ont été offertes à nos employés dans l’une de nos cliniques médicales. En 2015, nous avons donné en formation l’équivalent de près d’un million d’heures-personnes. Produits Gildan a acquis la réputation d’offrir des produits de grande qualité à bon prix, et ce, à travers l’ensemble de ses marques. Notre système de gestion global de la qualité (GQS) et les rigoureux systèmes de gestion environnementale en place assurent aux clients que nos produits sont sécuritaires et fabriqués selon les normes les plus élevées. Nos vêtements de marque Gildan® et Anvil® sont certifiés Oeko-Tex Standard 100. Les produits Gildan sont principalement fabriqués à partir de coton des États-Unis cultivé de manière durable et récolté de manière éthique. 13 TM/MC RAPPORT AUX ACTIONNAIRES 2015 25 février 2016 TABLE DES MATIÈRES RAPPORT DE GESTION 1.0 PRÉFACE 3 2.0 MISE EN GARDE À L’ÉGARD DES ÉNONCÉS PROSPECTIFS 4 3.0 PROFIL DES ACTIVITÉS 3.1 Aperçu 3.2 Secteurs opérationnels de la Société 3.3 Nos activités 6 3.4 Environnement concurrentiel 4.0 STRATÉGIE ET OBJECTIFS 12 5.0 RÉSULTATS OPÉRATIONNELS 5.1 Mesures financières non conformes aux PCGR 5.2 Acquisitions d’entreprises 5.3 Principales informations annuelles 5.4 Revue des résultats opérationnels consolidés 5.5 Revue des résultats opérationnels sectoriels 5.6 Sommaire des résultats trimestriels 14 5.7 Résultats opérationnels du cinquième trimestre de l’exercice 2015 6.0 SITUATION FINANCIÈRE 32 7.0 FLUX DE TRÉSORERIE 34 8.0 SITUATION DE TRÉSORERIE ET SOURCES DE FINANCEMENT 36 9.0 POURSUITES 38 10.0 PERSPECTIVES 38 11.0 GESTION DES RISQUES FINANCIERS 39 12.0 PRINCIPALES ESTIMATIONS COMPTABLES ET JUGEMENTS 44 13.0 MÉTHODES COMPTABLES ET NOUVELLES NORMES COMPTABLES N’AYANT PAS ENCORE ÉTÉ APPLIQUÉES 47 14.0 CONTRÔLES ET PROCÉDURES DE COMMUNICATION DE L’INFORMATION 48 15.0 CONTRÔLE INTERNE À L’ÉGARD DE LA DIVULGATION DE L’INFORMATION FINANCIÈRE 48 16.0 RISQUES ET INCERTITUDES 49 17.0 DÉFINITION ET RAPPROCHEMENT DES MESURES FINANCIÈRES NON CONFORMES AUX PCGR 61 RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION À L’ÉGARD DE LA DIVULGATION DE L’INFORMATION FINANCIÈRE 64 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS ANNUELS AUDITÉS 65 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS ANNUELS AUDITÉS 70 RAPPORT DE GESTION 1.0 PRÉFACE Dans le présent rapport de gestion, « Gildan », la « Société » ou les mots « elle », « sa », « son », « nous », « nos » et « notre » renvoient, selon le contexte, soit à Les Vêtements de Sport Gildan Inc., soit à Les Vêtements de Sport Gildan Inc. conjointement avec ses filiales. Le 4 décembre 2014, la Société a annoncé qu’elle ferait la transition à une nouvelle date de clôture d’exercice en 2015. Avec cette transition, la clôture de l’exercice de la Société coïncide maintenant avec le dimanche le plus près du 31 décembre plutôt qu’avec le premier dimanche suivant le 28 septembre. La modification de la date de clôture de l’exercice reflète le fait que le caractère saisonnier du produit consolidé des ventes globales de la Société change en raison de l’importance grandissante du secteur des Vêtements de marques. Le cycle de planification commerciale de la Société s’est aligné davantage sur l’année civile et cette modification devrait procurer une meilleure visibilité par rapport aux programmes de commercialisation destinés à la vente au détail et à l’établissement des prix du coton. De plus, la modification de la date de clôture de l’exercice permet à Gildan de mieux s’aligner sur les sociétés comparables de l’industrie. Aux fins des dépôts auprès des organismes de réglementation, la Société présente les résultats de la période de transition de 15 mois ayant débuté le 6 octobre 2014 et close le 3 janvier 2016. Le premier exercice de 12 mois de Gildan basé sur l’année civile a débuté le 4 janvier 2016 et sera clos le er 1 janvier 2017. Le présent rapport de gestion donne de l’information sur les activités, la performance financière et la situation financière de Gildan au 3 janvier 2016 (exercice 2015) et pour la période de transition de 15 mois close à cette date ainsi qu’au 5 octobre 2014 (exercice 2014) et pour l’exercice de 12 mois clos à cette date. Tous les montants qui figurent dans le présent rapport de gestion sont exprimés en dollars US, à moins d’indication contraire. Pour avoir une compréhension complète du contexte commercial de la Société, des tendances, des risques et des incertitudes auxquels elle est exposée, ainsi que de l’incidence des estimations comptables sur ses résultats opérationnels et sur sa situation financière, le présent rapport de gestion doit être lu en parallèle avec les états financiers consolidés annuels audités de Gildan pour l’exercice clos le 3 janvier 2016 et les notes afférentes. Dans le cadre de la préparation du présent rapport de gestion, nous avons pris en compte l’ensemble de l’information à notre disposition jusqu’au 25 février 2016, date du présent rapport de gestion. Les états financiers consolidés annuels audités ainsi que le présent rapport de gestion ont été revus par le comité d’audit et des finances de Gildan et ont été approuvés et autorisés aux fins de publication par notre conseil d’administration. L’ensemble de l’information financière contenue dans le présent rapport de gestion et dans les états financiers consolidés annuels audités a été établie selon les Normes internationales d’information financière (« IFRS »), telles qu’elles ont été publiées par l’International Accounting Standards Board (« IASB »), à l’exception de certaines informations présentées à la section « Définition et rapprochement des mesures financières non conformes aux PCGR » du présent rapport de gestion. Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions figurant dans le présent rapport de gestion datent d’après le fractionnement d’actions, reflétant l’incidence du fractionnement des actions ordinaires en circulation de la Société à raison de deux pour une sous forme de dividende en actions effectué le 27 mars 2015. De l’information additionnelle sur Gildan, dont sa notice annuelle 2015, est disponible sur le site Web de la Société, au www.gildan.com, sur le site de SEDAR, au www.sedar.com, ainsi qu’à la section EDGAR du site Web de la Securities and Exchange Commission des États-Unis (où se trouve le rapport annuel sur formulaire 40-F), au www.sec.gov. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.3 RAPPORT DE GESTION 2.0 MISE EN GARDE À L’ÉGARD DES ÉNONCÉS PROSPECTIFS Certains énoncés qui figurent dans le présent rapport de gestion constituent des énoncés prospectifs au sens de la loi des États-Unis intitulée Private Securities Litigation Reform Act of 1995 et des lois et de la réglementation sur les valeurs mobilières du Canada. Ces énoncés sont assujettis à des risques, des incertitudes et des hypothèses importants. Les énoncés prospectifs comprennent entre autres de l’information sur nos objectifs et sur les stratégies visant à atteindre ces objectifs, de même que de l’information sur nos opinions, nos plans, nos attentes, nos anticipations, nos estimations et nos intentions. En particulier, l’information qui figure aux sections « Profil des activités – Nos activités », « Stratégies et objectifs », « Situation de trésorerie et sources de financement – Dette à long terme et dette nette » et « Perspectives » contient des énoncés prospectifs. Les énoncés prospectifs se reconnaissent généralement à l’emploi de termes ayant une connotation conditionnelle ou prospective, tels que « peut », « fera », « s’attend à », « a l’intention de », « estime », « prévoit », « suppose », « anticipe », « planifie », « croit », ou « continue », de même que de la forme négative de ces expressions ou des variantes de celles-ci ou de termes semblables. Le lecteur est invité à consulter les documents que nous avons déposés auprès des Autorités canadiennes en valeurs mobilières et de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, ainsi que les risques décrits aux sections « Gestion des risques financiers », « Principales estimations comptables et jugements » et « Risques et incertitudes » du présent rapport de gestion pour une analyse des divers facteurs pouvant influencer nos résultats futurs. Les facteurs significatifs et les principales hypothèses qui ont été retenus pour tirer une conclusion ou formuler une prévision ou une projection sont également présentés dans ce document. Les énoncés prospectifs sont, de par leur nature, incertains et les résultats ou les événements qui y sont prévus pourraient différer considérablement des résultats ou des événements réels. Les facteurs significatifs qui pourraient faire en sorte que les événements ou les résultats réels diffèrent considérablement des conclusions, prévisions ou projections reflétées dans ces énoncés prospectifs comprennent notamment : notre capacité à mettre à exécution nos stratégies et nos plans de croissance, notamment à réaliser des gains de parts de marché, à obtenir et instaurer avec succès de nouveaux programmes de vente, à mettre en place l’introduction de nouveaux produits, à augmenter notre capacité de production, à mettre en œuvre des mesures de compression des coûts, et à conclure et à intégrer avec succès des acquisitions; l’intensité de la concurrence et notre capacité à y répondre efficacement; des changements défavorables de la conjoncture économique et des conditions financières à l’échelle mondiale ou dans un ou plusieurs des marchés que nous desservons; notre dépendance à l’égard d’un petit nombre de clients d’envergure; le fait que nos clients ne soient pas dans l’obligation de passer un minimum de commandes fermes; notre capacité à prévoir, à identifier et à réagir aux préférences changeantes des consommateurs et aux tendances de consommation; notre capacité à gérer efficacement notre volume de production et nos niveaux de stocks en fonction des fluctuations de la demande des consommateurs; les fluctuations et la volatilité des cours des matières premières entrant dans la confection de nos produits, comme le coton, les fibres de polyester, les colorants et autres produits chimiques; notre dépendance à l’égard de fournisseurs clés et notre capacité à maintenir un approvisionnement ininterrompu en matières premières et en produits finis; l’impact des risques liés aux conditions météorologiques et au climat politique et socioéconomique propres aux pays où nous exerçons nos activités ou auprès desquels nous nous approvisionnons; la perturbation des activités de fabrication et de distribution causée par des facteurs tels que des enjeux opérationnels, des perturbations au niveau des fonctions logistiques de transport, des conflits de travail, l’instabilité politique ou sociale, le mauvais temps, les catastrophes naturelles, les pandémies et d’autres événements défavorables imprévus; GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.4 RAPPORT DE GESTION la modification de lois et accords sur le commerce international sur lesquels compte actuellement la Société pour exercer ses activités de fabrication ou pour l’application des mesures de protection qui en découlent; les facteurs ou circonstances qui pourraient faire grimper notre taux d’impôt effectif, dont le résultat de vérifications fiscales ou la modification de lois ou de traités fiscaux applicables; la conformité à la réglementation en matière d’environnement, de fiscalité, de commerce international, d’emploi, de santé et sécurité au travail, de lutte anticorruption, de vie privée ou de toutes autres lois ou réglementations en vigueur dans les territoires où nous exerçons nos activités; les problèmes opérationnels liés à nos systèmes d’information découlant de pannes de systèmes, de virus, d’une atteinte à la sécurité et à la cybersécurité, de désastres, et de perturbations découlant de la mise à jour ou de l’intégration de systèmes; les changements défavorables liés aux arrangements en matière d’octroi de licences à des tiers et de marques sous licence; notre capacité à protéger nos droits de propriété intellectuelle; les changements relatifs à nos relations de travail avec nos employés ou aux lois et réglementations sur l’emploi au Canada comme à l’étranger; une mauvaise presse à la suite de violations réelles, présumées ou perçues, par la Société ou l’un de ses sous-traitants, des lois du travail et environnementales ou des normes du travail internationales, ou pour des pratiques de travail ou toutes autres pratiques commerciales contraires à l’éthique; notre dépendance à l’égard de dirigeants clés et notre capacité à attirer et/ou à retenir le personnel clé; l’évolution ou le risque de violation des lois et règlements sur la sécurité des produits de consommation; les modifications des méthodes et des estimations comptables; l’exposition aux risques découlant des instruments financiers, dont le risque de crédit, le risque de liquidité, le risque de change et le risque de taux d’intérêt, de même que les risques liés aux prix des marchandises; l’impact défavorable de toutes poursuites en justice et mesures réglementaires actuelles ou futures; une atteinte réelle ou perçue à la sécurité des données. Ces facteurs pourraient faire en sorte que la performance et les résultats financiers réels de la Société au cours des périodes futures diffèrent de façon significative des estimations ou des projections à l’égard de la performance ou des résultats futurs exprimés, expressément ou implicitement, dans ces énoncés prospectifs. Les énoncés prospectifs ne tiennent pas compte de l’incidence que les opérations ou les éléments non récurrents ou inhabituels annoncés ou qui se produiront après la formulation des énoncés pourraient avoir sur les activités de la Société. Par exemple, ils ne tiennent pas compte de l’incidence des cessions et des acquisitions d’entreprises ou d’autres transactions commerciales, des dépréciations d’actifs, des pertes de valeur d’actifs ou d’autres charges annoncées ou qui sont constatées après la formulation des énoncés prospectifs. L’incidence financière de ces opérations et d’éléments non récurrents ou inhabituels peut se révéler complexe et dépend nécessairement des faits propres à chacun d’eux. Rien ne peut garantir que les attentes exprimées dans nos énoncés prospectifs se concrétiseront. Les énoncés prospectifs ont pour but de fournir au lecteur une description des attentes de la direction relativement à la performance financière future de la Société et ils risquent de ne pas convenir à d’autres fins. De plus, à moins d’indication contraire, les énoncés prospectifs présentés dans ce rapport de gestion ont été établis en date de ce dernier et nous ne nous engageons nullement à les actualiser publiquement ni à les réviser à la lumière de nouveaux renseignements ou d’événements futurs ou pour quelque autre motif que ce soit, sauf si les lois ou les réglementations applicables l’exigent. Les énoncés prospectifs contenus dans ce rapport sont présentés sous réserve expresse de cette mise en garde. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.5 RAPPORT DE GESTION 3.0 PROFIL DES ACTIVITÉS 3.1 Aperçu Gildan est l’un des principaux fabricants et spécialistes de la mise en marché de vêtements de base de marques de qualité pour la famille, incluant des t-shirts, des vêtements molletonnés, des chandails sport, des sous-vêtements, des chaussettes, des bas collants et des vêtements amincissants. La Société commercialise ses produits au moyen de deux principaux réseaux de distribution. La Société vend ses produits sur les marchés des vêtements imprimés aux États-Unis et au Canada, ainsi qu’en Europe, en Asie-Pacifique et en Amérique latine. Son autre grand réseau de distribution est celui des marchés de la vente au détail aux États-Unis et au Canada, où la Société vend ses produits auprès d’un large éventail de détaillants. La Société commercialise ses produits sous un portefeuille diversifié de marques qui lui ® ® ® ® appartiennent, dont les marques Gildan , Gold Toe , Anvil et Comfort Colors , et leurs sous-marques, ® ® MC ainsi que les marques Secret , Silks et Therapy Plus . La Société possède également une licence pour ® les chaussettes de marque Under Armour aux États-Unis, ainsi que des licences pour les marques Mossy ® ® Oak et New Balance . La Société assure aussi la fabrication pour une sélection d’importantes marques mondiales grand public axées sur le sport et le style de vie. La Société fabrique la vaste majorité de ses produits dans des installations de production à grand volume et verticalement intégrées qu’elle possède et opère. En tant que fabricant vertical qui compte plus de 42 000 employés à l’échelle mondiale, la Société contrôle pratiquement tous les aspects de ses processus de production et exerce ses activités avec un engagement ferme à mettre en place des pratiques de premier plan en matière de main-d’œuvre et d’environnement dans toutes ses installations. Les activités de fabrication de la Société sont principalement situées en Amérique centrale, dans le bassin des Caraïbes, aux États-Unis et au Bangladesh.Elles sont toutes situées de façon stratégique, afin de répondre efficacement aux besoins en réapprovisionnement rapide de ses clients. 3.2 Secteurs opérationnels de la Société La Société gère et présente ses activités en fonction de deux secteurs opérationnels, soit le secteur des Vêtements imprimés et le secteur des Vêtements de marques, qui sont tous deux des secteurs à présenter aux fins de l’information financière. Chaque secteur possède sa propre unité de gestion, qui est responsable et doit rendre compte des activités, des résultats et de la performance financière du secteur. Ces secteurs sont essentiellement structurés en fonction des principaux segments de marché qu’ils desservent. Le sommaire qui suit décrit les activités de chacun des secteurs opérationnels de la Société. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.6 RAPPORT DE GESTION 3.2.1 Secteur des Vêtements imprimés Le secteur des Vêtements imprimés, basé à Christ Church, à la Barbade, assure la conception, la fabrication, l’approvisionnement, le marchandisage et la distribution en grandes quantités de vêtements de sport sans motif, et ce, principalement auprès de distributeurs de vente en gros au sein des marchés des vêtements imprimés dans plus de 30 pays, en Amérique du Nord, en Europe, en Asie-Pacifique et en Amérique latine. Par l’entremise de notre secteur des Vêtements imprimés, nous vendons essentiellement des vêtements de sport sans motif, et ce, principalement auprès de distributeurs de vente en gros qui vendent nos produits à des imprimeurs sérigraphes et à des brodeurs qui, pour leur part, les décorent de motifs et de logos, et revendent les vêtements de sport imprimés auprès d’un éventail très diversifié de consommateurs. Ceux-ci incluent des établissements d’enseignement, des vendeurs d’articles de sport, des marchandiseurs pour des événements spéciaux, des distributeurs d’articles promotionnels, des organismes de bienfaisance, des promoteurs des secteurs du divertissement, du voyage et du tourisme, de même que des détaillants. Nos vêtements de sport se prêtent à une variété d’activités de tous les jours et peuvent servir à différentes utilisations, que ce soit en tant qu’uniformes professionnels, scolaires ou sportifs, ou pour conférer une identité individuelle ou communiquer l’appartenance à des groupes ou à des équipes. Le tableau suivant résume les principales marques sous lesquelles nous commercialisons nos produits dans le réseau des vêtements imprimés : Principales marques Principaux produits ® Gildan ® Gildan Performance ® Anvil ® Comfort Colors ®1) New Balance 1) Vêtements de sport : t-shirts, vêtements molletonnés, chandails sport En vertu d’un contrat de licence pour les droits de distribution aux États-Unis et au Canada. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.7 RAPPORT DE GESTION 3.2.2 Secteur des Vêtements de marques Le secteur des Vêtements de marques, basé à Charleston, en Caroline du Sud, assure la conception, la fabrication, l’approvisionnement, le marchandisage et la distribution de vêtements de marques pour la famille, dont des chaussettes sport, tout-aller et habillées, des sous-vêtements, des vêtements de sport, des bas collants diaphanes, des collants, des produits chaussants et des vêtements amincissants de marques qui sont vendus à des détaillants aux États-Unis et au Canada. Nous commercialisons nos produits principalement sous les marques appartenant à la Société et des marques sous licence. Bien que la stratégie de croissance de la Société soit principalement axée sur le développement continu des marques lui appartenant, la Société recherche également les occasions d’accroître ses ventes en tant que partenaire de la chaîne d’approvisionnement d’un petit nombre de marques mondiales ciblées axées sur le sport et le style de vie, pour lesquelles nous fabriquons et décorons des produits. Le tableau suivant résume la distribution au détail actuelle de diverses catégories de produits de marques appartenant à la Société et de marques sous licence. Marque Principaux produits Réseaux de distribution au détail Gildan Chaussettes, sous-vêtements, vêtements de sport Marché de masse, grands magasins régionaux, réseau des produits artisanaux, alimentation et pharmacies Gildan PlatinumMC Chaussettes, sous-vêtements, vêtements de sport Grands magasins régionaux, chaînes nationales Smart Basics® Chaussettes, sous-vêtements, vêtements de sport Réseau des magasins à un dollar, alimentation et pharmacies Gold Toe® Chaussettes, vêtements de sport Grands magasins, chaînes nationales, clubs-entrepôts G® Chaussettes, sous-vêtements, vêtements de sport Grands magasins, chaînes nationales PowerSox® Chaussettes sport Magasins de sport spécialisés, chaînes nationales, grands magasins GT® de Gold ToeMC Chaussettes Marché de masse Silver Toe Chaussettes Chaînes nationales Signature Gold by GoldtoeMC Chaussettes Marché de masse Chaussettes sport Marché de masse Under Armour Chaussettes sport Magasins de sport spécialisés, grands magasins Mossy Oak® 2) Chaussettes, vêtements de sport, sous-vêtements, vêtements de détente, vêtements thermiques, vêtements molletonnés Magasins de sport spécialisés, chaînes nationales, marché de masse, clubs-entrepôts, réseau des magasins à un dollar, grands magasins Secret®* Bas collants diaphanes, bas collants, collants, leggings, vêtements amincissants, sous-vêtements, accessoires de lingerie, chaussettes Marché de masse, grands magasins, alimentation et pharmacies Silks®* Bas collants diaphanes, bas collants, collants, leggings Grands magasins, chaînes nationales, clubs-entrepôts Therapy PlusMC Produits chaussants, solutions thérapeutiques pour le pied, chaussettes Marché de masse, grands magasins, alimentation et pharmacies Kushyfoot®* Produits chaussants, solutions thérapeutiques pour le pied, chaussettes Alimentation et pharmacies Secret SilkyMC Bas collants diaphanes, bas collants Alimentation et pharmacies ® ® ® All Pro ® 1) 1) En vertu d’un contrat de licence pour les chaussettes seulement – droits de distribution exclusifs aux États-Unis. En vertu d’un contrat de licence – droits de distribution à l’échelle mondiale et en exclusivité pour certaines catégories de produits. * Secret® et Silks® sont des marques de commerce enregistrées seulement au Canada. Kushyfoot® est une marque de commerce enregistrée seulement aux États-Unis. 2) GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.8 RAPPORT DE GESTION 3.3 Nos activités 3.3.1 Fabrication La vaste majorité de nos produits sont fabriqués dans des installations qui nous appartiennent et que nous gérons. Nos activités de fabrication verticalement intégrées comprennent des installations à forte intensité capitalistique pour la filature, la fabrication de textiles et la confection de chaussettes et de bas collants diaphanes, ainsi que des installations de couture nécessitant une main-d’œuvre importante. Dans nos installations de filature, nous transformons du coton et d’autres fibres en fil. Dans nos installations de fabrication de textiles, nous transformons le fil en tissu, qui est ensuite teint et coupé, puis assemblé en vêtements de sport et en sous-vêtements dans les installations de couture que nous gérons situées dans des locaux qui nous appartiennent ou qui sont loués. Dans nos installations intégrées de confection de chaussettes, nous transformons le fil en chaussettes finies. La majorité de notre production de chaussettes ne requiert pas de couture puisque l’équipement utilisé dans nos installations permet de tisser en entier les chaussettes, qui sont refermées sans couture apparente aux orteils. Notre installation de fabrication de bas collants diaphanes comprend des capacités au niveau du tricot, de la teinture et de l’emballage. Nos activités de fabrication de textiles et de chaussettes, de même que nos activités de couture sont essentiellement effectuées dans notre plus important centre de fabrication en Amérique centrale et dans notre deuxième plus important centre de fabrication dans le bassin des Caraïbes, qui sont stratégiquement situés afin de répondre efficacement aux besoins en réapprovisionnement rapide de nos marchés. En Amérique centrale, à notre complexe Rio Nance au Honduras, nous opérons trois installations de fabrication de textiles verticalement intégrées à grande échelle, ainsi qu’une installation additionnelle qui sera développée en 2016 et deux installations de fabrication de chaussettes. Nous opérons également une autre installation de fabrication de textiles au Honduras que nous avons intégrée dans le cadre de l’acquisition d’Anvil Holdings Inc. (« Anvil ») au cours de l’exercice 2012. Nos installations de couture en Amérique centrale sont situées au Honduras et au Nicaragua, principalement dans des locaux loués. Dans notre centre de fabrication du bassin des Caraïbes, nous opérons une installation de fabrication de textiles verticalement intégrée à grande échelle et trois installations de couture. Par ailleurs, nous possédons une installation verticalement intégrée au Bangladesh pour la fabrication de vêtements de sport, qui dessert surtout nos marchés internationaux. Nous possédons aussi une petite installation de teinture de vêtements aux États-Unis provenant de l’acquisition de Comfort Colors. Notre installation de fabrication de bas collants diaphanes est située au Canada. Le fil qui sert à confectionner nos produits est fabriqué dans nos installations de filature aux États-Unis, et nous nous approvisionnons aussi en fil auprès de tiers fournisseurs de fil américains avec lesquels nous avons conclu des contrats d’approvisionnement. Nous nous approvisionnons à l’extérieur des États-Unis pour une petite partie de nos besoins en fil. Nous possédons aussi des installations de sérigraphie et de décoration en Amérique centrale qui nous permettent de soutenir nos ventes de produits auprès d’importantes marques grand public mondiales axées sur le sport et le style de vie. Bien que nous fabriquions nous-mêmes la majeure partie des produits que nous vendons, nous avons également des capacités d’approvisionnement en complément à nos activités de fabrication verticalement intégrées à grande échelle. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.9 RAPPORT DE GESTION Le tableau suivant résume nos principales activités de fabrication par région. Canada Installations de filature États-Unis Clarkton, Caroline du Nord Cedartown, Géorgie Salisbury, Caroline du Nord (2 installations) Mocksville, Caroline du Nord Installations de fabrication de textiles Installation de teinture de vêtements Installations de couture1) Installations de confection de chaussettes et de bas collants diaphanes 1) Amérique centrale Bassin des Caraïbes Asie Honduras (4 installations) - Rio Nance 1 - Rio Nance 2 - Rio Nance 5 - Anvil Knitwear Honduras République dominicaine (1 installation) Bangladesh (1 installation) Honduras (4 installations) Nicaragua (3 installations) Honduras - Rio Nance 3 - Rio Nance 4 République dominicaine (3 installations) Bangladesh New Bedford, Massachusetts Montréal, Québec Nous avons également recours aux services de couture de sous-traitants, principalement en Haïti, afin de soutenir la production de textiles provenant de la République dominicaine. Accroissement de la capacité de filature En 2013, nous avons entrepris la mise en œuvre d’une importante initiative liée à la fabrication de fil afin de soutenir la croissance prévue des ventes et l’accroissement prévu de notre capacité de production, et de poursuivre notre modèle d’affaires visant à investir dans la technologie de fabrication mondiale verticalement intégrée et à faible coût, de même que dans la technologie de produits, ce qui permettra selon nous d’offrir une qualité de produit supérieure et constante. Nous gérons deux installations de filature situées à Clarkton, en Caroline du Nord, et à Cedartown, en Géorgie, qui fabriquent principalement du fil à fibres libérées et qui ont été remises à neuf et modernisées en 2014. En 2014, nous avons également construit deux nouvelles installations de filature à Salisbury, en Caroline du Nord. La première installation de filature de Salisbury, qui produit du fil à anneaux, a atteint sa pleine capacité de production à la fin de 2014. La seconde de Salisbury, qui fabrique du fil à fibres libérées, a démarré ses activités commerciales au quatrième trimestre civil de 2014 et elle avait essentiellement atteint sa pleine capacité de production à la fin de 2015. Nous avons également construit une nouvelle installation de filature à Mocksville, en Caroline du Nord, pour la production du fil à anneaux, qui a commencé ses activités à la fin du deuxième trimestre civil de 2015 et devrait atteindre sa pleine capacité de production en 2016. Accroissement de la fabrication de textiles En plus de nos installations de fabrication actuelles, nous élaborons aussi des plans pour accroître davantage notre capacité de fabrication de textiles afin de soutenir la croissance sur les marchés pour lesquels nous sommes en concurrence. Tel qu’annoncé précédemment, nous prévoyons construire une nouvelle installation de fabrication de textiles, Rio Nance 6, qui sera située dans notre complexe Rio Nance au Honduras. Rio Nance 6 sera désormais une installation plus grande avec une capacité de fabrication de textiles plus importante que prévu à l’origine afin de soutenir la croissance sur les marchés nord-américains des vêtements imprimés et de la vente au détail. La capacité accrue de Rio Nance 6 soutiendra les besoins au chapitre de la production jusqu’à ce que l’installation de fabrication de textiles GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.10 RAPPORT DE GESTION soit développée au Costa Rica, où nous avons acheté des terrains dans la province de Guanacaste, au nord-ouest du pays. À la lumière de la révision à la hausse des plans d’accroissement de la capacité de Rio Nance 6, le développement de la capacité de production de textiles prévu au Costa Rica ne devrait commencer qu’après 2018. 3.3.2 Représentation, commercialisation et distribution Nos bureaux de représentation et de commercialisation sont responsables des diverses fonctions liées à la clientèle, notamment la gestion des ventes, la commercialisation, le service à la clientèle, la gestion du crédit, la prévision des ventes et la planification de la production, ainsi que la gestion des stocks et la logistique pour chacun de leurs secteurs opérationnels respectifs. Nous desservons les marchés des vêtements imprimés et de la vente au détail principalement à partir de nos centres de distribution situés aux États-Unis et d’un centre de distribution au Honduras. Secteur des Vêtements imprimés Notre bureau de représentation et de commercialisation assurant la prestation des services à notre clientèle mondiale des marchés des vêtements imprimés est situé à Christ Church, à la Barbade. Nous assurons la distribution de nos vêtements de sport destinés aux marchés des vêtements imprimés essentiellement à partir de notre principal centre de distribution situé à Eden, en Caroline du Nord. Nous utilisons également des entrepôts de tierces parties situés dans l’Ouest des États-Unis, au Canada, au Mexique, en Colombie, en Europe et en Asie afin de répondre à la demande au sein de ces marchés. Secteur des Vêtements de marques Notre principal bureau de représentation et de commercialisation pour notre secteur des Vêtements de marques est situé à Charleston, en Caroline du Sud, où notre centre de distribution principal desservant les clients de la vente au détail est également situé. De plus, nous desservons les clients de la vente au détail à partir de plus petits centres de distribution situés en Caroline du Nord, en Caroline du Sud, et au Canada. Nous gérons également des magasins de vente au détail situés dans des centres commerciaux partout aux États-Unis. 3.3.3 Effectif et siège social La Société compte actuellement un effectif de plus de 42 000 employés à l’échelle mondiale. Son siège social est situé à Montréal, au Canada. 3.4 Environnement concurrentiel Les marchés où nous offrons nos produits sont hautement concurrentiels et sont desservis par des fabricants ou des fournisseurs nationaux et internationaux. La concurrence s’exerce généralement sur le plan des prix, bien qu’une qualité et un service fiables soient aussi des conditions indispensables à la réussite. Notre compétitivité repose notamment sur notre savoir-faire dans la construction et la gestion de centres de fabrication verticalement intégrés de grande envergure et stratégiquement situés. Nos dépenses d’investissement au niveau de la fabrication nous permettent de gérer nos activités de manière efficace, de réduire les coûts, d’offrir des prix compétitifs, de maintenir la qualité constante des produits et d’assurer une chaîne d’approvisionnement fiable, ce qui permet de desservir des programmes de réapprovisionnement efficaces dont les délais de production et les cycles de livraison sont de courte durée. Les investissements et les innovations continus au niveau de nos processus de fabrication nous permettent également d’offrir des produits présentant des caractéristiques améliorées et d’accroître davantage la valeur de notre offre de produits auprès de notre clientèle. La reconnaissance de la marque par les consommateurs et l’attrait de la marque constituent également des facteurs importants au sein du marché du détail. La Société se concentre à développer davantage ses marques et continue à effectuer ® ® d’importants investissements en publicité afin de soutenir ses marques Gildan et Gold Toe . Notre engagement à mettre en place des pratiques de premier plan en matière de protection de l’environnement et de responsabilité sociale représente également un secteur d’investissement pour la Société et constitue un facteur de plus en plus important pour nos clients. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.11 RAPPORT DE GESTION 3.4.1 Secteur des Vêtements imprimés En Amérique du Nord, nos principaux concurrents incluent de grands manufacturiers de vêtements comme Fruit of the Loom, Inc. (« Fruit of the Loom ») et Russell Corporation (« Russell »), qui sont toutes deux des filiales de Berkshire Hathaway Inc. (« Berkshire »), ainsi que Hanesbrands Inc. (« Hanesbrands »). Nous sommes aussi en concurrence avec des sociétés américaines de plus petite taille, comme Alstyle Apparel, une division d’Ennis Corp., Delta Apparel Inc., American Apparel, Inc., Color Image Apparel, Inc., Next Level Apparel, Bella + Canvas, ainsi que des manufacturiers situés en Amérique centrale et au Mexique. De plus, nous sommes en concurrence avec les marques privées vendues par certains de nos clients. Les concurrents sur le marché européen des vêtements imprimés incluent Fruit of the Loom et Russell, ainsi que des concurrents dont les opérations de fabrication ne sont pas intégrées et qui s’approvisionnent en produits auprès de fournisseurs asiatiques. 3.4.2 Secteur des Vêtements de marques Les principaux concurrents de la Société dans le réseau de la vente au détail sont Hanesbrands, les filiales de Berkshire, soit Fruit of the Loom, Russell et Garan Incorporated, de même que Renfro Corporation, Jockey International, Inc., Kayser Roth Corporation et Spanx, Inc. De plus, nous sommes en concurrence avec les marques de sociétés américaines bien établies dans les domaines des vêtements de mode et des vêtements de sport, ainsi qu’avec les marques privées vendues par nos clients qui s’approvisionnent en produits pour ces marques principalement auprès de fabricants asiatiques. 4.0 STRATÉGIE ET OBJECTIFS Notre stratégie de croissance comprend les quatre initiatives suivantes. 4.1 Continuer à rechercher des occasions de percer le marché des vêtements imprimés, de même que d’autres opportunités au sein de ce même marché Nous avons l’intention de continuer à tirer profit de notre plateforme de fabrication verticalement intégrée, de notre avantage au chapitre des coûts et de la portée des distributeurs pour croître dans toutes les catégories de produits du marché du vêtement imprimé nord-américain, notamment les produits de base et les catégories de produits de base mode et de sports de performance à croissance plus rapide, où notre apport dans ces catégories n’a pas été aussi important que dans la catégorie des vêtements de base. Nous visons un accroissement additionnel de notre pénétration du marché des vêtements imprimés avec des marques bien positionnées pour livrer concurrence dans chaque catégorie de produits et grâce au lancement de nouveaux produits. Dans la catégorie des produits de base, nous commercialisons nos ® produits sous la marque Gildan , la marque dominante dans cette catégorie. Dans le secteur des ® vêtements mode de base, nous commercialisons nos produits sous la marque Anvil qui offre une gamme plus contemporaine de produits faits de fil à anneaux présentant des styles plus axés sur la mode. Nous ® vendons également des produits sous la marque Comfort Colors , qui offre des vêtements de sport teints en plongée nous permettant d’obtenir un style usé et des vêtements confortables et doux au toucher. Dans la catégorie des vêtements de sport de performance, nous commercialisons nos produits sous notre ® marque Gildan Performance , qui présente des caractéristiques d’évacuation de l’humidité et des propriétés antimicrobiennes pour un confort et une performance de longue durée, ainsi que sous la ® marque sous licence New Balance . Nous recherchons la croissance en procédant au lancement de nouveaux produits, notamment des tissus et des mélanges de fils plus doux, et nous élargirons notre offre de produits mondiale en ce qui concerne les vêtements de performance, les styles conçus pour les femmes, les chandails sport et les vêtements de travail. Nous entendons également continuer à accroître notre présence sur des marchés internationaux, tels que l’Europe, l’Asie-Pacifique et l’Amérique latine, qui représentent actuellement moins de 10 % du total de nos ventes nettes consolidées, et ce, en introduisant des sous-marques, en élargissant la distribution et en mettant à profit nos marques. Faits saillants de l’exercice 2015 En décembre 2014, nous avons mis en œuvre des mesures stratégiques importantes relatives aux prix pour nos activités du secteur des Vêtements imprimés afin de renforcer notre position de chef de file GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.12 RAPPORT DE GESTION dans le secteur. Nous avons réduit considérablement les prix de vente de base et avons simplifié notre structure de rabais afin de bien répondre aux besoins des distributeurs, d’améliorer leur capacité et leur visibilité en ce qui a trait à la planification de leurs activités et de positionner Gildan afin de favoriser la croissance des volumes de ventes unitaires et du bénéfice pour l’année civile 2015 et par la suite. Les réductions des prix de vente reflétaient la conversion d’une partie des économies de coûts prévues en lien avec les investissements de la Société dans de nouvelles installations de filature et d’autres projets d’investissement. Les réductions des prix de vente reflètent également la diminution du prix du coton qui a eu lieu au cours de la deuxième moitié de l’année civile 2014, bien que la Société n’ait commencé à prendre en compte dans son coût des ventes du coton acheté à des prix moins élevés par rapport à un an plus tôt qu’au cours du troisième trimestre de 2015. Dans le cadre de notre stratégie visant à percer dans le secteur des vêtements mode de base du ® marché nord-américain des vêtements imprimés, nous avons ajouté la marque Comfort Colors à notre portefeuille de marques de vêtements imprimés. En mars 2015, nous avons acquis les actifs d’un des principaux fournisseurs de t-shirts et de chandails molletonnés sans motif et teints en plongée dans le marché nord-américain des vêtements imprimés, fournisseur qui exerçait ses activités sous la ® dénomination commerciale de Comfort Colors , l’une des marques les plus reconnues par les consommateurs effectuant des achats auprès de librairies universitaires, de magasins de vente au détail spécialisés et de boutiques situées dans des centres de villégiature et de vacances. L’ajout de la ® marque Comfort Colors vient compléter l’offre et le positionnement de nos produits de marque dans le secteur des vêtements mode de base dans le réseau des vêtements imprimés aux États-Unis et contribue à accroître nos occasions d’affaires dans ce secteur de produits, les volumes de ventes ® unitaires des produits Comfort Colors ayant été élevés durant l’exercice 2015. 4.2 Continuer à pénétrer le marché de la vente au détail en tant que fournisseur de gammes complètes de vêtements de marques pour toute la famille Nous continuons à mettre à profit nos principales compétences, notre modèle de gestion éprouvé et nos avantages concurrentiels afin d’accroître nos ventes auprès des détaillants nord-américains. Tout comme dans le réseau des vêtements imprimés, une qualité constante, des prix concurrentiels et un réapprovisionnement rapide et flexible, jumelés à notre engagement envers de solides pratiques en matière de responsabilité sociale d’entreprise et de protection de l’environnement, constituent des facteurs qui contribuent à percer avec succès le réseau de la vente au détail. La reconnaissance de la marque par les consommateurs et l’attrait de la marque constituent également des facteurs importants au sein du marché du détail. Nous avons l’intention de mettre à profit notre réseau de distribution actuel auprès des détaillants, notre fabrication à grande échelle et notre savoir-faire en la matière, ainsi que notre investissement continu dans la commercialisation afin de soutenir davantage le développement des marques nous appartenant et des marques sous licence, et ce, afin de créer de nouvelles occasions de croissance des ventes de vêtements de sport, de sous-vêtements, de chaussettes et de bas collants diaphanes. Bien que nous nous concentrions principalement à développer davantage les marques qui nous appartiennent, nous nous concentrons aussi à établir nos relations et à accroître nos ventes en tant que partenaire de la chaîne d’approvisionnement de marques mondiales sélectionnées axées sur le sport et le style de vie. Faits saillants de l’exercice 2015 Conformément à l’accent que nous mettons sur la croissance des ventes des marques appartenant à ® la Société, au cours de l’exercice 2015 nous avons converti à la marque Gildan notre principal programme de commercialisation de chaussettes de marques privées auprès d’un grand détaillant national. Nous avons continué d’effectuer des expéditions de nouveaux programmes à des détaillants nouveaux ® et existants, notamment des expéditions de chaussettes de marque Gildan et de programmes de sous-vêtements à un nouveau grand détaillant du marché de masse américain et à d’autres détaillants du marché de masse, et nous avons ajouté de nouveaux détaillants clients dans le réseau de l’alimentation et des pharmacies aux États-Unis et dans le réseau des produits artisanaux. ® Nous avons étendu la distribution des produits de sous-vêtements de marque Gildan auprès de ® nouveaux détaillants clients et, à la fin de 2015, les sous-vêtements de marque Gildan étaient vendus GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.13 RAPPORT DE GESTION dans environ 18 000 magasins de vente au détail, un nombre qui a presque doublé par rapport à l’exercice précédent. Nous avons signé un partenariat de promotion avec la célébrité Blake Shelton, cinq fois récipiendaire ® et encore couronné du prix CMA décerné au « chanteur masculin de l’année », ainsi que coach à l’émission de téléréalité compétitive The Voice, diffusée sur le réseau NBC. Dans le cadre de l’entente ® de promotion, M. Shelton offre son soutien et assure la promotion des produits de marque Gildan à travers diverses initiatives à l’intention des consommateurs. 4.3 Continuer à augmenter la capacité de production afin de soutenir la croissance prévue de nos ventes et générer des réductions de coûts de fabrication et de distribution Nous prévoyons continuer à augmenter notre capacité de production afin de soutenir la croissance prévue de nos ventes. Nous cherchons continuellement à optimiser notre structure de coûts en ajoutant de la capacité de production à faible coût, et en investissant dans des projets visant à réduire les coûts, à renforcer l’intégration verticale, de même qu’à améliorer continuellement la qualité des produits. Pour une description plus détaillée de l’accroissement de la capacité et des mesures de réduction des coûts de la Société, se reporter à la section 3.3.1 intitulée « Fabrication » du présent rapport de gestion. Faits saillants de l’exercice 2015 Au cours de l’exercice 2015, notre initiative liée à la fabrication de fil a continué d’enregistrer des progrès importants. Notre nouvelle installation de filature qui fabrique du fil à fibres libérées à Salisbury, en Caroline du Nord, a atteint sa pleine capacité de production. De plus, la production a commencé dans notre nouvelle et plus importante installation de filature, qui produit du fil à anneaux, à Mocksville, en Caroline du Nord. L’installation de Mocksville devrait atteindre sa pleine capacité de production en 2016. Au deuxième semestre de l’année civile 2015, nous avons commencé à profiter des économies de coûts de fabrication liées à nos investissements au niveau de la filature et d’autres projets d’investissement. Nous prévoyons continuer à dégager d’autres économies de coûts de fabrication de nos dépenses d’investissement en 2016 et 2017. 4.4 Réaliser des acquisitions complémentaires Afin d’accroître notre croissance organique, nous demeurerons à l’affût des occasions de réaliser des acquisitions stratégiques complémentaires répondant à nos critères. Nous avons élaboré des critères d’évaluation des occasions d’acquisition qui s’articulent autour de trois considérations principales : 1) la complémentarité stratégique, 2) la facilité d’intégration et 3) des critères financiers, notamment des seuils de rendement des investissements, fondés sur notre coût en capital ajusté en fonction des risques. Faits saillants de l’exercice 2015 Tel qu’indiqué à la section « Stratégie et objectifs » du présent rapport de gestion sous la rubrique 4.1, en date du 2 mars 2015, la Société a acquis la quasi-totalité des actifs de Comfort Colors pour une contrepartie en trésorerie de 103,3 millions de dollars US. La Société est exposée à divers risques commerciaux qui pourraient avoir un impact sur sa capacité à maintenir sa part de marché et sa rentabilité actuelles, de même qu’à atteindre ses objectifs stratégiques à court et à long terme. Ces risques sont décrits aux sections « Gestion des risques financiers » et « Risques et incertitudes » du présent rapport de gestion. 5.0 RÉSULTATS OPÉRATIONNELS Tel qu’indiqué à la rubrique 1.0 du présent rapport de gestion, la Société a modifié la date de clôture de son exercice 2015 pour qu’elle coïncide avec le dimanche le plus près du 31 décembre plutôt qu’avec le premier dimanche suivant le 28 septembre. Le présent rapport de gestion donne de l’information sur les activités, la performance financière et la situation financière de Gildan au 3 janvier 2016 (exercice 2015) et pour la période de transition de 15 mois close à cette date ainsi qu’au 5 octobre 2014 (exercice 2014) et pour l’exercice de 12 mois clos à cette date. L’exercice 2013 désigne la période de 12 mois close le 29 septembre 2013. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.14 RAPPORT DE GESTION 5.1 Mesures financières non conformes aux PCGR Pour évaluer notre performance opérationnelle, nous utilisons des mesures financières qui ne sont pas conformes aux PCGR (les « mesures non conformes aux PCGR »). Les organismes de réglementation des valeurs mobilières exigent que les sociétés informent les lecteurs que le bénéfice et toutes autres mesures ajustées selon des paramètres autres que les IFRS n’ont aucun sens normalisé et qu’il est donc peu probable qu’ils soient comparables aux mesures analogues utilisées par d’autres sociétés. Par conséquent, elles ne doivent pas être considérées de façon isolée. Nous utilisons des mesures non conformes aux PCGR, notamment le bénéfice net ajusté, le bénéfice dilué par action ajusté, le BAIIA ajusté, les flux de trésorerie disponibles, le total de la dette et la dette nette (l’excédent de la trésorerie sur le total de la dette) pour mesurer notre performance d’une période à l’autre sans variation provoquée par divers ajustements pouvant contribuer à fausser l’analyse des tendances au niveau de notre performance opérationnelle et parce que nous croyons que de telles mesures procurent des renseignements utiles sur notre situation financière et sur notre performance financière. Reportez-vous à la section 17.0 « Définition et rapprochement des mesures financières non conformes aux PCGR » du présent rapport de gestion pour obtenir une définition de toutes les mesures non conformes aux PCGR que la Société utilise et présente, ainsi qu’un rapprochement complet avec celles qui sont conformes aux IFRS et qui se prêtent le mieux à une comparaison. 5.2 Acquisitions d’entreprises La Société a réalisé une acquisition d’entreprise au cours de l’exercice 2015 et une au cours de l’exercice 2014. Celles-ci sont décrites ci-dessous. La Société a comptabilisé ces acquisitions selon la méthode de l’acquisition conformément à l’IFRS 3, Regroupements d’entreprises et les résultats de chaque acquisition ont été consolidés avec ceux de la Société à compter des dates d’acquisition respectives. La Société a déterminé la juste valeur des actifs acquis et des passifs repris d’après la meilleure estimation faite par la direction de ces justes valeurs, en tenant compte de toutes les informations pertinentes alors disponibles. Se reporter à la note 5 afférente aux états financiers consolidés annuels audités de 2015 pour un sommaire des montants comptabilisés au titre des actifs acquis et des passifs repris aux dates d’acquisition. 5.2.1 Comfort Colors Le 2 mars 2015, la Société a fait l’acquisition de la quasi-totalité des actifs opérationnels d’une société ® exerçant ses activités sous la dénomination commerciale de Comfort Colors , pour une contrepartie en trésorerie de 103,3 millions de dollars. La transaction a aussi donné lieu au règlement effectif de 8,4 millions de dollars de créances clients de Comfort Colors antérieures à l’acquisition. La Société a financé l’acquisition au moyen de sa facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable. Comfort Colors est l’un des principaux fournisseurs de t-shirts et de chandails molletonnés de base, sans motif et teints en ® plongée dans le marché nord-américain des vêtements imprimés. Comfort Colors est une marque hautement reconnue par les consommateurs effectuant des achats auprès de librairies universitaires, de magasins de vente au détail spécialisés et de boutiques situées dans des centres de villégiature et de vacances. L’acquisition de Comfort Colors renforce la stratégie de Gildan visant à accroître sa pénétration du secteur des vêtements mode de base dans le marché nord-américain des vêtements imprimés, qui est en croissance. Les états financiers consolidés annuels audités pour l’exercice clos le 3 janvier 2016 comprennent les résultats de Comfort Colors pour la période allant du 2 mars 2015 au 3 janvier 2016. Les résultats de Comfort Colors sont compris dans le secteur des Vêtements imprimés. 5.2.2 Doris Le 7 juillet 2014, la Société a fait l’acquisition de la quasi-totalité des actifs opérationnels et repris certains passifs de Doris pour une contrepartie en trésorerie de 101,7 millions de dollars, plus des montants conditionnels supplémentaires pouvant atteindre 9,4 millions de dollars, payables en fonction de l’atteinte des cibles de croissance du produit des ventes pendant une période de trois ans à compter de la date de l’acquisition. La Société a financé l’acquisition au moyen de sa facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable. Doris est un fabricant et spécialiste de la mise en marché de bas collants diaphanes, de GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.15 RAPPORT DE GESTION collants, de produits chaussants et de vêtements amincissants de marques auprès de détaillants au Canada et aux États-Unis. L’acquisition a immédiatement offert à Gildan une structure de ventes et une ® ® plateforme bien établies pour la distribution des marques Gildan et Gold Toe dans le marché de la vente au détail au Canada. De plus, cette acquisition a bonifié et élargi davantage la gamme de produits de marques grand public de la Société au sein de son réseau de distribution actuel de la vente au détail aux États-Unis et élargi davantage son réseau de distribution de la vente au détail aux États-Unis en raison de la forte présence de Doris dans le réseau de l’alimentation et des pharmacies. Cette acquisition constituait également une première étape vers l’établissement, au fil du temps, d’une plateforme de distribution de lingerie féminine. Les états financiers consolidés annuels audités pour l’exercice clos le 5 octobre 2014 comprennent les résultats de Doris pour la période allant du 7 juillet 2014 au 5 octobre 2014. Les résultats de Doris sont compris dans le secteur des Vêtements de marques. 5.3 Principales informations annuelles (en millions de dollars, sauf les montants par action ou à moins d’indication contraire) Ventes nettes Bénéfice brut Charges de vente et charges générales et administratives Bénéfice opérationnel 1) BAIIA ajusté Bénéfice net 1) Bénéfice net ajusté Bénéfice de base par action Bénéfice dilué par action 1) Bénéfice dilué par action ajusté Marge brute Charges de vente et charges générales et administratives en pourcentage des ventes Marge opérationnelle Total des actifs Total des passifs financiers non courants Dividendes en trésorerie déclarés par action ordinaire 2015 (15 mois) 2014 2013 2 959,2 730,1 2 360,0 658,7 2 184,3 634,0 388,0 327,2 488,5 304,9 317,8 286,0 369,4 468,3 359,6 362,0 1,26 1,25 1,30 Variation 2015-2014 $ % Variation 2014-2013 $ % 599,2 71,4 25,4 % 10,8 % 175,7 24,7 8,0 % 3,9 % 282,6 342,7 446,8 320,2 330,3 102,0 (42,2) 20,2 (54,7) (44,2) 35,7 % (11,4)% 4,3 % (15,2)% (12,2)% 3,4 26,7 21,5 39,4 31,7 1,2 % 7,8 % 4,8 % 12,3 % 9,6 % 1,48 1,46 1,47 1,32 1,30 1,35 (0,22) (0,21) (0,17) (14,9)% (14,4)% (11,6)% 0,16 0,16 0,12 12,1 % 12,3 % 8,9 % 24,7% 27,9 % 29,0 % s.o. (3,2) pp s.o. (1,1) pp 13,1% 11,1% 12,1 % 15,7 % 12,9 % 15,7 % s.o. s.o. 1,0 pp (4,6) pp s.o. s.o. (0,8) pp - pp 2 834,3 375,0 2 593,0 157,0 2 043,7 - 241,3 218,0 9,3 % 138,9 % 549,3 157,0 26,9 % s.o. 0,065 0,054 0,045 0,011 20,4 % 0,009 20,0 % 1) Voir la section 17.0 « Définition et rapprochement des mesures financières non conformes aux PCGR » du présent rapport de gestion. Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions reflètent l’incidence du fractionnement d’actions à raison de deux pour une effectué le 27 mars 2015. Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.16 RAPPORT DE GESTION 5.4 Revue des résultats opérationnels consolidés 5.4.1 Ventes nettes (en millions de dollars) Ventes nettes sectorielles Vêtements imprimés Vêtements de marques Total des ventes nettes 2015 (15 mois) 2014 2013 1 794,8 1 164,5 2 959,3 1 559,6 800,4 2 360,0 1 468,7 715,6 2 184,3 Variation 2015-2014 $ % 235,2 364,1 599,3 15,1 % 45,5 % 25,4 % Variation 2014-2013 $ % 90,9 84,8 175,7 6,2 % 11,9 % 8,0 % Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire. Comparaison de l’exercice 2015 et de l’exercice 2014 L’augmentation des ventes nettes consolidées pour la période de transition de 15 mois close le 3 janvier 2016 par rapport à l’exercice 2014 est principalement attribuable au fait que l’exercice 2015 comprend les ventes de trois mois supplémentaires totalisant 543,8 millions de dollars. En excluant cette incidence, le solde de l’augmentation des ventes de l’exercice 2015 par rapport à l’exercice précédent résulte principalement de la hausse des ventes du secteur des Vêtements de marques, incluant l’acquisition de Doris, partiellement contrebalancée par la baisse des ventes nettes du secteur des Vêtements imprimés. Malgré la hausse des volumes de ventes unitaires dans le secteur des Vêtements imprimés, incluant l’incidence de l’acquisition de Comfort Colors, les ventes nettes du secteur des Vêtements imprimés ont diminué en raison de la baisse des prix de vente nets, incluant le rabais pour dévaluation des stocks des distributeurs de 48 millions de dollars au premier trimestre de l’exercice 2015 et du recul de la valeur des monnaies étrangères par rapport au dollar américain. Exclusion faite de l’incidence du trimestre additionnel, les acquisitions de Doris et de Comfort Colors ont contribué à hauteur d’environ 95 millions de dollars aux ventes par rapport à un an plus tôt, en tenant compte du fait que l’acquisition de Doris a eu lieu le 4 juillet 2014 et celle de Comfort Colors, le 2 mars 2015. Comparaison de l’exercice 2014 et de l’exercice 2013 L’augmentation des ventes nettes consolidées de l’exercice 2014 par rapport à l’exercice 2013 résulte principalement de la hausse des volumes de ventes unitaires et d’une gamme de produits plus avantageuse dans les deux secteurs opérationnels, de l’augmentation des prix de vente nets dans le secteur des Vêtements imprimés et de l’acquisition de Doris, qui a contribué au produit des ventes à hauteur de 21,0 millions de dollars. 5.4.2 Bénéfice brut (en millions de dollars, à moins d’indication contraire) 2015 2014 2013 658,7 27,9 % 634,0 29,0 % Variation Variation 2015-2014 2014-2013 (15 mois) Bénéfice brut Marge brute 730,1 24,7 % 71,4 (3,2) pp 24,7 (1,1) pp Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire. Le bénéfice brut consolidé correspond à nos ventes nettes, moins le coût des ventes. Les marges brutes correspondent au bénéfice brut exprimé en pourcentage des ventes. Le coût des ventes comprend le coût de toutes les matières premières, les coûts de conversion à la fabrication, incluant la charge d’amortissement liée à la fabrication, les coûts d’approvisionnement, les frais liés au fret entrant et au transport entre nos installations, de même que les frais de transport des marchandises de nos installations jusqu’à celles de nos clients. Le coût des ventes comprend également le coût des produits finis achetés, les coûts liés aux activités d’achat, de réception et d’inspection, de même qu’à la gestion de la fabrication, aux services de fabrication des tiers, aux coûts de redevances fondées sur les ventes, à l’assurance, aux réductions de valeur des stocks et aux droits de douane. Le bénéfice brut et les marges brutes que nous présentons ne sont pas forcément comparables à ceux présentés par d’autres sociétés, étant donné que GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.17 RAPPORT DE GESTION certaines entités incluent les coûts d’entreposage et de manutention et/ou excluent du coût des ventes la charge d’amortissement, les frais de transport des marchandises jusque chez les clients et les coûts de redevances. Comparaison de l’exercice 2015 et de l’exercice 2014 Les marges brutes ont reculé de 320 points de base au cours de l’exercice 2015 en raison surtout de la baisse des prix de vente nets dans le secteur des Vêtements imprimés, incluant le rabais pour dévaluation des stocks des distributeurs au premier trimestre de l’exercice 2015, de l’écoulement des stocks à prix élevés au cours des six premiers mois de l’exercice 2015, qui comprenait des coûts de fabrication transitoires relatifs à l’intégration de nouveaux programmes de vente au détail au cours de l’exercice 2014, de l’incidence du recul de la valeur des monnaies internationales par rapport au dollar américain et d’une gamme de produits moins avantageuse. L’effet négatif de ces facteurs a été partiellement contrebalancé par la baisse des coûts de fabrication essentiellement liée aux économies de coûts découlant des dépenses d’investissement de la Société dans les nouvelles activités de filature et dans d’autres projets d’investissement ainsi que par la diminution des coûts du coton et des coûts des intrants achetés. Comme il est expliqué à la rubrique 5.6.1 du présent rapport de gestion, les marges brutes des neuf premiers mois de l’exercice 2015 reflétaient le décalage entre le moment de la diminution des prix de vente du secteur des Vêtements imprimés et celui de l’incidence positive de la diminution des coûts de fabrication et des coûts du coton. Les marges brutes du cinquième trimestre de l’exercice 2015 ont été supérieures de 240 points de base à celles des 12 premiers mois de l’exercice 2015, en raison surtout de la baisse séquentielle des coûts du coton. Comparaison de l’exercice 2014 et de l’exercice 2013 Exprimé en pourcentage des ventes, le bénéfice brut a diminué de 110 points de base au cours de l’exercice 2014 comparativement à l’exercice 2013. Le recul des marges brutes reflète principalement l’incidence des inefficiences de fabrication transitoires, particulièrement dans le secteur des Vêtements de marques, et les augmentations de coûts attribuables à l’inflation qui ont plus que contrebalancé l’avantage découlant de la baisse des dépenses promotionnelles dans le secteur des Vêtements imprimés. Des inefficiences de fabrication se sont produites alors que la Société a amélioré davantage le potentiel des produits et accru la capacité de production des activités de confection de chaussettes et de fabrication de textiles, et formé de nouveaux opérateurs de machines à coudre afin de soutenir la croissance rapide du produit des ventes et la pénétration de marques pour le secteur des Vêtements de marques. Les inefficiences de l’exercice 2014 comprennent également l’incidence de coûts de remise en fabrication et de réemballage de produits afin de desservir des programmes clés de vente au détail et d’atténuer les répercussions des contraintes de capacité de production dans le secteur des Vêtements de marques. Ces facteurs ont eu une incidence négative d’environ 90 points de base sur les marges brutes de l’exercice 2014 par rapport à l’exercice 2013. Le recul de la marge brute reflétait aussi les coûts du coton plus élevés, qui ont eu une incidence négative d’environ 70 points de base sur les marges brutes de l’exercice 2014 par rapport à l’exercice 2013. L’incidence des coûts du coton plus élevés n’a été que partiellement reflétée par une augmentation des prix de vente nets du secteur des Vêtements imprimés. Les prix de vente du secteur des Vêtements de marques n’ont pas été augmentés afin de favoriser la croissance des volumes unitaires. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.18 RAPPORT DE GESTION 5.4.3 Charges de ventes et charges générales et administratives (en millions de dollars, à moins d’indication contraire) Charges de ventes et charges générales et administratives Charges de ventes et charges générales et administratives en pourcentage des ventes 2015 (15 mois) 2014 2013 Variation 2015-2014 Variation 2014-2013 388,0 286,0 282,6 102,0 3,4 13,1 % 12,1 % 12,9 % 1,0 pp (0,8) pp Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire. Comparaison de l’exercice 2015 et de l’exercice 2014 L’augmentation des charges de vente et charges générales et administratives pour la période de transition de 15 mois close le 3 janvier 2016 comparativement à l’exercice 2014 est principalement attribuable au fait que l’exercice 2015 comprend les charges de trois mois supplémentaires, à l’incidence des acquisitions de Doris et de Comfort Colors, à la hausse des dépenses de commercialisation et de publicité, à l’augmentation des frais juridiques et des honoraires de professionnels, de même qu’à la hausse des coûts de distribution basés sur le volume. Ces facteurs ont été en partie contrebalancés par l’incidence favorable de la faiblesse du dollar canadien sur les charges du siège social de l’entreprise. Exprimées en pourcentage des ventes, les charges de vente et charges générales et administratives de la période de transition de 15 mois close le 3 janvier 2016 se sont établies à 13,1 %, en hausse par rapport à 12,1 % pour l'exercice 2014, principalement en raison de la diminution des ventes du secteur des Vêtements imprimés au premier trimestre de l’exercice 2015, incluant le rabais pour dévaluation des stocks des distributeurs, de la hausse des dépenses de commercialisation et de publicité pour le secteur des Vêtements de marques et de l’incidence de l’acquisition de Doris. Comparaison de l’exercice 2014 et de l’exercice 2013 L’augmentation des charges de vente et charges générales et administratives pour l’exercice 2014 comparativement à l’exercice 2013 est principalement attribuable à l’acquisition de Doris et à la légère hausse des coûts de distribution basés sur le volume, en partie contrebalancée par la baisse de la charge de rémunération variable et par l’incidence favorable de la faiblesse du dollar canadien sur les charges du siège social de l’entreprise. La diminution des charges de vente et charges générales et administratives en pourcentage des ventes reflète l’avantage découlant de l’augmentation des volumes de ventes du secteur des Vêtements de marques. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.19 RAPPORT DE GESTION 5.4.4 Coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions (en millions de dollars) 2014 2013 Variation 2015-2014 5,0 0,5 1,4 4,5 (0,9) - 1,9 - 0,2 (1,9) - 1,9 (0,2) 8,5 0,4 5,7 8,1 (5,3) (0,8) (0,3) 0,6 (0,5) (0,9) 1,1 0,9 2015 Variation 2014-2013 (15 mois) Indemnités de départ et coûts relatifs aux avantages du personnel Perte sur règlement de la liquidation du régime de retraite à prestations définies Charge de retraite, montant net Coûts de sortie, de relocalisation et autres coûts (Profit) perte à la sortie d’actifs détenus en vue de la vente Réévaluation de la contrepartie éventuelle dans le cadre d’une acquisition d’entreprise Perte sur une acquisition d’entreprise réalisée par étapes Coûts de transaction connexes à des acquisitions Coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions 1,1 - (0,9) - - 1,5 - 1,1 0,8 0,3 0,3 0,5 14,9 3,3 8,8 11,6 (5,5) (1,5) Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire. Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions sont composés de coûts directement liés à la fermeture d’installations ou à la relocalisation d’activités commerciales, à des changements apportés à la structure de gestion, ainsi qu’à des coûts de transaction, de sortie et d’intégration engagés à la suite d’acquisitions d’entreprises. Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions pour l’exercice 2015 sont principalement liés aux coûts engagés dans le cadre de l’intégration des entreprises acquises, y compris l’intégration des acquisitions plus récentes de Doris et de Comfort Colors, et l’achèvement de l’intégration des autres entreprises acquises au cours des exercices précédents, notamment le regroupement des fonctions liées au service à la clientèle, à la distribution et à l’administration et des activités de sérigraphie. Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions comprennent également les coûts de transaction connexes à l’acquisition des actifs opérationnels de Comfort Colors, ainsi que les coûts engagés dans le cadre du regroupement des activités de couture. Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions pour l’exercice 2014 sont essentiellement liés à la perte subie au moment du règlement final de la liquidation de l’ancien régime de retraite à prestations définies de Gold Toe et aux coûts de transaction engagés en lien avec l’acquisition des actifs opérationnels de Doris. Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions pour l’exercice 2013 étaient principalement liés à l’intégration d’Anvil, incluant une charge de 2,5 millions de dollars relative aux coûts de résiliation d’un contrat de location pour un bureau administratif d’Anvil pendant l’exercice 2013, et à une perte sur une acquisition d’entreprise réalisée par étapes de 1,5 million de dollars relative à l’acquisition de CanAm. La Société prévoit engager des coûts de détention supplémentaires relativement aux installations fermées qui sont incluses dans les actifs détenus en vue de la vente, coûts qui seront comptabilisés à titre de charges de restructuration à mesure qu’ils seront engagés, et ce, jusqu’à ce que tous les actifs liés aux installations fermées aient été cédés. Tous les ajustements à la juste valeur, ainsi que les profits ou les pertes liés à la sortie des actifs détenus en vue de la vente, seront également comptabilisés dans les charges de restructuration à mesure qu’ils seront engagés. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.20 RAPPORT DE GESTION 5.4.5 Bénéfice opérationnel (en millions de dollars, à moins d’indication contraire) 2015 2014 2013 369,4 15,7 % 342,7 15,7 % Variation 2015-2014 Variation 2014-2013 (15 mois) Bénéfice opérationnel Marge opérationnelle 327,2 11,1 % (42,2) (4,6) pp 26,7 - pp Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire. Comparaison de l’exercice 2015 et de l’exercice 2014 Le bénéfice opérationnel de l’exercice 2015 a reculé par rapport à celui de l’exercice 2014 même si l’exercice 2015 tient compte du bénéfice opérationnel pour trois mois supplémentaires totalisant 70,7 millions de dollars. Exclusion faite de l’incidence des résultats opérationnels de trois mois supplémentaires pris en compte dans l’exercice 2015, le bénéfice opérationnel a diminué de 112,9 millions de dollars par rapport à l’exercice précédent en raison de la baisse des marges opérationnelles principalement attribuable aux mesures stratégiques relatives aux prix pour le secteur des Vêtements imprimés mises en place en décembre 2014, qui ont contribué à la perte opérationnelle nette inscrite au premier trimestre de l’exercice 2015, et du décalage entre le moment de la diminution des prix de vente du secteur des Vêtements imprimés et celui des réductions de coûts, tel qu’indiqué à la rubrique 5.4.2 du présent rapport de gestion. De plus, les marges opérationnelles du secteur des Vêtements de marques ont baissé par rapport à l’exercice précédent en raison de l’écoulement des stocks à prix élevé au cours du premier semestre de l’exercice 2015 et des dépenses de commercialisation et de publicité qui ont été plus élevées pour l’exercice 2015 qu’à l’exercice précédent. Le repli du bénéfice opérationnel reflète également la hausse des coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions par rapport à l’exercice 2014. Comparaison de l’exercice 2014 et de l’exercice 2013 L’amélioration du bénéfice opérationnel pour l’exercice 2014 par rapport à l’exercice 2013 reflète principalement une hausse du bénéfice brut, l’acquisition de Doris et la diminution des coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions. Pour l’exercice 2014, la marge de profit opérationnelle consolidée est demeurée inchangée par rapport à celle de l’exercice 2013 étant donné que l’amélioration légère des marges opérationnelles dégagées par le secteur des Vêtements imprimés a été contrebalancée par les marges opérationnelles plus faibles du secteur des Vêtements de marques. Cette situation s’explique par l’incidence négative des inefficiences de fabrication transitoires, qui ont plus que contrebalancé l’avantage découlant de l’effet de levier lié à l’augmentation des volumes par rapport aux charges de vente et charges générales et administratives. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.21 RAPPORT DE GESTION 5.4.6 Charges financières, montant net (en millions de dollars) 2014 2013 Variation 2015-2014 8,6 2,1 3,9 6,5 (1,8) - - 4,7 - (4,7) 4,7 3,3 3,7 1,4 (0,4) 0,4 4,0 0,3 (2,8) 0,3 0,2 0,1 6,8 (3,0) 17,7 2,9 (0,8) 12,0 14,8 0,8 (9,1) 2015 Variation 2014-2013 (15 mois) Charge d’intérêts sur des passifs financiers comptabilisés au coût amorti Comptabilisation de la perte différée sur les opérations de couverture sur les swaps de taux d’intérêt Charges bancaires et autres charges financières Accroissement des intérêts sur les provisions actualisées Perte (profit) de change Profit sur les instruments financiers dérivés non désignés pour la comptabilité de couverture Charges financières, montant net Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire. Comparaison de l’exercice 2015 et de l’exercice 2014 L’augmentation des charges financières nettes de l’exercice 2015 s’explique par la hausse de la charge d’intérêts attribuable à l’augmentation des montants prélevés sur notre facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable, ainsi que par l’incidence des trois mois supplémentaires compris dans l’exercice 2015. De plus, la Société a subi une perte de change au cours de l’exercice en cours principalement en raison d’une réévaluation défavorable des actifs monétaires nets libellés en monnaies étrangères, par rapport à un profit de change au cours de l’exercice 2014. Comparaison de l’exercice 2014 et de l’exercice 2013 La diminution des charges financières nettes de l’exercice 2014 résulte principalement de la baisse des charges d’intérêt attribuable à un recul des taux d’intérêt effectifs sur notre facilité de crédit bancaire à long terme, ainsi que des profits de change pour l’exercice 2014 en raison surtout de la réévaluation favorable des actifs et des passifs monétaires libellés en monnaies étrangères, et de la non-récurrence de la perte différée sur les opérations de couverture sur les swaps de taux d’intérêt comptabilisée au cours de l’exercice 2013. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.22 RAPPORT DE GESTION 5.4.7 Impôt sur le résultat Le taux d’impôt effectif moyen de la Société, incluant et excluant l’incidence des coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions, est calculé comme suit : (en millions de dollars, à moins d’indication contraire) 2015 2014 2013 366,5 330,7 Variation Variation 2015-2014 2014-2013 (15 mois) Bénéfice avant l’impôt sur le résultat Charge (recouvrement) d’impôt sur le résultat Taux d’impôt effectif moyen Bénéfice avant l’impôt sur le résultat et coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions Charge d’impôt sur le résultat exclusion faite des recouvrements d’impôt lié aux coûts de restructuration et autres coûts 1) connexes à des acquisitions Taux d’impôt effectif moyen exclusion faite de l’incidence des coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions 309,4 4,5 1,5 % 7,0 1,9 % 10,5 3,2 % (57,1) (2,5) (0,4) pp 35,8 (3,5) (1,3) pp 324,3 369,7 339,5 (45,4) 30,2 6,5 7,8 13,9 (1,3) (6,1) 2,0 % 2,1 % (0,1) pp (2,0) pp 4,1 % 1) Les recouvrements d’impôt sur le résultat liés aux coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions sont présentés dans le rapprochement entre le bénéfice net et le bénéfice net ajusté à la rubrique 5.4.8 ci-dessous. Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire. Comparaison de l’exercice 2015 et de l’exercice 2014 La charge d’impôt sur le résultat de l’exercice 2015 inclut un recouvrement d’impôt de 2,0 millions de dollars lié à des coûts de restructuration et d’autres coûts connexes à des acquisitions, comparativement à 0,8 million de dollars en 2014. Le taux d’impôt effectif moyen, exclusion faite de l’incidence des coûts de restructuration et d’autres coûts connexes à des acquisitions s’est élevé à 2,0 % pour l’exercice 2015 par rapport à 2,1 % pour l’exercice 2014. La charge d’impôt sur le résultat pour l’exercice 2015 est présentée déduction faite des ajustements relatifs aux années d’imposition antérieures et la charge d’impôt sur le résultat pour l’exercice 2014 reflétait un recouvrement d’impôt relativement à la comptabilisation d’un actif d’impôt différé jusqu’à concurrence des passifs d’impôt différés acquis découlant de l’acquisition de Doris. Comparaison de l’exercice 2014 et de l’exercice 2013 La charge d’impôt sur le résultat de l’exercice 2014 inclut un recouvrement d’impôt de 0,8 million de dollars lié à des coûts de restructuration et d’autres coûts connexes à des acquisitions, comparativement à 3,4 millions de dollars pour l’exercice 2013. Le taux d’impôt effectif moyen, exclusion faite de l’incidence des coûts de restructuration et d’autres coûts connexes à des acquisitions s’est élevé à 2,1 % pour l’exercice 2014 par rapport à 4,1 % pour l’exercice 2013. La diminution est principalement attribuable à un recouvrement d’impôt relativement à la comptabilisation d’un actif d’impôt différé jusqu’à concurrence des passifs d’impôt différés acquis découlant de l’acquisition de Doris. Les projets de croissance de la Société relatifs à son secteur des Vêtements de marques devraient accroître la proportion de son bénéfice imposable déclaré dans les territoires où le taux d’impôt est plus élevé et devraient par conséquent entraîner une hausse du taux d’impôt effectif global de la Société au cours des exercices à venir. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.23 RAPPORT DE GESTION 5.4.8 Bénéfice net, bénéfice net ajusté et mesures de bénéfice par action (en millions de dollars, sauf les montants par action) 2015 2014 2013 304,9 359,6 320,2 14,9 3,2 - - Variation 2015-2014 Variation 2014-2013 (15 mois) Bénéfice net Ajustements pour tenir compte des éléments suivants : Coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions Comptabilisation de la perte différée sur les opérations de couverture sur les swaps de taux d’intérêt Recouvrement d’impôt lié aux coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions 1) Bénéfice net ajusté Bénéfice de base par action Bénéfice dilué par action 1) Bénéfice dilué par action ajusté (54,7) 39,4 8,8 11,7 (5,6) 4,7 - (4,7) (2,0) 317,8 (0,8) 362,0 (3,4) 330,3 (1,2) (44,2) 2,6 31,7 1,26 1,25 1,30 1,48 1,46 1,47 1,32 1,30 1,35 (0,22) (0,21) (0,17) 0,16 0,16 0,12 1) Voir la section 17.0 « Définition et rapprochement des mesures financières non conformes aux PCGR » du présent rapport de gestion. Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions reflètent l’incidence du fractionnement d’actions à raison de deux pour une effectué le 27 mars 2015. Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire. Comparaison de l’exercice 2015 et de l’exercice 2014 La diminution du bénéfice net et du bénéfice net ajusté de l’exercice 2015 par rapport à l’exercice 2014 est principalement attribuable à la baisse des marges opérationnelles dans les deux secteurs opérationnels et à la hausse des charges financières, facteurs qui ont plus que contrebalancé l’avantage découlant de l’inclusion des résultats opérationnels pour trois mois supplémentaires dans l’exercice 2015, qui a contribué à hauteur de 0,28 $ par action au bénéfice net ajusté. Comparaison de l’exercice 2014 et de l’exercice 2013 La hausse du bénéfice net et du bénéfice net ajusté de l’exercice 2014 par rapport à l’exercice 2013 est principalement attribuable à l’amélioration du bénéfice opérationnel pour le secteur des Vêtements imprimés et aux diminutions des charges financières nettes et de l’impôt sur le résultat, facteurs qui ont été partiellement contrebalancés par une diminution du bénéfice opérationnel pour le secteur des Vêtements de marques. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.24 RAPPORT DE GESTION 5.5 Revue des résultats opérationnels sectoriels (en millions de dollars, à moins d’indication contraire) 2015 2014 Variation $ Variation % 1 559,6 800,4 2 360,0 235,2 364,1 599,3 15,1 % 45,5 % 25,4 % (25,4) 17,8 (7,6) (34,6) (42,2) (6,5)% 24,3 % (1,6)% 37,3 % (11,4)% (15 mois) Ventes nettes sectorielles Vêtements imprimés Vêtements de marques Total des ventes nettes Bénéfice opérationnel sectoriel Vêtements imprimés Vêtements de marques Total du bénéfice opérationnel sectoriel 1) Charges du siège social et autres charges Total du bénéfice opérationnel 1 794,8 1 164,5 2 959,3 363,6 91,0 454,6 (127,4) 327,2 389,0 73,2 462,2 (92,8) 369,4 1) Inclut les charges du siège social de l’entreprise, les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions et l’amortissement des immobilisations incorporelles en excluant les logiciels. Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire. 2015 2014 Variation 24,9 % 9,1 % (4,6) pp (1,3) pp (15 mois) Marge opérationnelle sectorielle Vêtements imprimés Vêtements de marques 20,3 % 7,8 % 5.5.1 Vêtements imprimés Ventes nettes L’augmentation de 15,1 % des ventes du secteur des Vêtements imprimés au cours de l’exercice 2015 comparativement à l’exercice 2014 est attribuable aux ventes pour trois mois supplémentaires qui ont totalisé 284,9 millions de dollars pour le cinquième trimestre de l’exercice 2015. Exclusion faite de ce trimestre additionnel, les ventes du secteur des Vêtements imprimés ont diminué de 49,7 millions de dollars par rapport à l’exercice 2014. La baisse s’explique principalement par les prix de vente nets moins élevés, incluant le rabais pour dévaluation des stocks des distributeurs d’environ 48 millions de dollars au premier trimestre de l’exercice 2015, et l’incidence du recul des monnaies étrangères par rapport au dollar américain. Ces facteurs ont été partiellement contrebalancés par la hausse des volumes de ventes unitaires dans le marché américain des vêtements imprimés, incluant l’incidence de l’acquisition de Comfort Colors, et la croissance des volumes de ventes unitaires dans les marchés internationaux. Bénéfice opérationnel La diminution de 25,4 millions de dollars du bénéfice opérationnel du secteur des Vêtements imprimés enregistrée pour l’exercice 2015 comparativement à l’exercice 2014 s’explique principalement par les marges opérationnelles moins élevées, qui ont plus que contrebalancé le bénéfice opérationnel de 62,8 millions de dollars pour trois mois supplémentaires au cinquième trimestre de 2015. La diminution des marges opérationnelles de l’exercice 2015 comparativement à l’exercice précédent s’explique par le décalage entre le moment de la réduction des prix de vente du secteur des Vêtements imprimés, qui a été mise en œuvre en décembre 2014, avant les économies de coûts de fabrication prévues, devant découler des dépenses d’investissement de la Société dans les activités de filature et dans d’autres projets d’investissement et la réduction des coûts du coton. De plus, les marges opérationnelles du secteur des Vêtements imprimés ont subi l’incidence négative du recul de la valeur des monnaies internationales par rapport au dollar américain. La Société a commencé à profiter des économies de coûts de fabrication découlant de ses dépenses d’investissement principalement au quatrième trimestre de l’exercice, et la baisse des coûts du coton a commencé à se refléter dans le coût des ventes au troisième trimestre de l’exercice 2015. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.25 RAPPORT DE GESTION 5.5.2 Vêtements de marques Ventes nettes L’accroissement des ventes du secteur des Vêtements de marques pour l’exercice 2015 comparativement à l’exercice 2014 reflète les ventes pour trois mois supplémentaires au cours de l’exercice 2015 qui ont totalisé 258,9 millions de dollars. Exclusion faite de l’incidence du trimestre additionnel de l’exercice 2015, les ventes du secteur des Vêtements de marques représentent une hausse de 105,2 millions de dollars ou de 13,1 % par rapport à l’exercice 2014. L’augmentation des ventes du secteur des Vêtements de ® marques est attribuable à la hausse des ventes de produits de marque Gildan , de marques sous licence et de marques mondiales axées sur le style de vie, ainsi qu’à l’incidence de l’acquisition de Doris, ® partiellement contrebalancées par la réduction des ventes de produits de marque Gold Toe et de marques privées. Les volumes de ventes unitaires du secteur des Vêtements de marques ont également subi l’incidence du réapprovisionnement moins important effectué par les détaillants au cours de l’exercice, ® ce qui a limité selon nous les ventes directes aux consommateurs de produits de marque Gildan . Bénéfice opérationnel L’augmentation du bénéfice opérationnel pour l’exercice 2015 comparativement à l’exercice 2014 s’explique par le bénéfice opérationnel de 31,0 millions de dollars pour trois mois supplémentaires au cinquième trimestre de l’exercice 2015. Exclusion faite du trimestre additionnel, le bénéfice opérationnel a reculé de 13,2 millions de dollars en raison de la baisse des marges opérationnelles, partiellement contrebalancée par l’incidence de la hausse des volumes de ventes unitaires, incluant l’acquisition de Doris. La baisse des marges opérationnelles reflète l’écoulement de stocks à prix élevés au cours des six premiers mois de l’exercice, incluant l’incidence des coûts de fabrication transitoires engagés au cours de l’exercice 2014, ainsi que l’augmentation des charges de vente et charges générales et administratives principalement attribuable à la hausse des charges liées à la commercialisation et à la publicité et à l’incidence de l’acquisition de Doris. Ces facteurs ont été partiellement contrebalancés par l’avantage tiré des économies de coûts de fabrication, au cours des deux derniers trimestres de l’exercice 2015, découlant des dépenses d’investissement de la Société et de la baisse des coûts du coton à compter du troisième trimestre de l’exercice. 5.6 Sommaire des résultats trimestriels Le tableau qui suit présente un sommaire de certaines données financières trimestrielles non auditées pour les huit trimestres complets les plus récents conformément aux IFRS. Cette information trimestrielle n’est pas auditée et a été établie sur la même base que les états financiers consolidés annuels audités. Les résultats opérationnels d’un trimestre donné ne sont pas nécessairement représentatifs des résultats qui pourraient être obtenus pour toute autre période. Périodes de trois mois closes les (en millions de dollars, sauf les montants par action) Ventes nettes Bénéfice net (perte nette) Bénéfice net (perte nette) par action De base3) Dilué3) Nombre moyen pondéré d’actions en circulation (en milliers) De base Dilué 3 janv. 4 oct. 5 juill. 5 avril 4 janv. 5 oct. 6 juill. 30 mars 2016 2015 2015 20151) 2015 20142) 2014 2014 543,8 67,6 674,5 123,1 714,2 99,4 636,2 56,0 390,6 (41,2) 666,0 122,7 693,8 116,0 548,8 79,2 0,28 0,28 0,51 0,50 0,41 0,41 0,23 0,23 (0,17) (0,17) 0,50 0,50 0,48 0,47 0,33 0,32 243 183 244 174 242 257 244 063 241 856 243 809 241 360 243 513 243 968 246 558 243 584 246 428 243 220 246 314 243 852 243 852 1) Les résultats tiennent compte de l’acquisition de Comfort Colors à partir du 2 mars 2015. 2) Les résultats tiennent compte de l’acquisition de Doris à partir du 7 juillet 2014. 3) Il est possible que la somme du bénéfice par action trimestriel ne corresponde pas au bénéfice par action jusqu’à ce jour en raison de l’arrondissement. Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions reflètent l’incidence du fractionnement d’actions à raison de deux pour une effectué le 27 mars 2015. Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.26 RAPPORT DE GESTION 5.6.1 Variabilité saisonnière et autres facteurs faisant varier les résultats et la situation financière Les résultats opérationnels de nos périodes intermédiaires et de nos exercices varient sous l’effet de certains facteurs, incluant, sans s’y limiter, les variations de la demande des utilisateurs finaux et de nos clients, la décision de nos clients d’augmenter ou de diminuer leurs stocks, les variations de la composition de nos ventes et les fluctuations des prix de vente et des coûts des matières premières. Même si nos produits sont vendus tout au long de l’année, nos affaires fluctuent en fonction des variations saisonnières de la demande, ce qui fait varier nos résultats opérationnels sur une base trimestrielle. Historiquement, les ventes nettes consolidées sont les plus faibles au dernier trimestre civil et les plus élevées aux deuxième et troisième trimestres de l’année civile, reflétant le caractère saisonnier des ventes nettes de nos secteurs opérationnels. Dans le secteur des Vêtements imprimés, la demande de t-shirts atteint un creux au quatrième trimestre civil et un sommet au deuxième trimestre civil de l’année, alors que les distributeurs s’approvisionnent en prévision de la haute saison estivale. La demande pour les vêtements molletonnés est habituellement plus grande aux deuxième et troisième trimestres civils de chaque année, soit à l’approche de l’automne et de l’hiver. En ce qui a trait au secteur des Vêtements de marques, les ventes sont plus élevées pendant le deuxième semestre de l’année, lors de la rentrée scolaire et de la saison des ventes du temps des Fêtes de Noël. Par le passé, les tendances saisonnières des ventes dans le secteur ont entraîné des fluctuations au niveau de nos stocks tout au long de l’année, en particulier une accumulation plus marquée de t-shirts aux quatrième et premier trimestres civils. Nos résultats subissent aussi l’influence de la fluctuation des prix des matières premières et des coûts des autres intrants. Les fibres de coton et les fibres de polyester sont les principales matières premières entrant dans la fabrication de nos produits. Nous avons également recours à des produits chimiques, des colorants et des garnitures que nous nous procurons auprès de divers fournisseurs. Les prix du coton fluctuent en fonction de la demande des consommateurs, de l’offre mondiale, qui peut subir l’impact des conditions météorologiques pendant une année donnée, de la spéculation sur les marchés des marchandises, des évaluations et des fluctuations relatives de la monnaie du pays producteur par rapport à la monnaie du pays consommateur et d’autres facteurs qui sont généralement imprévisibles. Bien que nous concluions des contrats d’achat avant livraison et des instruments financiers dérivés qui visent à fixer des prix fermes pour la composante coton de nos besoins en fil, les prix que nous payons pour le coton peuvent fluctuer considérablement d’une période intermédiaire ou d’un exercice à l’autre. Les coûts de l’énergie comptabilisés dans nos résultats opérationnels sont également affectés par les fluctuations des prix du pétrole brut, du gaz naturel et du pétrole, ce qui peut aussi avoir une influence sur les frais de transport et sur le coût des divers intrants utilisés dans notre production, comme les fibres de polyester, les produits chimiques, les colorants et les garnitures. Les acquisitions d’entreprises peuvent avoir une incidence sur la comparabilité des résultats. Tel qu’il est indiqué dans le tableau de la rubrique « Sommaire des résultats trimestriels », les données financières trimestrielles tiennent compte de l’acquisition de Comfort Colors, en vigueur le 2 mars 2015, et de l’acquisition de Doris, en vigueur le 7 juillet 2014. Par ailleurs, les décisions de la direction de regrouper ou de réorganiser ses activités, notamment de fermer des installations, peuvent engendrer des coûts de restructuration importants au cours d’une période intermédiaire ou d’un exercice. Les dépréciations d’actifs, incluant les provisions pour créances douteuses et les stocks à rotation lente, peuvent aussi faire varier nos résultats. La rubrique 5.4.4 intitulée « Coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions » du présent rapport de gestion présente une analyse des coûts liés aux activités de restructuration et aux acquisitions d’entreprises de la Société. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.27 RAPPORT DE GESTION Les montants présentés relativement aux ventes nettes, aux charges de vente et aux charges générales et administratives, ainsi qu’aux charges financières ou produits financiers, varient en fonction du taux de change du dollar américain par rapport à d’autres devises, tel que décrit à la section « Gestion des risques financiers » du présent rapport de gestion. La Société peut à l’occasion recourir à des instruments financiers dérivés pour gérer les risques liés aux fluctuations des taux de change. Tel qu’indiqué à la section « Stratégie et objectifs » du présent rapport de gestion sous la rubrique 4.1, en date du 4 décembre 2014, la Société a réduit de façon significative les prix de vente nets du secteur des Vêtements imprimés en Amérique du Nord et a appliqué l’effet de la réduction aux stocks existants des distributeurs par l’entremise d’un rabais pour dévaluation des stocks des distributeurs d’environ 48 millions de dollars, qui a été comptabilisé à titre de réduction des ventes nettes au premier trimestre de l’exercice 2015. La réduction des prix de vente reflétait également la diminution des prix des contrats à terme sur le coton survenue au deuxième semestre de 2014, et ce, même si la Société n’a commencé à tirer profit des prix moins élevés du coton qu’au troisième trimestre de l’exercice 2015. En conséquence, la Société a inscrit une perte opérationnelle importante dans son secteur des Vêtements imprimés pour le premier trimestre de l’exercice 2015 et les résultats des neuf premiers mois de l’exercice 2015 ont reflété le décalage entre le moment de la diminution des prix de vente nets du secteur des Vêtements imprimés et celui de la diminution des coûts de fabrication et des coûts du coton. De plus, les résultats des six premiers mois de l’exercice 2015 tiennent compte de l’incidence négative sur les marges du secteur des Vêtements de marques de l’écoulement des stocks inclus dans le coût des ventes, qui comprenait des coûts de fabrication transitoires relatifs à l’intégration de nouveaux programmes de vente au détail au cours de l’exercice 2014. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.28 RAPPORT DE GESTION 5.7 Résultats opérationnels du cinquième trimestre de l’exercice 2015 Périodes de trois mois closes les (en millions de dollars, sauf les montants par action ou à moins d’indication contraire) 3 janvier 2016 4 janvier 2015 Variation $ Variation % 543,8 144,8 390,6 42,8 153,2 102,0 39,2 % 238,3 % 72,8 70,7 101,7 67,6 68,9 79,6 (40,3) (15,2) (41,2) (37,6) (6,8) 111,0 116,9 108,8 106,5 Bénéfice de base par action Bénéfice dilué par action 1) Bénéfice dilué par action ajusté 0,28 0,28 0,28 (0,17) (0,17) (0,15) 0,45 0,45 0,43 Marge brute Charges de vente et charges générales et administratives en pourcentage des ventes Marge opérationnelle 26,6 % 11,0 % s.o. 15,6 pp 13,4 % 13,0 % 20,4 % (10,3) % s.o. s.o. (7,0) pp 23,3 pp Ventes nettes Bénéfice brut Charges de vente et charges générales et administratives Bénéfice opérationnel (perte opérationnelle) 1) BAIIA ajusté Bénéfice net (perte nette) 1) Bénéfice net ajusté (perte nette ajustée) (8,5)% n.s. n.s. n.s. n.s. n.s. n.s. n.s. n.s. = non significatif 1) Voir la section 17.0 « Définition et rapprochement des mesures financières non conformes aux PCGR » du présent rapport de gestion. Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions reflètent l’incidence du fractionnement d’actions à raison de deux pour une effectué le 27 mars 2015. Périodes de trois mois closes les (en millions de dollars) Ventes nettes sectorielles Vêtements imprimés Vêtements de marques Total des ventes nettes Bénéfice opérationnel sectoriel (perte opérationnelle sectorielle) Vêtements imprimés Vêtements de marques Total du bénéfice opérationnel sectoriel (de la perte opérationnelle sectorielle) 1) Charges du siège social et autres charges Total du bénéfice opérationnel (de la perte opérationnelle sectorielle) 3 janvier 2016 4 janvier 2015 Variation $ Variation % 284,9 258,9 543,8 160,3 230,3 390,6 124,6 28,6 153,2 77,7 % 12,4 % 39,2 % 62,8 31,0 (21,0) 8,3 83,8 22,7 n.s. 273,5 % 93,8 (23,1) (12,7) (27,6) 106,5 4,5 n.s. 16,3 % 70,7 (40,3) 111,0 n.s. n.s. = non significatif 1) Inclut les charges du siège social de l’entreprise, les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions et l’amortissement des immobilisations incorporelles. Périodes de trois mois closes les Marges opérationnelles sectorielles Vêtements imprimés Vêtements de marques 3 janvier 2016 4 janvier 2015 Variation $ Variation % 22,0 % 12,0 % (13,1)% 3,6 % s.o. s.o. 35,1 pp 8,4 pp Les ventes nettes consolidées du cinquième trimestre de l’exercice 2015 ont augmenté de 39,2 % reflétant les hausses des ventes des deux secteurs opérationnels par rapport au premier trimestre de GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.29 RAPPORT DE GESTION l’exercice 2015 (le « trimestre correspondant de l'exercice précédent »). Les ventes nettes consolidées du trimestre ont été supérieures aux prévisions de la Société, soit des ventes nettes consolidées de plus de 500 millions de dollars, en raison principalement des volumes de ventes unitaires de t-shirts dans le secteur des Vêtements imprimés qui ont été plus élevés que prévu. Les ventes nettes du secteur des Vêtements imprimés pour la période de trois mois close le 3 janvier 2016 se sont chiffrées à 284,9 millions de dollars comparativement à 160,3 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. La croissance des ventes du secteur des Vêtements imprimés tenait compte de la non-récurrence du rabais pour dévaluation des stocks des distributeurs de 48 millions de dollars qui a eu une incidence négative sur les ventes du secteur des Vêtements imprimés au trimestre correspondant de l'exercice précédent. En excluant l’incidence du rabais pour dévaluation des stocks des distributeurs enregistré en décembre 2014, les ventes du secteur des Vêtements imprimés au cinquième trimestre de l’exercice 2015 ont augmenté de 37 % par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent. L’augmentation est principalement attribuable à une forte croissance des volumes de ventes unitaires aux États-Unis et au Canada, à l’acquisition de Comfort Colors et à des expéditions plus élevées dans les marchés internationaux. Ces facteurs ont été en partie contrebalancés par une gamme de produits moins avantageuse en raison d’une proportion moindre des ventes de vêtements molletonnés par rapport à l’exercice précédent et par l’incidence négative du recul des monnaies internationales par rapport au dollar américain. La croissance des volumes de ventes unitaires aux États-Unis a continué de refléter l’incidence positive des mesures relatives aux prix mises en place en décembre 2014 et la pénétration accrue des secteurs des produits mode de base et de performance, incluant les solides ventes unitaires ® des produits Comfort Colors . De plus, les volumes de ventes unitaires pour le trimestre ont reflété l’incidence d’un déstockage moins important effectué par les distributeurs comparativement au déstockage saisonnier plus important que la normale effectué par les distributeurs au trimestre correspondant de l'exercice précédent. Les ventes nettes du secteur des Vêtements de marques pour le cinquième trimestre de l’exercice 2015 se sont établies à 258,9 millions de dollars, une hausse de 12,4 % par rapport à 230,3 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent, reflétant une augmentation des ventes pour toutes les catégories de produits. Les ventes de sous-vêtements ont augmenté de plus de 20 %. Compte tenu des gains réalisés dans la distribution au détail au cours de l’exercice, la Société a doublé le nombre de ® magasins de détail dans lesquels elle vend des sous-vêtements. Les sous-vêtements de marque Gildan étaient offerts dans environ 18 000 magasins de détail à la fin de 2015. La croissance des ventes du secteur des Vêtements de marques reflète une augmentation de 85 % des ventes relatives aux ® programmes de commercialisation de produits de marque Gildan , incluant l’incidence de la conversion des programmes de produits de marques privées, ainsi que les solides ventes de produits de marques sous licence. Ces facteurs ont plus que contrebalancé la diminution des ventes de produits de marques ® ® privées et de marque Gold Toe . Bien que les chaussettes de marque Gold Toe pour hommes et pour femmes aient maintenu leur position de chef de file au sein du réseau des grands magasins et des chaînes ® nationales, la baisse des volumes de ventes unitaires des chaussettes de marque Gold Toe au cours du trimestre reflète l’incidence de la faiblesse des ventes et de l’intensité des activités promotionnelles pendant le temps des Fêtes pour ce réseau de la vente au détail. Les marges brutes consolidées du cinquième trimestre de l’exercice 2015 se sont établies à 26,6 %, comparativement à 11,0 % pour le trimestre correspondant de l’exercice précédent. Tel qu’indiqué à la rubrique 5.6.1 du présent rapport de gestion, la Société a subi une perte opérationnelle au trimestre correspondant de l'exercice précédent en raison des mesures stratégiques relatives aux prix mises en place par la Société en décembre 2014 qui ont eu une incidence négative sur les marges brutes du secteur des Vêtements imprimés, ainsi que de l’écoulement des stocks à prix élevés qui incluait l’incidence des coûts de fabrication transitoires relatifs à l’intégration de nouveaux produits destinés à la vente au détail en 2014, lesquels ont eu une incidence négative sur les marges brutes du secteur des Vêtements de marques. La forte reprise des marges brutes reflète également les économies de coûts de fabrication découlant des investissements de la Société au niveau de la filature et d’autres projets d’investissement ainsi que de la diminution des coûts du coton, contrebalancées en partie par une gamme de produits moins avantageuse. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.30 RAPPORT DE GESTION Les charges de vente et charges générales et administratives pour le cinquième trimestre de l’exercice 2015 ont totalisé 72,8 millions de dollars, en baisse de 6,8 millions de dollars par rapport à 79,6 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l’exercice précédent. La diminution des charges de vente et charges générales et administratives résulte principalement de l’incidence favorable de la faiblesse du dollar canadien sur les charges du siège social de l’entreprise et des avantages de l’intégration des acquisitions. Le bénéfice opérationnel consolidé de 70,7 millions de dollars pour le cinquième trimestre de l’exercice 2015 représente une forte remontée par rapport à la perte opérationnelle enregistrée au trimestre correspondant de l'exercice précédent. Cette forte reprise est attribuable à l’amélioration du bénéfice opérationnel des deux secteurs. Pour le cinquième trimestre de l’exercice 2015, le secteur des Vêtements imprimés a affiché un bénéfice opérationnel de 62,8 millions de dollars, comparativement à une perte opérationnelle de 21 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent, ce qui reflète les mesures stratégiques mises en place pour réduire les prix de vente nets du secteur des Vêtements imprimés avant les économies de coûts prévues, devant découler des projets d’investissement et de la réduction des coûts du coton. L’augmentation du bénéfice opérationnel pour le trimestre reflète la non-récurrence du rabais pour dévaluation des stocks des distributeurs enregistré en décembre 2014 ainsi que l’incidence des volumes de ventes unitaires plus élevés, combinées à l’incidence positive des économies de coûts de fabrication et de la diminution des coûts du coton par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent. Ces facteurs positifs ont été partiellement contrebalancés par l’incidence d’une gamme de produits moins avantageuse en raison d’une proportion moindre des ventes de vêtements molletonnés et par des cours de change défavorables des monnaies étrangères. Les marges opérationnelles du secteur des Vêtements imprimés de la Société se sont élevées à 22 % pour le trimestre. Le bénéfice opérationnel pour le secteur des Vêtements de marques s’est élevé à 31,0 millions de dollars pour la période de trois mois close le 3 janvier 2016, une hausse considérable par rapport à un bénéfice opérationnel de 8,3 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Les marges opérationnelles pour le trimestre se sont établies à 12,0 %, comparativement à 3,6 % un an plus tôt. L’importante amélioration des marges opérationnelles du secteur des Vêtements de marques est essentiellement attribuable à la diminution des coûts de fabrication et des coûts du coton. Les marges opérationnelles du secteur des Vêtements de marques reflètent également une amélioration d’environ 300 points de base en raison de l’effet de levier lié aux charges de vente et charges générales et administratives et des avantages relatifs à l’intégration des acquisitions. La poursuite de la croissance des marges opérationnelles du secteur des Vêtements de marques a été retreinte par la gamme de produits moins avantageuse au cours du trimestre en raison d’une proportion moindre de ventes de produits de valeur supérieure qui ont subi la faiblesse éprouvée dans le réseau des grands magasins et des chaînes nationales. Le bénéfice net consolidé du cinquième trimestre de l’exercice 2015 s’est élevé à 67,6 millions de dollars, ou 0,28 $ par action sur une base diluée, par rapport à une perte nette de 41,2 millions de dollars, ou 0,17 $ par action, pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Avant les coûts de restructuration et les autres coûts connexes à des acquisitions au quatrième trimestre civil des deux exercices, Gildan a présenté un bénéfice net ajusté de 68,9 millions de dollars, ou 0,28 $ par action, pour le trimestre clos le 3 janvier 2016, par rapport à une perte nette ajustée de 37,6 millions de dollars, ou 0,15 $ par action, pour la période de trois mois close le 4 janvier 2015. Le bénéfice net consolidé au cinquième trimestre de l’exercice 2015 reflète la forte croissance des volumes de ventes unitaires ainsi que la diminution des charges de vente et charges générales et administratives qui a entraîné de solides marges opérationnelles dans les deux secteurs. Le bénéfice par action ajusté pour le cinquième trimestre de l’exercice 2015 était conforme à la prévision émise par la Société le 12 novembre 2015 relative à un bénéfice par action ajusté se situant entre 0,28 $ et 0,30 $ par action, l’incidence des ventes plus élevées que prévu du secteur des Vêtements imprimés ayant été compensée par une gamme de produits, essentiellement en raison d’une proportion moindre des ventes de vêtements molletonnés et par la faiblesse des ventes au détail pendant le temps des Fêtes, dont GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.31 RAPPORT DE GESTION l’incidence s’est particulièrement fait sentir sur les ventes au détail de produits de valeur supérieure dans les réseaux des chaînes nationales, des grands magasins et des magasins de sport spécialisés. 6.0 SITUATION FINANCIÈRE 6.1 Actifs courants et passifs courants (en millions de dollars) Trésorerie et équivalents de trésorerie Créances clients Impôt sur le résultat à recevoir Stocks Charges payées d’avance, acomptes et autres actifs courants Actifs détenus en vue de la vente Créditeurs et charges à payer Impôt sur le résultat à payer Total du fonds de roulement 3 janvier 2016 50,7 306,1 851,0 42,9 2,8 (232,3) (1,0) 1 020,2 5 octobre 2014 65,2 354,3 1,4 779,4 41,3 5,8 (368,7) 878,7 Variation (14,5) (48,2) (1,4) 71,6 1,6 (3,0) 136,4 (1,0) 141,5 Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire. La diminution des créances clients (déduction faite des provisions pour escomptes sur les ventes) est attribuable à l’incidence de la diminution saisonnière des ventes au quatrième trimestre civil de l’exercice 2015 par rapport au quatrième trimestre de l’exercice 2014. L’incidence des ventes nettes moins élevées a été partiellement contrebalancée par la baisse des provisions pour escomptes sur les ventes comptabilisées dans les créances clients comparativement à la fin du quatrième trimestre de l’exercice 2014, en raison de l’incidence des changements apportés pour alléger et simplifier la structure de rabais de notre secteur des Vêtements imprimés, tel qu’annoncé précédemment en décembre 2014. L’augmentation des stocks reflète l’augmentation générale des stocks afin de soutenir la croissance prévue de nos ventes dans tous nos marchés géographiques cibles, y compris une hausse importante des volumes unitaires de sous-vêtements, partiellement contrebalancée par la diminution des stocks de chaussettes. De plus, nous avons enregistré une hausse saisonnière des volumes unitaires de vêtements de sport au quatrième trimestre de l’exercice 2015, soit le trimestre au cours duquel nos ventes sont les plus faibles. L’augmentation des stocks est également attribuable à l’incidence de l’acquisition de Comfort Colors et de l’introduction de nouveaux produits, partiellement contrebalancées par les coûts du coton moins élevés. En ce qui concerne nos investissements visant à renforcer notre intégration verticale, nous avons augmenté les stocks de matières premières alors que nous augmentons la production dans nos nouvelles installations de filature. La Société a également augmenté ses stocks afin de soutenir la croissance projetée de ses ventes en avance de l’accroissement prévu de sa capacité de fabrication de textiles. La diminution des actifs détenus en vue de la vente est liée à la vente d’installations qui ont été fermées au cours d’exercices précédents. La diminution importante des créditeurs et charges à payer est principalement attribuable à une réduction du délai moyen de paiement, y compris l’incidence de délais de paiement plus courts en raison de l’intégration verticale au niveau de la filature, à l’incidence de la baisse des coûts du coton, à l’incidence de l’arrêt de fabrication durant la période des Fêtes au quatrième trimestre civil de l’exercice 2015, à la réduction saisonnière des passifs liés à la masse salariale et à une diminution des créditeurs liés aux dépenses d’investissement. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.32 RAPPORT DE GESTION Le fonds de roulement s’élevait à 1 020,2 millions de dollars au 3 janvier 2016, comparativement à 878,7 millions de dollars au 5 octobre 2014. Le ratio de liquidité générale actuel était de 5,4 à la clôture de l’exercice 2015, comparativement à 3,4 à la clôture de l’exercice 2014. 6.2 Immobilisations corporelles, immobilisations incorporelles et goodwill (en millions de dollars) Solde au 5 octobre 2014 Entrées d’immobilisations, montant net Entrées par voie d’acquisitions d’entreprises Amortissements Solde au 3 janvier 2016 Immobilisations Immobilisations corporelles incorporelles 873,7 303,7 1,7 (134,7) 1 044,4 287,4 13,2 62,3 (26,1) 336,8 Goodwill 176,4 14,2 190,6 Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire. Les entrées d’immobilisations incluent des dépenses principalement liées à des investissements dans les nouvelles installations de filature aux États-Unis, à des projets liés à la fabrication de textiles à Rio Nance et à l’agrandissement du centre de distribution de la Société pour le secteur des Vêtements imprimés, situé à Eden, en Caroline du Nord. Les immobilisations incorporelles se composent de contrats avec les clients, de relations clients, de marques de commerce, de contrats de licence, d’accords de non-concurrence et de logiciels. L’augmentation des immobilisations incorporelles reflète principalement un montant de 62,3 millions de dollars relativement à l’acquisition de Comfort Colors et d’autres entrées d’immobilisations principalement liées à des logiciels, partiellement contrebalancés par l’amortissement de 26,1 millions de dollars. L’augmentation du goodwill est attribuable au goodwill comptabilisé en lien avec l’acquisition de Comfort Colors. 6.3 Autres actifs non courants et passifs non courants (en millions de dollars) Actifs d’impôt différé Autres actifs non courants Dette à long terme Passifs d’impôt différé Autres passifs non courants 3 janvier 2016 5 octobre 2014 2,8 6,1 8,1 2,8 (2,0) 375,0 37,6 157,0 0,3 43,5 218,0 (0,3) (5,9) Variation Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire. Les autres passifs non courants comprennent les provisions, les obligations au titre des avantages du personnel et la contrepartie éventuelle relative à une acquisition d’entreprise. La diminution des autres passifs non courants s’explique essentiellement par une diminution des obligations au titre des avantages du personnel, en partie contrebalancées par une augmentation des provisions. La diminution des obligations au titre des avantages du personnel est principalement attribuable à l’incidence de modifications de programmes visant les obligations liées aux indemnités compensatrices de préavis pour les employés actifs en Amérique centrale ayant pour but de les harmoniser avec les exigences légales. À la suite de ces modifications de programmes, les coûts liés aux indemnités compensatrices de préavis pour les employés en Amérique centrale seront maintenant comptabilisés lorsqu’une cessation d’emploi causée par l’employeur se produit. La note 12 afférente GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.33 RAPPORT DE GESTION aux états financiers consolidés audités annuels comporte des informations additionnelles relativement aux obligations au titre des avantages du personnel et aux provisions de la Société. Se reporter à la section « Situation de trésorerie et sources de financement » du présent rapport de gestion pour une analyse de la dette à long terme. Au 3 janvier 2016, les actifs totalisaient 2 834,3 millions de dollars, comparativement à 2 593,0 millions de dollars au 5 octobre 2014. 7.0 FLUX DE TRÉSORERIE 7.1 Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles (en millions de dollars) Bénéfice net Ajustements visant à rapprocher le bénéfice net et les flux de 1) trésorerie liés aux activités opérationnelles Variations des soldes hors trésorerie du fonds de roulement Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles 2015 (15 mois) 2014 Variation 304,9 359,6 (54,7) 147,7 (98,9) 353,7 93,2 (188,6) 264,2 54,5 89,7 89,5 1) Inclut 146,4 millions de dollars (95,6 millions de dollars en 2014) au titre des amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles. Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire. La hausse de 89,5 millions de dollars des flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles par rapport à l’année précédente est principalement attribuable à l’augmentation moins importante des soldes hors trésorerie du fonds de roulement comparativement à l’exercice 2014, comme il est expliqué ci-dessous. L’incidence de la baisse du bénéfice net sur les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles a été contrebalancée par la hausse des amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles compris dans le bénéfice net comparativement à l’exercice 2014. La hausse des amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles par rapport à l’exercice 2014 reflète les trois mois supplémentaires compris dans l’exercice 2015, ainsi que l’incidence de la hausse des amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles alors que nous augmentons la production dans nos nouvelles installations de filature. L’augmentation nette des soldes hors trésorerie du fonds de roulement s’est chiffrée à 98,9 millions de dollars pour l’exercice 2015, comparativement à une augmentation de 188,6 millions de dollars pour l’exercice 2014.La variation des soldes hors trésorerie du fonds de roulement au cours de l’exercice 2015 s’explique principalement par les diminutions des créditeurs et charges à payer et des hausses des stocks en partie contrebalancées par une baisse des créances clients, tel que mentionné à la section « Situation financière » du présent rapport de gestion. Pour l’exercice 2014, la variation des soldes hors trésorerie du fonds de roulement découlait principalement des augmentations importantes des créances clients et des stocks, en partie contrebalancées par la hausse des créditeurs et charges à payer. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.34 RAPPORT DE GESTION 7.2 Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement (en millions de dollars) Achat d’immobilisations corporelles Achat d’immobilisations incorporelles Acquisitions d’entreprises Produit tiré de la sortie d’actifs détenus en vue de la vente et d’immobilisations corporelles Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement 2015 (15 mois) 2014 Variation (319,4) (7,5) (103,8) (286,6) (6,1) (101,7) (32,8) (1,4) (2,1) 5,5 (425,2) 4,9 (389,5) 0,6 (35,7) Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire. Les dépenses d’investissement au cours de l’exercice 2015 sont décrites à la rubrique 6.2 du présent rapport de gestion et les dépenses d’investissement de la Société prévues pour le prochain exercice sont analysées à la rubrique 8.0 « Situation de trésorerie et sources de financement » du présent rapport de gestion. 7.3 Flux de trésorerie disponibles (en millions de dollars) Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement Ajustement pour tenir compte de l’élément suivant : Acquisitions d’entreprises 1) Flux de trésorerie disponibles 2015 (15 mois) 2014 Variation 353,6 (425,3) 264,1 (389,5) 89,5 (35,8) 103,8 32,1 101,7 (23,7) 2,1 55,8 1) Voir la section 17.0 « Définition et rapprochement des mesures financières non conformes aux PCGR » du présent rapport de gestion. Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire. La Société a dégagé des flux de trésorerie disponibles positifs pour l’exercice 2015, comparativement à des flux de trésorerie disponibles négatifs pour l’exercice 2014, en raison surtout de la hausse des flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles comme il est indiqué ci-dessus. 7.4 Flux de trésorerie liés aux activités de financement (en millions de dollars) Augmentation des montants prélevés aux termes de la facilité de crédit bancaire renouvelable Dividendes versés Produit tiré de l’émission d’actions Rachat et annulation d’actions Rachats d’actions en vue du règlement futur d’UANR visant des actions émises Flux de trésorerie liés aux activités de financement 2015 (15 mois) 2014 Variation 218,0 (79,7) 16,0 (79,7) 157,0 (53,2) 4,3 - 61,0 (26,5) 11,7 (79,7) (15,2) 59,4 (14,5) 93,6 (0,7) (34,2) Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire. Les flux de trésorerie liés aux activités de financement pour l’exercice 2015 reflètent une augmentation de 218,0 millions de dollars des montants prélevés aux termes de la facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable de la Société, qui a principalement servi à financer l’acquisition de Comfort Colors, ainsi que le rachat et l’annulation d’actions ordinaires aux termes de l’offre publique de rachat dans le cours normal des activités, tel qu’indiqué à la rubrique 8.4 du présent rapport de gestion. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.35 RAPPORT DE GESTION La Société a versé des dividendes totalisant 79,7 millions de dollars au cours de l’exercice 2015 au titre des dividendes déclarés en décembre 2014, en février 2015, en mai 2015, en juillet 2015 et en novembre 2015. L’augmentation des dividendes versés résulte de l’incidence des trois mois supplémentaires compris dans l’exercice 2015 et d’une hausse de 20 % du montant des dividendes trimestriels approuvée le 3 décembre 2014. 8.0 SITUATION DE TRÉSORERIE ET SOURCES DE FINANCEMENT 8.1 Dette à long terme et dette nette Au cours des dernières années, nous avons financé nos activités et nos besoins en capitaux à partir des flux de trésorerie générés par nos activités opérationnelles. Les fonds servent principalement à financer les besoins de fonds de roulement, les dépenses d’investissement, le paiement des dividendes et les acquisitions d’entreprises. Nous disposons d’une facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable consentie non garantie de 1 milliard de dollars, qui a été utilisée occasionnellement et qui a principalement servi à financer les acquisitions d’entreprises au cours des dernières années, notamment l’acquisition de Comfort Colors en mars 2015 et celle de Doris en juillet 2014. Au cours de l’exercice 2015, nous avons également utilisé notre facilité de crédit pour financer le rachat aux fins d’annulation de 3 050 000 actions ordinaires (après fractionnement), tel qu’indiqué à la rubrique 8.4 du présent rapport de gestion. La facilité de crédit bancaire à long terme prévoit une prorogation annuelle, sous réserve de l’approbation des prêteurs, et le taux d’intérêt applicable aux montants prélevés sur la facilité est fondé sur le taux variable des acceptations bancaires ou sur le LIBOR américain majoré d’un écart se situant entre 1 % et 2 %, en fonction du ratio de la dette totale au BAIIA, tel que défini dans la convention relative à la facilité de crédit. En décembre 2014, la Société a modifié sa facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable pour en proroger la date d’échéance de janvier 2019 à avril 2020. Au 3 janvier 2016, une somme de 375,0 millions de dollars avait été prélevée aux termes de la facilité (157,0 millions de dollars au 5 octobre 2014). Ce montant portait intérêt à un taux d’intérêt effectif de 1,4 % pour l’exercice 2015. De plus, un montant de 27,1 millions de dollars (7,9 millions de dollars au 5 octobre 2014) a été affecté à cette facilité pour couvrir diverses lettres de crédit. Aux termes de la facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable, la Société est tenue de se conformer à certaines clauses restrictives, notamment le maintien de ratios financiers. En date du 3 janvier 2016, la Société se conformait à toutes les clauses restrictives. 3 janvier 2016 (en millions de dollars) 1) Dette à long terme et total de la dette Trésorerie et équivalents de trésorerie 1) Dette nette 375,0 (50,7) 324,3 5 octobre 2014 157,0 (65,2) 91,8 1) Voir la section 17.0 « Définition et rapprochement des mesures financières non conformes aux PCGR » du présent rapport de gestion. Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire. Le total de la dette est défini comme la somme de la dette bancaire et de la dette à long terme, incluant la partie courante, alors que la dette nette correspond au total de la dette duquel sont déduits la trésorerie et les équivalents de trésorerie, tel que décrit à la section 17.0 « Définition et rapprochement des mesures financières non conformes aux PCGR » du présent rapport de gestion. Tel qu’indiqué à la note 11 afférente aux états financiers consolidés annuels audités de 2015, la Société doit respecter certaines clauses restrictives, notamment le maintien d’un ratio de la dette nette par rapport au BAIIA sur douze mois consécutifs inférieur à 3,0:1, même si l’entente régissant la facilité de crédit bancaire à long terme prévoit que cette limite peut être dépassée à court terme dans certaines circonstances, ainsi qu’un ratio de couverture des intérêts d’au moins 3,5:1. Selon l’entente régissant la facilité de crédit, le BAIIA correspond au bénéfice net avant les intérêts, l’impôt sur le résultat et les amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles, ajusté pour tenir compte de certains GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.36 RAPPORT DE GESTION éléments non récurrents. En date du 3 janvier 2016, la Société se conformait à toutes les clauses restrictives. La Société prévoit des dépenses d’investissement d’environ 200 millions de dollars en 2016, essentiellement pour l’accroissement de la capacité de fabrication de textiles, l’achèvement de son projet de fabrication de fil et l’agrandissement d’installations de couture pour soutenir la croissance. Les investissements prévus relativement à la fabrication de textiles en 2016 incluent des dépenses liées au développement de la nouvelle installation Rio Nance 6 et à l’agrandissement d’installations existantes, notamment l’installation de Gildan au Bangladesh. Nous prévoyons que les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles et la capacité de financement inutilisée aux termes de notre facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable continueront à nous procurer, dans un avenir rapproché, des liquidités suffisantes pour financer notre stratégie de croissance organique, incluant nos besoins prévus au niveau du fonds de roulement et des dépenses d’investissement, pour financer les dividendes aux actionnaires, ainsi que pour nous offrir la flexibilité financière nécessaire pour tirer profit d’acquisitions potentielles qui viendraient compléter notre stratégie de croissance organique et financer l’offre publique de rachat dans le cours normal des activités dont il est question à la rubrique 8.4. La Société, avec l’approbation de son conseil d’administration, peut émettre ou rembourser des titres d’emprunt à long terme, émettre ou racheter des actions, ou entreprendre d’autres activités jugées appropriées selon les circonstances. 8.2 Données sur les actions en circulation Nos actions ordinaires sont inscrites à la cote de la Bourse de New York et de la Bourse de Toronto (GIL). En date du 19 février 2016, 243 856 289 actions ordinaires étaient émises et en circulation, tandis que 1 895 145 options d’achat d’actions et 285 231 unités d’actions dilutives de négociation restreinte (les « UANR visant des actions nouvelles ») étaient en circulation. Chaque option d’achat d’action confère au porteur le droit d’acheter, à un prix prédéterminé, une action ordinaire à la fin de la période d’acquisition des droits. Chaque UANR visant des actions nouvelles confère au porteur le droit de recevoir une action ordinaire nouvelle à la fin de la période d’acquisition des droits, sans qu’aucune contrepartie monétaire ne soit versée à la Société. Toutefois, l’acquisition des droits sur au moins 50 % de chaque UANR visant des actions nouvelles dépend de la réalisation de conditions de performance qui sont essentiellement établies en fonction du rendement moyen de l’actif de la Société pour la période applicable par rapport à celui de l’indice plafonné de la consommation discrétionnaire S&P/TSX, en excluant les fiducies de revenu, ou tel que déterminé par le conseil d’administration. 8.3 Déclaration de dividendes Au cours de l’exercice 2015, la Société a versé des dividendes de 79,7 millions de dollars. Le 23 février 2016, le conseil d’administration a approuvé une augmentation de 20 % du dividende trimestriel actuel et a déclaré un dividende en trésorerie de 0,078 $ par action pour un paiement total prévu de 19,0 millions de dollars, qui sera versé le 4 avril 2016 pour toutes les actions ordinaires émises et en circulation de la Société, de manière équitable et proportionnelle, aux détenteurs inscrits en date du 10 mars 2016. Ce dividende est un « dividende admissible » aux fins de la Loi de l’impôt sur le revenu (Canada) et de toute autre législation provinciale applicable se rapportant aux dividendes admissibles. Plusieurs facteurs seront pris en compte par le conseil d’administration pour décider de la déclaration de dividendes trimestriels en trésorerie, notamment les bénéfices actuels et futurs de la Société, ses flux de trésorerie, ses exigences en matière de capital, ainsi que les restrictions réglementaires et juridiques actuelles et/ou futures. Rien ne garantit la déclaration de futurs dividendes trimestriels en trésorerie. Bien que la Société soit tenue de respecter des clauses restrictives à l’égard d’emprunts aux termes de sa facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable afin de pouvoir payer des dividendes, à l’heure actuelle, ces clauses ne sont pas et ne devraient pas devenir une contrainte au paiement de dividendes aux termes de la politique de la Société à l’égard des dividendes. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.37 RAPPORT DE GESTION 8.4 Offre publique de rachat dans le cours normal des activités En décembre 2014, la Société a annoncé l’établissement d’une offre publique de rachat dans le cours normal de ses activités, qui a débuté le 8 décembre 2014 et s’est terminée le 7 décembre 2015, visant le rachat, aux fins d’annulation, d’un maximum de 12,2 millions d’actions ordinaires en circulation de la Société (après fractionnement), ce qui représente environ 5 % du total de ses actions ordinaires émises et en circulation à la TSX et à la NYSE ou dans des systèmes de négociation parallèles, s’ils y sont admissibles, ou par d’autres moyens autorisés par la TSX, la NYSE ou les organismes de réglementation des valeurs mobilières, notamment les ententes privées aux termes d’une ordonnance de dispense dans le cadre d’une offre publique de rachat émise par les organismes de réglementation des valeurs mobilières du Canada. En décembre 2014, la Société a racheté et annulé un total de 3 050 000 actions ordinaires (après fractionnement) aux termes de l’offre publique de rachat dans le cours normal de ses activités par l’entremise d’ententes privées conclues avec un vendeur tiers sans lien de dépendance pour un coût total de 79,7 millions de dollars, ce qui reflète un rabais par rapport au prix du marché applicable pour les actions ordinaires de la Société à la TSX au moment des achats. De ce total, 1,6 million de dollars ont été imputés au capital social et 78,1 millions de dollars aux résultats non distribués. Au cours de l’année civile 2015, il n’y a eu aucun rachat aux termes de l’offre publique de rachat dans le cours normal des activités. Le 23 février 2016, le conseil d’administration de la Société a approuvé l’établissement d’une offre publique de rachat dans le cours normal de ses activités visant le rachat, aux fins d’annulation, d’un maximum de 12 192 814 actions ordinaires de la Société, ce qui représente environ 5 % du total de ses actions ordinaires émises et en circulation. Tous les achats aux termes de l’offre publique seront effectués pendant la période allant du 26 février 2016 au 25 février 2017 sur le marché libre par l’intermédiaire de la TSX et de la NYSE, conformément à leurs règles et politiques respectives, ou par l’intermédiaire de systèmes de négociation parallèles, s’ils y sont admissibles, ou par d’autres moyens autorisés par la TSX, la NYSE ou les organismes de réglementation des valeurs mobilières, notamment les conventions de gré à gré aux termes d’une ordonnance de dispense dans le cadre d’une offre publique de rachat émise par les organismes de réglementation des valeurs mobilières du Canada. Aux termes de l’offre publique, Gildan peut acheter quotidiennement un nombre maximal de 169 767 actions par l’entremise des services de la Bourse de Toronto, ce qui représente 25 % du volume de négociation quotidien moyen à la Bourse de Toronto pour les six derniers mois civils complétés avant l’annonce de l’offre publique de rachat dans le cours normal des activités. Le prix qui sera payé par Gildan pour toute action ordinaire correspondra au cours du marché au moment de l’acquisition, majoré des commissions de courtage, et les achats aux termes d’une ordonnance d’exemption d’offre publique seront effectués à escompte par rapport au prix courant du marché conformément aux modalités de l’ordonnance. La direction de Gildan et le conseil d’administration sont d’avis que le rachat d’actions ordinaires constitue une utilisation appropriée des ressources financières de la Société et que le rachat d’actions aux termes de l’offre publique de rachat dans le cours normal de ses activités n’empêchera pas Gildan de continuer à rechercher des acquisitions complémentaires. 9.0 POURSUITES 9.1 Réclamations et litiges La Société est partie à des réclamations et litiges qui surviennent dans le cours normal de ses activités. Elle ne prévoit pas que le règlement de ces questions aura un effet défavorable important sur sa situation financière ou ses résultats opérationnels. 10.0 PERSPECTIVES L’exposé des attentes de la direction relativement aux perspectives pour l’exercice 2016 figure dans le communiqué de presse sur les résultats du quatrième trimestre daté du 24 février 2016, à la section « Perspectives pour l’exercice 2016 ». Le communiqué de presse peut être consulté sur le site Web de SEDAR, au www.sedar.com, sur le site Web de EDGAR, au www.sec.gov, et sur le site Web de la Société, au www.gildan.com. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.38 RAPPORT DE GESTION 11.0 GESTION DES RISQUES FINANCIERS La présente section de ce rapport de gestion contient des informations sur la nature et l’étendue de l’exposition de la Société aux risques découlant des instruments financiers, dont le risque de crédit, le risque de liquidité, le risque de change et le risque de taux d’intérêt, ainsi que les risques liés au prix des marchandises, et la manière dont la Société cherche à gérer ces risques. Les informations fournies à cette section, ainsi que celles figurant à la note 14 afférente aux états financiers consolidés annuels audités de l’exercice 2015, sont présentées conformément aux exigences de la norme IFRS 7, Instruments financiers : Informations à fournir, et elles sont donc intégrées par renvoi dans les états financiers consolidés annuels audités de l’exercice 2015 et en font partie intégrante. La Société peut à l’occasion recourir à des instruments financiers dérivés pour gérer les risques liés aux fluctuations des taux de change, des prix des marchandises, du cours de ses propres actions ordinaires et des taux d’intérêt. Le recours à des instruments financiers dérivés est réglementé par la Politique de gestion des risques financiers de la Société, approuvée par le conseil d’administration et est géré par le comité de gestion des risques financiers. La Politique de gestion des risques financiers de la Société stipule que les instruments financiers dérivés doivent uniquement être utilisés pour couvrir ou atténuer l’exposition financière existante qui constitue un risque commercial pour la Société et s’il est établi que les instruments dérivés constituent le moyen le plus efficace et le plus économique d’atténuer l’exposition de la Société au risque de crédit, au risque de liquidité, au risque de change et au risque de taux d’intérêt, ainsi qu’aux risques liés aux prix des marchandises. Les limites de couverture, de même que les limites inhérentes à la notation de crédit et à l’exposition de la contrepartie sont définies dans la Politique de gestion des risques financiers de la Société, en fonction du type de risque atténué. Les instruments financiers dérivés ne sont pas utilisés à des fins spéculatives. À l’établissement de chaque contrat dérivé de couverture désigné, nous désignons formellement la relation de couverture, ainsi que notre objectif en matière de gestion des risques et notre stratégie de couverture, et nous constituons une documentation structurée. Cette documentation précise l’instrument de couverture, l’élément couvert, la nature du risque couvert et la façon dont nous allons procéder pour apprécier si la relation de couverture satisfait aux contraintes d’efficacité de la couverture, incluant notre analyse des sources d’inefficacité de la couverture et la façon dont le ratio de couverture est déterminé. 11.1 Risque de crédit Le risque de crédit se définit comme le risque que la Société subisse une perte imprévue si un client ou une contrepartie à un instrument financier manque à ses obligations contractuelles, et il provient essentiellement des créances clients de la Société. La Société peut également être exposée au risque de crédit en raison de sa trésorerie et de ses équivalents de trésorerie et de ses instruments financiers dérivés. Elle gère ce risque en ne traitant qu’avec des institutions financières nord-américaines et européennes hautement cotées. Le montant de nos créances clients et notre exposition au risque de crédit fluctuent tout au long de l’exercice, en raison de la nature saisonnière des ventes et d’autres facteurs. La moyenne des créances clients et du montant du risque de crédit de la Société pour une période intermédiaire pourrait être considérablement supérieure au solde à la date de clôture de cette période de présentation de l’information financière. De plus, en raison de la nature saisonnière des ventes nettes de la Société pour le secteur des Vêtements imprimés, le solde des créances clients en date de la clôture d’une année civile sera typiquement inférieur au solde en date de la clôture d’une période intermédiaire de présentation de l’information financière. Le risque de crédit inhérent aux créances clients de la Société est concentré, puisqu’elle réalise la majeure partie de ses ventes auprès d’un groupe relativement petit de distributeurs de vente en gros dans le cas du secteur des Vêtements imprimés et de détaillants du marché de masse et d’autres détaillants dans le cas du secteur des Vêtements de marques. Au 3 janvier 2016, 59 % des créances clients de la Société étaient exigibles auprès de ses dix plus importants clients débiteurs, 8 % de ces comptes étant ceux d’un client de la vente en gros du secteur des Vêtements imprimés et 14 % étant ceux d’un détaillant du marché de masse du secteur des Vêtements de marques. Des dix plus importants clients débiteurs de la Société, trois font partie du secteur des Vêtements imprimés, sept font partie du secteur des Vêtements de marques et GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.39 RAPPORT DE GESTION les dix clients sont tous situés aux États-Unis. Le reste des soldes de créances clients est réparti entre un plus grand nombre de débiteurs situés dans plusieurs régions géographiques, dont les États-Unis, le Canada, l’Europe, le Mexique, l’Asie-Pacifique et l’Amérique latine. La plupart des ventes sont assorties de modalités exigeant leur règlement dans les 30 à 60 jours suivant leur facturation. Conformément à la pratique au sein du secteur, la vente de certains produits saisonniers à des distributeurs de la vente en gros, plus particulièrement durant les deuxième et troisième trimestres de l’année civile, est assortie de délais de paiement plus longs, mais n’excédant habituellement pas quatre mois. À l’occasion, la Société peut également mettre sur pied des programmes incitatifs spéciaux incluant des délais de paiement plus longs. La plupart de nos clients traitent avec la Société ou avec ses filiales depuis plusieurs années. De nombreux distributeurs et d’autres clients du secteur des Vêtements imprimés ont un levier financier important et dépendent fortement des modalités du crédit commercial que leur accordent quelques grands fournisseurs, dont la Société, ainsi que du financement par emprunt externe, incluant des prêts bancaires garantis par les créances clients et les stocks donnés en nantissement. Le levier financier de ces clients peut limiter leur capacité à refinancer une dette existante ou à obtenir du financement supplémentaire, voire les empêcher d’en obtenir, et pourrait avoir un impact sur leur capacité à respecter les clauses restrictives de leur entente de crédit et d’autres obligations. Le profil et la solvabilité des clients du secteur des Vêtements de marques de la Société varient énormément de l’un à l’autre. Si la situation financière d’un client se détériorait, nous pourrions être forcés de limiter ou d’interrompre nos activités avec celui-ci, d’assumer un risque de crédit plus important à l’égard des achats futurs de ce client ou de comptabiliser des créances clients irrécouvrables à son égard. D’éventuelles pertes sur créances engendrées par l’un de nos dix plus grands clients pourraient être importantes et avoir un effet négatif significatif sur nos résultats. L’octroi de crédit aux clients est un exercice hautement subjectif et repose sur une évaluation de la situation financière de chaque client et de son dossier de paiement. La Société a instauré divers contrôles internes afin d’atténuer le risque de crédit, incluant un service du crédit dédié qui recommande les limites de crédit et les modalités de paiement des clients, qui sont examinées et approuvées sur une base trimestrielle par la haute direction des bureaux de représentation de la Société à Christ Church, à la Barbade et à Charleston, en Caroline du Sud. Les services du crédit passent régulièrement en revue les cotes de crédit externes et les états financiers des clients, s’ils sont disponibles, et, dans certains cas, ils obtiennent des références de banques ou d’autres parties. Les nouveaux clients sont assujettis à un processus d’examen approfondi et d’approbation préalable. À l’occasion et lorsque les circonstances le justifient, la Société et ses clients concluent temporairement des transactions qui sont réglées par anticipation. Même si les contrôles et procédés qu’emploie la Société en matière de crédit parviennent à atténuer le risque de crédit, ils ne peuvent pas l’éliminer complètement et rien ne garantit qu’ils puissent demeurer efficaces ou que les pertes sur créances de la Société continueront d’être peu élevées. Le tableau qui suit indique, par région géographique et par secteur opérationnel, le montant des créances clients de la Société qui l’exposaient au risque de crédit aux dates indiquées : 3 janvier 2016 5 octobre 2014 Créances clients par région États-Unis Canada Europe et autres pays Total des créances clients 264,8 19,3 22,0 306,1 307,6 23,5 23,2 354,3 Créances clients par secteur opérationnel Vêtements imprimés Vêtements de marques Total des créances clients 119,7 186,4 306,1 187,9 166,4 354,3 (en millions de dollars) GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.40 RAPPORT DE GESTION Le classement chronologique des créances clients était le suivant aux dates indiquées : 3 janvier 2016 (en millions de dollars) Non en souffrance En souffrance depuis 0 à 30 jours En souffrance depuis 31 à 60 jours En souffrance depuis 61 à 120 jours En souffrance depuis plus de 121 jours Créances clients Moins la provision pour créances douteuses Total des créances clients 5 octobre 2014 213,9 63,0 14,8 14,6 4,4 310,7 (4,6) 306,1 309,2 33,8 6,1 6,3 3,3 358,7 (4,4) 354,3 11.2 Risque de liquidité Le risque de liquidité correspond au risque que la Société ne puisse s’acquitter de ses obligations financières à leur échéance. Nous dépendons de la trésorerie, des emprunts et des flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles pour combler nos besoins en financement. Nous pourrions également avoir besoin d’un accès continu aux marchés des capitaux pour soutenir nos activités et réaliser nos plans stratégiques. Toute entrave à notre capacité à respecter les clauses restrictives et les modalités contenues dans notre facilité de crédit bancaire renouvelable à long terme, de même qu’à notre capacité à accéder aux marchés des capitaux, ou le défaut d’une institution financière qui participe à notre facilité de crédit bancaire renouvelable à long terme, ou encore une perception défavorable de notre situation financière ou de nos perspectives par les marchés des capitaux pourraient avoir une incidence importante sur notre capacité de financement. De plus, notre accès à un financement à des taux d’intérêt raisonnables pourrait être affecté par les conditions économiques et du marché du crédit. La Société gère le risque de liquidité en ajustant sa structure de capital et son levier financier, tel que précisé à la note 24 afférente aux états financiers consolidés annuels audités de l’exercice 2015. De plus, elle gère ce risque en surveillant continuellement ses flux de trésorerie réels et projetés, en tenant compte du caractère saisonnier de ses ventes et de ses encaissements, ainsi que de l’échéancier prévu des dépenses d’investissement. Elle surveille également l’incidence des conditions du marché du crédit dans l’environnement actuel. Le conseil d’administration examine et approuve les budgets d’exploitation et d’investissement de la Société, ainsi que les opérations telles que la déclaration de dividendes, l’établissement de programmes de rachats d’actions, les fusions, les acquisitions et les autres investissements ou cessions d’envergure. 11.2.1 Arrangements hors bilan et analyse des échéances des obligations contractuelles Dans le cours normal de nos activités, nous nous engageons à remplir certaines obligations contractuelles à l’égard desquelles nous serons appelés à décaisser des fonds au cours de périodes futures. Tous nos engagements figurent dans nos états consolidés de la situation financière, à l’exception des obligations d’achat, des paiements annuels minimaux au titre de la location qui sont exigibles en vertu des contrats de location simple visant principalement des locaux, et des paiements minimaux de redevances, qui figurent dans le tableau des obligations contractuelles qui suit. Le tableau suivant présente l’échéance de nos obligations contractuelles par période, relativement aux éléments indiqués en date du 3 janvier 2016. (en millions de dollars) Créditeurs et charges à payer 1) Dette à long terme Obligations d’achat Contrats de location simples et autres obligations Total des obligations contractuelles Valeur comptable Flux de trésorerie contractuels Moins de 1 exercice De 1 à 3 exercices De 4 à 5 exercices Plus de 5 exercices 232,3 375,0 - 232,3 375,0 234,0 232,3 232,4 1,6 375,0 - - - 211,2 62,5 83,6 19,9 45,2 607,3 1 052,5 527,2 85,2 394,9 45,2 1) Exclusion faite des intérêts. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.41 RAPPORT DE GESTION Tel que précisé à la note 23 afférente à nos états financiers consolidés annuels audités de l’exercice 2015, nous avons accordé à des tiers des garanties financières, des lettres de crédit de soutien irrévocables ainsi que des cautionnements afin de les indemniser au cas où la Société et certaines de ses filiales manqueraient à leurs obligations contractuelles. En date du 3 janvier 2016, l’obligation éventuelle maximale aux termes de ces garanties s’élevait à 55,4 millions de dollars, dont 10,6 millions de dollars étaient liés à des cautionnements et 44,8 millions de dollars, à des garanties financières ainsi qu’à des lettres de crédit de soutien. 11.3 Risque de change La majeure partie des flux de trésorerie et des actifs et passifs financiers de la Société sont libellés en dollars américains, le dollar américain étant sa monnaie fonctionnelle et de présentation. Le risque de change se limite à la portion des opérations commerciales de la Société libellée en monnaies autres que le dollar américain, soit essentiellement ses ventes et les frais de distribution associés aux clients situés à l’extérieur des États-Unis, certains achats de matériel, de même que les charges de son siège social au Canada. Le risque auquel la Société est exposée provient surtout des variations du cours de change du dollar américain par rapport au dollar canadien, à la livre sterling, à l’euro, au dollar australien, au peso mexicain, au yuan chinois et au franc suisse. Dans le cas des opérations conclues par la Société en monnaies étrangères, les fluctuations respectives des cours de change de ces monnaies par rapport au dollar américain font en sorte que les flux de trésorerie et les montants des ventes et des charges de vente et charges générales et administratives inscrits au compte consolidé de résultat et état consolidé du résultat global, ainsi que les montants des immobilisations corporelles inscrits à l’état consolidé de la situation financière, varient d’une période à l’autre et par rapport aux budgets d’exploitation et aux projections. Des variations additionnelles des résultats sont également générées par la conversion, aux cours de change en vigueur à chaque date de présentation de l’information financière, des actifs et passifs monétaires libellés dans d’autres monnaies que le dollar américain, conversion dont l’incidence est présentée à titre de profit ou de perte de change dans le compte de résultat et état du résultat global, au titre des charges financières, montant net. La Société engage également une partie de ses coûts de fabrication en monnaies étrangères, soit principalement des charges salariales payées en lempiras honduriens, en pesos dominicains, en cordobas nicaraguayens et en takas bangladais. Une variation significative du cours de change du lempira, du peso, du cordoba ou du taka par rapport au dollar américain dans le futur pourrait avoir une incidence importante sur les résultats opérationnels de la Société. En gérant son risque de change, la Société cherche à minimiser son exposition nette aux flux de trésorerie en monnaies étrangères. Pour ce faire, elle effectue des transactions avec des tiers en dollars américains chaque fois que cela est possible et utile, et elle détient une trésorerie et des équivalents de trésorerie et contracte des emprunts dans cette monnaie. La Société surveille la valeur de ses flux de trésorerie nets en monnaies étrangères et établit des prévisions à cet égard. De plus, elle autorise à l’occasion l’utilisation d’instruments financiers dérivés d’une durée maximale de trois ans, tels que des contrats de change à terme, afin de couvrir de façon économique une partie de ses flux de trésorerie en monnaies étrangères. En date du 3 janvier 2016, la Société avait des contrats de change à terme en cours, qui consistaient essentiellement en des contrats visant la vente et l’achat de dollars canadiens, la vente d’euros, la vente de dollars australiens, la vente de livres sterling et l’achat de francs suisses contre des dollars américains. Les contrats et d’autres contrats de change en cours qui ont été réglés au cours de l’exercice 2015 ont été désignés soit comme couvertures de flux de trésorerie, ou comme couvertures de la juste valeur, et sont admissibles à la comptabilité de couverture. Les risques sous-jacents aux contrats de change et au risque couvert sont identiques et, par conséquent, nous avons établi un ratio de 1:1 pour l’ensemble des couvertures de risque de change. Aucune partie inefficace n’a été comptabilisée dans le bénéfice net, car la variation de la valeur utilisée pour calculer la partie inefficace des instruments de couverture était identique à la variation de la valeur employée pour déterminer la partie inefficace des éléments couverts. Le lecteur est invité à se reporter à la note 14 afférente aux états financiers consolidés annuels audités de l’exercice 2015 pour obtenir plus d’information sur ces contrats financiers dérivés et de l’incidence de l’application de la comptabilité de couverture. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.42 RAPPORT DE GESTION Les tableaux suivants indiquent les principaux éléments inscrits à l’état consolidé de la situation financière au 3 janvier 2016 qui exposent la Société au risque de change découlant des instruments financiers : (en millions de dollars US) Trésorerie et équivalents de trésorerie Créances clients Charges payées d’avance, acomptes et autres actifs courants Créditeurs et charges à payer Autres passifs non courants 3 janvier 2016 CNY AUD CAD EUR GBP MXN 3,3 16,5 0,8 4,0 1,3 1,7 0,8 4,1 2,2 3,9 1,2 (19,6) (5,9) 1,7 (6,3) - 0,1 (0,2) - (0,2) - 0,8 (0,6) - 0,3 3,0 - Compte tenu de l’exposition de la Société au risque de change découlant des instruments financiers présentés dans le tableau ci-dessus et de l’incidence des instruments financiers dérivés en cours et désignés comme instruments de couverture efficaces, et en supposant que toutes les autres variables demeurent inchangées, toute variation des cours de change à la suite d’une appréciation de 5 % du dollar américain aurait fait augmenter (diminuer) le bénéfice et les autres éléments du résultat global comme suit : (en millions de dollars US) Incidence sur le bénéfice avant l’impôt sur le résultat Incidence sur les autres éléments du résultat global avant l’impôt sur le résultat CAD EUR 0,2 - 0,3 2,1 Pour l’exercice clos le 3 janvier 2016 GBP MXN CNY AUD (0,1) 0,5 (0,2) - (0,3) - (0,2) 0,2 Un recul hypothétique de 5 % du dollar américain au cours de l’exercice clos le 3 janvier 2016 aurait eu une incidence équivalente, mais contraire, sur les montants en monnaies étrangères indiqués ci-dessus, en supposant que toutes les autres variables demeurent inchangées. 11.4 Risque marchandises La Société est exposée au risque marchandises associé aux prix du coton et aux fluctuations du prix du coton, puisque la plupart de ses produits sont entièrement fabriqués de coton ou d’un mélange de coton et de fibres synthétiques. Elle achète du coton auprès de marchands tiers et du fil à base de coton auprès de manufacturiers de fil tiers. La Société s’expose au risque lié aux fluctuations du prix du coton sur ces achats de fil. Afin d’atténuer les effets des fluctuations du prix du coton utilisé dans la confection de ses produits, la Société conclut des contrats visant à fixer, jusqu’à 18 mois à l’avance, les prix de ses achats de coton et de fil de coton qui lui seront livrés ultérieurement. Ces contrats ne sont pas utilisés à des fins de spéculation et ne sont pas considérés comme des instruments financiers devant être comptabilisés à la juste valeur dans les états financiers consolidés de la Société. En excluant l’incidence des contrats à prix fixe, une variation de 0,01 $ du prix de la livre de coton aurait une incidence d’environ 4,5 millions de dollars sur le coût annuel des matières premières de la Société, selon les niveaux de production actuels. De plus, les variations des prix du pétrole brut ou du pétrole influent sur les coûts liés à la consommation d’énergie de la Société et peuvent aussi influencer les frais de transport et le coût des éléments connexes utilisés dans nos activités, notamment les matières premières que nous utilisons pour fabriquer nos produits comme les fibres de polyester, les produits chimiques, les colorants et les garnitures. Nous achetons généralement ces matières premières aux prix du marché. Afin de gérer son exposition aux variations des prix des marchandises, la Société a la possibilité de recourir à des instruments financiers dérivés, notamment à des contrats à terme et à des contrats d’option. Ces contrats sont comptabilisés à la juste valeur dans les états financiers consolidés, conformément aux normes comptables relatives aux instruments financiers. Au cours de l’exercice 2015, la Société a conclu des contrats d’option liés aux marchandises tel qu’indiqué à la note 14 afférente aux états financiers GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.43 RAPPORT DE GESTION consolidés annuels audités de l’exercice 2015. Les risques sous-jacents aux contrats d’options liés aux marchandises et au risque couvert sont identiques et, par conséquent, nous avons établi un ratio de 1:1 pour l’ensemble des couvertures des contrats d’options liés aux marchandises. Étant donné la forte corrélation entre les prix des contrats à terme sur marchandises et notre prix d’achat, nous n’avons été exposés à aucune inefficacité au chapitre des couvertures. Le lecteur est invité à se reporter à la note 14 afférente aux états financiers consolidés annuels audités de l’exercice 2015 pour obtenir plus d’information sur ces contrats dérivés et sur l’incidence de l’application de la comptabilité de couverture. 11.5 Risque de taux d’intérêt La Société est exposée au risque de taux d’intérêt essentiellement en raison de sa facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable, les emprunts sur celle-ci portant majoritairement intérêt au LIBOR en vigueur à la date où ils sont contractés, majoré d’une marge applicable. Bien que la Société puisse fixer pour des périodes pouvant atteindre six mois les taux fondés sur le LIBOR qui sont imputés à ces emprunts, elle les fixe généralement pour des périodes allant de un à trois mois. Les taux d’intérêt des montants prélevés aux termes de cette facilité et de tout emprunt futur varieront et sont imprévisibles. L’augmentation des taux d’intérêt sur les titres d’emprunt nouvellement émis pourrait entraîner une hausse considérable des charges financières. La Société peut se servir d’instruments financiers dérivés qui fixeraient effectivement les coûts de ses emprunts actuels et futurs pendant une longue période. Au cours de l’exercice 2015, la Société n’a conclu aucun instrument financier dérivé pour couvrir son exposition au risque de taux d’intérêt relativement aux emprunts qu’elle a contractés en vertu de la facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable. En fonction de la valeur des instruments financiers portant intérêt au cours de l’exercice clos le 3 janvier 2016, une hausse hypothétique de 0,5 point de pourcentage des taux d’intérêt au cours de cette période aurait fait diminuer le bénéfice avant l’impôt sur le résultat de 0,7 million de dollars. Une baisse hypothétique de 0,5 point de pourcentage des taux d’intérêt aurait eu un effet équivalent, mais contraire, sur le bénéfice avant l’impôt sur le résultat, en supposant que toutes les autres variables demeurent inchangées. 12.0 PRINCIPALES ESTIMATIONS COMPTABLES ET JUGEMENTS Nos principales méthodes comptables sont décrites à la note 3 afférente aux états financiers consolidés annuels audités de l’exercice 2015. La préparation d’états financiers conformément aux IFRS exige que la direction fasse des estimations et pose des hypothèses qui ont une incidence sur l’application des méthodes comptables ainsi que sur la valeur comptable des actifs, des passifs, des produits et des charges. Les résultats réels pourraient différer de ces estimations. Les estimations et les hypothèses sous-jacentes sont passées en revue de façon continue. Toute révision des estimations comptables est constatée dans la période au cours de laquelle les estimations sont révisées, ainsi que dans les périodes futures touchées par ces révisions. 12.1 Jugements critiques réalisés lors de l’application des méthodes comptables Les jugements critiques réalisés par la direction lors de l’application des méthodes comptables et qui ont l’incidence la plus significative sur les montants comptabilisés dans les états financiers consolidés sont les suivants : Détermination des unités génératrices de trésorerie (« UGT ») L’identification des UGT et le regroupement d’actifs dans les UGT respectifs reposent sur l’information actuellement disponible concernant l’expérience acquise sur l’utilisation réelle et les plans d’affaires futurs prévus. La direction a pris en considération divers facteurs pour déterminer ses UGT, notamment la manière dont la Société gère et surveille ses activités, la nature des activités de chaque UGT et les principaux segments de marché qu’elles desservent. Ainsi, les UGT identifiées par la Société aux fins des GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.44 RAPPORT DE GESTION tests de recouvrabilité et de dépréciation d’actifs non financiers sont les suivantes : Vêtements imprimés, Vêtements de marques et Filature (division de fabrication de fil). Impôt sur le résultat La Société établit sa charge d’impôt et ses actifs et passifs d’impôt en se fondant sur des interprétations des lois fiscales applicables, incluant les traités fiscaux établis entre divers pays dans lesquels elle exerce ses activités, ainsi que les règles et règlements sous-jacents relatifs aux prix de cession interne. Ces interprétations font appel à des jugements et à des estimations qui peuvent être contestés lors de vérifications fiscales gouvernementales auxquelles la Société est régulièrement soumise. De nouvelles informations pourraient devenir disponibles, faisant en sorte que la Société change son jugement à l’égard du caractère approprié des actifs et passifs d’impôt existants. De tels changements auront une incidence sur le bénéfice net au cours de la période où ils surviennent. 12.2 Principales sources d’incertitude relative aux estimations Les principales sources d’incertitude relative aux estimations et qui présentent un risque important d’entraîner un ajustement significatif de la valeur comptable des actifs et des passifs au cours du prochain exercice sont les suivantes : Provision pour créances douteuses La Société évalue si les créances clients sont recouvrables, en tenant compte de la solvabilité de chaque client, et ce, en considérant la situation financière et le dossier de paiement de chaque client afin d’estimer une provision pour créances douteuses appropriée. De plus, ces estimations doivent continuellement être réévaluées et mises à jour. La Société n’est pas en mesure de prédire l’évolution de la situation financière de ses clients et si les circonstances inhérentes à leur situation financière se dégradent, ses estimations de la recouvrabilité des créances clients pourraient en être affectées de façon importante et elle pourrait être tenue de constituer une provision supplémentaire. Par ailleurs, si la Société constitue des provisions plus importantes que nécessaire, une reprise sur ces provisions pourrait être effectuée dans des périodes ultérieures selon les recouvrements qu’elle aura réalisés. Programmes promotionnels de ventes Dans le cours normal des activités, nous consentons certains incitatifs à nos clients, dont des remises et des rabais. Au moment de la vente, des estimations des remises et des rabais sont effectuées, et ce, en fonction des programmes existants. Les charges à payer requises au titre des nouveaux programmes, qui se rapportent à des ventes antérieures, sont comptabilisées au moment du lancement du nouveau programme. Les ventes sont enregistrées après déduction du coût de ces programmes et d’une provision pour les montants estimés des rendus sur ventes, laquelle est fondée sur l’expérience passée, les tendances actuelles et d’autres facteurs connus. Si les remises, les rabais ou les rendus réels diffèrent des estimations, la Société pourrait devoir apporter des ajustements importants aux ventes nettes dans des périodes futures. Évaluation des stocks La Société examine régulièrement les quantités de stocks dont elle dispose et constitue une provision pour les stocks qui ne sont plus considérés comme étant entièrement recouvrables. Le coût des stocks peut ne plus être recouvrable si les stocks s’écoulent lentement, s’ils sont abandonnés, s’ils sont endommagés ou s’ils sont devenus obsolètes, ou encore si leurs prix de vente ou les prévisions estimatives de la demande de produits fléchissent. Si les conditions actuelles du marché sont moins favorables que ce qui avait précédemment été prévu ou si la liquidation des stocks qui ne sont plus considérés comme étant entièrement recouvrables est plus difficile que prévu, la constitution de provisions supplémentaires pourrait devenir nécessaire. Regroupements d’entreprises Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés conformément à la méthode de l’acquisition. À la date à laquelle le contrôle est obtenu, les actifs, les passifs et les passifs éventuels identifiables de l’entreprise acquise sont évalués à leur juste valeur. Selon la complexité de l’établissement de ces évaluations, la Société a recours à des techniques d’évaluation appropriées, qui sont généralement fondées sur des GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.45 RAPPORT DE GESTION prévisions relatives à la totalité des flux de trésorerie actualisés nets futurs attendus. Ces évaluations sont étroitement liées aux hypothèses formulées par la direction relativement au rendement futur des actifs connexes et au taux d’actualisation appliqué, hypothèses que poserait un intervenant du marché. Recouvrabilité et dépréciation d’actifs non financiers Le calcul de la valeur d’utilité aux fins d’évaluation du montant recouvrable des actifs non financiers repose sur des hypothèses et des estimations importantes à l’égard d’une variété de facteurs, notamment les ventes prévues, les marges brutes, les charges de vente et charges générales et administratives, les dépenses d’investissement, les flux de trésorerie et la sélection d’un taux d’actualisation approprié, qui font tous l’objet d’incertitudes et d’une subjectivité inhérentes. Ces hypothèses reposent sur des plans d’affaires annuels et d’autres résultats prévus, ainsi que sur des taux d’actualisation utilisés pour refléter les estimations fondées sur le marché à l’égard des risques associés aux flux de trésorerie projetés, en fonction de la meilleure information disponible à la date du test de dépréciation. Des changements dans les circonstances, notamment des progrès technologiques, des changements défavorables liés aux ententes de licence avec de tierces parties, des changements dans la stratégie de la Société ou des changements dans les conditions économiques peuvent faire en sorte que la durée de vie utile réelle et les flux de trésorerie futurs diffèrent de manière significative de nos estimations et donnent lieu à une hausse de la charge d’amortissement ou à une perte de valeur. Les révisions apportées à la durée d’utilité estimée des actifs non financiers à durée d’utilité déterminée ou des flux de trésorerie futurs constituent une modification d’estimations comptables et elles sont appliquées prospectivement. Rien ne garantit que les estimations et les hypothèses utilisées dans le cadre des tests de dépréciation se révéleront être des prévisions exactes de l’avenir. Si, dans le futur, les résultats réels devaient varier de façon négative des meilleures estimations de la direction relativement aux hypothèses économiques clés et que les flux de trésorerie qui y sont associés devaient diminuer considérablement, la Société pourrait être tenue d’inscrire une perte de valeur significative à l’égard de ses actifs non financiers. Évaluation des obligations liées aux indemnités de départ prévues par la loi et aux indemnités compensatrices de préavis ainsi que des coûts connexes L’évaluation des obligations liées aux indemnités de départ prévues par la loi et aux indemnités compensatrices de préavis ainsi que les coûts connexes exige le recours à des hypothèses économiques, notamment des taux d’actualisation et des taux d’augmentation de la rémunération prévus et des hypothèses démographiques relatives aux participants. Les hypothèses actuarielles utilisées peuvent différer considérablement d’une année à l’autre en raison de l’évolution des conditions du marché et de la conjoncture économique, ce qui entraîne d’importantes augmentations ou diminutions des obligations et des coûts connexes. Évaluation de l’estimation des coûts prévus relativement au démantèlement et à la remise en état de sites L’évaluation de la provision au titre des coûts de démantèlement et de remise en état de sites exige la formulation d’hypothèses, notamment le moment attendu de l’événement dont découlerait une sortie de ressources, l’éventail des méthodes possibles de démantèlement et de remise en état de sites et les coûts attendus qui seraient engagés pour régler tout passif relatif au démantèlement et à la remise en état de sites. La Société a évalué la provision à l’aide de la valeur actualisée des dépenses prévues, ce qui nécessite la formulation d’hypothèses pour déterminer le taux d’actualisation à utiliser. La révision de l’une ou l’autre des hypothèses ou des estimations utilisées par la direction peut entraîner des changements aux dépenses attendues pour régler le passif, ce qui exigerait des ajustements à la provision pouvant avoir une incidence sur les résultats opérationnels de la Société pour la période au cours de laquelle survient le changement. Impôt sur le résultat La Société a des pertes fiscales non utilisées disponibles et des différences temporaires déductibles dans certains territoires. La Société comptabilise des actifs d’impôt différé au titre de ces pertes fiscales non utilisées ainsi qu’au titre de ces différences temporaires déductibles seulement dans la mesure où, selon la direction, il est probable qu’il existera un bénéfice imposable futur auquel pourront être imputées ces pertes fiscales disponibles et ces différences temporaires. Les projections de la Société à l’égard du bénéfice imposable futur reposent sur des hypothèses et des estimations importantes relativement à une GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.46 RAPPORT DE GESTION variété de facteurs, dont les ventes et les charges opérationnelles futures. Rien ne garantit que les estimations et les hypothèses utilisées dans le cadre des projections à l’égard du bénéfice imposable futur se révéleront être des prévisions exactes de l’avenir. Si l’évaluation de la Société relativement à la recouvrabilité de ces actifs d’impôt différé change dans le futur, il lui faudrait alors réduire considérablement la valeur comptable de ces actifs d’impôt différé et inscrire une charge correspondante au bénéfice net. 13.0 MÉTHODES COMPTABLES ET NOUVELLES NORMES COMPTABLES N’AYANT PAS ENCORE ÉTÉ APPLIQUÉES 13.1 Méthodes comptables Les états financiers consolidés audités de la Société pour l’exercice 2015 ont été établis conformément aux IFRS, telles que publiées par l’International Accounting Standards Board (« IASB »), en utilisant les mêmes méthodes comptables qui sont décrites dans ses états financiers consolidés annuels audités de l’exercice 2014, sauf dans les cas indiqués ci-dessous. Le 6 octobre 2014, la Société a adopté l’IFRIC 21, Droits ou taxes, qui fournit des indications sur la comptabilisation des droits ou taxes conformément à l’IAS 37, Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels. L’interprétation définit les droits ou taxes comme des sorties de ressources qui sont imposées par les autorités publiques à une entité selon des dispositions légales ou réglementaires, à l’exception des impôts sur le résultat qui entrent dans le champ d’application de l’IAS 12, Impôts sur le résultat, et confirme qu’une entité doit comptabiliser un passif au titre d’un droit ou d’une taxe seulement lorsque le fait générateur survient, tel qu’il est prévu dans les dispositions légales ou réglementaires. L’adoption de l’IFRIC 21 n’a eu aucune incidence sur les états financiers consolidés de la Société. 13.2 Nouvelles normes comptables et interprétations n’ayant pas encore été appliquées Les nouvelles normes comptables ci-dessous ne s’appliquent pas pour l’exercice clos le 3 janvier 2016 et n’ont pas été appliquées aux fins de l’établissement des états financiers consolidés annuels audités. Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients En mai 2014, l’IASB a publié l’IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients, qui établit des principes sur la présentation et la divulgation d’information sur la nature, le montant, le calendrier et l’incertitude relativement aux produits et aux flux de trésorerie liés aux contrats avec des clients d’une entité. L’IFRS 15 a pour principe de base qu’une entité comptabilise les produits de manière à représenter le transfert des produits ou des services promis à des clients, selon un montant qui reflète la contrepartie que l’entité prévoit recevoir en échange de ces produits et services. L’IFRS 15 fournit un modèle unique pour décrire le transfert des produits ou des services promis à des clients et annule et remplace l’IAS 11, Contrats de construction, l’IAS 18, Produits des activités ordinaires, et un certain nombre d’interprétations relatives aux produits (l’IFRIC 13, Programmes de fidélisation de la clientèle, l’IFRIC 15, Contrats de construction de biens immobiliers, l’IFRIC 18, Transferts d’actifs provenant de clients, et la SIC-31, Produits des activités ordinaires – Opérations de troc impliquant des er services de publicité). L’IFRS 15 entrera en vigueur pour l’exercice de la Société ouvert le 1 janvier 2018, l’application anticipée étant autorisée. La Société évalue actuellement l’incidence de l’adoption de cette norme sur ses états financiers consolidés. Instruments financiers En juillet 2014, l’IASB a publié la version complète de la norme IFRS 9 (2014), Instruments financiers. L’IFRS 9 (2014) présente quelques différences par rapport à l’IFRS 9 (2013), adoptée par anticipation le 31 mars 2014 par la Société. L’IFRS 9 (2014) comprend des directives à jour sur le classement et l’évaluation des actifs financiers. La norme définitive modifie également le modèle de dépréciation en présentant un nouveau modèle fondé sur la perte de crédit attendue pour le calcul de la dépréciation et de nouvelles exigences générales en matière de comptabilité de couverture. La date d’entrée en vigueur er obligatoire de l’IFRS 9 (2014) a été fixée pour les exercices ouverts à compter du 1 janvier 2018 et la norme doit être appliquée rétrospectivement, avec certaines exemptions. L’adoption anticipée est GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.47 RAPPORT DE GESTION autorisée. La Société évalue actuellement l’incidence de l’adoption de cette norme sur ses états financiers consolidés. Contrats de location En janvier 2016, l’IASB a publié l’IFRS 16, Contrats de location, qui précise la manière dont une entité est tenue de comptabiliser, d’évaluer, de présenter les contrats de location et de fournir des informations à leur sujet. La norme contient un modèle unique de comptabilisation par le preneur exigeant la comptabilisation des actifs et des passifs pour tous les contrats, sauf si la durée du contrat est de 12 mois ou moins ou que l’actif sous-jacent a une faible valeur monétaire. Les bailleurs classent toujours les contrats de location en tant que contrats de location-financement et contrats de location simple, car la comptabilisation par le bailleur reste largement inchangée dans l’IFRS 16 par rapport à la norme précédente, l’IAS 17. L’IFRS 16 er s’applique pour les exercices ouverts à compter du 1 janvier 2019, et l’adoption anticipée est permise uniquement si l’IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients, a également été adoptée. La Société évalue actuellement l’incidence de l’adoption de cette norme sur ses états financiers consolidés. 14.0 CONTRÔLES ET PROCÉDURES DE COMMUNICATION DE L’INFORMATION Tel que précisé dans le Règlement 52-109, Attestation de l’information présentée dans les documents annuels et intermédiaires des émetteurs, publié par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières, et dans les règles 13a-15(e) et 15d-15(e) promulguées en vertu de la loi intitulée Securities Exchange Act of 1934 des États-Unis, les mécanismes de contrôle et les procédures de communication de l’information constituent les contrôles et les autres procédures de l’émetteur qui sont conçus pour donner une assurance raisonnable que l’information qu’il doit présenter dans ses documents annuels, documents intermédiaires et autres rapports déposés ou transmis en vertu de la législation en valeurs mobilières est enregistrée, traitée, condensée et présentée dans les délais prévus par la législation en valeurs mobilières. Ceci inclut les contrôles et les procédures conçus pour garantir que l’information en question soit accumulée puis communiquée à la direction de l’émetteur, notamment aux dirigeants qui les attestent, selon ce qui est approprié pour prendre des décisions en temps opportun au sujet de l’information devant être communiquée. Une évaluation portant sur l’efficacité de nos contrôles et de nos procédures de communication de l’information au 3 janvier 2016 a été effectuée sous la supervision et avec la participation de l’équipe de direction, dont le chef de la direction et le chef des services financiers. À la lumière de cette évaluation, le chef de la direction et le chef des services financiers de la Société ont conclu que nos contrôles et procédures de communication de l’information étaient efficaces au 3 janvier 2016. 15.0 CONTRÔLE INTERNE DE L’INFORMATION FINANCIÈRE 15.1 Rapport annuel de la direction sur le contrôle interne à l’égard de la divulgation de l’information financière Notre direction est responsable de l’établissement et du maintien d’un contrôle interne adéquat à l’égard de la divulgation de l’information financière, au sens où l’entendent les règles 13(a)-15(f) et 15(d)-15(f) de la loi intitulée Securities Exchange Act of 1934 des États-Unis et le Règlement 52-109. Notre contrôle interne à l’égard de la divulgation de l’information financière s’entend du processus conçu par les dirigeants signataires de l’émetteur, ou sous leur supervision, et mis en œuvre par le conseil d’administration, la direction ou d’autres membres du personnel de l’émetteur pour fournir l’assurance raisonnable que l’information financière est fiable et que les états financiers ont été établis, aux fins de publication de l’information financière, conformément aux PCGR de l’émetteur et comprend des politiques et procédures qui : 1) visent la tenue de comptes suffisamment détaillés donnant une image fidèle des opérations et des sorties d’actifs de la Société, 2) sont conçues pour fournir l’assurance raisonnable que les opérations sont enregistrées de manière à permettre l’établissement des états financiers conformément aux Normes internationales d’information financière et que les encaissements et décaissements de la GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.48 RAPPORT DE GESTION Société ne soient effectués qu’avec l’autorisation de la direction et des membres du conseil d’administration de la Société, et 3) sont conçues pour fournir l’assurance raisonnable que toute acquisition, utilisation ou sortie non autorisée des actifs de la Société et pouvant avoir une incidence importante sur les états financiers annuels ou les rapports financiers intermédiaires peut être évitée ou détectée à temps. La conception de tout système de contrôles et de procédures repose en partie sur certaines hypothèses relativement à la probabilité que surviennent certains faits. Rien ne garantit que la façon dont un système est conçu permette d’atteindre les objectifs en fonction de toutes les éventualités possibles, même s’il y a peu de chances qu’elles se réalisent un jour. Par conséquent, en raison des limites qui lui sont inhérentes, il se peut que le contrôle interne à l’égard de l’information financière ne permette pas d’empêcher ou de détecter les inexactitudes. Aussi, la projection, sur des périodes futures, de quelque appréciation de l’efficacité est assujettie au risque que les contrôles deviennent inadéquats en raison de changements de situation, ou au risque de détérioration de la conformité aux principes directeurs et procédures. Sous la supervision et avec la participation du chef de la direction et du chef des services financiers de la Société, la direction a évalué l’efficacité du contrôle interne à l’égard de la divulgation de l’information financière au 3 janvier 2016 en s’appuyant sur les critères établis dans le rapport Internal Control — Integrated Framework (2013) publié par le Committee of Sponsoring Organizations (COSO) de la Treadway Commission. À la lumière de cette évaluation, notre chef de la direction et notre chef des services financiers ont conclu que notre contrôle interne à l’égard de la divulgation de l’information financière était efficace au 3 janvier 2016. 15.2 Rapport d’attestation d’un cabinet d’experts-comptables inscrit et indépendant KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L., cabinet d’experts-comptables inscrit et indépendant, qui a audité et fait rapport sur les états financiers inclus dans le présent rapport aux actionnaires, a délivré un rapport sans réserve sur l’efficacité de notre contrôle interne à l’égard de la divulgation de l’information financière au 3 janvier 2016. 15.3 Modifications au contrôle interne à l’égard de la divulgation de l’information financière Au cours de la période qui a débuté le 6 octobre 2014 et s’est terminée le 3 janvier 2016, aucune modification n’a été apportée à notre contrôle interne à l’égard de la divulgation de l’information financière qui a eu une incidence importante ou qui serait raisonnablement susceptible d’avoir une incidence significative sur notre contrôle interne à l’égard de la divulgation de l’information financière. 16.0 RISQUES ET INCERTITUDES En plus des risques décrits ci-dessus aux sections « Gestion des risques financiers » et « Principales estimations comptables et jugements » et ceux décrits ailleurs dans le présent rapport de gestion, la présente section décrit les principaux risques qui pourraient avoir une incidence négative et significative sur notre situation financière, nos résultats et activités opérationnels, nos flux de trésorerie ou le cours de nos actions ordinaires, et qui pourraient aussi faire varier de façon importante les résultats réels par rapport aux prévisions annoncées ou sous-entendues dans nos énoncés prospectifs. Les risques inclus dans la liste ci-dessous ne sont pas les seuls auxquels la Société pourrait être exposée. Des risques et des incertitudes supplémentaires, dont nous ignorons actuellement l’existence ou que nous jugeons actuellement peu significatifs, pourraient aussi avoir une incidence défavorable importante sur notre situation financière, nos résultats opérationnels, nos flux de trésorerie ou nos activités. Notre capacité à mettre nos stratégies et nos plans de croissance à exécution La croissance de notre entreprise dépend de l’exécution, avec succès, de nos principales initiatives stratégiques, telles que décrites à la section 4.0 du présent rapport de gestion. Il se pourrait que nous ne soyons pas en mesure de mettre notre stratégie de croissance à exécution dans le futur. Nous pourrions ne pas réussir à augmenter notre part du marché en Amérique du Nord et sur les marchés internationaux, puisque les facteurs de réussite pourraient être différents et les rendements économiques pourraient être inférieurs sur de nouveaux segments de marché et sur les nouveaux marchés géographiques dans GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.49 RAPPORT DE GESTION lesquels la Société entre. De plus, nous pourrions ne pas réussir à poursuivre le développement des marques qui nous appartiennent et à obtenir et à instaurer avec succès de nouveaux programmes au sein du réseau de la vente au détail aux États-Unis, incluant accroître nos ventes de sous-vêtements et de vêtements de sport aux détaillants ou atteindre les niveaux de rentabilité cibles pour notre secteur des Vêtements de marques. L’incapacité à développer avec succès nos activités dans de nouveaux segments de marché ou de nouveaux marchés géographiques pourrait limiter nos possibilités de croissance. De plus, rien ne garantit que nous ne serons pas confrontés à des problèmes d’ordre opérationnel susceptibles d’interrompre ou de perturber notre production actuelle ou notre chaîne d’approvisionnement ou d’engendrer des délais dans le démarrage de la production à de nouvelles installations. De plus, nous pourrions ne pas parvenir à ajouter de la capacité de production à faible coût additionnel afin de soutenir la croissance prévue de nos ventes, à développer davantage notre intégration verticale au niveau de la filature ou à générer les réductions de coûts de fabrication et de distribution que nous ciblons. Notre capacité à générer des flux de trésorerie liés à nos activités dépendra de la mesure dans laquelle nous arriverons à mettre nos principales mesures stratégiques à exécution, ce qui aura ultimement un impact sur notre capacité à réinvestir nos flux de trésorerie ou à les redistribuer à nos actionnaires. Il se pourrait que nous n’arrivions pas à identifier de bonnes occasions d’acquisition, à intégrer avec succès une entreprise nouvellement acquise ou à produire les synergies attendues d’une telle intégration. Notre capacité à bien répondre à la concurrence Les marchés où nous offrons nos produits sont hautement concurrentiels. La concurrence s’exerce généralement sur le plan des prix, bien qu’une qualité et un service fiables soient aussi des conditions essentielles de réussite. La reconnaissance de la marque par les consommateurs et l’attrait de la marque constituent également des facteurs importants au sein du marché du détail. Notre compétitivité repose notamment sur notre savoir-faire dans la construction et la gestion de centres de fabrication verticalement intégrés de grande envergure et stratégiquement situés, ce qui nous a permis de fonctionner efficacement, de réduire les coûts et d’offrir des prix compétitifs et une chaîne d’approvisionnement fiable. Rien ne garantit que nous serons en mesure de maintenir notre structure de fabrication et de distribution à faible coût et que nous pourrons demeurer concurrentiels au niveau des prix, de la qualité, de l’attrait de la marque, du service et de la commercialisation. De plus, rien ne garantit que le niveau et l’intensité de la concurrence n’augmenteront pas ou que nos compétiteurs n’amélioreront pas leur position concurrentielle par rapport à la nôtre. Tout changement au niveau de notre capacité à livrer une concurrence efficace à l’avenir pourrait nous faire perdre des clients au profit de concurrents, faire baisser les commandes des clients ou l’espace qui nous est alloué sur les présentoirs, faire diminuer les prix ou rendre nécessaire la mise en place de mesures incitatives basées sur le prix additionnelles ou de toute autre forme de support promotionnel à l’intention de notre clientèle. Tous ces éléments pourraient avoir une incidence négative importante sur notre rentabilité si nous n’arrivions pas à en atténuer les effets néfastes en trouvant de nouvelles occasions d’affaires ou en réduisant les coûts. Notre capacité à intégrer les acquisitions Les occasions stratégiques de la Société incluent les acquisitions complémentaires potentielles pouvant soutenir, renforcer ou élargir nos activités. L’intégration d’entreprises nouvellement acquises pourrait se révéler plus difficile, prendre plus de temps qu’initialement prévu et entraîner des coûts additionnels considérables et/ou des enjeux opérationnels, éléments qui pourraient tous avoir une incidence défavorable sur notre situation financière et sur nos résultats opérationnels. De plus, nous pourrions ne pas être en mesure de tirer pleinement parti des synergies et des autres avantages attendus. L’évolution défavorable de la conjoncture économique et financière La conjoncture économique et financière globale, à l’échelle mondiale ou sur l’un ou plusieurs des marchés que nous desservons, pourrait avoir une incidence négative sur nos activités. Dans l’éventualité d’un repli de la croissance économique, de la consommation et des activités commerciales, et/ou si les marchés du crédit connaissaient des conditions financières difficiles comme ce fut le cas en 2008 et en 2009 lors de la crise mondiale du crédit, la demande à l’égard de nos produits pourrait diminuer, ce qui entraînerait des réductions de notre volume d’affaires et la réduction de nos prix de vente. Cette situation nous amènerait à opérer à des niveaux de production inférieurs à notre capacité optimale, ce qui ferait augmenter nos coûts de production unitaires. Tous ces facteurs pourraient avoir une incidence négative sur notre rentabilité et réduire les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles. Une conjoncture GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.50 RAPPORT DE GESTION économique et financière difficile pourrait aussi avoir une incidence négative sur la situation financière de nos clients, ce qui pourrait engendrer une baisse de nos volumes de ventes et une hausse de notre risque de crédit. La nature et l’ampleur des risques de crédit auxquels la Société est exposée sont décrites plus amplement à la section « Gestion des risques financiers ». Notre dépendance à l’égard d’un petit nombre de clients d’envergure Nous réalisons une grande part de nos ventes auprès d’un petit nombre de clients. Pour l’exercice 2015, nos premier et deuxième clients en importance ont représenté respectivement 15,7 % et 13,1 % de nos ventes totales (17,7 % et 10,7 % en 2014), tandis que nos dix plus importants clients ont représenté 56,1 % de nos ventes totales (56,6 % en 2014). Nous prévoyons que ces clients continueront à représenter une part importante de nos ventes à l’avenir. Les volumes de ventes et la rentabilité futurs pourraient être négativement affectés si l’un ou plusieurs des événements suivants devaient survenir : si un client d’envergure réduisait de beaucoup ses achats ou cessait de s’approvisionner auprès de Gildan ou si celle-ci décidait de réduire ses volumes de ventes ou de cesser complètement les ventes qu’elle réalise auprès d’un client important et qu’elle n’était pas en mesure de remplacer ces ventes par des ventes réalisées auprès d’autres clients à des conditions similaires; si un client d’envergure s’appuyait sur son pouvoir d’achat pour négocier des prix à la baisse ou des remises plus élevées, ou pour forcer Gildan à prendre à sa charge des services ou des frais supplémentaires; si un regroupement plus important d’entreprises au sein du secteur devait entraîner une plus grande concentration des clients et de la concurrence; si un client d’envergure devait éprouver des difficultés financières et se révéler incapable de s’acquitter de ses obligations financières. Le fait que nos clients ne soient pas dans l’obligation de passer un minimum de commandes fermes Les contrats que nous concluons avec nos clients ne les obligent pas à acheter une quantité minimale de nos produits ni à accorder à nos produits un espace minimal sur les présentoirs de leurs magasins. Si l’un de nos clients devait connaître une baisse significative de ses affaires ou ne restait pas fidèle à nos produits, cela pourrait l’amener à réduire ses achats auprès de la Société ou à y mettre fin. Bien que nous entretenions des relations de longue date avec un grand nombre de nos clients de la distribution de vente en gros et de la vente au détail, rien ne garantit que les affaires que ceux-ci nous confient se maintiennent dans le futur. Notre capacité à prévoir, à identifier et à réagir à l’évolution des préférences des consommateurs et des tendances de consommation Bien que la Société se concentre à l’heure actuelle sur les produits de base, l’industrie du vêtement, en particulier dans le réseau de la vente au détail, est soumise à l’évolution des préférences des consommateurs et des tendances de consommation. Notre réussite pourrait donc subir l’impact négatif des changements dans les préférences de consommation qui ne cadreraient pas avec les compétences de base de Gildan, soit la commercialisation et la fabrication à grande échelle des vêtements de base. Si nous devions être incapables de prévoir, d’identifier et de réagir avec succès à l’évolution des styles ou des tendances, ou si nous devions mal interpréter le marché pour nos produits, notre chiffre d’affaires pourrait en être négativement affecté et nous pourrions nous retrouver avec des stocks invendus, ce qui aurait une incidence négative sur notre rentabilité. Par ailleurs, lorsque nous proposons de nouveaux produits à nos clients, il est possible que nous engagions des coûts supplémentaires et que des inefficiences transitoires relativement à la fabrication en découlent, alors que nous accélérons la production et rehaussons nos capacités en matière de fabrication afin de soutenir ces programmes clients, ce qui pourrait avoir des effets néfastes sur notre rentabilité. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.51 RAPPORT DE GESTION Notre capacité à gérer efficacement notre volume de production et nos niveaux de stocks en fonction des fluctuations de la demande des consommateurs La demande à l’égard de nos produits peut varier d’une année à l’autre. Nous devons donc chercher à établir adéquatement notre volume de production et nos niveaux de stocks en fonction de notre capacité à répondre à la demande du marché. En fonction de discussions avec nos clients et des projections que nous établissons à l’interne à partir de notre analyse des facteurs qui influencent la demande, nous fabriquons et maintenons un stock de produits finis pour répondre à la demande prévue au niveau des livraisons de catégories de produits spécifiques. Si après avoir produit et maintenu des stocks en prévision des livraisons, la demande se révélait nettement inférieure aux prévisions, nous pourrions devoir maintenir des stocks pendant des périodes prolongées ou vendre nos stocks excédentaires à prix réduit. Dans les deux cas, nos bénéfices diminueraient. Un excédent de stocks pourrait aussi entraîner un ralentissement des niveaux de production, qui entraînerait une sous-utilisation des installations et du matériel, de même qu’une absorption plus faible des charges opérationnelles fixes. À l’inverse, nous serions aussi exposés à un risque de perdre des occasions de réaliser des ventes ou des parts de marché si nous ne produisions pas des stocks suffisants pour des catégories de produits spécifiques afin de répondre à la demande sur le marché en raison d’une sous-estimation de cette demande ou de notre incapacité à atteindre nos cibles de production. Dans ce cas, nos clients pourraient alors chercher à s’approvisionner auprès de concurrents et à réduire les affaires qu’ils font avec nous. Les fluctuations et la volatilité des cours des matières premières entrant dans la confection de nos produits Le coton et les fibres de polyester sont les principales matières premières entrant dans la confection de nos produits. Nous nous procurons aussi des produits chimiques, des colorants et des garnitures auprès de divers fournisseurs. Le prix du coton varie, notamment en fonction de la demande des consommateurs, de l’offre mondiale qui peut être affectée par les conditions météorologiques pendant une année donnée, de la spéculation sur les marchés des matières premières, des évaluations et fluctuations relatives de la monnaie du pays producteur par rapport à la monnaie du pays consommateur et d’autres facteurs qui sont généralement imprévisibles et sur lesquels la Société n’a donc aucune emprise. De plus, les fluctuations des cours du pétrole brut ou des produits pétroliers se répercutent sur nos coûts de consommation d’énergie et peuvent aussi avoir un impact sur les frais de transport et le coût des autres produits entrant dans nos activités, comme les fibres de polyester, les produits chimiques, les colorants et les garnitures. Tel que mentionné à la rubrique « Risque marchandises » de la section « Gestion des risques financiers » du présent rapport de gestion, la Société achète du coton et des fibres de polyester par l’entremise de ses installations de filature, ainsi que du fil de coton et des mélanges de fils transformés auprès de fournisseurs externes, à des prix qui varient selon le prix du coton et des fibres de polyester sur le marché. En vue d’atténuer les effets des fluctuations du prix du coton utilisé dans la fabrication de ses produits, la Société peut conclure des contrats visant à fixer, jusqu’à 18 mois à l’avance, les prix de ses achats de coton et de fil de coton qui lui seront livrés ultérieurement. En établissant ainsi des prix fixes pour certaines périodes de livraison futures, la Société se protège contre les hausses du prix du coton pouvant survenir au cours de ces périodes, mais elle ne peut toutefois pas tirer parti des éventuelles baisses du prix du coton au cours de ces périodes. À l’inverse, si elle ne conclut pas de contrats à prix fixe pour ses achats de coton ou si elle ne prend pas d’autres arrangements afin de fixer le prix du fil de coton avant sa livraison, elle ne se protège pas contre les hausses du prix du coton, mais elle peut toutefois tirer parti des éventuelles baisses du prix du coton. Une augmentation significative des coûts des matières premières, particulièrement des coûts du coton, pourrait avoir une incidence négative importante sur nos activités, sur nos résultats opérationnels et sur notre situation financière si cette augmentation n’était pas atténuée, en tout ou en partie, par des réductions supplémentaires des coûts de production et de distribution et/ou par des hausses des prix de vente, ou encore si de telles hausses des prix de vente avaient une incidence négative sur la demande pour les produits de la Société. De plus, lorsque la Société fixe à l’avance le prix du coton pour des périodes de livraison futures et que le prix du coton diminue nettement par la suite pour la période en question, la Société pourrait devoir réduire ses prix de vente, ce qui pourrait avoir une importante incidence négative sur ses activités, ses résultats opérationnels et sa situation financière. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.52 RAPPORT DE GESTION Notre dépendance à l’égard de fournisseurs clés Notre capacité à répondre aux besoins de notre clientèle dépend de notre capacité à maintenir un approvisionnement ininterrompu en matières premières et en produits finis provenant de fournisseurs tiers. Plus précisément, nous nous approvisionnons en fil de coton et en fil à base de coton principalement auprès d’un nombre limité de fournisseurs tiers. De plus, une part importante des produits vendus sous le ® portefeuille de marques Gold Toe et d’autres marques sous licence sont achetés auprès d’un certain nombre de fournisseurs tiers. Nos activités, notre situation financière ou nos résultats opérationnels pourraient être affectés négativement si un changement important survenait dans notre relation avec l’un de nos principaux fournisseurs de fil ou de produits finis, ou si l’un ou l’autre de nos principaux fournisseurs de fil éprouvait des difficultés à s’approvisionner en fibres de coton ou en matières premières, connaissait des problèmes de production, ne parvenait pas à assurer la qualité de la production ou connaissait des perturbations de transport ou des difficultés financières. Ces événements peuvent engendrer des pertes de ventes et des frais d’annulation ou des réductions de prix excessives, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable sur nos activités, notre situation financière ou nos résultats opérationnels. Les risques liés aux conditions météorologiques et au climat politique et socioéconomique propres aux pays où nous exerçons nos activités ou auprès desquels nous nous approvisionnons Tel que mentionné à la rubrique « Nos activités », la majeure partie de nos produits sont fabriqués en Amérique centrale, principalement au Honduras et dans le bassin des Caraïbes et, dans une moindre mesure, au Bangladesh. Nous achetons également un volume important de chaussettes auprès de fournisseurs tiers situés en Asie. Certains des pays où la Société exerce ses activités ou s’approvisionne en produits ont connu, dans le passé, une instabilité politique, sociale et économique, et nous ne pouvons être certains de leur stabilité future. De plus, la plupart de nos installations sont situées dans des régions géographiques qui sont vulnérables aux ouragans, aux inondations et aux séismes ou qui ont déjà été frappées par de telles catastrophes naturelles. Si l’une ou l’autre de ces catastrophes devait survenir, cela pourrait avoir une incidence défavorable importante sur nos activités. Parmi les conditions ou les événements susceptibles de perturber notre chaîne d’approvisionnement, d’interrompre la fabrication au sein de nos installations ou de celles de nos fournisseurs, de faire augmenter considérablement le coût des marchandises vendues et les autres charges opérationnelles, d’occasionner des pertes importantes d’actifs ou d’engendrer des dépenses en immobilisations additionnelles, mentionnons les suivants : les incendies, les pandémies, les événements météorologiques extraordinaires ou les catastrophes naturelles comme les ouragans, les tornades, les inondations, les tsunamis, les typhons et les tremblements de terre; l’instabilité politique, les conflits sociaux et de travail, la guerre ou le terrorisme; la perturbation des activités portuaires, des services d’expéditeurs et de transitaires; les interruptions de services ou d’infrastructures de base, incluant les pannes d’électricité et les pénuries d’eau. Nos programmes d’assurance ne couvrent pas toutes les pertes potentielles associées à nos activités, notamment les dommages potentiels aux actifs, les pertes de profits et la responsabilité qui pourrait découler des situations ou des événements mentionnés ci-dessus. De plus, notre assurance pourrait ne pas couvrir entièrement les conséquences résultant d’une perte, en raison des limites de couverture, des limites secondaires ou des exclusions. Toute situation non couverte entièrement par l’assurance pourrait nuire à nos activités. Nous dépendons de certains accords commerciaux internationaux et programmes de préférences et sommes soumis à l’évolution de la réglementation en matière de commerce international En tant que société multinationale, nous sommes affectés par les lois sur le commerce international, les accords commerciaux bilatéraux et multilatéraux et les programmes de préférences commerciales dans les pays où nous exerçons nos activités, où nous nous approvisionnons en produits et où nous vendons nos produits. Bien que les industries du textile et du vêtement dans les pays développés comme le Canada, les États-Unis ainsi que l’Union européenne aient par le passé bénéficié d’un degré de protection du commerce relativement plus élevé que d’autres industries, la libéralisation des échanges commerciaux a GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.53 RAPPORT DE GESTION fait diminuer cette protection dans les dernières années. En vue de demeurer concurrentiels à l’échelle mondiale, nous avons établi nos installations de fabrication dans des lieux stratégiques afin de tirer parti du climat de libéralisation des échanges commerciaux. De plus, la direction surveille continuellement les nouveaux développements et évalue les risques liés aux droits de douane, aux tarifs et aux quotas qui pourraient avoir une incidence sur l’approche de la Société en matière de fabrication et d’approvisionnement à l’échelle mondiale, et elle apporte des ajustements au besoin. Les États-Unis ont mis en œuvre plusieurs accords de libre-échange et programmes commerciaux préférentiels pour accroître le commerce avec certains pays. La Société compte sur plusieurs programmes commerciaux préférentiels qui lui procurent un accès en franchise de droits au marché américain pour les marchandises respectant certaines règles d’origine, dont la loi intitulée Caribbean Basin Trade Partnership Act, l’Accord de libreéchange entre les États-Unis, l’Amérique centrale et la République dominicaine (« CAFTA-DR ») et l’Haitian Hemispheric Opportunity through Partnership Encouragement (« HOPE »), qui procurent aux textiles et aux vêtements admissibles des pays participants un accès en franchise de droits au marché américain. La Société a recours à des accords semblables lui donnant accès à l’Union européenne, au Canada et à d’autres marchés. Toute modification des accords commerciaux ou des programmes de préférences commerciales sur lesquels s’appuie actuellement la Société pourrait avoir une incidence défavorable sur notre position concurrentielle mondiale. La probabilité que les accords et les programmes de préférences sur lesquels repose notre chaîne d’approvisionnement en matière de fabrication soient modifiés, abrogés ou que leur expiration soit autorisée, et l’étendue de l’incidence de tels changements sur nos activités ne peuvent être déterminées avec certitude. La plupart des accords commerciaux prévoient des mesures de protection extraordinaires sous forme de rétablissement des droits de douane normaux si l’augmentation des importations constitue une cause importante ou une menace de torts substantiels à l’industrie nationale. La probabilité que l’une ou l’autre de ces mesures de protection soit adoptée et l’étendue de l’incidence d’une telle adoption sur nos activités ne peuvent être déterminées avec certitude. En 2015, les États-Unis ont conclu les négociations en matière de libre-échange avec un groupe de pays aux termes de l’accord-cadre intitulé Partenariat Transpacifique (« PTP »). Les pays participant actuellement au PTP sont l’Australie, le Brunei, le Canada, le Chili, le Mexique, la Malaisie, la NouvelleZélande, le Pérou, Singapour, le Japon et le Vietnam. Même si l’accord reste à être ratifié et mis en œuvre par chacun de ces pays, l’entrée en vigueur future de ce nouvel accord régional de libre-échange ou de tout autre nouvel accord de libre-échange pourrait avoir une incidence négative sur notre position concurrentielle aux États-Unis et dans les autres pays où nous vendons nos produits. De façon générale, de nouveaux accords ou arrangements contribuant à une plus grande libéralisation de l’accès à nos principaux marchés dans des pays développés pour les pays où nos concurrents fabriquent leurs produits seraient susceptibles d’avoir une incidence négative sur notre compétitivité dans ces marchés. La probabilité que de tels accords, mesures ou programmes soient adoptés, modifiés, abrogés ou que leur expiration soit autorisée, et l’étendue de l’incidence de tels changements sur nos activités ne peuvent être déterminées avec certitude. De plus, la Société est assujettie à des vérifications douanières ainsi qu’à des vérifications de la valeur et de l’origine dans les divers pays où elle exerce ses activités. Même si nous estimons que nos programmes de conformité nous permettent d’assurer l’admissibilité de tous nos produits fabriqués au traitement préférentiel à l’importation, nous ne pouvons prévoir l’issue de vérifications ou d’enquêtes gouvernementales. En 2014, la Société a activé la seconde zone franche américaine où elle opère. Les deux zones franches concernent les entrepôts de distribution de la Société aux États-Unis. Les zones franches augmentent l’efficacité du processus douanier et permettent d’éviter les droits à payer sur certaines marchandises distribuées à l’international. Les zones franches sont hautement réglementées et, bien que la Société estime avoir mis en place les systèmes et les contrôles adéquats pour gérer les exigences réglementaires relatives aux zones franches adéquates, elle ne peut prédire l’issue de vérifications ou d’enquêtes gouvernementales. Au cours des dernières années, les instances gouvernementales ont réagi face à la menace croissante des activités terroristes en exigeant des inspections plus serrées des produits importés et en imposant des GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.54 RAPPORT DE GESTION exigences en matière de sécurité aux importateurs, aux transporteurs et aux autres intervenants de la chaîne d’approvisionnement mondiale. Ces exigences supplémentaires donnent parfois lieu à des délais et à une hausse des coûts liés à la mise sur le marché de produits importés. La Société estime s’être efficacement conformée à ces exigences en vue de maximiser la rapidité de sa chaîne d’approvisionnement, mais des changements aux exigences en matière de sécurité ou un resserrement des procédures de sécurité, par exemple à la suite d’un incident terroriste, pourraient retarder l’acheminement de nos produits aux marchés où ils sont distribués. Les produits textiles et les vêtements ne sont habituellement pas soumis aux restrictions propres à l’exportation ou aux exigences en matière de licences à l’exportation dans les pays où nous fabriquons et distribuons les marchandises. Cependant, la mise en place d’exigences en matière de licences à l’exportation, l’imposition de restrictions sur les quantités des exportations ou l’établissement de seuils de tarification d’exportation et/ou de prix ou de droits d’exportation pourraient avoir une incidence négative sur nos activités. De plus, certaines sanctions et restrictions unilatérales et multilatérales visant les ententes conclues avec certains pays et certaines personnes, qui ne peuvent être prédites, continuent d’être imposées et d’évoluer en réponse aux événements politiques et économiques internationaux, et pourraient avoir des conséquences sur nos relations commerciales avec les fournisseurs et les clients. Les facteurs ou circonstances qui pourraient faire grimper notre taux d’impôt effectif La Société bénéficie d’un taux d’impôt effectif des sociétés relativement bas puisqu’elle tire la majorité de son bénéfice et réalise la majorité de ses activités liées aux ventes, à la commercialisation et à la fabrication dans des territoires de l’Amérique centrale et du bassin des Caraïbes où le taux d’impôt est peu élevé. Les positions fiscales et les charges d’impôt de la Société sont fondées sur des interprétations des lois fiscales applicables, incluant les traités fiscaux entre divers pays dans lesquels la Société exerce ses activités, ainsi que sur les règles et règlements sous-jacents concernant le prix de transfert. Ces interprétations font appel à des jugements et à des estimations qui peuvent être contestés lors de vérifications fiscales gouvernementales auxquelles la Société est régulièrement soumise. Bien que la Société estime que ses positions fiscales s’appuient sur des arguments valables, elle ne peut prédire avec certitude l’issue d’une vérification menée par les autorités fiscales d’un pays dans lequel elle exerce des activités et le résultat final pourrait différer des estimations et des hypothèses retenues par la direction pour déterminer la charge d’impôt sur le résultat consolidé de la Société et évaluer ses actifs et ses passifs d’impôt. Dépendamment de l’issue d’une telle vérification, il pourrait y avoir une incidence défavorable importante sur la situation financière de la Société, ses résultats opérationnels et ses flux de trésorerie. De plus, si la Société devait recevoir un avis de nouvelle cotisation d’une autorité fiscale avant la conclusion définitive d’une vérification, elle pourrait devoir verser un acompte provisionnel correspondant au montant de la nouvelle cotisation. Le taux d’impôt effectif de la Société pourrait aussi subir l’incidence négative considérable d’autres facteurs, dont des changements dans la législation nationale des pays dans lesquels la Société exerce ses activités, des changements dans les traités fiscaux sur lesquels la Société s’appuie actuellement, une hausse des taux d’impôt et des taux des retenues d’impôt, des modifications et des règlements relatifs aux zones de libre-échange et aux zones franches industrielles dans certains pays où la Société n’est actuellement pas assujettie à l’impôt, des modifications des directives concernant l’interprétation et l’application des lois nationales, du libre-échange, des zones franches industrielles et des traités fiscaux, des augmentations de la proportion de l’ensemble des profits de la Société qui sont gagnés dans des territoires où le taux d’impôt est plus élevé en raison de changements dans l’emplacement des activités de la Société, et des changements dans la composition des profits entre les secteurs opérationnels, ou d’autres facteurs. Par exemple, l’Organisation de coopération et de développement économiques (« OCDE »), une association internationale qui regroupe 34 pays, a récemment publié des recommandations concernant la fiscalité internationale qui, si elles sont adoptées par les autorités fiscales des pays dans lesquels la Société exerce ses activités, pourraient se traduire par une importante augmentation du taux d’impôt effectif global de la Société. La Société n’a pas comptabilisé de passif d’impôt au titre des profits non distribués de ses filiales, puisqu’elle n’a actuellement pas l’intention de rapatrier ces profits. Si, dans le futur, la Société modifie ses attentes ou ses intentions, elle pourrait être tenue de comptabiliser une charge au résultat pour le passif GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.55 RAPPORT DE GESTION d’impôt relatif aux profits non distribués de ses filiales, ce qui pourrait également entraîner une sortie de fonds correspondante au cours des exercices pendant lesquels les bénéfices seraient rapatriés. Au 3 janvier 2016, le montant estimatif du passif d’impôt qui résulterait du rapatriement de la totalité de ces profits non distribués s’élève à environ 62 millions de dollars. La conformité à la réglementation en matière d’environnement et de santé et sécurité Nous sommes assujettis à une variété de lois et de règlements fédéraux, étatiques et locaux en matière d’environnement et de santé et sécurité au travail dans les différents territoires où nous exerçons nos activités, notamment en ce qui concerne les rejets d’eaux usées, les émissions atmosphériques, les débits d’eaux pluviales et l’élimination des déchets solides. Nos installations de fabrication produisent de petites quantités de déchets dangereux qui sont recyclés, transformés ou détruits par des entreprises autorisées de gestion des déchets. Par l’entremise de notre Politique environnementale, de notre Code de pratiques environnementales et de notre Système de gestion environnementale, nous cherchons non seulement à nous conformer aux lois et règlements en vigueur, mais aussi à réduire notre empreinte environnementale grâce à la prévention, à la récupération et au traitement des déchets. Bien que nous estimions nous conformer actuellement, à tous les égards importants, aux exigences réglementaires des territoires où nos installations sont situées, nous ne pouvons déterminer de façon raisonnable la portée de notre éventuelle responsabilité à l’égard d’infractions passées aux lois, règlements et permis s’appliquant à nos activités. Au cours de l’exercice 2013, Gildan a été informée qu’une filiale de Gold Toe Moretz avait été identifiée comme l’une des nombreuses « parties potentiellement responsables » d’un site d’enfouissement faisant l’objet d’une enquête du département de la protection de l’environnement de la Pennsylvanie en vertu des lois intitulées Pennsylvania Hazardous Sites Cleanup Act et Solid Waste Management Act. En raison des activités alléguées qui se seraient produites dans les années 1980, Gildan pourrait devoir acquitter une partie des coûts de l’enquête ou des mesures de nettoyage que le site pourrait nécessiter, mais, jusqu’à présent, les informations que nous avons obtenues des autorités relativement aux coûts potentiels de toute enquête et de toute mesure de nettoyage sont insuffisantes pour faire une estimation raisonnable de la responsabilité de Gildan en ce qui concerne ces coûts, le cas échéant. Conformément à notre engagement envers l’environnement et envers la santé et sécurité de nos employés, nous effectuons tous les ans des dépenses d’investissement et d’autres dépenses qui visent à assurer notre conformité aux normes environnementales actuelles. Rien ne garantit que des changements futurs dans les réglementations fédérales, étatiques ou locales, ou dans les interprétations des réglementations actuelles, ou encore que la découverte de problèmes ou de situations dont nous ignorons actuellement l’existence, ne nécessiteront pas d’importantes dépenses supplémentaires pour apporter des mesures correctives en matière d’environnement ou n’entraîneront pas de perturbations de notre chaîne d’approvisionnement, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable importante sur nos activités. Notre grande dépendance à l’égard de nos systèmes informatisés pour la conduite de nos activités commerciales La Société compte énormément sur ses systèmes d’information, notamment sur le système de gestion intégrée de JD Edwards. Nous effectuons actuellement la mise à niveau de notre système de gestion intégrée afin d’installer la version la plus récente. Nous dépendons de nos systèmes d’information pour acheter des matières premières et des fournitures, planifier et gérer notre production, traiter des transactions, obtenir un sommaire de nos résultats, répondre aux demandes de clients, gérer nos stocks et expédier des produits en temps opportun à nos clients. Rien ne garantit que nous ne connaîtrons pas de problèmes opérationnels liés à nos systèmes d’information en raison de pannes de systèmes, de virus, d’atteintes à la sécurité ou à la cyber sécurité, de désastres ou d’autres facteurs, ou en lien avec le déploiement de la mise à niveau de notre système de gestion intégrée. De plus, rien ne garantit que nous serons en mesure de modifier ou d’adapter rapidement nos systèmes afin de répondre à l’évolution des exigences liées à nos activités. Une panne majeure ou un ralentissement important de nos systèmes pourrait entraîner des retards opérationnels et d’autres répercussions pouvant avoir une incidence défavorable importante sur nos activités. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.56 RAPPORT DE GESTION Les changements défavorables liés aux arrangements en matière d’octroi de licences à des tiers et de marques sous licence Plusieurs produits sont conçus, fabriqués et vendus sous des marques de commerce sous licence, aux termes de contrats sous licence qui sont établis auprès de tiers et qui doivent être renouvelés périodiquement. Étant donné que nous n’exerçons pas de contrôle sur les marques sous licence, les parties concédantes pourraient apporter des changements à leurs marques ou à leurs modèles de gestion qui pourrait entraîner une diminution importante des activités liées à une marque, ce qui aurait des effets défavorables sur nos ventes et sur nos résultats opérationnels. Si une partie concédante omettait de soutenir ou de protéger adéquatement ses marques de commerce ou adoptait à l’égard des marques sous licence un comportement pouvant porter atteinte à notre réputation, ou si une des marques sous licence de la Société portait atteinte aux droits de propriété industrielle et commerciale de tiers ou était jugée invalide ou non applicable, nous pourrions subir une diminution importante des affaires liées à la marque en question. Une telle diminution aurait des effets défavorables sur nos ventes et sur nos résultats opérationnels, et nous serions peut-être tenus de consacrer des sommes importantes en matière de relations publiques, de publicité, de frais juridiques et d’autres frais connexes. De plus, si une partie concédante choisissait de cesser de nous octroyer des licences pour ces marques à l’avenir, cela aurait une incidence défavorable sur nos ventes et sur nos résultats opérationnels. Notre capacité à protéger nos droits de propriété intellectuelle Nos marques de commerce ont une valeur substantielle et jouent un rôle important dans le cadre de nos efforts de commercialisation. Nous protégeons énergiquement nos marques de commerce contre la contrefaçon et la dilution en prenant les mesures appropriées, notamment les poursuites judiciaires et administratives. Toutefois, les mesures que nous avons prises pour établir et protéger nos marques de commerce et autres droits de propriété intellectuelle pourraient ne pas être appropriées. Nous ne pouvons avoir la certitude que des tiers n’imiteront pas nos produits ou ne porteront pas atteinte à nos droits de propriété intellectuelle. Une atteinte à nos produits ou leur contrefaçon pourrait diminuer la valeur de nos marques ou avoir d’autres effets défavorables sur nos activités. De plus, les actions unilatérales prises aux États-Unis ou dans d’autres pays, comme la modification ou l’annulation de lois reconnaissant les droits de propriété industrielle et commerciale ou d’autres droits de propriété intellectuelle, pourraient avoir une incidence sur notre capacité à faire respecter nos droits. À l’occasion, nous participons à des procédures judiciaires en opposition et en annulation relativement à notre propriété intellectuelle, ce qui pourrait avoir des effets défavorables sur sa validité, son caractère exécutoire et son utilisation. La valeur de notre propriété intellectuelle pourrait diminuer si des tiers faisaient valoir des droits ou des droits de propriété intellectuelle à l’égard de nos marques de commerce, ou s’opposaient à nos demandes d’enregistrement de marques de commerce et d’autres droits de propriété intellectuelle. Dans certains cas, des propriétaires de marques de commerce pourraient avoir des droits antérieurs relativement à nos marques de commerce ou à des marques similaires, ce qui pourrait nuire à notre capacité à vendre des produits sous ces marques ou à enregistrer ces dernières. De plus, nous avons enregistré des marques de commerce dans certains territoires étrangers et les lois de certains pays pourraient ne pas protéger nos droits de propriété intellectuelle dans la même mesure que celles en vigueur aux États-Unis ou au Canada. Nous ne détenons pas de droits de propriété industrielle et commerciale relativement à toutes nos marques dans tous les territoires, ce qui pourrait limiter la croissance future des ventes de certains produits de marques dans ces territoires. Par ailleurs, les mesures que nous avons prises pour protéger nos droits de propriété intellectuelle pourraient ne pas être appropriées pour éviter que des tiers cherchent à invalider nos marques de commerce ou à bloquer la vente de nos produits à la suite du non-respect des marques de commerce et des droits de propriété intellectuelle de tiers. Dans certains cas, il pourrait être nécessaire d’intenter des poursuites pour protéger nos marques de commerce et d’autres droits de propriété intellectuelle, faire valoir nos droits ou nous défendre dans le cadre de réclamations de tiers alléguant que nous avons contrefait, que nous diluons, détournons ou ne respectons pas, de quelque façon que ce soit, les droits de propriété industrielle et commerciale ou d’autres droits de propriété intellectuelle de tiers. Toute poursuite intentée ou réclamation présentée par Gildan ou contre nous, qu’elle soit fondée ou non et que nous en sortions gagnants ou perdants, pourrait entraîner des coûts importants et détourner nos ressources, ce qui pourrait avoir une importante incidence GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.57 RAPPORT DE GESTION défavorable sur nos activités, notre situation financière, nos résultats opérationnels et nos flux de trésorerie. Toute réclamation en matière de propriété intellectuelle déposée contre nous pourrait entraîner la perte de nos droits de propriété intellectuelle ou les compromettre, nous assujettir à des obligations importantes, exiger que nous obtenions des licences à des conditions défavorables, si elles sont disponibles, et/ou nous obliger à donner une nouvelle image à nos produits et services. L’une ou l’autre de ces mesures pourrait avoir une incidence défavorable sur nos activités, notre situation financière, nos résultats opérationnels et nos flux de trésorerie. Des changements relatifs à nos relations de travail avec nos employés et aux règlements sur l’emploi au Canada comme à l’étranger La Société compte environ 42 000 employés à l’échelle mondiale. Par conséquent, une modification des lois nationales ou étrangères régissant nos rapports avec nos employés, notamment en matière de salaires, de ressources humaines, de normes de travail équitables, de rémunération des heures supplémentaires, de taux de cotisation à l’assurance-chômage, du barème de rémunération et de retenues à la source, se répercuterait directement sur nos charges opérationnelles. Comme la majeure partie de l’effectif de la Société se trouve hors du Canada et des États-Unis, une augmentation importante des salaires dans les pays où elle est établie pourrait avoir des répercussions considérables sur ses charges opérationnelles. Par le passé, la Société a été en mesure de gérer de manière productive toutes ses installations de fabrication sans faire face à d’importants conflits de travail, tels que des grèves ou des arrêts de travail. Certains de nos employés sont membres d’organisations syndicales et, plus particulièrement, la Société est partie prenante de conventions collectives à trois de ses installations de couture au Nicaragua et à une installation de couture au Honduras. La Société s’était précédemment engagée à respecter une convention collective conclue avec un syndicat inscrit auprès du ministère du Travail dominicain couvrant environ 900 employés à notre installation de fabrication de textiles en République dominicaine. D’un commun accord, la Société et le syndicat ont résilié cette convention collective en février 2011, mais le syndicat prétend toujours représenter une majorité des travailleurs de l’installation. Un deuxième syndicat prétend également représenter la majorité des travailleurs de l’installation et l’affaire est maintenant devant la Cour du travail de la République dominicaine. Malgré la résiliation de la convention, la Société continue d’offrir les mêmes avantages aux employés couverts par la convention initiale. Si les relations de travail devaient changer ou se détériorer à l’une des installations de la Société ou de celles de l’un de ses sous-traitants, cela pourrait avoir une incidence défavorable sur la productivité et la structure de coûts des activités de fabrication de Gildan. Une mauvaise presse à la suite des violations avérées, alléguées ou perçues des lois du travail locales ou des normes du travail internationales, ou pour des pratiques de travail ou toutes autres pratiques commerciales contraires à l’éthique La Société est engagée à s’assurer que toutes ses activités soient conformes à son rigoureux Code de conduite interne, ainsi qu’aux lois locales et internationales et aux codes et principes auxquels elle adhère, incluant ceux de la Worldwide Responsible Accredited Production (« WRAP ») et de la Fair Labor Association (« FLA »). Bien que la majeure partie de ses activités de fabrication soient exercées au sein des installations lui appartenant, la Société a parfois recours à des sous-traitants, sur lesquels elle n’exerce pas de contrôle, pour compléter sa production verticalement intégrée. Si l’une de ses installations, l’un de ses sous-traitants ou l’un des sous-traitants de ces derniers devait contrevenir ou être accusé de contrevenir à des lois locales ou internationales sur le travail ou aux règlements qui en découlent, ou encore de se livrer, sur l’un ou l’autre des marchés où elle vend ses produits, à des pratiques de travail ou toutes autres pratiques jugées contraires à l’éthique, la Société pourrait subir une mauvaise presse, ce qui pourrait nuire à sa réputation et lui faire perdre des ventes. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.58 RAPPORT DE GESTION Notre dépendance à l’égard de dirigeants clés et notre capacité à attirer et/ou à retenir le personnel clé La réussite de la Société repose sur l’apport continu de ses principaux dirigeants, dont certains possèdent des compétences et des expériences uniques et difficiles à remplacer à court terme. La perte ou l’interruption des services fournis par un dirigeant clé pourrait porter préjudice à la Société pendant la période de temps qu’il faut pour remanier l’organisation ou pour permettre à un successeur d’assumer les responsabilités liées au poste de direction clé. La réussite future de la Société dépendra donc aussi de sa capacité à attirer et à retenir à son service des gestionnaires, des responsables des ventes et d’autres employés clés. Rien ne garantit, cependant, que nous serons en mesure de le faire, ce qui pourrait nuire à nos activités. Réglementation sur la sécurité des produits Nous sommes assujettis aux lois et aux règlements sur la sécurité des produits de consommation qui pourraient avoir des répercussions sur nos activités. Aux États-Unis, nous sommes assujettis à la loi intitulée Consumer Product Safety Act, dans sa version modifiée par la loi Consumer Product Safety Improvement Act of 2008, à la loi Federal Hazardous Substances Act, à la loi Flammable Fabrics Act, à la loi Toxic Substances Control Act et aux règles et règlements promulgués en vertu de ces lois. Ces lois prévoient des sanctions considérables en cas de non-conformité. Ces lois et règlements comprennent des exigences de test et de certification relativement à l’inflammabilité des vêtements, à la teneur en plomb et au plomb utilisé pour les revêtements des produits pour enfants, de même qu’à la teneur en phtalate des articles de soins pour enfants, incluant les composantes recouvertes de plastique des vêtements de nuit pour enfants. Nous sommes assujettis à des lois et règlements similaires, et à des exigences supplémentaires en matière de divulgation de l’information et d’avertissement, dans les autres territoires où nos produits sont vendus. Au Canada, nous sommes assujettis à des lois et à des règlements semblables, dont les plus importants sont la Loi sur les produits dangereux et la Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation (la « LCSPC »), qui s’appliquent aux fabricants, aux importateurs, aux distributeurs, aux publicitaires et aux détaillants de produits de consommation. Dans les pays de l’Union européenne, nous sommes également assujettis à différents règlements sur la sécurité des produits, les principaux étant imposés aux termes de la directive Sécurité générale des produits. Nous sommes aussi assujettis à des lois et règlements similaires dans les autres territoires où nos produits sont vendus. La conformité aux lois existantes et aux lois futures en matière de sécurité des produits, ainsi qu’aux règlements et aux politiques d’application connexes, pourrait faire en sorte que nous devions engager des dépenses d’investissement et d’autres coûts qui pourraient être considérables. Le non-respect des lois et règlements applicables en matière de sécurité des produits pourrait se solder par des amendes et des pénalités importantes, des coûts relatifs au rappel, au remplacement et à l’élimination de produits non conformes, ainsi qu’une publicité négative qui pourrait nuire à notre réputation et se traduire par une perte de ventes. Il est également possible que nos clients exigent que nous nous conformions à des exigences existantes et additionnelles relatives à la sécurité des consommateurs, ce qui pourrait nous empêcher de fournir les produits de la manière prévue. Bien que nous estimions nous conformer, à tous les égards importants, aux lois et règlements en matière de sécurité des produits qui sont en vigueur dans les pays où nous exerçons nos activités, nous ne pouvons déterminer de façon raisonnable la portée de notre éventuelle responsabilité à l’égard des lois, des règlements et des permis s’appliquant à nos activités. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.59 RAPPORT DE GESTION Poursuites et/ou mesures réglementaires Dans le cadre de nos activités, nous sommes exposés à des risques de poursuites judiciaires et de mesures réglementaires relatives à la responsabilité de produits, aux pratiques d’emploi, à la contrefaçon de brevets et de marques de commerce, aux faillites et à d’autres réclamations. Nous ne pouvons pas prédire l’issue de telles poursuites ou mesures réglementaires compte tenu des incertitudes y étant inhérentes, à la fois dans les juridictions nationales et étrangères. En raison de ces poursuites, nous pourrions devoir engager des dépenses et consacrer des ressources pour contester ces allégations. Ces poursuites pourraient éventuellement se conclure par une défaite ou par le recours à d’autres mesures de réparation, comme un rappel de produits, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable importante sur nos activités, nos résultats opérationnels et notre situation financière. Dans le cadre de l’environnement réglementaire et juridique dans lequel elle exerce ses activités, Gildan est assujettie à des lois anticorruption qui interdisent d’effectuer des paiements irréguliers directement ou indirectement à des représentants du gouvernement, à des autorités ou à des personnes définies dans ces lois anticorruption en vue d’obtenir des contrats ou d’autres avantages inappropriés dans la conduite des affaires. Le non-respect des lois anticorruption par ses employés, ses sous-traitants, ses fournisseurs, ses agents ou ses partenaires pourrait avoir diverses conséquences pour Gildan, notamment l’imposition de sanctions pénales, civiles et administratives, une mauvaise presse, et pourrait avoir un effet négatif important sur ses activités, ses résultats opérationnels et sa situation financière. Atteintes à la protection des données et à la vie privée Dans le cadre de nos activités, nous recueillons et utilisons régulièrement des renseignements sensibles et confidentiels sur nos clients et nos employés. Ces pratiques sont fortement réglementées et les lois en matière de sécurité et de confidentialité des informations sont complexes et en constante évolution. Le non-respect de ces lois et de ces règlements pourrait entraîner des risques de poursuite. De plus, malgré les mesures de sécurité en place, toute atteinte, réelle ou présumée, à la protection des données, qu’elle résulte d’une cyber attaque, d’un virus informatique ou d’une erreur humaine, pourrait entacher notre réputation et entraîner une incidence défavorable importante sur nos activités, nos résultats opérationnels et notre situation financière. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.60 RAPPORT DE GESTION 17.0 DÉFINITION ET RAPPROCHEMENT DES MESURES FINANCIÈRES NON CONFORMES AUX PCGR Pour évaluer notre performance opérationnelle et notre situation financière, nous utilisons des mesures qui ne sont pas conformes aux PCGR. Les modalités et les définitions des mesures non conformes aux PCGR utilisées dans le présent rapport de gestion et un rapprochement de celles-ci avec les PCGR les plus directement comparables figurent ci-dessous. Les mesures non conformes aux PCGR sont présentées de manière cohérente pour toutes les périodes présentées dans le présent rapport de gestion. Ces mesures non conformes aux PCGR n’ayant pas de sens normalisé aux termes des IFRS, il est donc peu probable qu’elles soient comparables à des mesures semblables présentées par d’autres entreprises. Par conséquent, elles ne doivent pas être considérées de façon isolée. Bénéfice net ajusté et bénéfice dilué par action ajusté Le bénéfice net ajusté correspond au bénéfice net avant les coûts de restructuration et les autres coûts connexes à des acquisitions, sans prendre en compte les recouvrements d’impôt sur le résultat correspondants. Le bénéfice dilué par action ajusté correspond au bénéfice net ajusté divisé par le nombre moyen pondéré dilué d’actions ordinaires en circulation. La direction utilise le bénéfice net ajusté et le bénéfice dilué par action ajusté pour mesurer la performance de la Société d’une période à l’autre, sans tenir compte des variations liées à l’incidence des éléments décrits ci-dessus. Ces éléments sont exclus du calcul parce qu’ils influencent la comparabilité des résultats financiers et pourraient potentiellement fausser l’analyse des tendances relatives au rendement commercial de la Société. Le fait d’exclure ces éléments ne signifie pas qu’ils sont nécessairement non récurrents. (en millions de dollars, sauf les montants par action) Périodes de trois mois closes les 3 janvier 4 janvier 2016 2015 2015 (15 mois) 2014 Bénéfice net (perte nette) Ajustements pour tenir compte des éléments suivants : Coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions Recouvrement d’impôt lié aux coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions Bénéfice net ajusté (perte nette ajustée) 67,6 (41,2) 304,9 359,6 1,3 3,6 14,9 3,2 68,9 (37,6) (2,0) 317,8 (0,8) 362,0 Bénéfice de base par action Bénéfice dilué par action Bénéfice dilué par action ajusté 0,28 0,28 0,28 (0,17) (0,17) (0,15) 1,26 1,25 1,30 1,48 1,46 1,47 Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions reflètent l’incidence du fractionnement d’actions à raison de deux pour une effectué le 27 mars 2015. Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.61 RAPPORT DE GESTION BAIIA ajusté Le BAIIA ajusté correspond au bénéfice avant les charges financières, l’impôt sur le résultat et les amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles, et ne tient pas compte de l’incidence des coûts de restructuration et des autres coûts connexes à des acquisitions. La Société se sert du BAIIA ajusté, entre autres mesures, pour évaluer sa performance opérationnelle. La Société croit aussi que cette mesure est couramment utilisée par les investisseurs et les analystes pour mesurer la capacité d’une entreprise à assurer le service de la dette et à s’acquitter d’autres obligations de paiement, ou en tant qu’instrument d’évaluation courant. La Société ne tient pas compte de la dotation aux amortissements, qui n’entraîne pas de décaissement de par sa nature et peut varier considérablement selon les méthodes comptables utilisées ou des facteurs non liés aux activités opérationnelles tels que le coût historique. Le fait d’exclure ces éléments ne signifie pas qu’ils sont nécessairement non récurrents. (en millions de dollars) Bénéfice net (perte nette) Coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions Amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles Charges financières, montant net (Recouvrement) charge d’impôt sur le résultat BAIIA ajusté Périodes de trois mois closes les 3 janvier 4 janvier 2016 2015 67,6 1,3 29,8 2,4 0,6 101,7 (41,2) 3,6 21,5 2,8 (1,9) (15,2) 2015 (15 mois) 2014 304,9 14,9 146,4 17,8 4,5 488,5 359,6 3,2 95,6 2,9 7,0 468,3 Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire. Flux de trésorerie disponibles Les flux de trésorerie disponibles correspondent aux flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles, notamment les variations nettes des soldes hors trésorerie du fonds de roulement, après déduction des flux de trésorerie liés aux activités d’investissement, à l’exclusion des acquisitions d’entreprises. La Société considère que les flux de trésorerie disponibles constituent un indicateur important de la solidité et du rendement financier de l’entreprise, car ils révèlent les flux de trésorerie disponibles, une fois les dépenses d’investissement effectuées, afin de rembourser la dette, de réinvestir dans l’entreprise, de poursuivre sa recherche d’opportunité d’acquisitions d’entreprises et/ou de redistribuer à ses actionnaires. La Société croit que cette mesure est couramment utilisée par les investisseurs et les analystes afin d’évaluer une entreprise et ses éléments d’actif sous-jacents. (en millions de dollars) Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement Ajustement pour tenir compte de l’élément suivant : Acquisitions d’entreprises Flux de trésorerie disponibles 2015 (15 mois) 2014 353,6 (425,3) 264,1 (389,5) 103,8 32,1 101,7 (23,7) Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.62 RAPPORT DE GESTION Total de la dette et dette nette Le total de la dette est défini comme la somme de la dette bancaire et de la dette à long terme, incluant la partie courante, alors que la dette nette correspond au total de la dette duquel sont déduits la trésorerie et les équivalents de trésorerie. La Société estime que le total de la dette et la dette nette constituent des indicateurs importants de son levier financier. (en millions de dollars) Dette à long terme et total de la dette Trésorerie et équivalents de trésorerie Dette nette 3 janvier 2016 375,0 (50,7) 324,3 5 octobre 2014 157,0 (65,2) 91,8 Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.63 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION À L’ÉGARD DE L’INFORMATION FINANCIÈRE Les états financiers consolidés ci-joints ont été préparés par la direction et approuvés par le conseil d’administration de la Société. Les états financiers consolidés ont été dressés conformément aux Normes internationales d’information financière publiées par l’International Accounting Standards Board et, le cas échéant, reflètent les meilleures estimations de la direction et reposent sur l’exercice de son meilleur jugement. Lorsqu’il était possible d’appliquer d’autres méthodes comptables, la direction a choisi celles qu’elle a jugées les plus appropriées dans les circonstances. La direction est responsable de l’exactitude, de l’intégrité et de l’objectivité des états financiers consolidés, dans les limites raisonnables de leur importance relative, ainsi que du maintien d’un système de contrôles internes à l’égard de l’information financière, comme il est décrit à la rubrique intitulée « Rapport annuel de la direction sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière » du rapport de gestion pour l’exercice clos le 3 janvier 2016. La direction est également responsable de la préparation et de la présentation des autres informations financières incluses dans le rapport annuel de 2015, et de leur cohérence avec les états financiers consolidés. Le comité d’audit et des finances de la Société, qui est nommé annuellement par le conseil d’administration et qui se compose uniquement d’administrateurs indépendants, rencontre les membres de la direction ainsi que les auditeurs externes et les auditeurs internes afin de s’assurer que la direction s’acquitte de façon appropriée des responsabilités qui lui incombent en matière d’information financière. Il examine également les états financiers consolidés ainsi que le rapport des auditeurs externes. Le comité d’audit et des finances soumet son rapport au conseil d’administration et recommande l’approbation des états financiers consolidés destinés aux actionnaires. Le comité d’audit et des finances étudie également la nomination des auditeurs externes ou le renouvellement de leur mandat, et soumet ses décisions à l’examen du conseil d’administration et à l’approbation des actionnaires. Les états financiers consolidés ont été audités de façon indépendante par KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L., pour le compte des actionnaires, selon les normes d’audit généralement reconnues du Canada et selon les normes du Public Company Accounting Oversight Board (États-Unis). Leur rapport expose la nature de leur audit et comporte l’expression de leur opinion sur les états financiers consolidés de la Société. De plus, les auditeurs ont produit un rapport sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière de la Société en date du 3 janvier 2016. Les auditeurs externes KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L. peuvent, sans aucune restriction, rencontrer les membres du comité d’audit et des finances du conseil d’administration. (signé) « Glenn J. Chamandy » (signé) « Rhodri J. Harries » Glenn J. Chamandy Président et chef de la direction Rhodri J. Harries Premier vice-président, chef des services financiers et administratifs Le 23 février 2016 GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.64 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS RAPPORT DES AUDITEURS INDÉPENDANTS DU CABINET D’EXPERTSCOMPTABLES INSCRIT Aux actionnaires de Les Vêtements de Sport Gildan Inc. Nous avons audité les états financiers consolidés de Les Vêtements de Sport Gildan Inc. (la « Société ») qui comprennent les états consolidés de la situation financière aux 3 janvier 2016 et 5 octobre 2014, les comptes consolidés de résultat et états consolidés du résultat global, les états consolidés des variations des capitaux propres et les tableaux consolidés des flux de trésorerie de l’exercice de 15 mois clos le 3 janvier 2016 et de l’exercice clos le 5 octobre 2014, ainsi que les notes, qui comprennent un résumé des principales méthodes comptables et d’autres informations explicatives Responsabilité de la direction pour les états financiers consolidés La direction est responsable de la préparation et de la présentation fidèle de ces états financiers consolidés conformément aux Normes internationales d’information financière (IFRS), publiées par l’International Accounting Standards Board, ainsi que du contrôle interne qu’elle considère comme nécessaire pour permettre la préparation d’états financiers consolidés exempts d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Responsabilité des auditeurs Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur les états financiers consolidés, sur la base de nos audits. Nous avons effectué nos audits selon les normes d’audit généralement reconnues du Canada et les normes du Public Company Accounting Oversight Board (États-Unis). Ces normes requièrent que nous nous conformions aux règles de déontologie et que nous planifiions et réalisions l’audit de façon à obtenir l’assurance raisonnable que les états financiers consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans les états financiers consolidés. Le choix des procédures relève de notre jugement, et notamment de notre évaluation des risques que les états financiers consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Dans l’évaluation de ces risques, nous prenons en considération le contrôle interne de la Société portant sur la préparation et la présentation fidèle des états financiers consolidés afin de concevoir des procédures d’audit appropriées aux circonstances. Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et du caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers consolidés. Nous estimons que les éléments probants que nous avons obtenus dans le cadre de nos audits sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion d’audit. Opinion À notre avis, les états financiers consolidés donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière consolidée de Les Vêtements de Sport Gildan Inc. aux 3 janvier 2016 et 5 octobre 2014, ainsi que de sa performance financière consolidée et de ses flux de trésorerie consolidés pour l’exercice de 15 mois clos le 3 janvier 2016 et l’exercice clos le 5 octobre 2014, conformément aux Normes internationales d’information financière (IFRS) publiées par l’International Accounting Standards Board. Autre point Nous avons également audité, conformément aux normes du Public Company Accounting Oversight Board (ÉtatsUnis), l’efficacité du contrôle interne à l’égard de l’information financière de la Société en date du 3 janvier 2016, en nous fondant sur les critères que le Committee of Sponsoring Organizations de la Treadway Commission a énoncés dans sa publication Internal Control - Integrated Framework (2013). Dans notre rapport daté du 23 février 2016, nous avons exprimé une opinion sans réserve (non modifiée) sur l’efficacité du contrôle interne à l’égard de l’information financière de la Société. Montréal, Canada Le 23 février 2016 *CPA auditeur, CA, permis de comptabilité publique no A110592 KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L. est une société canadienne à responsabilité limitée et un cabinet membre du réseau KPMG de cabinets indépendants affiliés à KPMG International Coopérative (« KPMG International »), entité suisse. KPMG Canada fournit des services à KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.65 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS RAPPORT DU CABINET D’EXPERTS-COMPTABLES INSCRIT ET INDÉPENDANT Aux actionnaires et au conseil d’administration de Les Vêtements de Sport Gildan Inc. Nous avons audité le contrôle interne à l’égard de l’information financière de Les Vêtements de Sport Gildan Inc. en date du 3 janvier 2016 en nous fondant sur les critères que le Committee of Sponsoring Organizations de la Treadway Commission a énoncés dans sa publication Internal Control - Integrated Framework (2013). La responsabilité du maintien d’un contrôle interne efficace à l’égard de l’information financière ainsi que de l’appréciation de l’efficacité de ce contrôle incombe à l a direction de Les Vêtements de Sport Gildan Inc., évaluation qui est présentée à la rubrique intitulée « Rapport annuel de la direction sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière » qui figure dans le rapport de gestion pour l’exercice de 15 mois clos le 3 janvier 2016. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière de la Société en nous fondant sur notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les normes du Public Company Accounting Ov ersight Board (États-Unis). Ces normes exigent que nous planifiions et réalisions l’audit de façon à obtenir l’assurance raisonnable qu’un contrôle interne efficace à l’égard de l’information financière est exercé, à tous les égards importants. Dans le cad re de notre audit, nous avons, entre autres choses, acquis une compréhension du contrôle interne à l’égard de l’information financière, apprécié le risque qu’il existe une faiblesse importante, et procédé à des tests et à une évaluation de la conception et de l’efficacité du fonctionnement du contrôle interne en tenant compte du risque établi. Notre audit a également comporté la mise en œuvre des autres procédés que nous avons jugés nécessaires dans les circonstances. Nous croyons que notre audit constitue une base raisonnable pour l’expression de notre opinion. Le contrôle interne à l’égard de l’information financière d’une société est un processus visant à fournir l’assurance raisonn able que l’information financière est fiable et que les états financiers ont été établis, aux fins de la publication de l’information financière, conformément aux principes comptables généralement reconnus. Le contrôle interne de la Société à l’égard de l’information financière comprend des politiques et procédures qui : 1) visent la tenue de comptes suffisamment détaillés qui donnent une image fidèle des opérations et des sorties d’actifs de la Société, 2) fournissent l’assurance raisonnable que les opérations sont enregistrées de manière à permettre d’établir les états financi ers conformément aux principes comptables généralement reconnus et que les encaissements et décaissements de la Société ne soient faits qu’avec l’autorisation de la direction et du conseil d’administration de la Société et 3) fournissent l’assurance raisonnable que toute acquisition, utilisation ou sortie non autorisée des actifs de la Société pouvant avoir une incidence importante sur les états financiers soit évitée ou détectée à temps. En raison des limites qui lui sont inhérentes, il se peut que le contrôle interne à l’égard de l’information financière ne permette pas d’empêcher ou de détecter les inexactitudes. Enfin, la projection, sur des périodes futures, de quelque appréciation de l’efficacité est assujettie au risque que les contrôles deviennent i nadéquats en raison de changements de situation, ou au risque de détérioration de la conformité aux principes directeurs et procédures. À notre avis, Les Vêtements de Sport Gildan Inc. ont maintenu, à tous les égards importants, un contrôle interne effica ce à l’égard de l’information financière au 3 janvier 2016, selon les critères que le Committee of Sponsoring Organizations de la Treadway Commission a énoncés dans sa publication Internal Control - Integrated Framework (2013). Nous avons également effectué notre audit, selon les normes d’audit généralement reconnues du Canada et selon les normes du Public Company Accounting Oversight Board (États -Unis), des états consolidés de la situation financière de Les Vêtements de Sport Gildan Inc. aux 3 janvier 2016 et 5 octobre 2014, des comptes consolidés de résultat et états consolidés du résultat global, des états consolidés des variations des capitaux propres et des tableaux consolidés des flux d e trésorerie pour la période de 15 mois close le 3 janvier 2016 et l’exercice clos le 5 octobre 2014. Dans notre rapport daté du 23 février 2016, nous avons exprimé une opinion non modifiée (sans réserve) sur les états financiers consolidés. Montréal, Canada Le 23 février 2016 *CPA auditeur, CA, permis de comptabilité publique no A110592 KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L. est une société canadienne à responsabilité limitée et un cabinet membre du réseau KPMG de cabinets indépendants affiliés à KPMG International Coopérative (« KPMG International »), entité suisse. KPMG Canada fournit des services à KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.66 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS LES VÊTEMENTS DE SPORT GILDAN INC. ÉTATS CONSOLIDÉS DE LA SITUATION FINANCIÈRE (en milliers de dollars US) 3 janvier 2016 Actifs courants Trésorerie et équivalents de trésorerie (note 6) Créances clients (note 7) Impôt sur le résultat à recevoir Stocks (note 8) Charges payées d’avance, acomptes et autres actifs courants Actifs détenus en vue de la vente (note 17) Total des actifs courants Actifs non courants Immobilisations corporelles (note 9) Immobilisations incorporelles (note 10) Goodwill (note 10) Impôt sur le résultat différé (note 18) Autres actifs non courants Total des actifs non courants Total des actifs Passifs courants Créditeurs et charges à payer Impôt sur le résultat à payer Total des passifs courants Passifs non courants Dette à long terme (note 11) Impôt sur le résultat différé (note 18) Autres passifs non courants (note 12) Total des passifs non courants Total des passifs 5 octobre 2014 50 675 $ 306 132 851 033 42 934 2 840 1 253 614 65 163 $ 354 265 1 439 779 407 41 291 5 839 1 247 404 1 044 389 336 753 190 626 2 793 6 105 1 580 666 2 834 280 $ 873 726 287 353 176 445 8 116 1 345 640 2 593 044 $ 232 268 $ 953 233 221 368 712 $ 368 712 375 000 37 616 412 616 645 837 157 000 349 43 450 200 799 569 511 150 497 14 007 2 022 846 1 093 2 188 443 2 834 280 $ 124 595 20 778 1 885 892 (7 732) 2 023 533 2 593 044 $ Engagements, garanties et passifs éventuels (note 23) Capitaux propres Capital social Surplus d’apport Résultats non distribués Cumul des autres éléments du résultat global Total des capitaux propres attribuables aux actionnaires de la Société Total des passifs et des capitaux propres Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés. Au nom du conseil d’administration (signé : Glenn J. Chamandy) Glenn J. Chamandy Administrateur (signé : Russell Goodman) Russell Goodman Administrateur GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.67 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS LES VÊTEMENTS DE SPORT GILDAN INC. COMPTES CONSOLIDÉS DE RÉSULTAT ET ÉTATS CONSOLIDÉS DU RÉSULTAT GLOBAL Exercices clos les 3 janvier 2016 et 5 octobre 2014 (en milliers de dollars US, sauf les données par action) 2015 2014 (15 mois) 2 959 238 $ 2 229 130 2 359 994 $ 1 701 311 Bénéfice brut 730 108 658 683 Charges de vente et charges générales et administratives (note 16 a)) Coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions (note 17) 387 963 14 908 286 015 3 247 Bénéfice opérationnel 327 237 369 421 17 797 2 897 309 440 366 524 4 526 6 972 304 914 359 552 Ventes nettes Coût des ventes Charges financières, montant net (note 14 c)) Bénéfice avant l’impôt sur le résultat Charge d’impôt sur le résultat (note 18) Bénéfice net Autres éléments du résultat global, après déduction de l’impôt sur le résultat connexe Couvertures de flux de trésorerie (note 14 d)) Perte actuarielle sur les obligations au titre des avantages du personnel (note 12 a)) Résultat global Bénéfice par action (note 19) 1) De base 1) Dilué 8 825 (7 076) (10 000) (1 175) (3 614) (10 690) 303 739 $ 348 862 $ 1,26 $ 1,25 $ 1,48 $ 1,46 $ 1) Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions reflètent l’incidence du fractionnement d’actions à raison de deux pour une effectué le 27 mars 2015. Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.68 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS LES VÊTEMENTS DE SPORT GILDAN INC. ÉTATS CONSOLIDÉS DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES Exercices clos les 3 janvier 2016 et 5 octobre 2014 (en milliers ou en milliers de dollars US) Capital social Nombre Montant Solde au 29 septembre 2013 Rémunération fondée sur des actions Actions émises aux termes du régime d’achat d’actions des membres du personnel Actions émises à l’exercice d’options d’achat d’actions Actions émises ou distribuées à l’acquisition des droits rattachés aux unités d’actions de négociation restreinte Rachats d’actions en vue du règlement futur d’UANR visant des actions émises (note 13 e)) Dividendes déclarés Transactions avec les actionnaires de la Société comptabilisées directement dans les capitaux propres Couvertures de flux de trésorerie (note 14 d)) Perte actuarielle sur les obligations au titre des avantages du personnel (note 12 a)) Bénéfice net Résultat global Solde au 5 octobre 2014 Rémunération fondée sur des actions Actions émises aux termes du régime d’achat d’actions des membres du personnel Actions émises à l’exercice d’options d’achat d’actions Actions émises ou distribuées à l’acquisition des droits rattachés aux unités d’actions de négociation restreinte Actions rachetées et annulées (note 13 d)) Rachats d’actions en vue du règlement futur d’UANR visant des actions émises (note 13 e)) Dividendes déclarés Transactions avec les actionnaires de la Société comptabilisées directement dans les capitaux propres 243 252 107 867 $ Surplus d’apport 28 869 $ Résultats non distribués Total des capitaux propres (656) $ 1 583 346 $ 1 719 426 $ - - 10 099 - - 10 099 42 1 117 - - - 1 117 236 4 617 (1 310) - - 3 307 1 718 25 475 (25 475) - - - (14 481) - 8 383 212 - (53 392) (6 098) (53 180) 1 396 16 728 (8 091) - (53 392) (44 755) - - - (7 076) - - - (7 076) (600) - 244 648 124 595 $ 20 778 $ (3 614) 359 552 355 938 (7 076) (3 614) 359 552 348 862 (7 732) $ 1 885 892 $ 2 023 533 $ - - 12 152 - - 12 152 59 1 761 - - - 1 761 1 462 21 904 (7 465) - - 14 439 1 013 (3 050) 19 031 (1 555) (19 031) - - (78 188) (79 743) (560) - (15 239) - 7 488 85 - (79 772) (7 751) (79 687) 25 902 (6 771) - (157 960) (138 829) (1 076) Couvertures de flux de trésorerie (note 14 d)) Perte actuarielle sur les obligations au titre des avantages du personnel (note 12 a)) Bénéfice net - - - - - - Résultat global - - - Solde au 3 janvier 2016 Cumul des autres éléments du résultat global 243 572 150 497 $ 8 825 8 825 14 007 $ - 8 825 (10 000) 304 914 (10 000) 304 914 294 914 303 739 1 093 $ 2 022 846 $ 2 188 443 $ Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions reflètent l’incidence du fractionnement d’actions à raison de deux pour une effectué le 27 mars 2015. Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.69 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS LES VÊTEMENTS DE SPORT GILDAN INC. TABLEAUX CONSOLIDÉS DES FLUX DE TRÉSORERIE Exercices clos les 3 janvier 2016 et 5 octobre 2014 (en milliers de dollars US) 2015 2014 (15 mois) Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles Bénéfice net Ajustements visant à rapprocher le bénéfice net et les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles (note 21 a)) Variations des soldes hors trésorerie du fonds de roulement Créances clients Impôt sur le résultat Stocks Charges payées d’avance, acomptes et autres actifs courants Créditeurs et charges à payer Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement Achat d’immobilisations corporelles Achat d’immobilisations incorporelles Acquisitions d’entreprises (note 5) Produit tiré de la sortie d’actifs détenus en vue de la vente et d’immobilisations corporelles Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement Flux de trésorerie liés aux activités de financement Augmentation des montants prélevés aux termes de la facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable Dividendes versés Produit tiré de l’émission d’actions Rachat et annulation d’actions (note 13 d)) Rachat d’actions en vue du règlement futur d’UANR visant des actions émises (note 13 e)) Flux de trésorerie liés aux activités de financement 304 914 $ 359 552 $ 147 654 452 568 93 188 452 740 47 893 2 478 (36 149) (4 290) (108 876) 353 624 (90 549) (628) (149 231) (10 007) 61 775 264 100 (319 374) (7 545) (103 800) (286 553) (6 150) (101 732) 5 463 (425 256) 4 894 (389 541) 218 000 (79 687) 16 032 (79 743) 157 000 (53 180) 4 316 - (15 239) 59 363 (14 481) 93 655 Incidence des variations des cours de change sur la trésorerie et les équivalents de trésorerie libellés en devises Diminution nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie au cours de l’exercice Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture de l’exercice Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l’exercice (2 219) (419) (14 488) 65 163 50 675 $ (32 205) 97 368 65 163 $ Sommes versées en trésorerie au titre de ce qui suit (comprises dans les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles) Intérêts Impôt sur le résultat, déduction faite des remboursements 9 561 $ 4 890 2 108 $ 10 704 Informations supplémentaires sur les flux de trésorerie (note 21) Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.70 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Exercices clos les 3 janvier 2016 et 5 octobre 2014 (Les montants des tableaux sont en milliers ou en milliers de dollars US, sauf les données par action, à moins d’indication contraire) 1. ENTITÉ PRÉSENTANT L’INFORMATION FINANCIÈRE Les Vêtements de Sport Gildan Inc. (la « Société ») est située au Canada et a été constituée en société en vertu de la Loi canadienne sur les sociétés par actions. La Société a pour principale activité commerciale la confection et la vente de vêtements de sport, de chaussettes et de sous-vêtements. À compter de l’exercice 2015, l’exercice de la Société prend fin le dimanche le plus près du 31 décembre de chaque année. Par conséquent, l’exercice 2015 était un exercice transitoire qui a débuté le 6 octobre 2014 et s’est terminé le 3 janvier 2016, comprenant ainsi 15 mois d’activités. Le siège social de la Société est situé au 600, boulevard de Maisonneuve Ouest, bureau 3300, Montréal (Québec). Les états financiers consolidés pour les exercices clos le 3 janvier 2016 et le 5 octobre 2014 comprennent les comptes de la Société et de ses filiales. La Société est une entité ouverte inscrite à la Bourse de Toronto et à la Bourse de New York sous le symbole GIL. Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions figurant dans les présents états financiers consolidés et notes sont précisées après le fractionnement d’actions, reflétant l’incidence du fractionnement des actions ordinaires en circulation de la Société à raison de deux pour une, effectué le 27 mars 2015. Se reporter à la note 13 c). 2. BASE D’ÉTABLISSEMENT a) Déclaration de conformité Les états financiers consolidés de la Société ont été établis conformément aux Normes internationales d’information financière (International Financial Reporting Standards, ou « IFRS »), publiées par l’International Accounting Standards Board (l’« IASB »). La publication des présents états financiers consolidés pour l’exercice clos le 3 janvier 2016 a été approuvée par le conseil d’administration de la Société en date du 23 février 2016. b) Base d’évaluation Les états financiers consolidés ont été établis au coût historique, sauf pour les éléments suivants inscrits aux états consolidés de la situation financière : les instruments financiers dérivés qui sont évalués à la juste valeur; les actifs détenus en vue de la vente qui sont établis au plus faible de leur valeur comptable et de leur juste valeur diminuée des coûts de vente; les passifs au titre des accords de paiement fondé sur des actions réglés en trésorerie qui sont évalués à la juste valeur; les obligations au titre des avantages du personnel liées aux régimes à prestations définies qui sont évaluées comme le total net de la juste valeur des actifs du régime et de la valeur actualisée des obligations au titre des prestations définies; les provisions au titre des coûts relatifs au démantèlement, à la remise en état de sites et aux contrats déficitaires qui sont mesurées à la valeur actualisée des dépenses attendues que l’on pense nécessaires pour éteindre l’obligation; la contrepartie éventuelle dans le cadre d’un regroupement d’entreprises qui est évaluée à la juste valeur; les actifs acquis et les passifs repris identifiables dans le cadre d’un regroupement d’entreprises qui sont initialement évalués à la juste valeur. Certaines données comparatives ont été reclassées afin de se conformer à la présentation de la période considérée. La monnaie fonctionnelle et la monnaie de présentation de la Société et de toutes ses filiales sont le dollar US. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.71 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 2. BASE D’ÉTABLISSEMENT (suite) c) Première application de normes comptables nouvelles ou modifiées Le 6 octobre 2014, la Société a adopté l’IFRIC 21, Droits ou taxes, qui fournit des indications sur la comptabilisation des droits ou taxes conformément à l’IAS 37, Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels. L’interprétation définit les droits ou taxes comme des sorties de ressources qui sont imposées par les autorités publiques à une entité selon des dispositions légales ou réglementaires, à l’exception des impôts sur le résultat qui entrent dans le champ d’application de l’IAS 12, Impôts sur le résultat, et confirme qu’une entité doit comptabiliser un passif au titre d’un droit ou d’une taxe seulement lorsque le fait générateur survient, tel qu’il est prévu dans les dispositions légales ou réglementaires. L’adoption de l’IFRIC 21 n’a eu aucune incidence sur les états financiers consolidés de la Société. 3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES Les méthodes comptables énoncées ci-dessous ont été appliquées d’une manière uniforme pour toutes les périodes présentées dans ces états financiers consolidés, sauf indication contraire. a) Méthode de consolidation i) Regroupements d’entreprises Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition. Par conséquent, la contrepartie transférée eu égard à l’acquisition d’une entreprise correspond à la juste valeur des actifs transférés et à tout titre de créance ou titre de capitaux propres émis par la Société à la date à laquelle le contrôle de la société acquise est obtenu. La contrepartie transférée comprend la juste valeur de tout actif ou passif résultant d’un accord de contrepartie éventuelle. La contrepartie éventuelle classée comme un actif ou un passif qui est un instrument financier est réévaluée à la juste valeur, tout profit ou perte en résultant étant comptabilisé au compte consolidé de résultat et état consolidé du résultat global. Les coûts connexes à des acquisitions, autres que les coûts associés à l’émission de titres de créance ou de titres de capitaux propres, sont comptabilisés en charges à mesure qu’ils sont engagés et sont compris au compte consolidé de résultat et état consolidé du résultat global dans les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions. Les actifs acquis et les passifs repris identifiables, ainsi que les passifs éventuels repris lors d’un regroupement d’entreprises, sont, en règle générale, comptabilisés initialement à leur juste valeur à la date d’acquisition. La Société comptabilise toute participation ne donnant pas le contrôle d’une entreprise acquise soit à la juste valeur soit à la part proportionnelle de la participation ne donnant pas le contrôle dans l’actif identifiable net de l’entreprise acquise. L’excédent de la contrepartie transférée par rapport à la juste valeur des actifs nets identifiables acquis est comptabilisé en tant que goodwill. Si le total de la contrepartie transférée et de la participation ne donnant pas le contrôle constatée est inférieur à la juste valeur de l’actif net de l’entreprise acquise, un profit résultant d’une acquisition est inscrit immédiatement au compte consolidé de résultat et état consolidé du résultat global. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.72 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) a) Méthode de consolidation (suite) ii) Filiales Les filiales sont des entreprises contrôlées par la Société. Les états financiers des filiales sont intégrés dans les états financiers consolidés depuis la date de la prise du contrôle jusqu’à la date de la perte du contrôle. Les méthodes comptables des filiales cadrent avec celles adoptées par la Société. Les transactions intragroupe, les soldes et les profits et pertes latents liés aux transactions effectuées entre les différentes sociétés du groupe sont éliminés. Les principales filiales de la Société, leur territoire de constitution et la part en pourcentage détenue par la Société dans chacune de ces filiales sont comme suit : Filiale Gildan Activewear SRL Gildan USA Inc. Gildan Yarns, LLC Gildan Honduras Properties, S. de R.L. Gildan Apparel (Canada) LP Gildan Hosiery Rio Nance, S. de R.L. Gildan Activewear (UK) Limited Gildan Mayan Textiles, S. de R.L. Gildan Activewear Honduras Textile Company, S. de R.L. Gildan Activewear (Eden) Inc. A.K.H., S. de R. L. Territoire de constitution Part en pourcentage Barbade Delaware Delaware Honduras Ontario Honduras Royaume-Uni Honduras Honduras Caroline du Nord Honduras 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % La Société n’a aucune autre filiale représentant individuellement plus de 10 % du total de l’actif consolidé et 10 % des ventes nettes consolidées de la Société, ou ensemble plus de 20 % du total de l’actif consolidé et des ventes nettes consolidées de la Société au 3 janvier 2016 et pour l’exercice clos à cette date. b) Écarts de conversion Les actifs et passifs monétaires des établissements canadiens et étrangers de la Société libellés dans une autre monnaie que le dollar US sont convertis aux taux de change en vigueur à la date de clôture. Les actifs et passifs non monétaires libellés dans une autre monnaie que le dollar US sont convertis aux taux en vigueur à la date de chaque transaction. Les produits et les charges libellés dans une autre monnaie que le dollar US sont convertis en fonction de taux moyens de l’exercice. Les profits ou pertes de change sont pris en compte dans le bénéfice net et sont présentés dans les charges financières au compte de résultat et état du résultat global. c) Trésorerie et équivalents de trésorerie La Société considère que tous les placements liquides dont les échéances sont de trois mois ou moins à compter de la date d’acquisition sont des équivalents de trésorerie. d) Créances clients Les créances clients sont constituées des sommes à recevoir dans le cadre normal des activités. Une provision pour créances douteuses est conservée pour refléter les pertes sur créances prévues. Une provision pour créances douteuses est constituée en fonction des antécédents en matière de recouvrement et du risque précis que présente chaque client. Les comptes non recouvrés sont radiés au moyen de la provision pour créances douteuses. Les créances clients sont comptabilisées déduction faite des provisions pour escomptes sur les ventes. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.73 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) e) Stocks Les stocks sont présentés au plus faible du coût et de la valeur nette de réalisation. Le coût des stocks repose sur le principe du premier entré, premier sorti. Les coûts des stocks comprennent le prix d’achat et d’autres coûts directement liés à l’acquisition de matières premières et des pièces de rechange détenues à des fins d’utilisation au cours du processus de fabrication, et le coût de produits finis achetés. Les coûts des stocks comprennent également les coûts directement liés à la conversion des matières en produits finis tels que les coûts de la maind’œuvre directe et une répartition systématique des frais généraux de production fixes et variables, incluant la charge d’amortissement liée à la fabrication. L’affectation des frais généraux de production fixes au coût des stocks est fondée sur la capacité normale des installations de production. Par capacité normale, on entend la production moyenne devant être réalisée au cours de l’exercice dans des circonstances normales. La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cadre normal des activités, diminué des coûts estimés pour l’achèvement et des coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente. Les matières premières, les travaux en cours et les stocks de pièces de rechange ne sont pas dépréciés s’il est attendu que les produits finis dans lesquels ils seront incorporés seront vendus au coût ou au-dessus de celui-ci. f) Actifs détenus en vue de la vente Les actifs non courants qui sont classés comme des actifs détenus en vue de la vente sont présentés à l’état de la situation financière en tant qu’actifs courants lorsque leur valeur comptable sera recouvrée principalement par le biais d’une transaction de vente plutôt que par l’utilisation continue, et lorsqu’une vente est considérée comme étant hautement probable. Les actifs détenus en vue de la vente sont établis au plus faible de leur valeur comptable et de leur juste valeur diminuée des coûts de vente. g) Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles sont initialement comptabilisées au coût et sont par la suite comptabilisées au coût diminué du cumul des amortissements et de tout cumul des pertes de valeur. Le coût d’une immobilisation corporelle comprend les dépenses directement attribuables à l’acquisition ou à la construction d’un actif. Le coût des actifs produits par la Société comprend le coût des matériaux, de la main-d’œuvre directe et de la préparation du site, les coûts initiaux de livraison et de manutention, les coûts d’installation et d’assemblage, de même que tous les autres coûts directement attribuables au transfert des actifs jusqu’à leur lieu d’exploitation et à sa mise en état pour permettre leur exploitation de la manière prévue par la direction. Le coût des immobilisations corporelles inclut également, s’il y a lieu, l’estimation de la valeur actualisée des coûts relatifs au démantèlement et à l’enlèvement de l’actif et à la remise en état du site sur lequel il est situé, et ce, à la fin de sa durée d’utilité, ainsi que tous les coûts d’emprunt applicables. Ce coût est amorti sur la durée d’utilité de l’actif sous-jacent. Les logiciels achetés qui sont essentiels à la fonctionnalité du matériel connexe sont incorporés dans le coût d’autre matériel. Les coûts ultérieurs sont pris en compte dans la valeur comptable d’un actif ou comptabilisés en tant qu’actif distinct, selon le cas, uniquement lorsqu’il est probable que des avantages économiques futurs soient présents et que le coût de l’élément puisse être évalué de façon fiable. Lorsque les immobilisations corporelles sont remplacées, elles sont dépréciées en totalité. Le montant des profits et des pertes résultant de la sortie d’une immobilisation corporelle est déterminé par la comparaison du produit de la sortie avec la valeur comptable de l’immobilisation corporelle, et il est comptabilisé au compte de résultat et état du résultat global. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.74 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) g) Immobilisations corporelles (suite) Les terrains ne sont pas amortis. Le coût de l’immobilisation corporelle, diminué de sa valeur résiduelle, le cas échéant, est amorti selon le mode linéaire sur les durées d’utilité estimées suivantes : Actif Durée d’utilité Bâtiments et améliorations Matériel de fabrication Autre matériel De 5 à 40 ans De 3 à 10 ans De 2 à 25 ans Les principales composantes des immobilisations corporelles qui ont des durées d’utilité différentes sont amorties séparément sur leur durée d’utilité respective. Les modes d’amortissement, les durées d’utilité et les valeurs résiduelles, s’il y a lieu, sont réexaminés et ajustés de façon prospective au besoin à la fin de chaque exercice. Les actifs non encore utilisés dans le cadre des activités comprennent les dépenses engagées à ce jour au titre des constructions ou des agrandissements d’installations en cours et du matériel qui n’avait pas encore été mis en service à la date de clôture. Ces actifs ne sont amortis qu’à partir du moment où ils sont prêts pour utilisation. Coûts d’emprunt Les coûts d’emprunt qui sont directement imputables à l’acquisition ou à la construction d’un actif qualifié sont inscrits à l’actif comme composante du coût de l’actif. Un actif qualifié est un actif qui exige une longue période de préparation avant de pouvoir être utilisé. L’inscription à l’actif des coûts d’emprunt cesse lorsque l’actif est terminé et prêt pour son utilisation prévue. Tous les autres coûts d’emprunt sont comptabilisés à titre de charges financières au compte consolidé de résultat et état consolidé du résultat global à mesure qu’ils sont engagés. h) Immobilisations incorporelles Les immobilisations incorporelles à durée d’utilité déterminée sont évaluées au coût, diminué du cumul des amortissements et de tout cumul des pertes de valeur. Les immobilisations incorporelles incluent les immobilisations incorporelles identifiables acquises dans le cadre d’un regroupement d’entreprises et comprennent les contrats avec les clients et les relations clients, les conventions de mise sous licence et les marques de commerce. Les immobilisations incorporelles sont également composées des logiciels qui ne font pas partie intégrante du matériel connexe. Les immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée correspondent à des immobilisations incorporelles contrôlées par la Société sans date d’expiration contractuelle ou légale; par conséquent, elles ne sont pas amorties, car il n’y a pas de limite prévisible à leur durée d’utilité économique. Les immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée sont évaluées chaque année afin de déterminer si les événements et circonstances continuent de justifier l’appréciation de durée d’utilité indéterminée. Tout changement d’appréciation de la durée d’utilité d’indéterminée à déterminée est comptabilisé comme un changement d’estimation comptable sur une base prospective. Les immobilisations incorporelles dont la durée de vie est déterminée sont amorties selon la méthode linéaire sur les durées d’utilité estimées qui suivent : Actif Durée d’utilité Contrats avec les clients et relations clients Conventions de mise sous licence Logiciels Ententes de non-concurrence De 7 à 20 ans De 7 à 10 ans De 4 à 7 ans 2 ans Les marques de commerce ne sont pas amorties, car elles sont considérées comme des immobilisations incorporelles à durée de vie indéterminée. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.75 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) h) Immobilisations incorporelles (suite) Les coûts des projets de technologies de l’information qui sont directement attribuables à la conception et au test des logiciels identifiables et uniques, incluant les logiciels créés à l’interne, sont comptabilisés en tant qu’immobilisations incorporelles lorsque les critères qui suivent sont remplis : il est faisable sur le plan de la technique d’achever le logiciel en vue de son utilisation; la direction a l’intention d’achever le logiciel et de l’utiliser; la Société possède la capacité d’utiliser le logiciel; il est possible de démontrer la façon dont le logiciel générera des avantages économiques futurs probables; les ressources techniques, financières et autres, appropriées pour achever le développement et mettre en service le logiciel sont disponibles; les dépenses attribuables au logiciel au cours de son développement peuvent être évaluées de façon fiable. Les autres dépenses de développement qui ne respectent pas ces critères sont inscrites en tant que charges au compte consolidé de résultat et état consolidé du résultat global à mesure qu’elles sont engagées. i) Goodwill Le goodwill est évalué au coût diminué du cumul des pertes de valeur, s’il y a lieu. Le goodwill découle de regroupements d’entreprises et est évalué comme étant l’excédent de la contrepartie transférée et du montant constaté de la participation ne donnant pas le contrôle de l’entreprise acquise, le cas échéant, sur la juste valeur des actifs et passifs identifiables d’une entreprise acquise. j) Dépréciation d’actifs non financiers Les actifs non financiers qui ont une durée d’utilité indéterminée, tels que le goodwill et les marques de commerce, ne sont pas exposés à l’amortissement et, par conséquent, sont soumis chaque année à des tests de dépréciation ou plus fréquemment si des événements ou des changements de situation indiquent que l’actif pourrait avoir subi une dépréciation. Les actifs exposés à l’amortissement sont évalués à la clôture de chaque période afin de déterminer s’il existe une indication de dépréciation, ou si des événements ou des changements de situation indiquent que la valeur comptable pourrait ne pas être recouvrable. Une perte de valeur est constatée eu égard au montant par lequel la valeur comptable excède la valeur recouvrable. La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre la valeur d’utilité d’un actif et sa juste valeur diminuée des coûts de vente. La valeur recouvrable est déterminée pour un actif pris individuellement à moins que l’actif ne génère pas d’entrées de trésorerie largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d’autres actifs ou groupes d’actifs, auquel cas les actifs sont regroupés en fonction des plus petits groupes générant des entrées de trésorerie séparément identifiables (à savoir les unités génératrices de trésorerie, ou « UGT »). Aux fins de l’évaluation de la valeur d’utilité, les flux de trésorerie futurs estimés que la Société attend de l’actif ou de l’UGT sont comptabilisés à leur valeur actualisée par application d’un taux d’actualisation avant impôt qui reflète les appréciations actuelles du marché, de la valeur temps de l’argent et des risques propres à l’actif ou à l’UGT. Dans le cadre de l’évaluation de la juste valeur diminuée des coûts de vente d’une UGT, la Société utilise la meilleure information disponible pour refléter le montant qu’elle pourrait obtenir, au moment du test de dépréciation, de la sortie de l’actif ou de l’UGT lors d’une transaction dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes, après déduction des coûts de sortie estimés. Aux fins des tests de dépréciation du goodwill, le goodwill acquis dans un regroupement d’entreprises est affecté à une UGT ou au groupe d’UGT qui devraient bénéficier des synergies du regroupement d’entreprises, peu importe que d’autres actifs ou passifs de l’entreprise acquise soient ou non affectés à ces UGT. Les pertes de valeur comptabilisées sont d’abord réparties en réduction de la valeur comptable du goodwill affecté aux UGT, puis en réduction de la valeur comptable des autres actifs de l’UGT sur une base proportionnelle. Les pertes de valeur sont comptabilisées au compte de résultat et état du résultat global. Reprises de pertes de valeur Une perte de valeur du goodwill n’est pas reprise. Les pertes de valeur des actifs non financiers autres que le goodwill comptabilisé au cours de périodes antérieures sont évaluées chaque date de clôture afin de déterminer s’il existe des indications qui confirment que la perte a diminué ou bien qu’elle n’existe plus. Une perte de valeur est reprise s’il y a eu un changement dans les estimations ayant servi à déterminer la valeur recouvrable. Une perte de valeur n’est reprise que dans la mesure où la valeur comptable de l’actif n’excède pas la valeur comptable qui aurait été déterminée, après amortissement, si aucune perte de valeur n’avait été comptabilisée. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.76 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) k) Instruments financiers La Société comptabilise initialement les actifs financiers à la date de transaction à laquelle elle devient une partie aux dispositions contractuelles de l’instrument. Les actifs financiers sont initialement évalués à la juste valeur. Si l’actif financier n’est pas ultérieurement évalué à la juste valeur par le biais du résultat net, alors l’évaluation initiale comprend les coûts de transaction qui sont directement imputables à l’acquisition ou à l’émission de l’actif. Au moment de la comptabilisation initiale, la Société classe ses actifs financiers comme évalués ultérieurement au coût amorti ou à la juste valeur, en fonction à la fois de son modèle économique pour la gestion des actifs financiers et des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels des actifs financiers. Actifs financiers Les actifs financiers sont classés dans les catégories suivantes selon la raison pour laquelle les actifs financiers ont été acquis. i) Actifs financiers évalués au coût amorti Un actif financier est ultérieurement évalué au coût amorti, selon la méthode du taux d’intérêt effectif, déduction faite de toute perte de valeur, si : la détention de l’actif s’inscrit dans un modèle économique dont l’objectif est de détenir des actifs afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels; les conditions contractuelles de l’actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie qui correspondent uniquement à des remboursements de principal et/ou à des versements d’intérêts. À l’heure actuelle, la Société classe sa trésorerie et ses équivalents de trésorerie, de même que ses créances clients, certains autres actifs courants (à l’exclusion des instruments financiers dérivés désignés comme instruments de couverture efficaces) et les créances à long terme autres que les créances clients en tant qu’actifs financiers évalués au coût amorti. La Société décomptabilise un actif financier lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie liés à l’actif financier arrivent à expiration ou lorsqu’elle transfère les droits contractuels de recevoir les flux de trésorerie liés à l’actif financier dans le cadre d’une transaction où la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété de l’actif financier sont transférés. ii) Actifs financiers évalués à la juste valeur Ces actifs sont évalués à leur juste valeur, et les variations de celle-ci, incluant les intérêts ou dividendes reçus, sont comptabilisées dans le résultat net. Toutefois, dans le cas de placements dans des instruments de capitaux propres qui ne sont pas détenus à des fins de transaction, la Société peut choisir, au moment de la comptabilisation initiale, de présenter les profits et les pertes dans les autres éléments du résultat global. Pour de tels placements évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global, les profits et les pertes ne sont jamais reclassés dans le résultat net et aucune perte de valeur n’est comptabilisée dans le résultat net. Les dividendes rapportés par de tels placements sont comptabilisés dans le résultat net, à moins qu’il ne soit clair que le dividende représente le remboursement d’une partie du coût du placement. À l’heure actuelle, la Société ne détient aucun actif financier significatif évalué à la juste valeur. Passifs financiers Les passifs financiers sont classés dans les catégories suivantes. iii) Passifs financiers évalués au coût amorti Un passif financier est ultérieurement évalué au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. La Société classe actuellement dans les passifs financiers évalués au coût amorti les créditeurs et charges à payer (à l’exclusion des instruments financiers dérivés désignés comme instruments de couverture efficaces), ainsi que la dette à long terme portant intérêt à des taux variables. iv) Passifs financiers évalués à la juste valeur Les passifs financiers à la juste valeur sont initialement évalués à leur juste valeur et sont réévalués chaque date de clôture, toute variation étant comptabilisée dans le bénéfice net. À l’heure actuelle, la Société classe sa contrepartie éventuelle engagée dans le cadre d’une acquisition d’entreprise en tant que passif financier évalué à la juste valeur. La Société décomptabilise un passif financier lorsque ses obligations contractuelles sont éteintes, qu’elles sont annulées ou expirées. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.77 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) k) Instruments financiers (suite) Les actifs financiers et les passifs financiers sont compensés, et le solde net est présenté dans l’état de la situation financière si et seulement si la Société a un droit établi de compenser les montants comptabilisés et si elle a l’intention soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément. Juste valeur des instruments financiers Les instruments financiers évalués à la juste valeur ont recours à la hiérarchie de la juste valeur suivante pour classer par ordre de priorité les données utilisées pour évaluer la juste valeur : Niveau 1 : prix (non ajustés) cotés sur des marchés actifs pour des actifs ou des passifs identiques; Niveau 2 : données autres que les prix cotés visés au niveau 1, qui sont observables pour l’actif ou le passif concerné, soit directement (à savoir des prix) ou indirectement (à savoir des données dérivées de prix); Niveau 3 : données relatives à l’actif ou au passif qui ne sont pas basées sur des données observables de marché. Dépréciation d’actifs financiers À la fin de chaque période de présentation de l’information financière, la Société évalue s’il existe une indication objective de dépréciation d’un actif financier ou d’un groupe d’actifs financiers. Un actif financier ou un groupe d’actifs financiers est déprécié et des pertes de valeur sont subies seulement s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif (un « événement générateur de pertes ») et que cet événement générateur de pertes a une incidence sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier ou du groupe d’actifs financiers, incidence qui peut être estimée de façon fiable. Sont considérées comme des indices de dépréciation les indications selon lesquelles les débiteurs ou un groupe de débiteurs éprouvent des difficultés financières importantes ou un défaut de paiement du principal ou des intérêts, lorsqu’il est probable qu’ils fassent l’objet d’une faillite ou d’une autre restructuration financière et, lorsque des donnés observables laissent croire qu’il existe une diminution mesurable des flux de trésorerie futurs estimés, tels que des arrérages ou une situation économique corrélée avec les défaillances. Si le montant de la perte de valeur diminue au cours d’une période ultérieure, et si cette diminution peut être objectivement liée à un événement survenant après la comptabilisation de la dépréciation (par exemple à une amélioration de la notation de crédit du débiteur), la reprise de la perte de valeur comptabilisée précédemment est comptabilisée au compte consolidé de résultat et état consolidé du résultat global. l) Instruments financiers dérivés et relations de couverture La Société a recours à des instruments financiers dérivés pour couvrir ses expositions aux risques de marché. À l’origine de la couverture, la Société établit une documentation formalisée décrivant la relation entre les instruments de couverture et les éléments couverts, incluant les objectifs en matière de gestion des risques et de stratégie de couverture, ainsi que les méthodes qui serviront à évaluer l’efficacité de la relation de couverture. La Société évalue, aussi bien au début de la couverture que de façon continue, si l’on s’attend à ce que les instruments de couverture soient efficaces pour compenser les variations de juste valeur ou de flux de trésorerie des éléments couverts respectifs pendant la période pour laquelle la couverture est désignée. Pour les couvertures de flux de trésorerie, une transaction prévue qui fait l’objet de la couverture doit être hautement probable et doit comporter une exposition aux variations de flux de trésorerie qui pourrait, au final, affecter le bénéfice net. Les dérivés sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, et les coûts de transaction attribuables sont comptabilisés dans le bénéfice net à mesure qu’ils sont engagés. Après la comptabilisation initiale, les dérivés sont évalués à leur juste valeur, et les variations de celle-ci sont comptabilisées comme il est décrit ci-dessous. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.78 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) l) Instruments financiers dérivés et relations de couverture (suite) Couvertures de flux de trésorerie Lorsqu’un dérivé est désigné comme l’instrument de couverture dans une couverture de l’exposition aux variations de flux de trésorerie qui sont attribuables à un risque particulier associé à un actif ou à un passif comptabilisé ou à une transaction prévue et hautement probable qui pourrait influer sur le bénéfice net, la partie efficace des variations de la juste valeur du dérivé est comptabilisée dans les autres éléments du résultat global et présentée dans le cumul des autres éléments du résultat global comme faisant partie des capitaux propres. Le montant comptabilisé dans les autres éléments du résultat global est sorti et inclus dans le bénéfice net sous le même poste du compte consolidé de résultat et état consolidé du résultat global que l’élément couvert, de la même période que celle au cours de laquelle les flux de trésorerie couverts influent sur le bénéfice net. Toute partie inefficace des variations de la juste valeur du dérivé est comptabilisée immédiatement dans le bénéfice net. Si l’instrument de couverture ne satisfait plus aux critères de la comptabilité de couverture, s’il arrive à maturité ou s’il est vendu, résilié, exercé ou si l’entité annule la désignation, la comptabilité de couverture cessera d’être pratiquée, de manière prospective. Le profit ou la perte cumulé comptabilisé antérieurement dans les autres éléments du résultat global est maintenu dans le cumul des autres éléments du résultat global jusqu’à ce que la transaction prévue influe sur le résultat net. Si l’on ne s’attend plus à ce que la transaction prévue se réalise, le solde du cumul des autres éléments du résultat global est alors comptabilisé immédiatement dans le bénéfice net. Couvertures de la juste valeur Les variations de la juste valeur des dérivés qui sont désignés et admissibles comme couvertures de la juste valeur (« CJV ») sont comptabilisées dans le bénéfice net, ainsi que toute variation de la juste valeur de l’actif, du passif ou de l’engagement ferme couvert qui est attribuable au risque couvert. La variation de la juste valeur de l’instrument de couverture et la variation de l’élément couvert attribuable au risque couvert sont comptabilisées au compte de résultat et état du résultat global ou à l’état de la situation financière, au poste relatif à l’élément couvert. Si l’instrument de couverture ne satisfait plus aux critères de la comptabilité de couverture, s’il arrive à maturité ou s’il est vendu, résilié, exercé ou si l’entité annule la désignation, la comptabilité de couverture cessera d’être pratiquée, de manière prospective. Dérivés incorporés Un dérivé incorporé est séparé du contrat hôte et comptabilisé séparément lorsque les caractéristiques économiques et les risques du contrat hôte et du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés entre eux, qu’un instrument séparé comportant les mêmes conditions que le dérivé incorporé répond à la définition d’un dérivé et que l’instrument composé n’est pas évalué à la juste valeur par le biais du résultat net. Autres dérivés Lorsqu’un instrument financier dérivé n’est pas désigné comme faisant partie d’une relation de couverture qualifiée, toutes les variations de la juste valeur sont comptabilisées immédiatement dans le bénéfice net. m) Créditeurs et charges à payer Les créditeurs et charges à payer sont initialement comptabilisés à la juste valeur et ultérieurement évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les créditeurs et charges à payer sont classés dans les passifs courants s’ils doivent être réglés d’ici un an. Autrement, ils sont présentés dans les passifs non courants. n) Dette à long terme La dette à long terme est initialement comptabilisée à la juste valeur et elle est ultérieurement comptabilisée au coût amorti. Les frais initiaux liés à la facilité sont différés et traités comme un ajustement au taux d’intérêt effectif de l’instrument et comptabilisés au titre de charge sur la durée de vie estimée de l’instrument s’il est probable que la facilité sera utilisée. Toutefois, si l’utilisation de la facilité est improbable pendant toute sa durée, les frais sont alors considérés comme des frais de service et sont reportés et comptabilisés en charges selon un mode linéaire sur la période de l’engagement. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.79 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) o) Avantages du personnel Avantages à court terme Les avantages à court terme comprennent les salaires, les commissions, les absences rémunérées et les primes. Les obligations au titre des avantages à court terme sont évaluées sur une base non actualisée et sont comptabilisées en charges à mesure que les services correspondants sont rendus. Un passif égal au montant que la Société s’attend à payer aux termes de plans d’intéressement et d’attribution de primes en trésorerie à court terme est comptabilisé si la Société a une obligation actuelle, juridique ou implicite de payer ce montant au titre des services passés rendus par les membres du personnel et si une estimation fiable de l’obligation peut être effectuée. Les obligations au titre des avantages à court terme sont incluses dans les créditeurs et charges à payer. Régimes à cotisations définies La Société offre des régimes collectifs à cotisations définies à ses membres du personnel admissibles, régimes aux termes desquels elle verse un montant équivalant aux cotisations des membres du personnel, jusqu’à concurrence d’un pourcentage établi de leur rémunération. Les cotisations de la Société à des portefeuilles de placements gérés par un fiduciaire ou à des associations de travailleurs sont comptabilisées en charges à mesure qu’elles sont engagées. Les membres du personnel bénéficient également d’avantages grâce à des régimes à cotisations définies administrés par les gouvernements des pays dans lesquels la Société exerce ses activités. Les cotisations de la Société à ces régimes sont comptabilisées pendant la période au cours de laquelle les services sont rendus. Régimes à prestations définies La Société conserve un passif au titre des obligations liées aux indemnités de départ prévues par la loi et aux indemnités compensatrices de préavis se rapportant aux employés actifs du bassin des Caraïbes et de l’Amérique centrale, qui sont payables aux employés sous forme de montant forfaitaire au moment de la cessation d’emploi. Le passif est établi en fonction des meilleures estimations de la direction quant aux coûts finaux devant être engagés pour régler le passif, ainsi qu’en fonction d’un certain nombre d’hypothèses et de facteurs, notamment les tendances historiques, les hypothèses actuarielles et la conjoncture économique. Les passifs liés aux régimes à prestations définies sont inclus dans les autres passifs non courants, à l’état consolidé de la situation financière. Les coûts des services rendus, les coûts financiers et les coûts relatifs à l’incidence des modifications des programmes sont comptabilisés dans le coût des ventes au compte consolidé de résultat. Les écarts actuariels découlant d’ajustements liés à l’expérience et de changements dans les hypothèses actuarielles sont directement comptabilisés dans les autres éléments du résultat global dans la période au cours de laquelle ils surviennent, et sont immédiatement transférés dans les résultats non distribués sans qu’aucun reclassement dans le bénéfice net ne soit effectué au cours d’une période subséquente. p) Provisions Des provisions sont comptabilisées lorsque la Société a une obligation actuelle, juridique ou implicite, du fait d’événements passés, lorsqu’il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour éteindre l’obligation, et que le montant a été estimé de manière fiable. Des provisions ne doivent pas être comptabilisées au titre de pertes opérationnelles futures. Les provisions sont évaluées à la valeur actualisée des dépenses attendues que l’on pense nécessaires pour éteindre l’obligation au moyen d’un taux avant impôt reflétant les appréciations actuelles par le marché de la valeur temps de l’argent et des risques spécifiques au passif. L’augmentation de la provision résultant de l’écoulement du temps est comptabilisée au titre de charge financière. Les provisions sont incluses dans les autres passifs non courants à l’état consolidé de la situation financière. Coûts de démantèlement et de remise en état de sites La Société comptabilise des obligations au titre du démantèlement et de la remise en état de sites liées à certains coûts futurs d’enlèvement et de remise en état de sites associés à la remise en état de certaines immobilisations corporelles si elle décidait de mettre un terme à quelques-unes de ses activités. Contrats déficitaires Une provision pour contrats déficitaires est comptabilisée lorsque les coûts inévitables devant être engagés pour satisfaire aux obligations contractuelles sont supérieurs aux avantages économiques que l’on s’attend à recevoir de ce contrat. Les provisions pour contrats déficitaires sont évaluées au plus faible du coût d’exécution du contrat et du coût attendu de la résiliation du contrat. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.80 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) q) Capital social Les actions ordinaires sont classées dans les capitaux propres. Les coûts marginaux directement attribuables à l’émission d’actions ordinaires et d’options d’achat d’actions sont comptabilisés en déduction des capitaux propres, après déduction de toute incidence fiscale. Lorsque la Société rachète ses propres actions, la contrepartie versée, incluant les coûts marginaux directement attribuables (après déduction de l’impôt sur le résultat), est déduite des capitaux propres attribuables aux détenteurs d’instruments de capitaux propres de la Société jusqu’à ce que les actions soient annulées ou réémises. Lorsque de telles actions ordinaires sont ultérieurement réémises, toute contrepartie reçue, après déduction des coûts de transaction marginaux directement attribuables et des incidences fiscales connexes, est incluse dans les capitaux propres attribuables aux détenteurs d’instruments de capitaux propres de la Société. r) Dividendes déclarés Les dividendes déclarés destinés aux actionnaires de la Société sont comptabilisés à titre de passifs à l’état consolidé de la situation financière pour la période au cours de laquelle les dividendes sont approuvés par le conseil d’administration de la Société. s) Comptabilisation des produits Les produits sont comptabilisés à l’expédition des marchandises aux clients puisque c’est à ce moment qu’est transféré le titre de propriété, dans la mesure où le prix de vente est fixe ou déterminable. Au moment de la vente, des estimations des remises et des rabais pour quantités accordés aux clients sont effectuées, et ce, en fonction des programmes existants. Les ventes sont enregistrées après déduction du coût de ces programmes et des montants estimés des rendus sur ventes, lesquels sont fondés sur l’expérience passée, sur des tendances actuelles et d’autres facteurs connus, et excluent les taxes de vente. Les nouveaux programmes d’incitation à la vente, qui se rapportent à des ventes effectuées au cours des périodes antérieures, sont comptabilisés au moment du lancement du nouveau programme. t) Coût des ventes et bénéfice brut Le coût des ventes comprend le coût de toutes les matières premières, les coûts de conversion à la fabrication, incluant la charge d’amortissement liée à la fabrication, les coûts d’approvisionnement, les frais liés au fret entrant et au transport entre nos installations, de même que les frais de transport des marchandises de nos installations jusqu’à celles de nos clients. Le coût des ventes comprend également le coût des produits finis achetés, les coûts liés aux activités d’achat, de réception et d’inspection, de même qu’à la gestion de la fabrication, aux services de fabrication des tiers, aux coûts de redevances fondées sur les ventes, à l’assurance, aux réductions de valeur des stocks et aux droits de douane. Le bénéfice brut correspond aux ventes nettes moins le coût des ventes. Le bénéfice brut de la Société n’est pas forcément comparable à celui présenté par d’autres sociétés, étant donné que certaines entités incluent les coûts d’entreposage et de manutention et/ou excluent du coût des ventes la charge d’amortissement, les frais de transport des marchandises jusque chez les clients et les coûts de redevances. u) Charges de vente et charges générales et administratives Les charges de vente et charges générales et administratives comprennent les coûts d’entreposage et de manutention, les coûts liés au personnel de vente et au personnel administratif, les charges liées à la publicité et à la commercialisation à frais partagés, les coûts liés aux installations et au matériel loués pour les activités autres que la fabrication, les honoraires de professionnels, la charge d’amortissement liée aux activités autres que la fabrication et d’autres charges d’ordre général et administratif. Les charges de vente et charges générales et administratives comprennent également la charge de créances douteuses, ainsi que l’amortissement des immobilisations incorporelles. v) Dépenses liées au lancement de produits Les dépenses liées au lancement de produits consistent en des frais non récurrents payés aux détaillants pour permettre aux produits de la Société d’être positionnés sur les présentoirs des magasins. Ces frais sont constatés comme une réduction des produits. Si la Société obtient un avantage sur une période donnée et que les frais sont directement attribuables au positionnement des produits, et si d’autres conditions sont remplies, ces frais sont inscrits comme un actif et sont amortis comme une diminution des produits sur la durée du contrat. La Société évalue chaque trimestre la recouvrabilité de ces actifs. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.81 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) w) Coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions sont comptabilisés en charges à mesure qu’ils sont engagés ou lorsqu’une obligation juridique ou implicite existe. Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions sont composés des coûts directement liés à la fermeture de sites d’activité ou à la relocalisation d’activités commerciales, à des changements à la structure de direction, ainsi que des coûts de transaction et d’intégration engagés connexes à des acquisitions d’entreprises. Le type de charges comprises dans les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions inclut les indemnités de départ et de cessation d’emploi, incluant la résiliation des régimes d’avantages du personnel; les profits ou les pertes résultant de la réévaluation et de la sortie d’actifs détenus en vue de la vente; les coûts d’abandon et de fermeture des installations; les coûts engagés pour éliminer des activités commerciales redondantes suivant des acquisitions d’entreprises; les honoraires juridiques, comptables ou autres (sauf les coûts d’émission de titres de créance ou de capitaux propres) engagés directement dans le cadre d’une acquisition d’entreprises; les profits résultant de l’acquisition d’entreprises, les pertes sur les acquisitions d’entreprises réalisées par étapes, les montants éventuels payables aux actionnaires vendeurs aux termes de leurs contrats de travail dans le cadre d’une acquisition d’entreprise et la réévaluation des passifs associés à la contrepartie éventuelle engagée dans le cadre d’une acquisition d’entreprise. x) Approvisionnements en fil de coton et à base de coton La Société conclut des contrats d’achat de fil de coton et à base de coton comportant des dates de livraison futures à des prix fixes afin de réduire les répercussions des fluctuations des prix du coton servant à la confection de ses produits. Ces contrats ne servent pas à des fins de négociation et ne sont pas considérés comme des instruments financiers, car ils sont conclus en vue d’acheter et de recevoir des approvisionnements en fonction des exigences prévues de la Société en matière d’utilisation et, par conséquent, ils ne sont pas évalués à la juste valeur. La Société s’engage à payer des prix fixes sur une partie de ses approvisionnements en fil de coton et à base de coton jusqu’à 18 mois à l’avance. Si le coût des prix que la Société s’est engagée à payer pour le fil de coton et à base de coton, plus les coûts estimés nécessaires pour terminer la production, sont supérieurs aux prix de vente en vigueur, une perte correspondant à l’excédent est comptabilisée à titre de charge dans le coût des ventes. y) Aide gouvernementale L’aide gouvernementale est comptabilisée uniquement lorsqu’il existe une assurance raisonnable que la Société se conformera à toutes les conditions connexes pour bénéficier de cette aide. L’aide gouvernementale liée aux charges opérationnelles, notamment les subventions et les crédits d’impôt, est comptabilisée en réduction des charges connexes. L’aide gouvernementale, incluant les subventions monétaires et non monétaires ainsi que les crédits d’impôt liés à l’acquisition d’immobilisations corporelles, est comptabilisée en réduction du coût des immobilisations corporelles connexes et est constatée dans le bénéfice net en utilisant les mêmes méthodes, périodes et taux que pour les immobilisations corporelles connexes. z) Charges financières (produits financiers) Les charges financières (produits financiers) comprennent les charges d’intérêts sur les emprunts, incluant les profits et/ou les pertes réalisés sur les swaps de taux d’intérêt désignés pour la comptabilité de couverture; les charges bancaires et autres charges financières; les produits d’intérêts tirés de sommes investies, l’accroissement des intérêts sur les provisions actualisées, les pertes nettes et/ou les profits nets de change, ainsi que les pertes et/ou les profits liés à des instruments financiers dérivés qui ne respectent pas les critères d’efficacité aux fins de la comptabilité de couverture. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.82 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) aa) Impôt sur le résultat La charge d’impôt sur le résultat comprend l’impôt exigible et l’impôt différé, et est incluse dans le bénéfice net, sauf dans la mesure où elle se rapporte à une acquisition d’entreprise ou à des éléments comptabilisés directement dans les capitaux propres ou dans les autres éléments du résultat global. L’impôt exigible est l’impôt qui devra vraisemblablement être payé ou récupéré au titre du bénéfice imposable ou de la perte fiscale d’un exercice, d’après les taux d’impôt adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture, et il comprend également tout ajustement de l’impôt à payer relativement à des exercices antérieurs. Les actifs et passifs d’impôt différé sont calculés selon les taux d’impôt dont on attend l’application aux différences temporaires lorsque celles-ci s’inverseront, en fonction des lois adoptées ou quasi adoptées à la date de clôture, pour toutes les différences temporaires résultant d’écarts entre la valeur fiscale des actifs et des passifs et leur valeur figurant dans les états financiers. La Société comptabilise des actifs d’impôt différé au titre des pertes fiscales inutilisées ainsi qu’au titre des différences temporaires déductibles, dans la mesure où il est probable, de l’avis de la direction, que l’on disposera de bénéfices imposables futurs auxquels ces éléments pourront être imputés. Les actifs d’impôt différé sont examinés chaque date de clôture et sont décomptabilisés lorsque la réalisation de l’avantage d’impôt connexe n’est plus probable. L’impôt différé est généré par les différences temporaires résultant des participations de la Société dans des filiales, à l’exception des passifs d’impôt différé lorsque la Société contrôle la date à laquelle la différence temporaire s’inversera et qu’il est probable que la différence temporaire ne s’inversera pas dans un avenir prévisible. Aucun impôt différé n’est comptabilisé relativement aux différences temporaires suivantes : la comptabilisation initiale d’actifs ou de passifs dans le cadre d’une transaction qui n’est pas un regroupement d’entreprises et qui ne touche ni le bénéfice (la perte) comptable ou fiscal au moment de la transaction, ainsi que les différences qui se rapportent à des participations dans des filiales, dans la mesure où il est probable que ces différences ne s’inverseront pas dans un avenir prévisible. De plus, aucun impôt différé n’est comptabilisé au titre des différences temporaires imposables qui résultent de la comptabilisation initiale du goodwill. Les actifs et passifs d’impôt différé sont compensés lorsque l’entité a un droit établi de compensation, et que les actifs et passifs d’impôt différé concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même administration fiscale, soit sur la même entité imposable, soit sur des entités imposables différentes qui ont l’intention, soit de régler les passifs d’impôt exigible et de réaliser les actifs d’impôt exigible sur la base de leur montant net. Lorsque la Société établit le montant de l’impôt courant et différé, elle prend en compte l’incidence des positions fiscales incertaines et la question de savoir si des impôts et intérêts additionnels peuvent être dus. Les provisions au titre des positions fiscales incertaines sont évaluées en fonction de la meilleure estimation des montants que la Société peut espérer payer lorsque ces positions auront été finalement réglées. Les estimations que fait la Société et les hypothèses qu’elle pose à l’égard des actifs et des passifs d’impôt sont réévaluées de façon périodique et ajustées lorsque les circonstances l’exigent, par exemple lorsque des modifications sont apportées à la réglementation fiscale ou aux directives administratives, lorsque la Société réévalue le bien-fondé technique de sa position à la lumière de nouveaux renseignements, lorsque des incertitudes sont levées par suite soit de la conclusion de vérifications fiscales soit de l’expiration des délais de prescription. bb) Bénéfice par action Le bénéfice de base par action est calculé en divisant le bénéfice net par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de l’exercice. Le bénéfice dilué par action est calculé selon le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation durant la période, ajusté pour tenir compte de l’effet dilutif des options d’achat d’actions et des unités d’actions de négociation restreinte. Le nombre d’actions supplémentaires est calculé en supposant que toutes les actions ordinaires détenues en fiducie aux fins du règlement d’unités d’actions de négociation restreinte visant des actions émises ont été livrées, que toutes les options en circulation dilutives sont exercées, que tous les droits liés aux unités d’actions de négociation restreinte dilutives visant des actions nouvelles ont été acquis et que le produit de l’exercice ainsi que le montant de la rémunération à base d’actions non comptabilisée, qui est considéré être le produit supposé, servent à racheter des actions ordinaires à leur prix moyen pour la période. En ce qui concerne les unités d’actions de négociation restreinte visant des actions nouvelles, seule la rémunération à base d’actions non comptabilisée est considérée être le produit supposé puisqu’aucun prix d’exercice n’est payé par le détenteur. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.83 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) cc) Paiements fondés sur des actions Options d’achat d’actions et unités d’actions de négociation restreinte visant des actions nouvelles Les options d’achat d’actions et les unités d’actions de négociation restreinte visant des actions nouvelles constituent des paiements fondés sur des actions réglés en instruments de capitaux propres, qui sont évalués à la juste valeur à la date de l’attribution. En ce qui a trait aux options d’achat d’actions, le coût de rémunération est mesuré selon le modèle d’évaluation des options Black et Scholes et il est comptabilisé en charges au cours de la période d’acquisition des droits rattachés à l’attribution. Quant aux unités d’actions de négociation restreinte visant des actions nouvelles, le coût de rémunération est mesuré selon la juste valeur des actions ordinaires sousjacentes et il est comptabilisé en charges au cours de la période d’acquisition des droits rattachés à l’attribution. Le coût de rémunération est comptabilisé dans le bénéfice net, avec une augmentation correspondante du surplus d’apport. Toute contrepartie versée par les participants au régime à l’exercice d’options d’achat d’actions est créditée au capital social. Lors de l’exercice des options d’achat d’actions et à l’acquisition des droits relatifs aux unités d’actions de négociation restreinte visant des actions nouvelles, les montants correspondants auparavant crédités au surplus d’apport sont transférés au capital social. Les options d’achat d’actions et les unités d’actions de négociation restreinte visant des actions nouvelles qui sont dilutives et remplissent les conditions de performance autres que des conditions de marché à la date de clôture sont prises en compte dans le calcul du résultat dilué par action, conformément à la note 3 bb) afférente aux présents états financiers consolidés. Unités d’actions de négociation restreinte visant des actions émises devant faire l’objet d’un règlement en trésorerie Les unités d’actions de négociation restreinte visant des actions émises devraient faire l’objet d’un règlement en trésorerie, sauf dans la mesure où les actions ordinaires ont été achetées sur le marché libre et détenues en fiducie dans le but de régler les unités d’actions de négociation restreinte visant des actions émises en actions plutôt qu’en trésorerie. Les unités d’actions de négociation restreinte visant des actions émises devant faire l’objet d’un règlement en trésorerie sont comptabilisées comme des attributions réglées en trésorerie, et la charge de rémunération enregistrée est incluse dans les créditeurs et charges à payer. La charge de rémunération est initialement évaluée à la juste valeur à la date d’attribution et est comptabilisée dans le bénéfice net au cours de la période d’acquisition des droits. Le passif est réévalué à la juste valeur, selon le cours des actions ordinaires de la Société, chaque date de clôture. Pendant la période d’acquisition des droits, les réévaluations sont immédiatement comptabilisées dans le bénéfice net dans la mesure où les droits sont liés aux services passés, et la comptabilisation est amortie sur la période restante d’acquisition des droits dans la mesure où les droits sont liés à des services futurs. Le coût de rémunération cumulé qui sera finalement comptabilisé correspond à la juste valeur des actions de la Société à la date de règlement. Unités d’actions de négociation restreinte visant des actions émises devant faire l’objet d’un règlement en actions ordinaires Les unités d’actions de négociation restreinte visant des actions émises devraient faire l’objet d’un règlement en actions ordinaires uniquement lorsque des actions ordinaires ont été achetées sur le marché libre et détenues en fiducie dans le but de régler un nombre correspondant d’unités d’actions de négociation restreinte visant des actions émises en actions ordinaires plutôt qu’en trésorerie. Au moment de l’achat d’actions ordinaires sur le marché libre et de leur désignation au titre du règlement futur d’unités d’actions de négociation restreinte visant des actions émises, toute charge de rémunération accumulée à payer auparavant créditée aux créditeurs et charges à payer pour de telles unités d’actions de négociation restreinte visant des actions émises est transférée au surplus d’apport. La charge de rémunération continue d’être comptabilisée sur la période résiduelle d’acquisition des droits, en fonction du coût d’achat des actions ordinaires détenues en fiducie, ainsi qu’une augmentation correspondante du surplus d’apport. De plus, les actions ordinaires acquises par la fiducie sont considérées comme étant temporairement détenues comme actions propres, comme le décrit la note 13 e) afférente aux présents états financiers consolidés. À la livraison des actions ordinaires pour le règlement des unités d’actions de négociation restreinte visant des actions émises dont les droits sont en cours d’acquisition, les montants correspondants du surplus d’apport représentant la charge de rémunération accumulée à payer sont transférés au capital social. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.84 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) cc) Paiements fondés sur des actions (suite) Estimations liées aux renonciations et aux conditions de performance L’évaluation de la charge de rémunération liée aux options d’achat d’actions, aux unités d’actions de négociation restreinte visant des actions nouvelles et aux unités d’actions de négociation restreinte visant des actions émises est nette du nombre estimé de renonciations. Pour les tranches d’unités d’actions de négociation restreinte visant des actions nouvelles et d’unités d’actions de négociation restreinte visant des actions émises pouvant être émises selon des conditions de performance autres que des conditions de marché, le montant comptabilisé en charges est ajusté pour refléter le nombre de droits dont on s’attend à ce que les conditions de service et les conditions de performance soient remplies, de sorte que le montant finalement comptabilisé en charges dépend du nombre de droits qui remplissent les conditions de service et les conditions de performance autres que des conditions de marché à la date d’acquisition des droits. Régime d’unités d’actions différées La Société offre un régime d’unités d’actions différées aux membres indépendants de son conseil d’administration, qui reçoivent une partie de leur rémunération sous forme d’unités d’actions différées (« UAD »). Ces UAD constituent des attributions réglées en trésorerie et sont initialement comptabilisées dans le bénéfice net selon la juste valeur à la date d’attribution. L’obligation au titre des UAD est incluse dans les créditeurs et charges à payer et est réévaluée à la juste valeur, selon le cours des actions ordinaires de la Société, chaque date de clôture. Régimes d’achat d’actions réservé aux membres du personnel Dans le cas des régimes d’achat d’actions réservés aux membres du personnel, l’apport que verse la Société au nom des membres du personnel est comptabilisé à titre de charge de rémunération et un montant compensatoire est imputé au capital social. Toute contrepartie versée par les membres du personnel à l’achat d’actions ordinaires est également portée au crédit du capital social. dd) Contrats de location Les contrats de location aux termes desquels la Société n’assume pas une part importante des risques et des avantages inhérents à la propriété sont classés comme des contrats de location simple. Les paiements versés aux termes d’un contrat de location simple (après déduction de tout avantage consenti par le bailleur) sont portés au bénéfice net selon le mode linéaire sur la durée du contrat de location. Les contrats de location d’immobilisations corporelles aux termes desquels la Société conserve la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété sont classés comme des contrats de location-financement. Les contrats de location-financement sont inscrits à l’actif au début de la période de location à un montant égal à la juste valeur des biens loués ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location. Les immobilisations corporelles acquises aux termes de contrats de location-financement sont amortis sur la plus courte de leur durée d’utilité et de la durée du contrat de location. Déterminer si un accord contient un contrat de location Au commencement d’un accord, lorsque la Société reçoit le droit d’utiliser un actif, elle détermine si cet accord est, ou contient, un contrat de location. Un actif spécifique fait l’objet d’un contrat de location si l’exécution de l’accord dépend de l’utilisation de l’actif spécifié. Un accord confère le droit d’utiliser l’actif si l’accord confère à la Société le droit de contrôler l’utilisation de l’actif sous-jacent. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.85 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) ee) Utilisation d’estimations et recours au jugement La préparation d’états financiers conformément aux IFRS exige que la direction fasse des estimations et pose des hypothèses qui ont une incidence sur l’application des méthodes comptables ainsi que sur la valeur comptable des actifs, des passifs, des produits et des charges. Les résultats réels pourraient différer de ces estimations. Les estimations et les hypothèses sous-jacentes sont passées en revue de façon continue. Toute révision des estimations comptables est constatée dans la période au cours de laquelle les estimations sont révisées, ainsi que dans les périodes futures touchées par ces révisions. Jugements critiques réalisés lors de l’application des méthodes comptables Les jugements critiques réalisés par la direction lors de l’application des méthodes comptables et qui ont l’incidence la plus significative sur les montants comptabilisés dans les états financiers consolidés sont les suivants : Détermination des unités génératrices de trésorerie (« UGT ») L’identification des UGT et le regroupement d’actifs dans les UGT respectifs reposent sur l’information actuellement disponible concernant l’expérience acquise sur l’utilisation réelle et les plans d’affaires futurs prévus. La direction a pris en considération divers facteurs pour déterminer ses UGT, notamment la manière dont la Société gère et surveille ses activités, la nature des activités de chaque UGT et les principaux segments de marché qu’elles desservent. Ainsi, les UGT identifiées par la Société aux fins des tests de recouvrabilité et de dépréciation d’actifs non financiers sont les suivantes : Vêtements imprimés, Vêtements de marques et Filature (division de la fabrication de fil). Impôt sur le résultat La Société établit sa charge d’impôt et ses actifs et passifs d’impôt en se fondant sur des interprétations des lois fiscales applicables, incluant les traités fiscaux établis entre divers pays dans lesquels elle exerce ses activités, ainsi que les règles et règlements sous-jacents relatifs aux prix de cession interne. Ces interprétations font appel à des jugements et à des estimations qui peuvent être contestés lors de vérifications fiscales gouvernementales auxquelles la Société est régulièrement soumise. De nouvelles informations pourraient devenir disponibles, faisant en sorte que la Société change son jugement à l’égard du caractère approprié des actifs et passifs d’impôt existants. De tels changements auront une incidence sur le bénéfice net au cours de la période où ils surviennent. Principales sources d’incertitude relative aux estimations Les principales sources d’incertitude relative aux estimations et qui présentent un risque important d’entraîner un ajustement significatif de la valeur comptable des actifs et des passifs au cours du prochain exercice sont les suivantes : Provision pour créances douteuses La Société évalue si les créances clients sont recouvrables, en tenant compte de la solvabilité de chaque client, et ce, en considérant la situation financière et le dossier de paiement de chaque client afin d’estimer une provision pour créances douteuses appropriée. De plus, ces estimations doivent continuellement être réévaluées et mises à jour. La Société n’est pas en mesure de prédire l’évolution de la situation financière de ses clients et si les circonstances inhérentes à leur situation financière se dégradent, ses estimations de la recouvrabilité des créances clients pourraient en être affectées de façon importante et elle pourrait être tenue de constituer une provision supplémentaire. Par ailleurs, si la Société constitue des provisions plus importantes que nécessaire, une reprise sur ces provisions pourrait être effectuée dans des périodes ultérieures selon les recouvrements qu’elle aura réalisés. Programmes promotionnels de ventes Dans le cours normal des activités, nous consentons certains incitatifs à nos clients dont des remises et des rabais. Au moment de la vente, des estimations des remises et des rabais sont effectuées, et ce, en fonction des programmes existants. Les provisions requises au titre des nouveaux programmes, qui se rapportent à des ventes antérieures, sont comptabilisées au moment du lancement du nouveau programme. Les ventes sont enregistrées après déduction du coût de ces programmes et d’une provision pour les montants estimés des rendus sur ventes, laquelle est fondée sur l’expérience passée, les tendances actuelles et d’autres facteurs connus. Si les remises, les rabais ou les rendus réels diffèrent des estimations, la Société pourrait devoir apporter des ajustements importants aux ventes nettes dans des périodes futures. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.86 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) ee) Utilisation d’estimations et recours au jugement (suite) Évaluation des stocks La Société examine régulièrement les quantités de stocks dont elle dispose et constitue une provision pour les stocks qui ne sont plus considérés comme étant entièrement recouvrables. Le coût des stocks peut ne plus être recouvrable si les stocks s’écoulent lentement, s’ils sont abandonnés, s’ils sont endommagés ou s’ils sont devenus obsolètes, ou encore si leurs prix de vente ou les prévisions estimatives de la demande de produits fléchissent. Si les conditions actuelles du marché sont moins favorables que ce qui avait précédemment été prévu ou si la liquidation des stocks qui ne sont plus considérés comme étant entièrement recouvrables est plus difficile que prévu, la constitution de provisions supplémentaires pourrait devenir nécessaire. Regroupements d’entreprises Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés conformément à la méthode de l’acquisition. À la date à laquelle le contrôle est obtenu, les actifs, les passifs et les passifs éventuels identifiables de l’entreprise acquise sont évalués à leur juste valeur. Selon la complexité de l’établissement de ces évaluations, la Société a recours à des techniques d’évaluation appropriées, qui sont généralement fondées sur des prévisions relatives à la totalité des flux de trésorerie actualisés nets futurs attendus. Ces évaluations sont étroitement liées aux hypothèses formulées par la direction relativement au rendement futur des actifs connexes et au taux d’actualisation appliqué, hypothèses que poserait un intervenant du marché. Recouvrabilité et dépréciation d’actifs non financiers Le montant recouvrable des actifs non financiers repose sur des hypothèses et des estimations importantes à l’égard d’une variété de facteurs, notamment les ventes prévues, les marges brutes, les charges de vente et charges générales et administratives, les dépenses d’investissement, les besoins en fonds de roulement, les flux de trésorerie et la sélection d’un taux d’actualisation approprié, qui font tous l’objet d’incertitudes et d’une subjectivité inhérentes. Ces hypothèses reposent sur des plans d’affaires annuels et d’autres résultats prévus, ainsi que sur des taux d’actualisation utilisés pour refléter les estimations fondées sur le marché à l’égard des risques associés aux flux de trésorerie projetés, en fonction de la meilleure information disponible à la date du test de dépréciation. Des changements dans les circonstances, notamment des progrès technologiques, une révision de la stratégie de l’entreprise, des changements défavorables liés aux ententes de licence avec de tierces parties ou des changements dans les conditions économiques peuvent faire en sorte que la durée de vie utile réelle et les flux de trésorerie futurs diffèrent de manière significative de nos estimations et donnent lieu à une hausse de la charge d’amortissement ou à une perte de valeur. Les révisions apportées à la durée d’utilité estimée des actifs non financiers à durée d’utilité déterminée ou des flux de trésorerie futurs constituent une modification d’estimations comptables et elles sont appliquées prospectivement. Rien ne garantit que les estimations et les hypothèses utilisées dans le cadre des tests de dépréciation se révéleront être des prévisions exactes de l’avenir. Si, dans le futur, les résultats réels devaient varier de façon négative des meilleures estimations de la direction relativement aux hypothèses économiques clés et que les flux de trésorerie qui y sont associés devaient diminuer considérablement, la Société pourrait être tenue d’inscrire une perte de valeur significative à l’égard de ses actifs non financiers. Évaluation des obligations liées aux indemnités de départ prévues par la loi et aux indemnités compensatrices de préavis ainsi que des coûts connexes L’évaluation des obligations liées aux indemnités de départ prévues par la loi et aux indemnités compensatrices de préavis ainsi que les coûts connexes exige le recours à des hypothèses économiques, notamment des taux d’actualisation et des taux d’augmentation de la rémunération prévus et des hypothèses démographiques relatives aux participants. Les hypothèses actuarielles utilisées peuvent différer considérablement d’une année à l’autre en raison de l’évolution des conditions du marché et de la conjoncture économique, ce qui entraîne d’importantes augmentations ou diminutions des obligations et des coûts connexes. Évaluation de l’estimation des coûts attendus relativement au démantèlement et à la remise en état de sites L’évaluation de la provision au titre des coûts de démantèlement et de remise en état de sites exige la formulation d’hypothèses, notamment le moment attendu de l’événement dont découlerait une sortie de ressources, l’éventail des méthodes possibles de démantèlement et de remise en état de sites et les coûts attendus qui seraient engagés pour régler tout passif relatif au démantèlement et à la remise en état de sites. La Société a évalué la provision à l’aide de la valeur actualisée des coûts attendus, ce qui nécessite la formulation d’hypothèses pour déterminer le taux d’actualisation à utiliser. La révision de l’une ou l’autre des hypothèses ou des estimations utilisées par la direction peut entraîner des changements aux dépenses attendues pour régler le passif, ce qui exigerait des ajustements à la provision et pourrait avoir une incidence sur les résultats opérationnels de la Société pour la période au cours de laquelle survient le changement. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.87 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) ee) Utilisation d’estimations et recours au jugement (suite) Impôt sur le résultat La Société a des pertes fiscales non utilisées disponibles et des différences temporaires déductibles dans certains territoires. La Société comptabilise des actifs d’impôt différé au titre de ces pertes fiscales non utilisées ainsi qu’au titre de ces différences temporaires déductibles seulement dans la mesure où, selon la direction, il est probable qu’il existera un bénéfice imposable futur auquel pourront être imputés ces pertes fiscales disponibles et ces différences temporaires. Les projections de la Société à l’égard du bénéfice imposable futur reposent sur des hypothèses et des estimations importantes relativement à une variété de facteurs, dont les ventes et les charges opérationnelles futures. Rien ne garantit que les estimations et les hypothèses utilisées dans le cadre des projections à l’égard du bénéfice imposable futur se révéleront être des prévisions exactes de l’avenir. Si l’évaluation de la Société relativement à la recouvrabilité de ces actifs d’impôt différé change dans le futur, il lui faudrait alors réduire considérablement la valeur comptable de ces actifs d’impôt différé et inscrire une charge correspondante au bénéfice net. 4. NOUVELLES NORMES COMPTABLES ET INTERPRÉTATIONS N’AYANT PAS ENCORE ÉTÉ APPLIQUÉES Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients En mai 2014, l’IASB a publié l’IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients, qui établit des principes sur la présentation et la divulgation d’information sur la nature, le montant, le calendrier et l’incertitude relativement aux produits et aux flux de trésorerie liés aux contrats avec des clients d’une entité. L’IFRS 15 a pour principe de base qu’une entité comptabilise les produits de manière à représenter le transfert des produits ou des services promis à des clients, selon un montant qui reflète la contrepartie que l’entité prévoit recevoir en échange de ces produits et services. L’IFRS 15 fournit un modèle unique pour décrire le transfert des produits ou des services promis à des clients et annule et remplace l’IAS 11, Contrats de construction, l’IAS 18, Produits des activités ordinaires, et un certain nombre d’interprétations relatives aux produits (l’IFRIC 13, Programmes de fidélisation de la clientèle, l’IFRIC 15, Contrats de construction de biens immobiliers, l’IFRIC 18, Transferts d’actifs provenant de clients, et la SIC-31, Produits des activités ordinaires – Opérations de troc impliquant des services de publicité). L’IFRS 15 entrera en vigueur pour er l’exercice de la Société ouvert le 1 janvier 2018, l’application anticipée étant autorisée. La Société évalue actuellement l’incidence de l’adoption de cette norme sur ses états financiers consolidés. Instruments financiers En juillet 2014, l’IASB a publié la version complète de la norme IFRS 9 (2014), Instruments financiers. L’IFRS 9 (2014) présente quelques différences par rapport à l’IFRS 9 (2013), adoptée par anticipation le 31 mars 2014 par la Société. L’IFRS 9 (2014) comprend des directives à jour sur le classement et l’évaluation des actifs financiers. La norme définitive modifie également le modèle de dépréciation en présentant un nouveau modèle fondé sur la perte de crédit attendue pour le calcul de la dépréciation et de nouvelles exigences générales en matière de comptabilité de couverture. La date d’entrée en vigueur obligatoire de l’IFRS 9 (2014) a été fixée pour les exercices ouverts à compter er du 1 janvier 2018 et la norme doit être appliquée rétrospectivement, avec certaines exemptions. L’adoption anticipée est autorisée. La Société évalue actuellement l’incidence de l’adoption de cette norme sur ses états financiers consolidés. Contrats de location En janvier 2016, l’IASB a publié l’IFRS 16, Contrats de location, qui précise la manière dont une entité est tenue de comptabiliser, d’évaluer, de présenter les contrats de location et de fournir des informations à leur sujet. La norme contient un modèle unique de comptabilisation par le preneur exigeant la comptabilisation des actifs et des passifs pour tous les contrats, sauf si la durée du contrat est de 12 mois ou moins ou que l’actif sous-jacent a une faible valeur monétaire. Les bailleurs classent toujours les contrats de location en tant que contrats de location-financement et contrats de location simple, car la comptabilisation par le bailleur reste largement inchangée dans l’IFRS 16 par er rapport à la norme précédente, l’IAS 17. L’IFRS 16 s’applique pour les exercices ouverts à compter du 1 janvier 2019, et l’adoption anticipée est permise uniquement si l’IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients, a également été adoptée. La Société évalue actuellement l’incidence de l’adoption de cette norme sur ses états financiers consolidés. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.88 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 5. ACQUISITIONS D’ENTREPRISES Comfort Colors Le 2 mars 2015, la Société a fait l’acquisition de la quasi-totalité des actifs opérationnels d’une société exerçant ses activités sous la dénomination commerciale de Comfort Colors, pour une contrepartie en trésorerie de 103,3 millions de dollars. La transaction a aussi donné lieu au règlement effectif de 8,4 millions de dollars de créances clients de Comfort Colors antérieures à l’acquisition. La Société a financé l’acquisition au moyen de sa facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable. Comfort Colors est l’un des principaux fournisseurs de t-shirts et de chandails molletonnés ® de base, sans motif et teints en plongée dans le marché nord-américain des vêtements imprimés. Comfort Colors est une marque hautement reconnue par les consommateurs effectuant des achats auprès de librairies universitaires, de magasins de vente au détail spécialisés et de boutiques situées dans des centres de villégiature et de vacances. L’acquisition de Comfort Colors renforce la stratégie de Gildan visant à accroître sa pénétration du secteur des vêtements mode de base dans le marché nord-américain des vêtements imprimés, qui est en croissance. La Société a comptabilisé cette acquisition selon la méthode de l’acquisition, conformément à l’IFRS 3, Regroupements d’entreprises. La Société a déterminé la juste valeur des actifs acquis et des passifs repris d’après la meilleure estimation faite par la direction de ces justes valeurs, en tenant compte de toutes les informations pertinentes alors disponibles. Le goodwill est principalement attribuable à la main-d’œuvre assemblée de Comfort Colors et aux synergies attendues, qui n’ont pas été comptabilisées séparément, car elles ne satisfaisaient pas aux critères de comptabilisation des immobilisations incorporelles identifiables. Le goodwill comptabilisé relativement à l’acquisition de cette entreprise est partiellement déductible aux fins de l’impôt. Le tableau qui suit présente les montants comptabilisés pour les actifs acquis et les passifs repris à la date de leur acquisition : Actifs acquis Créances clients Stocks Charges payées d’avance, acomptes et autres actifs courants Immobilisations corporelles 1) Immobilisations incorporelles 14 446 $ 21 078 69 1 668 62 300 99 561 Passifs repris Créditeurs et charges à payer (2 064) (2 064) Goodwill Actifs nets acquis à la juste valeur 14 181 111 678 $ Contrepartie en trésorerie versée à la clôture Règlement de la relation préexistante 103 300 8 378 111 678 $ 1) Les immobilisations incorporelles acquises comprennent des relations clients de 25,0 millions de dollars qui sont amorties selon la méthode linéaire sur leur durée d’utilité estimée de 12 ans et des marques de commerce de 37,3 millions de dollars qui ne sont pas amorties, car elles sont considérées comme des immobilisations incorporelles à durée de vie indéterminée. Les résultats consolidés de la Société pour l’exercice 2015 comprennent des ventes nettes de 53,8 millions de dollars et un bénéfice net de 15,6 millions de dollars relatifs aux résultats opérationnels de Comfort Colors comptabilisés depuis la date d’acquisition, ajustés pour refléter l’élimination des ventes intersociété. Si l’acquisition de Comfort Colors était comptabilisée sur une base pro forma comme si elle avait eu lieu à l’ouverture de l’exercice de la Société, les ventes nettes et le bénéfice net consolidés de cette dernière pour l’exercice clos le 3 janvier 2016 se seraient respectivement élevés à 2 986,6 millions de dollars et à 309,7 millions de dollars. Ces chiffres pro forma ont été estimés en fonction des résultats des activités de Comfort Colors avant son acquisition par la Société, ajustés pour refléter l’élimination des ventes intersociété et les ajustements de la juste valeur effectués à la date d’acquisition, comme si l’acquisition avait eu lieu le 6 octobre 2014, et ne doivent pas être considérés comme représentatifs des résultats futurs de la Société. Les résultats opérationnels de Comfort Colors sont compris dans le secteur des Vêtements imprimés. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.89 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 5. ACQUISITIONS D’ENTREPRISES (suite) Doris Inc. Le 7 juillet 2014, la Société a fait l’acquisition de la quasi-totalité des actifs opérationnels et repris certains passifs de Doris Inc. (« Doris ») pour une contrepartie en trésorerie de 101,7 millions de dollars, plus des montants conditionnels supplémentaires pouvant atteindre 9,4 millions de dollars, payables en fonction de l’atteinte des cibles de croissance du produit des ventes pendant une période de trois ans à compter de la date de l’acquisition. La Société a financé l’acquisition au moyen de sa facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable. Doris est un fabricant et spécialiste de la mise en marché de bas collants diaphanes, de collants, de produits chaussants et de vêtements amincissants de marques auprès de détaillants au Canada et aux États-Unis. L’acquisition a immédiatement offert à Gildan une ® ® structure de ventes et une plateforme bien établies pour la distribution des marques Gildan et Gold Toe dans le marché de la vente au détail au Canada. De plus, cette acquisition a bonifié et élargi davantage la gamme de produits de marques grand public de la Société au sein de son réseau de distribution actuel de la vente au détail aux ÉtatsUnis et a élargi davantage son réseau de distribution de la vente au détail aux États-Unis en raison de la forte présence de Doris dans le réseau de l’alimentation et des pharmacies. Cette acquisition constitue également une première étape vers l’établissement, au fil du temps, d’une plateforme de distribution de lingerie féminine. La Société a comptabilisé cette acquisition selon la méthode de l’acquisition, conformément à l’IFRS 3, Regroupements d’entreprises. La Société a déterminé la juste valeur des actifs acquis et des passifs repris d’après la meilleure estimation faite par la direction de ces justes valeurs, en tenant compte de toutes les informations pertinentes alors disponibles. Le goodwill est principalement attribuable à la main-d’œuvre assemblée de Doris, aux synergies attendues et à la réputation et aux compétences techniques de sa direction, qui n’ont pas été comptabilisées séparément, car elles ne satisfaisaient pas aux critères de comptabilisation des immobilisations incorporelles identifiables. Le goodwill comptabilisé relativement à l’acquisition de cette entreprise est partiellement déductible aux fins de l’impôt. Les résultats opérationnels de Doris sont compris dans le secteur des Vêtements de marques. Le tableau qui suit présente les montants comptabilisés pour les actifs acquis et les passifs repris à la date de leur acquisition au cours de l’exercice 2014 : Actifs acquis Créances clients Stocks Charges payées d’avance, acomptes et autres actifs courants Immobilisations corporelles 1) Immobilisations incorporelles Passifs repris Créditeurs et charges à payer Impôt sur le résultat différé 10 504 $ 28 214 685 5 951 50 892 96 246 (9 570) (4 890) (14 460) Goodwill Actifs nets acquis à la juste valeur 26 346 108 132 $ Contrepartie en trésorerie versée à la clôture Juste valeur de la contrepartie éventuelle 101 732 6 400 108 132 $ 1) Les immobilisations incorporelles acquises comprennent des relations clients de 33,0 millions de dollars qui sont amorties selon la méthode linéaire sur leur durée d’utilité estimée de 20 ans, des conventions de mise sous licence de 2,3 millions de dollars qui sont amorties selon la méthode linéaire sur leur durée d’utilité estimée de 10 ans et des marques de commerce de 15,6 millions de dollars qui ne sont pas amorties, car elles sont considérées comme des immobilisations incorporelles à durée de vie indéterminée. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.90 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 5. ACQUISITIONS D’ENTREPRISES (suite) Doris Inc. (suite) La contrepartie éventuelle à la date d’acquisition comporte une retenue de 9,4 millions de dollars, payable en fonction de l’atteinte des cibles à l’égard du produit des ventes pendant la période de 12 mois qui sera close le 30 juin 2017. La contrepartie éventuelle est classée à titre de passif financier et est incluse dans les autres passifs non courants. Elle a été initialement évaluée à la juste valeur et elle est réévaluée à la juste valeur chaque date de clôture par le biais du résultat net, dans les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions. L’évaluation de la juste valeur de la contrepartie éventuelle est déterminée au moyen de données non observables (niveau 3). Ces données comprennent i) le montant et le calendrier estimés des flux de trésorerie projetés; ii) la probabilité de l’atteinte des facteurs sur lesquels repose la contrepartie éventuelle; et iii) le taux d’actualisation ajusté en fonction du risque qui est utilisé pour établir la valeur actualisée des flux de trésorerie pondérés selon leur probabilité. La juste valeur a été estimée en fonction de la meilleure estimation de la probabilité que les cibles à l’égard du produit des ventes soient atteintes et en utilisant un taux d’actualisation basé sur le risque associé à l’atteinte des cibles à l’égard du produit des ventes. Un taux d’actualisation de 13,5 % a été appliqué à la contrepartie éventuelle. Au 3 janvier 2016, selon la meilleure estimation de la direction, il est probable que les cibles à l’égard du produit soient atteintes et la juste valeur de 5,9 millions de dollars de la contrepartie éventuelle au 3 janvier 2016 reflète cette hypothèse. La juste valeur de la contrepartie éventuelle n’a subi aucune variation significative depuis la date d’acquisition. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.91 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 6. TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE 3 janvier 2016 Soldes bancaires Dépôts à terme 5 octobre 2014 50 675 $ 50 675 $ 65 099 $ 64 65 163 $ 7. CRÉANCES CLIENTS 3 janvier 2016 Créances clients Provision pour créances douteuses 310 733 $ (4 601) 306 132 $ 5 octobre 2014 358 688 $ (4 423) 354 265 $ L’évolution de la provision pour créances douteuses à l’égard des créances clients se présente comme suit : 2015 2014 (15 mois) Solde à l’ouverture de l’exercice Charge pour créances douteuses Radiation de créances clients Augmentation liée aux acquisitions d’entreprises Solde à la clôture de l’exercice (4 423) $ (560) 455 (73) (4 601) $ (3 667) $ (2 420) 1 834 (170) (4 423) $ 8. STOCKS 3 janvier 2016 Matières premières et stocks de pièces de rechange Travaux en cours Produits finis 119 826 $ 54 737 676 470 851 033 $ 5 octobre 2014 98 767 $ 58 658 621 982 779 407 $ Le montant des stocks constaté à titre de charge et inclus dans le coût des ventes s’est élevé à 2 165,4 millions de dollars pour l’exercice 2015 (1 653,2 millions de dollars en 2014), ce qui comprend une charge de 4,6 millions de dollars (2,3 millions de dollars en 2014) liée à la réduction de valeur des stocks à la valeur nette de réalisation. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.92 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 9. IMMOBILISATIONS CORPORELLES 2015 Coût Solde au 5 octobre 2014 Entrées Entrées par voie d’acquisitions d’entreprises Transferts Sorties Solde au 3 janvier 2016 Cumul des amortissements Solde au 5 octobre 2014 Amortissement Sorties Solde au 3 janvier 2016 Valeur comptable au 3 janvier 2016 2014 Coût Solde au 29 septembre 2013 Entrées Entrées par voie d’acquisitions d’entreprises Transferts Sorties Solde au 5 octobre 2014 Cumul des amortissements Solde au 29 septembre 2013 Amortissement Sorties Solde au 5 octobre 2014 Valeur comptable au 5 octobre 2014 Terrains Bâtiments et améliorations Matériel de fabrication Autre matériel Immobilisations non encore utilisées dans le cadre des activités Total 45 541 $ 20 146 314 823 $ 66 450 687 369 $ 129 688 $ 117 896 26 647 166 872 $ 1 344 293 $ 75 576 306 715 65 687 $ 58 671 (668) 439 276 $ 1 568 100 107 024 1 177 (10 355) (1 120) 903 502 $ 156 492 $ 1 668 (166 872) (12 143) 75 576 $ 1 640 533 $ - $ - $ 86 611 $ 22 655 (62) 109 204 $ 316 566 $ 96 036 (7 939) 404 663 $ 67 390 $ 15 997 (1 110) 82 277 $ 65 687 $ 330 072 $ 498 839 $ 74 215 $ Terrains Bâtiments et améliorations Matériel de fabrication Autre matériel - $ - $ 470 567 $ 134 688 (9 111) 596 144 $ 75 576 $ 1 044 389 $ Immobilisations non encore utilisées dans le cadre des activités Total 39 922 $ 5 759 249 230 $ 48 524 532 557 $ 114 628 $ 61 881 17 510 114 030 $ 166 872 1 050 367 $ 300 546 (140) 45 541 $ 32 17 369 (332) 314 823 $ 5 780 139 95 848 813 (8 697) (3 402) 687 369 $ 129 688 $ (114 030) 166 872 $ 5 951 (12 571) 1 344 293 $ - $ - $ 72 465 $ 14 337 (191) 86 611 $ 262 785 $ 58 816 (5 035) 316 566 $ 59 248 $ 11 408 (3 266) 67 390 $ - $ - $ 394 498 $ 84 561 (8 492) 470 567 $ 45 541 $ 228 212 $ 370 803 $ 62 298 $ 166 872 $ 873 726 $ Les immobilisations non encore utilisées dans le cadre des activités comprennent les dépenses engagées à ce jour au titre des agrandissements d’installations en cours et du matériel qui n’avait pas encore été mis en service à la fin de la période de présentation de l’information financière. Au 3 janvier 2016, des obligations d’achat contractuelles d’environ 51,1 millions de dollars pour l’acquisition d’immobilisations corporelles étaient en cours, comparativement à 203,3 millions de dollars au 5 octobre 2014. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.93 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 10. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET GOODWILL Immobilisations incorporelles 2015 Coût Solde au 5 octobre 2014 Entrées Entrées par voie d’acquisitions d’entreprises Sorties Solde au 3 janvier 2016 Cumul des amortissements Solde au 5 octobre 2014 Amortissement Sorties Solde au 3 janvier 2016 Valeur comptable au 3 janvier 2016 2014 Coût Solde au 29 septembre 2013 Entrées Entrées par voie d’acquisition d’entreprises Sorties Solde au 5 octobre 2014 Contrats avec les clients et relations clients Marques de commerce Conventions de mise sous licence Logiciels Accords de nonconcurrence Total 166 831 $ - 117 672 $ - 53 300 $ 5 000 36 931 $ 8 044 1 700 $ 180 376 434 $ 13 224 25 000 191 831 $ 37 300 154 972 $ 58 300 $ (3) 44 972 $ 1 880 $ 62 300 (3) 451 955 $ 38 007 $ 12 733 50 740 $ - $ - $ 26 349 $ 9 791 36 140 $ 23 025 $ 3 578 (3) 26 600 $ 1 700 $ 22 1 722 $ 89 081 $ 26 124 (3) 115 202 $ 141 091 $ 154 972 $ 22 160 $ 18 372 $ 158 $ 336 753 $ Contrats avec les clients et relations clients Marques de commerce Conventions de mise sous licence Logiciels Accords de nonconcurrence Total 133 866 $ - 102 045 $ - 51 000 $ - 31 740 $ 6 150 1 700 $ - 320 351 $ 6 150 32 965 166 831 $ 15 627 117 672 $ 2 300 53 300 $ (959) 36 931 $ 1 700 $ 50 892 (959) 376 434 $ Cumul des amortissements Solde au 29 septembre 2013 Amortissement Sorties Solde au 5 octobre 2014 30 451 $ 7 556 38 007 $ - $ - $ 18 689 $ 7 660 26 349 $ 21 974 $ 2 009 (958) 23 025 $ 1 700 $ 1 700 $ 72 814 $ 17 225 (958) 89 081 $ Valeur comptable au 5 octobre 2014 128 824 $ 117 672 $ 26 951 $ 13 906 $ - $ 287 353 $ La valeur comptable des actifs générés à l’interne relativement aux logiciels s’établissait à 10,4 millions de dollars au 3 janvier 2016 et à 6,9 millions de dollars au 5 octobre 2014. Au 3 janvier 2016, les logiciels comprennent une tranche de 9,1 millions de dollars (5,1 millions de dollars au 5 octobre 2014) d’immobilisations non encore utilisées dans le cadre des activités. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.94 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 10. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET GOODWILL (suite) Goodwill Solde à l’ouverture de l’exercice Goodwill acquis (note 5) Solde à la clôture de l’exercice 2015 2014 176 445 $ 14 181 190 626 $ 150 099 $ 26 346 176 445 $ Recouvrabilité des unités génératrices de trésorerie Le goodwill acquis par voie d’acquisitions d’entreprises et les marques de commerce dont la durée d’utilité est indéterminée ont été affectés aux UGT qui devraient bénéficier des synergies de l’acquisition, comme suit : 3 janvier 2016 Vêtements de marques Goodwill Marques de commerce Vêtements imprimés Goodwill Marques de commerce 5 octobre 2014 170 649 $ 112 972 283 621 $ 170 649 $ 112 972 283 621 $ 19 977 $ 42 000 61 977 $ 5 796 $ 4 700 10 496 $ Pour évaluer si le goodwill et les immobilisations incorporelles ayant une durée d’utilité indéterminée ont subi une dépréciation, la valeur comptable des UGT (incluant le goodwill et les immobilisations incorporelles ayant une durée d’utilité indéterminée) est comparée à leur valeur recouvrable. La valeur recouvrable d’une UGT correspond à la valeur la plus élevée entre sa valeur d’utilité et sa juste valeur diminuée des coûts de vente. La Société a effectué le test de dépréciation annuel du goodwill et des immobilisations incorporelles ayant une durée d’utilité indéterminée au cours de l’exercice 2015. Les valeurs recouvrables estimées excédaient les valeurs comptables des UGT, par conséquent aucune dépréciation n’a été identifiée. Valeur recouvrable La Société a déterminé la valeur recouvrable de l’UGT Vêtements de marques et Vêtements imprimés en fonction du plus élevé du calcul de la juste valeur diminuée du calcul des coûts de sortie et du calcul de la valeur d’utilité. Les justes valeurs de l’UGT Vêtements de marques et Vêtements imprimés reposaient sur le multiple du bénéfice appliqué au bénéfice prévu, tandis que les calculs de la valeur d’utilité ont été effectués à l’aide de projections des flux de trésorerie, calculs qui tiennent en compte des budgets et des prévisions financiers approuvés par la haute direction et couvrant un horizon de cinq ans, avec une valeur finale calculée en actualisant les données de l’année finale à perpétuité. Les principales hypothèses du calcul de la valeur d’utilité comprennent les volumes de vente, les prix de vente et les coûts des autres intrants estimés, ainsi que les taux d’actualisation basés sur les estimations fondées sur le marché à l’égard des risques associés aux flux de trésorerie projetés, en fonction de la meilleure information disponible à la date du test de dépréciation. Le taux d’actualisation avant impôt qui est appliqué aux projections des flux de trésorerie se chiffrait à 13,7 %. Un taux de croissance de 2 %, n’excédant pas les taux de croissance historique et moyen pour le secteur, a été utilisé pour calculer la valeur finale. En supposant que le niveau de rentabilité de la Société se maintient, aucun changement raisonnablement possible des hypothèses clés ayant servi à établir la valeur recouvrable ne se traduirait par une dépréciation du goodwill ou des immobilisations incorporelles ayant une durée d’utilité indéterminée. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.95 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 11. DETTE À LONG TERME La Société dispose d’une facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable consentie non garantie de 1 milliard de dollars. La facilité prévoit une prorogation annuelle, sous réserve de l’approbation des prêteurs, et le taux d’intérêt applicable aux montants prélevés sur la facilité est fondé sur le taux variable des acceptations bancaires ou sur le LIBOR américain majoré d’un écart se situant entre 1 % et 2 %, en fonction du ratio de la dette totale au BAIIA, tel que défini dans la convention relative à la facilité de crédit. En décembre 2014, la Société a modifié sa facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable pour la faire passer de 800 millions de dollars à 1 milliard de dollars et pour en proroger la date d’échéance de janvier 2019 à avril 2020. Au 3 janvier 2016, une somme de 375,0 millions de dollars avait été prélevée aux termes de la facilité (157,0 millions de dollars au 5 octobre 2014). Ce montant portait intérêt à un taux d’intérêt effectif de 1,4 % pour l’exercice 2015 (1,2 % en 2014). De plus, un montant de 27,1 millions de dollars (7,9 millions de dollars au 5 octobre 2014) a été affecté à cette facilité pour couvrir diverses lettres de crédit, tel que décrit à la note 23. Aux termes de la facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable, la Société est tenue de se conformer à certaines clauses restrictives, notamment le maintien de ratios financiers. En date du 3 janvier 2016, la Société se conformait à toutes ces clauses restrictives. 12. AUTRES PASSIFS NON COURANTS 3 janvier 2016 Obligations au titre des avantages du personnel – Indemnités de départ prévues par la loi et indemnités compensatrices de préavis Obligations au titre des avantages du personnel – Régime à cotisations définies Provisions Contrepartie éventuelle (note 14 a)) a) 8 882 $ 2 185 20 630 5 919 37 616 $ 5 octobre 2014 17 556 $ 2 009 17 926 5 959 43 450 $ Obligations au titre des indemnités de départ prévues par la loi et des indemnités compensatrices de préavis 3 janvier 2016 5 octobre 2014 (15 mois) Obligations à l’ouverture de l’exercice Coût des services rendus Coût financier 1) Perte actuarielle 2) Réduction des obligations au titre des indemnités compensatrices de préavis Profit de change Prestations versées Obligations à la clôture de l’exercice 17 556 $ 13 473 7 268 10 000 (11 426) (1 897) (26 092) 8 882 $ 10 935 $ 9 312 5 232 3 614 (880) (10 657) 17 556 $ 1) La perte actuarielle s’explique par des changements dans les hypothèses actuarielles utilisées pour déterminer les obligations au titre des indemnités de départ prévues par la loi et des indemnités compensatrices de préavis au 3 janvier 2016. 2) La réduction des obligations au titre des indemnités compensatrices de préavis est attribuable à l’incidence des modifications aux programmes visant les obligations liées aux indemnités compensatrices de préavis pour les employés actifs en Amérique centrale ayant pour but de les harmoniser avec les exigences légales. À la suite de ces modifications de programmes, les coûts liés aux indemnités compensatrices de préavis pour les employés en Amérique centrale seront maintenant comptabilisés lorsqu’une cessation d’emploi causée par l’employeur se produit. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.96 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 12. AUTRES PASSIFS NON COURANTS (suite) a) Obligations au titre des indemnités de départ prévues par la loi et des indemnités compensatrices de préavis (suite) Les hypothèses importantes pour le calcul des obligations liées aux indemnités de départ prévues par la loi et des indemnités compensatrices de préavis comprenaient l’utilisation d’un taux d’actualisation variant de 10 % à 10,5 % (de 10 % à 12 % en 2014) et des taux d’augmentation de la rémunération variant de 6,5 % à 8 % (de 5 % à 8 % en 2014). Une augmentation de 1 % des taux d’actualisation se traduirait par une diminution correspondante de 3,1 millions de dollars pour les obligations liées aux indemnités de départ prévues par la loi et des indemnités compensatrices de préavis tandis qu’une diminution de 1 % des taux d’actualisation entraînerait une augmentation correspondante de 3,6 millions de dollars pour les obligations liées aux indemnités de départ prévues par la loi et des indemnités compensatrices de préavis. Une augmentation de 1 % des taux d’augmentation de la rémunération donnerait lieu à une augmentation correspondante de 3,7 millions de dollars pour les obligations liées aux indemnités de départ prévues par la loi et des indemnités compensatrices de préavis tandis qu’une diminution de 1 % des taux d’augmentation de la rémunération utilisés résulterait en une diminution correspondante de 3,2 millions de dollars des obligations liées aux indemnités de départ prévues par la loi et des indemnités compensatrices de préavis. Le montant cumulatif des pertes actuarielles comptabilisées dans les autres éléments du résultat global au 3 janvier 2016 s’élevait à 16,8 millions de dollars (6,8 millions de dollars au 5 octobre 2014). Ces montants ont été reclassés dans les résultats non distribués pendant la période au cours de laquelle ils ont été comptabilisés. b) Régime à cotisations définies Au cours de l’exercice 2015, la charge au titre du régime à cotisations définies s’est élevée à 3,2 millions de dollars (2,4 millions de dollars en 2014). c) Provisions Coûts de démantèlement et de remise en état de sites Solde au 5 octobre 2014 Provisions faites au cours de l’exercice Provisions utilisées au cours de l’exercice Accroissement des intérêts Solde au 3 janvier 2016 16 144 $ 992 409 17 545 $ Coûts de résiliation de contrats de location 1 782 $ 1 720 (417) 3 085 $ Total 17 926 $ 2 712 (417) 409 20 630 $ Les provisions comprennent les coûts futurs estimés relatifs au démantèlement et à la remise en état de sites pour certains actifs situés dans les installations de fabrication de textile et de confection de chaussettes de la Société, et un centre de distribution aux États-Unis pour lequel le moment du règlement est incertain, mais a été estimé à plus de 20 ans. Les coûts de résiliation de contrats de location ont été engagés dans le cadre de l’intégration des entreprises acquises. 13. CAPITAUX PROPRES a) Régime de droits des actionnaires La Société possède un régime de droits des actionnaires qui vise à donner au conseil d’administration et aux actionnaires du temps supplémentaire pour évaluer toute offre publique d’achat non sollicitée des actions de la Société et, le cas échéant, pour chercher d’autres avenues leur permettant d’optimiser la valeur pour les actionnaires. b) Cumul des autres éléments du résultat global (« CAÉRG ») Le cumul des autres éléments du résultat global comprend les changements de la juste valeur de la tranche efficace des instruments de couverture des flux de trésorerie admissibles à la fin de la période. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.97 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 13. CAPITAUX PROPRES (suite) c) Capital social Autorisé Actions ordinaires autorisées en nombre illimité et sans valeur nominale. Actions privilégiées de premier rang en nombre illimité et sans valeur nominale, pouvant être émises en séries et ne comportant pas droit de vote. Actions privilégiées de second rang en nombre illimité et sans valeur nominale, pouvant être émises en séries et ne comportant pas droit de vote. Au 3 janvier 2016 et au 5 octobre 2014, aucune des actions privilégiées de premier rang et de second rang n’avait été émise. Émis Au 3 janvier 2016, 243 571 188 actions ordinaires étaient émises et en circulation (244 648 814 au 5 octobre 2014), déduction faite de 269 281 actions ordinaires (293 538 au 5 octobre 2014) qui ont été achetées et sont détenues en fiducie comme le décrit la note 13 e). Le 4 février 2015, le conseil d’administration de la Société a approuvé un dividende en actions de une action ordinaire pour chaque action ordinaire émise et en circulation de la Société, ce qui a le même effet qu’un fractionnement des actions ordinaires en circulation de la Société à raison de deux pour une. Le dividende en actions de la Société sur les actions ordinaires a été versé le 27 mars 2015 aux actionnaires inscrits à la fermeture des bureaux le 20 mars 2015. Le dividende est désigné comme un « dividende admissible » aux fins de l’impôt du Canada. Les données sur les actions en circulation reflètent l’incidence du fractionnement des actions à raison de deux pour une qui a eu lieu le 27 mars 2015. d) Offre publique de rachat dans le cours normal des activités En décembre 2014, la Société a annoncé l’établissement d’une offre publique de rachat dans le cours normal de ses activités, qui a débuté le 8 décembre 2014 et s’est terminée le 7 décembre 2015, visant le rachat, aux fins d’annulation, d’un maximum de 12,2 millions d’actions ordinaires en circulation de la Société (après fractionnement), ce qui représente environ 5 % du total de ses actions ordinaires émises et en circulation à la Bourse de Toronto (la « TSX ») et à la Bourse de New York (la « NYSE ») ou dans des systèmes de négociation parallèles, s’ils y sont admissibles, ou par d’autres moyens autorisés par la TSX, la NYSE ou les organismes de réglementation des valeurs mobilières, notamment les ententes privées aux termes d’une ordonnance de dispense dans le cadre d’une offre publique de rachat émise par les organismes de réglementation des valeurs mobilières du Canada. En décembre 2014, la Société a racheté et annulé un total de 3 050 000 actions ordinaires (après fractionnement) aux termes de l’offre publique de rachat dans le cours normal de ses activités par l’entremise d’ententes privées conclues avec un vendeur tiers sans lien de dépendance pour un coût total de 79,7 millions de dollars, ce qui reflète un rabais par rapport au prix du marché applicable pour les actions ordinaires de la Société à la TSX au moment des achats. De ce total, 1,6 million de dollars ont été imputés au capital social et 78,1 millions de dollars aux résultats non distribués. Le 23 février 2016, le conseil d’administration de la Société a approuvé l’établissement d’une offre publique de rachat dans le cours normal de ses activités visant le rachat, aux fins d’annulation, d’un maximum de 12 192 814 actions ordinaires de la Société, ce qui représente environ 5 % du total de ses actions ordinaires émises et en circulation. Les achats aux termes de l’offre seront effectués pendant la période allant du 26 février 2016 au 25 février 2017 sur le marché libre par l’intermédiaire de la TSX et de la NYSE, conformément à leurs règles et politiques respectives, ou par l’intermédiaire de systèmes de négociation parallèles, s’ils y sont admissibles, ou par d’autres moyens autorisés par la TSX, la NYSE ou les organismes de réglementation des valeurs mobilières, notamment les conventions de gré à gré aux termes d’une ordonnance de dispense dans le cadre d’une offre publique de rachat émise par les organismes de réglementation des valeurs mobilières du Canada. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.98 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 13. CAPITAUX PROPRES (suite) e) Actions ordinaires achetées dans le cadre du règlement des UANR visant des actions émises En septembre 2011, la Société a créé une fiducie aux fins de régler l’acquisition des droits rattachés aux UANR visant des actions émises. Pour les UANR visant des actions émises qui doivent être réglées en actions ordinaires plutôt qu’en trésorerie, la Société donne l’instruction au fiduciaire d’acheter des actions ordinaires de la Société sur le marché libre et de les détenir en fiducie pour le compte et au nom des détenteurs des UANR visant des actions émises jusqu’à ce qu’elles soient livrées pour le règlement, lorsque les droits rattachés aux UANR visant des actions émises deviennent acquis. Au moment de l’achat des actions ordinaires, les montants auparavant enregistrés dans les créditeurs et charges à payer pour les UANR visant des actions émises qui devaient initialement être réglées en trésorerie sont transférés dans le surplus d’apport. Aux fins comptables, les actions ordinaires sont considérées comme étant détenues en fiducie et comptabilisées comme une réduction temporaire du nombre d’actions ordinaires en circulation et du capital social. À la livraison des actions ordinaires pour le règlement des UANR visant des actions émises, le nombre d’actions ordinaires en circulation augmente et le montant dans le surplus d’apport est transféré au capital social. Les actions ordinaires achetées au titre du règlement des UANR visant des actions émises s’établissaient comme suit : 2015 Actions Montant Solde à l’ouverture de l’exercice Achetées Distribuées Solde à la clôture de l’exercice f) 294 7 055 $ 560 15 239 (585) (14 830) 269 7 464 $ Coût moyen 24,00 $ 27,21 25,35 27,75 $ 2014 Actions 566 600 (872) 294 Montant 9 747 $ 14 481 (17 173) 7 055 $ Coût moyen 17,22 $ 24,14 19,69 24,00 $ Surplus d’apport Le poste surplus d’apport sert à enregistrer la valeur initiale des transactions liées à la rémunération fondée sur des actions réglées en instruments de capitaux propres. Lors de l’exercice des options d’achat d’actions et à l’acquisition des droits relatifs aux UANR visant des actions nouvelles, les montants correspondants auparavant crédités au surplus d’apport sont transférés au capital social. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.99 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 14. INSTRUMENTS FINANCIERS Les informations concernant la nature et l’étendue de l’exposition de la Société aux risques découlant des instruments financiers, dont le risque de crédit, le risque de liquidité, le risque de change et le risque de taux d’intérêt, ainsi que les risques liés au prix des marchandises, et la manière dont la société gère ces risques, sont présentées à la rubrique « Gestion des risques financiers » du rapport de gestion au 3 janvier 2016 et au 5 octobre 2014 sur les activités, la performance financière et la situation financière de la Société. Par conséquent, ces informations sont intégrées par renvoi dans les présents états financiers consolidés. a) Instruments financiers – valeurs comptables et justes valeurs Les valeurs comptables ainsi que les justes valeurs des actifs et des passifs financiers figurant à l’état consolidé de la situation financière, se présentaient comme suit : 3 janvier 2016 Actifs financiers Coût amorti Trésorerie et équivalents de trésorerie Créances clients Autres actifs courants inclus dans les charges payées d’avance, acomptes et autres actifs courants Créances à long terme autres que les créances clients, comprises dans les autres actifs non courants Instruments financiers dérivés désignés comme instruments de couverture efficaces inclus dans les charges payées d’avance, les acomptes et les autres actifs courants Instruments financiers dérivés inclus dans les charges payées d’avance, les acomptes et les autres actifs courants – swap sur le rendement total Passifs financiers Coût amorti Créditeurs et charges à payer Dette à long terme – portant intérêt à des taux variables Instruments financiers dérivés désignés comme instruments de couverture efficaces inclus dans les créditeurs et charges à payer Contrepartie éventuelle incluse dans les autres passifs non courants 50 675 $ 306 132 5 octobre 2014 65 163 $ 354 265 25 140 17 824 2 372 4 008 4 034 920 51 - 230 739 $ 375 000 361 377 $ 157 000 1 529 5 919 7 335 5 959 Actifs et passifs financiers à court terme La Société a déterminé que la juste valeur de ses actifs et passifs financiers à court terme se rapprochait de leur valeur comptable respective aux dates de clôture en raison de l’échéance à court terme de ces instruments, car ils portent intérêt à des taux variables ou parce que les modalités s’y rattachant sont comparables à celles du marché actuel pour des instruments similaires. Actifs non courants et dette à long terme La juste valeur des créances à long terme autres que les créances clients, comprises dans les autres actifs non courants, et des passifs financiers de la Société portant intérêt, se rapproche également de leur valeur comptable respective, car les taux d’intérêt utilisés pour évaluer leur valeur comptable se rapprochent des taux d’intérêt actuels sur le marché. Contrepartie éventuelle La contrepartie éventuelle relative à un regroupement d’entreprises est payable en fonction de l’atteinte des cibles à l’égard du produit des ventes pendant la période de 12 mois qui sera close le 30 juin 2017. L’évaluation de la juste valeur de la contrepartie éventuelle est déterminée comme il est décrit à la note 5 afférente aux présents états financiers consolidés. La contrepartie éventuelle est classée à titre de passif financier et est incluse dans les autres passifs non courants. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.100 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 14. INSTRUMENTS FINANCIERS (suite) a) Instruments financiers – valeurs comptables et justes valeurs (suite) Instruments dérivés Les instruments dérivés sont principalement composés de contrats à terme et de contrats d’option liés aux devises et aux marchandises. La juste valeur de ces contrats à terme est évaluée au moyen d’une technique d’évaluation généralement acceptée, soit la valeur actualisée de la différence entre la valeur du contrat à l’échéance selon le taux inscrit au contrat et la valeur du contrat à l’échéance selon le taux qu’une contrepartie utiliserait pour renégocier le même contrat à la date d’évaluation dans les mêmes conditions. La juste valeur des contrats d’option est évaluée au moyen de modèles d’évaluation des options utilisant diverses données combinant des cours du marché et des données corroborées par le marché, incluant des estimations relatives à la volatilité et des écarts de crédit ajustés en fonction des options. La Société détient également un swap sur le rendement total (« SRT ») en cours, destiné à diminuer les variations du bénéfice net associé aux unités d’actions différées qui sont réglées en trésorerie. Le SRT n’est pas désigné comme un instrument de couverture et, par conséquent, l’ajustement de la juste valeur à la fin de chaque période de présentation de l’information financière est comptabilisé dans les charges de vente et charges générales et administratives. La juste valeur du SRT est évaluée selon le cours des actions ordinaires de la Société, chaque date de clôture. Le SRT a une durée de un an, peut être prorogé annuellement et le contrat permet une résiliation anticipée au gré de la Société. Au 3 janvier 2016, le montant nominal du SRT en cours s’élevait à 217 879 actions. La juste valeur des actifs financiers, des passifs financiers ainsi que des instruments financiers dérivés a été évaluée en fonction des données du niveau 1 ou 2 dans la hiérarchie des justes valeurs, à l’exception de la contrepartie éventuelle qui a été évaluée au moyen de données de niveau 3. Pour déterminer la juste valeur des actifs et des passifs financiers, incluant les instruments financiers dérivés, la Société prend en compte le risque de crédit qui lui est propre et le risque de crédit des autres parties. b) Instruments financiers dérivés – comptabilité de couverture Au cours de l’exercice 2015, la Société a conclu des contrats à terme et des contrats d’option liés aux devises et aux marchandises visant à minimiser les risques associés aux rentrées et aux sorties de fonds prévues en d’autres monnaies que le dollar américain et à gérer son exposition aux variations des prix des marchandises. Les contrats de change à terme ont été désignés soit comme couvertures de flux de trésorerie ou soit comme couvertures de la juste valeur et étaient admissibles à la comptabilité de couverture. Les contrats de change à terme en cours au 3 janvier 2016 consistaient principalement en des contrats visant à réduire les risques liés aux fluctuations du dollar canadien, de l’euro, du dollar australien, de la livre sterling et du franc suisse, contre le dollar américain. Les contrats d’option liés aux marchandises ont été désignés comme couvertures de flux de trésorerie et étaient admissibles à la comptabilité de couverture. Les contrats d’option liés aux marchandises en cours au 3 janvier 2016 consistaient essentiellement en des tunnels pour réduire l’exposition aux variations des prix des marchandises. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.101 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 14. INSTRUMENTS FINANCIERS (suite) b) Instruments financiers dérivés – comptabilité de couverture (suite) Le tableau qui suit résume les engagements de vente et d’achat de devises de la Société au 3 janvier 2016 : Montant nominal de référence équivalent en devise Taux de change moyen Montant nominal de référence équivalent en dollars US Couvertures de flux de trésorerie Contrats de change à terme Vente GBP/Achat USD 6 856 Vente EUR/Achat USD 41 726 Vente CAD/Achat USD 39 298 Achat CAD/Vente USD 29 878 Vente AUD/Achat USD 6 600 1,5411 1,1321 0,7745 0,7725 0,7215 10 566 47 240 30 435 23 080 4 762 Couvertures de la juste valeur Contrats de change à terme Achat CHF/Vente USD 1,1436 202 231 116 314 $ Valeur comptable et juste valeur Charges payées d’avance, acomptes et autres Créditeurs actifs et charges courants à payer 425 1 439 2 003 - (35) (1 450) (17) 3 867 $ (27) (1 529) $ Échéance 0 à 12 mois 425 1 404 2 003 (1 450) (17) (27) 2 338 $ Le tableau qui suit résume les contrats d’option liés aux marchandises de la Société en cours au 3 janvier 2016 : Montant nominal de référence (lb) Valeur comptable et juste valeur Charges payées d’avance, acomptes et autres actifs courants Échéance 0 à 12 mois 12 à 18 mois Couvertures de flux de trésorerie : Tunnels 162 300 167 $ (176) $ 343 $ Un tunnel s’entend de la combinaison de deux contrats d’options qui limitent l’exposition du détenteur aux variations des prix dans une fourchette établie. Cela est possible par l’achat simultané d’une option d’achat (soit l’acquisition d’un droit d’achat) et par la vente d’une option de vente (soit la vente d’un droit de vente à une contrepartie). GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.102 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 14. INSTRUMENTS FINANCIERS (suite) b) Instruments financiers dérivés – comptabilité de couverture (suite) Le tableau qui suit résume les éléments couverts de la Société au 3 janvier 2016 : Valeur comptable de l’élément couvert Cumul du montant des ajustements de la CJV sur l’élément couvert Variation de la valeur utilisée pour calculer la partie inefficace de la couverture Poste Réserve couverture de flux de trésorerie (CAÉRG) Actifs Passifs Actifs Passifs Risque de change Ventes prévues Charges prévues - - - - 3 197 $ (1 450) (3 197) $ 1 450 Risque marchandises Achats prévus - - - - (654) 654 (304) - Couvertures de flux de trésorerie Couvertures de la juste valeur Risque de change Engagement ferme 304 $ - $ 304 $ - $ Charges payées d’avance, acomptes et autres actifs courants Aucune partie inefficace n’a été comptabilisée dans le bénéfice net, car la variation de la valeur utilisée pour calculer la partie inefficace des instruments de couverture était identique à la variation de la valeur employée pour déterminer la partie inefficace des éléments couverts. c) Charges financières, montant net 2015 2014 (15 mois) Charges d’intérêts sur des passifs financiers comptabilisés au coût 1) amorti Charges bancaires et autres charges financières Accroissement des intérêts sur les provisions actualisées Perte (profit) de change 8 649 $ 4 747 409 3 992 17 797 $ 2 061 $ 3 299 323 (2 786) 2 897 $ 1) Déduction faite des coûts d’emprunt inscrits à l’actif de 1,0 million de dollars (néant en 2014). GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.103 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 14. INSTRUMENTS FINANCIERS (suite) d) Composantes de couverture des autres éléments du résultat global 2015 2014 (15 mois) Profit net (perte nette) sur les dérivés désignés comme couvertures de flux de trésorerie Risque de change Risque marchandises associé aux prix Impôt sur le résultat 3 631 $ (836) (1 307) $ (8 158) (36) 95 Montants reclassés des autres éléments du résultat global aux immobilisations corporelles, relatifs au risque de change Montants reclassés des autres éléments du résultat global aux stocks, relatifs au risque marchandises associé aux prix 8 355 Montants reclassés des autres éléments du résultat global au bénéfice net, relatifs au risque de change, et inclus dans ce qui suit : Ventes nettes Charges de vente et charges générales et administratives Charges financières, montant net Impôt sur le résultat Profit (perte) sur les opérations de couverture (2 155) 472 (629) 23 8 825 $ (991) - 3 272 113 (67) (33) (7 076) $ La variation de l’élément valeur temps des contrats d’option désignés comme couvertures de flux de trésorerie pour réduire l’exposition aux variations des prix des marchandises a entraîné une perte de 2,2 millions de dollars pour l’exercice 2015. La variation de l’élément à terme des dérivés désignés comme couvertures de flux de trésorerie et couvertures de la juste valeur pour réduire le risque de change n’était pas significative pour l’exercice 2015. Au 3 janvier 2016, le cumul des autres éléments du résultat global de 1,1 million de dollars comprenait des profits nets différés sur les contrats de change à terme et les contrats d’option liés aux marchandises désignés comme couvertures de flux de trésorerie. Une tranche d’environ 0,8 million de dollars des profits nets présentés dans le cumul des autres éléments du résultat global devrait être reclassée dans le bénéfice net au cours des douze prochains mois. 15. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS a) Régimes d’achat d’actions des membres du personnel La Société offre des régimes d’achat d’actions à l’intention des membres du personnel qui permettent à ceux qui y sont admissibles d’autoriser des retenues à la source pouvant représenter jusqu’à 10 % de leur salaire en vue d’acquérir, à partir du capital-actions non émis, des actions ordinaires de la Société à un prix équivalant à 90 % du cours de l’action alors en vigueur, tel qu’il est défini dans les régimes. Les membres du personnel qui ont acquis er des actions après le 1 janvier 2008 aux termes des régimes doivent les conserver pendant au moins deux ans. La Société a réservé 5 000 000 d’actions ordinaires en vue de leur émission aux termes des régimes. Au 3 janvier 2016, 740 123 actions (681 746 au 5 octobre 2014) avaient été émises au total dans le cadre de ces régimes. Les coûts de rémunération inclus dans les charges de vente et charges générales et administratives s’établissent à 0,2 million de dollars (0,1 million de dollars en 2014) relativement aux régimes d’achat d’actions des membres du personnel. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.104 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 15. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite) b) Options d’achat d’actions et unités d’actions de négociation restreinte Le Régime d’incitation à long terme (le « RILT ») de la Société comporte des options d’achat d’actions et des unités d’actions de négociation restreinte. Aux termes du RILT, le conseil d’administration peut attribuer aux dirigeants et à d’autres membres du personnel clés de la Société et de ses filiales des options d’achat d’actions, des unités d’actions de négociation restreinte dilutives (les « UANR visant des actions nouvelles ») et des unités d’actions de négociation restreinte non dilutives (les « UANR visant des actions émises »). Le nombre d’actions ordinaires pouvant être émises à l’exercice des options d’achat d’actions et à l’acquisition des droits rattachés aux UANR visant des actions nouvelles est établi à 12 000 632 dans le cadre du RILT. Au 3 janvier 2016, du nombre autorisé d’actions ordinaires, 2 754 101 actions pouvaient encore être émises aux termes de ce régime. Le prix d’exercice à payer pour acquérir chaque action ordinaire visée par une option d’achat d’actions est établi par le conseil d’administration à la date d’attribution, mais ne peut être inférieur au cours de clôture des actions ordinaires de la Société le jour de bourse précédant immédiatement la date d’attribution réelle. Les droits rattachés aux options d’achat d’actions attribuées depuis l’exercice 2007 deviennent acquis en tranches égales à compter des deuxième, troisième, quatrième et cinquième anniversaires de la date d’attribution, à quelques exceptions près. Les porteurs d’UANR visant des actions nouvelles, d’UANR visant des actions émises et d’unités d’actions différées ont droit à des dividendes déclarés par la Société, qui sont constatés sous forme d’attributions supplémentaires à base de titres de participation d’une valeur équivalente aux dividendes versés sur les actions ordinaires. Les conditions d’acquisition des attributions supplémentaires à base de titres de participation sont assujetties aux mêmes objectifs de rendement et autres modalités que les attributions à base de titres de participation sous-jacentes. Les attributions supplémentaires liées aux UANR visant des actions nouvelles en circulation et aux UANR visant des actions émises devant être réglées en actions ordinaires sont créditées au surplus d’apport lorsque les dividendes sont déclarés, tandis que les attributions supplémentaires liées aux UANR visant des actions émises devant être réglées en trésorerie et des unités d’actions différées en circulation sont créditées aux créditeurs et charges à payer. Les options d’achat d’actions en circulation ont été les suivantes : Prix d’exercice moyen pondéré Nombre (en dollars CA) Options d’achat d’actions en circulation le 29 septembre 2013 Variations survenues dans les options d’achat d’actions en circulation Attribuées Exercées Options d’achat d’actions en circulation le 5 octobre 2014 Variations survenues dans les options d’achat d’actions en circulation 1) Attribuées Exercées Renoncées Options d’achat d’actions en circulation le 3 janvier 2016 2 092 12,94 $ 346 (236) 2 202 24,22 15,18 14,47 1 339 (1 462) (184) 1 895 36,53 12,51 32,85 29,78 $ 1) L’exercice 2015 comprend une attribution supplémentaire en raison des trois mois additionnels que comporte cet exercice. Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions reflètent l’incidence du fractionnement d’actions à raison de deux pour une effectué le 27 mars 2015. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.105 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 15. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite) b) Options d’achat d’actions et unités d’actions de négociation restreinte (suite) Au 3 janvier 2016, 201 016 options en circulation étaient exerçables au prix d’exercice moyen pondéré de 15,52 $ CA (1 361 658 options à 11,88 $ CA au 5 octobre 2014). Dans le cas des options d’achat d’actions exercées au cours de l’exercice 2015, le prix moyen pondéré à la date d’exercice s’est élevé à 40,02 $ CA (28,87 $ CA en 2014). Selon le modèle d’évaluation des options Black et Scholes, la juste valeur moyenne pondérée à la date d’attribution des options d’achat d’actions attribuées au cours des quinze mois clos le 3 janvier 2016 s’est établie à 8,60 $ (10,25 $ le 5 octobre 2014). Le tableau qui suit présente un sommaire des hypothèses utilisées dans le modèle d’évaluation des options Black et Scholes pour les attributions d’options d’achat d’actions pour l’exercice 2015 et l’exercice 2014. 2015 36,53 1,19 31,41 6,04 0,86 Prix d’exercice Taux d’intérêt sans risque Volatilité attendue Durée attendue Rendement attendu des dividendes 2014 $ % % ans % 24,22 1,87 50,65 5,25 0,77 $ % % ans % Les volatilités attendues reposent sur la volatilité historique du cours de l’action de Gildan. Le taux d’intérêt sans risque utilisé correspond au rendement offert par les obligations du gouvernement du Canada à la date d’attribution avec une durée égale à la durée attendue des options. Le tableau qui suit présente un sommaire des informations sur les options d’achat d’actions émises, en circulation et exerçables au 3 janvier 2016 : Fourchette des prix d’exercice (en dollars CA) 10,06 $ 13,60 $ 14,32 $ 15,59 $ 24,22 $ 30,46 $ 38,01 $ 42,27 $ Options émises et en circulation Durée de vie contractuelle Nombre résiduelle (en années) 35 145 28 236 297 296 575 283 1 895 1 3 2 4 5 6 7 10 Options exerçables Nombre 35 56 28 44 38 201 Une UANR visant des actions nouvelles représente le droit qu’a une personne de recevoir une action ordinaire à la date d’acquisition des droits connexes sans avoir à verser de contrepartie monétaire à la Société. À quelques exceptions près, toutes les UANR visant des actions nouvelles attribuées à ce jour sont assorties de droits devenant acquis au cours d’une période d’acquisition de cinq ans. L’acquisition des droits sur au moins 50 % de chaque UANR visant des actions nouvelles dépend de l’atteinte d’objectifs de performance qui sont essentiellement établis d’après le rendement moyen de l’actif de la Société pour la période par rapport à celui de l’indice plafonné de la consommation discrétionnaire S&P/TSX, en excluant les fiducies de revenu, ou tel que déterminés par le conseil d’administration. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.106 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 15. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite) b) Options d’achat d’actions et unités d’actions de négociation restreinte (suite) Les UANR visant des actions nouvelles en circulation ont été les suivantes : Nombre UANR visant des actions nouvelles en circulation le 29 septembre 2013 Variations survenues dans les UANR visant des actions nouvelles en circulation Attribuées Attribuées au titre de dividendes déclarés Réglées grâce à l’émission d’actions ordinaires Renoncées UANR visant des actions nouvelles en circulation le 5 octobre 2014 Variations survenues dans les UANR visant des actions nouvelles en circulation Attribuées Attribuées au titre de dividendes déclarés Réglées grâce à l’émission d’actions ordinaires Renoncées UANR visant des actions nouvelles en circulation le 3 janvier 2016 Juste valeur moyenne pondérée par unité 1 544 11,32 $ 20 9 (846) (62) 665 25,97 26,44 10,77 17,65 12,07 128 4 (428) (77) 292 30,60 29,92 9,81 25,25 20,25 $ Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions reflètent l’incidence du fractionnement d’actions à raison de deux pour une effectué le 27 mars 2015. Au 3 janvier 2016 et au 5 octobre 2014, de toutes les UANR visant des actions nouvelles qui avaient été attribuées et qui étaient en circulation, on n’en comptait aucune qui était acquise. La charge de rémunération incluse dans les charges de vente et charges générales et administratives et dans le coût des ventes à l’égard des options et des UANR visant des actions nouvelles a été de 4,5 millions de dollars pour l’exercice 2015 (4,9 millions de dollars en 2014). La contrepartie a été imputée au surplus d’apport. Lorsque les actions sous-jacentes sont émises aux membres du personnel, les montants déjà crédités au surplus d’apport sont virés au capital social. Les UANR visant des actions émises en circulation ont été les suivantes : UANR visant des actions émises en circulation à l’ouverture de l’exercice Variations survenues dans les UANR visant des actions émises en circulation 1) Attribuées Attribuées au titre du rendement Attribuées au titre de dividendes déclarés Réglées Renoncées UANR visant des actions émises en circulation à la clôture de l’exercice 2015 2014 768 1 138 660 158 12 (594) (51) 953 338 204 10 (886) (36) 768 1) L’exercice 2015 comprend une attribution supplémentaire en raison des trois mois additionnels que comporte cet exercice. Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions reflètent l’incidence du fractionnement d’actions à raison de deux pour une effectué le 27 mars 2015. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.107 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 15. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite) b) Options d’achat d’actions et unités d’actions de négociation restreinte (suite) Les UANR visant des actions émises comportent les mêmes caractéristiques que les UANR visant des actions nouvelles à l’exception de la période d’acquisition des droits qui ne doit pas excéder trois ans, et que le règlement peut être effectué en trésorerie en fonction du cours de l’action de la Société à la date d’acquisition des droits ou par la livraison d’actions ordinaires achetées sur le marché libre. Le montant du règlement des UANR visant des actions émises devant être réglées en trésorerie est fondé sur le cours moyen pour une période de cinq jours de l’action de la Société à la date d’acquisition des droits. Depuis le début de l’exercice 2010, la totalité des UANR visant des actions émises attribuées aux cadres supérieurs sont assujetties à des conditions d’acquisition qui dépendent de la performance financière de la Société par rapport à celle d’un groupe de référence de sociétés canadiennes cotées en Bourse. De plus, jusqu’à deux fois le nombre de droits rattachés au nombre réel d’UANR visant des actions émises attribuées aux cadres supérieurs peuvent être acquis en cas de performance financière exceptionnelle. Au 3 janvier 2016 et au 5 octobre 2014, de toutes les UANR visant des actions émises qui étaient en circulation, il n’y en avait aucune qui était acquise. La charge de rémunération incluse dans les charges de vente et charges générales et administratives et dans le coût des ventes à l’égard des UANR visant des actions émises a été de 15,9 millions de dollars pour l’exercice 2015 (13,6 millions de dollars en 2014). Au 3 janvier 2016, 683 326 UANR visant des actions émises (474 354 au 5 octobre 2014) devaient être réglées en trésorerie, et un montant de 6,2 millions de dollars (6,1 millions de dollars au 5 octobre 2014) a été comptabilisé et est inscrit dans les créditeurs et charges à payer, selon une juste valeur de 28,42 $ par UANR visant des actions émises (27,06 $ au 5 octobre 2014). c) Régime d’unités d’actions différées La Société offre un régime d’unités d’actions différées aux membres indépendants de son conseil d’administration qui doivent recevoir au moins 50 % du montant annuel de leur rémunération forfaitaire sous forme d’unités d’actions différées (les « UAD »). La valeur de ces UAD correspond au cours des actions ordinaires de la Société à la date de règlement de la rémunération forfaitaire ou des jetons de présence. Les UAD attribuées dans le cadre du régime sont rachetables, et leur valeur est payable en trésorerie seulement après que l’administrateur a cessé d’exercer ses fonctions en tant qu’administrateur de la Société. Au 3 janvier 2016, 226 456 UAD (271 778 UAD au 5 octobre 2014) valant 6,4 millions de dollars (7,4 millions de dollars au 5 octobre 2014) étaient en circulation. Ce montant est inclus dans les créditeurs et charges à payer selon une juste valeur de 28,42 $ par UAD (27,06 $ au 5 octobre 2014). L’obligation relative aux UAD est rajustée chaque trimestre en fonction du cours des actions ordinaires de la Société. La Société inclut le coût du régime d’UAD, qui s’est élevé à 1,6 million de dollars pour l’exercice 2015 (1,9 million de dollars en 2014) dans les charges de vente et charges générales et administratives. Les variations survenues dans les UAD en circulation ont été les suivantes : 2015 271 41 3 (89) 226 UAD en circulation à l’ouverture de l’exercice Attribuées Attribuées en fonction des dividendes déclarés Rachetées UAD en circulation à la clôture de l’exercice 2014 243 36 2 (10) 271 16. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES RELATIVES À LA NATURE DES CHARGES a) Charges de vente et charges générales et administratives 2015 2014 (15 mois) Charges de vente Charges administratives Frais de distribution 139 157 $ 143 292 105 514 387 963 $ 104 680 $ 107 543 73 792 286 015 $ GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.108 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 16. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES RELATIVES À LA NATURE DES CHARGES (suite) b) Charges au titre des avantages du personnel 2015 2014 (15 mois) Salaires et autres avantages à court terme Paiements fondés sur des actions Avantages postérieurs à l’emploi c) 520 462 $ 20 537 17 338 558 337 $ 362 724 $ 18 618 19 698 401 040 $ Charges de location Au cours de l’exercice clos le 3 janvier 2016, un montant de 28,9 millions de dollars a été comptabilisé au compte consolidé de résultat et état consolidé du résultat global relativement aux contrats de location simples (19,9 millions de dollars en 2014). Au 3 janvier 2016, les paiements annuels minimaux futurs au titre de contrats de location non résiliables étaient les suivants : 3 janvier 2016 15 499 $ 27 850 18 176 61 525 $ D’ici 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans d) Aide gouvernementale Au cours de l’exercice clos le 3 janvier 2016, un montant de 8,4 millions de dollars a été comptabilisé au compte consolidé de résultat et état consolidé du résultat global relativement à l’aide gouvernementale pour la production de fil (3,2 millions de dollars en 2014). 17. COÛTS DE RESTRUCTURATION ET AUTRES COÛTS CONNEXES À DES ACQUISITIONS, ET ACTIFS DÉTENUS EN VUE DE LA VENTE Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions sont présentés dans le tableau qui suit. Ils sont composés de coûts directement liés à la fermeture d’installations ou à la relocalisation d’activités commerciales, à des changements apportés à la structure de gestion, ainsi qu’à des coûts de transaction et de sortie et des coûts d’intégration engagés à la suite d’acquisitions d’entreprises. 2015 2014 (15 mois) Indemnités de départ et coûts relatifs aux avantages du personnel Perte sur règlement de la liquidation du régime de retraite à prestations définies Coûts de sortie, de relocalisation et autres coûts Profits à la sortie d’actifs détenus en vue de la vente Réévaluation de la contrepartie éventuelle dans le cadre d’une acquisition d’entreprise Coûts de transaction connexes à des acquisitions 4 976 $ 8 545 (833) 1 118 1 102 14 908 $ 521 $ 1 898 410 (345) 763 3 247 $ GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.109 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 17. COÛTS DE RESTRUCTURATION ET AUTRES COÛTS CONNEXES À DES ACQUISITIONS, ET ACTIFS DÉTENUS EN VUE DE LA VENTE (suite) Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions pour l’exercice 2015 sont principalement liés aux coûts engagés dans le cadre de l’intégration des entreprises acquises, y compris l’intégration des acquisitions plus récentes de Doris et de Comfort Colors, et l’achèvement de l’intégration des autres entreprises acquises au cours des exercices précédents, notamment le regroupement des fonctions liées au service à la clientèle, à la distribution et à l’administration, et des activités de sérigraphie. Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions comprennent également les coûts de transaction connexes à l’acquisition des actifs opérationnels de Comfort Colors, ainsi que les coûts engagés dans le cadre du regroupement des activités de couture. Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions pour l’exercice 2014 sont essentiellement liés à la perte subie au moment du règlement final de la liquidation de l’ancien régime de retraite à prestations définies de Gold Toe et aux coûts de transactions engagés en lien avec l’acquisition des actifs opérationnels de Doris. Les actifs détenus en vue de la vente, qui s’établissaient à 2,8 millions de dollars au 3 janvier 2016 (5,8 millions de dollars au 5 octobre 2014), comprennent des installations fermées. La Société prévoit engager des coûts de détention supplémentaires relativement à ces installations, coûts qui seront comptabilisés à titre de charges de restructuration à mesure qu’ils seront engagés et ce, jusqu’à ce que les installations fermées soient cédées. La perte ou le profit lié à la sortie des installations fermées sera également comptabilisé dans les charges de restructuration à mesure qu’il sera engagé. 18. IMPÔT SUR LE RÉSULTAT La charge d’impôt diffère du montant qui serait calculé en appliquant les taux d’impôt combinés fédéral et provinciaux au bénéfice avant l’impôt sur le résultat. Les raisons de cet écart et l’incidence fiscale connexe se présentent comme suit : 2015 2014 (15 mois) Bénéfice avant l’impôt sur le résultat Taux d’impôt applicable Impôt sur le résultat au taux applicable prévu par la loi (Diminution) augmentation de l’impôt sur le résultat imputable aux éléments suivants : Incidence de taux d’impôt différents sur le bénéfice des filiales étrangères Recouvrement d’impôts relativement aux années d’imposition antérieures Non-comptabilisation des économies d’impôt liées aux pertes fiscales et aux différences temporaires Incidence des frais non déductibles et autres Total de la charge d’impôt sur le résultat Taux d’impôt effectif moyen 309 440 $ 26,9 % 83 085 366 524 $ 26,9 % 98 412 (76 150) (5 086) (89 258) (1 597) 14 341 (11 664) 4 526 $ 1,5 % (585) 6 972 $ 1,9 % Le taux d’impôt applicable prévu par la loi de la Société correspond au taux combiné canadien en vigueur dans les territoires où elle exerce ses activités. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.110 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 18. IMPÔT SUR LE RÉSULTAT (suite) La charge d’impôt sur le résultat se présente comme suit : 2015 2014 (15 mois) Impôt exigible, incluant un recouvrement de 3 904 $ (charge de 430 $ en 2014) relativement aux années d’imposition antérieures Impôt sur le résultat différé Naissance et renversement des différences temporaires Comptabilisation des économies d’impôt relativement aux années d’imposition antérieures Total de la charge d’impôt sur le résultat 7 036 $ 10 052 $ (2 510) (1 053) (2 510) (2 027) (3 080) 4 526 $ 6 972 $ Les principales composantes des actifs et des passifs d’impôt différé de la Société se rapportent aux différences temporaires et aux pertes fiscales inutilisées ci-dessous : 3 janvier 2016 Actifs d’impôt différé Pertes autres qu’en capital Réserves et charges à payer non déductibles Immobilisations corporelles Autres éléments 5 octobre 2014 Actifs d’impôt différé non comptabilisés Actifs d’impôt différé 65 914 $ 46 824 4 866 4 091 121 695 (25 372) 96 323 $ 62 909 $ 24 999 7 335 6 301 101 544 (14 954) 86 590 $ Passifs d’impôt différé Immobilisations corporelles Immobilisations incorporelles Passifs d’impôt différé (18 872) $ (74 658) (93 530) $ (4 896) $ (82 043) (86 939) $ 2 793 $ (349) $ 2015 2014 (349) $ 1 443 $ Impôt sur le résultat différé Les variations des actifs et des passifs d’impôt différé sont comme suit : Solde à l’ouverture de l’exercice, montant net Comptabilisé aux comptes de résultat Pertes autres qu’en capital Réserves et charges à payer non déductibles Immobilisations corporelles Immobilisations incorporelles Autres Actifs d’impôt différé non comptabilisés Acquisitions d’entreprises Autres Solde à la clôture de l’exercice, montant net 3 005 22 589 (16 445) 7 385 317 (14 341) 2 510 632 2 793 $ 2 211 (9 853) 1 685 5 316 1 694 2 027 3 080 (4 890) 18 (349) $ GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.111 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 18. IMPÔT SUR LE RÉSULTAT (suite) En date du 3 janvier 2016, la Société détient des crédits d’impôt, des pertes en capital et autres qu’en capital reportées en avant et d’autres différences temporaires déductibles pouvant servir à réduire le bénéfice imposable futur à des fins fiscales, ce qui représente un avantage d’impôt d’environ 25,4 millions de dollars, pour lequel aucun actif d’impôt différé n’a été comptabilisé (15,0 millions de dollars au 5 octobre 2014), car les critères de comptabilisation de l’actif d’impôt n’étaient pas satisfaits. Les crédits d’impôt et les pertes en capital et autres qu’en capital reportées en avant viennent à échéance entre 2021 et 2035. L’actif d’impôt différé comptabilisé repose sur des projections de la rentabilité future de la Société. À la suite de l’acquisition de Doris le 7 juillet 2014, la Société a comptabilisé un recouvrement d’impôt sur le résultat différé de 4,7 millions de dollars, en lien avec un avantage fiscal découlant d’une portion des pertes fiscales non comptabilisées précédemment, d’un montant équivalent au passif d’impôt différé enregistré dans le cadre de la comptabilité d’acquisition relative à Doris. Une tranche d’environ 2,0 millions de dollars du recouvrement d’impôt découle de pertes fiscales des exercices antérieurs. La Société n’a pas comptabilisé de passif d’impôt différé à l’égard des profits non distribués de ses filiales exerçant leurs activités à l’étranger, car elle n’a pas l’intention à l’heure actuelle de rapatrier ces profits. Si les attentes ou les intentions changent à l’avenir, la Société pourrait être assujettie à un passif d’impôt additionnel au moment de la distribution de ce bénéfice sous forme de dividendes ou autrement. En date du 3 janvier 2016, un passif d’impôt différé d’environ 62 millions de dollars résulterait de la reconnaissance des différences temporaires imposables d’environ 231 millions de dollars. 19. BÉNÉFICE PAR ACTION Le tableau qui suit présente un rapprochement du bénéfice de base par action et du bénéfice dilué par action : 2015 2014 (15 mois) Bénéfice net – de base et dilué 304 914 $ 359 552 $ Bénéfice de base par action Nombre moyen pondéré de base d’actions ordinaires en circulation Bénéfice de base par action 242 502 1,26 $ 243 530 1,48 $ 242 502 243 530 1 819 244 321 1,25 $ 2 828 246 358 1,46 $ Bénéfice dilué par action Nombre moyen pondéré de base d’actions ordinaires en circulation Plus l’effet dilutif des options d’achat d’actions, des UANR visant des actions nouvelles et des actions ordinaires détenues en fiducie Nombre moyen pondéré dilué d’actions ordinaires en circulation Bénéfice dilué par action Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions reflètent l’incidence du fractionnement d’actions à raison de deux pour une effectué le 27 mars 2015. Pour l’exercice clos le 3 janvier 2016, 858 153 options d’achat d’actions (346 452 en 2014) et 61 919 UANR visant des actions nouvelles (aucune en 2014) avaient été exclues du calcul ci-dessus. 20. AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES 2015 2014 (15 mois) Amortissement des immobilisations corporelles (note 9) Ajustement au titre de la variation de l’amortissement des immobilisations corporelles incluse dans les stocks à l’ouverture et à la clôture de l’exercice Amortissement des immobilisations corporelles compris dans le bénéfice net Amortissement des immobilisations incorporelles, en excluant les logiciels (note 10) Amortissement des logiciels (note 10) Amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles compris dans le bénéfice net 134 688 $ 84 561 $ (14 399) 120 289 (6 168) 78 393 22 546 3 578 15 216 2 009 146 413 $ 95 618 $ GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.112 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 21. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES SUR LES FLUX DE TRÉSORERIE a) Ajustements visant à rapprocher le bénéfice net et les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles 2015 2014 (15 mois) Amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles (note 20) Charges de restructuration liées aux actifs détenus en vue de la vente et aux immobilisations corporelles (note 17) Perte à la réévaluation de la contrepartie éventuelle (note 17) (Profit) perte à la sortie d’immobilisations corporelles Rémunération fondée sur des actions Impôt sur le résultat différé (note 18) Perte nette latente (profit net latent) sur change et sur dérivés financiers Écarts temporaires entre le règlement de dérivés financiers et le transfert de la perte différée dans les autres éléments du résultat global au bénéfice net Autres actifs non courants Autres passifs non courants b) 146 413 $ (833) 1 118 1 167 12 320 (2 510) 226 95 618 $ (345) (548) 10 207 (3 080) (1 783) 5 042 2 011 (17 300) 147 654 $ (5 863) (125) (893) 93 188 $ 2015 2014 Variations des transactions sans effet de trésorerie (15 mois) Entrées d’immobilisations corporelles et d’immobilisations incorporelles comprises dans les créditeurs et charges à payer et les autres passifs non courants Produit tiré de la sortie d’immobilisations corporelles compris dans les autres actifs courants Montants à payer relativement aux acquisitions d’entreprises (note 5) Règlement de la relation préexistante (note 5) Transfert des créditeurs et charges à payer au surplus d’apport dans le cadre des rachats d’actions en vue du règlement futur d’UANR visant des actions émises Valeur attribuée hors trésorerie créditée au surplus d’apport au titre de dividendes attribués à des UANR visant des actions nouvelles Valeur attribuée hors trésorerie créditée au capital social provenant d’actions émises ou distribuées à l’acquisition des droits rattachés aux unités d’actions de négociation restreinte et à l’exercice d’options d’achat d’actions (6 980) $ 13 993 $ (234) 8 378 (79) (6 400) - 7 488 8 383 85 212 26 496 26 785 22. TRANSACTIONS ENTRE PARTIES LIÉES Rémunération des principaux dirigeants Les principaux dirigeants sont les personnes ayant l’autorité et la responsabilité de la planification, de la direction et du contrôle des activités de la Société, directement ou indirectement, incluant les membres de l’équipe de la haute direction et du conseil d’administration. Les montants comptabilisés dans le bénéfice net au titre de la rémunération des principaux dirigeants s’établissent comme suit : 2015 2014 (15 mois) Avantages à court terme Avantages postérieurs à l’emploi Paiements fondés sur des actions 7 579 $ 200 11 274 19 053 $ 5 149 $ 189 11 909 17 247 $ GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.113 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 22. TRANSACTIONS ENTRE PARTIES LIÉES (suite) Rémunération des principaux dirigeants (suite) Les montants comptabilisés dans les créditeurs et charges à payer pour l’attribution d’unités de rémunération fondée sur des actions aux principaux dirigeants se présentent comme suit : UANR visant des actions émises UAD 3 janvier 2016 1 463 $ 6 436 7 899 $ 5 octobre 2014 1 031 $ 6 906 7 937 $ 23. ENGAGEMENTS, GARANTIES ET PASSIFS ÉVENTUELS a) Réclamations et litiges La Société est partie à des réclamations et litiges qui surviennent dans le cours normal de ses activités. Elle ne prévoit pas que le règlement de ces questions aura un effet défavorable important sur sa situation financière ou ses résultats opérationnels. b) Garanties La Société ainsi que certaines de ses filiales ont accordé à des tiers des garanties financières, des lettres de crédit de soutien irrévocables ainsi que des cautionnements afin de les indemniser au cas où la Société et certaines de ses filiales manqueraient à leurs obligations contractuelles. En date du 3 janvier 2016, l’obligation éventuelle maximale aux termes de ces garanties s’élevait à 55,4 millions de dollars (38,4 millions de dollars au 5 octobre 2014), dont 10,6 millions de dollars étaient liés à des cautionnements et 44,8 millions de dollars, à des garanties financières ainsi qu’à des lettres de crédit de soutien (10,0 millions de dollars et 28,4 millions de dollars au 5 octobre 2014, respectivement). Au 3 janvier 2016, la Société n’avait inscrit aucun passif à l’égard de ces garanties puisqu’elle ne prévoit faire aucun paiement au titre des éléments susmentionnés. 24. INFORMATIONS À FOURNIR CONCERNANT LE CAPITAL L’objectif de la Société en matière de gestion du capital consiste à disposer de suffisamment de liquidités pour poursuivre sa stratégie de croissance interne et procéder à des acquisitions ciblées, en maintenant un solide profil de crédit et en adoptant une approche conservatrice à l’égard de la gestion du risque financier. Le capital de la Société se compose de la dette nette et des capitaux propres. La dette nette se compose de la dette portant intérêt, moins la trésorerie et les équivalents de trésorerie. Le capital de la Société est affecté au financement des besoins en fonds de roulement, des dépenses d’investissement, du versement de dividendes, des acquisitions d’entreprises ainsi que des rachats d’actions. La Société finance actuellement ces besoins à même ses flux de trésorerie autogénérés et en effectuant des prélèvements périodiques sur sa facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable. La Société a eu recours à sa facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable principalement pour financer les acquisitions d’entreprises au cours des dernières années, notamment l’acquisition de Comfort Colors en mars 2015 et celle de Doris en juillet 2014. Comme principale mesure de suivi de son levier financier, la Société se sert du ratio de levier financier de la dette nette. La Société définit le ratio de levier financier de la dette nette comme étant le ratio de la dette nette au bénéfice avant les charges financières/les produits financiers, l’impôt, les amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles et les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions (le « BAIIA ajusté»). La Société a établi une cible pour le ratio de levier financier de la dette nette qui équivaut à une ou deux fois le BAIIA ajusté. Au 3 janvier 2016 et au 5 octobre 2014, le ratio de levier financier de la dette nette de la Société était inférieur à 1,0. Dans l’optique de maintenir ou d’ajuster sa structure de capital, la Société, avec l’approbation de son conseil d’administration, peut émettre ou rembourser une dette à long terme, émettre des actions, racheter des actions, verser des dividendes ou entreprendre d’autres activités jugées appropriées selon les circonstances spécifiques. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.114 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 24. INFORMATIONS À FOURNIR CONCERNANT LE CAPITAL (suite) Plusieurs facteurs seront pris en compte par le conseil d’administration pour décider de la déclaration de dividendes trimestriels en trésorerie, notamment les bénéfices actuels et futurs de la Société, ses flux de trésorerie, ses exigences en matière de capital, ainsi que les restrictions réglementaires et juridiques actuelles et/ou futures. Rien ne garantit la déclaration de futurs dividendes trimestriels en trésorerie. Bien que la Société soit tenue de respecter des clauses restrictives à l’égard d’emprunts aux termes de sa facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable afin de pouvoir payer des dividendes, à l’heure actuelle, ces clauses ne sont pas et ne devraient pas devenir une contrainte au paiement de dividendes aux termes de la politique de la Société à l’égard des dividendes. En décembre 2014, la Société a modifié sa facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable pour en proroger la date d’échéance de janvier 2019 à avril 2020. La facilité prévoit une prorogation annuelle, sous réserve de l’approbation des prêteurs, et le taux d’intérêt applicable aux montants prélevés sur la facilité est fondé sur le taux variable des acceptations bancaires ou sur le LIBOR américain majoré d’un écart se situant entre 1 % et 2 %, en fonction du ratio de la dette totale au BAIIA, tel que défini dans la convention relative à la facilité de crédit. Au cours de l’exercice 2015, la Société a versé un total de 79,7 millions de dollars en dividendes (53,2 millions de dollars en 2014), ce qui correspond à un dividende trimestriel de 0,065 $ par action. Le 23 février 2016, le conseil d’administration a déclaré un dividende trimestriel de 0,078 $ par action, pour un paiement prévu total de 19,0 millions de dollars, qui sera versé le 4 avril 2016 pour toutes les actions ordinaires émises et en circulation de la Société, de manière équitable et proportionnelle, aux détenteurs inscrits en date du 10 mars 2016. Ce dividende est un « dividende admissible » aux fins de la Loi de l’impôt sur le revenu (Canada) et de toute autre législation provinciale applicable se rapportant aux dividendes admissibles. Tel qu’il a été indiqué à la note 13 d), en décembre 2014, la Société a racheté et annulé un total de 3 050 000 actions ordinaires (après fractionnement) et le 23 février 2016, le conseil d’administration de la Société a approuvé l’établissement d’une offre publique de rachat dans le cours normal de ses activités visant le rachat, aux fins d’annulation, d’un maximum de 12 192 814 actions ordinaires de la Société, ce qui représente environ 5 % du total de ses actions ordinaires émises et en circulation. La Société n’est pas soumise à des exigences concernant son capital imposées par une autorité de réglementation. 25. INFORMATIONS SECTORIELLES La Société gère et présente ses activités en fonction de deux secteurs opérationnels, soit le secteur des Vêtements imprimés et le secteur des Vêtements de marques, qui sont tous deux des secteurs à présenter aux fins de l’information financière. Chaque secteur possède sa propre unité de gestion, qui est responsable et doit rendre compte des activités, des résultats et de la performance financière du secteur. Ces secteurs sont essentiellement structurés en fonction des principaux segments de marché qu’ils desservent. Le sommaire qui suit décrit les activités de chacun des secteurs opérationnels de la Société. Vêtements imprimés : Le secteur des Vêtements imprimés, basé à Christ Church, à la Barbade, assure la conception, la fabrication, l’approvisionnement, le marchandisage et la distribution de vêtements de sport sans motif en grandes quantités, et ce, principalement auprès de distributeurs de vente en gros au sein des marchés des vêtements imprimés dans plus de 30 pays en Amérique du Nord, en Europe, en Asie-Pacifique et en Amérique latine. Vêtements de marques : Le secteur des Vêtements de marques, basé à Charleston, en Caroline du Sud, assure la conception, la fabrication, l’approvisionnement, le marchandisage et la distribution de vêtements de marques pour la famille, dont des chaussettes sport, tout-aller et habillées, des bas collants diaphanes, des produits chaussants, des vêtements amincissants, des sous-vêtements et des vêtements de sport, et ce, essentiellement à des détaillants américains et canadiens. GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.115 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 25. INFORMATIONS SECTORIELLES (suite) Le principal décideur opérationnel évalue la performance d’un secteur en fonction du bénéfice opérationnel du secteur, qui est défini comme le bénéfice opérationnel avant les charges du siège social, les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions et l’amortissement des immobilisations incorporelles, en excluant les logiciels. Les méthodes comptables des secteurs sont les mêmes que celles décrites à la note 3 des présents états financiers consolidés. 2015 2014 (15 mois) Ventes nettes sectorielles Vêtements imprimés Vêtements de marques Total des ventes nettes 1 794 754 $ 1 164 484 2 959 238 $ 1 559 549 $ 800 445 2 359 994 $ Bénéfice opérationnel sectoriel Vêtements imprimés Vêtements de marques Total du bénéfice opérationnel sectoriel 363 607 $ 91 033 454 640 $ 389 022 $ 73 236 462 258 $ Rapprochement avec le bénéfice consolidé avant l’impôt sur le résultat Total du bénéfice opérationnel sectoriel Amortissement des immobilisations incorporelles, en excluant les logiciels Charges du siège social Coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions Charges financières, montant net Bénéfice avant l’impôt sur le résultat 454 640 $ (22 546) (89 949) (14 908) (17 797) 309 440 $ 462 258 $ (15 216) (74 374) (3 247) (2 897) 366 524 $ 392 635 $ 73 911 4 682 185 665 $ 116 754 3 145 (87 321) 383 907 $ 57 975 363 539 $ 77 468 $ 39 273 3 548 120 289 $ 46 361 $ 29 393 2 639 78 393 $ Entrées d’immobilisations corporelles et incorporelles (incluant les entrées provenant des acquisitions d’entreprises et les transferts) Vêtements imprimés Vêtements de marques Siège social Immobilisations non encore utilisées dans le cadre des activités, déduction faite des transferts Amortissement des immobilisations corporelles Vêtements imprimés Vêtements de marques Siège social GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.116 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 25. INFORMATIONS SECTORIELLES (suite) Le rapprochement du total des actifs aux actifs sectoriels se présente comme suit : 3 janvier 2016 5 octobre 2014 1) Actifs sectoriels Vêtements imprimés Vêtements de marques Total des actifs sectoriels Actifs non attribués Trésorerie et équivalents de trésorerie Impôt sur le résultat à recevoir Actifs détenus en vue de la vente Impôt sur le résultat différé Immobilisations non encore utilisées dans le cadre des activités Autres – principalement les actifs du siège social Actifs consolidés 1 453 823 $ 1 197 838 2 651 661 1 157 855 $ 1 151 005 2 308 860 50 675 2 840 2 793 84 683 41 628 2 834 280 $ 65 163 1 439 5 839 172 005 39 738 2 593 044 $ 1) Les actifs sectoriels comprennent la valeur comptable nette des immobilisations incorporelles et du goodwill. Les immobilisations corporelles et incorporelles ainsi que le goodwill ont été attribués selon les régions suivantes : 3 janvier 2016 857 082 $ 120 152 400 774 156 562 20 831 16 367 1 571 768 $ États-Unis Canada Honduras Bassin des Caraïbes Bangladesh Autres 5 octobre 2014 691 601 $ 117 036 408 485 92 336 19 297 8 769 1 337 524 $ Les ventes nettes par principal groupe de produits sont comme suit : 2015 2014 (15 mois) 2 246 524 $ 712 714 2 959 238 $ Vêtements de sport et sous-vêtements Chaussettes 1 870 892 $ 489 102 2 359 994 $ Les ventes nettes ont été réalisées auprès de clients situés dans les régions suivantes : 2015 2014 (15 mois) États-Unis Canada Europe et autres 2 585 533 $ 136 516 237 189 2 959 238 $ 2 088 938 $ 84 212 186 844 2 359 994 $ GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.117 NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 25. INFORMATIONS SECTORIELLES (suite) La Société a deux clients comptant pour au moins 10 % du total de ses ventes nettes. 2015 2014 (15 mois) Client A Client B 15,7 % 13,1 % 17,7 % 10,7 % GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.118 I N F O R M A T I O N L E S P O U R A C T I O N N A I R E S GI L DA N S I È G E S OC IA L É QUIPE DE LA HAUT E DIREC T I O N 600, boul. de Maisonneuve Ouest, 33 e étage Montréal (Québec) H3A 3J2 CANADA Téléphone : 514 735-2023 ou Sans frais : 1 866 755-2023 Télécopieur : 514 735-6810 www.gildan.com www.GildanEngagementAuthentique.com G l en n J. C ha m a nd y Président et chef de la direction CONSEIL D’ADMINISTRATION E r i c R. L e hm a n Président, Vêtements de marque W illia m D. Ander son Président du conseil d’administration Directeur depuis mai 2006 Ben i t o A. Ma s i Premier vice-président, fabrication D o na ld C. Berg Directeur depuis 2015 Gle nn J . Chamandy Président et chef de la direction Directeur depuis mai 1984 R uss e ll Goodman Président du comité de la vérification et des finances Directeur depuis décembre 2010 R uss Hagey Directeur depuis novembre 2013 Ge o rg e Heller Directeur depuis décembre 2009 Anne Mar tin-Vachon Directrice depuis 2015 She ila O’Br i en Présidente du comité de la rémunération et des ressources humaines Directrice depuis juin 2005 Go nzalo F. Valdes-Fau l i Président du comité de la gouvernance d’entreprise et de la responsabilité sociale Directeur depuis octobre 2004 Rh odr i J . H a rrie s Premier vice-président, chef des services financiers et administratifs M i ch ael R . H o ff m a n Président, Vêtements imprimés INFOR M AT I O N SUR LE S ACTIONS Bourse de Toronto Bourse de New York Sigle : GIL AUDIT E URS KPMG s.r.l / S .E.N .C .R .L ASSE M BLÉ E ANNUE LLE DES A CT I O NNAI RE S Jeudi 5 mai 2016 10 h HAE Le Windsor 1170, rue Peel Montréal (Québec) H3B 4P2 CANADA AG E NT CO M P TAB L E D ES RE G I ST RE S E T AGEN T D E T RANSFE RT Services aux investisseurs Computershare inc. 100, avenue University, 8e étage Toronto, (Ontario) M5J 2Y1 CANADA Sans frais : 1 800 564-6253 Télécopieur sans frais : 1 888 453-0330 Courriel : [email protected] RE LAT I O NS AVE C LE S I NVE ST I SS EU R S S o p h ie Arg irio u Vice-présidente, communications avec les investisseurs Téléphone : 514 343-8815 ou Sans frais : 1 866 755-2023 Courriel : [email protected] CO M M UNI CAT I ON S G a rry B e ll Vice-président, communications et marketing corporatifs Téléphone : 514 744-8600 ou Sans frais : 1 866 755-2023 Courriel : [email protected] AFFAI RE S J URI D I Q U ES Lin d s a y Ma t t he w s Vice-présidente, conseillère juridique principale et secrétaire corporative Téléphone : 514 340-8790 ou Sans frais : 1 866 755-2023 Courriel : [email protected] Nous agissons comme des entrepreneurs Nous exerçons nos activités de façon responsable Nous croyons en nos employés