Rapport annuel

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Rapport annuel
Nos marques
TM/MC
Marques sous licence
Qui nous sommes
3
Message du président du conseil d’administration
4
Message du président et chef de la direction
6
Faits saillants financiers
10
Gildan : Engagement authentique
12
Rapport 2015 aux actionnaires
15
Q U I
N O U S
S O M M E S
Gildan est un chef de file mondial dans le domaine de la fabrication et de la
commercialisation de vêtements de qualité pour toute la famille, incluant des t-shirts,
des vêtements molletonnés, des polos, des sous-vêtements, des chaussettes, des
bas collants et des vêtements amincissants. Vendue dans plus de 50 pays, notre
famille de marques inclus Gildan®, Gold Toe®, Anvil®, Comfort Colors®, Secret®, Silks®,
Powersox®, Kushyfoot® et Therapy PlusMC, ainsi que les marques sous licence Under
Armour® et Mossy Oak®.
Grâce à nos installations de fabrication verticalement intégrées, nous contrôlons
chaque étape du processus de confection de nos vêtements, des matières premières
aux produits finis. Nous opérons plus de 25 installations de fabrication en Amérique
du Nord, en Amérique centrale, dans le bassin des Caraïbes et au Bangladesh, qui
emploient plus de 42 000 employés.
Gildan s’appuie sur son caractère entrepreneurial, sur l’engagement de ses employés
et sur le principe fondamental qu’agir de manière responsable est le seul moyen de
créer de la valeur dans tout ce que nous entreprenons.
À travers l’ensemble de nos marques,
chaque fil est important
3
MESSAGE DU
P R É S I D E N T D U C O N S E I L
D’ A D M I N I S T R A T I O N
Chers actionnaires,
Au nom du conseil d’administration, j’ai le plaisir de vous
présenter notre rapport annuel 2015. Malgré les contextes
d’affaires difficiles avec lesquels ils ont dû composer, la
direction et les employés ont obtenu d’excellents résultats
en 2015. Le rendement de la Société pour l’année qui
se termine et sa position enviable pour générer de la
croissance dans le futur sont le résultat direct d’une
stratégie éprouvée qui vise à créer une valeur à long terme
pour les actionnaires.
de réduction des coûts afin de soutenir la croissance
et d’améliorer notre compétitivité. Nous continuerons
également à rechercher des occasions de réaliser des
acquisitions complémentaires comme nous l’avons
fait cette année avec Comfort Colors. Ces facteurs
stratégiques ainsi que le désir inébranlable de l’équipe
de direction et des employés d’atteindre l’excellence
opérationnelle, continuent de créer de la valeur
pour nos actionnaires.
S’engager pour la croissance et la création
de valeur
En raison de la vigueur de la Société et des perspectives
qui s’offrent à elle, le conseil d’administration a approuvé
une augmentation de 20 % de notre dividende trimestriel
en février 2016. De plus, nous avons lancé une offre
publique de rachat dans le cours normal des activités afin
de racheter jusqu’à 5 % des actions en circulation de la
Société. Le retour du capital à nos actionnaires est un
élément important dans notre stratégie d’attribution des
capitaux, tout comme l’investissement continu dans la
croissance interne et les acquisitions.
Gildan a construit un réseau d’installations sans pareil
pour la fabrication de vêtements, qui a continué de
s’agrandir en 2015 grâce à des investissements dans
des installations de filature. La plateforme de fabrication
de Gildan, jumelée à sa forte gamme de produits et à sa
grande famille de marques, permettent à la Société de
continuer à créer de la valeur alors que nous mettons
en œuvre notre stratégie de croissance. Cela consiste
notamment à poursuivre l’expansion dans le marché
Le rendement de la Société pour
l’année qui se termine et sa position
enviable pour générer de la
croissance dans le futur sont le
résultat direct d’une stratégie
éprouvée qui vise à créer une valeur
à long terme pour les actionnaires.
des vêtements imprimés en Amérique du Nord et à
l’international, ainsi qu’à se positionner comme chef de
file dans toutes les catégories de Vêtements de marque
dans le marché de la vente au détail. Nous continuerons
d’investir dans l’expansion de la capacité de nos usines de
fabrication verticalement intégrées et dans des projets
4
Tracer la voie en matière de responsabilité sociale
et environnementale
En tant que l’un des chefs de file mondial dans le
domaine de la fabrication verticalement intégrée et de
la commercialisation de vêtements pour la famille, nous
comprenons l’importance qu’accordent toutes les parties
prenantes de la Société à la gestion responsable et le lien
direct qui unit cette dernière à notre succès financier et à
notre croissance future. Nous croyons que le programme
Gildan : Engagement authentiqueMC représente un
fondement clé de la croissance durable de notre Société
et que nous sommes bien placés pour résoudre les
enjeux sociaux et environnementaux auxquels nous
sommes confrontés.
Nos efforts pour être à la tête de l’industrie en matière
de responsabilité sociale et environnementale sont à
nouveau récompensés par notre inclusion dans l’indice
mondial de développement durable Dow Jones (Dow
Jones Sustainability World Index) pour la troisième année
consécutive. Nous demeurons la seule entreprise nordaméricaine du secteur « Textiles, vêtements et produits
de luxe » à être incluse dans cet indice prestigieux.
Cette reconnaissance vient confirmer une fois de plus
que Gildan se consacre véritablement à ces efforts et
qu’elle intègre les principes de la responsabilité sociale
et environnementale dans tout ce qu’elle entreprend. Ces
principes constituent le tissu unique de notre culture et
sont la pierre angulaire de notre réussite future.
À titre d’exemple, en mars 2015, la Société a reçu
une subvention spéciale de 3,5 M$ US de la part du
gouvernement du Honduras en reconnaissance pour le
nombre élevé d’emplois qu’elle a créés au pays. Nous
avons redistribué la totalité de cette somme à divers
projets en éducation, en santé et en logement dans les
communautés honduriennes où vivent nos employés.
qui vise à éliminer tout obstacle systémique ou parti-pris
dans les politiques, les procédures et les pratiques de la
Société. Grâce à cette nouvelle politique, le comité de la
gouvernance d’entreprise et de la responsabilité sociale
veillera à ce qu’il existe au sein du conseil un équilibre
entre les compétences, l’expérience, l’expertise et la
diversité des points de vue afin de servir les intérêts et
les objectifs stratégiques de la Société. Actuellement,
en matière de représentation des femmes, 22 % des
membres du conseil sont de sexe féminin.
La Société se penchera également sur l’élaboration de
nouvelles initiatives visant à développer le talent féminin à
l’échelle de la Société.
Au nom du conseil, j’aimerais remercier Glenn et les
membres de l’équipe de la haute direction, ainsi que tous
nos employés dans le monde, d’avoir contribué au succès
de Gildan. Vous avez stimulé notre croissance, vous nous
avez permis de nous distinguer de la concurrence et vous
avez contribué à bâtir un avenir durable.
Favoriser une plus grande diversité
Conformément à l’importance qu’accorde le conseil
d’administration au maintien de saines pratiques de
gouvernance, nous avons eu le plaisir cette année
d’adopter une nouvelle politique de diversité du conseil,
William D. Anderson
Président du conseil d’administration
5
MESSAGE DU
P R É S I D E N T E T
C H E F D E L A D I R E C T I O N
À nos actionnaires,
En 2015, nous avons obtenu de bons résultats. Nous
avons généré des ventes consolidées de 2,57 milliards
de dollars, ce qui représente une augmentation d’environ
12 % par rapport à l’année civile 2014, et nous avons
dégagé un bénéfice net ajusté de 1,46 $ par action, en
hausse de 28 % par rapport à la période correspondante
de l’exercice précédent. De plus, nous avons réalisé des
progrès pendant l’année au chapitre de l’exécution de nos
initiatives stratégiques, lesquelles stimulent la croissance
des ventes et du bénéfice et continuent de nous placer en
position de créer une valeur solide pour les actionnaires à
long terme.
Nous continuerons de mettre à
profit les avantages découlant de
nos dépenses d’investissement,
en particulier de notre initiative
liée à la filature, qui génèrent des
réductions de coûts soutenues
et rehaussent la qualité de
nos produits.
Poser les bons gestes
Lorsque je me tourne vers l’avenir, je me réjouis des
perspectives de croissance de la Société. En même
temps, je reconnais que ces occasions nous obligent à
prendre des mesures décisives qui nous permettront de
mettre à profit le potentiel de croissance à long terme de
la Société. C’est la réflexion qui a guidé notre démarche
dans le secteur des Vêtements imprimés en décembre
2014 lorsque nous avons pris la décision stratégique
de réduire les prix de vente nets dans le réseau des
distributeurs aux États-Unis. Cette décision était
importante pour renforcer notre position de chef de
6
file, stimuler la demande des utilisateurs finaux et favoriser
la croissance des volumes de ventes et du bénéfice, non
seulement pour l’année civile 2015, mais également pour
les années suivantes.
Un an plus tard, je suis heureux de déclarer que la
réduction des prix de vente dans le réseau des vȇtements
imprimés génère les avantages que nous avions prévus.
Nous avons enregistré une forte augmentation des
volumes unitaires dans le réseau des vêtements imprimés
aux États-Unis en 2015, tant dans le secteur des produits
de base que dans les secteurs des produits mode et de
performance à croissance plus rapide. Dans l’ensemble,
nous avons fait croître les ventes de notre secteur
des Vêtements imprimés de 12 % pour l’année civile
2015 comparativement à 2014, et au deuxième
semestre les marges opérationnelles du secteur des
Vêtements imprimés se sont repositionnées à des
niveaux historiques.
Mettre la priorité sur les marchés des vêtements
imprimés à forte croissance
En 2016, nous continuerons de stimuler la croissance des
volumes unitaires sur le marché des vêtements imprimés
aux États-Unis, tout en maintenant les rendements élevés
que ces activités nous ont permis d’obtenir par le passé.
Nous continuerons de mettre à profit les avantages
découlant de nos dépenses d’investissement, en
particulier de notre initiative liée à la filature, qui génèrent
des réductions de coûts soutenues et rehaussent la
qualité de nos produits.
De plus, nous avons l’avantage unique de profiter de
marques bien positionnées dans tous les créneaux du
secteur des Vêtements imprimés, et nous en tirons parti
grâce à notre plateforme de distribution étendue. En ce
qui concerne les produits mode de base, nous perçons
davantage le marché au moyen de l’offre élargie de
produits Anvil® à base de fil à anneaux et de la marque
Comfort Colors®, une marque à croissance rapide
de vêtements teints en plongée, de style usé au look
vintage. L’acquisition de Comfort Colors en mars 2015
s’est révélée très avantageuse. En 2015, nous avons
intégré Comfort Colors à nos activités, et en 2016 nous
investissons dans l’accroissement de notre capacité de
teinture de vêtements afin de soutenir la forte demande
continue que nous observons pour cette marque. Notre
gamme Gildan Performance®, lancée initialement en
2013, a poursuivi sa forte croissance en 2015, et nous
continuons d’élargir cette gamme de produits pour
répondre à la demande pour des vêtements de sport
plus diversifiés.
Comme dans le marché des vêtements imprimés aux
États-Unis, nous continuons de chercher à percer
davantage les marchés internationaux des vêtements
imprimés. Même si nous avons établi une base solide en
Europe et que nous avons réalisé des percées importantes
sur les marchés d’Asie-Pacifique et d’Amérique latine,
nos activités du secteur des Vêtements imprimés sur ces
marchés présentent un important potentiel de croissance
dans l’avenir alors que nous continuons de reproduire ce
qui a fait notre succès sur le marché américain.
1)
Établir la fidélité envers la marque,
un vêtement à la fois
Nous avons réalisé des progrès importants en 2015 dans
la mise en application de notre stratégie pour le secteur
des Vêtements de marques, qui consiste simplement à
offrir une meilleure proposition de valeur aux clients et
aux détaillants. Nous avons fait croître les ventes de notre
secteur des Vêtements de marques de 11 % pour l’année
civile 2015 comparativement à l’année précédente et nous
avons accru nos marges opérationnelles. Au cours de
l’exercice 2015, la marque Gildan® a atteint une part de
marché de 14 % dans la catégorie des chaussettes pour
hommes et occupe maintenant la deuxième position sur le
marché de la vente au détail aux États-Unis1.
Dans la catégorie des sous-vêtements, l’une des
catégories affichant la plus grande fidélité envers la
marque sur le marché américain du vêtement, nous avons
étendu la distribution des sous-vêtements de marque
Gildan® à de nouveaux clients de la vente au détail. À
la fin de 2015, les sous-vêtements de marque Gildan®
étaient vendus dans environ 18 000 magasins de détail,
un nombre qui a presque doublé par rapport à l’exercice
précédent. La marque Gildan® est la troisième marque de
sous-vêtements pour hommes en importance sur le
marché américain de la vente au détail1 et en 2016, nous
prévoyons accroître cette position.
Investir dans nos marques
De plus, pour soutenir nos marques et renforcer notre
notoriété auprès des consommateurs, nous continuons
d’investir dans la commercialisation et la publicité.
Au début de 2015, nous avons signé une entente de
promotion avec la célébrité Blake Shelton, cinq fois
récipiendaire du prix CMA® décerné au « chanteur
masculin de l’année », ainsi que coach à l’émission de
Selon le rapport Retail Tracking Service de NPD.
7
téléréalité compétitive The Voice, diffusée sur le réseau
NBC. Aux termes de l’entente de promotion, M. Shelton
offre son soutien et assure la promotion des produits de
marque Gildan® à travers diverses initiatives à l’intention
des consommateurs.
Ajouter de la valeur, du coton jusqu’aux clients
Au cours de l’année civile 2015, nous avons affecté
près de 230 millions de dollars à des dépenses
d’investissement visant à renforcer davantage nos activités
de fabrication verticalement intégrées qui sont à la base
de notre succès. Une part importante des dépenses
d’investissement de 2015 a été consacrée à la fabrication
de fil, une initiative que nous avons lancée en 2013 et qui
sera bientôt menée à terme. Notre nouvelle installation de
filature à Salisbury, en Caroline du Nord, qui fabrique du fil
à fibres libérées, a atteint sa pleine capacité de production
et nous avons démarré la production de notre plus grande
nouvelle installation de filature à Mocksville, en Caroline du
Nord, qui fabrique du fil à anneaux.
Lorsque nous aurons complété notre initiative de filature en
2016, nous prévoyons que les dépenses d’investissement
reviendront à un plus bas niveau comparativement
au niveau moyen d’investissement des trois derniers
exercices. En même temps, nous nous assurons de
combler nos besoins en termes d’accroissement de
la capacité de fabrication de textiles pour soutenir
notre croissance. En 2016, nous allons de l’avant avec
l’aménagement d’une nouvelle installation de fabrication
de textiles au Honduras, Rio Nance 6. Nous comptons
également mettre à profit certaines de nos installations
existantes, notamment l’installation de fabrication de
textiles d’Anvil qui sera agrandie à nouveau pour soutenir
la croissance dans les produits de valeur supérieure, les
produits plus spécialisés de performance et les produits
mode de base. Enfin, nous agrandissons aussi notre
installation de fabrication de textiles et de couture au
Bangladesh afin de continuer à soutenir notre croissance
sur les marchés internationaux.
Affectation du capital
Nous avons dégagé des flux de trésorerie disponibles de
159 millions de dollars pour l’année civile 2015 et nous
*Les chiffres sont en millions de dollars US, sauf pour les données par action.
8
prévoyons que notre capacité de générer des liquidités
continuera de s’accroître à l’avenir. De plus, nous avons
récemment fixé des paramètres pour mettre à profit notre
bilan afin d’assurer l’efficacité de notre structure du capital.
Dans l’ensemble, nous sommes bien positionnés pour
stimuler la croissance organique à long terme et continuer
à rechercher des acquisitions complémentaires, tout en
assurant un rendement du capital à nos actionnaires. À cet
égard, nous étions heureux d’annoncer une offre publique
de rachat dans le cours normal des activités visant 5 %
de nos actions en février 2016, ainsi qu’une quatrième
hausse consécutive de 20 % de notre dividende.
Haute direction
En août 2015, nous avons accueilli Rhodri J. Harries
qui s’est joint à la Société à titre de chef des services
financiers et administratifs, en remplacement de Laurence
G. Sellyn qui a pris sa retraite à la fin de 2015. Rhodri
apporte à Gildan une solide expérience dans les domaines
des finances, du commerce et du leadership opérationnel
qu’il a acquise en travaillant pour de grandes entreprises
mondiales. J’aimerais remercier Laurence pour son
importante contribution au cours des 17 dernières années
et pour son support continu dans la transition de ses
responsabilités tout au long de 2015. Je suis enthousiaste
à l’idée de collaborer avec Rhodri et notre équipe de haute
direction pour développer davantage et mettre à exécution
notre stratégie de croissance.
En terminant, je voudrais exprimer ma plus profonde
gratitude à nos clients et à nos 42 000 employés
dévoués qui ont contribué à notre succès jusqu’à
présent. Je voudrais également vous remercier, vous, nos
actionnaires, de la confiance que vous accordez à Gildan.
Nous nous réjouissons de nos perspectives et nous
demeurons déterminés et confiants en notre capacité à
créer de la valeur à long terme pour vous.
Glenn J. Chamandy
Président et chef de la direction
7G
de chandails
vendus à ce jour
Vendus dans plus de
50
pays
de ventes en 2015
9
(1)
2014
2015
La BAIIA ajusté, le bénéfice net ajusté, le bénéfice dilué par action ajusté, les flux de trésorerie disponibles et la dette nette (l’excédent de la trésorerie sur le
total de la dette) sont des mesures financières non conformes aux PCGR. Se reporter à la section « Définition et rapprochement des mesures financières non
conformes aux PCGR » du rapport de gestion pour l’exercice 2015.
Certains légers écarts dus à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce sommaire.
10
(en millions de dollars US)
2013
(en dollars US)
2012
VENTES NETTES
2011
BÉNÉFICE DILUÉ PAR ACTION AJUSTÉ(1)
2 568,6
2015
1,46
2 299,2
2014
1,14
2 214,9
2013
1,36
2 065,2
2012
0,99
2011
0,67
1 698,3
FA I TS S A I L L A N TS F I N A N C I E R S
Les résultats présentés sont basés sur l’année civile (janvier à décembre)
20
20
20
20
20
15
14
13
12
11
Ventes nettes
2 568,6
2 299,2
2 214,9
2 065,2
1 698,3
BAIIA ajusté(1)
503,8
388,4
449,4
353,0
231,3
Bénéfice net
346,1
276,6
326,6
229,8
152,2
1,42
1,12
1,33
0,94
0,62
355,4
281,0
334,5
242,1
164,4
1,46
1,14
1,36
0,99
0,67
384,4
244,6
370,5
377,4
33,4
(229.6)
(331,9)
(199,8)
(77,2)
(145,4)
158.9
(81,9)
173,2
302,1
(96,4)
2 834,3
2 648,3
2 124,1
1 921,7
1 806,8
Dette à long terme (incluant la partie courante)
375,0
399,0
64,0
177,0
305,0
Dette nette (excédent de la trésorerie sur le
total de la dette)(1)
324,3
313,9
(15,1)
95,0
263,3
2 188,4
1 882,2
1 742,9
1 449,5
1 258,0
19.6%
16.9%
20.3%
17.1%
13.6%
0.6x
0.8x
n.a.
0.3x
1.1x
Marge du bénéfice net ajusté(3)
13.8%
12.2%
15.1%
11.7%
9.7%
Rendement des capitaux propres(4)
17.5%
15.5%
21.0%
17.9%
13.7%
(En millions de dollars US, sauf les données
par action et les ratios)
COMPTES DE RÉSULTAT
Bénéfice dilué par action
Bénéfice net ajusté(1)
Bénéfice dilué par action ajusté(1)
FLUX DE TRÉSORERIE
Flux de trésorerie liés aux activités
opérationnelles
Dépenses d'investissement
Flux de trésorerie disponibles(1)
SITUATION FINANCIÈRE
Total des actifs
Capitaux propres
RATIOS FINANCIERS
Marge du BAIIA ajusté(2)
Dette nette / BAIIA ajusté
(1)
La BAIIA ajusté, le bénéfice net ajusté, le bénéfice dilué par action ajusté, les flux de trésorerie disponibles et la dette nette (l’excédent de la trésorerie sur le
total de la dette) sont des mesures financières non conformes aux PCGR. Se reporter à la section « Définition et rapprochement des mesures financières non
conformes aux PCGR » du rapport de gestion pour l’exercice 2015.
(2)
BAIIA ajusté divisé par les ventes nettes.
(3)
Bénéfice net ajusté divisé par les ventes nettes.
(4)
Bénéfice net ajusté divisé par les capitaux propres moyens de la période.
s.o. Sans objet
Certains légers écarts dus à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire.
11
GILDAN :
ENGAGEMENT AUTHENTIQUE
Comptant plus de 42 000 employés dans le monde, nous comprenons le lien direct qui existe entre la gestion responsable,
notre succès financier et notre croissance future. Par ses quatre piliers clés, le programme Gildan : Engagement authentiqueMC
est conçu pour créer de la valeur pour nos diverses parties prenantes.
Environnement
Notre engagement pour l’amélioration continue et la
réduction de notre empreinte écologique se fonde sur
notre vision à long terme, sur nos investissements et sur
notre compréhension du cycle de vie de nos opérations
et de nos produits.
En 2014, nous
avons recyclé ou
transformé 91 % de
nos déchets.
En 2014, nous avons
comblé 53 % de nos
besoins énergétiques
à l’aide de
sources d’énergie
renouvelable.
De 2010 à 2014, nous
avons réduit l’intensité
de nos émissions de gaz
à effet de 45 %.
Communauté
Gildan est fière de jouer un rôle actif dans les communautés
où elle exerce ses activités en agissant de manière responsable et en ayant une incidence durable sur l’économie.
En 2015, nous avons donné
3,5 M$ US à différents
projets communautaires au
Honduras.
12
Depuis son ouverture, nous avons
investi plus de 1,9 M$ US dans
l’Instituto Politécnico
Centroamericano (IPC), au
Honduras, qui a décerné plus de
6 500 diplômes.
Pour la troisième année consécutive, Gildan a été incluse dans
l’indice mondial de développement durable Dow Jones (DJSI World)
Employés
Bien que nos investissements en capital soient un élément clé de
notre succès, notre principale ressource demeure les quelque
42 000 employés qui travaillent pour Gildan. Nous sommes fiers
d’offrir un environnement de travail stimulant et gratifiant aux
employés qui contribuent au succès de la Société.
337 audits internes et
externes de conformité
sociale effectués dans
nos installations et dans
celles de nos
sous-traitants en 2015.
Cette année, plus de
142 700 consultations
gratuites ont été
offertes à nos
employés dans l’une
de nos cliniques
médicales.
En 2015, nous avons
donné en formation
l’équivalent de près
d’un million
d’heures-personnes.
Produits
Gildan a acquis la réputation d’offrir des produits de grande qualité
à bon prix, et ce, à travers l’ensemble de ses marques. Notre
système de gestion global de la qualité (GQS) et les rigoureux
systèmes de gestion environnementale en place assurent aux
clients que nos produits sont sécuritaires et fabriqués selon les
normes les plus élevées.
Nos vêtements de marque Gildan®
et Anvil® sont certifiés
Oeko-Tex Standard 100.
Les produits Gildan sont
principalement fabriqués à partir
de coton des États-Unis cultivé
de manière durable et récolté de
manière éthique.
13
TM/MC
RAPPORT AUX
ACTIONNAIRES
2015
25 février 2016
TABLE DES MATIÈRES
RAPPORT DE GESTION
1.0
PRÉFACE
3
2.0
MISE EN GARDE À L’ÉGARD DES ÉNONCÉS PROSPECTIFS
4
3.0
PROFIL DES ACTIVITÉS
3.1 Aperçu
3.2 Secteurs opérationnels de la Société
3.3 Nos activités
6
3.4
Environnement concurrentiel
4.0
STRATÉGIE ET OBJECTIFS
12
5.0
RÉSULTATS OPÉRATIONNELS
5.1 Mesures financières non conformes aux PCGR
5.2 Acquisitions d’entreprises
5.3 Principales informations annuelles
5.4 Revue des résultats opérationnels consolidés
5.5 Revue des résultats opérationnels sectoriels
5.6 Sommaire des résultats trimestriels
14
5.7
Résultats opérationnels du cinquième trimestre de l’exercice 2015
6.0
SITUATION FINANCIÈRE
32
7.0
FLUX DE TRÉSORERIE
34
8.0
SITUATION DE TRÉSORERIE ET SOURCES DE FINANCEMENT
36
9.0
POURSUITES
38
10.0
PERSPECTIVES
38
11.0
GESTION DES RISQUES FINANCIERS
39
12.0
PRINCIPALES ESTIMATIONS COMPTABLES ET JUGEMENTS
44
13.0
MÉTHODES COMPTABLES ET NOUVELLES NORMES COMPTABLES
N’AYANT PAS ENCORE ÉTÉ APPLIQUÉES
47
14.0
CONTRÔLES ET PROCÉDURES DE COMMUNICATION DE L’INFORMATION
48
15.0
CONTRÔLE INTERNE À L’ÉGARD DE LA DIVULGATION DE L’INFORMATION
FINANCIÈRE
48
16.0
RISQUES ET INCERTITUDES
49
17.0
DÉFINITION ET RAPPROCHEMENT DES MESURES FINANCIÈRES NON
CONFORMES AUX PCGR
61
RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION À L’ÉGARD DE LA DIVULGATION DE
L’INFORMATION FINANCIÈRE
64
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS ANNUELS AUDITÉS
65
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS ANNUELS
AUDITÉS
70
RAPPORT DE GESTION
1.0 PRÉFACE
Dans le présent rapport de gestion, « Gildan », la « Société » ou les mots « elle », « sa », « son »,
« nous », « nos » et « notre » renvoient, selon le contexte, soit à Les Vêtements de Sport Gildan Inc., soit
à Les Vêtements de Sport Gildan Inc. conjointement avec ses filiales.
Le 4 décembre 2014, la Société a annoncé qu’elle ferait la transition à une nouvelle date de clôture
d’exercice en 2015. Avec cette transition, la clôture de l’exercice de la Société coïncide maintenant avec le
dimanche le plus près du 31 décembre plutôt qu’avec le premier dimanche suivant le 28 septembre. La
modification de la date de clôture de l’exercice reflète le fait que le caractère saisonnier du produit
consolidé des ventes globales de la Société change en raison de l’importance grandissante du secteur des
Vêtements de marques. Le cycle de planification commerciale de la Société s’est aligné davantage sur
l’année civile et cette modification devrait procurer une meilleure visibilité par rapport aux programmes de
commercialisation destinés à la vente au détail et à l’établissement des prix du coton. De plus, la
modification de la date de clôture de l’exercice permet à Gildan de mieux s’aligner sur les sociétés
comparables de l’industrie.
Aux fins des dépôts auprès des organismes de réglementation, la Société présente les résultats de la
période de transition de 15 mois ayant débuté le 6 octobre 2014 et close le 3 janvier 2016. Le premier
exercice de 12 mois de Gildan basé sur l’année civile a débuté le 4 janvier 2016 et sera clos le
er
1 janvier 2017.
Le présent rapport de gestion donne de l’information sur les activités, la performance financière et la
situation financière de Gildan au 3 janvier 2016 (exercice 2015) et pour la période de transition de 15 mois
close à cette date ainsi qu’au 5 octobre 2014 (exercice 2014) et pour l’exercice de 12 mois clos à cette
date. Tous les montants qui figurent dans le présent rapport de gestion sont exprimés en dollars US, à
moins d’indication contraire. Pour avoir une compréhension complète du contexte commercial de la
Société, des tendances, des risques et des incertitudes auxquels elle est exposée, ainsi que de l’incidence
des estimations comptables sur ses résultats opérationnels et sur sa situation financière, le présent rapport
de gestion doit être lu en parallèle avec les états financiers consolidés annuels audités de Gildan pour
l’exercice clos le 3 janvier 2016 et les notes afférentes.
Dans le cadre de la préparation du présent rapport de gestion, nous avons pris en compte l’ensemble de
l’information à notre disposition jusqu’au 25 février 2016, date du présent rapport de gestion. Les états
financiers consolidés annuels audités ainsi que le présent rapport de gestion ont été revus par le comité
d’audit et des finances de Gildan et ont été approuvés et autorisés aux fins de publication par notre conseil
d’administration.
L’ensemble de l’information financière contenue dans le présent rapport de gestion et dans les états
financiers consolidés annuels audités a été établie selon les Normes internationales d’information
financière (« IFRS »), telles qu’elles ont été publiées par l’International Accounting Standards Board
(« IASB »), à l’exception de certaines informations présentées à la section « Définition et rapprochement
des mesures financières non conformes aux PCGR » du présent rapport de gestion.
Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions figurant dans le présent rapport de gestion
datent d’après le fractionnement d’actions, reflétant l’incidence du fractionnement des actions ordinaires en
circulation de la Société à raison de deux pour une sous forme de dividende en actions effectué le
27 mars 2015.
De l’information additionnelle sur Gildan, dont sa notice annuelle 2015, est disponible sur le site Web de la
Société, au www.gildan.com, sur le site de SEDAR, au www.sedar.com, ainsi qu’à la section EDGAR du
site Web de la Securities and Exchange Commission des États-Unis (où se trouve le rapport annuel sur
formulaire 40-F), au www.sec.gov.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.3
RAPPORT DE GESTION
2.0 MISE EN GARDE À L’ÉGARD DES ÉNONCÉS PROSPECTIFS
Certains énoncés qui figurent dans le présent rapport de gestion constituent des énoncés prospectifs au
sens de la loi des États-Unis intitulée Private Securities Litigation Reform Act of 1995 et des lois et de la
réglementation sur les valeurs mobilières du Canada. Ces énoncés sont assujettis à des risques, des
incertitudes et des hypothèses importants. Les énoncés prospectifs comprennent entre autres de
l’information sur nos objectifs et sur les stratégies visant à atteindre ces objectifs, de même que de
l’information sur nos opinions, nos plans, nos attentes, nos anticipations, nos estimations et nos intentions.
En particulier, l’information qui figure aux sections « Profil des activités – Nos activités », « Stratégies et
objectifs », « Situation de trésorerie et sources de financement – Dette à long terme et dette nette » et
« Perspectives » contient des énoncés prospectifs. Les énoncés prospectifs se reconnaissent
généralement à l’emploi de termes ayant une connotation conditionnelle ou prospective, tels que « peut »,
« fera », « s’attend à », « a l’intention de », « estime », « prévoit », « suppose », « anticipe », « planifie »,
« croit », ou « continue », de même que de la forme négative de ces expressions ou des variantes de
celles-ci ou de termes semblables. Le lecteur est invité à consulter les documents que nous avons
déposés auprès des Autorités canadiennes en valeurs mobilières et de la Securities and Exchange
Commission des États-Unis, ainsi que les risques décrits aux sections « Gestion des risques financiers »,
« Principales estimations comptables et jugements » et « Risques et incertitudes » du présent rapport de
gestion pour une analyse des divers facteurs pouvant influencer nos résultats futurs. Les facteurs
significatifs et les principales hypothèses qui ont été retenus pour tirer une conclusion ou formuler une
prévision ou une projection sont également présentés dans ce document.
Les énoncés prospectifs sont, de par leur nature, incertains et les résultats ou les événements qui y sont
prévus pourraient différer considérablement des résultats ou des événements réels. Les facteurs
significatifs qui pourraient faire en sorte que les événements ou les résultats réels diffèrent
considérablement des conclusions, prévisions ou projections reflétées dans ces énoncés prospectifs
comprennent notamment :
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notre capacité à mettre à exécution nos stratégies et nos plans de croissance, notamment à
réaliser des gains de parts de marché, à obtenir et instaurer avec succès de nouveaux
programmes de vente, à mettre en place l’introduction de nouveaux produits, à augmenter notre
capacité de production, à mettre en œuvre des mesures de compression des coûts, et à conclure
et à intégrer avec succès des acquisitions;
l’intensité de la concurrence et notre capacité à y répondre efficacement;
des changements défavorables de la conjoncture économique et des conditions financières à
l’échelle mondiale ou dans un ou plusieurs des marchés que nous desservons;
notre dépendance à l’égard d’un petit nombre de clients d’envergure;
le fait que nos clients ne soient pas dans l’obligation de passer un minimum de commandes
fermes;
notre capacité à prévoir, à identifier et à réagir aux préférences changeantes des consommateurs
et aux tendances de consommation;
notre capacité à gérer efficacement notre volume de production et nos niveaux de stocks en
fonction des fluctuations de la demande des consommateurs;
les fluctuations et la volatilité des cours des matières premières entrant dans la confection de nos
produits, comme le coton, les fibres de polyester, les colorants et autres produits chimiques;
notre dépendance à l’égard de fournisseurs clés et notre capacité à maintenir un
approvisionnement ininterrompu en matières premières et en produits finis;
l’impact des risques liés aux conditions météorologiques et au climat politique et socioéconomique
propres aux pays où nous exerçons nos activités ou auprès desquels nous nous approvisionnons;
la perturbation des activités de fabrication et de distribution causée par des facteurs tels que des
enjeux opérationnels, des perturbations au niveau des fonctions logistiques de transport, des
conflits de travail, l’instabilité politique ou sociale, le mauvais temps, les catastrophes naturelles,
les pandémies et d’autres événements défavorables imprévus;
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.4
RAPPORT DE GESTION
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la modification de lois et accords sur le commerce international sur lesquels compte actuellement
la Société pour exercer ses activités de fabrication ou pour l’application des mesures de protection
qui en découlent;
les facteurs ou circonstances qui pourraient faire grimper notre taux d’impôt effectif, dont le résultat
de vérifications fiscales ou la modification de lois ou de traités fiscaux applicables;
la conformité à la réglementation en matière d’environnement, de fiscalité, de commerce
international, d’emploi, de santé et sécurité au travail, de lutte anticorruption, de vie privée ou de
toutes autres lois ou réglementations en vigueur dans les territoires où nous exerçons nos
activités;
les problèmes opérationnels liés à nos systèmes d’information découlant de pannes de systèmes,
de virus, d’une atteinte à la sécurité et à la cybersécurité, de désastres, et de perturbations
découlant de la mise à jour ou de l’intégration de systèmes;
les changements défavorables liés aux arrangements en matière d’octroi de licences à des tiers et
de marques sous licence;
notre capacité à protéger nos droits de propriété intellectuelle;
les changements relatifs à nos relations de travail avec nos employés ou aux lois et
réglementations sur l’emploi au Canada comme à l’étranger;
une mauvaise presse à la suite de violations réelles, présumées ou perçues, par la Société ou l’un
de ses sous-traitants, des lois du travail et environnementales ou des normes du travail
internationales, ou pour des pratiques de travail ou toutes autres pratiques commerciales
contraires à l’éthique;
notre dépendance à l’égard de dirigeants clés et notre capacité à attirer et/ou à retenir le personnel
clé;
l’évolution ou le risque de violation des lois et règlements sur la sécurité des produits de
consommation;
les modifications des méthodes et des estimations comptables;
l’exposition aux risques découlant des instruments financiers, dont le risque de crédit, le risque de
liquidité, le risque de change et le risque de taux d’intérêt, de même que les risques liés aux prix
des marchandises;
l’impact défavorable de toutes poursuites en justice et mesures réglementaires actuelles ou
futures;
une atteinte réelle ou perçue à la sécurité des données.
Ces facteurs pourraient faire en sorte que la performance et les résultats financiers réels de la Société au
cours des périodes futures diffèrent de façon significative des estimations ou des projections à l’égard de
la performance ou des résultats futurs exprimés, expressément ou implicitement, dans ces énoncés
prospectifs. Les énoncés prospectifs ne tiennent pas compte de l’incidence que les opérations ou les
éléments non récurrents ou inhabituels annoncés ou qui se produiront après la formulation des énoncés
pourraient avoir sur les activités de la Société. Par exemple, ils ne tiennent pas compte de l’incidence des
cessions et des acquisitions d’entreprises ou d’autres transactions commerciales, des dépréciations
d’actifs, des pertes de valeur d’actifs ou d’autres charges annoncées ou qui sont constatées après la
formulation des énoncés prospectifs. L’incidence financière de ces opérations et d’éléments non récurrents
ou inhabituels peut se révéler complexe et dépend nécessairement des faits propres à chacun d’eux.
Rien ne peut garantir que les attentes exprimées dans nos énoncés prospectifs se concrétiseront.
Les énoncés prospectifs ont pour but de fournir au lecteur une description des attentes de la direction
relativement à la performance financière future de la Société et ils risquent de ne pas convenir à d’autres
fins. De plus, à moins d’indication contraire, les énoncés prospectifs présentés dans ce rapport de gestion
ont été établis en date de ce dernier et nous ne nous engageons nullement à les actualiser publiquement
ni à les réviser à la lumière de nouveaux renseignements ou d’événements futurs ou pour quelque autre
motif que ce soit, sauf si les lois ou les réglementations applicables l’exigent. Les énoncés prospectifs
contenus dans ce rapport sont présentés sous réserve expresse de cette mise en garde.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.5
RAPPORT DE GESTION
3.0 PROFIL DES ACTIVITÉS
3.1 Aperçu
Gildan est l’un des principaux fabricants et spécialistes de la mise en marché de vêtements de base de
marques de qualité pour la famille, incluant des t-shirts, des vêtements molletonnés, des chandails sport,
des sous-vêtements, des chaussettes, des bas collants et des vêtements amincissants. La Société
commercialise ses produits au moyen de deux principaux réseaux de distribution. La Société vend ses
produits sur les marchés des vêtements imprimés aux États-Unis et au Canada, ainsi qu’en Europe, en
Asie-Pacifique et en Amérique latine. Son autre grand réseau de distribution est celui des marchés de la
vente au détail aux États-Unis et au Canada, où la Société vend ses produits auprès d’un large éventail de
détaillants. La Société commercialise ses produits sous un portefeuille diversifié de marques qui lui
®
®
®
®
appartiennent, dont les marques Gildan , Gold Toe , Anvil et Comfort Colors , et leurs sous-marques,
®
®
MC
ainsi que les marques Secret , Silks et Therapy Plus . La Société possède également une licence pour
®
les chaussettes de marque Under Armour aux États-Unis, ainsi que des licences pour les marques Mossy
®
®
Oak et New Balance . La Société assure aussi la fabrication pour une sélection d’importantes marques
mondiales grand public axées sur le sport et le style de vie.
La Société fabrique la vaste majorité de ses produits dans des installations de production à grand volume
et verticalement intégrées qu’elle possède et opère. En tant que fabricant vertical qui compte plus de
42 000 employés à l’échelle mondiale, la Société contrôle pratiquement tous les aspects de ses processus
de production et exerce ses activités avec un engagement ferme à mettre en place des pratiques de
premier plan en matière de main-d’œuvre et d’environnement dans toutes ses installations. Les activités
de fabrication de la Société sont principalement situées en Amérique centrale, dans le bassin des
Caraïbes, aux États-Unis et au Bangladesh.Elles sont toutes situées de façon stratégique, afin de
répondre efficacement aux besoins en réapprovisionnement rapide de ses clients.
3.2 Secteurs opérationnels de la Société
La Société gère et présente ses activités en fonction de deux secteurs opérationnels, soit le secteur des
Vêtements imprimés et le secteur des Vêtements de marques, qui sont tous deux des secteurs à présenter
aux fins de l’information financière. Chaque secteur possède sa propre unité de gestion, qui est
responsable et doit rendre compte des activités, des résultats et de la performance financière du secteur.
Ces secteurs sont essentiellement structurés en fonction des principaux segments de marché qu’ils
desservent. Le sommaire qui suit décrit les activités de chacun des secteurs opérationnels de la Société.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.6
RAPPORT DE GESTION
3.2.1 Secteur des Vêtements imprimés
Le secteur des Vêtements imprimés, basé à Christ Church, à la Barbade, assure la conception, la
fabrication, l’approvisionnement, le marchandisage et la distribution en grandes quantités de vêtements de
sport sans motif, et ce, principalement auprès de distributeurs de vente en gros au sein des marchés des
vêtements imprimés dans plus de 30 pays, en Amérique du Nord, en Europe, en Asie-Pacifique et en
Amérique latine. Par l’entremise de notre secteur des Vêtements imprimés, nous vendons essentiellement
des vêtements de sport sans motif, et ce, principalement auprès de distributeurs de vente en gros qui
vendent nos produits à des imprimeurs sérigraphes et à des brodeurs qui, pour leur part, les décorent de
motifs et de logos, et revendent les vêtements de sport imprimés auprès d’un éventail très diversifié de
consommateurs. Ceux-ci incluent des établissements d’enseignement, des vendeurs d’articles de sport,
des marchandiseurs pour des événements spéciaux, des distributeurs d’articles promotionnels, des
organismes de bienfaisance, des promoteurs des secteurs du divertissement, du voyage et du tourisme,
de même que des détaillants. Nos vêtements de sport se prêtent à une variété d’activités de tous les jours
et peuvent servir à différentes utilisations, que ce soit en tant qu’uniformes professionnels, scolaires ou
sportifs, ou pour conférer une identité individuelle ou communiquer l’appartenance à des groupes ou à des
équipes.
Le tableau suivant résume les principales marques sous lesquelles nous commercialisons nos produits
dans le réseau des vêtements imprimés :
Principales marques
Principaux produits
®
Gildan
®
Gildan Performance
®
Anvil
®
Comfort Colors
®1)
New Balance
1)
Vêtements de sport : t-shirts,
vêtements molletonnés, chandails
sport
En vertu d’un contrat de licence pour les droits de distribution aux États-Unis et au Canada.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.7
RAPPORT DE GESTION
3.2.2 Secteur des Vêtements de marques
Le secteur des Vêtements de marques, basé à Charleston, en Caroline du Sud, assure la conception, la
fabrication, l’approvisionnement, le marchandisage et la distribution de vêtements de marques pour la
famille, dont des chaussettes sport, tout-aller et habillées, des sous-vêtements, des vêtements de sport,
des bas collants diaphanes, des collants, des produits chaussants et des vêtements amincissants de
marques qui sont vendus à des détaillants aux États-Unis et au Canada. Nous commercialisons nos
produits principalement sous les marques appartenant à la Société et des marques sous licence. Bien que
la stratégie de croissance de la Société soit principalement axée sur le développement continu des
marques lui appartenant, la Société recherche également les occasions d’accroître ses ventes en tant que
partenaire de la chaîne d’approvisionnement d’un petit nombre de marques mondiales ciblées axées sur le
sport et le style de vie, pour lesquelles nous fabriquons et décorons des produits.
Le tableau suivant résume la distribution au détail actuelle de diverses catégories de produits de marques
appartenant à la Société et de marques sous licence.
Marque
Principaux produits
Réseaux de distribution au détail
Gildan
Chaussettes, sous-vêtements,
vêtements de sport
Marché de masse, grands magasins régionaux,
réseau des produits artisanaux, alimentation et
pharmacies
Gildan PlatinumMC
Chaussettes, sous-vêtements,
vêtements de sport
Grands magasins régionaux, chaînes nationales
Smart Basics®
Chaussettes, sous-vêtements,
vêtements de sport
Réseau des magasins à un dollar, alimentation et
pharmacies
Gold Toe®
Chaussettes, vêtements de sport
Grands magasins, chaînes nationales,
clubs-entrepôts
G®
Chaussettes, sous-vêtements,
vêtements de sport
Grands magasins, chaînes nationales
PowerSox®
Chaussettes sport
Magasins de sport spécialisés, chaînes nationales,
grands magasins
GT® de Gold ToeMC
Chaussettes
Marché de masse
Silver Toe
Chaussettes
Chaînes nationales
Signature Gold by GoldtoeMC
Chaussettes
Marché de masse
Chaussettes sport
Marché de masse
Under Armour
Chaussettes sport
Magasins de sport spécialisés, grands magasins
Mossy Oak® 2)
Chaussettes, vêtements de sport,
sous-vêtements, vêtements de détente,
vêtements thermiques, vêtements
molletonnés
Magasins de sport spécialisés, chaînes nationales,
marché de masse, clubs-entrepôts, réseau des
magasins à un dollar, grands magasins
Secret®*
Bas collants diaphanes, bas collants,
collants, leggings, vêtements
amincissants, sous-vêtements,
accessoires de lingerie, chaussettes
Marché de masse, grands magasins, alimentation et
pharmacies
Silks®*
Bas collants diaphanes, bas collants,
collants, leggings
Grands magasins, chaînes nationales,
clubs-entrepôts
Therapy PlusMC
Produits chaussants, solutions
thérapeutiques pour le pied, chaussettes
Marché de masse, grands magasins, alimentation et
pharmacies
Kushyfoot®*
Produits chaussants, solutions
thérapeutiques pour le pied, chaussettes
Alimentation et pharmacies
Secret SilkyMC
Bas collants diaphanes, bas collants
Alimentation et pharmacies
®
®
®
All Pro
® 1)
1)
En vertu d’un contrat de licence pour les chaussettes seulement – droits de distribution exclusifs aux États-Unis.
En vertu d’un contrat de licence – droits de distribution à l’échelle mondiale et en exclusivité pour certaines catégories de produits.
* Secret® et Silks® sont des marques de commerce enregistrées seulement au Canada. Kushyfoot® est une marque de commerce
enregistrée seulement aux États-Unis.
2)
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.8
RAPPORT DE GESTION
3.3 Nos activités
3.3.1 Fabrication
La vaste majorité de nos produits sont fabriqués dans des installations qui nous appartiennent et que nous
gérons. Nos activités de fabrication verticalement intégrées comprennent des installations à forte intensité
capitalistique pour la filature, la fabrication de textiles et la confection de chaussettes et de bas collants
diaphanes, ainsi que des installations de couture nécessitant une main-d’œuvre importante. Dans nos
installations de filature, nous transformons du coton et d’autres fibres en fil. Dans nos installations de
fabrication de textiles, nous transformons le fil en tissu, qui est ensuite teint et coupé, puis assemblé en
vêtements de sport et en sous-vêtements dans les installations de couture que nous gérons situées dans
des locaux qui nous appartiennent ou qui sont loués. Dans nos installations intégrées de confection de
chaussettes, nous transformons le fil en chaussettes finies. La majorité de notre production de chaussettes
ne requiert pas de couture puisque l’équipement utilisé dans nos installations permet de tisser en entier les
chaussettes, qui sont refermées sans couture apparente aux orteils. Notre installation de fabrication de bas
collants diaphanes comprend des capacités au niveau du tricot, de la teinture et de l’emballage.
Nos activités de fabrication de textiles et de chaussettes, de même que nos activités de couture sont
essentiellement effectuées dans notre plus important centre de fabrication en Amérique centrale et dans
notre deuxième plus important centre de fabrication dans le bassin des Caraïbes, qui sont stratégiquement
situés afin de répondre efficacement aux besoins en réapprovisionnement rapide de nos marchés. En
Amérique centrale, à notre complexe Rio Nance au Honduras, nous opérons trois installations de
fabrication de textiles verticalement intégrées à grande échelle, ainsi qu’une installation additionnelle qui
sera développée en 2016 et deux installations de fabrication de chaussettes. Nous opérons également une
autre installation de fabrication de textiles au Honduras que nous avons intégrée dans le cadre de
l’acquisition d’Anvil Holdings Inc. (« Anvil ») au cours de l’exercice 2012. Nos installations de couture en
Amérique centrale sont situées au Honduras et au Nicaragua, principalement dans des locaux loués. Dans
notre centre de fabrication du bassin des Caraïbes, nous opérons une installation de fabrication de textiles
verticalement intégrée à grande échelle et trois installations de couture. Par ailleurs, nous possédons une
installation verticalement intégrée au Bangladesh pour la fabrication de vêtements de sport, qui dessert
surtout nos marchés internationaux. Nous possédons aussi une petite installation de teinture de vêtements
aux États-Unis provenant de l’acquisition de Comfort Colors. Notre installation de fabrication de bas
collants diaphanes est située au Canada. Le fil qui sert à confectionner nos produits est fabriqué dans nos
installations de filature aux États-Unis, et nous nous approvisionnons aussi en fil auprès de tiers
fournisseurs de fil américains avec lesquels nous avons conclu des contrats d’approvisionnement. Nous
nous approvisionnons à l’extérieur des États-Unis pour une petite partie de nos besoins en fil. Nous
possédons aussi des installations de sérigraphie et de décoration en Amérique centrale qui nous
permettent de soutenir nos ventes de produits auprès d’importantes marques grand public mondiales
axées sur le sport et le style de vie. Bien que nous fabriquions nous-mêmes la majeure partie des produits
que nous vendons, nous avons également des capacités d’approvisionnement en complément à nos
activités de fabrication verticalement intégrées à grande échelle.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.9
RAPPORT DE GESTION
Le tableau suivant résume nos principales activités de fabrication par région.
Canada
Installations de
filature
États-Unis
 Clarkton, Caroline du Nord
 Cedartown, Géorgie
 Salisbury, Caroline du
Nord (2 installations)
 Mocksville, Caroline du
Nord
Installations de
fabrication de
textiles
Installation de
teinture de
vêtements
Installations de
couture1)
Installations de
confection de
chaussettes et
de bas collants
diaphanes
1)
Amérique centrale
Bassin des
Caraïbes
Asie
 Honduras
(4 installations)
- Rio Nance 1
- Rio Nance 2
- Rio Nance 5
- Anvil Knitwear
Honduras
 République
dominicaine
(1 installation)
 Bangladesh
(1 installation)
 Honduras
(4 installations)
 Nicaragua
(3 installations)
 Honduras
- Rio Nance 3
- Rio Nance 4
 République
dominicaine
(3 installations)
 Bangladesh
 New Bedford,
Massachusetts
 Montréal,
Québec
Nous avons également recours aux services de couture de sous-traitants, principalement en Haïti, afin de soutenir la production
de textiles provenant de la République dominicaine.
Accroissement de la capacité de filature
En 2013, nous avons entrepris la mise en œuvre d’une importante initiative liée à la fabrication de fil afin
de soutenir la croissance prévue des ventes et l’accroissement prévu de notre capacité de production, et
de poursuivre notre modèle d’affaires visant à investir dans la technologie de fabrication mondiale
verticalement intégrée et à faible coût, de même que dans la technologie de produits, ce qui permettra
selon nous d’offrir une qualité de produit supérieure et constante. Nous gérons deux installations de filature
situées à Clarkton, en Caroline du Nord, et à Cedartown, en Géorgie, qui fabriquent principalement du fil à
fibres libérées et qui ont été remises à neuf et modernisées en 2014. En 2014, nous avons également
construit deux nouvelles installations de filature à Salisbury, en Caroline du Nord. La première installation
de filature de Salisbury, qui produit du fil à anneaux, a atteint sa pleine capacité de production à la fin de
2014. La seconde de Salisbury, qui fabrique du fil à fibres libérées, a démarré ses activités commerciales
au quatrième trimestre civil de 2014 et elle avait essentiellement atteint sa pleine capacité de production à
la fin de 2015. Nous avons également construit une nouvelle installation de filature à Mocksville, en
Caroline du Nord, pour la production du fil à anneaux, qui a commencé ses activités à la fin du deuxième
trimestre civil de 2015 et devrait atteindre sa pleine capacité de production en 2016.
Accroissement de la fabrication de textiles
En plus de nos installations de fabrication actuelles, nous élaborons aussi des plans pour accroître
davantage notre capacité de fabrication de textiles afin de soutenir la croissance sur les marchés pour
lesquels nous sommes en concurrence. Tel qu’annoncé précédemment, nous prévoyons construire une
nouvelle installation de fabrication de textiles, Rio Nance 6, qui sera située dans notre complexe
Rio Nance au Honduras. Rio Nance 6 sera désormais une installation plus grande avec une capacité de
fabrication de textiles plus importante que prévu à l’origine afin de soutenir la croissance sur les marchés
nord-américains des vêtements imprimés et de la vente au détail. La capacité accrue de Rio Nance 6
soutiendra les besoins au chapitre de la production jusqu’à ce que l’installation de fabrication de textiles
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.10
RAPPORT DE GESTION
soit développée au Costa Rica, où nous avons acheté des terrains dans la province de Guanacaste, au
nord-ouest du pays. À la lumière de la révision à la hausse des plans d’accroissement de la capacité de
Rio Nance 6, le développement de la capacité de production de textiles prévu au Costa Rica ne devrait
commencer qu’après 2018.
3.3.2 Représentation, commercialisation et distribution
Nos bureaux de représentation et de commercialisation sont responsables des diverses fonctions liées à la
clientèle, notamment la gestion des ventes, la commercialisation, le service à la clientèle, la gestion du
crédit, la prévision des ventes et la planification de la production, ainsi que la gestion des stocks et la
logistique pour chacun de leurs secteurs opérationnels respectifs. Nous desservons les marchés des
vêtements imprimés et de la vente au détail principalement à partir de nos centres de distribution situés
aux États-Unis et d’un centre de distribution au Honduras.
Secteur des Vêtements imprimés
Notre bureau de représentation et de commercialisation assurant la prestation des services à notre
clientèle mondiale des marchés des vêtements imprimés est situé à Christ Church, à la Barbade.
Nous assurons la distribution de nos vêtements de sport destinés aux marchés des vêtements imprimés
essentiellement à partir de notre principal centre de distribution situé à Eden, en Caroline du Nord.
Nous utilisons également des entrepôts de tierces parties situés dans l’Ouest des États-Unis, au Canada,
au Mexique, en Colombie, en Europe et en Asie afin de répondre à la demande au sein de ces marchés.
Secteur des Vêtements de marques
Notre principal bureau de représentation et de commercialisation pour notre secteur des Vêtements de
marques est situé à Charleston, en Caroline du Sud, où notre centre de distribution principal desservant
les clients de la vente au détail est également situé. De plus, nous desservons les clients de la vente au
détail à partir de plus petits centres de distribution situés en Caroline du Nord, en Caroline du Sud, et au
Canada. Nous gérons également des magasins de vente au détail situés dans des centres commerciaux
partout aux États-Unis.
3.3.3 Effectif et siège social
La Société compte actuellement un effectif de plus de 42 000 employés à l’échelle mondiale. Son siège
social est situé à Montréal, au Canada.
3.4 Environnement concurrentiel
Les marchés où nous offrons nos produits sont hautement concurrentiels et sont desservis par des
fabricants ou des fournisseurs nationaux et internationaux. La concurrence s’exerce généralement sur le
plan des prix, bien qu’une qualité et un service fiables soient aussi des conditions indispensables à la
réussite. Notre compétitivité repose notamment sur notre savoir-faire dans la construction et la gestion de
centres de fabrication verticalement intégrés de grande envergure et stratégiquement situés.
Nos dépenses d’investissement au niveau de la fabrication nous permettent de gérer nos activités de
manière efficace, de réduire les coûts, d’offrir des prix compétitifs, de maintenir la qualité constante des
produits et d’assurer une chaîne d’approvisionnement fiable, ce qui permet de desservir des programmes
de réapprovisionnement efficaces dont les délais de production et les cycles de livraison sont de courte
durée. Les investissements et les innovations continus au niveau de nos processus de fabrication nous
permettent également d’offrir des produits présentant des caractéristiques améliorées et d’accroître
davantage la valeur de notre offre de produits auprès de notre clientèle. La reconnaissance de la marque
par les consommateurs et l’attrait de la marque constituent également des facteurs importants au sein du
marché du détail. La Société se concentre à développer davantage ses marques et continue à effectuer
®
®
d’importants investissements en publicité afin de soutenir ses marques Gildan et Gold Toe .
Notre engagement à mettre en place des pratiques de premier plan en matière de protection de
l’environnement et de responsabilité sociale représente également un secteur d’investissement pour la
Société et constitue un facteur de plus en plus important pour nos clients.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.11
RAPPORT DE GESTION
3.4.1 Secteur des Vêtements imprimés
En Amérique du Nord, nos principaux concurrents incluent de grands manufacturiers de vêtements comme
Fruit of the Loom, Inc. (« Fruit of the Loom ») et Russell Corporation (« Russell »), qui sont toutes deux des
filiales de Berkshire Hathaway Inc. (« Berkshire »), ainsi que Hanesbrands Inc. (« Hanesbrands »).
Nous sommes aussi en concurrence avec des sociétés américaines de plus petite taille, comme Alstyle
Apparel, une division d’Ennis Corp., Delta Apparel Inc., American Apparel, Inc., Color Image Apparel, Inc.,
Next Level Apparel, Bella + Canvas, ainsi que des manufacturiers situés en Amérique centrale et au
Mexique. De plus, nous sommes en concurrence avec les marques privées vendues par certains de nos
clients. Les concurrents sur le marché européen des vêtements imprimés incluent Fruit of the Loom et
Russell, ainsi que des concurrents dont les opérations de fabrication ne sont pas intégrées et qui
s’approvisionnent en produits auprès de fournisseurs asiatiques.
3.4.2 Secteur des Vêtements de marques
Les principaux concurrents de la Société dans le réseau de la vente au détail sont Hanesbrands, les filiales
de Berkshire, soit Fruit of the Loom, Russell et Garan Incorporated, de même que Renfro Corporation,
Jockey International, Inc., Kayser Roth Corporation et Spanx, Inc. De plus, nous sommes en concurrence
avec les marques de sociétés américaines bien établies dans les domaines des vêtements de mode et des
vêtements de sport, ainsi qu’avec les marques privées vendues par nos clients qui s’approvisionnent en
produits pour ces marques principalement auprès de fabricants asiatiques.
4.0 STRATÉGIE ET OBJECTIFS
Notre stratégie de croissance comprend les quatre initiatives suivantes.
4.1 Continuer à rechercher des occasions de percer le marché des vêtements imprimés, de même
que d’autres opportunités au sein de ce même marché
Nous avons l’intention de continuer à tirer profit de notre plateforme de fabrication verticalement intégrée,
de notre avantage au chapitre des coûts et de la portée des distributeurs pour croître dans toutes les
catégories de produits du marché du vêtement imprimé nord-américain, notamment les produits de base et
les catégories de produits de base mode et de sports de performance à croissance plus rapide, où notre
apport dans ces catégories n’a pas été aussi important que dans la catégorie des vêtements de base.
Nous visons un accroissement additionnel de notre pénétration du marché des vêtements imprimés avec
des marques bien positionnées pour livrer concurrence dans chaque catégorie de produits et grâce au
lancement de nouveaux produits. Dans la catégorie des produits de base, nous commercialisons nos
®
produits sous la marque Gildan , la marque dominante dans cette catégorie. Dans le secteur des
®
vêtements mode de base, nous commercialisons nos produits sous la marque Anvil qui offre une gamme
plus contemporaine de produits faits de fil à anneaux présentant des styles plus axés sur la mode. Nous
®
vendons également des produits sous la marque Comfort Colors , qui offre des vêtements de sport teints
en plongée nous permettant d’obtenir un style usé et des vêtements confortables et doux au toucher. Dans
la catégorie des vêtements de sport de performance, nous commercialisons nos produits sous notre
®
marque Gildan Performance , qui présente des caractéristiques d’évacuation de l’humidité et des
propriétés antimicrobiennes pour un confort et une performance de longue durée, ainsi que sous la
®
marque sous licence New Balance . Nous recherchons la croissance en procédant au lancement de
nouveaux produits, notamment des tissus et des mélanges de fils plus doux, et nous élargirons notre offre
de produits mondiale en ce qui concerne les vêtements de performance, les styles conçus pour les
femmes, les chandails sport et les vêtements de travail.
Nous entendons également continuer à accroître notre présence sur des marchés internationaux, tels que
l’Europe, l’Asie-Pacifique et l’Amérique latine, qui représentent actuellement moins de 10 % du total de nos
ventes nettes consolidées, et ce, en introduisant des sous-marques, en élargissant la distribution et en
mettant à profit nos marques.
Faits saillants de l’exercice 2015
 En décembre 2014, nous avons mis en œuvre des mesures stratégiques importantes relatives aux prix
pour nos activités du secteur des Vêtements imprimés afin de renforcer notre position de chef de file
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.12
RAPPORT DE GESTION
dans le secteur. Nous avons réduit considérablement les prix de vente de base et avons simplifié notre
structure de rabais afin de bien répondre aux besoins des distributeurs, d’améliorer leur capacité et leur
visibilité en ce qui a trait à la planification de leurs activités et de positionner Gildan afin de favoriser la
croissance des volumes de ventes unitaires et du bénéfice pour l’année civile 2015 et par la suite. Les
réductions des prix de vente reflétaient la conversion d’une partie des économies de coûts prévues en
lien avec les investissements de la Société dans de nouvelles installations de filature et d’autres projets
d’investissement. Les réductions des prix de vente reflètent également la diminution du prix du coton
qui a eu lieu au cours de la deuxième moitié de l’année civile 2014, bien que la Société n’ait commencé
à prendre en compte dans son coût des ventes du coton acheté à des prix moins élevés par rapport à
un an plus tôt qu’au cours du troisième trimestre de 2015.
 Dans le cadre de notre stratégie visant à percer dans le secteur des vêtements mode de base du
®
marché nord-américain des vêtements imprimés, nous avons ajouté la marque Comfort Colors à notre
portefeuille de marques de vêtements imprimés. En mars 2015, nous avons acquis les actifs d’un des
principaux fournisseurs de t-shirts et de chandails molletonnés sans motif et teints en plongée dans le
marché nord-américain des vêtements imprimés, fournisseur qui exerçait ses activités sous la
®
dénomination commerciale de Comfort Colors , l’une des marques les plus reconnues par les
consommateurs effectuant des achats auprès de librairies universitaires, de magasins de vente au
détail spécialisés et de boutiques situées dans des centres de villégiature et de vacances. L’ajout de la
®
marque Comfort Colors vient compléter l’offre et le positionnement de nos produits de marque dans le
secteur des vêtements mode de base dans le réseau des vêtements imprimés aux États-Unis et
contribue à accroître nos occasions d’affaires dans ce secteur de produits, les volumes de ventes
®
unitaires des produits Comfort Colors ayant été élevés durant l’exercice 2015.
4.2 Continuer à pénétrer le marché de la vente au détail en tant que fournisseur de gammes
complètes de vêtements de marques pour toute la famille
Nous continuons à mettre à profit nos principales compétences, notre modèle de gestion éprouvé et nos
avantages concurrentiels afin d’accroître nos ventes auprès des détaillants nord-américains. Tout comme
dans le réseau des vêtements imprimés, une qualité constante, des prix concurrentiels et un
réapprovisionnement rapide et flexible, jumelés à notre engagement envers de solides pratiques en
matière de responsabilité sociale d’entreprise et de protection de l’environnement, constituent des facteurs
qui contribuent à percer avec succès le réseau de la vente au détail. La reconnaissance de la marque par
les consommateurs et l’attrait de la marque constituent également des facteurs importants au sein du
marché du détail. Nous avons l’intention de mettre à profit notre réseau de distribution actuel auprès des
détaillants, notre fabrication à grande échelle et notre savoir-faire en la matière, ainsi que notre
investissement continu dans la commercialisation afin de soutenir davantage le développement des
marques nous appartenant et des marques sous licence, et ce, afin de créer de nouvelles occasions de
croissance des ventes de vêtements de sport, de sous-vêtements, de chaussettes et de bas collants
diaphanes. Bien que nous nous concentrions principalement à développer davantage les marques qui
nous appartiennent, nous nous concentrons aussi à établir nos relations et à accroître nos ventes en tant
que partenaire de la chaîne d’approvisionnement de marques mondiales sélectionnées axées sur le sport
et le style de vie.
Faits saillants de l’exercice 2015
 Conformément à l’accent que nous mettons sur la croissance des ventes des marques appartenant à
®
la Société, au cours de l’exercice 2015 nous avons converti à la marque Gildan notre principal
programme de commercialisation de chaussettes de marques privées auprès d’un grand détaillant
national.
 Nous avons continué d’effectuer des expéditions de nouveaux programmes à des détaillants nouveaux
®
et existants, notamment des expéditions de chaussettes de marque Gildan et de programmes de
sous-vêtements à un nouveau grand détaillant du marché de masse américain et à d’autres détaillants
du marché de masse, et nous avons ajouté de nouveaux détaillants clients dans le réseau de
l’alimentation et des pharmacies aux États-Unis et dans le réseau des produits artisanaux.
®
 Nous avons étendu la distribution des produits de sous-vêtements de marque Gildan auprès de
®
nouveaux détaillants clients et, à la fin de 2015, les sous-vêtements de marque Gildan étaient vendus
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.13
RAPPORT DE GESTION

dans environ 18 000 magasins de vente au détail, un nombre qui a presque doublé par rapport à
l’exercice précédent.
Nous avons signé un partenariat de promotion avec la célébrité Blake Shelton, cinq fois récipiendaire
®
et encore couronné du prix CMA décerné au « chanteur masculin de l’année », ainsi que coach à
l’émission de téléréalité compétitive The Voice, diffusée sur le réseau NBC. Dans le cadre de l’entente
®
de promotion, M. Shelton offre son soutien et assure la promotion des produits de marque Gildan à
travers diverses initiatives à l’intention des consommateurs.
4.3 Continuer à augmenter la capacité de production afin de soutenir la croissance prévue de nos
ventes et générer des réductions de coûts de fabrication et de distribution
Nous prévoyons continuer à augmenter notre capacité de production afin de soutenir la croissance prévue
de nos ventes. Nous cherchons continuellement à optimiser notre structure de coûts en ajoutant de la
capacité de production à faible coût, et en investissant dans des projets visant à réduire les coûts, à
renforcer l’intégration verticale, de même qu’à améliorer continuellement la qualité des produits. Pour une
description plus détaillée de l’accroissement de la capacité et des mesures de réduction des coûts de la
Société, se reporter à la section 3.3.1 intitulée « Fabrication » du présent rapport de gestion.
Faits saillants de l’exercice 2015
 Au cours de l’exercice 2015, notre initiative liée à la fabrication de fil a continué d’enregistrer des
progrès importants. Notre nouvelle installation de filature qui fabrique du fil à fibres libérées à Salisbury,
en Caroline du Nord, a atteint sa pleine capacité de production. De plus, la production a commencé
dans notre nouvelle et plus importante installation de filature, qui produit du fil à anneaux, à Mocksville,
en Caroline du Nord. L’installation de Mocksville devrait atteindre sa pleine capacité de production en
2016. Au deuxième semestre de l’année civile 2015, nous avons commencé à profiter des économies
de coûts de fabrication liées à nos investissements au niveau de la filature et d’autres projets
d’investissement. Nous prévoyons continuer à dégager d’autres économies de coûts de fabrication de
nos dépenses d’investissement en 2016 et 2017.
4.4 Réaliser des acquisitions complémentaires
Afin d’accroître notre croissance organique, nous demeurerons à l’affût des occasions de réaliser des
acquisitions stratégiques complémentaires répondant à nos critères. Nous avons élaboré des critères
d’évaluation des occasions d’acquisition qui s’articulent autour de trois considérations principales : 1) la
complémentarité stratégique, 2) la facilité d’intégration et 3) des critères financiers, notamment des seuils
de rendement des investissements, fondés sur notre coût en capital ajusté en fonction des risques.
Faits saillants de l’exercice 2015
 Tel qu’indiqué à la section « Stratégie et objectifs » du présent rapport de gestion sous la rubrique 4.1,
en date du 2 mars 2015, la Société a acquis la quasi-totalité des actifs de Comfort Colors pour une
contrepartie en trésorerie de 103,3 millions de dollars US.
La Société est exposée à divers risques commerciaux qui pourraient avoir un impact sur sa capacité à
maintenir sa part de marché et sa rentabilité actuelles, de même qu’à atteindre ses objectifs stratégiques à
court et à long terme. Ces risques sont décrits aux sections « Gestion des risques financiers » et
« Risques et incertitudes » du présent rapport de gestion.
5.0 RÉSULTATS OPÉRATIONNELS
Tel qu’indiqué à la rubrique 1.0 du présent rapport de gestion, la Société a modifié la date de clôture de
son exercice 2015 pour qu’elle coïncide avec le dimanche le plus près du 31 décembre plutôt qu’avec le
premier dimanche suivant le 28 septembre. Le présent rapport de gestion donne de l’information sur les
activités, la performance financière et la situation financière de Gildan au 3 janvier 2016 (exercice 2015) et
pour la période de transition de 15 mois close à cette date ainsi qu’au 5 octobre 2014 (exercice 2014) et
pour l’exercice de 12 mois clos à cette date. L’exercice 2013 désigne la période de 12 mois close le
29 septembre 2013.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.14
RAPPORT DE GESTION
5.1 Mesures financières non conformes aux PCGR
Pour évaluer notre performance opérationnelle, nous utilisons des mesures financières qui ne sont pas
conformes aux PCGR (les « mesures non conformes aux PCGR »). Les organismes de réglementation
des valeurs mobilières exigent que les sociétés informent les lecteurs que le bénéfice et toutes autres
mesures ajustées selon des paramètres autres que les IFRS n’ont aucun sens normalisé et qu’il est donc
peu probable qu’ils soient comparables aux mesures analogues utilisées par d’autres sociétés.
Par conséquent, elles ne doivent pas être considérées de façon isolée. Nous utilisons des mesures non
conformes aux PCGR, notamment le bénéfice net ajusté, le bénéfice dilué par action ajusté, le BAIIA
ajusté, les flux de trésorerie disponibles, le total de la dette et la dette nette (l’excédent de la trésorerie sur
le total de la dette) pour mesurer notre performance d’une période à l’autre sans variation provoquée par
divers ajustements pouvant contribuer à fausser l’analyse des tendances au niveau de notre performance
opérationnelle et parce que nous croyons que de telles mesures procurent des renseignements utiles sur
notre situation financière et sur notre performance financière.
Reportez-vous à la section 17.0 « Définition et rapprochement des mesures financières non conformes aux
PCGR » du présent rapport de gestion pour obtenir une définition de toutes les mesures non conformes
aux PCGR que la Société utilise et présente, ainsi qu’un rapprochement complet avec celles qui sont
conformes aux IFRS et qui se prêtent le mieux à une comparaison.
5.2 Acquisitions d’entreprises
La Société a réalisé une acquisition d’entreprise au cours de l’exercice 2015 et une au cours de
l’exercice 2014. Celles-ci sont décrites ci-dessous. La Société a comptabilisé ces acquisitions selon la
méthode de l’acquisition conformément à l’IFRS 3, Regroupements d’entreprises et les résultats de
chaque acquisition ont été consolidés avec ceux de la Société à compter des dates d’acquisition
respectives. La Société a déterminé la juste valeur des actifs acquis et des passifs repris d’après la
meilleure estimation faite par la direction de ces justes valeurs, en tenant compte de toutes les
informations pertinentes alors disponibles. Se reporter à la note 5 afférente aux états financiers consolidés
annuels audités de 2015 pour un sommaire des montants comptabilisés au titre des actifs acquis et des
passifs repris aux dates d’acquisition.
5.2.1 Comfort Colors
Le 2 mars 2015, la Société a fait l’acquisition de la quasi-totalité des actifs opérationnels d’une société
®
exerçant ses activités sous la dénomination commerciale de Comfort Colors , pour une contrepartie en
trésorerie de 103,3 millions de dollars. La transaction a aussi donné lieu au règlement effectif de
8,4 millions de dollars de créances clients de Comfort Colors antérieures à l’acquisition. La Société a
financé l’acquisition au moyen de sa facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable. Comfort Colors
est l’un des principaux fournisseurs de t-shirts et de chandails molletonnés de base, sans motif et teints en
®
plongée dans le marché nord-américain des vêtements imprimés. Comfort Colors est une marque
hautement reconnue par les consommateurs effectuant des achats auprès de librairies universitaires, de
magasins de vente au détail spécialisés et de boutiques situées dans des centres de villégiature et de
vacances. L’acquisition de Comfort Colors renforce la stratégie de Gildan visant à accroître sa pénétration
du secteur des vêtements mode de base dans le marché nord-américain des vêtements imprimés, qui est
en croissance.
Les états financiers consolidés annuels audités pour l’exercice clos le 3 janvier 2016 comprennent les
résultats de Comfort Colors pour la période allant du 2 mars 2015 au 3 janvier 2016. Les résultats de
Comfort Colors sont compris dans le secteur des Vêtements imprimés.
5.2.2 Doris
Le 7 juillet 2014, la Société a fait l’acquisition de la quasi-totalité des actifs opérationnels et repris certains
passifs de Doris pour une contrepartie en trésorerie de 101,7 millions de dollars, plus des montants
conditionnels supplémentaires pouvant atteindre 9,4 millions de dollars, payables en fonction de l’atteinte
des cibles de croissance du produit des ventes pendant une période de trois ans à compter de la date de
l’acquisition. La Société a financé l’acquisition au moyen de sa facilité de crédit bancaire à long terme
renouvelable. Doris est un fabricant et spécialiste de la mise en marché de bas collants diaphanes, de
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.15
RAPPORT DE GESTION
collants, de produits chaussants et de vêtements amincissants de marques auprès de détaillants au
Canada et aux États-Unis. L’acquisition a immédiatement offert à Gildan une structure de ventes et une
®
®
plateforme bien établies pour la distribution des marques Gildan et Gold Toe dans le marché de la vente
au détail au Canada. De plus, cette acquisition a bonifié et élargi davantage la gamme de produits de
marques grand public de la Société au sein de son réseau de distribution actuel de la vente au détail aux
États-Unis et élargi davantage son réseau de distribution de la vente au détail aux États-Unis en raison de
la forte présence de Doris dans le réseau de l’alimentation et des pharmacies. Cette acquisition constituait
également une première étape vers l’établissement, au fil du temps, d’une plateforme de distribution de
lingerie féminine.
Les états financiers consolidés annuels audités pour l’exercice clos le 5 octobre 2014 comprennent les
résultats de Doris pour la période allant du 7 juillet 2014 au 5 octobre 2014. Les résultats de Doris sont
compris dans le secteur des Vêtements de marques.
5.3 Principales informations annuelles
(en millions de dollars, sauf les montants par
action ou à moins d’indication contraire)
Ventes nettes
Bénéfice brut
Charges de vente et charges générales
et administratives
Bénéfice opérationnel
1)
BAIIA ajusté
Bénéfice net
1)
Bénéfice net ajusté
Bénéfice de base par action
Bénéfice dilué par action
1)
Bénéfice dilué par action ajusté
Marge brute
Charges de vente et charges générales
et administratives en pourcentage des
ventes
Marge opérationnelle
Total des actifs
Total des passifs financiers non courants
Dividendes en trésorerie déclarés par
action ordinaire
2015
(15 mois)
2014
2013
2 959,2
730,1
2 360,0
658,7
2 184,3
634,0
388,0
327,2
488,5
304,9
317,8
286,0
369,4
468,3
359,6
362,0
1,26
1,25
1,30
Variation 2015-2014
$
%
Variation 2014-2013
$
%
599,2
71,4
25,4 %
10,8 %
175,7
24,7
8,0 %
3,9 %
282,6
342,7
446,8
320,2
330,3
102,0
(42,2)
20,2
(54,7)
(44,2)
35,7 %
(11,4)%
4,3 %
(15,2)%
(12,2)%
3,4
26,7
21,5
39,4
31,7
1,2 %
7,8 %
4,8 %
12,3 %
9,6 %
1,48
1,46
1,47
1,32
1,30
1,35
(0,22)
(0,21)
(0,17)
(14,9)%
(14,4)%
(11,6)%
0,16
0,16
0,12
12,1 %
12,3 %
8,9 %
24,7%
27,9 %
29,0 %
s.o.
(3,2) pp
s.o.
(1,1) pp
13,1%
11,1%
12,1 %
15,7 %
12,9 %
15,7 %
s.o.
s.o.
1,0 pp
(4,6) pp
s.o.
s.o.
(0,8) pp
- pp
2 834,3
375,0
2 593,0
157,0
2 043,7
-
241,3
218,0
9,3 %
138,9 %
549,3
157,0
26,9 %
s.o.
0,065
0,054
0,045
0,011
20,4 %
0,009
20,0 %
1) Voir la section 17.0 « Définition et rapprochement des mesures financières non conformes aux PCGR » du présent rapport de
gestion.
Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions reflètent l’incidence du fractionnement d’actions à raison de deux pour
une effectué le 27 mars 2015.
Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau
sommaire.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.16
RAPPORT DE GESTION
5.4 Revue des résultats opérationnels consolidés
5.4.1 Ventes nettes
(en millions de dollars)
Ventes nettes sectorielles
Vêtements imprimés
Vêtements de marques
Total des ventes nettes
2015
(15 mois)
2014
2013
1 794,8
1 164,5
2 959,3
1 559,6
800,4
2 360,0
1 468,7
715,6
2 184,3
Variation 2015-2014
$
%
235,2
364,1
599,3
15,1 %
45,5 %
25,4 %
Variation 2014-2013
$
%
90,9
84,8
175,7
6,2 %
11,9 %
8,0 %
Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau
sommaire.
Comparaison de l’exercice 2015 et de l’exercice 2014
L’augmentation des ventes nettes consolidées pour la période de transition de 15 mois close le 3 janvier
2016 par rapport à l’exercice 2014 est principalement attribuable au fait que l’exercice 2015 comprend les
ventes de trois mois supplémentaires totalisant 543,8 millions de dollars. En excluant cette incidence, le
solde de l’augmentation des ventes de l’exercice 2015 par rapport à l’exercice précédent résulte
principalement de la hausse des ventes du secteur des Vêtements de marques, incluant l’acquisition de
Doris, partiellement contrebalancée par la baisse des ventes nettes du secteur des Vêtements imprimés.
Malgré la hausse des volumes de ventes unitaires dans le secteur des Vêtements imprimés, incluant
l’incidence de l’acquisition de Comfort Colors, les ventes nettes du secteur des Vêtements imprimés ont
diminué en raison de la baisse des prix de vente nets, incluant le rabais pour dévaluation des stocks des
distributeurs de 48 millions de dollars au premier trimestre de l’exercice 2015 et du recul de la valeur des
monnaies étrangères par rapport au dollar américain. Exclusion faite de l’incidence du trimestre
additionnel, les acquisitions de Doris et de Comfort Colors ont contribué à hauteur d’environ 95 millions de
dollars aux ventes par rapport à un an plus tôt, en tenant compte du fait que l’acquisition de Doris a eu lieu
le 4 juillet 2014 et celle de Comfort Colors, le 2 mars 2015.
Comparaison de l’exercice 2014 et de l’exercice 2013
L’augmentation des ventes nettes consolidées de l’exercice 2014 par rapport à l’exercice 2013 résulte
principalement de la hausse des volumes de ventes unitaires et d’une gamme de produits plus
avantageuse dans les deux secteurs opérationnels, de l’augmentation des prix de vente nets dans le
secteur des Vêtements imprimés et de l’acquisition de Doris, qui a contribué au produit des ventes à
hauteur de 21,0 millions de dollars.
5.4.2 Bénéfice brut
(en millions de dollars, à moins
d’indication contraire)
2015
2014
2013
658,7
27,9 %
634,0
29,0 %
Variation
Variation
2015-2014
2014-2013
(15 mois)
Bénéfice brut
Marge brute
730,1
24,7 %
71,4
(3,2) pp
24,7
(1,1) pp
Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau
sommaire.
Le bénéfice brut consolidé correspond à nos ventes nettes, moins le coût des ventes. Les marges brutes
correspondent au bénéfice brut exprimé en pourcentage des ventes. Le coût des ventes comprend le coût
de toutes les matières premières, les coûts de conversion à la fabrication, incluant la charge
d’amortissement liée à la fabrication, les coûts d’approvisionnement, les frais liés au fret entrant et au
transport entre nos installations, de même que les frais de transport des marchandises de nos installations
jusqu’à celles de nos clients. Le coût des ventes comprend également le coût des produits finis achetés,
les coûts liés aux activités d’achat, de réception et d’inspection, de même qu’à la gestion de la fabrication,
aux services de fabrication des tiers, aux coûts de redevances fondées sur les ventes, à l’assurance, aux
réductions de valeur des stocks et aux droits de douane. Le bénéfice brut et les marges brutes que nous
présentons ne sont pas forcément comparables à ceux présentés par d’autres sociétés, étant donné que
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.17
RAPPORT DE GESTION
certaines entités incluent les coûts d’entreposage et de manutention et/ou excluent du coût des ventes la
charge d’amortissement, les frais de transport des marchandises jusque chez les clients et les coûts de
redevances.
Comparaison de l’exercice 2015 et de l’exercice 2014
Les marges brutes ont reculé de 320 points de base au cours de l’exercice 2015 en raison surtout de la
baisse des prix de vente nets dans le secteur des Vêtements imprimés, incluant le rabais pour dévaluation
des stocks des distributeurs au premier trimestre de l’exercice 2015, de l’écoulement des stocks à prix
élevés au cours des six premiers mois de l’exercice 2015, qui comprenait des coûts de fabrication
transitoires relatifs à l’intégration de nouveaux programmes de vente au détail au cours de l’exercice 2014,
de l’incidence du recul de la valeur des monnaies internationales par rapport au dollar américain et d’une
gamme de produits moins avantageuse. L’effet négatif de ces facteurs a été partiellement contrebalancé
par la baisse des coûts de fabrication essentiellement liée aux économies de coûts découlant des
dépenses d’investissement de la Société dans les nouvelles activités de filature et dans d’autres projets
d’investissement ainsi que par la diminution des coûts du coton et des coûts des intrants achetés. Comme
il est expliqué à la rubrique 5.6.1 du présent rapport de gestion, les marges brutes des neuf premiers mois
de l’exercice 2015 reflétaient le décalage entre le moment de la diminution des prix de vente du secteur
des Vêtements imprimés et celui de l’incidence positive de la diminution des coûts de fabrication et des
coûts du coton. Les marges brutes du cinquième trimestre de l’exercice 2015 ont été supérieures de
240 points de base à celles des 12 premiers mois de l’exercice 2015, en raison surtout de la baisse
séquentielle des coûts du coton.
Comparaison de l’exercice 2014 et de l’exercice 2013
Exprimé en pourcentage des ventes, le bénéfice brut a diminué de 110 points de base au cours de
l’exercice 2014 comparativement à l’exercice 2013. Le recul des marges brutes reflète principalement
l’incidence des inefficiences de fabrication transitoires, particulièrement dans le secteur des Vêtements de
marques, et les augmentations de coûts attribuables à l’inflation qui ont plus que contrebalancé l’avantage
découlant de la baisse des dépenses promotionnelles dans le secteur des Vêtements imprimés. Des
inefficiences de fabrication se sont produites alors que la Société a amélioré davantage le potentiel des
produits et accru la capacité de production des activités de confection de chaussettes et de fabrication de
textiles, et formé de nouveaux opérateurs de machines à coudre afin de soutenir la croissance rapide du
produit des ventes et la pénétration de marques pour le secteur des Vêtements de marques. Les
inefficiences de l’exercice 2014 comprennent également l’incidence de coûts de remise en fabrication et de
réemballage de produits afin de desservir des programmes clés de vente au détail et d’atténuer les
répercussions des contraintes de capacité de production dans le secteur des Vêtements de marques. Ces
facteurs ont eu une incidence négative d’environ 90 points de base sur les marges brutes de
l’exercice 2014 par rapport à l’exercice 2013. Le recul de la marge brute reflétait aussi les coûts du coton
plus élevés, qui ont eu une incidence négative d’environ 70 points de base sur les marges brutes de
l’exercice 2014 par rapport à l’exercice 2013. L’incidence des coûts du coton plus élevés n’a été que
partiellement reflétée par une augmentation des prix de vente nets du secteur des Vêtements imprimés.
Les prix de vente du secteur des Vêtements de marques n’ont pas été augmentés afin de favoriser la
croissance des volumes unitaires.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.18
RAPPORT DE GESTION
5.4.3 Charges de ventes et charges générales et administratives
(en millions de dollars, à moins
d’indication contraire)
Charges de ventes et charges
générales et administratives
Charges de ventes et charges
générales et administratives en
pourcentage des ventes
2015
(15 mois)
2014
2013
Variation
2015-2014
Variation
2014-2013
388,0
286,0
282,6
102,0
3,4
13,1 %
12,1 %
12,9 %
1,0 pp
(0,8) pp
Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau
sommaire.
Comparaison de l’exercice 2015 et de l’exercice 2014
L’augmentation des charges de vente et charges générales et administratives pour la période de transition
de 15 mois close le 3 janvier 2016 comparativement à l’exercice 2014 est principalement attribuable au fait
que l’exercice 2015 comprend les charges de trois mois supplémentaires, à l’incidence des acquisitions de
Doris et de Comfort Colors, à la hausse des dépenses de commercialisation et de publicité, à
l’augmentation des frais juridiques et des honoraires de professionnels, de même qu’à la hausse des coûts
de distribution basés sur le volume. Ces facteurs ont été en partie contrebalancés par l’incidence favorable
de la faiblesse du dollar canadien sur les charges du siège social de l’entreprise. Exprimées en
pourcentage des ventes, les charges de vente et charges générales et administratives de la période de
transition de 15 mois close le 3 janvier 2016 se sont établies à 13,1 %, en hausse par rapport à 12,1 %
pour l'exercice 2014, principalement en raison de la diminution des ventes du secteur des Vêtements
imprimés au premier trimestre de l’exercice 2015, incluant le rabais pour dévaluation des stocks des
distributeurs, de la hausse des dépenses de commercialisation et de publicité pour le secteur des
Vêtements de marques et de l’incidence de l’acquisition de Doris.
Comparaison de l’exercice 2014 et de l’exercice 2013
L’augmentation des charges de vente et charges générales et administratives pour l’exercice 2014
comparativement à l’exercice 2013 est principalement attribuable à l’acquisition de Doris et à la légère
hausse des coûts de distribution basés sur le volume, en partie contrebalancée par la baisse de la charge
de rémunération variable et par l’incidence favorable de la faiblesse du dollar canadien sur les charges du
siège social de l’entreprise. La diminution des charges de vente et charges générales et administratives en
pourcentage des ventes reflète l’avantage découlant de l’augmentation des volumes de ventes du secteur
des Vêtements de marques.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.19
RAPPORT DE GESTION
5.4.4 Coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions
(en millions de dollars)
2014
2013
Variation
2015-2014
5,0
0,5
1,4
4,5
(0,9)
-
1,9
-
0,2
(1,9)
-
1,9
(0,2)
8,5
0,4
5,7
8,1
(5,3)
(0,8)
(0,3)
0,6
(0,5)
(0,9)
1,1
0,9
2015
Variation
2014-2013
(15 mois)
Indemnités de départ et coûts relatifs aux
avantages du personnel
Perte sur règlement de la liquidation du régime
de retraite à prestations définies
Charge de retraite, montant net
Coûts de sortie, de relocalisation et autres
coûts
(Profit) perte à la sortie d’actifs détenus en vue
de la vente
Réévaluation de la contrepartie éventuelle dans
le cadre d’une acquisition d’entreprise
Perte sur une acquisition d’entreprise réalisée
par étapes
Coûts de transaction connexes à des
acquisitions
Coûts de restructuration et autres coûts
connexes à des acquisitions
1,1
-
(0,9)
-
-
1,5
-
1,1
0,8
0,3
0,3
0,5
14,9
3,3
8,8
11,6
(5,5)
(1,5)
Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau
sommaire.
Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions sont composés de coûts
directement liés à la fermeture d’installations ou à la relocalisation d’activités commerciales, à des
changements apportés à la structure de gestion, ainsi qu’à des coûts de transaction, de sortie et
d’intégration engagés à la suite d’acquisitions d’entreprises.
Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions pour l’exercice 2015 sont
principalement liés aux coûts engagés dans le cadre de l’intégration des entreprises acquises, y compris
l’intégration des acquisitions plus récentes de Doris et de Comfort Colors, et l’achèvement de l’intégration
des autres entreprises acquises au cours des exercices précédents, notamment le regroupement des
fonctions liées au service à la clientèle, à la distribution et à l’administration et des activités de sérigraphie.
Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions comprennent également les coûts
de transaction connexes à l’acquisition des actifs opérationnels de Comfort Colors, ainsi que les coûts
engagés dans le cadre du regroupement des activités de couture.
Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions pour l’exercice 2014 sont
essentiellement liés à la perte subie au moment du règlement final de la liquidation de l’ancien régime de
retraite à prestations définies de Gold Toe et aux coûts de transaction engagés en lien avec l’acquisition
des actifs opérationnels de Doris.
Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions pour l’exercice 2013 étaient
principalement liés à l’intégration d’Anvil, incluant une charge de 2,5 millions de dollars relative aux coûts
de résiliation d’un contrat de location pour un bureau administratif d’Anvil pendant l’exercice 2013, et à une
perte sur une acquisition d’entreprise réalisée par étapes de 1,5 million de dollars relative à l’acquisition de
CanAm.
La Société prévoit engager des coûts de détention supplémentaires relativement aux installations fermées
qui sont incluses dans les actifs détenus en vue de la vente, coûts qui seront comptabilisés à titre de
charges de restructuration à mesure qu’ils seront engagés, et ce, jusqu’à ce que tous les actifs liés aux
installations fermées aient été cédés. Tous les ajustements à la juste valeur, ainsi que les profits ou les
pertes liés à la sortie des actifs détenus en vue de la vente, seront également comptabilisés dans les
charges de restructuration à mesure qu’ils seront engagés.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.20
RAPPORT DE GESTION
5.4.5 Bénéfice opérationnel
(en millions de dollars, à moins
d’indication contraire)
2015
2014
2013
369,4
15,7 %
342,7
15,7 %
Variation
2015-2014
Variation
2014-2013
(15 mois)
Bénéfice opérationnel
Marge opérationnelle
327,2
11,1 %
(42,2)
(4,6) pp
26,7
- pp
Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau
sommaire.
Comparaison de l’exercice 2015 et de l’exercice 2014
Le bénéfice opérationnel de l’exercice 2015 a reculé par rapport à celui de l’exercice 2014 même si
l’exercice 2015 tient compte du bénéfice opérationnel pour trois mois supplémentaires totalisant
70,7 millions de dollars. Exclusion faite de l’incidence des résultats opérationnels de trois mois
supplémentaires pris en compte dans l’exercice 2015, le bénéfice opérationnel a diminué de 112,9 millions
de dollars par rapport à l’exercice précédent en raison de la baisse des marges opérationnelles
principalement attribuable aux mesures stratégiques relatives aux prix pour le secteur des Vêtements
imprimés mises en place en décembre 2014, qui ont contribué à la perte opérationnelle nette inscrite au
premier trimestre de l’exercice 2015, et du décalage entre le moment de la diminution des prix de vente du
secteur des Vêtements imprimés et celui des réductions de coûts, tel qu’indiqué à la rubrique 5.4.2 du
présent rapport de gestion. De plus, les marges opérationnelles du secteur des Vêtements de marques ont
baissé par rapport à l’exercice précédent en raison de l’écoulement des stocks à prix élevé au cours du
premier semestre de l’exercice 2015 et des dépenses de commercialisation et de publicité qui ont été plus
élevées pour l’exercice 2015 qu’à l’exercice précédent. Le repli du bénéfice opérationnel reflète également
la hausse des coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions par rapport à
l’exercice 2014.
Comparaison de l’exercice 2014 et de l’exercice 2013
L’amélioration du bénéfice opérationnel pour l’exercice 2014 par rapport à l’exercice 2013 reflète
principalement une hausse du bénéfice brut, l’acquisition de Doris et la diminution des coûts de
restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions. Pour l’exercice 2014, la marge de profit
opérationnelle consolidée est demeurée inchangée par rapport à celle de l’exercice 2013 étant donné que
l’amélioration légère des marges opérationnelles dégagées par le secteur des Vêtements imprimés a été
contrebalancée par les marges opérationnelles plus faibles du secteur des Vêtements de marques. Cette
situation s’explique par l’incidence négative des inefficiences de fabrication transitoires, qui ont plus que
contrebalancé l’avantage découlant de l’effet de levier lié à l’augmentation des volumes par rapport aux
charges de vente et charges générales et administratives.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.21
RAPPORT DE GESTION
5.4.6 Charges financières, montant net
(en millions de dollars)
2014
2013
Variation
2015-2014
8,6
2,1
3,9
6,5
(1,8)
-
-
4,7
-
(4,7)
4,7
3,3
3,7
1,4
(0,4)
0,4
4,0
0,3
(2,8)
0,3
0,2
0,1
6,8
(3,0)
17,7
2,9
(0,8)
12,0
14,8
0,8
(9,1)
2015
Variation
2014-2013
(15 mois)
Charge d’intérêts sur des passifs financiers
comptabilisés au coût amorti
Comptabilisation de la perte différée sur les
opérations de couverture sur les swaps de
taux d’intérêt
Charges bancaires et autres charges
financières
Accroissement des intérêts sur les provisions
actualisées
Perte (profit) de change
Profit sur les instruments financiers dérivés non
désignés pour la comptabilité de couverture
Charges financières, montant net
Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau
sommaire.
Comparaison de l’exercice 2015 et de l’exercice 2014
L’augmentation des charges financières nettes de l’exercice 2015 s’explique par la hausse de la charge
d’intérêts attribuable à l’augmentation des montants prélevés sur notre facilité de crédit bancaire à long
terme renouvelable, ainsi que par l’incidence des trois mois supplémentaires compris dans l’exercice 2015.
De plus, la Société a subi une perte de change au cours de l’exercice en cours principalement en raison
d’une réévaluation défavorable des actifs monétaires nets libellés en monnaies étrangères, par rapport à
un profit de change au cours de l’exercice 2014.
Comparaison de l’exercice 2014 et de l’exercice 2013
La diminution des charges financières nettes de l’exercice 2014 résulte principalement de la baisse des
charges d’intérêt attribuable à un recul des taux d’intérêt effectifs sur notre facilité de crédit bancaire à long
terme, ainsi que des profits de change pour l’exercice 2014 en raison surtout de la réévaluation favorable
des actifs et des passifs monétaires libellés en monnaies étrangères, et de la non-récurrence de la perte
différée sur les opérations de couverture sur les swaps de taux d’intérêt comptabilisée au cours de
l’exercice 2013.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.22
RAPPORT DE GESTION
5.4.7 Impôt sur le résultat
Le taux d’impôt effectif moyen de la Société, incluant et excluant l’incidence des coûts de restructuration et
autres coûts connexes à des acquisitions, est calculé comme suit :
(en millions de dollars, à moins
d’indication contraire)
2015
2014
2013
366,5
330,7
Variation
Variation
2015-2014
2014-2013
(15 mois)
Bénéfice avant l’impôt sur le
résultat
Charge (recouvrement) d’impôt sur
le résultat
Taux d’impôt effectif moyen
Bénéfice avant l’impôt sur le
résultat et coûts de restructuration
et autres coûts connexes à des
acquisitions
Charge d’impôt sur le résultat
exclusion faite des recouvrements
d’impôt lié aux coûts de
restructuration et autres coûts
1)
connexes à des acquisitions
Taux d’impôt effectif moyen
exclusion faite de l’incidence des
coûts de restructuration et autres
coûts connexes à des acquisitions
309,4
4,5
1,5 %
7,0
1,9 %
10,5
3,2 %
(57,1)
(2,5)
(0,4) pp
35,8
(3,5)
(1,3) pp
324,3
369,7
339,5
(45,4)
30,2
6,5
7,8
13,9
(1,3)
(6,1)
2,0 %
2,1 %
(0,1) pp
(2,0) pp
4,1 %
1) Les recouvrements d’impôt sur le résultat liés aux coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions sont
présentés dans le rapprochement entre le bénéfice net et le bénéfice net ajusté à la rubrique 5.4.8 ci-dessous.
Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau
sommaire.
Comparaison de l’exercice 2015 et de l’exercice 2014
La charge d’impôt sur le résultat de l’exercice 2015 inclut un recouvrement d’impôt de 2,0 millions de
dollars lié à des coûts de restructuration et d’autres coûts connexes à des acquisitions, comparativement à
0,8 million de dollars en 2014. Le taux d’impôt effectif moyen, exclusion faite de l’incidence des coûts de
restructuration et d’autres coûts connexes à des acquisitions s’est élevé à 2,0 % pour l’exercice 2015 par
rapport à 2,1 % pour l’exercice 2014. La charge d’impôt sur le résultat pour l’exercice 2015 est présentée
déduction faite des ajustements relatifs aux années d’imposition antérieures et la charge d’impôt sur le
résultat pour l’exercice 2014 reflétait un recouvrement d’impôt relativement à la comptabilisation d’un actif
d’impôt différé jusqu’à concurrence des passifs d’impôt différés acquis découlant de l’acquisition de Doris.
Comparaison de l’exercice 2014 et de l’exercice 2013
La charge d’impôt sur le résultat de l’exercice 2014 inclut un recouvrement d’impôt de 0,8 million de dollars
lié à des coûts de restructuration et d’autres coûts connexes à des acquisitions, comparativement à
3,4 millions de dollars pour l’exercice 2013. Le taux d’impôt effectif moyen, exclusion faite de l’incidence
des coûts de restructuration et d’autres coûts connexes à des acquisitions s’est élevé à 2,1 % pour
l’exercice 2014 par rapport à 4,1 % pour l’exercice 2013. La diminution est principalement attribuable à un
recouvrement d’impôt relativement à la comptabilisation d’un actif d’impôt différé jusqu’à concurrence des
passifs d’impôt différés acquis découlant de l’acquisition de Doris.
Les projets de croissance de la Société relatifs à son secteur des Vêtements de marques devraient
accroître la proportion de son bénéfice imposable déclaré dans les territoires où le taux d’impôt est plus
élevé et devraient par conséquent entraîner une hausse du taux d’impôt effectif global de la Société au
cours des exercices à venir.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.23
RAPPORT DE GESTION
5.4.8 Bénéfice net, bénéfice net ajusté et mesures de bénéfice par action
(en millions de dollars, sauf les montants par action)
2015
2014
2013
304,9
359,6
320,2
14,9
3,2
-
-
Variation
2015-2014
Variation
2014-2013
(15 mois)
Bénéfice net
Ajustements pour tenir compte des éléments
suivants :
Coûts de restructuration et autres coûts
connexes à des acquisitions
Comptabilisation de la perte différée sur les
opérations de couverture sur les swaps de
taux d’intérêt
Recouvrement d’impôt lié aux coûts de
restructuration et autres coûts connexes à
des acquisitions
1)
Bénéfice net ajusté
Bénéfice de base par action
Bénéfice dilué par action
1)
Bénéfice dilué par action ajusté
(54,7)
39,4
8,8
11,7
(5,6)
4,7
-
(4,7)
(2,0)
317,8
(0,8)
362,0
(3,4)
330,3
(1,2)
(44,2)
2,6
31,7
1,26
1,25
1,30
1,48
1,46
1,47
1,32
1,30
1,35
(0,22)
(0,21)
(0,17)
0,16
0,16
0,12
1) Voir la section 17.0 « Définition et rapprochement des mesures financières non conformes aux PCGR » du présent rapport de
gestion.
Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions reflètent l’incidence du fractionnement d’actions à raison de deux pour
une effectué le 27 mars 2015.
Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau
sommaire.
Comparaison de l’exercice 2015 et de l’exercice 2014
La diminution du bénéfice net et du bénéfice net ajusté de l’exercice 2015 par rapport à l’exercice 2014 est
principalement attribuable à la baisse des marges opérationnelles dans les deux secteurs opérationnels et
à la hausse des charges financières, facteurs qui ont plus que contrebalancé l’avantage découlant de
l’inclusion des résultats opérationnels pour trois mois supplémentaires dans l’exercice 2015, qui a
contribué à hauteur de 0,28 $ par action au bénéfice net ajusté.
Comparaison de l’exercice 2014 et de l’exercice 2013
La hausse du bénéfice net et du bénéfice net ajusté de l’exercice 2014 par rapport à l’exercice 2013 est
principalement attribuable à l’amélioration du bénéfice opérationnel pour le secteur des Vêtements
imprimés et aux diminutions des charges financières nettes et de l’impôt sur le résultat, facteurs qui ont été
partiellement contrebalancés par une diminution du bénéfice opérationnel pour le secteur des Vêtements
de marques.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.24
RAPPORT DE GESTION
5.5 Revue des résultats opérationnels sectoriels
(en millions de dollars, à moins d’indication contraire)
2015
2014
Variation $
Variation %
1 559,6
800,4
2 360,0
235,2
364,1
599,3
15,1 %
45,5 %
25,4 %
(25,4)
17,8
(7,6)
(34,6)
(42,2)
(6,5)%
24,3 %
(1,6)%
37,3 %
(11,4)%
(15 mois)
Ventes nettes sectorielles
Vêtements imprimés
Vêtements de marques
Total des ventes nettes
Bénéfice opérationnel sectoriel
Vêtements imprimés
Vêtements de marques
Total du bénéfice opérationnel sectoriel
1)
Charges du siège social et autres charges
Total du bénéfice opérationnel
1 794,8
1 164,5
2 959,3
363,6
91,0
454,6
(127,4)
327,2
389,0
73,2
462,2
(92,8)
369,4
1) Inclut les charges du siège social de l’entreprise, les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions et
l’amortissement des immobilisations incorporelles en excluant les logiciels.
Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau
sommaire.
2015
2014
Variation
24,9 %
9,1 %
(4,6) pp
(1,3) pp
(15 mois)
Marge opérationnelle sectorielle
Vêtements imprimés
Vêtements de marques
20,3 %
7,8 %
5.5.1 Vêtements imprimés
Ventes nettes
L’augmentation de 15,1 % des ventes du secteur des Vêtements imprimés au cours de l’exercice 2015
comparativement à l’exercice 2014 est attribuable aux ventes pour trois mois supplémentaires qui ont
totalisé 284,9 millions de dollars pour le cinquième trimestre de l’exercice 2015. Exclusion faite de ce
trimestre additionnel, les ventes du secteur des Vêtements imprimés ont diminué de 49,7 millions de
dollars par rapport à l’exercice 2014. La baisse s’explique principalement par les prix de vente nets moins
élevés, incluant le rabais pour dévaluation des stocks des distributeurs d’environ 48 millions de dollars au
premier trimestre de l’exercice 2015, et l’incidence du recul des monnaies étrangères par rapport au dollar
américain. Ces facteurs ont été partiellement contrebalancés par la hausse des volumes de ventes
unitaires dans le marché américain des vêtements imprimés, incluant l’incidence de l’acquisition de
Comfort Colors, et la croissance des volumes de ventes unitaires dans les marchés internationaux.
Bénéfice opérationnel
La diminution de 25,4 millions de dollars du bénéfice opérationnel du secteur des Vêtements imprimés
enregistrée pour l’exercice 2015 comparativement à l’exercice 2014 s’explique principalement par les
marges opérationnelles moins élevées, qui ont plus que contrebalancé le bénéfice opérationnel de
62,8 millions de dollars pour trois mois supplémentaires au cinquième trimestre de 2015. La diminution des
marges opérationnelles de l’exercice 2015 comparativement à l’exercice précédent s’explique par le
décalage entre le moment de la réduction des prix de vente du secteur des Vêtements imprimés, qui a été
mise en œuvre en décembre 2014, avant les économies de coûts de fabrication prévues, devant découler
des dépenses d’investissement de la Société dans les activités de filature et dans d’autres projets
d’investissement et la réduction des coûts du coton. De plus, les marges opérationnelles du secteur des
Vêtements imprimés ont subi l’incidence négative du recul de la valeur des monnaies internationales par
rapport au dollar américain. La Société a commencé à profiter des économies de coûts de fabrication
découlant de ses dépenses d’investissement principalement au quatrième trimestre de l’exercice, et la
baisse des coûts du coton a commencé à se refléter dans le coût des ventes au troisième trimestre de
l’exercice 2015.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.25
RAPPORT DE GESTION
5.5.2 Vêtements de marques
Ventes nettes
L’accroissement des ventes du secteur des Vêtements de marques pour l’exercice 2015 comparativement
à l’exercice 2014 reflète les ventes pour trois mois supplémentaires au cours de l’exercice 2015 qui ont
totalisé 258,9 millions de dollars. Exclusion faite de l’incidence du trimestre additionnel de l’exercice 2015,
les ventes du secteur des Vêtements de marques représentent une hausse de 105,2 millions de dollars ou
de 13,1 % par rapport à l’exercice 2014. L’augmentation des ventes du secteur des Vêtements de
®
marques est attribuable à la hausse des ventes de produits de marque Gildan , de marques sous licence
et de marques mondiales axées sur le style de vie, ainsi qu’à l’incidence de l’acquisition de Doris,
®
partiellement contrebalancées par la réduction des ventes de produits de marque Gold Toe et de
marques privées. Les volumes de ventes unitaires du secteur des Vêtements de marques ont également
subi l’incidence du réapprovisionnement moins important effectué par les détaillants au cours de l’exercice,
®
ce qui a limité selon nous les ventes directes aux consommateurs de produits de marque Gildan .
Bénéfice opérationnel
L’augmentation du bénéfice opérationnel pour l’exercice 2015 comparativement à l’exercice 2014
s’explique par le bénéfice opérationnel de 31,0 millions de dollars pour trois mois supplémentaires au
cinquième trimestre de l’exercice 2015. Exclusion faite du trimestre additionnel, le bénéfice opérationnel a
reculé de 13,2 millions de dollars en raison de la baisse des marges opérationnelles, partiellement
contrebalancée par l’incidence de la hausse des volumes de ventes unitaires, incluant l’acquisition de
Doris. La baisse des marges opérationnelles reflète l’écoulement de stocks à prix élevés au cours des six
premiers mois de l’exercice, incluant l’incidence des coûts de fabrication transitoires engagés au cours de
l’exercice 2014, ainsi que l’augmentation des charges de vente et charges générales et administratives
principalement attribuable à la hausse des charges liées à la commercialisation et à la publicité et à
l’incidence de l’acquisition de Doris. Ces facteurs ont été partiellement contrebalancés par l’avantage tiré
des économies de coûts de fabrication, au cours des deux derniers trimestres de l’exercice 2015,
découlant des dépenses d’investissement de la Société et de la baisse des coûts du coton à compter du
troisième trimestre de l’exercice.
5.6 Sommaire des résultats trimestriels
Le tableau qui suit présente un sommaire de certaines données financières trimestrielles non auditées
pour les huit trimestres complets les plus récents conformément aux IFRS. Cette information trimestrielle
n’est pas auditée et a été établie sur la même base que les états financiers consolidés annuels audités.
Les résultats opérationnels d’un trimestre donné ne sont pas nécessairement représentatifs des résultats
qui pourraient être obtenus pour toute autre période.
Périodes de trois mois closes les
(en millions de dollars, sauf les montants
par action)
Ventes nettes
Bénéfice net (perte nette)
Bénéfice net (perte nette) par action
De base3)
Dilué3)
Nombre moyen pondéré d’actions
en circulation (en milliers)
De base
Dilué
3 janv.
4 oct.
5 juill.
5 avril
4 janv.
5 oct.
6 juill.
30 mars
2016
2015
2015
20151)
2015
20142)
2014
2014
543,8
67,6
674,5
123,1
714,2
99,4
636,2
56,0
390,6
(41,2)
666,0
122,7
693,8
116,0
548,8
79,2
0,28
0,28
0,51
0,50
0,41
0,41
0,23
0,23
(0,17)
(0,17)
0,50
0,50
0,48
0,47
0,33
0,32
243 183
244 174
242 257
244 063
241 856
243 809
241 360
243 513
243 968
246 558
243 584
246 428
243 220
246 314
243 852
243 852
1) Les résultats tiennent compte de l’acquisition de Comfort Colors à partir du 2 mars 2015.
2) Les résultats tiennent compte de l’acquisition de Doris à partir du 7 juillet 2014.
3) Il est possible que la somme du bénéfice par action trimestriel ne corresponde pas au bénéfice par action jusqu’à ce jour en raison de
l’arrondissement.
Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions reflètent l’incidence du fractionnement d’actions à raison de deux pour une
effectué le 27 mars 2015.
Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau sommaire.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.26
RAPPORT DE GESTION
5.6.1 Variabilité saisonnière et autres facteurs faisant varier les résultats et la situation financière
Les résultats opérationnels de nos périodes intermédiaires et de nos exercices varient sous l’effet de
certains facteurs, incluant, sans s’y limiter, les variations de la demande des utilisateurs finaux et de nos
clients, la décision de nos clients d’augmenter ou de diminuer leurs stocks, les variations de la composition
de nos ventes et les fluctuations des prix de vente et des coûts des matières premières. Même si nos
produits sont vendus tout au long de l’année, nos affaires fluctuent en fonction des variations saisonnières
de la demande, ce qui fait varier nos résultats opérationnels sur une base trimestrielle. Historiquement, les
ventes nettes consolidées sont les plus faibles au dernier trimestre civil et les plus élevées aux deuxième
et troisième trimestres de l’année civile, reflétant le caractère saisonnier des ventes nettes de nos secteurs
opérationnels. Dans le secteur des Vêtements imprimés, la demande de t-shirts atteint un creux au
quatrième trimestre civil et un sommet au deuxième trimestre civil de l’année, alors que les distributeurs
s’approvisionnent en prévision de la haute saison estivale. La demande pour les vêtements molletonnés
est habituellement plus grande aux deuxième et troisième trimestres civils de chaque année, soit à
l’approche de l’automne et de l’hiver. En ce qui a trait au secteur des Vêtements de marques, les ventes
sont plus élevées pendant le deuxième semestre de l’année, lors de la rentrée scolaire et de la saison des
ventes du temps des Fêtes de Noël.
Par le passé, les tendances saisonnières des ventes dans le secteur ont entraîné des fluctuations au
niveau de nos stocks tout au long de l’année, en particulier une accumulation plus marquée de t-shirts aux
quatrième et premier trimestres civils.
Nos résultats subissent aussi l’influence de la fluctuation des prix des matières premières et des coûts des
autres intrants. Les fibres de coton et les fibres de polyester sont les principales matières premières
entrant dans la fabrication de nos produits. Nous avons également recours à des produits chimiques, des
colorants et des garnitures que nous nous procurons auprès de divers fournisseurs. Les prix du coton
fluctuent en fonction de la demande des consommateurs, de l’offre mondiale, qui peut subir l’impact des
conditions météorologiques pendant une année donnée, de la spéculation sur les marchés des
marchandises, des évaluations et des fluctuations relatives de la monnaie du pays producteur par rapport
à la monnaie du pays consommateur et d’autres facteurs qui sont généralement imprévisibles. Bien que
nous concluions des contrats d’achat avant livraison et des instruments financiers dérivés qui visent à fixer
des prix fermes pour la composante coton de nos besoins en fil, les prix que nous payons pour le coton
peuvent fluctuer considérablement d’une période intermédiaire ou d’un exercice à l’autre. Les coûts de
l’énergie comptabilisés dans nos résultats opérationnels sont également affectés par les fluctuations des
prix du pétrole brut, du gaz naturel et du pétrole, ce qui peut aussi avoir une influence sur les frais de
transport et sur le coût des divers intrants utilisés dans notre production, comme les fibres de polyester, les
produits chimiques, les colorants et les garnitures.
Les acquisitions d’entreprises peuvent avoir une incidence sur la comparabilité des résultats. Tel qu’il est
indiqué dans le tableau de la rubrique « Sommaire des résultats trimestriels », les données financières
trimestrielles tiennent compte de l’acquisition de Comfort Colors, en vigueur le 2 mars 2015, et de
l’acquisition de Doris, en vigueur le 7 juillet 2014. Par ailleurs, les décisions de la direction de regrouper ou
de réorganiser ses activités, notamment de fermer des installations, peuvent engendrer des coûts de
restructuration importants au cours d’une période intermédiaire ou d’un exercice. Les dépréciations
d’actifs, incluant les provisions pour créances douteuses et les stocks à rotation lente, peuvent aussi faire
varier nos résultats. La rubrique 5.4.4 intitulée « Coûts de restructuration et autres coûts connexes à des
acquisitions » du présent rapport de gestion présente une analyse des coûts liés aux activités de
restructuration et aux acquisitions d’entreprises de la Société.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.27
RAPPORT DE GESTION
Les montants présentés relativement aux ventes nettes, aux charges de vente et aux charges générales et
administratives, ainsi qu’aux charges financières ou produits financiers, varient en fonction du taux de
change du dollar américain par rapport à d’autres devises, tel que décrit à la section « Gestion des risques
financiers » du présent rapport de gestion. La Société peut à l’occasion recourir à des instruments
financiers dérivés pour gérer les risques liés aux fluctuations des taux de change.
Tel qu’indiqué à la section « Stratégie et objectifs » du présent rapport de gestion sous la rubrique 4.1, en
date du 4 décembre 2014, la Société a réduit de façon significative les prix de vente nets du secteur des
Vêtements imprimés en Amérique du Nord et a appliqué l’effet de la réduction aux stocks existants des
distributeurs par l’entremise d’un rabais pour dévaluation des stocks des distributeurs d’environ 48 millions
de dollars, qui a été comptabilisé à titre de réduction des ventes nettes au premier trimestre de
l’exercice 2015. La réduction des prix de vente reflétait également la diminution des prix des contrats à
terme sur le coton survenue au deuxième semestre de 2014, et ce, même si la Société n’a commencé à
tirer profit des prix moins élevés du coton qu’au troisième trimestre de l’exercice 2015. En conséquence, la
Société a inscrit une perte opérationnelle importante dans son secteur des Vêtements imprimés pour le
premier trimestre de l’exercice 2015 et les résultats des neuf premiers mois de l’exercice 2015 ont reflété
le décalage entre le moment de la diminution des prix de vente nets du secteur des Vêtements imprimés et
celui de la diminution des coûts de fabrication et des coûts du coton. De plus, les résultats des six premiers
mois de l’exercice 2015 tiennent compte de l’incidence négative sur les marges du secteur des Vêtements
de marques de l’écoulement des stocks inclus dans le coût des ventes, qui comprenait des coûts de
fabrication transitoires relatifs à l’intégration de nouveaux programmes de vente au détail au cours de
l’exercice 2014.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.28
RAPPORT DE GESTION
5.7 Résultats opérationnels du cinquième trimestre de l’exercice 2015
Périodes de trois mois closes les
(en millions de dollars, sauf les montants par
action ou à moins d’indication contraire)
3 janvier
2016
4 janvier
2015
Variation $
Variation %
543,8
144,8
390,6
42,8
153,2
102,0
39,2 %
238,3 %
72,8
70,7
101,7
67,6
68,9
79,6
(40,3)
(15,2)
(41,2)
(37,6)
(6,8)
111,0
116,9
108,8
106,5
Bénéfice de base par action
Bénéfice dilué par action
1)
Bénéfice dilué par action ajusté
0,28
0,28
0,28
(0,17)
(0,17)
(0,15)
0,45
0,45
0,43
Marge brute
Charges de vente et charges générales et
administratives en pourcentage des ventes
Marge opérationnelle
26,6 %
11,0 %
s.o.
15,6 pp
13,4 %
13,0 %
20,4 %
(10,3) %
s.o.
s.o.
(7,0) pp
23,3 pp
Ventes nettes
Bénéfice brut
Charges de vente et charges générales et
administratives
Bénéfice opérationnel (perte opérationnelle)
1)
BAIIA ajusté
Bénéfice net (perte nette)
1)
Bénéfice net ajusté (perte nette ajustée)
(8,5)%
n.s.
n.s.
n.s.
n.s.
n.s.
n.s.
n.s.
n.s. = non significatif
1) Voir la section 17.0 « Définition et rapprochement des mesures financières non conformes aux PCGR » du présent rapport de
gestion.
Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions reflètent l’incidence du fractionnement d’actions à raison de deux pour
une effectué le 27 mars 2015.
Périodes de trois mois closes les
(en millions de dollars)
Ventes nettes sectorielles
Vêtements imprimés
Vêtements de marques
Total des ventes nettes
Bénéfice opérationnel sectoriel (perte opérationnelle
sectorielle)
Vêtements imprimés
Vêtements de marques
Total du bénéfice opérationnel sectoriel (de la perte
opérationnelle sectorielle)
1)
Charges du siège social et autres charges
Total du bénéfice opérationnel (de la perte opérationnelle
sectorielle)
3 janvier
2016
4 janvier
2015
Variation $
Variation %
284,9
258,9
543,8
160,3
230,3
390,6
124,6
28,6
153,2
77,7 %
12,4 %
39,2 %
62,8
31,0
(21,0)
8,3
83,8
22,7
n.s.
273,5 %
93,8
(23,1)
(12,7)
(27,6)
106,5
4,5
n.s.
16,3 %
70,7
(40,3)
111,0
n.s.
n.s. = non significatif
1) Inclut les charges du siège social de l’entreprise, les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions et
l’amortissement des immobilisations incorporelles.
Périodes de trois mois closes les
Marges opérationnelles sectorielles
Vêtements imprimés
Vêtements de marques
3 janvier
2016
4 janvier
2015
Variation $
Variation %
22,0 %
12,0 %
(13,1)%
3,6 %
s.o.
s.o.
35,1 pp
8,4 pp
Les ventes nettes consolidées du cinquième trimestre de l’exercice 2015 ont augmenté de 39,2 % reflétant
les hausses des ventes des deux secteurs opérationnels par rapport au premier trimestre de
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.29
RAPPORT DE GESTION
l’exercice 2015 (le « trimestre correspondant de l'exercice précédent »). Les ventes nettes consolidées du
trimestre ont été supérieures aux prévisions de la Société, soit des ventes nettes consolidées de plus de
500 millions de dollars, en raison principalement des volumes de ventes unitaires de t-shirts dans le
secteur des Vêtements imprimés qui ont été plus élevés que prévu.
Les ventes nettes du secteur des Vêtements imprimés pour la période de trois mois close le 3 janvier 2016
se sont chiffrées à 284,9 millions de dollars comparativement à 160,3 millions de dollars pour le trimestre
correspondant de l'exercice précédent. La croissance des ventes du secteur des Vêtements imprimés
tenait compte de la non-récurrence du rabais pour dévaluation des stocks des distributeurs de 48 millions
de dollars qui a eu une incidence négative sur les ventes du secteur des Vêtements imprimés au trimestre
correspondant de l'exercice précédent. En excluant l’incidence du rabais pour dévaluation des stocks des
distributeurs enregistré en décembre 2014, les ventes du secteur des Vêtements imprimés au cinquième
trimestre de l’exercice 2015 ont augmenté de 37 % par rapport au trimestre correspondant de l'exercice
précédent. L’augmentation est principalement attribuable à une forte croissance des volumes de ventes
unitaires aux États-Unis et au Canada, à l’acquisition de Comfort Colors et à des expéditions plus élevées
dans les marchés internationaux. Ces facteurs ont été en partie contrebalancés par une gamme de
produits moins avantageuse en raison d’une proportion moindre des ventes de vêtements molletonnés par
rapport à l’exercice précédent et par l’incidence négative du recul des monnaies internationales par rapport
au dollar américain. La croissance des volumes de ventes unitaires aux États-Unis a continué de refléter
l’incidence positive des mesures relatives aux prix mises en place en décembre 2014 et la pénétration
accrue des secteurs des produits mode de base et de performance, incluant les solides ventes unitaires
®
des produits Comfort Colors . De plus, les volumes de ventes unitaires pour le trimestre ont reflété
l’incidence d’un déstockage moins important effectué par les distributeurs comparativement au déstockage
saisonnier plus important que la normale effectué par les distributeurs au trimestre correspondant de
l'exercice précédent.
Les ventes nettes du secteur des Vêtements de marques pour le cinquième trimestre de l’exercice 2015 se
sont établies à 258,9 millions de dollars, une hausse de 12,4 % par rapport à 230,3 millions de dollars pour
le trimestre correspondant de l'exercice précédent, reflétant une augmentation des ventes pour toutes les
catégories de produits. Les ventes de sous-vêtements ont augmenté de plus de 20 %. Compte tenu des
gains réalisés dans la distribution au détail au cours de l’exercice, la Société a doublé le nombre de
®
magasins de détail dans lesquels elle vend des sous-vêtements. Les sous-vêtements de marque Gildan
étaient offerts dans environ 18 000 magasins de détail à la fin de 2015. La croissance des ventes du
secteur des Vêtements de marques reflète une augmentation de 85 % des ventes relatives aux
®
programmes de commercialisation de produits de marque Gildan , incluant l’incidence de la conversion
des programmes de produits de marques privées, ainsi que les solides ventes de produits de marques
sous licence. Ces facteurs ont plus que contrebalancé la diminution des ventes de produits de marques
®
®
privées et de marque Gold Toe . Bien que les chaussettes de marque Gold Toe pour hommes et pour
femmes aient maintenu leur position de chef de file au sein du réseau des grands magasins et des chaînes
®
nationales, la baisse des volumes de ventes unitaires des chaussettes de marque Gold Toe au cours du
trimestre reflète l’incidence de la faiblesse des ventes et de l’intensité des activités promotionnelles
pendant le temps des Fêtes pour ce réseau de la vente au détail.
Les marges brutes consolidées du cinquième trimestre de l’exercice 2015 se sont établies à 26,6 %,
comparativement à 11,0 % pour le trimestre correspondant de l’exercice précédent. Tel qu’indiqué à la
rubrique 5.6.1 du présent rapport de gestion, la Société a subi une perte opérationnelle au trimestre
correspondant de l'exercice précédent en raison des mesures stratégiques relatives aux prix mises en
place par la Société en décembre 2014 qui ont eu une incidence négative sur les marges brutes du
secteur des Vêtements imprimés, ainsi que de l’écoulement des stocks à prix élevés qui incluait l’incidence
des coûts de fabrication transitoires relatifs à l’intégration de nouveaux produits destinés à la vente au
détail en 2014, lesquels ont eu une incidence négative sur les marges brutes du secteur des Vêtements de
marques. La forte reprise des marges brutes reflète également les économies de coûts de fabrication
découlant des investissements de la Société au niveau de la filature et d’autres projets d’investissement
ainsi que de la diminution des coûts du coton, contrebalancées en partie par une gamme de produits
moins avantageuse.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.30
RAPPORT DE GESTION
Les charges de vente et charges générales et administratives pour le cinquième trimestre de
l’exercice 2015 ont totalisé 72,8 millions de dollars, en baisse de 6,8 millions de dollars par rapport à
79,6 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l’exercice précédent. La diminution des charges
de vente et charges générales et administratives résulte principalement de l’incidence favorable de la
faiblesse du dollar canadien sur les charges du siège social de l’entreprise et des avantages de
l’intégration des acquisitions.
Le bénéfice opérationnel consolidé de 70,7 millions de dollars pour le cinquième trimestre de
l’exercice 2015 représente une forte remontée par rapport à la perte opérationnelle enregistrée au
trimestre correspondant de l'exercice précédent. Cette forte reprise est attribuable à l’amélioration du
bénéfice opérationnel des deux secteurs.
Pour le cinquième trimestre de l’exercice 2015, le secteur des Vêtements imprimés a affiché un bénéfice
opérationnel de 62,8 millions de dollars, comparativement à une perte opérationnelle de 21 millions de
dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent, ce qui reflète les mesures stratégiques
mises en place pour réduire les prix de vente nets du secteur des Vêtements imprimés avant les
économies de coûts prévues, devant découler des projets d’investissement et de la réduction des coûts du
coton. L’augmentation du bénéfice opérationnel pour le trimestre reflète la non-récurrence du rabais pour
dévaluation des stocks des distributeurs enregistré en décembre 2014 ainsi que l’incidence des volumes
de ventes unitaires plus élevés, combinées à l’incidence positive des économies de coûts de fabrication et
de la diminution des coûts du coton par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent. Ces
facteurs positifs ont été partiellement contrebalancés par l’incidence d’une gamme de produits moins
avantageuse en raison d’une proportion moindre des ventes de vêtements molletonnés et par des cours
de change défavorables des monnaies étrangères. Les marges opérationnelles du secteur des Vêtements
imprimés de la Société se sont élevées à 22 % pour le trimestre.
Le bénéfice opérationnel pour le secteur des Vêtements de marques s’est élevé à 31,0 millions de dollars
pour la période de trois mois close le 3 janvier 2016, une hausse considérable par rapport à un bénéfice
opérationnel de 8,3 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Les marges
opérationnelles pour le trimestre se sont établies à 12,0 %, comparativement à 3,6 % un an plus tôt.
L’importante amélioration des marges opérationnelles du secteur des Vêtements de marques est
essentiellement attribuable à la diminution des coûts de fabrication et des coûts du coton. Les marges
opérationnelles du secteur des Vêtements de marques reflètent également une amélioration d’environ
300 points de base en raison de l’effet de levier lié aux charges de vente et charges générales et
administratives et des avantages relatifs à l’intégration des acquisitions. La poursuite de la croissance des
marges opérationnelles du secteur des Vêtements de marques a été retreinte par la gamme de produits
moins avantageuse au cours du trimestre en raison d’une proportion moindre de ventes de produits de
valeur supérieure qui ont subi la faiblesse éprouvée dans le réseau des grands magasins et des chaînes
nationales.
Le bénéfice net consolidé du cinquième trimestre de l’exercice 2015 s’est élevé à 67,6 millions de dollars,
ou 0,28 $ par action sur une base diluée, par rapport à une perte nette de 41,2 millions de dollars, ou
0,17 $ par action, pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Avant les coûts de
restructuration et les autres coûts connexes à des acquisitions au quatrième trimestre civil des deux
exercices, Gildan a présenté un bénéfice net ajusté de 68,9 millions de dollars, ou 0,28 $ par action, pour
le trimestre clos le 3 janvier 2016, par rapport à une perte nette ajustée de 37,6 millions de dollars, ou
0,15 $ par action, pour la période de trois mois close le 4 janvier 2015.
Le bénéfice net consolidé au cinquième trimestre de l’exercice 2015 reflète la forte croissance des
volumes de ventes unitaires ainsi que la diminution des charges de vente et charges générales et
administratives qui a entraîné de solides marges opérationnelles dans les deux secteurs. Le bénéfice par
action ajusté pour le cinquième trimestre de l’exercice 2015 était conforme à la prévision émise par la
Société le 12 novembre 2015 relative à un bénéfice par action ajusté se situant entre 0,28 $ et 0,30 $ par
action, l’incidence des ventes plus élevées que prévu du secteur des Vêtements imprimés ayant été
compensée par une gamme de produits, essentiellement en raison d’une proportion moindre des ventes
de vêtements molletonnés et par la faiblesse des ventes au détail pendant le temps des Fêtes, dont
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.31
RAPPORT DE GESTION
l’incidence s’est particulièrement fait sentir sur les ventes au détail de produits de valeur supérieure dans
les réseaux des chaînes nationales, des grands magasins et des magasins de sport spécialisés.
6.0 SITUATION FINANCIÈRE
6.1 Actifs courants et passifs courants
(en millions de dollars)
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Créances clients
Impôt sur le résultat à recevoir
Stocks
Charges payées d’avance, acomptes et autres actifs courants
Actifs détenus en vue de la vente
Créditeurs et charges à payer
Impôt sur le résultat à payer
Total du fonds de roulement
3 janvier
2016
50,7
306,1
851,0
42,9
2,8
(232,3)
(1,0)
1 020,2
5 octobre
2014
65,2
354,3
1,4
779,4
41,3
5,8
(368,7)
878,7
Variation
(14,5)
(48,2)
(1,4)
71,6
1,6
(3,0)
136,4
(1,0)
141,5
Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau
sommaire.

La diminution des créances clients (déduction faite des provisions pour escomptes sur les ventes) est
attribuable à l’incidence de la diminution saisonnière des ventes au quatrième trimestre civil de
l’exercice 2015 par rapport au quatrième trimestre de l’exercice 2014. L’incidence des ventes nettes
moins élevées a été partiellement contrebalancée par la baisse des provisions pour escomptes sur les
ventes comptabilisées dans les créances clients comparativement à la fin du quatrième trimestre de
l’exercice 2014, en raison de l’incidence des changements apportés pour alléger et simplifier la
structure de rabais de notre secteur des Vêtements imprimés, tel qu’annoncé précédemment
en décembre 2014.

L’augmentation des stocks reflète l’augmentation générale des stocks afin de soutenir la croissance
prévue de nos ventes dans tous nos marchés géographiques cibles, y compris une hausse importante
des volumes unitaires de sous-vêtements, partiellement contrebalancée par la diminution des stocks
de chaussettes. De plus, nous avons enregistré une hausse saisonnière des volumes unitaires de
vêtements de sport au quatrième trimestre de l’exercice 2015, soit le trimestre au cours duquel nos
ventes sont les plus faibles. L’augmentation des stocks est également attribuable à l’incidence de
l’acquisition de Comfort Colors et de l’introduction de nouveaux produits, partiellement
contrebalancées par les coûts du coton moins élevés. En ce qui concerne nos investissements visant
à renforcer notre intégration verticale, nous avons augmenté les stocks de matières premières alors
que nous augmentons la production dans nos nouvelles installations de filature. La Société a
également augmenté ses stocks afin de soutenir la croissance projetée de ses ventes en avance de
l’accroissement prévu de sa capacité de fabrication de textiles.

La diminution des actifs détenus en vue de la vente est liée à la vente d’installations qui ont été
fermées au cours d’exercices précédents.

La diminution importante des créditeurs et charges à payer est principalement attribuable à une
réduction du délai moyen de paiement, y compris l’incidence de délais de paiement plus courts en
raison de l’intégration verticale au niveau de la filature, à l’incidence de la baisse des coûts du coton, à
l’incidence de l’arrêt de fabrication durant la période des Fêtes au quatrième trimestre civil de
l’exercice 2015, à la réduction saisonnière des passifs liés à la masse salariale et à une diminution des
créditeurs liés aux dépenses d’investissement.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.32
RAPPORT DE GESTION

Le fonds de roulement s’élevait à 1 020,2 millions de dollars au 3 janvier 2016, comparativement à
878,7 millions de dollars au 5 octobre 2014. Le ratio de liquidité générale actuel était de 5,4 à la clôture
de l’exercice 2015, comparativement à 3,4 à la clôture de l’exercice 2014.
6.2 Immobilisations corporelles, immobilisations incorporelles et goodwill
(en millions de dollars)
Solde au 5 octobre 2014
Entrées d’immobilisations, montant net
Entrées par voie d’acquisitions d’entreprises
Amortissements
Solde au 3 janvier 2016
Immobilisations Immobilisations
corporelles
incorporelles
873,7
303,7
1,7
(134,7)
1 044,4
287,4
13,2
62,3
(26,1)
336,8
Goodwill
176,4
14,2
190,6
Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau
sommaire.

Les entrées d’immobilisations incluent des dépenses principalement liées à des investissements dans
les nouvelles installations de filature aux États-Unis, à des projets liés à la fabrication de textiles à Rio
Nance et à l’agrandissement du centre de distribution de la Société pour le secteur des Vêtements
imprimés, situé à Eden, en Caroline du Nord.

Les immobilisations incorporelles se composent de contrats avec les clients, de relations clients, de
marques de commerce, de contrats de licence, d’accords de non-concurrence et de logiciels.
L’augmentation des immobilisations incorporelles reflète principalement un montant de 62,3 millions de
dollars relativement à l’acquisition de Comfort Colors et d’autres entrées d’immobilisations
principalement liées à des logiciels, partiellement contrebalancés par l’amortissement de 26,1 millions
de dollars.

L’augmentation du goodwill est attribuable au goodwill comptabilisé en lien avec l’acquisition de
Comfort Colors.
6.3 Autres actifs non courants et passifs non courants
(en millions de dollars)
Actifs d’impôt différé
Autres actifs non courants
Dette à long terme
Passifs d’impôt différé
Autres passifs non courants
3 janvier
2016
5 octobre
2014
2,8
6,1
8,1
2,8
(2,0)
375,0
37,6
157,0
0,3
43,5
218,0
(0,3)
(5,9)
Variation
Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau
sommaire.

Les autres passifs non courants comprennent les provisions, les obligations au titre des avantages du
personnel et la contrepartie éventuelle relative à une acquisition d’entreprise. La diminution des autres
passifs non courants s’explique essentiellement par une diminution des obligations au titre des
avantages du personnel, en partie contrebalancées par une augmentation des provisions. La
diminution des obligations au titre des avantages du personnel est principalement attribuable à
l’incidence de modifications de programmes visant les obligations liées aux indemnités
compensatrices de préavis pour les employés actifs en Amérique centrale ayant pour but de les
harmoniser avec les exigences légales. À la suite de ces modifications de programmes, les coûts liés
aux indemnités compensatrices de préavis pour les employés en Amérique centrale seront maintenant
comptabilisés lorsqu’une cessation d’emploi causée par l’employeur se produit. La note 12 afférente
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.33
RAPPORT DE GESTION
aux états financiers consolidés audités annuels comporte des informations additionnelles relativement
aux obligations au titre des avantages du personnel et aux provisions de la Société.

Se reporter à la section « Situation de trésorerie et sources de financement » du présent rapport de
gestion pour une analyse de la dette à long terme.
Au 3 janvier 2016, les actifs totalisaient 2 834,3 millions de dollars, comparativement à 2 593,0 millions de
dollars au 5 octobre 2014.
7.0 FLUX DE TRÉSORERIE
7.1 Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles
(en millions de dollars)
Bénéfice net
Ajustements visant à rapprocher le bénéfice net et les flux de
1)
trésorerie liés aux activités opérationnelles
Variations des soldes hors trésorerie du fonds de roulement
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles
2015
(15 mois)
2014
Variation
304,9
359,6
(54,7)
147,7
(98,9)
353,7
93,2
(188,6)
264,2
54,5
89,7
89,5
1) Inclut 146,4 millions de dollars (95,6 millions de dollars en 2014) au titre des amortissements des immobilisations corporelles et
incorporelles.
Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau
sommaire.

La hausse de 89,5 millions de dollars des flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles par
rapport à l’année précédente est principalement attribuable à l’augmentation moins importante des
soldes hors trésorerie du fonds de roulement comparativement à l’exercice 2014, comme il est
expliqué ci-dessous. L’incidence de la baisse du bénéfice net sur les flux de trésorerie liés aux
activités opérationnelles a été contrebalancée par la hausse des amortissements des immobilisations
corporelles et incorporelles compris dans le bénéfice net comparativement à l’exercice 2014. La
hausse des amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles par rapport à
l’exercice 2014 reflète les trois mois supplémentaires compris dans l’exercice 2015, ainsi que
l’incidence de la hausse des amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles alors que
nous augmentons la production dans nos nouvelles installations de filature.

L’augmentation nette des soldes hors trésorerie du fonds de roulement s’est chiffrée à 98,9 millions de
dollars pour l’exercice 2015, comparativement à une augmentation de 188,6 millions de dollars pour
l’exercice 2014.La variation des soldes hors trésorerie du fonds de roulement au cours de
l’exercice 2015 s’explique principalement par les diminutions des créditeurs et charges à payer et des
hausses des stocks en partie contrebalancées par une baisse des créances clients, tel que mentionné
à la section « Situation financière » du présent rapport de gestion. Pour l’exercice 2014, la variation
des soldes hors trésorerie du fonds de roulement découlait principalement des augmentations
importantes des créances clients et des stocks, en partie contrebalancées par la hausse des
créditeurs et charges à payer.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.34
RAPPORT DE GESTION
7.2 Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement
(en millions de dollars)
Achat d’immobilisations corporelles
Achat d’immobilisations incorporelles
Acquisitions d’entreprises
Produit tiré de la sortie d’actifs détenus en vue de la vente et
d’immobilisations corporelles
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement
2015
(15 mois)
2014
Variation
(319,4)
(7,5)
(103,8)
(286,6)
(6,1)
(101,7)
(32,8)
(1,4)
(2,1)
5,5
(425,2)
4,9
(389,5)
0,6
(35,7)
Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau
sommaire.

Les dépenses d’investissement au cours de l’exercice 2015 sont décrites à la rubrique 6.2 du présent
rapport de gestion et les dépenses d’investissement de la Société prévues pour le prochain
exercice sont analysées à la rubrique 8.0 « Situation de trésorerie et sources de financement » du
présent rapport de gestion.
7.3 Flux de trésorerie disponibles
(en millions de dollars)
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement
Ajustement pour tenir compte de l’élément suivant :
Acquisitions d’entreprises
1)
Flux de trésorerie disponibles
2015
(15 mois)
2014
Variation
353,6
(425,3)
264,1
(389,5)
89,5
(35,8)
103,8
32,1
101,7
(23,7)
2,1
55,8
1) Voir la section 17.0 « Définition et rapprochement des mesures financières non conformes aux PCGR » du présent rapport de
gestion.
Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau
sommaire.

La Société a dégagé des flux de trésorerie disponibles positifs pour l’exercice 2015, comparativement
à des flux de trésorerie disponibles négatifs pour l’exercice 2014, en raison surtout de la hausse des
flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles comme il est indiqué ci-dessus.
7.4 Flux de trésorerie liés aux activités de financement
(en millions de dollars)
Augmentation des montants prélevés aux termes de la facilité de
crédit bancaire renouvelable
Dividendes versés
Produit tiré de l’émission d’actions
Rachat et annulation d’actions
Rachats d’actions en vue du règlement futur d’UANR visant des
actions émises
Flux de trésorerie liés aux activités de financement
2015
(15 mois)
2014
Variation
218,0
(79,7)
16,0
(79,7)
157,0
(53,2)
4,3
-
61,0
(26,5)
11,7
(79,7)
(15,2)
59,4
(14,5)
93,6
(0,7)
(34,2)
Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau
sommaire.

Les flux de trésorerie liés aux activités de financement pour l’exercice 2015 reflètent une augmentation
de 218,0 millions de dollars des montants prélevés aux termes de la facilité de crédit bancaire à long
terme renouvelable de la Société, qui a principalement servi à financer l’acquisition de Comfort Colors,
ainsi que le rachat et l’annulation d’actions ordinaires aux termes de l’offre publique de rachat dans le
cours normal des activités, tel qu’indiqué à la rubrique 8.4 du présent rapport de gestion.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.35
RAPPORT DE GESTION

La Société a versé des dividendes totalisant 79,7 millions de dollars au cours de l’exercice 2015 au
titre des dividendes déclarés en décembre 2014, en février 2015, en mai 2015, en juillet 2015 et en
novembre 2015. L’augmentation des dividendes versés résulte de l’incidence des trois mois
supplémentaires compris dans l’exercice 2015 et d’une hausse de 20 % du montant des dividendes
trimestriels approuvée le 3 décembre 2014.
8.0 SITUATION DE TRÉSORERIE ET SOURCES DE FINANCEMENT
8.1 Dette à long terme et dette nette
Au cours des dernières années, nous avons financé nos activités et nos besoins en capitaux à partir des
flux de trésorerie générés par nos activités opérationnelles. Les fonds servent principalement à financer les
besoins de fonds de roulement, les dépenses d’investissement, le paiement des dividendes et les
acquisitions d’entreprises. Nous disposons d’une facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable
consentie non garantie de 1 milliard de dollars, qui a été utilisée occasionnellement et qui a principalement
servi à financer les acquisitions d’entreprises au cours des dernières années, notamment l’acquisition de
Comfort Colors en mars 2015 et celle de Doris en juillet 2014. Au cours de l’exercice 2015, nous avons
également utilisé notre facilité de crédit pour financer le rachat aux fins d’annulation de 3 050 000 actions
ordinaires (après fractionnement), tel qu’indiqué à la rubrique 8.4 du présent rapport de gestion.
La facilité de crédit bancaire à long terme prévoit une prorogation annuelle, sous réserve de l’approbation
des prêteurs, et le taux d’intérêt applicable aux montants prélevés sur la facilité est fondé sur le taux
variable des acceptations bancaires ou sur le LIBOR américain majoré d’un écart se situant entre 1 % et
2 %, en fonction du ratio de la dette totale au BAIIA, tel que défini dans la convention relative à la facilité
de crédit. En décembre 2014, la Société a modifié sa facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable
pour en proroger la date d’échéance de janvier 2019 à avril 2020. Au 3 janvier 2016, une somme de
375,0 millions de dollars avait été prélevée aux termes de la facilité (157,0 millions de dollars au 5 octobre
2014). Ce montant portait intérêt à un taux d’intérêt effectif de 1,4 % pour l’exercice 2015. De plus, un
montant de 27,1 millions de dollars (7,9 millions de dollars au 5 octobre 2014) a été affecté à cette facilité
pour couvrir diverses lettres de crédit. Aux termes de la facilité de crédit bancaire à long terme
renouvelable, la Société est tenue de se conformer à certaines clauses restrictives, notamment le maintien
de ratios financiers. En date du 3 janvier 2016, la Société se conformait à toutes les clauses restrictives.
3 janvier 2016
(en millions de dollars)
1)
Dette à long terme et total de la dette
Trésorerie et équivalents de trésorerie
1)
Dette nette
375,0
(50,7)
324,3
5 octobre 2014
157,0
(65,2)
91,8
1) Voir la section 17.0 « Définition et rapprochement des mesures financières non conformes aux PCGR » du présent rapport de
gestion.
Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau
sommaire.
Le total de la dette est défini comme la somme de la dette bancaire et de la dette à long terme, incluant la
partie courante, alors que la dette nette correspond au total de la dette duquel sont déduits la trésorerie et
les équivalents de trésorerie, tel que décrit à la section 17.0 « Définition et rapprochement des mesures
financières non conformes aux PCGR » du présent rapport de gestion.
Tel qu’indiqué à la note 11 afférente aux états financiers consolidés annuels audités de 2015, la Société
doit respecter certaines clauses restrictives, notamment le maintien d’un ratio de la dette nette par rapport
au BAIIA sur douze mois consécutifs inférieur à 3,0:1, même si l’entente régissant la facilité de crédit
bancaire à long terme prévoit que cette limite peut être dépassée à court terme dans certaines
circonstances, ainsi qu’un ratio de couverture des intérêts d’au moins 3,5:1. Selon l’entente régissant la
facilité de crédit, le BAIIA correspond au bénéfice net avant les intérêts, l’impôt sur le résultat et les
amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles, ajusté pour tenir compte de certains
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.36
RAPPORT DE GESTION
éléments non récurrents. En date du 3 janvier 2016, la Société se conformait à toutes les clauses
restrictives.
La Société prévoit des dépenses d’investissement d’environ 200 millions de dollars en 2016,
essentiellement pour l’accroissement de la capacité de fabrication de textiles, l’achèvement de son projet
de fabrication de fil et l’agrandissement d’installations de couture pour soutenir la croissance. Les
investissements prévus relativement à la fabrication de textiles en 2016 incluent des dépenses liées au
développement de la nouvelle installation Rio Nance 6 et à l’agrandissement d’installations existantes,
notamment l’installation de Gildan au Bangladesh.
Nous prévoyons que les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles et la capacité de financement
inutilisée aux termes de notre facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable continueront à nous
procurer, dans un avenir rapproché, des liquidités suffisantes pour financer notre stratégie de croissance
organique, incluant nos besoins prévus au niveau du fonds de roulement et des dépenses
d’investissement, pour financer les dividendes aux actionnaires, ainsi que pour nous offrir la flexibilité
financière nécessaire pour tirer profit d’acquisitions potentielles qui viendraient compléter notre stratégie de
croissance organique et financer l’offre publique de rachat dans le cours normal des activités dont il est
question à la rubrique 8.4.
La Société, avec l’approbation de son conseil d’administration, peut émettre ou rembourser des titres
d’emprunt à long terme, émettre ou racheter des actions, ou entreprendre d’autres activités jugées
appropriées selon les circonstances.
8.2 Données sur les actions en circulation
Nos actions ordinaires sont inscrites à la cote de la Bourse de New York et de la Bourse de Toronto (GIL).
En date du 19 février 2016, 243 856 289 actions ordinaires étaient émises et en circulation, tandis que
1 895 145 options d’achat d’actions et 285 231 unités d’actions dilutives de négociation restreinte
(les « UANR visant des actions nouvelles ») étaient en circulation. Chaque option d’achat d’action confère
au porteur le droit d’acheter, à un prix prédéterminé, une action ordinaire à la fin de la période d’acquisition
des droits. Chaque UANR visant des actions nouvelles confère au porteur le droit de recevoir une action
ordinaire nouvelle à la fin de la période d’acquisition des droits, sans qu’aucune contrepartie monétaire ne
soit versée à la Société. Toutefois, l’acquisition des droits sur au moins 50 % de chaque UANR visant des
actions nouvelles dépend de la réalisation de conditions de performance qui sont essentiellement établies
en fonction du rendement moyen de l’actif de la Société pour la période applicable par rapport à celui de
l’indice plafonné de la consommation discrétionnaire S&P/TSX, en excluant les fiducies de revenu, ou tel
que déterminé par le conseil d’administration.
8.3 Déclaration de dividendes
Au cours de l’exercice 2015, la Société a versé des dividendes de 79,7 millions de dollars. Le 23 février
2016, le conseil d’administration a approuvé une augmentation de 20 % du dividende trimestriel actuel et a
déclaré un dividende en trésorerie de 0,078 $ par action pour un paiement total prévu de 19,0 millions de
dollars, qui sera versé le 4 avril 2016 pour toutes les actions ordinaires émises et en circulation de la
Société, de manière équitable et proportionnelle, aux détenteurs inscrits en date du 10 mars 2016. Ce
dividende est un « dividende admissible » aux fins de la Loi de l’impôt sur le revenu (Canada) et de toute
autre législation provinciale applicable se rapportant aux dividendes admissibles.
Plusieurs facteurs seront pris en compte par le conseil d’administration pour décider de la déclaration de
dividendes trimestriels en trésorerie, notamment les bénéfices actuels et futurs de la Société, ses flux de
trésorerie, ses exigences en matière de capital, ainsi que les restrictions réglementaires et juridiques
actuelles et/ou futures. Rien ne garantit la déclaration de futurs dividendes trimestriels en trésorerie.
Bien que la Société soit tenue de respecter des clauses restrictives à l’égard d’emprunts aux termes de sa
facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable afin de pouvoir payer des dividendes, à l’heure
actuelle, ces clauses ne sont pas et ne devraient pas devenir une contrainte au paiement de dividendes
aux termes de la politique de la Société à l’égard des dividendes.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.37
RAPPORT DE GESTION
8.4 Offre publique de rachat dans le cours normal des activités
En décembre 2014, la Société a annoncé l’établissement d’une offre publique de rachat dans le cours
normal de ses activités, qui a débuté le 8 décembre 2014 et s’est terminée le 7 décembre 2015, visant le
rachat, aux fins d’annulation, d’un maximum de 12,2 millions d’actions ordinaires en circulation de la
Société (après fractionnement), ce qui représente environ 5 % du total de ses actions ordinaires émises et
en circulation à la TSX et à la NYSE ou dans des systèmes de négociation parallèles, s’ils y sont
admissibles, ou par d’autres moyens autorisés par la TSX, la NYSE ou les organismes de réglementation
des valeurs mobilières, notamment les ententes privées aux termes d’une ordonnance de dispense dans le
cadre d’une offre publique de rachat émise par les organismes de réglementation des valeurs mobilières
du Canada. En décembre 2014, la Société a racheté et annulé un total de 3 050 000 actions ordinaires
(après fractionnement) aux termes de l’offre publique de rachat dans le cours normal de ses activités par
l’entremise d’ententes privées conclues avec un vendeur tiers sans lien de dépendance pour un coût total
de 79,7 millions de dollars, ce qui reflète un rabais par rapport au prix du marché applicable pour les
actions ordinaires de la Société à la TSX au moment des achats. De ce total, 1,6 million de dollars ont été
imputés au capital social et 78,1 millions de dollars aux résultats non distribués. Au cours de l’année civile
2015, il n’y a eu aucun rachat aux termes de l’offre publique de rachat dans le cours normal des activités.
Le 23 février 2016, le conseil d’administration de la Société a approuvé l’établissement d’une offre publique
de rachat dans le cours normal de ses activités visant le rachat, aux fins d’annulation, d’un maximum de
12 192 814 actions ordinaires de la Société, ce qui représente environ 5 % du total de ses actions
ordinaires émises et en circulation. Tous les achats aux termes de l’offre publique seront effectués pendant
la période allant du 26 février 2016 au 25 février 2017 sur le marché libre par l’intermédiaire de la TSX et
de la NYSE, conformément à leurs règles et politiques respectives, ou par l’intermédiaire de systèmes de
négociation parallèles, s’ils y sont admissibles, ou par d’autres moyens autorisés par la TSX, la NYSE ou
les organismes de réglementation des valeurs mobilières, notamment les conventions de gré à gré aux
termes d’une ordonnance de dispense dans le cadre d’une offre publique de rachat émise par les
organismes de réglementation des valeurs mobilières du Canada. Aux termes de l’offre publique, Gildan
peut acheter quotidiennement un nombre maximal de 169 767 actions par l’entremise des services de la
Bourse de Toronto, ce qui représente 25 % du volume de négociation quotidien moyen à la Bourse de
Toronto pour les six derniers mois civils complétés avant l’annonce de l’offre publique de rachat dans le
cours normal des activités. Le prix qui sera payé par Gildan pour toute action ordinaire correspondra au
cours du marché au moment de l’acquisition, majoré des commissions de courtage, et les achats aux
termes d’une ordonnance d’exemption d’offre publique seront effectués à escompte par rapport au prix
courant du marché conformément aux modalités de l’ordonnance. La direction de Gildan et le conseil
d’administration sont d’avis que le rachat d’actions ordinaires constitue une utilisation appropriée des
ressources financières de la Société et que le rachat d’actions aux termes de l’offre publique de rachat
dans le cours normal de ses activités n’empêchera pas Gildan de continuer à rechercher des acquisitions
complémentaires.
9.0 POURSUITES
9.1 Réclamations et litiges
La Société est partie à des réclamations et litiges qui surviennent dans le cours normal de ses activités.
Elle ne prévoit pas que le règlement de ces questions aura un effet défavorable important sur sa situation
financière ou ses résultats opérationnels.
10.0
PERSPECTIVES
L’exposé des attentes de la direction relativement aux perspectives pour l’exercice 2016 figure dans le
communiqué de presse sur les résultats du quatrième trimestre daté du 24 février 2016, à la section
« Perspectives pour l’exercice 2016 ». Le communiqué de presse peut être consulté sur le site Web de
SEDAR, au www.sedar.com, sur le site Web de EDGAR, au www.sec.gov, et sur le site Web de la Société,
au www.gildan.com.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.38
RAPPORT DE GESTION
11.0
GESTION DES RISQUES FINANCIERS
La présente section de ce rapport de gestion contient des informations sur la nature et l’étendue de
l’exposition de la Société aux risques découlant des instruments financiers, dont le risque de crédit, le
risque de liquidité, le risque de change et le risque de taux d’intérêt, ainsi que les risques liés au prix des
marchandises, et la manière dont la Société cherche à gérer ces risques. Les informations fournies à cette
section, ainsi que celles figurant à la note 14 afférente aux états financiers consolidés annuels audités de
l’exercice 2015, sont présentées conformément aux exigences de la norme IFRS 7, Instruments
financiers : Informations à fournir, et elles sont donc intégrées par renvoi dans les états financiers
consolidés annuels audités de l’exercice 2015 et en font partie intégrante.
La Société peut à l’occasion recourir à des instruments financiers dérivés pour gérer les risques liés aux
fluctuations des taux de change, des prix des marchandises, du cours de ses propres actions ordinaires et
des taux d’intérêt. Le recours à des instruments financiers dérivés est réglementé par la Politique de
gestion des risques financiers de la Société, approuvée par le conseil d’administration et est géré par le
comité de gestion des risques financiers. La Politique de gestion des risques financiers de la Société
stipule que les instruments financiers dérivés doivent uniquement être utilisés pour couvrir ou atténuer
l’exposition financière existante qui constitue un risque commercial pour la Société et s’il est établi que les
instruments dérivés constituent le moyen le plus efficace et le plus économique d’atténuer l’exposition de
la Société au risque de crédit, au risque de liquidité, au risque de change et au risque de taux d’intérêt,
ainsi qu’aux risques liés aux prix des marchandises. Les limites de couverture, de même que les limites
inhérentes à la notation de crédit et à l’exposition de la contrepartie sont définies dans la Politique de
gestion des risques financiers de la Société, en fonction du type de risque atténué. Les instruments
financiers dérivés ne sont pas utilisés à des fins spéculatives.
À l’établissement de chaque contrat dérivé de couverture désigné, nous désignons formellement la relation
de couverture, ainsi que notre objectif en matière de gestion des risques et notre stratégie de couverture,
et nous constituons une documentation structurée. Cette documentation précise l’instrument de
couverture, l’élément couvert, la nature du risque couvert et la façon dont nous allons procéder pour
apprécier si la relation de couverture satisfait aux contraintes d’efficacité de la couverture, incluant notre
analyse des sources d’inefficacité de la couverture et la façon dont le ratio de couverture est déterminé.
11.1 Risque de crédit
Le risque de crédit se définit comme le risque que la Société subisse une perte imprévue si un client ou
une contrepartie à un instrument financier manque à ses obligations contractuelles, et il provient
essentiellement des créances clients de la Société. La Société peut également être exposée au risque de
crédit en raison de sa trésorerie et de ses équivalents de trésorerie et de ses instruments financiers
dérivés. Elle gère ce risque en ne traitant qu’avec des institutions financières nord-américaines et
européennes hautement cotées. Le montant de nos créances clients et notre exposition au risque de crédit
fluctuent tout au long de l’exercice, en raison de la nature saisonnière des ventes et d’autres facteurs. La
moyenne des créances clients et du montant du risque de crédit de la Société pour une période
intermédiaire pourrait être considérablement supérieure au solde à la date de clôture de cette période de
présentation de l’information financière. De plus, en raison de la nature saisonnière des ventes nettes de la
Société pour le secteur des Vêtements imprimés, le solde des créances clients en date de la clôture d’une
année civile sera typiquement inférieur au solde en date de la clôture d’une période intermédiaire de
présentation de l’information financière.
Le risque de crédit inhérent aux créances clients de la Société est concentré, puisqu’elle réalise la majeure
partie de ses ventes auprès d’un groupe relativement petit de distributeurs de vente en gros dans le cas du
secteur des Vêtements imprimés et de détaillants du marché de masse et d’autres détaillants dans le cas
du secteur des Vêtements de marques. Au 3 janvier 2016, 59 % des créances clients de la Société étaient
exigibles auprès de ses dix plus importants clients débiteurs, 8 % de ces comptes étant ceux d’un client de
la vente en gros du secteur des Vêtements imprimés et 14 % étant ceux d’un détaillant du marché de
masse du secteur des Vêtements de marques. Des dix plus importants clients débiteurs de la Société, trois
font partie du secteur des Vêtements imprimés, sept font partie du secteur des Vêtements de marques et
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.39
RAPPORT DE GESTION
les dix clients sont tous situés aux États-Unis. Le reste des soldes de créances clients est réparti entre un
plus grand nombre de débiteurs situés dans plusieurs régions géographiques, dont les États-Unis, le
Canada, l’Europe, le Mexique, l’Asie-Pacifique et l’Amérique latine.
La plupart des ventes sont assorties de modalités exigeant leur règlement dans les 30 à 60 jours suivant
leur facturation. Conformément à la pratique au sein du secteur, la vente de certains produits saisonniers à
des distributeurs de la vente en gros, plus particulièrement durant les deuxième et troisième trimestres de
l’année civile, est assortie de délais de paiement plus longs, mais n’excédant habituellement pas quatre
mois. À l’occasion, la Société peut également mettre sur pied des programmes incitatifs spéciaux incluant
des délais de paiement plus longs.
La plupart de nos clients traitent avec la Société ou avec ses filiales depuis plusieurs années. De
nombreux distributeurs et d’autres clients du secteur des Vêtements imprimés ont un levier financier
important et dépendent fortement des modalités du crédit commercial que leur accordent quelques grands
fournisseurs, dont la Société, ainsi que du financement par emprunt externe, incluant des prêts bancaires
garantis par les créances clients et les stocks donnés en nantissement. Le levier financier de ces clients
peut limiter leur capacité à refinancer une dette existante ou à obtenir du financement supplémentaire,
voire les empêcher d’en obtenir, et pourrait avoir un impact sur leur capacité à respecter les clauses
restrictives de leur entente de crédit et d’autres obligations. Le profil et la solvabilité des clients du secteur
des Vêtements de marques de la Société varient énormément de l’un à l’autre. Si la situation financière
d’un client se détériorait, nous pourrions être forcés de limiter ou d’interrompre nos activités avec celui-ci,
d’assumer un risque de crédit plus important à l’égard des achats futurs de ce client ou de comptabiliser
des créances clients irrécouvrables à son égard. D’éventuelles pertes sur créances engendrées par l’un de
nos dix plus grands clients pourraient être importantes et avoir un effet négatif significatif sur nos résultats.
L’octroi de crédit aux clients est un exercice hautement subjectif et repose sur une évaluation de la
situation financière de chaque client et de son dossier de paiement. La Société a instauré divers contrôles
internes afin d’atténuer le risque de crédit, incluant un service du crédit dédié qui recommande les limites
de crédit et les modalités de paiement des clients, qui sont examinées et approuvées sur une base
trimestrielle par la haute direction des bureaux de représentation de la Société à Christ Church, à la
Barbade et à Charleston, en Caroline du Sud. Les services du crédit passent régulièrement en revue les
cotes de crédit externes et les états financiers des clients, s’ils sont disponibles, et, dans certains cas, ils
obtiennent des références de banques ou d’autres parties. Les nouveaux clients sont assujettis à un
processus d’examen approfondi et d’approbation préalable. À l’occasion et lorsque les circonstances le
justifient, la Société et ses clients concluent temporairement des transactions qui sont réglées par
anticipation. Même si les contrôles et procédés qu’emploie la Société en matière de crédit parviennent à
atténuer le risque de crédit, ils ne peuvent pas l’éliminer complètement et rien ne garantit qu’ils puissent
demeurer efficaces ou que les pertes sur créances de la Société continueront d’être peu élevées.
Le tableau qui suit indique, par région géographique et par secteur opérationnel, le montant des créances
clients de la Société qui l’exposaient au risque de crédit aux dates indiquées :
3 janvier 2016
5 octobre 2014
Créances clients par région
États-Unis
Canada
Europe et autres pays
Total des créances clients
264,8
19,3
22,0
306,1
307,6
23,5
23,2
354,3
Créances clients par secteur opérationnel
Vêtements imprimés
Vêtements de marques
Total des créances clients
119,7
186,4
306,1
187,9
166,4
354,3
(en millions de dollars)
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.40
RAPPORT DE GESTION
Le classement chronologique des créances clients était le suivant aux dates indiquées :
3 janvier 2016
(en millions de dollars)
Non en souffrance
En souffrance depuis 0 à 30 jours
En souffrance depuis 31 à 60 jours
En souffrance depuis 61 à 120 jours
En souffrance depuis plus de 121 jours
Créances clients
Moins la provision pour créances douteuses
Total des créances clients
5 octobre 2014
213,9
63,0
14,8
14,6
4,4
310,7
(4,6)
306,1
309,2
33,8
6,1
6,3
3,3
358,7
(4,4)
354,3
11.2 Risque de liquidité
Le risque de liquidité correspond au risque que la Société ne puisse s’acquitter de ses obligations
financières à leur échéance. Nous dépendons de la trésorerie, des emprunts et des flux de trésorerie liés
aux activités opérationnelles pour combler nos besoins en financement. Nous pourrions également avoir
besoin d’un accès continu aux marchés des capitaux pour soutenir nos activités et réaliser nos plans
stratégiques. Toute entrave à notre capacité à respecter les clauses restrictives et les modalités contenues
dans notre facilité de crédit bancaire renouvelable à long terme, de même qu’à notre capacité à accéder
aux marchés des capitaux, ou le défaut d’une institution financière qui participe à notre facilité de crédit
bancaire renouvelable à long terme, ou encore une perception défavorable de notre situation financière ou
de nos perspectives par les marchés des capitaux pourraient avoir une incidence importante sur notre
capacité de financement. De plus, notre accès à un financement à des taux d’intérêt raisonnables pourrait
être affecté par les conditions économiques et du marché du crédit.
La Société gère le risque de liquidité en ajustant sa structure de capital et son levier financier, tel que
précisé à la note 24 afférente aux états financiers consolidés annuels audités de l’exercice 2015. De plus,
elle gère ce risque en surveillant continuellement ses flux de trésorerie réels et projetés, en tenant compte
du caractère saisonnier de ses ventes et de ses encaissements, ainsi que de l’échéancier prévu des
dépenses d’investissement. Elle surveille également l’incidence des conditions du marché du crédit dans
l’environnement actuel. Le conseil d’administration examine et approuve les budgets d’exploitation et
d’investissement de la Société, ainsi que les opérations telles que la déclaration de dividendes,
l’établissement de programmes de rachats d’actions, les fusions, les acquisitions et les autres
investissements ou cessions d’envergure.
11.2.1 Arrangements hors bilan et analyse des échéances des obligations contractuelles
Dans le cours normal de nos activités, nous nous engageons à remplir certaines obligations contractuelles
à l’égard desquelles nous serons appelés à décaisser des fonds au cours de périodes futures. Tous nos
engagements figurent dans nos états consolidés de la situation financière, à l’exception des obligations
d’achat, des paiements annuels minimaux au titre de la location qui sont exigibles en vertu des contrats de
location simple visant principalement des locaux, et des paiements minimaux de redevances, qui figurent
dans le tableau des obligations contractuelles qui suit. Le tableau suivant présente l’échéance de nos
obligations contractuelles par période, relativement aux éléments indiqués en date du 3 janvier 2016.
(en millions de dollars)
Créditeurs et charges à payer
1)
Dette à long terme
Obligations d’achat
Contrats de location simples
et autres obligations
Total des obligations
contractuelles
Valeur
comptable
Flux de
trésorerie
contractuels
Moins de
1 exercice
De 1 à
3 exercices
De 4 à
5 exercices
Plus de
5 exercices
232,3
375,0
-
232,3
375,0
234,0
232,3
232,4
1,6
375,0
-
-
-
211,2
62,5
83,6
19,9
45,2
607,3
1 052,5
527,2
85,2
394,9
45,2
1) Exclusion faite des intérêts.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.41
RAPPORT DE GESTION
Tel que précisé à la note 23 afférente à nos états financiers consolidés annuels audités de l’exercice 2015,
nous avons accordé à des tiers des garanties financières, des lettres de crédit de soutien irrévocables
ainsi que des cautionnements afin de les indemniser au cas où la Société et certaines de ses filiales
manqueraient à leurs obligations contractuelles. En date du 3 janvier 2016, l’obligation éventuelle
maximale aux termes de ces garanties s’élevait à 55,4 millions de dollars, dont 10,6 millions de dollars
étaient liés à des cautionnements et 44,8 millions de dollars, à des garanties financières ainsi qu’à des
lettres de crédit de soutien.
11.3 Risque de change
La majeure partie des flux de trésorerie et des actifs et passifs financiers de la Société sont libellés en
dollars américains, le dollar américain étant sa monnaie fonctionnelle et de présentation. Le risque de
change se limite à la portion des opérations commerciales de la Société libellée en monnaies autres que le
dollar américain, soit essentiellement ses ventes et les frais de distribution associés aux clients situés à
l’extérieur des États-Unis, certains achats de matériel, de même que les charges de son siège social au
Canada. Le risque auquel la Société est exposée provient surtout des variations du cours de change du
dollar américain par rapport au dollar canadien, à la livre sterling, à l’euro, au dollar australien, au peso
mexicain, au yuan chinois et au franc suisse. Dans le cas des opérations conclues par la Société en
monnaies étrangères, les fluctuations respectives des cours de change de ces monnaies par rapport au
dollar américain font en sorte que les flux de trésorerie et les montants des ventes et des charges de vente
et charges générales et administratives inscrits au compte consolidé de résultat et état consolidé du
résultat global, ainsi que les montants des immobilisations corporelles inscrits à l’état consolidé de la
situation financière, varient d’une période à l’autre et par rapport aux budgets d’exploitation et aux
projections. Des variations additionnelles des résultats sont également générées par la conversion, aux
cours de change en vigueur à chaque date de présentation de l’information financière, des actifs et passifs
monétaires libellés dans d’autres monnaies que le dollar américain, conversion dont l’incidence est
présentée à titre de profit ou de perte de change dans le compte de résultat et état du résultat global, au
titre des charges financières, montant net.
La Société engage également une partie de ses coûts de fabrication en monnaies étrangères, soit
principalement des charges salariales payées en lempiras honduriens, en pesos dominicains, en cordobas
nicaraguayens et en takas bangladais. Une variation significative du cours de change du lempira, du peso,
du cordoba ou du taka par rapport au dollar américain dans le futur pourrait avoir une incidence importante
sur les résultats opérationnels de la Société.
En gérant son risque de change, la Société cherche à minimiser son exposition nette aux flux de trésorerie
en monnaies étrangères. Pour ce faire, elle effectue des transactions avec des tiers en dollars américains
chaque fois que cela est possible et utile, et elle détient une trésorerie et des équivalents de trésorerie et
contracte des emprunts dans cette monnaie. La Société surveille la valeur de ses flux de trésorerie nets en
monnaies étrangères et établit des prévisions à cet égard. De plus, elle autorise à l’occasion l’utilisation
d’instruments financiers dérivés d’une durée maximale de trois ans, tels que des contrats de change à
terme, afin de couvrir de façon économique une partie de ses flux de trésorerie en monnaies étrangères.
En date du 3 janvier 2016, la Société avait des contrats de change à terme en cours, qui consistaient
essentiellement en des contrats visant la vente et l’achat de dollars canadiens, la vente d’euros, la vente
de dollars australiens, la vente de livres sterling et l’achat de francs suisses contre des dollars américains.
Les contrats et d’autres contrats de change en cours qui ont été réglés au cours de l’exercice 2015 ont été
désignés soit comme couvertures de flux de trésorerie, ou comme couvertures de la juste valeur, et sont
admissibles à la comptabilité de couverture. Les risques sous-jacents aux contrats de change et au risque
couvert sont identiques et, par conséquent, nous avons établi un ratio de 1:1 pour l’ensemble des
couvertures de risque de change. Aucune partie inefficace n’a été comptabilisée dans le bénéfice net, car
la variation de la valeur utilisée pour calculer la partie inefficace des instruments de couverture était
identique à la variation de la valeur employée pour déterminer la partie inefficace des éléments couverts.
Le lecteur est invité à se reporter à la note 14 afférente aux états financiers consolidés annuels audités de
l’exercice 2015 pour obtenir plus d’information sur ces contrats financiers dérivés et de l’incidence de
l’application de la comptabilité de couverture.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.42
RAPPORT DE GESTION
Les tableaux suivants indiquent les principaux éléments inscrits à l’état consolidé de la situation financière
au 3 janvier 2016 qui exposent la Société au risque de change découlant des instruments financiers :
(en millions de dollars US)
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Créances clients
Charges payées d’avance, acomptes et autres actifs
courants
Créditeurs et charges à payer
Autres passifs non courants
3 janvier 2016
CNY
AUD
CAD
EUR
GBP
MXN
3,3
16,5
0,8
4,0
1,3
1,7
0,8
4,1
2,2
3,9
1,2
(19,6)
(5,9)
1,7
(6,3)
-
0,1
(0,2)
-
(0,2)
-
0,8
(0,6)
-
0,3
3,0
-
Compte tenu de l’exposition de la Société au risque de change découlant des instruments financiers
présentés dans le tableau ci-dessus et de l’incidence des instruments financiers dérivés en cours et
désignés comme instruments de couverture efficaces, et en supposant que toutes les autres variables
demeurent inchangées, toute variation des cours de change à la suite d’une appréciation de 5 % du dollar
américain aurait fait augmenter (diminuer) le bénéfice et les autres éléments du résultat global comme
suit :
(en millions de dollars US)
Incidence sur le bénéfice avant l’impôt sur le résultat
Incidence sur les autres éléments du résultat global
avant l’impôt sur le résultat
CAD
EUR
0,2
-
0,3
2,1
Pour l’exercice clos le 3 janvier 2016
GBP
MXN
CNY
AUD
(0,1)
0,5
(0,2)
-
(0,3)
-
(0,2)
0,2
Un recul hypothétique de 5 % du dollar américain au cours de l’exercice clos le 3 janvier 2016 aurait eu
une incidence équivalente, mais contraire, sur les montants en monnaies étrangères indiqués ci-dessus,
en supposant que toutes les autres variables demeurent inchangées.
11.4 Risque marchandises
La Société est exposée au risque marchandises associé aux prix du coton et aux fluctuations du prix du
coton, puisque la plupart de ses produits sont entièrement fabriqués de coton ou d’un mélange de coton et
de fibres synthétiques. Elle achète du coton auprès de marchands tiers et du fil à base de coton auprès de
manufacturiers de fil tiers. La Société s’expose au risque lié aux fluctuations du prix du coton sur ces
achats de fil. Afin d’atténuer les effets des fluctuations du prix du coton utilisé dans la confection de ses
produits, la Société conclut des contrats visant à fixer, jusqu’à 18 mois à l’avance, les prix de ses achats
de coton et de fil de coton qui lui seront livrés ultérieurement. Ces contrats ne sont pas utilisés à des fins
de spéculation et ne sont pas considérés comme des instruments financiers devant être comptabilisés à la
juste valeur dans les états financiers consolidés de la Société. En excluant l’incidence des contrats à prix
fixe, une variation de 0,01 $ du prix de la livre de coton aurait une incidence d’environ 4,5 millions de
dollars sur le coût annuel des matières premières de la Société, selon les niveaux de production actuels.
De plus, les variations des prix du pétrole brut ou du pétrole influent sur les coûts liés à la consommation
d’énergie de la Société et peuvent aussi influencer les frais de transport et le coût des éléments connexes
utilisés dans nos activités, notamment les matières premières que nous utilisons pour fabriquer nos
produits comme les fibres de polyester, les produits chimiques, les colorants et les garnitures. Nous
achetons généralement ces matières premières aux prix du marché.
Afin de gérer son exposition aux variations des prix des marchandises, la Société a la possibilité de
recourir à des instruments financiers dérivés, notamment à des contrats à terme et à des contrats d’option.
Ces contrats sont comptabilisés à la juste valeur dans les états financiers consolidés, conformément aux
normes comptables relatives aux instruments financiers. Au cours de l’exercice 2015, la Société a conclu
des contrats d’option liés aux marchandises tel qu’indiqué à la note 14 afférente aux états financiers
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.43
RAPPORT DE GESTION
consolidés annuels audités de l’exercice 2015. Les risques sous-jacents aux contrats d’options liés aux
marchandises et au risque couvert sont identiques et, par conséquent, nous avons établi un ratio de 1:1
pour l’ensemble des couvertures des contrats d’options liés aux marchandises. Étant donné la forte
corrélation entre les prix des contrats à terme sur marchandises et notre prix d’achat, nous n’avons été
exposés à aucune inefficacité au chapitre des couvertures. Le lecteur est invité à se reporter à la note 14
afférente aux états financiers consolidés annuels audités de l’exercice 2015 pour obtenir plus d’information
sur ces contrats dérivés et sur l’incidence de l’application de la comptabilité de couverture.
11.5 Risque de taux d’intérêt
La Société est exposée au risque de taux d’intérêt essentiellement en raison de sa facilité de crédit
bancaire à long terme renouvelable, les emprunts sur celle-ci portant majoritairement intérêt au LIBOR en
vigueur à la date où ils sont contractés, majoré d’une marge applicable. Bien que la Société puisse fixer
pour des périodes pouvant atteindre six mois les taux fondés sur le LIBOR qui sont imputés à ces
emprunts, elle les fixe généralement pour des périodes allant de un à trois mois. Les taux d’intérêt des
montants prélevés aux termes de cette facilité et de tout emprunt futur varieront et sont imprévisibles.
L’augmentation des taux d’intérêt sur les titres d’emprunt nouvellement émis pourrait entraîner une hausse
considérable des charges financières.
La Société peut se servir d’instruments financiers dérivés qui fixeraient effectivement les coûts de ses
emprunts actuels et futurs pendant une longue période. Au cours de l’exercice 2015, la Société n’a conclu
aucun instrument financier dérivé pour couvrir son exposition au risque de taux d’intérêt relativement aux
emprunts qu’elle a contractés en vertu de la facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable.
En fonction de la valeur des instruments financiers portant intérêt au cours de l’exercice clos le 3 janvier
2016, une hausse hypothétique de 0,5 point de pourcentage des taux d’intérêt au cours de cette période
aurait fait diminuer le bénéfice avant l’impôt sur le résultat de 0,7 million de dollars. Une baisse
hypothétique de 0,5 point de pourcentage des taux d’intérêt aurait eu un effet équivalent, mais contraire,
sur le bénéfice avant l’impôt sur le résultat, en supposant que toutes les autres variables demeurent
inchangées.
12.0
PRINCIPALES ESTIMATIONS COMPTABLES ET JUGEMENTS
Nos principales méthodes comptables sont décrites à la note 3 afférente aux états financiers consolidés
annuels audités de l’exercice 2015. La préparation d’états financiers conformément aux IFRS exige que la
direction fasse des estimations et pose des hypothèses qui ont une incidence sur l’application des
méthodes comptables ainsi que sur la valeur comptable des actifs, des passifs, des produits et des
charges. Les résultats réels pourraient différer de ces estimations.
Les estimations et les hypothèses sous-jacentes sont passées en revue de façon continue. Toute révision
des estimations comptables est constatée dans la période au cours de laquelle les estimations sont
révisées, ainsi que dans les périodes futures touchées par ces révisions.
12.1 Jugements critiques réalisés lors de l’application des méthodes comptables
Les jugements critiques réalisés par la direction lors de l’application des méthodes comptables et qui ont
l’incidence la plus significative sur les montants comptabilisés dans les états financiers consolidés sont les
suivants :
Détermination des unités génératrices de trésorerie (« UGT »)
L’identification des UGT et le regroupement d’actifs dans les UGT respectifs reposent sur l’information
actuellement disponible concernant l’expérience acquise sur l’utilisation réelle et les plans d’affaires futurs
prévus. La direction a pris en considération divers facteurs pour déterminer ses UGT, notamment la
manière dont la Société gère et surveille ses activités, la nature des activités de chaque UGT et les
principaux segments de marché qu’elles desservent. Ainsi, les UGT identifiées par la Société aux fins des
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.44
RAPPORT DE GESTION
tests de recouvrabilité et de dépréciation d’actifs non financiers sont les suivantes : Vêtements imprimés,
Vêtements de marques et Filature (division de fabrication de fil).
Impôt sur le résultat
La Société établit sa charge d’impôt et ses actifs et passifs d’impôt en se fondant sur des interprétations
des lois fiscales applicables, incluant les traités fiscaux établis entre divers pays dans lesquels elle exerce
ses activités, ainsi que les règles et règlements sous-jacents relatifs aux prix de cession interne. Ces
interprétations font appel à des jugements et à des estimations qui peuvent être contestés lors de
vérifications fiscales gouvernementales auxquelles la Société est régulièrement soumise. De nouvelles
informations pourraient devenir disponibles, faisant en sorte que la Société change son jugement à l’égard
du caractère approprié des actifs et passifs d’impôt existants. De tels changements auront une incidence
sur le bénéfice net au cours de la période où ils surviennent.
12.2 Principales sources d’incertitude relative aux estimations
Les principales sources d’incertitude relative aux estimations et qui présentent un risque important
d’entraîner un ajustement significatif de la valeur comptable des actifs et des passifs au cours du prochain
exercice sont les suivantes :
Provision pour créances douteuses
La Société évalue si les créances clients sont recouvrables, en tenant compte de la solvabilité de chaque
client, et ce, en considérant la situation financière et le dossier de paiement de chaque client afin d’estimer
une provision pour créances douteuses appropriée. De plus, ces estimations doivent continuellement être
réévaluées et mises à jour. La Société n’est pas en mesure de prédire l’évolution de la situation financière
de ses clients et si les circonstances inhérentes à leur situation financière se dégradent, ses estimations
de la recouvrabilité des créances clients pourraient en être affectées de façon importante et elle pourrait
être tenue de constituer une provision supplémentaire. Par ailleurs, si la Société constitue des provisions
plus importantes que nécessaire, une reprise sur ces provisions pourrait être effectuée dans des périodes
ultérieures selon les recouvrements qu’elle aura réalisés.
Programmes promotionnels de ventes
Dans le cours normal des activités, nous consentons certains incitatifs à nos clients, dont des remises et
des rabais. Au moment de la vente, des estimations des remises et des rabais sont effectuées, et ce, en
fonction des programmes existants. Les charges à payer requises au titre des nouveaux programmes, qui
se rapportent à des ventes antérieures, sont comptabilisées au moment du lancement du nouveau
programme. Les ventes sont enregistrées après déduction du coût de ces programmes et d’une provision
pour les montants estimés des rendus sur ventes, laquelle est fondée sur l’expérience passée, les
tendances actuelles et d’autres facteurs connus. Si les remises, les rabais ou les rendus réels diffèrent des
estimations, la Société pourrait devoir apporter des ajustements importants aux ventes nettes dans des
périodes futures.
Évaluation des stocks
La Société examine régulièrement les quantités de stocks dont elle dispose et constitue une provision pour
les stocks qui ne sont plus considérés comme étant entièrement recouvrables. Le coût des stocks peut ne
plus être recouvrable si les stocks s’écoulent lentement, s’ils sont abandonnés, s’ils sont endommagés ou
s’ils sont devenus obsolètes, ou encore si leurs prix de vente ou les prévisions estimatives de la demande
de produits fléchissent. Si les conditions actuelles du marché sont moins favorables que ce qui avait
précédemment été prévu ou si la liquidation des stocks qui ne sont plus considérés comme étant
entièrement recouvrables est plus difficile que prévu, la constitution de provisions supplémentaires pourrait
devenir nécessaire.
Regroupements d’entreprises
Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés conformément à la méthode de l’acquisition. À la date
à laquelle le contrôle est obtenu, les actifs, les passifs et les passifs éventuels identifiables de l’entreprise
acquise sont évalués à leur juste valeur. Selon la complexité de l’établissement de ces évaluations, la
Société a recours à des techniques d’évaluation appropriées, qui sont généralement fondées sur des
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.45
RAPPORT DE GESTION
prévisions relatives à la totalité des flux de trésorerie actualisés nets futurs attendus. Ces évaluations sont
étroitement liées aux hypothèses formulées par la direction relativement au rendement futur des actifs
connexes et au taux d’actualisation appliqué, hypothèses que poserait un intervenant du marché.
Recouvrabilité et dépréciation d’actifs non financiers
Le calcul de la valeur d’utilité aux fins d’évaluation du montant recouvrable des actifs non financiers repose
sur des hypothèses et des estimations importantes à l’égard d’une variété de facteurs, notamment les
ventes prévues, les marges brutes, les charges de vente et charges générales et administratives, les
dépenses d’investissement, les flux de trésorerie et la sélection d’un taux d’actualisation approprié, qui font
tous l’objet d’incertitudes et d’une subjectivité inhérentes. Ces hypothèses reposent sur des plans
d’affaires annuels et d’autres résultats prévus, ainsi que sur des taux d’actualisation utilisés pour refléter
les estimations fondées sur le marché à l’égard des risques associés aux flux de trésorerie projetés, en
fonction de la meilleure information disponible à la date du test de dépréciation. Des changements dans
les circonstances, notamment des progrès technologiques, des changements défavorables liés aux
ententes de licence avec de tierces parties, des changements dans la stratégie de la Société ou des
changements dans les conditions économiques peuvent faire en sorte que la durée de vie utile réelle et les
flux de trésorerie futurs diffèrent de manière significative de nos estimations et donnent lieu à une hausse
de la charge d’amortissement ou à une perte de valeur. Les révisions apportées à la durée d’utilité estimée
des actifs non financiers à durée d’utilité déterminée ou des flux de trésorerie futurs constituent une
modification d’estimations comptables et elles sont appliquées prospectivement. Rien ne garantit que les
estimations et les hypothèses utilisées dans le cadre des tests de dépréciation se révéleront être des
prévisions exactes de l’avenir. Si, dans le futur, les résultats réels devaient varier de façon négative des
meilleures estimations de la direction relativement aux hypothèses économiques clés et que les flux de
trésorerie qui y sont associés devaient diminuer considérablement, la Société pourrait être tenue d’inscrire
une perte de valeur significative à l’égard de ses actifs non financiers.
Évaluation des obligations liées aux indemnités de départ prévues par la loi et aux indemnités
compensatrices de préavis ainsi que des coûts connexes
L’évaluation des obligations liées aux indemnités de départ prévues par la loi et aux indemnités
compensatrices de préavis ainsi que les coûts connexes exige le recours à des hypothèses économiques,
notamment des taux d’actualisation et des taux d’augmentation de la rémunération prévus et des
hypothèses démographiques relatives aux participants. Les hypothèses actuarielles utilisées peuvent
différer considérablement d’une année à l’autre en raison de l’évolution des conditions du marché et de la
conjoncture économique, ce qui entraîne d’importantes augmentations ou diminutions des obligations et
des coûts connexes.
Évaluation de l’estimation des coûts prévus relativement au démantèlement et à la remise en état
de sites
L’évaluation de la provision au titre des coûts de démantèlement et de remise en état de sites exige la
formulation d’hypothèses, notamment le moment attendu de l’événement dont découlerait une sortie de
ressources, l’éventail des méthodes possibles de démantèlement et de remise en état de sites et les coûts
attendus qui seraient engagés pour régler tout passif relatif au démantèlement et à la remise en état de
sites. La Société a évalué la provision à l’aide de la valeur actualisée des dépenses prévues, ce qui
nécessite la formulation d’hypothèses pour déterminer le taux d’actualisation à utiliser. La révision de l’une
ou l’autre des hypothèses ou des estimations utilisées par la direction peut entraîner des changements aux
dépenses attendues pour régler le passif, ce qui exigerait des ajustements à la provision pouvant avoir une
incidence sur les résultats opérationnels de la Société pour la période au cours de laquelle survient le
changement.
Impôt sur le résultat
La Société a des pertes fiscales non utilisées disponibles et des différences temporaires déductibles dans
certains territoires. La Société comptabilise des actifs d’impôt différé au titre de ces pertes fiscales non
utilisées ainsi qu’au titre de ces différences temporaires déductibles seulement dans la mesure où, selon la
direction, il est probable qu’il existera un bénéfice imposable futur auquel pourront être imputées ces
pertes fiscales disponibles et ces différences temporaires. Les projections de la Société à l’égard du
bénéfice imposable futur reposent sur des hypothèses et des estimations importantes relativement à une
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.46
RAPPORT DE GESTION
variété de facteurs, dont les ventes et les charges opérationnelles futures. Rien ne garantit que les
estimations et les hypothèses utilisées dans le cadre des projections à l’égard du bénéfice imposable futur
se révéleront être des prévisions exactes de l’avenir. Si l’évaluation de la Société relativement à la
recouvrabilité de ces actifs d’impôt différé change dans le futur, il lui faudrait alors réduire
considérablement la valeur comptable de ces actifs d’impôt différé et inscrire une charge correspondante
au bénéfice net.
13.0
MÉTHODES COMPTABLES ET NOUVELLES NORMES COMPTABLES N’AYANT
PAS ENCORE ÉTÉ APPLIQUÉES
13.1 Méthodes comptables
Les états financiers consolidés audités de la Société pour l’exercice 2015 ont été établis conformément
aux IFRS, telles que publiées par l’International Accounting Standards Board (« IASB »), en utilisant les
mêmes méthodes comptables qui sont décrites dans ses états financiers consolidés annuels audités de
l’exercice 2014, sauf dans les cas indiqués ci-dessous.
Le 6 octobre 2014, la Société a adopté l’IFRIC 21, Droits ou taxes, qui fournit des indications sur la
comptabilisation des droits ou taxes conformément à l’IAS 37, Provisions, passifs éventuels et actifs
éventuels. L’interprétation définit les droits ou taxes comme des sorties de ressources qui sont imposées
par les autorités publiques à une entité selon des dispositions légales ou réglementaires, à l’exception des
impôts sur le résultat qui entrent dans le champ d’application de l’IAS 12, Impôts sur le résultat, et confirme
qu’une entité doit comptabiliser un passif au titre d’un droit ou d’une taxe seulement lorsque le fait
générateur survient, tel qu’il est prévu dans les dispositions légales ou réglementaires. L’adoption de
l’IFRIC 21 n’a eu aucune incidence sur les états financiers consolidés de la Société.
13.2 Nouvelles normes comptables et interprétations n’ayant pas encore été appliquées
Les nouvelles normes comptables ci-dessous ne s’appliquent pas pour l’exercice clos le 3 janvier 2016 et
n’ont pas été appliquées aux fins de l’établissement des états financiers consolidés annuels audités.
Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients
En mai 2014, l’IASB a publié l’IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients,
qui établit des principes sur la présentation et la divulgation d’information sur la nature, le montant, le
calendrier et l’incertitude relativement aux produits et aux flux de trésorerie liés aux contrats avec des
clients d’une entité. L’IFRS 15 a pour principe de base qu’une entité comptabilise les produits de manière à
représenter le transfert des produits ou des services promis à des clients, selon un montant qui reflète la
contrepartie que l’entité prévoit recevoir en échange de ces produits et services.
L’IFRS 15 fournit un modèle unique pour décrire le transfert des produits ou des services promis à des
clients et annule et remplace l’IAS 11, Contrats de construction, l’IAS 18, Produits des activités ordinaires,
et un certain nombre d’interprétations relatives aux produits (l’IFRIC 13, Programmes de fidélisation de la
clientèle, l’IFRIC 15, Contrats de construction de biens immobiliers, l’IFRIC 18, Transferts d’actifs
provenant de clients, et la SIC-31, Produits des activités ordinaires – Opérations de troc impliquant des
er
services de publicité). L’IFRS 15 entrera en vigueur pour l’exercice de la Société ouvert le 1 janvier 2018,
l’application anticipée étant autorisée. La Société évalue actuellement l’incidence de l’adoption de cette
norme sur ses états financiers consolidés.
Instruments financiers
En juillet 2014, l’IASB a publié la version complète de la norme IFRS 9 (2014), Instruments financiers.
L’IFRS 9 (2014) présente quelques différences par rapport à l’IFRS 9 (2013), adoptée par anticipation le
31 mars 2014 par la Société. L’IFRS 9 (2014) comprend des directives à jour sur le classement et
l’évaluation des actifs financiers. La norme définitive modifie également le modèle de dépréciation en
présentant un nouveau modèle fondé sur la perte de crédit attendue pour le calcul de la dépréciation et de
nouvelles exigences générales en matière de comptabilité de couverture. La date d’entrée en vigueur
er
obligatoire de l’IFRS 9 (2014) a été fixée pour les exercices ouverts à compter du 1 janvier 2018 et la
norme doit être appliquée rétrospectivement, avec certaines exemptions. L’adoption anticipée est
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.47
RAPPORT DE GESTION
autorisée. La Société évalue actuellement l’incidence de l’adoption de cette norme sur ses états financiers
consolidés.
Contrats de location
En janvier 2016, l’IASB a publié l’IFRS 16, Contrats de location, qui précise la manière dont une entité est
tenue de comptabiliser, d’évaluer, de présenter les contrats de location et de fournir des informations à leur
sujet. La norme contient un modèle unique de comptabilisation par le preneur exigeant la comptabilisation
des actifs et des passifs pour tous les contrats, sauf si la durée du contrat est de 12 mois ou moins ou que
l’actif sous-jacent a une faible valeur monétaire. Les bailleurs classent toujours les contrats de location en
tant que contrats de location-financement et contrats de location simple, car la comptabilisation par le
bailleur reste largement inchangée dans l’IFRS 16 par rapport à la norme précédente, l’IAS 17. L’IFRS 16
er
s’applique pour les exercices ouverts à compter du 1 janvier 2019, et l’adoption anticipée est permise
uniquement si l’IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients, a également
été adoptée. La Société évalue actuellement l’incidence de l’adoption de cette norme sur ses états
financiers consolidés.
14.0
CONTRÔLES ET PROCÉDURES DE COMMUNICATION DE L’INFORMATION
Tel que précisé dans le Règlement 52-109, Attestation de l’information présentée dans les documents
annuels et intermédiaires des émetteurs, publié par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières, et
dans les règles 13a-15(e) et 15d-15(e) promulguées en vertu de la loi intitulée Securities Exchange Act
of 1934 des États-Unis, les mécanismes de contrôle et les procédures de communication de l’information
constituent les contrôles et les autres procédures de l’émetteur qui sont conçus pour donner une
assurance raisonnable que l’information qu’il doit présenter dans ses documents annuels, documents
intermédiaires et autres rapports déposés ou transmis en vertu de la législation en valeurs mobilières est
enregistrée, traitée, condensée et présentée dans les délais prévus par la législation en valeurs mobilières.
Ceci inclut les contrôles et les procédures conçus pour garantir que l’information en question soit
accumulée puis communiquée à la direction de l’émetteur, notamment aux dirigeants qui les attestent,
selon ce qui est approprié pour prendre des décisions en temps opportun au sujet de l’information devant
être communiquée.
Une évaluation portant sur l’efficacité de nos contrôles et de nos procédures de communication de
l’information au 3 janvier 2016 a été effectuée sous la supervision et avec la participation de l’équipe de
direction, dont le chef de la direction et le chef des services financiers. À la lumière de cette évaluation, le
chef de la direction et le chef des services financiers de la Société ont conclu que nos contrôles et
procédures de communication de l’information étaient efficaces au 3 janvier 2016.
15.0
CONTRÔLE INTERNE DE L’INFORMATION FINANCIÈRE
15.1 Rapport annuel de la direction sur le contrôle interne à l’égard de la divulgation de
l’information financière
Notre direction est responsable de l’établissement et du maintien d’un contrôle interne adéquat à l’égard
de la divulgation de l’information financière, au sens où l’entendent les règles 13(a)-15(f) et 15(d)-15(f) de
la loi intitulée Securities Exchange Act of 1934 des États-Unis et le Règlement 52-109.
Notre contrôle interne à l’égard de la divulgation de l’information financière s’entend du processus conçu
par les dirigeants signataires de l’émetteur, ou sous leur supervision, et mis en œuvre par le conseil
d’administration, la direction ou d’autres membres du personnel de l’émetteur pour fournir l’assurance
raisonnable que l’information financière est fiable et que les états financiers ont été établis, aux fins de
publication de l’information financière, conformément aux PCGR de l’émetteur et comprend des politiques
et procédures qui : 1) visent la tenue de comptes suffisamment détaillés donnant une image fidèle des
opérations et des sorties d’actifs de la Société, 2) sont conçues pour fournir l’assurance raisonnable que
les opérations sont enregistrées de manière à permettre l’établissement des états financiers conformément
aux Normes internationales d’information financière et que les encaissements et décaissements de la
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.48
RAPPORT DE GESTION
Société ne soient effectués qu’avec l’autorisation de la direction et des membres du conseil
d’administration de la Société, et 3) sont conçues pour fournir l’assurance raisonnable que toute
acquisition, utilisation ou sortie non autorisée des actifs de la Société et pouvant avoir une incidence
importante sur les états financiers annuels ou les rapports financiers intermédiaires peut être évitée ou
détectée à temps.
La conception de tout système de contrôles et de procédures repose en partie sur certaines hypothèses
relativement à la probabilité que surviennent certains faits. Rien ne garantit que la façon dont un système
est conçu permette d’atteindre les objectifs en fonction de toutes les éventualités possibles, même s’il y a
peu de chances qu’elles se réalisent un jour. Par conséquent, en raison des limites qui lui sont inhérentes,
il se peut que le contrôle interne à l’égard de l’information financière ne permette pas d’empêcher ou de
détecter les inexactitudes. Aussi, la projection, sur des périodes futures, de quelque appréciation de
l’efficacité est assujettie au risque que les contrôles deviennent inadéquats en raison de changements de
situation, ou au risque de détérioration de la conformité aux principes directeurs et procédures.
Sous la supervision et avec la participation du chef de la direction et du chef des services financiers de la
Société, la direction a évalué l’efficacité du contrôle interne à l’égard de la divulgation de l’information
financière au 3 janvier 2016 en s’appuyant sur les critères établis dans le rapport Internal Control —
Integrated Framework (2013) publié par le Committee of Sponsoring Organizations (COSO) de la
Treadway Commission. À la lumière de cette évaluation, notre chef de la direction et notre chef des
services financiers ont conclu que notre contrôle interne à l’égard de la divulgation de l’information
financière était efficace au 3 janvier 2016.
15.2 Rapport d’attestation d’un cabinet d’experts-comptables inscrit et indépendant
KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L., cabinet d’experts-comptables inscrit et indépendant, qui a audité et fait rapport sur
les états financiers inclus dans le présent rapport aux actionnaires, a délivré un rapport sans réserve sur
l’efficacité de notre contrôle interne à l’égard de la divulgation de l’information financière au 3 janvier 2016.
15.3 Modifications au contrôle interne à l’égard de la divulgation de l’information financière
Au cours de la période qui a débuté le 6 octobre 2014 et s’est terminée le 3 janvier 2016, aucune
modification n’a été apportée à notre contrôle interne à l’égard de la divulgation de l’information financière
qui a eu une incidence importante ou qui serait raisonnablement susceptible d’avoir une incidence
significative sur notre contrôle interne à l’égard de la divulgation de l’information financière.
16.0
RISQUES ET INCERTITUDES
En plus des risques décrits ci-dessus aux sections « Gestion des risques financiers » et « Principales
estimations comptables et jugements » et ceux décrits ailleurs dans le présent rapport de gestion, la
présente section décrit les principaux risques qui pourraient avoir une incidence négative et significative
sur notre situation financière, nos résultats et activités opérationnels, nos flux de trésorerie ou le cours de
nos actions ordinaires, et qui pourraient aussi faire varier de façon importante les résultats réels par
rapport aux prévisions annoncées ou sous-entendues dans nos énoncés prospectifs. Les risques inclus
dans la liste ci-dessous ne sont pas les seuls auxquels la Société pourrait être exposée. Des risques et
des incertitudes supplémentaires, dont nous ignorons actuellement l’existence ou que nous jugeons
actuellement peu significatifs, pourraient aussi avoir une incidence défavorable importante sur notre
situation financière, nos résultats opérationnels, nos flux de trésorerie ou nos activités.
Notre capacité à mettre nos stratégies et nos plans de croissance à exécution
La croissance de notre entreprise dépend de l’exécution, avec succès, de nos principales initiatives
stratégiques, telles que décrites à la section 4.0 du présent rapport de gestion. Il se pourrait que nous ne
soyons pas en mesure de mettre notre stratégie de croissance à exécution dans le futur. Nous pourrions
ne pas réussir à augmenter notre part du marché en Amérique du Nord et sur les marchés internationaux,
puisque les facteurs de réussite pourraient être différents et les rendements économiques pourraient être
inférieurs sur de nouveaux segments de marché et sur les nouveaux marchés géographiques dans
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.49
RAPPORT DE GESTION
lesquels la Société entre. De plus, nous pourrions ne pas réussir à poursuivre le développement des
marques qui nous appartiennent et à obtenir et à instaurer avec succès de nouveaux programmes au sein
du réseau de la vente au détail aux États-Unis, incluant accroître nos ventes de sous-vêtements et de
vêtements de sport aux détaillants ou atteindre les niveaux de rentabilité cibles pour notre secteur des
Vêtements de marques. L’incapacité à développer avec succès nos activités dans de nouveaux segments
de marché ou de nouveaux marchés géographiques pourrait limiter nos possibilités de croissance. De
plus, rien ne garantit que nous ne serons pas confrontés à des problèmes d’ordre opérationnel
susceptibles d’interrompre ou de perturber notre production actuelle ou notre chaîne d’approvisionnement
ou d’engendrer des délais dans le démarrage de la production à de nouvelles installations. De plus, nous
pourrions ne pas parvenir à ajouter de la capacité de production à faible coût additionnel afin de soutenir la
croissance prévue de nos ventes, à développer davantage notre intégration verticale au niveau de la
filature ou à générer les réductions de coûts de fabrication et de distribution que nous ciblons. Notre
capacité à générer des flux de trésorerie liés à nos activités dépendra de la mesure dans laquelle nous
arriverons à mettre nos principales mesures stratégiques à exécution, ce qui aura ultimement un impact
sur notre capacité à réinvestir nos flux de trésorerie ou à les redistribuer à nos actionnaires. Il se pourrait
que nous n’arrivions pas à identifier de bonnes occasions d’acquisition, à intégrer avec succès une
entreprise nouvellement acquise ou à produire les synergies attendues d’une telle intégration.
Notre capacité à bien répondre à la concurrence
Les marchés où nous offrons nos produits sont hautement concurrentiels. La concurrence s’exerce
généralement sur le plan des prix, bien qu’une qualité et un service fiables soient aussi des conditions
essentielles de réussite. La reconnaissance de la marque par les consommateurs et l’attrait de la marque
constituent également des facteurs importants au sein du marché du détail. Notre compétitivité repose
notamment sur notre savoir-faire dans la construction et la gestion de centres de fabrication verticalement
intégrés de grande envergure et stratégiquement situés, ce qui nous a permis de fonctionner efficacement,
de réduire les coûts et d’offrir des prix compétitifs et une chaîne d’approvisionnement fiable. Rien ne
garantit que nous serons en mesure de maintenir notre structure de fabrication et de distribution à faible
coût et que nous pourrons demeurer concurrentiels au niveau des prix, de la qualité, de l’attrait de la
marque, du service et de la commercialisation. De plus, rien ne garantit que le niveau et l’intensité de la
concurrence n’augmenteront pas ou que nos compétiteurs n’amélioreront pas leur position concurrentielle
par rapport à la nôtre. Tout changement au niveau de notre capacité à livrer une concurrence efficace à
l’avenir pourrait nous faire perdre des clients au profit de concurrents, faire baisser les commandes des
clients ou l’espace qui nous est alloué sur les présentoirs, faire diminuer les prix ou rendre nécessaire la
mise en place de mesures incitatives basées sur le prix additionnelles ou de toute autre forme de support
promotionnel à l’intention de notre clientèle. Tous ces éléments pourraient avoir une incidence négative
importante sur notre rentabilité si nous n’arrivions pas à en atténuer les effets néfastes en trouvant de
nouvelles occasions d’affaires ou en réduisant les coûts.
Notre capacité à intégrer les acquisitions
Les occasions stratégiques de la Société incluent les acquisitions complémentaires potentielles pouvant
soutenir, renforcer ou élargir nos activités. L’intégration d’entreprises nouvellement acquises pourrait se
révéler plus difficile, prendre plus de temps qu’initialement prévu et entraîner des coûts additionnels
considérables et/ou des enjeux opérationnels, éléments qui pourraient tous avoir une incidence
défavorable sur notre situation financière et sur nos résultats opérationnels. De plus, nous pourrions ne
pas être en mesure de tirer pleinement parti des synergies et des autres avantages attendus.
L’évolution défavorable de la conjoncture économique et financière
La conjoncture économique et financière globale, à l’échelle mondiale ou sur l’un ou plusieurs des
marchés que nous desservons, pourrait avoir une incidence négative sur nos activités. Dans l’éventualité
d’un repli de la croissance économique, de la consommation et des activités commerciales, et/ou si les
marchés du crédit connaissaient des conditions financières difficiles comme ce fut le cas en 2008 et en
2009 lors de la crise mondiale du crédit, la demande à l’égard de nos produits pourrait diminuer, ce qui
entraînerait des réductions de notre volume d’affaires et la réduction de nos prix de vente. Cette situation
nous amènerait à opérer à des niveaux de production inférieurs à notre capacité optimale, ce qui ferait
augmenter nos coûts de production unitaires. Tous ces facteurs pourraient avoir une incidence négative
sur notre rentabilité et réduire les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles. Une conjoncture
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.50
RAPPORT DE GESTION
économique et financière difficile pourrait aussi avoir une incidence négative sur la situation financière de
nos clients, ce qui pourrait engendrer une baisse de nos volumes de ventes et une hausse de notre risque
de crédit. La nature et l’ampleur des risques de crédit auxquels la Société est exposée sont décrites plus
amplement à la section « Gestion des risques financiers ».
Notre dépendance à l’égard d’un petit nombre de clients d’envergure
Nous réalisons une grande part de nos ventes auprès d’un petit nombre de clients. Pour l’exercice 2015,
nos premier et deuxième clients en importance ont représenté respectivement 15,7 % et 13,1 % de nos
ventes totales (17,7 % et 10,7 % en 2014), tandis que nos dix plus importants clients ont représenté
56,1 % de nos ventes totales (56,6 % en 2014). Nous prévoyons que ces clients continueront à
représenter une part importante de nos ventes à l’avenir.
Les volumes de ventes et la rentabilité futurs pourraient être négativement affectés si l’un ou plusieurs des
événements suivants devaient survenir :
 si un client d’envergure réduisait de beaucoup ses achats ou cessait de s’approvisionner auprès
de Gildan ou si celle-ci décidait de réduire ses volumes de ventes ou de cesser complètement les
ventes qu’elle réalise auprès d’un client important et qu’elle n’était pas en mesure de remplacer
ces ventes par des ventes réalisées auprès d’autres clients à des conditions similaires;
 si un client d’envergure s’appuyait sur son pouvoir d’achat pour négocier des prix à la baisse ou
des remises plus élevées, ou pour forcer Gildan à prendre à sa charge des services ou des frais
supplémentaires;
 si un regroupement plus important d’entreprises au sein du secteur devait entraîner une plus
grande concentration des clients et de la concurrence;
 si un client d’envergure devait éprouver des difficultés financières et se révéler incapable de
s’acquitter de ses obligations financières.
Le fait que nos clients ne soient pas dans l’obligation de passer un minimum de commandes
fermes
Les contrats que nous concluons avec nos clients ne les obligent pas à acheter une quantité minimale de
nos produits ni à accorder à nos produits un espace minimal sur les présentoirs de leurs magasins. Si l’un
de nos clients devait connaître une baisse significative de ses affaires ou ne restait pas fidèle à nos
produits, cela pourrait l’amener à réduire ses achats auprès de la Société ou à y mettre fin. Bien que nous
entretenions des relations de longue date avec un grand nombre de nos clients de la distribution de vente
en gros et de la vente au détail, rien ne garantit que les affaires que ceux-ci nous confient se maintiennent
dans le futur.
Notre capacité à prévoir, à identifier et à réagir à l’évolution des préférences des consommateurs et
des tendances de consommation
Bien que la Société se concentre à l’heure actuelle sur les produits de base, l’industrie du vêtement, en
particulier dans le réseau de la vente au détail, est soumise à l’évolution des préférences des
consommateurs et des tendances de consommation. Notre réussite pourrait donc subir l’impact négatif des
changements dans les préférences de consommation qui ne cadreraient pas avec les compétences de
base de Gildan, soit la commercialisation et la fabrication à grande échelle des vêtements de base. Si
nous devions être incapables de prévoir, d’identifier et de réagir avec succès à l’évolution des styles ou
des tendances, ou si nous devions mal interpréter le marché pour nos produits, notre chiffre d’affaires
pourrait en être négativement affecté et nous pourrions nous retrouver avec des stocks invendus, ce qui
aurait une incidence négative sur notre rentabilité. Par ailleurs, lorsque nous proposons de nouveaux
produits à nos clients, il est possible que nous engagions des coûts supplémentaires et que des
inefficiences transitoires relativement à la fabrication en découlent, alors que nous accélérons la
production et rehaussons nos capacités en matière de fabrication afin de soutenir ces programmes clients,
ce qui pourrait avoir des effets néfastes sur notre rentabilité.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.51
RAPPORT DE GESTION
Notre capacité à gérer efficacement notre volume de production et nos niveaux de stocks en
fonction des fluctuations de la demande des consommateurs
La demande à l’égard de nos produits peut varier d’une année à l’autre. Nous devons donc chercher à
établir adéquatement notre volume de production et nos niveaux de stocks en fonction de notre capacité à
répondre à la demande du marché. En fonction de discussions avec nos clients et des projections que
nous établissons à l’interne à partir de notre analyse des facteurs qui influencent la demande, nous
fabriquons et maintenons un stock de produits finis pour répondre à la demande prévue au niveau des
livraisons de catégories de produits spécifiques. Si après avoir produit et maintenu des stocks en prévision
des livraisons, la demande se révélait nettement inférieure aux prévisions, nous pourrions devoir maintenir
des stocks pendant des périodes prolongées ou vendre nos stocks excédentaires à prix réduit. Dans les
deux cas, nos bénéfices diminueraient. Un excédent de stocks pourrait aussi entraîner un ralentissement
des niveaux de production, qui entraînerait une sous-utilisation des installations et du matériel, de même
qu’une absorption plus faible des charges opérationnelles fixes. À l’inverse, nous serions aussi exposés à
un risque de perdre des occasions de réaliser des ventes ou des parts de marché si nous ne produisions
pas des stocks suffisants pour des catégories de produits spécifiques afin de répondre à la demande sur le
marché en raison d’une sous-estimation de cette demande ou de notre incapacité à atteindre nos cibles de
production. Dans ce cas, nos clients pourraient alors chercher à s’approvisionner auprès de concurrents et
à réduire les affaires qu’ils font avec nous.
Les fluctuations et la volatilité des cours des matières premières entrant dans la confection de nos
produits
Le coton et les fibres de polyester sont les principales matières premières entrant dans la confection de
nos produits. Nous nous procurons aussi des produits chimiques, des colorants et des garnitures auprès
de divers fournisseurs. Le prix du coton varie, notamment en fonction de la demande des consommateurs,
de l’offre mondiale qui peut être affectée par les conditions météorologiques pendant une année donnée,
de la spéculation sur les marchés des matières premières, des évaluations et fluctuations relatives de la
monnaie du pays producteur par rapport à la monnaie du pays consommateur et d’autres facteurs qui sont
généralement imprévisibles et sur lesquels la Société n’a donc aucune emprise. De plus, les fluctuations
des cours du pétrole brut ou des produits pétroliers se répercutent sur nos coûts de consommation
d’énergie et peuvent aussi avoir un impact sur les frais de transport et le coût des autres produits entrant
dans nos activités, comme les fibres de polyester, les produits chimiques, les colorants et les garnitures.
Tel que mentionné à la rubrique « Risque marchandises » de la section « Gestion des risques financiers »
du présent rapport de gestion, la Société achète du coton et des fibres de polyester par l’entremise de ses
installations de filature, ainsi que du fil de coton et des mélanges de fils transformés auprès de
fournisseurs externes, à des prix qui varient selon le prix du coton et des fibres de polyester sur le marché.
En vue d’atténuer les effets des fluctuations du prix du coton utilisé dans la fabrication de ses produits, la
Société peut conclure des contrats visant à fixer, jusqu’à 18 mois à l’avance, les prix de ses achats de
coton et de fil de coton qui lui seront livrés ultérieurement. En établissant ainsi des prix fixes pour certaines
périodes de livraison futures, la Société se protège contre les hausses du prix du coton pouvant survenir
au cours de ces périodes, mais elle ne peut toutefois pas tirer parti des éventuelles baisses du prix du
coton au cours de ces périodes. À l’inverse, si elle ne conclut pas de contrats à prix fixe pour ses achats
de coton ou si elle ne prend pas d’autres arrangements afin de fixer le prix du fil de coton avant sa
livraison, elle ne se protège pas contre les hausses du prix du coton, mais elle peut toutefois tirer parti des
éventuelles baisses du prix du coton. Une augmentation significative des coûts des matières premières,
particulièrement des coûts du coton, pourrait avoir une incidence négative importante sur nos activités, sur
nos résultats opérationnels et sur notre situation financière si cette augmentation n’était pas atténuée, en
tout ou en partie, par des réductions supplémentaires des coûts de production et de distribution et/ou par
des hausses des prix de vente, ou encore si de telles hausses des prix de vente avaient une incidence
négative sur la demande pour les produits de la Société. De plus, lorsque la Société fixe à l’avance le prix
du coton pour des périodes de livraison futures et que le prix du coton diminue nettement par la suite pour
la période en question, la Société pourrait devoir réduire ses prix de vente, ce qui pourrait avoir une
importante incidence négative sur ses activités, ses résultats opérationnels et sa situation financière.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.52
RAPPORT DE GESTION
Notre dépendance à l’égard de fournisseurs clés
Notre capacité à répondre aux besoins de notre clientèle dépend de notre capacité à maintenir un
approvisionnement ininterrompu en matières premières et en produits finis provenant de fournisseurs tiers.
Plus précisément, nous nous approvisionnons en fil de coton et en fil à base de coton principalement
auprès d’un nombre limité de fournisseurs tiers. De plus, une part importante des produits vendus sous le
®
portefeuille de marques Gold Toe et d’autres marques sous licence sont achetés auprès d’un certain
nombre de fournisseurs tiers. Nos activités, notre situation financière ou nos résultats opérationnels
pourraient être affectés négativement si un changement important survenait dans notre relation avec l’un
de nos principaux fournisseurs de fil ou de produits finis, ou si l’un ou l’autre de nos principaux fournisseurs
de fil éprouvait des difficultés à s’approvisionner en fibres de coton ou en matières premières, connaissait
des problèmes de production, ne parvenait pas à assurer la qualité de la production ou connaissait des
perturbations de transport ou des difficultés financières. Ces événements peuvent engendrer des pertes de
ventes et des frais d’annulation ou des réductions de prix excessives, ce qui pourrait avoir une incidence
défavorable sur nos activités, notre situation financière ou nos résultats opérationnels.
Les risques liés aux conditions météorologiques et au climat politique et socioéconomique propres
aux pays où nous exerçons nos activités ou auprès desquels nous nous approvisionnons
Tel que mentionné à la rubrique « Nos activités », la majeure partie de nos produits sont fabriqués en
Amérique centrale, principalement au Honduras et dans le bassin des Caraïbes et, dans une moindre
mesure, au Bangladesh. Nous achetons également un volume important de chaussettes auprès de
fournisseurs tiers situés en Asie. Certains des pays où la Société exerce ses activités ou s’approvisionne
en produits ont connu, dans le passé, une instabilité politique, sociale et économique, et nous ne pouvons
être certains de leur stabilité future. De plus, la plupart de nos installations sont situées dans des régions
géographiques qui sont vulnérables aux ouragans, aux inondations et aux séismes ou qui ont déjà été
frappées par de telles catastrophes naturelles. Si l’une ou l’autre de ces catastrophes devait survenir, cela
pourrait avoir une incidence défavorable importante sur nos activités.
Parmi les conditions ou les événements susceptibles de perturber notre chaîne d’approvisionnement,
d’interrompre la fabrication au sein de nos installations ou de celles de nos fournisseurs, de faire
augmenter considérablement le coût des marchandises vendues et les autres charges opérationnelles,
d’occasionner des pertes importantes d’actifs ou d’engendrer des dépenses en immobilisations
additionnelles, mentionnons les suivants :
 les incendies, les pandémies, les événements météorologiques extraordinaires ou les
catastrophes naturelles comme les ouragans, les tornades, les inondations, les tsunamis, les
typhons et les tremblements de terre;
 l’instabilité politique, les conflits sociaux et de travail, la guerre ou le terrorisme;
 la perturbation des activités portuaires, des services d’expéditeurs et de transitaires;
 les interruptions de services ou d’infrastructures de base, incluant les pannes d’électricité et les
pénuries d’eau.
Nos programmes d’assurance ne couvrent pas toutes les pertes potentielles associées à nos activités,
notamment les dommages potentiels aux actifs, les pertes de profits et la responsabilité qui pourrait
découler des situations ou des événements mentionnés ci-dessus. De plus, notre assurance pourrait ne
pas couvrir entièrement les conséquences résultant d’une perte, en raison des limites de couverture, des
limites secondaires ou des exclusions. Toute situation non couverte entièrement par l’assurance pourrait
nuire à nos activités.
Nous dépendons de certains accords commerciaux internationaux et programmes de préférences
et sommes soumis à l’évolution de la réglementation en matière de commerce international
En tant que société multinationale, nous sommes affectés par les lois sur le commerce international, les
accords commerciaux bilatéraux et multilatéraux et les programmes de préférences commerciales dans les
pays où nous exerçons nos activités, où nous nous approvisionnons en produits et où nous vendons nos
produits. Bien que les industries du textile et du vêtement dans les pays développés comme le Canada, les
États-Unis ainsi que l’Union européenne aient par le passé bénéficié d’un degré de protection du
commerce relativement plus élevé que d’autres industries, la libéralisation des échanges commerciaux a
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.53
RAPPORT DE GESTION
fait diminuer cette protection dans les dernières années. En vue de demeurer concurrentiels à l’échelle
mondiale, nous avons établi nos installations de fabrication dans des lieux stratégiques afin de tirer parti du
climat de libéralisation des échanges commerciaux. De plus, la direction surveille continuellement les
nouveaux développements et évalue les risques liés aux droits de douane, aux tarifs et aux quotas qui
pourraient avoir une incidence sur l’approche de la Société en matière de fabrication et
d’approvisionnement à l’échelle mondiale, et elle apporte des ajustements au besoin. Les États-Unis ont
mis en œuvre plusieurs accords de libre-échange et programmes commerciaux préférentiels pour accroître
le commerce avec certains pays. La Société compte sur plusieurs programmes commerciaux préférentiels
qui lui procurent un accès en franchise de droits au marché américain pour les marchandises respectant
certaines règles d’origine, dont la loi intitulée Caribbean Basin Trade Partnership Act, l’Accord de libreéchange entre les États-Unis, l’Amérique centrale et la République dominicaine (« CAFTA-DR ») et
l’Haitian Hemispheric Opportunity through Partnership Encouragement (« HOPE »), qui procurent aux
textiles et aux vêtements admissibles des pays participants un accès en franchise de droits au marché
américain. La Société a recours à des accords semblables lui donnant accès à l’Union européenne, au
Canada et à d’autres marchés. Toute modification des accords commerciaux ou des programmes de
préférences commerciales sur lesquels s’appuie actuellement la Société pourrait avoir une incidence
défavorable sur notre position concurrentielle mondiale. La probabilité que les accords et les programmes
de préférences sur lesquels repose notre chaîne d’approvisionnement en matière de fabrication soient
modifiés, abrogés ou que leur expiration soit autorisée, et l’étendue de l’incidence de tels changements sur
nos activités ne peuvent être déterminées avec certitude.
La plupart des accords commerciaux prévoient des mesures de protection extraordinaires sous forme de
rétablissement des droits de douane normaux si l’augmentation des importations constitue une cause
importante ou une menace de torts substantiels à l’industrie nationale. La probabilité que l’une ou l’autre
de ces mesures de protection soit adoptée et l’étendue de l’incidence d’une telle adoption sur nos activités
ne peuvent être déterminées avec certitude.
En 2015, les États-Unis ont conclu les négociations en matière de libre-échange avec un groupe de pays
aux termes de l’accord-cadre intitulé Partenariat Transpacifique (« PTP »). Les pays participant
actuellement au PTP sont l’Australie, le Brunei, le Canada, le Chili, le Mexique, la Malaisie, la NouvelleZélande, le Pérou, Singapour, le Japon et le Vietnam. Même si l’accord reste à être ratifié et mis en œuvre
par chacun de ces pays, l’entrée en vigueur future de ce nouvel accord régional de libre-échange ou de
tout autre nouvel accord de libre-échange pourrait avoir une incidence négative sur notre position
concurrentielle aux États-Unis et dans les autres pays où nous vendons nos produits.
De façon générale, de nouveaux accords ou arrangements contribuant à une plus grande libéralisation de
l’accès à nos principaux marchés dans des pays développés pour les pays où nos concurrents fabriquent
leurs produits seraient susceptibles d’avoir une incidence négative sur notre compétitivité dans ces
marchés. La probabilité que de tels accords, mesures ou programmes soient adoptés, modifiés, abrogés
ou que leur expiration soit autorisée, et l’étendue de l’incidence de tels changements sur nos activités ne
peuvent être déterminées avec certitude.
De plus, la Société est assujettie à des vérifications douanières ainsi qu’à des vérifications de la valeur et
de l’origine dans les divers pays où elle exerce ses activités. Même si nous estimons que nos programmes
de conformité nous permettent d’assurer l’admissibilité de tous nos produits fabriqués au traitement
préférentiel à l’importation, nous ne pouvons prévoir l’issue de vérifications ou d’enquêtes
gouvernementales. En 2014, la Société a activé la seconde zone franche américaine où elle opère. Les
deux zones franches concernent les entrepôts de distribution de la Société aux États-Unis. Les zones
franches augmentent l’efficacité du processus douanier et permettent d’éviter les droits à payer sur
certaines marchandises distribuées à l’international. Les zones franches sont hautement réglementées et,
bien que la Société estime avoir mis en place les systèmes et les contrôles adéquats pour gérer les
exigences réglementaires relatives aux zones franches adéquates, elle ne peut prédire l’issue de
vérifications ou d’enquêtes gouvernementales.
Au cours des dernières années, les instances gouvernementales ont réagi face à la menace croissante
des activités terroristes en exigeant des inspections plus serrées des produits importés et en imposant des
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.54
RAPPORT DE GESTION
exigences en matière de sécurité aux importateurs, aux transporteurs et aux autres intervenants de la
chaîne d’approvisionnement mondiale. Ces exigences supplémentaires donnent parfois lieu à des délais et
à une hausse des coûts liés à la mise sur le marché de produits importés. La Société estime s’être
efficacement conformée à ces exigences en vue de maximiser la rapidité de sa chaîne
d’approvisionnement, mais des changements aux exigences en matière de sécurité ou un resserrement
des procédures de sécurité, par exemple à la suite d’un incident terroriste, pourraient retarder
l’acheminement de nos produits aux marchés où ils sont distribués.
Les produits textiles et les vêtements ne sont habituellement pas soumis aux restrictions propres à
l’exportation ou aux exigences en matière de licences à l’exportation dans les pays où nous fabriquons et
distribuons les marchandises. Cependant, la mise en place d’exigences en matière de licences à
l’exportation, l’imposition de restrictions sur les quantités des exportations ou l’établissement de seuils de
tarification d’exportation et/ou de prix ou de droits d’exportation pourraient avoir une incidence négative sur
nos activités. De plus, certaines sanctions et restrictions unilatérales et multilatérales visant les ententes
conclues avec certains pays et certaines personnes, qui ne peuvent être prédites, continuent d’être
imposées et d’évoluer en réponse aux événements politiques et économiques internationaux, et pourraient
avoir des conséquences sur nos relations commerciales avec les fournisseurs et les clients.
Les facteurs ou circonstances qui pourraient faire grimper notre taux d’impôt effectif
La Société bénéficie d’un taux d’impôt effectif des sociétés relativement bas puisqu’elle tire la majorité de
son bénéfice et réalise la majorité de ses activités liées aux ventes, à la commercialisation et à la
fabrication dans des territoires de l’Amérique centrale et du bassin des Caraïbes où le taux d’impôt est peu
élevé. Les positions fiscales et les charges d’impôt de la Société sont fondées sur des interprétations des
lois fiscales applicables, incluant les traités fiscaux entre divers pays dans lesquels la Société exerce ses
activités, ainsi que sur les règles et règlements sous-jacents concernant le prix de transfert. Ces
interprétations font appel à des jugements et à des estimations qui peuvent être contestés lors de
vérifications fiscales gouvernementales auxquelles la Société est régulièrement soumise. Bien que la
Société estime que ses positions fiscales s’appuient sur des arguments valables, elle ne peut prédire avec
certitude l’issue d’une vérification menée par les autorités fiscales d’un pays dans lequel elle exerce des
activités et le résultat final pourrait différer des estimations et des hypothèses retenues par la direction
pour déterminer la charge d’impôt sur le résultat consolidé de la Société et évaluer ses actifs et ses passifs
d’impôt. Dépendamment de l’issue d’une telle vérification, il pourrait y avoir une incidence défavorable
importante sur la situation financière de la Société, ses résultats opérationnels et ses flux de trésorerie. De
plus, si la Société devait recevoir un avis de nouvelle cotisation d’une autorité fiscale avant la conclusion
définitive d’une vérification, elle pourrait devoir verser un acompte provisionnel correspondant au montant
de la nouvelle cotisation.
Le taux d’impôt effectif de la Société pourrait aussi subir l’incidence négative considérable d’autres
facteurs, dont des changements dans la législation nationale des pays dans lesquels la Société exerce ses
activités, des changements dans les traités fiscaux sur lesquels la Société s’appuie actuellement, une
hausse des taux d’impôt et des taux des retenues d’impôt, des modifications et des règlements relatifs aux
zones de libre-échange et aux zones franches industrielles dans certains pays où la Société n’est
actuellement pas assujettie à l’impôt, des modifications des directives concernant l’interprétation et
l’application des lois nationales, du libre-échange, des zones franches industrielles et des traités fiscaux,
des augmentations de la proportion de l’ensemble des profits de la Société qui sont gagnés dans des
territoires où le taux d’impôt est plus élevé en raison de changements dans l’emplacement des activités de
la Société, et des changements dans la composition des profits entre les secteurs opérationnels, ou
d’autres facteurs. Par exemple, l’Organisation de coopération et de développement économiques
(« OCDE »), une association internationale qui regroupe 34 pays, a récemment publié des
recommandations concernant la fiscalité internationale qui, si elles sont adoptées par les autorités fiscales
des pays dans lesquels la Société exerce ses activités, pourraient se traduire par une importante
augmentation du taux d’impôt effectif global de la Société.
La Société n’a pas comptabilisé de passif d’impôt au titre des profits non distribués de ses filiales,
puisqu’elle n’a actuellement pas l’intention de rapatrier ces profits. Si, dans le futur, la Société modifie ses
attentes ou ses intentions, elle pourrait être tenue de comptabiliser une charge au résultat pour le passif
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.55
RAPPORT DE GESTION
d’impôt relatif aux profits non distribués de ses filiales, ce qui pourrait également entraîner une sortie de
fonds correspondante au cours des exercices pendant lesquels les bénéfices seraient rapatriés. Au
3 janvier 2016, le montant estimatif du passif d’impôt qui résulterait du rapatriement de la totalité de ces
profits non distribués s’élève à environ 62 millions de dollars.
La conformité à la réglementation en matière d’environnement et de santé et sécurité
Nous sommes assujettis à une variété de lois et de règlements fédéraux, étatiques et locaux en matière
d’environnement et de santé et sécurité au travail dans les différents territoires où nous exerçons nos
activités, notamment en ce qui concerne les rejets d’eaux usées, les émissions atmosphériques, les débits
d’eaux pluviales et l’élimination des déchets solides. Nos installations de fabrication produisent de petites
quantités de déchets dangereux qui sont recyclés, transformés ou détruits par des entreprises autorisées
de gestion des déchets. Par l’entremise de notre Politique environnementale, de notre Code de pratiques
environnementales et de notre Système de gestion environnementale, nous cherchons non seulement à
nous conformer aux lois et règlements en vigueur, mais aussi à réduire notre empreinte environnementale
grâce à la prévention, à la récupération et au traitement des déchets. Bien que nous estimions nous
conformer actuellement, à tous les égards importants, aux exigences réglementaires des territoires où nos
installations sont situées, nous ne pouvons déterminer de façon raisonnable la portée de notre éventuelle
responsabilité à l’égard d’infractions passées aux lois, règlements et permis s’appliquant à nos activités.
Au cours de l’exercice 2013, Gildan a été informée qu’une filiale de Gold Toe Moretz avait été identifiée
comme l’une des nombreuses « parties potentiellement responsables » d’un site d’enfouissement faisant
l’objet d’une enquête du département de la protection de l’environnement de la Pennsylvanie en vertu des
lois intitulées Pennsylvania Hazardous Sites Cleanup Act et Solid Waste Management Act. En raison des
activités alléguées qui se seraient produites dans les années 1980, Gildan pourrait devoir acquitter une
partie des coûts de l’enquête ou des mesures de nettoyage que le site pourrait nécessiter, mais, jusqu’à
présent, les informations que nous avons obtenues des autorités relativement aux coûts potentiels de toute
enquête et de toute mesure de nettoyage sont insuffisantes pour faire une estimation raisonnable de la
responsabilité de Gildan en ce qui concerne ces coûts, le cas échéant.
Conformément à notre engagement envers l’environnement et envers la santé et sécurité de nos
employés, nous effectuons tous les ans des dépenses d’investissement et d’autres dépenses qui visent à
assurer notre conformité aux normes environnementales actuelles. Rien ne garantit que des changements
futurs dans les réglementations fédérales, étatiques ou locales, ou dans les interprétations des
réglementations actuelles, ou encore que la découverte de problèmes ou de situations dont nous ignorons
actuellement l’existence, ne nécessiteront pas d’importantes dépenses supplémentaires pour apporter des
mesures correctives en matière d’environnement ou n’entraîneront pas de perturbations de notre chaîne
d’approvisionnement, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable importante sur nos activités.
Notre grande dépendance à l’égard de nos systèmes informatisés pour la conduite de nos activités
commerciales
La Société compte énormément sur ses systèmes d’information, notamment sur le système de gestion
intégrée de JD Edwards. Nous effectuons actuellement la mise à niveau de notre système de gestion
intégrée afin d’installer la version la plus récente. Nous dépendons de nos systèmes d’information pour
acheter des matières premières et des fournitures, planifier et gérer notre production, traiter des
transactions, obtenir un sommaire de nos résultats, répondre aux demandes de clients, gérer nos stocks et
expédier des produits en temps opportun à nos clients. Rien ne garantit que nous ne connaîtrons pas de
problèmes opérationnels liés à nos systèmes d’information en raison de pannes de systèmes, de virus,
d’atteintes à la sécurité ou à la cyber sécurité, de désastres ou d’autres facteurs, ou en lien avec le
déploiement de la mise à niveau de notre système de gestion intégrée. De plus, rien ne garantit que nous
serons en mesure de modifier ou d’adapter rapidement nos systèmes afin de répondre à l’évolution des
exigences liées à nos activités. Une panne majeure ou un ralentissement important de nos systèmes
pourrait entraîner des retards opérationnels et d’autres répercussions pouvant avoir une incidence
défavorable importante sur nos activités.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.56
RAPPORT DE GESTION
Les changements défavorables liés aux arrangements en matière d’octroi de licences à des tiers et
de marques sous licence
Plusieurs produits sont conçus, fabriqués et vendus sous des marques de commerce sous licence, aux
termes de contrats sous licence qui sont établis auprès de tiers et qui doivent être renouvelés
périodiquement. Étant donné que nous n’exerçons pas de contrôle sur les marques sous licence, les
parties concédantes pourraient apporter des changements à leurs marques ou à leurs modèles de gestion
qui pourrait entraîner une diminution importante des activités liées à une marque, ce qui aurait des effets
défavorables sur nos ventes et sur nos résultats opérationnels. Si une partie concédante omettait de
soutenir ou de protéger adéquatement ses marques de commerce ou adoptait à l’égard des marques sous
licence un comportement pouvant porter atteinte à notre réputation, ou si une des marques sous licence
de la Société portait atteinte aux droits de propriété industrielle et commerciale de tiers ou était jugée
invalide ou non applicable, nous pourrions subir une diminution importante des affaires liées à la marque
en question. Une telle diminution aurait des effets défavorables sur nos ventes et sur nos résultats
opérationnels, et nous serions peut-être tenus de consacrer des sommes importantes en matière de
relations publiques, de publicité, de frais juridiques et d’autres frais connexes. De plus, si une partie
concédante choisissait de cesser de nous octroyer des licences pour ces marques à l’avenir, cela aurait
une incidence défavorable sur nos ventes et sur nos résultats opérationnels.
Notre capacité à protéger nos droits de propriété intellectuelle
Nos marques de commerce ont une valeur substantielle et jouent un rôle important dans le cadre de nos
efforts de commercialisation. Nous protégeons énergiquement nos marques de commerce contre la
contrefaçon et la dilution en prenant les mesures appropriées, notamment les poursuites judiciaires et
administratives. Toutefois, les mesures que nous avons prises pour établir et protéger nos marques de
commerce et autres droits de propriété intellectuelle pourraient ne pas être appropriées. Nous ne pouvons
avoir la certitude que des tiers n’imiteront pas nos produits ou ne porteront pas atteinte à nos droits de
propriété intellectuelle. Une atteinte à nos produits ou leur contrefaçon pourrait diminuer la valeur de nos
marques ou avoir d’autres effets défavorables sur nos activités. De plus, les actions unilatérales prises aux
États-Unis ou dans d’autres pays, comme la modification ou l’annulation de lois reconnaissant les droits de
propriété industrielle et commerciale ou d’autres droits de propriété intellectuelle, pourraient avoir une
incidence sur notre capacité à faire respecter nos droits.
À l’occasion, nous participons à des procédures judiciaires en opposition et en annulation relativement à
notre propriété intellectuelle, ce qui pourrait avoir des effets défavorables sur sa validité, son caractère
exécutoire et son utilisation. La valeur de notre propriété intellectuelle pourrait diminuer si des tiers
faisaient valoir des droits ou des droits de propriété intellectuelle à l’égard de nos marques de commerce,
ou s’opposaient à nos demandes d’enregistrement de marques de commerce et d’autres droits de
propriété intellectuelle. Dans certains cas, des propriétaires de marques de commerce pourraient avoir des
droits antérieurs relativement à nos marques de commerce ou à des marques similaires, ce qui pourrait
nuire à notre capacité à vendre des produits sous ces marques ou à enregistrer ces dernières. De plus,
nous avons enregistré des marques de commerce dans certains territoires étrangers et les lois de certains
pays pourraient ne pas protéger nos droits de propriété intellectuelle dans la même mesure que celles en
vigueur aux États-Unis ou au Canada. Nous ne détenons pas de droits de propriété industrielle et
commerciale relativement à toutes nos marques dans tous les territoires, ce qui pourrait limiter la
croissance future des ventes de certains produits de marques dans ces territoires. Par ailleurs, les
mesures que nous avons prises pour protéger nos droits de propriété intellectuelle pourraient ne pas être
appropriées pour éviter que des tiers cherchent à invalider nos marques de commerce ou à bloquer la
vente de nos produits à la suite du non-respect des marques de commerce et des droits de propriété
intellectuelle de tiers.
Dans certains cas, il pourrait être nécessaire d’intenter des poursuites pour protéger nos marques de
commerce et d’autres droits de propriété intellectuelle, faire valoir nos droits ou nous défendre dans le
cadre de réclamations de tiers alléguant que nous avons contrefait, que nous diluons, détournons ou ne
respectons pas, de quelque façon que ce soit, les droits de propriété industrielle et commerciale ou
d’autres droits de propriété intellectuelle de tiers. Toute poursuite intentée ou réclamation présentée par
Gildan ou contre nous, qu’elle soit fondée ou non et que nous en sortions gagnants ou perdants, pourrait
entraîner des coûts importants et détourner nos ressources, ce qui pourrait avoir une importante incidence
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.57
RAPPORT DE GESTION
défavorable sur nos activités, notre situation financière, nos résultats opérationnels et nos flux de
trésorerie. Toute réclamation en matière de propriété intellectuelle déposée contre nous pourrait entraîner
la perte de nos droits de propriété intellectuelle ou les compromettre, nous assujettir à des obligations
importantes, exiger que nous obtenions des licences à des conditions défavorables, si elles sont
disponibles, et/ou nous obliger à donner une nouvelle image à nos produits et services. L’une ou l’autre de
ces mesures pourrait avoir une incidence défavorable sur nos activités, notre situation financière, nos
résultats opérationnels et nos flux de trésorerie.
Des changements relatifs à nos relations de travail avec nos employés et aux règlements sur
l’emploi au Canada comme à l’étranger
La Société compte environ 42 000 employés à l’échelle mondiale. Par conséquent, une modification des
lois nationales ou étrangères régissant nos rapports avec nos employés, notamment en matière de
salaires, de ressources humaines, de normes de travail équitables, de rémunération des heures
supplémentaires, de taux de cotisation à l’assurance-chômage, du barème de rémunération et de retenues
à la source, se répercuterait directement sur nos charges opérationnelles. Comme la majeure partie de
l’effectif de la Société se trouve hors du Canada et des États-Unis, une augmentation importante des
salaires dans les pays où elle est établie pourrait avoir des répercussions considérables sur ses charges
opérationnelles.
Par le passé, la Société a été en mesure de gérer de manière productive toutes ses installations de
fabrication sans faire face à d’importants conflits de travail, tels que des grèves ou des arrêts de travail.
Certains de nos employés sont membres d’organisations syndicales et, plus particulièrement, la Société
est partie prenante de conventions collectives à trois de ses installations de couture au Nicaragua et à une
installation de couture au Honduras. La Société s’était précédemment engagée à respecter une convention
collective conclue avec un syndicat inscrit auprès du ministère du Travail dominicain couvrant environ
900 employés à notre installation de fabrication de textiles en République dominicaine. D’un commun
accord, la Société et le syndicat ont résilié cette convention collective en février 2011, mais le syndicat
prétend toujours représenter une majorité des travailleurs de l’installation. Un deuxième syndicat prétend
également représenter la majorité des travailleurs de l’installation et l’affaire est maintenant devant la Cour
du travail de la République dominicaine. Malgré la résiliation de la convention, la Société continue d’offrir
les mêmes avantages aux employés couverts par la convention initiale. Si les relations de travail devaient
changer ou se détériorer à l’une des installations de la Société ou de celles de l’un de ses sous-traitants,
cela pourrait avoir une incidence défavorable sur la productivité et la structure de coûts des activités de
fabrication de Gildan.
Une mauvaise presse à la suite des violations avérées, alléguées ou perçues des lois du travail
locales ou des normes du travail internationales, ou pour des pratiques de travail ou toutes autres
pratiques commerciales contraires à l’éthique
La Société est engagée à s’assurer que toutes ses activités soient conformes à son rigoureux Code de
conduite interne, ainsi qu’aux lois locales et internationales et aux codes et principes auxquels elle adhère,
incluant ceux de la Worldwide Responsible Accredited Production (« WRAP ») et de la Fair Labor
Association (« FLA »). Bien que la majeure partie de ses activités de fabrication soient exercées au sein
des installations lui appartenant, la Société a parfois recours à des sous-traitants, sur lesquels elle
n’exerce pas de contrôle, pour compléter sa production verticalement intégrée. Si l’une de ses installations,
l’un de ses sous-traitants ou l’un des sous-traitants de ces derniers devait contrevenir ou être accusé de
contrevenir à des lois locales ou internationales sur le travail ou aux règlements qui en découlent, ou
encore de se livrer, sur l’un ou l’autre des marchés où elle vend ses produits, à des pratiques de travail ou
toutes autres pratiques jugées contraires à l’éthique, la Société pourrait subir une mauvaise presse, ce qui
pourrait nuire à sa réputation et lui faire perdre des ventes.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.58
RAPPORT DE GESTION
Notre dépendance à l’égard de dirigeants clés et notre capacité à attirer et/ou à retenir le personnel
clé
La réussite de la Société repose sur l’apport continu de ses principaux dirigeants, dont certains possèdent
des compétences et des expériences uniques et difficiles à remplacer à court terme. La perte ou
l’interruption des services fournis par un dirigeant clé pourrait porter préjudice à la Société pendant la
période de temps qu’il faut pour remanier l’organisation ou pour permettre à un successeur d’assumer les
responsabilités liées au poste de direction clé. La réussite future de la Société dépendra donc aussi de sa
capacité à attirer et à retenir à son service des gestionnaires, des responsables des ventes et d’autres
employés clés. Rien ne garantit, cependant, que nous serons en mesure de le faire, ce qui pourrait nuire à
nos activités.
Réglementation sur la sécurité des produits
Nous sommes assujettis aux lois et aux règlements sur la sécurité des produits de consommation qui
pourraient avoir des répercussions sur nos activités. Aux États-Unis, nous sommes assujettis à la loi
intitulée Consumer Product Safety Act, dans sa version modifiée par la loi Consumer Product Safety
Improvement Act of 2008, à la loi Federal Hazardous Substances Act, à la loi Flammable Fabrics Act, à la
loi Toxic Substances Control Act et aux règles et règlements promulgués en vertu de ces lois. Ces lois
prévoient des sanctions considérables en cas de non-conformité. Ces lois et règlements comprennent des
exigences de test et de certification relativement à l’inflammabilité des vêtements, à la teneur en plomb et
au plomb utilisé pour les revêtements des produits pour enfants, de même qu’à la teneur en phtalate des
articles de soins pour enfants, incluant les composantes recouvertes de plastique des vêtements de nuit
pour enfants. Nous sommes assujettis à des lois et règlements similaires, et à des exigences
supplémentaires en matière de divulgation de l’information et d’avertissement, dans les autres territoires
où nos produits sont vendus.
Au Canada, nous sommes assujettis à des lois et à des règlements semblables, dont les plus importants
sont la Loi sur les produits dangereux et la Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation
(la « LCSPC »), qui s’appliquent aux fabricants, aux importateurs, aux distributeurs, aux publicitaires et aux
détaillants de produits de consommation.
Dans les pays de l’Union européenne, nous sommes également assujettis à différents règlements sur la
sécurité des produits, les principaux étant imposés aux termes de la directive Sécurité générale des
produits. Nous sommes aussi assujettis à des lois et règlements similaires dans les autres territoires où
nos produits sont vendus.
La conformité aux lois existantes et aux lois futures en matière de sécurité des produits, ainsi qu’aux
règlements et aux politiques d’application connexes, pourrait faire en sorte que nous devions engager des
dépenses d’investissement et d’autres coûts qui pourraient être considérables. Le non-respect des lois et
règlements applicables en matière de sécurité des produits pourrait se solder par des amendes et des
pénalités importantes, des coûts relatifs au rappel, au remplacement et à l’élimination de produits non
conformes, ainsi qu’une publicité négative qui pourrait nuire à notre réputation et se traduire par une perte
de ventes. Il est également possible que nos clients exigent que nous nous conformions à des exigences
existantes et additionnelles relatives à la sécurité des consommateurs, ce qui pourrait nous empêcher de
fournir les produits de la manière prévue. Bien que nous estimions nous conformer, à tous les égards
importants, aux lois et règlements en matière de sécurité des produits qui sont en vigueur dans les pays où
nous exerçons nos activités, nous ne pouvons déterminer de façon raisonnable la portée de notre
éventuelle responsabilité à l’égard des lois, des règlements et des permis s’appliquant à nos activités.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.59
RAPPORT DE GESTION
Poursuites et/ou mesures réglementaires
Dans le cadre de nos activités, nous sommes exposés à des risques de poursuites judiciaires et de
mesures réglementaires relatives à la responsabilité de produits, aux pratiques d’emploi, à la contrefaçon
de brevets et de marques de commerce, aux faillites et à d’autres réclamations. Nous ne pouvons pas
prédire l’issue de telles poursuites ou mesures réglementaires compte tenu des incertitudes y étant
inhérentes, à la fois dans les juridictions nationales et étrangères. En raison de ces poursuites, nous
pourrions devoir engager des dépenses et consacrer des ressources pour contester ces allégations. Ces
poursuites pourraient éventuellement se conclure par une défaite ou par le recours à d’autres mesures de
réparation, comme un rappel de produits, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable importante sur
nos activités, nos résultats opérationnels et notre situation financière.
Dans le cadre de l’environnement réglementaire et juridique dans lequel elle exerce ses activités, Gildan
est assujettie à des lois anticorruption qui interdisent d’effectuer des paiements irréguliers directement ou
indirectement à des représentants du gouvernement, à des autorités ou à des personnes définies dans ces
lois anticorruption en vue d’obtenir des contrats ou d’autres avantages inappropriés dans la conduite des
affaires. Le non-respect des lois anticorruption par ses employés, ses sous-traitants, ses fournisseurs, ses
agents ou ses partenaires pourrait avoir diverses conséquences pour Gildan, notamment l’imposition de
sanctions pénales, civiles et administratives, une mauvaise presse, et pourrait avoir un effet négatif
important sur ses activités, ses résultats opérationnels et sa situation financière.
Atteintes à la protection des données et à la vie privée
Dans le cadre de nos activités, nous recueillons et utilisons régulièrement des renseignements sensibles et
confidentiels sur nos clients et nos employés. Ces pratiques sont fortement réglementées et les lois en
matière de sécurité et de confidentialité des informations sont complexes et en constante évolution. Le
non-respect de ces lois et de ces règlements pourrait entraîner des risques de poursuite. De plus, malgré
les mesures de sécurité en place, toute atteinte, réelle ou présumée, à la protection des données, qu’elle
résulte d’une cyber attaque, d’un virus informatique ou d’une erreur humaine, pourrait entacher notre
réputation et entraîner une incidence défavorable importante sur nos activités, nos résultats opérationnels
et notre situation financière.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.60
RAPPORT DE GESTION
17.0
DÉFINITION ET RAPPROCHEMENT DES MESURES FINANCIÈRES NON
CONFORMES AUX PCGR
Pour évaluer notre performance opérationnelle et notre situation financière, nous utilisons des mesures qui
ne sont pas conformes aux PCGR. Les modalités et les définitions des mesures non conformes aux PCGR
utilisées dans le présent rapport de gestion et un rapprochement de celles-ci avec les PCGR les plus
directement comparables figurent ci-dessous. Les mesures non conformes aux PCGR sont présentées de
manière cohérente pour toutes les périodes présentées dans le présent rapport de gestion. Ces mesures
non conformes aux PCGR n’ayant pas de sens normalisé aux termes des IFRS, il est donc peu probable
qu’elles soient comparables à des mesures semblables présentées par d’autres entreprises.
Par conséquent, elles ne doivent pas être considérées de façon isolée.
Bénéfice net ajusté et bénéfice dilué par action ajusté
Le bénéfice net ajusté correspond au bénéfice net avant les coûts de restructuration et les autres coûts
connexes à des acquisitions, sans prendre en compte les recouvrements d’impôt sur le résultat
correspondants. Le bénéfice dilué par action ajusté correspond au bénéfice net ajusté divisé par le nombre
moyen pondéré dilué d’actions ordinaires en circulation. La direction utilise le bénéfice net ajusté et le
bénéfice dilué par action ajusté pour mesurer la performance de la Société d’une période à l’autre, sans
tenir compte des variations liées à l’incidence des éléments décrits ci-dessus. Ces éléments sont exclus du
calcul parce qu’ils influencent la comparabilité des résultats financiers et pourraient potentiellement fausser
l’analyse des tendances relatives au rendement commercial de la Société. Le fait d’exclure ces éléments
ne signifie pas qu’ils sont nécessairement non récurrents.
(en millions de dollars, sauf les montants par action)
Périodes de trois mois
closes les
3 janvier
4 janvier
2016
2015
2015
(15 mois)
2014
Bénéfice net (perte nette)
Ajustements pour tenir compte des éléments suivants :
Coûts de restructuration et autres coûts connexes à des
acquisitions
Recouvrement d’impôt lié aux coûts de restructuration et autres
coûts connexes à des acquisitions
Bénéfice net ajusté (perte nette ajustée)
67,6
(41,2)
304,9
359,6
1,3
3,6
14,9
3,2
68,9
(37,6)
(2,0)
317,8
(0,8)
362,0
Bénéfice de base par action
Bénéfice dilué par action
Bénéfice dilué par action ajusté
0,28
0,28
0,28
(0,17)
(0,17)
(0,15)
1,26
1,25
1,30
1,48
1,46
1,47
Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions reflètent l’incidence du fractionnement d’actions à raison de deux pour
une effectué le 27 mars 2015.
Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau
sommaire.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.61
RAPPORT DE GESTION
BAIIA ajusté
Le BAIIA ajusté correspond au bénéfice avant les charges financières, l’impôt sur le résultat et les
amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles, et ne tient pas compte de l’incidence des
coûts de restructuration et des autres coûts connexes à des acquisitions. La Société se sert du BAIIA
ajusté, entre autres mesures, pour évaluer sa performance opérationnelle. La Société croit aussi que cette
mesure est couramment utilisée par les investisseurs et les analystes pour mesurer la capacité d’une
entreprise à assurer le service de la dette et à s’acquitter d’autres obligations de paiement, ou en tant
qu’instrument d’évaluation courant. La Société ne tient pas compte de la dotation aux amortissements, qui
n’entraîne pas de décaissement de par sa nature et peut varier considérablement selon les méthodes
comptables utilisées ou des facteurs non liés aux activités opérationnelles tels que le coût historique.
Le fait d’exclure ces éléments ne signifie pas qu’ils sont nécessairement non récurrents.
(en millions de dollars)
Bénéfice net (perte nette)
Coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions
Amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles
Charges financières, montant net
(Recouvrement) charge d’impôt sur le résultat
BAIIA ajusté
Périodes de trois mois
closes les
3 janvier
4 janvier
2016
2015
67,6
1,3
29,8
2,4
0,6
101,7
(41,2)
3,6
21,5
2,8
(1,9)
(15,2)
2015
(15 mois)
2014
304,9
14,9
146,4
17,8
4,5
488,5
359,6
3,2
95,6
2,9
7,0
468,3
Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau
sommaire.
Flux de trésorerie disponibles
Les flux de trésorerie disponibles correspondent aux flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles,
notamment les variations nettes des soldes hors trésorerie du fonds de roulement, après déduction des
flux de trésorerie liés aux activités d’investissement, à l’exclusion des acquisitions d’entreprises. La Société
considère que les flux de trésorerie disponibles constituent un indicateur important de la solidité et du
rendement financier de l’entreprise, car ils révèlent les flux de trésorerie disponibles, une fois les dépenses
d’investissement effectuées, afin de rembourser la dette, de réinvestir dans l’entreprise, de poursuivre sa
recherche d’opportunité d’acquisitions d’entreprises et/ou de redistribuer à ses actionnaires. La Société
croit que cette mesure est couramment utilisée par les investisseurs et les analystes afin d’évaluer une
entreprise et ses éléments d’actif sous-jacents.
(en millions de dollars)
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement
Ajustement pour tenir compte de l’élément suivant :
Acquisitions d’entreprises
Flux de trésorerie disponibles
2015
(15 mois)
2014
353,6
(425,3)
264,1
(389,5)
103,8
32,1
101,7
(23,7)
Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau
sommaire.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.62
RAPPORT DE GESTION
Total de la dette et dette nette
Le total de la dette est défini comme la somme de la dette bancaire et de la dette à long terme, incluant la
partie courante, alors que la dette nette correspond au total de la dette duquel sont déduits la trésorerie et
les équivalents de trésorerie. La Société estime que le total de la dette et la dette nette constituent des
indicateurs importants de son levier financier.
(en millions de dollars)
Dette à long terme et total de la dette
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Dette nette
3 janvier
2016
375,0
(50,7)
324,3
5 octobre
2014
157,0
(65,2)
91,8
Certains légers écarts attribuables à des facteurs d’arrondissement existent entre les états financiers consolidés et ce tableau
sommaire.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.63
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION À L’ÉGARD DE L’INFORMATION
FINANCIÈRE
Les états financiers consolidés ci-joints ont été préparés par la direction et approuvés par le conseil d’administration de
la Société. Les états financiers consolidés ont été dressés conformément aux Normes internationales d’information
financière publiées par l’International Accounting Standards Board et, le cas échéant, reflètent les meilleures
estimations de la direction et reposent sur l’exercice de son meilleur jugement. Lorsqu’il était possible d’appliquer
d’autres méthodes comptables, la direction a choisi celles qu’elle a jugées les plus appropriées dans les
circonstances. La direction est responsable de l’exactitude, de l’intégrité et de l’objectivité des états financiers
consolidés, dans les limites raisonnables de leur importance relative, ainsi que du maintien d’un système de contrôles
internes à l’égard de l’information financière, comme il est décrit à la rubrique intitulée « Rapport annuel de la direction
sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière » du rapport de gestion pour l’exercice clos le 3 janvier
2016. La direction est également responsable de la préparation et de la présentation des autres informations
financières incluses dans le rapport annuel de 2015, et de leur cohérence avec les états financiers consolidés.
Le comité d’audit et des finances de la Société, qui est nommé annuellement par le conseil d’administration et qui se
compose uniquement d’administrateurs indépendants, rencontre les membres de la direction ainsi que les auditeurs
externes et les auditeurs internes afin de s’assurer que la direction s’acquitte de façon appropriée des responsabilités
qui lui incombent en matière d’information financière. Il examine également les états financiers consolidés ainsi que le
rapport des auditeurs externes. Le comité d’audit et des finances soumet son rapport au conseil d’administration et
recommande l’approbation des états financiers consolidés destinés aux actionnaires. Le comité d’audit et des finances
étudie également la nomination des auditeurs externes ou le renouvellement de leur mandat, et soumet ses décisions
à l’examen du conseil d’administration et à l’approbation des actionnaires.
Les états financiers consolidés ont été audités de façon indépendante par KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L., pour le compte des
actionnaires, selon les normes d’audit généralement reconnues du Canada et selon les normes du Public Company
Accounting Oversight Board (États-Unis). Leur rapport expose la nature de leur audit et comporte l’expression de leur
opinion sur les états financiers consolidés de la Société. De plus, les auditeurs ont produit un rapport sur le contrôle
interne à l’égard de l’information financière de la Société en date du 3 janvier 2016. Les auditeurs externes KPMG
s.r.l./S.E.N.C.R.L. peuvent, sans aucune restriction, rencontrer les membres du comité d’audit et des finances du conseil
d’administration.
(signé) « Glenn J. Chamandy »
(signé) « Rhodri J. Harries »
Glenn J. Chamandy
Président et chef de la direction
Rhodri J. Harries
Premier vice-président,
chef des services financiers et administratifs
Le 23 février 2016
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.64
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
RAPPORT DES AUDITEURS INDÉPENDANTS DU CABINET D’EXPERTSCOMPTABLES INSCRIT
Aux actionnaires de Les Vêtements de Sport Gildan Inc.
Nous avons audité les états financiers consolidés de Les Vêtements de Sport Gildan Inc. (la « Société ») qui
comprennent les états consolidés de la situation financière aux 3 janvier 2016 et 5 octobre 2014, les comptes
consolidés de résultat et états consolidés du résultat global, les états consolidés des variations des capitaux propres et
les tableaux consolidés des flux de trésorerie de l’exercice de 15 mois clos le 3 janvier 2016 et de l’exercice clos le
5 octobre 2014, ainsi que les notes, qui comprennent un résumé des principales méthodes comptables et d’autres
informations explicatives
Responsabilité de la direction pour les états financiers consolidés
La direction est responsable de la préparation et de la présentation fidèle de ces états financiers consolidés
conformément aux Normes internationales d’information financière (IFRS), publiées par l’International Accounting
Standards Board, ainsi que du contrôle interne qu’elle considère comme nécessaire pour permettre la préparation
d’états financiers consolidés exempts d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs.
Responsabilité des auditeurs
Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur les états financiers consolidés, sur la base de nos audits.
Nous avons effectué nos audits selon les normes d’audit généralement reconnues du Canada et les normes du Public
Company Accounting Oversight Board (États-Unis). Ces normes requièrent que nous nous conformions aux règles de
déontologie et que nous planifiions et réalisions l’audit de façon à obtenir l’assurance raisonnable que les états
financiers consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les
montants et les informations fournis dans les états financiers consolidés. Le choix des procédures relève de notre
jugement, et notamment de notre évaluation des risques que les états financiers consolidés comportent des anomalies
significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Dans l’évaluation de ces risques, nous prenons en
considération le contrôle interne de la Société portant sur la préparation et la présentation fidèle des états financiers
consolidés afin de concevoir des procédures d’audit appropriées aux circonstances. Un audit comporte également
l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et du caractère raisonnable des estimations
comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers
consolidés.
Nous estimons que les éléments probants que nous avons obtenus dans le cadre de nos audits sont suffisants et
appropriés pour fonder notre opinion d’audit.
Opinion
À notre avis, les états financiers consolidés donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la
situation financière consolidée de Les Vêtements de Sport Gildan Inc. aux 3 janvier 2016 et 5 octobre 2014, ainsi que
de sa performance financière consolidée et de ses flux de trésorerie consolidés pour l’exercice de 15 mois clos le
3 janvier 2016 et l’exercice clos le 5 octobre 2014, conformément aux Normes internationales d’information financière
(IFRS) publiées par l’International Accounting Standards Board.
Autre point
Nous avons également audité, conformément aux normes du Public Company Accounting Oversight Board (ÉtatsUnis), l’efficacité du contrôle interne à l’égard de l’information financière de la Société en date du 3 janvier 2016, en
nous fondant sur les critères que le Committee of Sponsoring Organizations de la Treadway Commission a énoncés
dans sa publication Internal Control - Integrated Framework (2013). Dans notre rapport daté du 23 février 2016, nous
avons exprimé une opinion sans réserve (non modifiée) sur l’efficacité du contrôle interne à l’égard de l’information
financière de la Société.
Montréal, Canada
Le 23 février 2016
*CPA auditeur, CA, permis de comptabilité publique no A110592
KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L. est une société canadienne à responsabilité limitée et un cabinet
membre du réseau KPMG de cabinets indépendants affiliés à KPMG International Coopérative
(« KPMG International »), entité suisse.
KPMG Canada fournit des services à KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.65
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
RAPPORT DU CABINET D’EXPERTS-COMPTABLES INSCRIT ET INDÉPENDANT
Aux actionnaires et au conseil d’administration de Les Vêtements de Sport Gildan Inc.
Nous avons audité le contrôle interne à l’égard de l’information financière de Les Vêtements de Sport Gildan Inc. en date du
3 janvier 2016 en nous fondant sur les critères que le Committee of Sponsoring Organizations de la Treadway Commission a
énoncés dans sa publication Internal Control - Integrated Framework (2013). La responsabilité du maintien d’un contrôle
interne efficace à l’égard de l’information financière ainsi que de l’appréciation de l’efficacité de ce contrôle incombe à l a
direction de Les Vêtements de Sport Gildan Inc., évaluation qui est présentée à la rubrique intitulée « Rapport annuel de la
direction sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière » qui figure dans le rapport de gestion pour l’exercice
de 15 mois clos le 3 janvier 2016. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur le contrôle interne à l’égard de
l’information financière de la Société en nous fondant sur notre audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes du Public Company Accounting Ov ersight Board (États-Unis). Ces normes
exigent que nous planifiions et réalisions l’audit de façon à obtenir l’assurance raisonnable qu’un contrôle interne efficace à
l’égard de l’information financière est exercé, à tous les égards importants. Dans le cad re de notre audit, nous avons, entre
autres choses, acquis une compréhension du contrôle interne à l’égard de l’information financière, apprécié le risque qu’il
existe une faiblesse importante, et procédé à des tests et à une évaluation de la conception et de l’efficacité du
fonctionnement du contrôle interne en tenant compte du risque établi. Notre audit a également comporté la mise en œuvre
des autres procédés que nous avons jugés nécessaires dans les circonstances. Nous croyons que notre audit constitue une
base raisonnable pour l’expression de notre opinion.
Le contrôle interne à l’égard de l’information financière d’une société est un processus visant à fournir l’assurance raisonn able
que l’information financière est fiable et que les états financiers ont été établis, aux fins de la publication de l’information
financière, conformément aux principes comptables généralement reconnus. Le contrôle interne de la Société à l’égard de
l’information financière comprend des politiques et procédures qui : 1) visent la tenue de comptes suffisamment détaillés qui
donnent une image fidèle des opérations et des sorties d’actifs de la Société, 2) fournissent l’assurance raisonnable que les
opérations sont enregistrées de manière à permettre d’établir les états financi ers conformément aux principes comptables
généralement reconnus et que les encaissements et décaissements de la Société ne soient faits qu’avec l’autorisation de la
direction et du conseil d’administration de la Société et 3) fournissent l’assurance raisonnable que toute acquisition, utilisation
ou sortie non autorisée des actifs de la Société pouvant avoir une incidence importante sur les états financiers soit évitée ou
détectée à temps.
En raison des limites qui lui sont inhérentes, il se peut que le contrôle interne à l’égard de l’information financière ne permette
pas d’empêcher ou de détecter les inexactitudes. Enfin, la projection, sur des périodes futures, de quelque appréciation de
l’efficacité est assujettie au risque que les contrôles deviennent i nadéquats en raison de changements de situation, ou au
risque de détérioration de la conformité aux principes directeurs et procédures.
À notre avis, Les Vêtements de Sport Gildan Inc. ont maintenu, à tous les égards importants, un contrôle interne effica ce à
l’égard de l’information financière au 3 janvier 2016, selon les critères que le Committee of Sponsoring Organizations de la
Treadway Commission a énoncés dans sa publication Internal Control - Integrated Framework (2013).
Nous avons également effectué notre audit, selon les normes d’audit généralement reconnues du Canada et selon les
normes du Public Company Accounting Oversight Board (États -Unis), des états consolidés de la situation financière de Les
Vêtements de Sport Gildan Inc. aux 3 janvier 2016 et 5 octobre 2014, des comptes consolidés de résultat et états
consolidés du résultat global, des états consolidés des variations des capitaux propres et des tableaux consolidés des flux d e
trésorerie pour la période de 15 mois close le 3 janvier 2016 et l’exercice clos le 5 octobre 2014. Dans notre rapport daté du
23 février 2016, nous avons exprimé une opinion non modifiée (sans réserve) sur les états financiers consolidés.
Montréal, Canada
Le 23 février 2016
*CPA auditeur, CA, permis de comptabilité publique no A110592
KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L. est une société canadienne à responsabilité limitée et un cabinet
membre du réseau KPMG de cabinets indépendants affiliés à KPMG International Coopérative
(« KPMG International »), entité suisse.
KPMG Canada fournit des services à KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.66
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
LES VÊTEMENTS DE SPORT GILDAN INC.
ÉTATS CONSOLIDÉS DE LA SITUATION FINANCIÈRE
(en milliers de dollars US)
3 janvier
2016
Actifs courants
Trésorerie et équivalents de trésorerie (note 6)
Créances clients (note 7)
Impôt sur le résultat à recevoir
Stocks (note 8)
Charges payées d’avance, acomptes et autres actifs courants
Actifs détenus en vue de la vente (note 17)
Total des actifs courants
Actifs non courants
Immobilisations corporelles (note 9)
Immobilisations incorporelles (note 10)
Goodwill (note 10)
Impôt sur le résultat différé (note 18)
Autres actifs non courants
Total des actifs non courants
Total des actifs
Passifs courants
Créditeurs et charges à payer
Impôt sur le résultat à payer
Total des passifs courants
Passifs non courants
Dette à long terme (note 11)
Impôt sur le résultat différé (note 18)
Autres passifs non courants (note 12)
Total des passifs non courants
Total des passifs
5 octobre
2014
50 675 $
306 132
851 033
42 934
2 840
1 253 614
65 163 $
354 265
1 439
779 407
41 291
5 839
1 247 404
1 044 389
336 753
190 626
2 793
6 105
1 580 666
2 834 280 $
873 726
287 353
176 445
8 116
1 345 640
2 593 044 $
232 268 $
953
233 221
368 712 $
368 712
375 000
37 616
412 616
645 837
157 000
349
43 450
200 799
569 511
150 497
14 007
2 022 846
1 093
2 188 443
2 834 280 $
124 595
20 778
1 885 892
(7 732)
2 023 533
2 593 044 $
Engagements, garanties et passifs éventuels (note 23)
Capitaux propres
Capital social
Surplus d’apport
Résultats non distribués
Cumul des autres éléments du résultat global
Total des capitaux propres attribuables aux actionnaires de la Société
Total des passifs et des capitaux propres
Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés.
Au nom du conseil d’administration
(signé : Glenn J. Chamandy)
Glenn J. Chamandy
Administrateur
(signé : Russell Goodman)
Russell Goodman
Administrateur
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.67
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
LES VÊTEMENTS DE SPORT GILDAN INC.
COMPTES CONSOLIDÉS DE RÉSULTAT ET ÉTATS CONSOLIDÉS DU RÉSULTAT GLOBAL
Exercices clos les 3 janvier 2016 et 5 octobre 2014
(en milliers de dollars US, sauf les données par action)
2015
2014
(15 mois)
2 959 238 $
2 229 130
2 359 994 $
1 701 311
Bénéfice brut
730 108
658 683
Charges de vente et charges générales et administratives (note 16 a))
Coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions (note 17)
387 963
14 908
286 015
3 247
Bénéfice opérationnel
327 237
369 421
17 797
2 897
309 440
366 524
4 526
6 972
304 914
359 552
Ventes nettes
Coût des ventes
Charges financières, montant net (note 14 c))
Bénéfice avant l’impôt sur le résultat
Charge d’impôt sur le résultat (note 18)
Bénéfice net
Autres éléments du résultat global, après déduction de l’impôt sur le résultat
connexe
Couvertures de flux de trésorerie (note 14 d))
Perte actuarielle sur les obligations au titre des avantages du personnel
(note 12 a))
Résultat global
Bénéfice par action (note 19)
1)
De base
1)
Dilué
8 825
(7 076)
(10 000)
(1 175)
(3 614)
(10 690)
303 739 $
348 862 $
1,26 $
1,25 $
1,48 $
1,46 $
1) Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions reflètent l’incidence du fractionnement d’actions à raison de deux pour
une effectué le 27 mars 2015.
Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.68
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
LES VÊTEMENTS DE SPORT GILDAN INC.
ÉTATS CONSOLIDÉS DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES
Exercices clos les 3 janvier 2016 et 5 octobre 2014
(en milliers ou en milliers de dollars US)
Capital social
Nombre
Montant
Solde au 29 septembre 2013
Rémunération fondée sur des actions
Actions émises aux termes du régime d’achat
d’actions des membres du personnel
Actions émises à l’exercice d’options d’achat
d’actions
Actions émises ou distribuées à l’acquisition des
droits rattachés aux unités d’actions de
négociation restreinte
Rachats d’actions en vue du règlement futur
d’UANR visant des actions émises (note 13 e))
Dividendes déclarés
Transactions avec les actionnaires de la Société
comptabilisées directement dans les capitaux
propres
Couvertures de flux de trésorerie (note 14 d))
Perte actuarielle sur les obligations au titre des
avantages du personnel (note 12 a))
Bénéfice net
Résultat global
Solde au 5 octobre 2014
Rémunération fondée sur des actions
Actions émises aux termes du régime d’achat
d’actions des membres du personnel
Actions émises à l’exercice d’options d’achat
d’actions
Actions émises ou distribuées à l’acquisition des
droits rattachés aux unités d’actions de
négociation restreinte
Actions rachetées et annulées (note 13 d))
Rachats d’actions en vue du règlement futur
d’UANR visant des actions émises (note 13 e))
Dividendes déclarés
Transactions avec les actionnaires de la Société
comptabilisées directement dans les capitaux
propres
243 252
107 867 $
Surplus
d’apport
28 869 $
Résultats
non
distribués
Total des
capitaux
propres
(656) $ 1 583 346 $ 1 719 426 $
-
-
10 099
-
-
10 099
42
1 117
-
-
-
1 117
236
4 617
(1 310)
-
-
3 307
1 718
25 475
(25 475)
-
-
-
(14 481)
-
8 383
212
-
(53 392)
(6 098)
(53 180)
1 396
16 728
(8 091)
-
(53 392)
(44 755)
-
-
-
(7 076)
-
-
-
(7 076)
(600)
-
244 648
124 595 $
20 778 $
(3 614)
359 552
355 938
(7 076)
(3 614)
359 552
348 862
(7 732) $ 1 885 892 $ 2 023 533 $
-
-
12 152
-
-
12 152
59
1 761
-
-
-
1 761
1 462
21 904
(7 465)
-
-
14 439
1 013
(3 050)
19 031
(1 555)
(19 031)
-
-
(78 188)
(79 743)
(560)
-
(15 239)
-
7 488
85
-
(79 772)
(7 751)
(79 687)
25 902
(6 771)
-
(157 960)
(138 829)
(1 076)
Couvertures de flux de trésorerie (note 14 d))
Perte actuarielle sur les obligations au titre des
avantages du personnel (note 12 a))
Bénéfice net
-
-
-
-
-
-
Résultat global
-
-
-
Solde au 3 janvier 2016
Cumul des
autres
éléments
du résultat
global
243 572
150 497 $
8 825
8 825
14 007 $
-
8 825
(10 000)
304 914
(10 000)
304 914
294 914
303 739
1 093 $ 2 022 846 $ 2 188 443 $
Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions reflètent l’incidence du fractionnement d’actions à raison de deux pour
une effectué le 27 mars 2015.
Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.69
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
LES VÊTEMENTS DE SPORT GILDAN INC.
TABLEAUX CONSOLIDÉS DES FLUX DE TRÉSORERIE
Exercices clos les 3 janvier 2016 et 5 octobre 2014
(en milliers de dollars US)
2015
2014
(15 mois)
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles
Bénéfice net
Ajustements visant à rapprocher le bénéfice net et les flux de trésorerie liés
aux activités opérationnelles (note 21 a))
Variations des soldes hors trésorerie du fonds de roulement
Créances clients
Impôt sur le résultat
Stocks
Charges payées d’avance, acomptes et autres actifs courants
Créditeurs et charges à payer
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement
Achat d’immobilisations corporelles
Achat d’immobilisations incorporelles
Acquisitions d’entreprises (note 5)
Produit tiré de la sortie d’actifs détenus en vue de la vente et
d’immobilisations corporelles
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement
Flux de trésorerie liés aux activités de financement
Augmentation des montants prélevés aux termes de la facilité de crédit
bancaire à long terme renouvelable
Dividendes versés
Produit tiré de l’émission d’actions
Rachat et annulation d’actions (note 13 d))
Rachat d’actions en vue du règlement futur d’UANR visant des actions
émises (note 13 e))
Flux de trésorerie liés aux activités de financement
304 914 $
359 552 $
147 654
452 568
93 188
452 740
47 893
2 478
(36 149)
(4 290)
(108 876)
353 624
(90 549)
(628)
(149 231)
(10 007)
61 775
264 100
(319 374)
(7 545)
(103 800)
(286 553)
(6 150)
(101 732)
5 463
(425 256)
4 894
(389 541)
218 000
(79 687)
16 032
(79 743)
157 000
(53 180)
4 316
-
(15 239)
59 363
(14 481)
93 655
Incidence des variations des cours de change sur la trésorerie et les équivalents
de trésorerie libellés en devises
Diminution nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie au cours de
l’exercice
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture de l’exercice
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l’exercice
(2 219)
(419)
(14 488)
65 163
50 675 $
(32 205)
97 368
65 163 $
Sommes versées en trésorerie au titre de ce qui suit (comprises dans les flux de
trésorerie liés aux activités opérationnelles)
Intérêts
Impôt sur le résultat, déduction faite des remboursements
9 561 $
4 890
2 108 $
10 704
Informations supplémentaires sur les flux de trésorerie (note 21)
Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.70
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
Exercices clos les 3 janvier 2016 et 5 octobre 2014
(Les montants des tableaux sont en milliers ou en milliers de dollars US, sauf les données par action, à moins d’indication contraire)
1. ENTITÉ PRÉSENTANT L’INFORMATION FINANCIÈRE
Les Vêtements de Sport Gildan Inc. (la « Société ») est située au Canada et a été constituée en société en vertu de la
Loi canadienne sur les sociétés par actions. La Société a pour principale activité commerciale la confection et la vente
de vêtements de sport, de chaussettes et de sous-vêtements. À compter de l’exercice 2015, l’exercice de la Société
prend fin le dimanche le plus près du 31 décembre de chaque année. Par conséquent, l’exercice 2015 était un
exercice transitoire qui a débuté le 6 octobre 2014 et s’est terminé le 3 janvier 2016, comprenant ainsi 15 mois
d’activités.
Le siège social de la Société est situé au 600, boulevard de Maisonneuve Ouest, bureau 3300, Montréal (Québec).
Les états financiers consolidés pour les exercices clos le 3 janvier 2016 et le 5 octobre 2014 comprennent les comptes
de la Société et de ses filiales. La Société est une entité ouverte inscrite à la Bourse de Toronto et à la Bourse de New
York sous le symbole GIL.
Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions figurant dans les présents états financiers consolidés et
notes sont précisées après le fractionnement d’actions, reflétant l’incidence du fractionnement des actions ordinaires
en circulation de la Société à raison de deux pour une, effectué le 27 mars 2015. Se reporter à la note 13 c).
2. BASE D’ÉTABLISSEMENT
a)
Déclaration de conformité
Les états financiers consolidés de la Société ont été établis conformément aux Normes internationales
d’information financière (International Financial Reporting Standards, ou « IFRS »), publiées par l’International
Accounting Standards Board (l’« IASB »).
La publication des présents états financiers consolidés pour l’exercice clos le 3 janvier 2016 a été approuvée par
le conseil d’administration de la Société en date du 23 février 2016.
b)
Base d’évaluation
Les états financiers consolidés ont été établis au coût historique, sauf pour les éléments suivants inscrits aux états
consolidés de la situation financière :
 les instruments financiers dérivés qui sont évalués à la juste valeur;
 les actifs détenus en vue de la vente qui sont établis au plus faible de leur valeur comptable et de leur juste
valeur diminuée des coûts de vente;
 les passifs au titre des accords de paiement fondé sur des actions réglés en trésorerie qui sont évalués à la
juste valeur;
 les obligations au titre des avantages du personnel liées aux régimes à prestations définies qui sont évaluées
comme le total net de la juste valeur des actifs du régime et de la valeur actualisée des obligations au titre
des prestations définies;
 les provisions au titre des coûts relatifs au démantèlement, à la remise en état de sites et aux contrats
déficitaires qui sont mesurées à la valeur actualisée des dépenses attendues que l’on pense nécessaires
pour éteindre l’obligation;
 la contrepartie éventuelle dans le cadre d’un regroupement d’entreprises qui est évaluée à la juste valeur;
 les actifs acquis et les passifs repris identifiables dans le cadre d’un regroupement d’entreprises qui sont
initialement évalués à la juste valeur.
Certaines données comparatives ont été reclassées afin de se conformer à la présentation de la période
considérée.
La monnaie fonctionnelle et la monnaie de présentation de la Société et de toutes ses filiales sont le dollar US.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.71
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
2. BASE D’ÉTABLISSEMENT (suite)
c) Première application de normes comptables nouvelles ou modifiées
Le 6 octobre 2014, la Société a adopté l’IFRIC 21, Droits ou taxes, qui fournit des indications sur la comptabilisation
des droits ou taxes conformément à l’IAS 37, Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels. L’interprétation définit
les droits ou taxes comme des sorties de ressources qui sont imposées par les autorités publiques à une entité selon
des dispositions légales ou réglementaires, à l’exception des impôts sur le résultat qui entrent dans le champ
d’application de l’IAS 12, Impôts sur le résultat, et confirme qu’une entité doit comptabiliser un passif au titre d’un droit
ou d’une taxe seulement lorsque le fait générateur survient, tel qu’il est prévu dans les dispositions légales ou
réglementaires. L’adoption de l’IFRIC 21 n’a eu aucune incidence sur les états financiers consolidés de la Société.
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES
Les méthodes comptables énoncées ci-dessous ont été appliquées d’une manière uniforme pour toutes les périodes
présentées dans ces états financiers consolidés, sauf indication contraire.
a)
Méthode de consolidation
i)
Regroupements d’entreprises
Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition. Par conséquent, la
contrepartie transférée eu égard à l’acquisition d’une entreprise correspond à la juste valeur des actifs
transférés et à tout titre de créance ou titre de capitaux propres émis par la Société à la date à laquelle le
contrôle de la société acquise est obtenu. La contrepartie transférée comprend la juste valeur de tout actif ou
passif résultant d’un accord de contrepartie éventuelle. La contrepartie éventuelle classée comme un actif ou
un passif qui est un instrument financier est réévaluée à la juste valeur, tout profit ou perte en résultant étant
comptabilisé au compte consolidé de résultat et état consolidé du résultat global. Les coûts connexes à des
acquisitions, autres que les coûts associés à l’émission de titres de créance ou de titres de capitaux propres,
sont comptabilisés en charges à mesure qu’ils sont engagés et sont compris au compte consolidé de résultat
et état consolidé du résultat global dans les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des
acquisitions. Les actifs acquis et les passifs repris identifiables, ainsi que les passifs éventuels repris lors d’un
regroupement d’entreprises, sont, en règle générale, comptabilisés initialement à leur juste valeur à la date
d’acquisition. La Société comptabilise toute participation ne donnant pas le contrôle d’une entreprise acquise
soit à la juste valeur soit à la part proportionnelle de la participation ne donnant pas le contrôle dans l’actif
identifiable net de l’entreprise acquise. L’excédent de la contrepartie transférée par rapport à la juste valeur
des actifs nets identifiables acquis est comptabilisé en tant que goodwill. Si le total de la contrepartie
transférée et de la participation ne donnant pas le contrôle constatée est inférieur à la juste valeur de l’actif
net de l’entreprise acquise, un profit résultant d’une acquisition est inscrit immédiatement au compte
consolidé de résultat et état consolidé du résultat global.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.72
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
a)
Méthode de consolidation (suite)
ii)
Filiales
Les filiales sont des entreprises contrôlées par la Société. Les états financiers des filiales sont intégrés dans
les états financiers consolidés depuis la date de la prise du contrôle jusqu’à la date de la perte du contrôle.
Les méthodes comptables des filiales cadrent avec celles adoptées par la Société. Les transactions
intragroupe, les soldes et les profits et pertes latents liés aux transactions effectuées entre les différentes
sociétés du groupe sont éliminés.
Les principales filiales de la Société, leur territoire de constitution et la part en pourcentage détenue par la
Société dans chacune de ces filiales sont comme suit :
Filiale
Gildan Activewear SRL
Gildan USA Inc.
Gildan Yarns, LLC
Gildan Honduras Properties, S. de R.L.
Gildan Apparel (Canada) LP
Gildan Hosiery Rio Nance, S. de R.L.
Gildan Activewear (UK) Limited
Gildan Mayan Textiles, S. de R.L.
Gildan Activewear Honduras Textile Company, S. de R.L.
Gildan Activewear (Eden) Inc.
A.K.H., S. de R. L.
Territoire de
constitution
Part en
pourcentage
Barbade
Delaware
Delaware
Honduras
Ontario
Honduras
Royaume-Uni
Honduras
Honduras
Caroline du Nord
Honduras
100 %
100 %
100 %
100 %
100 %
100 %
100 %
100 %
100 %
100 %
100 %
La Société n’a aucune autre filiale représentant individuellement plus de 10 % du total de l’actif consolidé et
10 % des ventes nettes consolidées de la Société, ou ensemble plus de 20 % du total de l’actif consolidé et
des ventes nettes consolidées de la Société au 3 janvier 2016 et pour l’exercice clos à cette date.
b)
Écarts de conversion
Les actifs et passifs monétaires des établissements canadiens et étrangers de la Société libellés dans une autre
monnaie que le dollar US sont convertis aux taux de change en vigueur à la date de clôture. Les actifs et passifs
non monétaires libellés dans une autre monnaie que le dollar US sont convertis aux taux en vigueur à la date de
chaque transaction. Les produits et les charges libellés dans une autre monnaie que le dollar US sont convertis en
fonction de taux moyens de l’exercice. Les profits ou pertes de change sont pris en compte dans le bénéfice net et
sont présentés dans les charges financières au compte de résultat et état du résultat global.
c)
Trésorerie et équivalents de trésorerie
La Société considère que tous les placements liquides dont les échéances sont de trois mois ou moins à compter
de la date d’acquisition sont des équivalents de trésorerie.
d)
Créances clients
Les créances clients sont constituées des sommes à recevoir dans le cadre normal des activités. Une provision
pour créances douteuses est conservée pour refléter les pertes sur créances prévues. Une provision pour
créances douteuses est constituée en fonction des antécédents en matière de recouvrement et du risque précis
que présente chaque client. Les comptes non recouvrés sont radiés au moyen de la provision pour créances
douteuses. Les créances clients sont comptabilisées déduction faite des provisions pour escomptes sur les
ventes.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.73
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
e)
Stocks
Les stocks sont présentés au plus faible du coût et de la valeur nette de réalisation. Le coût des stocks repose sur
le principe du premier entré, premier sorti. Les coûts des stocks comprennent le prix d’achat et d’autres coûts
directement liés à l’acquisition de matières premières et des pièces de rechange détenues à des fins d’utilisation
au cours du processus de fabrication, et le coût de produits finis achetés. Les coûts des stocks comprennent
également les coûts directement liés à la conversion des matières en produits finis tels que les coûts de la maind’œuvre directe et une répartition systématique des frais généraux de production fixes et variables, incluant la
charge d’amortissement liée à la fabrication. L’affectation des frais généraux de production fixes au coût des
stocks est fondée sur la capacité normale des installations de production. Par capacité normale, on entend la
production moyenne devant être réalisée au cours de l’exercice dans des circonstances normales. La valeur nette
de réalisation est le prix de vente estimé dans le cadre normal des activités, diminué des coûts estimés pour
l’achèvement et des coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente. Les matières premières, les travaux en
cours et les stocks de pièces de rechange ne sont pas dépréciés s’il est attendu que les produits finis dans
lesquels ils seront incorporés seront vendus au coût ou au-dessus de celui-ci.
f)
Actifs détenus en vue de la vente
Les actifs non courants qui sont classés comme des actifs détenus en vue de la vente sont présentés à l’état de la
situation financière en tant qu’actifs courants lorsque leur valeur comptable sera recouvrée principalement par le
biais d’une transaction de vente plutôt que par l’utilisation continue, et lorsqu’une vente est considérée comme
étant hautement probable. Les actifs détenus en vue de la vente sont établis au plus faible de leur valeur
comptable et de leur juste valeur diminuée des coûts de vente.
g)
Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont initialement comptabilisées au coût et sont par la suite comptabilisées au
coût diminué du cumul des amortissements et de tout cumul des pertes de valeur. Le coût d’une immobilisation
corporelle comprend les dépenses directement attribuables à l’acquisition ou à la construction d’un actif. Le coût
des actifs produits par la Société comprend le coût des matériaux, de la main-d’œuvre directe et de la préparation
du site, les coûts initiaux de livraison et de manutention, les coûts d’installation et d’assemblage, de même que
tous les autres coûts directement attribuables au transfert des actifs jusqu’à leur lieu d’exploitation et à sa mise en
état pour permettre leur exploitation de la manière prévue par la direction. Le coût des immobilisations corporelles
inclut également, s’il y a lieu, l’estimation de la valeur actualisée des coûts relatifs au démantèlement et à
l’enlèvement de l’actif et à la remise en état du site sur lequel il est situé, et ce, à la fin de sa durée d’utilité, ainsi
que tous les coûts d’emprunt applicables. Ce coût est amorti sur la durée d’utilité de l’actif sous-jacent. Les
logiciels achetés qui sont essentiels à la fonctionnalité du matériel connexe sont incorporés dans le coût d’autre
matériel. Les coûts ultérieurs sont pris en compte dans la valeur comptable d’un actif ou comptabilisés en tant
qu’actif distinct, selon le cas, uniquement lorsqu’il est probable que des avantages économiques futurs soient
présents et que le coût de l’élément puisse être évalué de façon fiable. Lorsque les immobilisations corporelles
sont remplacées, elles sont dépréciées en totalité. Le montant des profits et des pertes résultant de la sortie d’une
immobilisation corporelle est déterminé par la comparaison du produit de la sortie avec la valeur comptable de
l’immobilisation corporelle, et il est comptabilisé au compte de résultat et état du résultat global.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.74
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
g)
Immobilisations corporelles (suite)
Les terrains ne sont pas amortis. Le coût de l’immobilisation corporelle, diminué de sa valeur résiduelle, le cas
échéant, est amorti selon le mode linéaire sur les durées d’utilité estimées suivantes :
Actif
Durée d’utilité
Bâtiments et améliorations
Matériel de fabrication
Autre matériel
De 5 à 40 ans
De 3 à 10 ans
De 2 à 25 ans
Les principales composantes des immobilisations corporelles qui ont des durées d’utilité différentes sont amorties
séparément sur leur durée d’utilité respective. Les modes d’amortissement, les durées d’utilité et les valeurs
résiduelles, s’il y a lieu, sont réexaminés et ajustés de façon prospective au besoin à la fin de chaque exercice.
Les actifs non encore utilisés dans le cadre des activités comprennent les dépenses engagées à ce jour au titre
des constructions ou des agrandissements d’installations en cours et du matériel qui n’avait pas encore été mis en
service à la date de clôture. Ces actifs ne sont amortis qu’à partir du moment où ils sont prêts pour utilisation.
Coûts d’emprunt
Les coûts d’emprunt qui sont directement imputables à l’acquisition ou à la construction d’un actif qualifié sont
inscrits à l’actif comme composante du coût de l’actif. Un actif qualifié est un actif qui exige une longue période de
préparation avant de pouvoir être utilisé. L’inscription à l’actif des coûts d’emprunt cesse lorsque l’actif est terminé
et prêt pour son utilisation prévue. Tous les autres coûts d’emprunt sont comptabilisés à titre de charges
financières au compte consolidé de résultat et état consolidé du résultat global à mesure qu’ils sont engagés.
h)
Immobilisations incorporelles
Les immobilisations incorporelles à durée d’utilité déterminée sont évaluées au coût, diminué du cumul des
amortissements et de tout cumul des pertes de valeur. Les immobilisations incorporelles incluent les
immobilisations incorporelles identifiables acquises dans le cadre d’un regroupement d’entreprises et
comprennent les contrats avec les clients et les relations clients, les conventions de mise sous licence et les
marques de commerce. Les immobilisations incorporelles sont également composées des logiciels qui ne font pas
partie intégrante du matériel connexe. Les immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée
correspondent à des immobilisations incorporelles contrôlées par la Société sans date d’expiration contractuelle
ou légale; par conséquent, elles ne sont pas amorties, car il n’y a pas de limite prévisible à leur durée d’utilité
économique. Les immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée sont évaluées chaque année afin de
déterminer si les événements et circonstances continuent de justifier l’appréciation de durée d’utilité indéterminée.
Tout changement d’appréciation de la durée d’utilité d’indéterminée à déterminée est comptabilisé comme un
changement d’estimation comptable sur une base prospective. Les immobilisations incorporelles dont la durée de
vie est déterminée sont amorties selon la méthode linéaire sur les durées d’utilité estimées qui suivent :
Actif
Durée d’utilité
Contrats avec les clients et relations clients
Conventions de mise sous licence
Logiciels
Ententes de non-concurrence
De 7 à 20 ans
De 7 à 10 ans
De 4 à 7 ans
2 ans
Les marques de commerce ne sont pas amorties, car elles sont considérées comme des immobilisations
incorporelles à durée de vie indéterminée.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.75
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
h)
Immobilisations incorporelles (suite)
Les coûts des projets de technologies de l’information qui sont directement attribuables à la conception et au test
des logiciels identifiables et uniques, incluant les logiciels créés à l’interne, sont comptabilisés en tant
qu’immobilisations incorporelles lorsque les critères qui suivent sont remplis :
 il est faisable sur le plan de la technique d’achever le logiciel en vue de son utilisation;
 la direction a l’intention d’achever le logiciel et de l’utiliser;
 la Société possède la capacité d’utiliser le logiciel;
 il est possible de démontrer la façon dont le logiciel générera des avantages économiques futurs probables;
 les ressources techniques, financières et autres, appropriées pour achever le développement et mettre en
service le logiciel sont disponibles;
 les dépenses attribuables au logiciel au cours de son développement peuvent être évaluées de façon fiable.
Les autres dépenses de développement qui ne respectent pas ces critères sont inscrites en tant que charges au
compte consolidé de résultat et état consolidé du résultat global à mesure qu’elles sont engagées.
i)
Goodwill
Le goodwill est évalué au coût diminué du cumul des pertes de valeur, s’il y a lieu. Le goodwill découle de
regroupements d’entreprises et est évalué comme étant l’excédent de la contrepartie transférée et du montant
constaté de la participation ne donnant pas le contrôle de l’entreprise acquise, le cas échéant, sur la juste valeur
des actifs et passifs identifiables d’une entreprise acquise.
j)
Dépréciation d’actifs non financiers
Les actifs non financiers qui ont une durée d’utilité indéterminée, tels que le goodwill et les marques de
commerce, ne sont pas exposés à l’amortissement et, par conséquent, sont soumis chaque année à des tests de
dépréciation ou plus fréquemment si des événements ou des changements de situation indiquent que l’actif
pourrait avoir subi une dépréciation. Les actifs exposés à l’amortissement sont évalués à la clôture de chaque
période afin de déterminer s’il existe une indication de dépréciation, ou si des événements ou des changements
de situation indiquent que la valeur comptable pourrait ne pas être recouvrable. Une perte de valeur est constatée
eu égard au montant par lequel la valeur comptable excède la valeur recouvrable. La valeur recouvrable est la
valeur la plus élevée entre la valeur d’utilité d’un actif et sa juste valeur diminuée des coûts de vente. La valeur
recouvrable est déterminée pour un actif pris individuellement à moins que l’actif ne génère pas d’entrées de
trésorerie largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d’autres actifs ou groupes d’actifs,
auquel cas les actifs sont regroupés en fonction des plus petits groupes générant des entrées de trésorerie
séparément identifiables (à savoir les unités génératrices de trésorerie, ou « UGT »).
Aux fins de l’évaluation de la valeur d’utilité, les flux de trésorerie futurs estimés que la Société attend de l’actif ou
de l’UGT sont comptabilisés à leur valeur actualisée par application d’un taux d’actualisation avant impôt qui
reflète les appréciations actuelles du marché, de la valeur temps de l’argent et des risques propres à l’actif ou à
l’UGT. Dans le cadre de l’évaluation de la juste valeur diminuée des coûts de vente d’une UGT, la Société utilise
la meilleure information disponible pour refléter le montant qu’elle pourrait obtenir, au moment du test de
dépréciation, de la sortie de l’actif ou de l’UGT lors d’une transaction dans des conditions de concurrence normale
entre des parties bien informées et consentantes, après déduction des coûts de sortie estimés.
Aux fins des tests de dépréciation du goodwill, le goodwill acquis dans un regroupement d’entreprises est affecté
à une UGT ou au groupe d’UGT qui devraient bénéficier des synergies du regroupement d’entreprises, peu
importe que d’autres actifs ou passifs de l’entreprise acquise soient ou non affectés à ces UGT. Les pertes de
valeur comptabilisées sont d’abord réparties en réduction de la valeur comptable du goodwill affecté aux UGT,
puis en réduction de la valeur comptable des autres actifs de l’UGT sur une base proportionnelle. Les pertes de
valeur sont comptabilisées au compte de résultat et état du résultat global.
Reprises de pertes de valeur
Une perte de valeur du goodwill n’est pas reprise. Les pertes de valeur des actifs non financiers autres que le
goodwill comptabilisé au cours de périodes antérieures sont évaluées chaque date de clôture afin de déterminer
s’il existe des indications qui confirment que la perte a diminué ou bien qu’elle n’existe plus. Une perte de valeur
est reprise s’il y a eu un changement dans les estimations ayant servi à déterminer la valeur recouvrable. Une
perte de valeur n’est reprise que dans la mesure où la valeur comptable de l’actif n’excède pas la valeur
comptable qui aurait été déterminée, après amortissement, si aucune perte de valeur n’avait été comptabilisée.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.76
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
k)
Instruments financiers
La Société comptabilise initialement les actifs financiers à la date de transaction à laquelle elle devient une partie
aux dispositions contractuelles de l’instrument. Les actifs financiers sont initialement évalués à la juste valeur. Si
l’actif financier n’est pas ultérieurement évalué à la juste valeur par le biais du résultat net, alors l’évaluation initiale
comprend les coûts de transaction qui sont directement imputables à l’acquisition ou à l’émission de l’actif. Au
moment de la comptabilisation initiale, la Société classe ses actifs financiers comme évalués ultérieurement au
coût amorti ou à la juste valeur, en fonction à la fois de son modèle économique pour la gestion des actifs
financiers et des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels des actifs financiers.
Actifs financiers
Les actifs financiers sont classés dans les catégories suivantes selon la raison pour laquelle les actifs financiers
ont été acquis.
i)
Actifs financiers évalués au coût amorti
Un actif financier est ultérieurement évalué au coût amorti, selon la méthode du taux d’intérêt effectif,
déduction faite de toute perte de valeur, si :
 la détention de l’actif s’inscrit dans un modèle économique dont l’objectif est de détenir des actifs afin
d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels;
 les conditions contractuelles de l’actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de
trésorerie qui correspondent uniquement à des remboursements de principal et/ou à des versements
d’intérêts.
À l’heure actuelle, la Société classe sa trésorerie et ses équivalents de trésorerie, de même que ses créances
clients, certains autres actifs courants (à l’exclusion des instruments financiers dérivés désignés comme
instruments de couverture efficaces) et les créances à long terme autres que les créances clients en tant
qu’actifs financiers évalués au coût amorti. La Société décomptabilise un actif financier lorsque les droits
contractuels sur les flux de trésorerie liés à l’actif financier arrivent à expiration ou lorsqu’elle transfère les
droits contractuels de recevoir les flux de trésorerie liés à l’actif financier dans le cadre d’une transaction où la
quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété de l’actif financier sont transférés.
ii)
Actifs financiers évalués à la juste valeur
Ces actifs sont évalués à leur juste valeur, et les variations de celle-ci, incluant les intérêts ou dividendes
reçus, sont comptabilisées dans le résultat net. Toutefois, dans le cas de placements dans des instruments
de capitaux propres qui ne sont pas détenus à des fins de transaction, la Société peut choisir, au moment de
la comptabilisation initiale, de présenter les profits et les pertes dans les autres éléments du résultat global.
Pour de tels placements évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global, les
profits et les pertes ne sont jamais reclassés dans le résultat net et aucune perte de valeur n’est
comptabilisée dans le résultat net. Les dividendes rapportés par de tels placements sont comptabilisés dans
le résultat net, à moins qu’il ne soit clair que le dividende représente le remboursement d’une partie du coût
du placement. À l’heure actuelle, la Société ne détient aucun actif financier significatif évalué à la juste valeur.
Passifs financiers
Les passifs financiers sont classés dans les catégories suivantes.
iii) Passifs financiers évalués au coût amorti
Un passif financier est ultérieurement évalué au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. La
Société classe actuellement dans les passifs financiers évalués au coût amorti les créditeurs et charges à
payer (à l’exclusion des instruments financiers dérivés désignés comme instruments de couverture efficaces),
ainsi que la dette à long terme portant intérêt à des taux variables.
iv) Passifs financiers évalués à la juste valeur
Les passifs financiers à la juste valeur sont initialement évalués à leur juste valeur et sont réévalués chaque
date de clôture, toute variation étant comptabilisée dans le bénéfice net. À l’heure actuelle, la Société classe
sa contrepartie éventuelle engagée dans le cadre d’une acquisition d’entreprise en tant que passif financier
évalué à la juste valeur.
La Société décomptabilise un passif financier lorsque ses obligations contractuelles sont éteintes, qu’elles sont
annulées ou expirées.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.77
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
k)
Instruments financiers (suite)
Les actifs financiers et les passifs financiers sont compensés, et le solde net est présenté dans l’état de la
situation financière si et seulement si la Société a un droit établi de compenser les montants comptabilisés et si
elle a l’intention soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément.
Juste valeur des instruments financiers
Les instruments financiers évalués à la juste valeur ont recours à la hiérarchie de la juste valeur suivante pour
classer par ordre de priorité les données utilisées pour évaluer la juste valeur :
 Niveau 1 : prix (non ajustés) cotés sur des marchés actifs pour des actifs ou des passifs identiques;
 Niveau 2 : données autres que les prix cotés visés au niveau 1, qui sont observables pour l’actif ou le passif
concerné, soit directement (à savoir des prix) ou indirectement (à savoir des données dérivées de prix);
 Niveau 3 : données relatives à l’actif ou au passif qui ne sont pas basées sur des données observables de
marché.
Dépréciation d’actifs financiers
À la fin de chaque période de présentation de l’information financière, la Société évalue s’il existe une indication
objective de dépréciation d’un actif financier ou d’un groupe d’actifs financiers. Un actif financier ou un groupe
d’actifs financiers est déprécié et des pertes de valeur sont subies seulement s’il existe une indication objective de
dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif (un
« événement générateur de pertes ») et que cet événement générateur de pertes a une incidence sur les flux de
trésorerie futurs estimés de l’actif financier ou du groupe d’actifs financiers, incidence qui peut être estimée de
façon fiable. Sont considérées comme des indices de dépréciation les indications selon lesquelles les débiteurs
ou un groupe de débiteurs éprouvent des difficultés financières importantes ou un défaut de paiement du principal
ou des intérêts, lorsqu’il est probable qu’ils fassent l’objet d’une faillite ou d’une autre restructuration financière et,
lorsque des donnés observables laissent croire qu’il existe une diminution mesurable des flux de trésorerie futurs
estimés, tels que des arrérages ou une situation économique corrélée avec les défaillances.
Si le montant de la perte de valeur diminue au cours d’une période ultérieure, et si cette diminution peut être
objectivement liée à un événement survenant après la comptabilisation de la dépréciation (par exemple à une
amélioration de la notation de crédit du débiteur), la reprise de la perte de valeur comptabilisée précédemment est
comptabilisée au compte consolidé de résultat et état consolidé du résultat global.
l)
Instruments financiers dérivés et relations de couverture
La Société a recours à des instruments financiers dérivés pour couvrir ses expositions aux risques de marché. À
l’origine de la couverture, la Société établit une documentation formalisée décrivant la relation entre les
instruments de couverture et les éléments couverts, incluant les objectifs en matière de gestion des risques et de
stratégie de couverture, ainsi que les méthodes qui serviront à évaluer l’efficacité de la relation de couverture. La
Société évalue, aussi bien au début de la couverture que de façon continue, si l’on s’attend à ce que les
instruments de couverture soient efficaces pour compenser les variations de juste valeur ou de flux de trésorerie
des éléments couverts respectifs pendant la période pour laquelle la couverture est désignée. Pour les
couvertures de flux de trésorerie, une transaction prévue qui fait l’objet de la couverture doit être hautement
probable et doit comporter une exposition aux variations de flux de trésorerie qui pourrait, au final, affecter le
bénéfice net.
Les dérivés sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, et les coûts de transaction attribuables sont
comptabilisés dans le bénéfice net à mesure qu’ils sont engagés. Après la comptabilisation initiale, les dérivés
sont évalués à leur juste valeur, et les variations de celle-ci sont comptabilisées comme il est décrit ci-dessous.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.78
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
l)
Instruments financiers dérivés et relations de couverture (suite)
Couvertures de flux de trésorerie
Lorsqu’un dérivé est désigné comme l’instrument de couverture dans une couverture de l’exposition aux variations
de flux de trésorerie qui sont attribuables à un risque particulier associé à un actif ou à un passif comptabilisé ou à
une transaction prévue et hautement probable qui pourrait influer sur le bénéfice net, la partie efficace des
variations de la juste valeur du dérivé est comptabilisée dans les autres éléments du résultat global et présentée
dans le cumul des autres éléments du résultat global comme faisant partie des capitaux propres. Le montant
comptabilisé dans les autres éléments du résultat global est sorti et inclus dans le bénéfice net sous le même
poste du compte consolidé de résultat et état consolidé du résultat global que l’élément couvert, de la même
période que celle au cours de laquelle les flux de trésorerie couverts influent sur le bénéfice net. Toute partie
inefficace des variations de la juste valeur du dérivé est comptabilisée immédiatement dans le bénéfice net. Si
l’instrument de couverture ne satisfait plus aux critères de la comptabilité de couverture, s’il arrive à maturité ou s’il
est vendu, résilié, exercé ou si l’entité annule la désignation, la comptabilité de couverture cessera d’être
pratiquée, de manière prospective. Le profit ou la perte cumulé comptabilisé antérieurement dans les autres
éléments du résultat global est maintenu dans le cumul des autres éléments du résultat global jusqu’à ce que la
transaction prévue influe sur le résultat net. Si l’on ne s’attend plus à ce que la transaction prévue se réalise, le
solde du cumul des autres éléments du résultat global est alors comptabilisé immédiatement dans le bénéfice net.
Couvertures de la juste valeur
Les variations de la juste valeur des dérivés qui sont désignés et admissibles comme couvertures de la juste
valeur (« CJV ») sont comptabilisées dans le bénéfice net, ainsi que toute variation de la juste valeur de l’actif, du
passif ou de l’engagement ferme couvert qui est attribuable au risque couvert. La variation de la juste valeur de
l’instrument de couverture et la variation de l’élément couvert attribuable au risque couvert sont comptabilisées au
compte de résultat et état du résultat global ou à l’état de la situation financière, au poste relatif à l’élément
couvert. Si l’instrument de couverture ne satisfait plus aux critères de la comptabilité de couverture, s’il arrive à
maturité ou s’il est vendu, résilié, exercé ou si l’entité annule la désignation, la comptabilité de couverture cessera
d’être pratiquée, de manière prospective.
Dérivés incorporés
Un dérivé incorporé est séparé du contrat hôte et comptabilisé séparément lorsque les caractéristiques
économiques et les risques du contrat hôte et du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés entre eux, qu’un
instrument séparé comportant les mêmes conditions que le dérivé incorporé répond à la définition d’un dérivé et
que l’instrument composé n’est pas évalué à la juste valeur par le biais du résultat net.
Autres dérivés
Lorsqu’un instrument financier dérivé n’est pas désigné comme faisant partie d’une relation de couverture
qualifiée, toutes les variations de la juste valeur sont comptabilisées immédiatement dans le bénéfice net.
m) Créditeurs et charges à payer
Les créditeurs et charges à payer sont initialement comptabilisés à la juste valeur et ultérieurement évalués au
coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les créditeurs et charges à payer sont classés dans les
passifs courants s’ils doivent être réglés d’ici un an. Autrement, ils sont présentés dans les passifs non courants.
n)
Dette à long terme
La dette à long terme est initialement comptabilisée à la juste valeur et elle est ultérieurement comptabilisée au
coût amorti. Les frais initiaux liés à la facilité sont différés et traités comme un ajustement au taux d’intérêt effectif
de l’instrument et comptabilisés au titre de charge sur la durée de vie estimée de l’instrument s’il est probable que
la facilité sera utilisée. Toutefois, si l’utilisation de la facilité est improbable pendant toute sa durée, les frais sont
alors considérés comme des frais de service et sont reportés et comptabilisés en charges selon un mode linéaire
sur la période de l’engagement.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.79
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
o)
Avantages du personnel
Avantages à court terme
Les avantages à court terme comprennent les salaires, les commissions, les absences rémunérées et les primes.
Les obligations au titre des avantages à court terme sont évaluées sur une base non actualisée et sont
comptabilisées en charges à mesure que les services correspondants sont rendus. Un passif égal au montant que
la Société s’attend à payer aux termes de plans d’intéressement et d’attribution de primes en trésorerie à court
terme est comptabilisé si la Société a une obligation actuelle, juridique ou implicite de payer ce montant au titre
des services passés rendus par les membres du personnel et si une estimation fiable de l’obligation peut être
effectuée. Les obligations au titre des avantages à court terme sont incluses dans les créditeurs et charges à
payer.
Régimes à cotisations définies
La Société offre des régimes collectifs à cotisations définies à ses membres du personnel admissibles, régimes
aux termes desquels elle verse un montant équivalant aux cotisations des membres du personnel, jusqu’à
concurrence d’un pourcentage établi de leur rémunération. Les cotisations de la Société à des portefeuilles de
placements gérés par un fiduciaire ou à des associations de travailleurs sont comptabilisées en charges à mesure
qu’elles sont engagées. Les membres du personnel bénéficient également d’avantages grâce à des régimes à
cotisations définies administrés par les gouvernements des pays dans lesquels la Société exerce ses activités.
Les cotisations de la Société à ces régimes sont comptabilisées pendant la période au cours de laquelle les
services sont rendus.
Régimes à prestations définies
La Société conserve un passif au titre des obligations liées aux indemnités de départ prévues par la loi et aux
indemnités compensatrices de préavis se rapportant aux employés actifs du bassin des Caraïbes et de l’Amérique
centrale, qui sont payables aux employés sous forme de montant forfaitaire au moment de la cessation d’emploi.
Le passif est établi en fonction des meilleures estimations de la direction quant aux coûts finaux devant être
engagés pour régler le passif, ainsi qu’en fonction d’un certain nombre d’hypothèses et de facteurs, notamment
les tendances historiques, les hypothèses actuarielles et la conjoncture économique.
Les passifs liés aux régimes à prestations définies sont inclus dans les autres passifs non courants, à l’état
consolidé de la situation financière. Les coûts des services rendus, les coûts financiers et les coûts relatifs à
l’incidence des modifications des programmes sont comptabilisés dans le coût des ventes au compte consolidé de
résultat. Les écarts actuariels découlant d’ajustements liés à l’expérience et de changements dans les hypothèses
actuarielles sont directement comptabilisés dans les autres éléments du résultat global dans la période au cours
de laquelle ils surviennent, et sont immédiatement transférés dans les résultats non distribués sans qu’aucun
reclassement dans le bénéfice net ne soit effectué au cours d’une période subséquente.
p)
Provisions
Des provisions sont comptabilisées lorsque la Société a une obligation actuelle, juridique ou implicite, du fait
d’événements passés, lorsqu’il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour éteindre
l’obligation, et que le montant a été estimé de manière fiable. Des provisions ne doivent pas être comptabilisées
au titre de pertes opérationnelles futures. Les provisions sont évaluées à la valeur actualisée des dépenses
attendues que l’on pense nécessaires pour éteindre l’obligation au moyen d’un taux avant impôt reflétant les
appréciations actuelles par le marché de la valeur temps de l’argent et des risques spécifiques au passif.
L’augmentation de la provision résultant de l’écoulement du temps est comptabilisée au titre de charge financière.
Les provisions sont incluses dans les autres passifs non courants à l’état consolidé de la situation financière.
Coûts de démantèlement et de remise en état de sites
La Société comptabilise des obligations au titre du démantèlement et de la remise en état de sites liées à certains
coûts futurs d’enlèvement et de remise en état de sites associés à la remise en état de certaines immobilisations
corporelles si elle décidait de mettre un terme à quelques-unes de ses activités.
Contrats déficitaires
Une provision pour contrats déficitaires est comptabilisée lorsque les coûts inévitables devant être engagés pour
satisfaire aux obligations contractuelles sont supérieurs aux avantages économiques que l’on s’attend à recevoir
de ce contrat. Les provisions pour contrats déficitaires sont évaluées au plus faible du coût d’exécution du contrat
et du coût attendu de la résiliation du contrat.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.80
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
q)
Capital social
Les actions ordinaires sont classées dans les capitaux propres. Les coûts marginaux directement attribuables à
l’émission d’actions ordinaires et d’options d’achat d’actions sont comptabilisés en déduction des capitaux
propres, après déduction de toute incidence fiscale.
Lorsque la Société rachète ses propres actions, la contrepartie versée, incluant les coûts marginaux directement
attribuables (après déduction de l’impôt sur le résultat), est déduite des capitaux propres attribuables aux
détenteurs d’instruments de capitaux propres de la Société jusqu’à ce que les actions soient annulées ou
réémises. Lorsque de telles actions ordinaires sont ultérieurement réémises, toute contrepartie reçue, après
déduction des coûts de transaction marginaux directement attribuables et des incidences fiscales connexes, est
incluse dans les capitaux propres attribuables aux détenteurs d’instruments de capitaux propres de la Société.
r)
Dividendes déclarés
Les dividendes déclarés destinés aux actionnaires de la Société sont comptabilisés à titre de passifs à l’état
consolidé de la situation financière pour la période au cours de laquelle les dividendes sont approuvés par le
conseil d’administration de la Société.
s)
Comptabilisation des produits
Les produits sont comptabilisés à l’expédition des marchandises aux clients puisque c’est à ce moment qu’est
transféré le titre de propriété, dans la mesure où le prix de vente est fixe ou déterminable. Au moment de la vente,
des estimations des remises et des rabais pour quantités accordés aux clients sont effectuées, et ce, en fonction
des programmes existants. Les ventes sont enregistrées après déduction du coût de ces programmes et des
montants estimés des rendus sur ventes, lesquels sont fondés sur l’expérience passée, sur des tendances
actuelles et d’autres facteurs connus, et excluent les taxes de vente. Les nouveaux programmes d’incitation à la
vente, qui se rapportent à des ventes effectuées au cours des périodes antérieures, sont comptabilisés au
moment du lancement du nouveau programme.
t)
Coût des ventes et bénéfice brut
Le coût des ventes comprend le coût de toutes les matières premières, les coûts de conversion à la fabrication,
incluant la charge d’amortissement liée à la fabrication, les coûts d’approvisionnement, les frais liés au fret entrant
et au transport entre nos installations, de même que les frais de transport des marchandises de nos installations
jusqu’à celles de nos clients. Le coût des ventes comprend également le coût des produits finis achetés, les coûts
liés aux activités d’achat, de réception et d’inspection, de même qu’à la gestion de la fabrication, aux services de
fabrication des tiers, aux coûts de redevances fondées sur les ventes, à l’assurance, aux réductions de valeur des
stocks et aux droits de douane. Le bénéfice brut correspond aux ventes nettes moins le coût des ventes. Le
bénéfice brut de la Société n’est pas forcément comparable à celui présenté par d’autres sociétés, étant donné
que certaines entités incluent les coûts d’entreposage et de manutention et/ou excluent du coût des ventes la
charge d’amortissement, les frais de transport des marchandises jusque chez les clients et les coûts de
redevances.
u)
Charges de vente et charges générales et administratives
Les charges de vente et charges générales et administratives comprennent les coûts d’entreposage et de
manutention, les coûts liés au personnel de vente et au personnel administratif, les charges liées à la publicité et à
la commercialisation à frais partagés, les coûts liés aux installations et au matériel loués pour les activités autres
que la fabrication, les honoraires de professionnels, la charge d’amortissement liée aux activités autres que la
fabrication et d’autres charges d’ordre général et administratif. Les charges de vente et charges générales et
administratives comprennent également la charge de créances douteuses, ainsi que l’amortissement des
immobilisations incorporelles.
v)
Dépenses liées au lancement de produits
Les dépenses liées au lancement de produits consistent en des frais non récurrents payés aux détaillants pour
permettre aux produits de la Société d’être positionnés sur les présentoirs des magasins. Ces frais sont constatés
comme une réduction des produits. Si la Société obtient un avantage sur une période donnée et que les frais sont
directement attribuables au positionnement des produits, et si d’autres conditions sont remplies, ces frais sont
inscrits comme un actif et sont amortis comme une diminution des produits sur la durée du contrat. La Société
évalue chaque trimestre la recouvrabilité de ces actifs.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.81
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
w) Coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions
Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions sont comptabilisés en charges à mesure
qu’ils sont engagés ou lorsqu’une obligation juridique ou implicite existe. Les coûts de restructuration et autres
coûts connexes à des acquisitions sont composés des coûts directement liés à la fermeture de sites d’activité ou à
la relocalisation d’activités commerciales, à des changements à la structure de direction, ainsi que des coûts de
transaction et d’intégration engagés connexes à des acquisitions d’entreprises. Le type de charges comprises
dans les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions inclut les indemnités de départ et de
cessation d’emploi, incluant la résiliation des régimes d’avantages du personnel; les profits ou les pertes résultant
de la réévaluation et de la sortie d’actifs détenus en vue de la vente; les coûts d’abandon et de fermeture des
installations; les coûts engagés pour éliminer des activités commerciales redondantes suivant des acquisitions
d’entreprises; les honoraires juridiques, comptables ou autres (sauf les coûts d’émission de titres de créance ou
de capitaux propres) engagés directement dans le cadre d’une acquisition d’entreprises; les profits résultant de
l’acquisition d’entreprises, les pertes sur les acquisitions d’entreprises réalisées par étapes, les montants
éventuels payables aux actionnaires vendeurs aux termes de leurs contrats de travail dans le cadre d’une
acquisition d’entreprise et la réévaluation des passifs associés à la contrepartie éventuelle engagée dans le cadre
d’une acquisition d’entreprise.
x)
Approvisionnements en fil de coton et à base de coton
La Société conclut des contrats d’achat de fil de coton et à base de coton comportant des dates de livraison
futures à des prix fixes afin de réduire les répercussions des fluctuations des prix du coton servant à la confection
de ses produits. Ces contrats ne servent pas à des fins de négociation et ne sont pas considérés comme des
instruments financiers, car ils sont conclus en vue d’acheter et de recevoir des approvisionnements en fonction
des exigences prévues de la Société en matière d’utilisation et, par conséquent, ils ne sont pas évalués à la juste
valeur. La Société s’engage à payer des prix fixes sur une partie de ses approvisionnements en fil de coton et à
base de coton jusqu’à 18 mois à l’avance. Si le coût des prix que la Société s’est engagée à payer pour le fil de
coton et à base de coton, plus les coûts estimés nécessaires pour terminer la production, sont supérieurs aux prix
de vente en vigueur, une perte correspondant à l’excédent est comptabilisée à titre de charge dans le coût des
ventes.
y)
Aide gouvernementale
L’aide gouvernementale est comptabilisée uniquement lorsqu’il existe une assurance raisonnable que la Société
se conformera à toutes les conditions connexes pour bénéficier de cette aide. L’aide gouvernementale liée aux
charges opérationnelles, notamment les subventions et les crédits d’impôt, est comptabilisée en réduction des
charges connexes. L’aide gouvernementale, incluant les subventions monétaires et non monétaires ainsi que les
crédits d’impôt liés à l’acquisition d’immobilisations corporelles, est comptabilisée en réduction du coût des
immobilisations corporelles connexes et est constatée dans le bénéfice net en utilisant les mêmes méthodes,
périodes et taux que pour les immobilisations corporelles connexes.
z)
Charges financières (produits financiers)
Les charges financières (produits financiers) comprennent les charges d’intérêts sur les emprunts, incluant les
profits et/ou les pertes réalisés sur les swaps de taux d’intérêt désignés pour la comptabilité de couverture; les
charges bancaires et autres charges financières; les produits d’intérêts tirés de sommes investies, l’accroissement
des intérêts sur les provisions actualisées, les pertes nettes et/ou les profits nets de change, ainsi que les pertes
et/ou les profits liés à des instruments financiers dérivés qui ne respectent pas les critères d’efficacité aux fins de
la comptabilité de couverture.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.82
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
aa) Impôt sur le résultat
La charge d’impôt sur le résultat comprend l’impôt exigible et l’impôt différé, et est incluse dans le bénéfice net,
sauf dans la mesure où elle se rapporte à une acquisition d’entreprise ou à des éléments comptabilisés
directement dans les capitaux propres ou dans les autres éléments du résultat global. L’impôt exigible est l’impôt
qui devra vraisemblablement être payé ou récupéré au titre du bénéfice imposable ou de la perte fiscale d’un
exercice, d’après les taux d’impôt adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture, et il comprend également tout
ajustement de l’impôt à payer relativement à des exercices antérieurs.
Les actifs et passifs d’impôt différé sont calculés selon les taux d’impôt dont on attend l’application aux différences
temporaires lorsque celles-ci s’inverseront, en fonction des lois adoptées ou quasi adoptées à la date de clôture,
pour toutes les différences temporaires résultant d’écarts entre la valeur fiscale des actifs et des passifs et leur
valeur figurant dans les états financiers. La Société comptabilise des actifs d’impôt différé au titre des pertes
fiscales inutilisées ainsi qu’au titre des différences temporaires déductibles, dans la mesure où il est probable, de
l’avis de la direction, que l’on disposera de bénéfices imposables futurs auxquels ces éléments pourront être
imputés. Les actifs d’impôt différé sont examinés chaque date de clôture et sont décomptabilisés lorsque la
réalisation de l’avantage d’impôt connexe n’est plus probable. L’impôt différé est généré par les différences
temporaires résultant des participations de la Société dans des filiales, à l’exception des passifs d’impôt différé
lorsque la Société contrôle la date à laquelle la différence temporaire s’inversera et qu’il est probable que la
différence temporaire ne s’inversera pas dans un avenir prévisible. Aucun impôt différé n’est comptabilisé
relativement aux différences temporaires suivantes : la comptabilisation initiale d’actifs ou de passifs dans le cadre
d’une transaction qui n’est pas un regroupement d’entreprises et qui ne touche ni le bénéfice (la perte) comptable
ou fiscal au moment de la transaction, ainsi que les différences qui se rapportent à des participations dans des
filiales, dans la mesure où il est probable que ces différences ne s’inverseront pas dans un avenir prévisible. De
plus, aucun impôt différé n’est comptabilisé au titre des différences temporaires imposables qui résultent de la
comptabilisation initiale du goodwill.
Les actifs et passifs d’impôt différé sont compensés lorsque l’entité a un droit établi de compensation, et que les
actifs et passifs d’impôt différé concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même administration fiscale,
soit sur la même entité imposable, soit sur des entités imposables différentes qui ont l’intention, soit de régler les
passifs d’impôt exigible et de réaliser les actifs d’impôt exigible sur la base de leur montant net.
Lorsque la Société établit le montant de l’impôt courant et différé, elle prend en compte l’incidence des positions
fiscales incertaines et la question de savoir si des impôts et intérêts additionnels peuvent être dus. Les provisions
au titre des positions fiscales incertaines sont évaluées en fonction de la meilleure estimation des montants que la
Société peut espérer payer lorsque ces positions auront été finalement réglées. Les estimations que fait la Société
et les hypothèses qu’elle pose à l’égard des actifs et des passifs d’impôt sont réévaluées de façon périodique et
ajustées lorsque les circonstances l’exigent, par exemple lorsque des modifications sont apportées à la
réglementation fiscale ou aux directives administratives, lorsque la Société réévalue le bien-fondé technique de sa
position à la lumière de nouveaux renseignements, lorsque des incertitudes sont levées par suite soit de la
conclusion de vérifications fiscales soit de l’expiration des délais de prescription.
bb) Bénéfice par action
Le bénéfice de base par action est calculé en divisant le bénéfice net par le nombre moyen pondéré d’actions
ordinaires en circulation au cours de l’exercice. Le bénéfice dilué par action est calculé selon le nombre moyen
pondéré d’actions ordinaires en circulation durant la période, ajusté pour tenir compte de l’effet dilutif des options
d’achat d’actions et des unités d’actions de négociation restreinte. Le nombre d’actions supplémentaires est
calculé en supposant que toutes les actions ordinaires détenues en fiducie aux fins du règlement d’unités
d’actions de négociation restreinte visant des actions émises ont été livrées, que toutes les options en circulation
dilutives sont exercées, que tous les droits liés aux unités d’actions de négociation restreinte dilutives visant des
actions nouvelles ont été acquis et que le produit de l’exercice ainsi que le montant de la rémunération à base
d’actions non comptabilisée, qui est considéré être le produit supposé, servent à racheter des actions ordinaires à
leur prix moyen pour la période. En ce qui concerne les unités d’actions de négociation restreinte visant des
actions nouvelles, seule la rémunération à base d’actions non comptabilisée est considérée être le produit
supposé puisqu’aucun prix d’exercice n’est payé par le détenteur.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.83
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
cc) Paiements fondés sur des actions
Options d’achat d’actions et unités d’actions de négociation restreinte visant des actions nouvelles
Les options d’achat d’actions et les unités d’actions de négociation restreinte visant des actions nouvelles
constituent des paiements fondés sur des actions réglés en instruments de capitaux propres, qui sont évalués à la
juste valeur à la date de l’attribution. En ce qui a trait aux options d’achat d’actions, le coût de rémunération est
mesuré selon le modèle d’évaluation des options Black et Scholes et il est comptabilisé en charges au cours de la
période d’acquisition des droits rattachés à l’attribution. Quant aux unités d’actions de négociation restreinte visant
des actions nouvelles, le coût de rémunération est mesuré selon la juste valeur des actions ordinaires sousjacentes et il est comptabilisé en charges au cours de la période d’acquisition des droits rattachés à l’attribution.
Le coût de rémunération est comptabilisé dans le bénéfice net, avec une augmentation correspondante du surplus
d’apport. Toute contrepartie versée par les participants au régime à l’exercice d’options d’achat d’actions est
créditée au capital social. Lors de l’exercice des options d’achat d’actions et à l’acquisition des droits relatifs aux
unités d’actions de négociation restreinte visant des actions nouvelles, les montants correspondants auparavant
crédités au surplus d’apport sont transférés au capital social. Les options d’achat d’actions et les unités d’actions
de négociation restreinte visant des actions nouvelles qui sont dilutives et remplissent les conditions de
performance autres que des conditions de marché à la date de clôture sont prises en compte dans le calcul du
résultat dilué par action, conformément à la note 3 bb) afférente aux présents états financiers consolidés.
Unités d’actions de négociation restreinte visant des actions émises devant faire l’objet d’un règlement en
trésorerie
Les unités d’actions de négociation restreinte visant des actions émises devraient faire l’objet d’un règlement en
trésorerie, sauf dans la mesure où les actions ordinaires ont été achetées sur le marché libre et détenues en
fiducie dans le but de régler les unités d’actions de négociation restreinte visant des actions émises en actions
plutôt qu’en trésorerie. Les unités d’actions de négociation restreinte visant des actions émises devant faire l’objet
d’un règlement en trésorerie sont comptabilisées comme des attributions réglées en trésorerie, et la charge de
rémunération enregistrée est incluse dans les créditeurs et charges à payer. La charge de rémunération est
initialement évaluée à la juste valeur à la date d’attribution et est comptabilisée dans le bénéfice net au cours de la
période d’acquisition des droits. Le passif est réévalué à la juste valeur, selon le cours des actions ordinaires de la
Société, chaque date de clôture. Pendant la période d’acquisition des droits, les réévaluations sont
immédiatement comptabilisées dans le bénéfice net dans la mesure où les droits sont liés aux services passés, et
la comptabilisation est amortie sur la période restante d’acquisition des droits dans la mesure où les droits sont
liés à des services futurs. Le coût de rémunération cumulé qui sera finalement comptabilisé correspond à la juste
valeur des actions de la Société à la date de règlement.
Unités d’actions de négociation restreinte visant des actions émises devant faire l’objet d’un règlement en actions
ordinaires
Les unités d’actions de négociation restreinte visant des actions émises devraient faire l’objet d’un règlement en
actions ordinaires uniquement lorsque des actions ordinaires ont été achetées sur le marché libre et détenues en
fiducie dans le but de régler un nombre correspondant d’unités d’actions de négociation restreinte visant des
actions émises en actions ordinaires plutôt qu’en trésorerie. Au moment de l’achat d’actions ordinaires sur le
marché libre et de leur désignation au titre du règlement futur d’unités d’actions de négociation restreinte visant
des actions émises, toute charge de rémunération accumulée à payer auparavant créditée aux créditeurs et
charges à payer pour de telles unités d’actions de négociation restreinte visant des actions émises est transférée
au surplus d’apport. La charge de rémunération continue d’être comptabilisée sur la période résiduelle
d’acquisition des droits, en fonction du coût d’achat des actions ordinaires détenues en fiducie, ainsi qu’une
augmentation correspondante du surplus d’apport. De plus, les actions ordinaires acquises par la fiducie sont
considérées comme étant temporairement détenues comme actions propres, comme le décrit la note 13 e)
afférente aux présents états financiers consolidés. À la livraison des actions ordinaires pour le règlement des
unités d’actions de négociation restreinte visant des actions émises dont les droits sont en cours d’acquisition, les
montants correspondants du surplus d’apport représentant la charge de rémunération accumulée à payer sont
transférés au capital social.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.84
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
cc) Paiements fondés sur des actions (suite)
Estimations liées aux renonciations et aux conditions de performance
L’évaluation de la charge de rémunération liée aux options d’achat d’actions, aux unités d’actions de négociation
restreinte visant des actions nouvelles et aux unités d’actions de négociation restreinte visant des actions émises
est nette du nombre estimé de renonciations. Pour les tranches d’unités d’actions de négociation restreinte visant
des actions nouvelles et d’unités d’actions de négociation restreinte visant des actions émises pouvant être
émises selon des conditions de performance autres que des conditions de marché, le montant comptabilisé en
charges est ajusté pour refléter le nombre de droits dont on s’attend à ce que les conditions de service et les
conditions de performance soient remplies, de sorte que le montant finalement comptabilisé en charges dépend
du nombre de droits qui remplissent les conditions de service et les conditions de performance autres que des
conditions de marché à la date d’acquisition des droits.
Régime d’unités d’actions différées
La Société offre un régime d’unités d’actions différées aux membres indépendants de son conseil
d’administration, qui reçoivent une partie de leur rémunération sous forme d’unités d’actions différées (« UAD »).
Ces UAD constituent des attributions réglées en trésorerie et sont initialement comptabilisées dans le bénéfice net
selon la juste valeur à la date d’attribution. L’obligation au titre des UAD est incluse dans les créditeurs et charges
à payer et est réévaluée à la juste valeur, selon le cours des actions ordinaires de la Société, chaque date de
clôture.
Régimes d’achat d’actions réservé aux membres du personnel
Dans le cas des régimes d’achat d’actions réservés aux membres du personnel, l’apport que verse la Société au
nom des membres du personnel est comptabilisé à titre de charge de rémunération et un montant compensatoire
est imputé au capital social. Toute contrepartie versée par les membres du personnel à l’achat d’actions ordinaires
est également portée au crédit du capital social.
dd) Contrats de location
Les contrats de location aux termes desquels la Société n’assume pas une part importante des risques et des
avantages inhérents à la propriété sont classés comme des contrats de location simple. Les paiements versés aux
termes d’un contrat de location simple (après déduction de tout avantage consenti par le bailleur) sont portés au
bénéfice net selon le mode linéaire sur la durée du contrat de location.
Les contrats de location d’immobilisations corporelles aux termes desquels la Société conserve la quasi-totalité
des risques et des avantages inhérents à la propriété sont classés comme des contrats de location-financement.
Les contrats de location-financement sont inscrits à l’actif au début de la période de location à un montant égal à
la juste valeur des biens loués ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux au titre
de la location. Les immobilisations corporelles acquises aux termes de contrats de location-financement sont
amortis sur la plus courte de leur durée d’utilité et de la durée du contrat de location.
Déterminer si un accord contient un contrat de location
Au commencement d’un accord, lorsque la Société reçoit le droit d’utiliser un actif, elle détermine si cet accord est,
ou contient, un contrat de location. Un actif spécifique fait l’objet d’un contrat de location si l’exécution de l’accord
dépend de l’utilisation de l’actif spécifié. Un accord confère le droit d’utiliser l’actif si l’accord confère à la Société le
droit de contrôler l’utilisation de l’actif sous-jacent.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.85
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
ee) Utilisation d’estimations et recours au jugement
La préparation d’états financiers conformément aux IFRS exige que la direction fasse des estimations et pose des
hypothèses qui ont une incidence sur l’application des méthodes comptables ainsi que sur la valeur comptable
des actifs, des passifs, des produits et des charges. Les résultats réels pourraient différer de ces estimations.
Les estimations et les hypothèses sous-jacentes sont passées en revue de façon continue. Toute révision des
estimations comptables est constatée dans la période au cours de laquelle les estimations sont révisées, ainsi
que dans les périodes futures touchées par ces révisions.
Jugements critiques réalisés lors de l’application des méthodes comptables
Les jugements critiques réalisés par la direction lors de l’application des méthodes comptables et qui ont
l’incidence la plus significative sur les montants comptabilisés dans les états financiers consolidés sont les
suivants :
Détermination des unités génératrices de trésorerie (« UGT »)
L’identification des UGT et le regroupement d’actifs dans les UGT respectifs reposent sur l’information
actuellement disponible concernant l’expérience acquise sur l’utilisation réelle et les plans d’affaires futurs prévus.
La direction a pris en considération divers facteurs pour déterminer ses UGT, notamment la manière dont la
Société gère et surveille ses activités, la nature des activités de chaque UGT et les principaux segments de
marché qu’elles desservent. Ainsi, les UGT identifiées par la Société aux fins des tests de recouvrabilité et de
dépréciation d’actifs non financiers sont les suivantes : Vêtements imprimés, Vêtements de marques et Filature
(division de la fabrication de fil).
Impôt sur le résultat
La Société établit sa charge d’impôt et ses actifs et passifs d’impôt en se fondant sur des interprétations des lois
fiscales applicables, incluant les traités fiscaux établis entre divers pays dans lesquels elle exerce ses activités,
ainsi que les règles et règlements sous-jacents relatifs aux prix de cession interne. Ces interprétations font appel à
des jugements et à des estimations qui peuvent être contestés lors de vérifications fiscales gouvernementales
auxquelles la Société est régulièrement soumise. De nouvelles informations pourraient devenir disponibles,
faisant en sorte que la Société change son jugement à l’égard du caractère approprié des actifs et passifs d’impôt
existants. De tels changements auront une incidence sur le bénéfice net au cours de la période où ils surviennent.
Principales sources d’incertitude relative aux estimations
Les principales sources d’incertitude relative aux estimations et qui présentent un risque important d’entraîner un
ajustement significatif de la valeur comptable des actifs et des passifs au cours du prochain exercice sont les
suivantes :
Provision pour créances douteuses
La Société évalue si les créances clients sont recouvrables, en tenant compte de la solvabilité de chaque client, et
ce, en considérant la situation financière et le dossier de paiement de chaque client afin d’estimer une provision
pour créances douteuses appropriée. De plus, ces estimations doivent continuellement être réévaluées et mises à
jour. La Société n’est pas en mesure de prédire l’évolution de la situation financière de ses clients et si les
circonstances inhérentes à leur situation financière se dégradent, ses estimations de la recouvrabilité des
créances clients pourraient en être affectées de façon importante et elle pourrait être tenue de constituer une
provision supplémentaire. Par ailleurs, si la Société constitue des provisions plus importantes que nécessaire, une
reprise sur ces provisions pourrait être effectuée dans des périodes ultérieures selon les recouvrements qu’elle
aura réalisés.
Programmes promotionnels de ventes
Dans le cours normal des activités, nous consentons certains incitatifs à nos clients dont des remises et des
rabais. Au moment de la vente, des estimations des remises et des rabais sont effectuées, et ce, en fonction des
programmes existants. Les provisions requises au titre des nouveaux programmes, qui se rapportent à des ventes
antérieures, sont comptabilisées au moment du lancement du nouveau programme. Les ventes sont enregistrées
après déduction du coût de ces programmes et d’une provision pour les montants estimés des rendus sur ventes,
laquelle est fondée sur l’expérience passée, les tendances actuelles et d’autres facteurs connus. Si les remises,
les rabais ou les rendus réels diffèrent des estimations, la Société pourrait devoir apporter des ajustements
importants aux ventes nettes dans des périodes futures.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.86
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
ee) Utilisation d’estimations et recours au jugement (suite)
Évaluation des stocks
La Société examine régulièrement les quantités de stocks dont elle dispose et constitue une provision pour les
stocks qui ne sont plus considérés comme étant entièrement recouvrables. Le coût des stocks peut ne plus être
recouvrable si les stocks s’écoulent lentement, s’ils sont abandonnés, s’ils sont endommagés ou s’ils sont
devenus obsolètes, ou encore si leurs prix de vente ou les prévisions estimatives de la demande de produits
fléchissent. Si les conditions actuelles du marché sont moins favorables que ce qui avait précédemment été prévu
ou si la liquidation des stocks qui ne sont plus considérés comme étant entièrement recouvrables est plus difficile
que prévu, la constitution de provisions supplémentaires pourrait devenir nécessaire.
Regroupements d’entreprises
Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés conformément à la méthode de l’acquisition. À la date à
laquelle le contrôle est obtenu, les actifs, les passifs et les passifs éventuels identifiables de l’entreprise acquise
sont évalués à leur juste valeur. Selon la complexité de l’établissement de ces évaluations, la Société a recours à
des techniques d’évaluation appropriées, qui sont généralement fondées sur des prévisions relatives à la totalité
des flux de trésorerie actualisés nets futurs attendus. Ces évaluations sont étroitement liées aux hypothèses
formulées par la direction relativement au rendement futur des actifs connexes et au taux d’actualisation appliqué,
hypothèses que poserait un intervenant du marché.
Recouvrabilité et dépréciation d’actifs non financiers
Le montant recouvrable des actifs non financiers repose sur des hypothèses et des estimations importantes à
l’égard d’une variété de facteurs, notamment les ventes prévues, les marges brutes, les charges de vente et
charges générales et administratives, les dépenses d’investissement, les besoins en fonds de roulement, les flux
de trésorerie et la sélection d’un taux d’actualisation approprié, qui font tous l’objet d’incertitudes et d’une
subjectivité inhérentes. Ces hypothèses reposent sur des plans d’affaires annuels et d’autres résultats prévus,
ainsi que sur des taux d’actualisation utilisés pour refléter les estimations fondées sur le marché à l’égard des
risques associés aux flux de trésorerie projetés, en fonction de la meilleure information disponible à la date du test
de dépréciation. Des changements dans les circonstances, notamment des progrès technologiques, une révision
de la stratégie de l’entreprise, des changements défavorables liés aux ententes de licence avec de tierces parties
ou des changements dans les conditions économiques peuvent faire en sorte que la durée de vie utile réelle et les
flux de trésorerie futurs diffèrent de manière significative de nos estimations et donnent lieu à une hausse de la
charge d’amortissement ou à une perte de valeur. Les révisions apportées à la durée d’utilité estimée des actifs
non financiers à durée d’utilité déterminée ou des flux de trésorerie futurs constituent une modification
d’estimations comptables et elles sont appliquées prospectivement. Rien ne garantit que les estimations et les
hypothèses utilisées dans le cadre des tests de dépréciation se révéleront être des prévisions exactes de l’avenir.
Si, dans le futur, les résultats réels devaient varier de façon négative des meilleures estimations de la direction
relativement aux hypothèses économiques clés et que les flux de trésorerie qui y sont associés devaient diminuer
considérablement, la Société pourrait être tenue d’inscrire une perte de valeur significative à l’égard de ses actifs
non financiers.
Évaluation des obligations liées aux indemnités de départ prévues par la loi et aux indemnités compensatrices de
préavis ainsi que des coûts connexes
L’évaluation des obligations liées aux indemnités de départ prévues par la loi et aux indemnités compensatrices
de préavis ainsi que les coûts connexes exige le recours à des hypothèses économiques, notamment des taux
d’actualisation et des taux d’augmentation de la rémunération prévus et des hypothèses démographiques
relatives aux participants. Les hypothèses actuarielles utilisées peuvent différer considérablement d’une année à
l’autre en raison de l’évolution des conditions du marché et de la conjoncture économique, ce qui entraîne
d’importantes augmentations ou diminutions des obligations et des coûts connexes.
Évaluation de l’estimation des coûts attendus relativement au démantèlement et à la remise en état de sites
L’évaluation de la provision au titre des coûts de démantèlement et de remise en état de sites exige la formulation
d’hypothèses, notamment le moment attendu de l’événement dont découlerait une sortie de ressources, l’éventail
des méthodes possibles de démantèlement et de remise en état de sites et les coûts attendus qui seraient
engagés pour régler tout passif relatif au démantèlement et à la remise en état de sites. La Société a évalué la
provision à l’aide de la valeur actualisée des coûts attendus, ce qui nécessite la formulation d’hypothèses pour
déterminer le taux d’actualisation à utiliser. La révision de l’une ou l’autre des hypothèses ou des estimations
utilisées par la direction peut entraîner des changements aux dépenses attendues pour régler le passif, ce qui
exigerait des ajustements à la provision et pourrait avoir une incidence sur les résultats opérationnels de la
Société pour la période au cours de laquelle survient le changement.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.87
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
ee) Utilisation d’estimations et recours au jugement (suite)
Impôt sur le résultat
La Société a des pertes fiscales non utilisées disponibles et des différences temporaires déductibles dans certains
territoires. La Société comptabilise des actifs d’impôt différé au titre de ces pertes fiscales non utilisées ainsi qu’au
titre de ces différences temporaires déductibles seulement dans la mesure où, selon la direction, il est probable
qu’il existera un bénéfice imposable futur auquel pourront être imputés ces pertes fiscales disponibles et ces
différences temporaires. Les projections de la Société à l’égard du bénéfice imposable futur reposent sur des
hypothèses et des estimations importantes relativement à une variété de facteurs, dont les ventes et les charges
opérationnelles futures. Rien ne garantit que les estimations et les hypothèses utilisées dans le cadre des
projections à l’égard du bénéfice imposable futur se révéleront être des prévisions exactes de l’avenir. Si
l’évaluation de la Société relativement à la recouvrabilité de ces actifs d’impôt différé change dans le futur, il lui
faudrait alors réduire considérablement la valeur comptable de ces actifs d’impôt différé et inscrire une charge
correspondante au bénéfice net.
4. NOUVELLES NORMES COMPTABLES ET INTERPRÉTATIONS N’AYANT PAS ENCORE ÉTÉ APPLIQUÉES
Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients
En mai 2014, l’IASB a publié l’IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients, qui établit
des principes sur la présentation et la divulgation d’information sur la nature, le montant, le calendrier et l’incertitude
relativement aux produits et aux flux de trésorerie liés aux contrats avec des clients d’une entité. L’IFRS 15 a pour
principe de base qu’une entité comptabilise les produits de manière à représenter le transfert des produits ou des
services promis à des clients, selon un montant qui reflète la contrepartie que l’entité prévoit recevoir en échange de
ces produits et services.
L’IFRS 15 fournit un modèle unique pour décrire le transfert des produits ou des services promis à des clients et
annule et remplace l’IAS 11, Contrats de construction, l’IAS 18, Produits des activités ordinaires, et un certain nombre
d’interprétations relatives aux produits (l’IFRIC 13, Programmes de fidélisation de la clientèle, l’IFRIC 15, Contrats de
construction de biens immobiliers, l’IFRIC 18, Transferts d’actifs provenant de clients, et la SIC-31, Produits des
activités ordinaires – Opérations de troc impliquant des services de publicité). L’IFRS 15 entrera en vigueur pour
er
l’exercice de la Société ouvert le 1 janvier 2018, l’application anticipée étant autorisée. La Société évalue
actuellement l’incidence de l’adoption de cette norme sur ses états financiers consolidés.
Instruments financiers
En juillet 2014, l’IASB a publié la version complète de la norme IFRS 9 (2014), Instruments financiers. L’IFRS 9 (2014)
présente quelques différences par rapport à l’IFRS 9 (2013), adoptée par anticipation le 31 mars 2014 par la Société.
L’IFRS 9 (2014) comprend des directives à jour sur le classement et l’évaluation des actifs financiers. La norme
définitive modifie également le modèle de dépréciation en présentant un nouveau modèle fondé sur la perte de crédit
attendue pour le calcul de la dépréciation et de nouvelles exigences générales en matière de comptabilité de
couverture. La date d’entrée en vigueur obligatoire de l’IFRS 9 (2014) a été fixée pour les exercices ouverts à compter
er
du 1 janvier 2018 et la norme doit être appliquée rétrospectivement, avec certaines exemptions. L’adoption anticipée
est autorisée. La Société évalue actuellement l’incidence de l’adoption de cette norme sur ses états financiers
consolidés.
Contrats de location
En janvier 2016, l’IASB a publié l’IFRS 16, Contrats de location, qui précise la manière dont une entité est tenue de
comptabiliser, d’évaluer, de présenter les contrats de location et de fournir des informations à leur sujet. La norme
contient un modèle unique de comptabilisation par le preneur exigeant la comptabilisation des actifs et des passifs
pour tous les contrats, sauf si la durée du contrat est de 12 mois ou moins ou que l’actif sous-jacent a une faible valeur
monétaire. Les bailleurs classent toujours les contrats de location en tant que contrats de location-financement et
contrats de location simple, car la comptabilisation par le bailleur reste largement inchangée dans l’IFRS 16 par
er
rapport à la norme précédente, l’IAS 17. L’IFRS 16 s’applique pour les exercices ouverts à compter du 1 janvier
2019, et l’adoption anticipée est permise uniquement si l’IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats
avec des clients, a également été adoptée. La Société évalue actuellement l’incidence de l’adoption de cette norme
sur ses états financiers consolidés.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.88
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
5. ACQUISITIONS D’ENTREPRISES
Comfort Colors
Le 2 mars 2015, la Société a fait l’acquisition de la quasi-totalité des actifs opérationnels d’une société exerçant ses
activités sous la dénomination commerciale de Comfort Colors, pour une contrepartie en trésorerie de 103,3 millions
de dollars. La transaction a aussi donné lieu au règlement effectif de 8,4 millions de dollars de créances clients de
Comfort Colors antérieures à l’acquisition. La Société a financé l’acquisition au moyen de sa facilité de crédit bancaire
à long terme renouvelable. Comfort Colors est l’un des principaux fournisseurs de t-shirts et de chandails molletonnés
®
de base, sans motif et teints en plongée dans le marché nord-américain des vêtements imprimés. Comfort Colors est
une marque hautement reconnue par les consommateurs effectuant des achats auprès de librairies universitaires, de
magasins de vente au détail spécialisés et de boutiques situées dans des centres de villégiature et de vacances.
L’acquisition de Comfort Colors renforce la stratégie de Gildan visant à accroître sa pénétration du secteur des
vêtements mode de base dans le marché nord-américain des vêtements imprimés, qui est en croissance.
La Société a comptabilisé cette acquisition selon la méthode de l’acquisition, conformément à l’IFRS 3,
Regroupements d’entreprises. La Société a déterminé la juste valeur des actifs acquis et des passifs repris d’après la
meilleure estimation faite par la direction de ces justes valeurs, en tenant compte de toutes les informations
pertinentes alors disponibles. Le goodwill est principalement attribuable à la main-d’œuvre assemblée de Comfort
Colors et aux synergies attendues, qui n’ont pas été comptabilisées séparément, car elles ne satisfaisaient pas aux
critères de comptabilisation des immobilisations incorporelles identifiables. Le goodwill comptabilisé relativement à
l’acquisition de cette entreprise est partiellement déductible aux fins de l’impôt.
Le tableau qui suit présente les montants comptabilisés pour les actifs acquis et les passifs repris à la date de leur
acquisition :
Actifs acquis
Créances clients
Stocks
Charges payées d’avance, acomptes et autres actifs courants
Immobilisations corporelles
1)
Immobilisations incorporelles
14 446 $
21 078
69
1 668
62 300
99 561
Passifs repris
Créditeurs et charges à payer
(2 064)
(2 064)
Goodwill
Actifs nets acquis à la juste valeur
14 181
111 678 $
Contrepartie en trésorerie versée à la clôture
Règlement de la relation préexistante
103 300
8 378
111 678 $
1) Les immobilisations incorporelles acquises comprennent des relations clients de 25,0 millions de dollars qui sont amorties selon la
méthode linéaire sur leur durée d’utilité estimée de 12 ans et des marques de commerce de 37,3 millions de dollars qui ne sont pas
amorties, car elles sont considérées comme des immobilisations incorporelles à durée de vie indéterminée.
Les résultats consolidés de la Société pour l’exercice 2015 comprennent des ventes nettes de 53,8 millions de dollars
et un bénéfice net de 15,6 millions de dollars relatifs aux résultats opérationnels de Comfort Colors comptabilisés
depuis la date d’acquisition, ajustés pour refléter l’élimination des ventes intersociété. Si l’acquisition de Comfort
Colors était comptabilisée sur une base pro forma comme si elle avait eu lieu à l’ouverture de l’exercice de la Société,
les ventes nettes et le bénéfice net consolidés de cette dernière pour l’exercice clos le 3 janvier 2016 se seraient
respectivement élevés à 2 986,6 millions de dollars et à 309,7 millions de dollars. Ces chiffres pro forma ont été
estimés en fonction des résultats des activités de Comfort Colors avant son acquisition par la Société, ajustés pour
refléter l’élimination des ventes intersociété et les ajustements de la juste valeur effectués à la date d’acquisition,
comme si l’acquisition avait eu lieu le 6 octobre 2014, et ne doivent pas être considérés comme représentatifs des
résultats futurs de la Société.
Les résultats opérationnels de Comfort Colors sont compris dans le secteur des Vêtements imprimés.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.89
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
5. ACQUISITIONS D’ENTREPRISES (suite)
Doris Inc.
Le 7 juillet 2014, la Société a fait l’acquisition de la quasi-totalité des actifs opérationnels et repris certains passifs de
Doris Inc. (« Doris ») pour une contrepartie en trésorerie de 101,7 millions de dollars, plus des montants conditionnels
supplémentaires pouvant atteindre 9,4 millions de dollars, payables en fonction de l’atteinte des cibles de croissance
du produit des ventes pendant une période de trois ans à compter de la date de l’acquisition. La Société a financé
l’acquisition au moyen de sa facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable. Doris est un fabricant et spécialiste
de la mise en marché de bas collants diaphanes, de collants, de produits chaussants et de vêtements amincissants de
marques auprès de détaillants au Canada et aux États-Unis. L’acquisition a immédiatement offert à Gildan une
®
®
structure de ventes et une plateforme bien établies pour la distribution des marques Gildan et Gold Toe dans le
marché de la vente au détail au Canada. De plus, cette acquisition a bonifié et élargi davantage la gamme de produits
de marques grand public de la Société au sein de son réseau de distribution actuel de la vente au détail aux ÉtatsUnis et a élargi davantage son réseau de distribution de la vente au détail aux États-Unis en raison de la forte
présence de Doris dans le réseau de l’alimentation et des pharmacies. Cette acquisition constitue également une
première étape vers l’établissement, au fil du temps, d’une plateforme de distribution de lingerie féminine.
La Société a comptabilisé cette acquisition selon la méthode de l’acquisition, conformément à l’IFRS 3,
Regroupements d’entreprises. La Société a déterminé la juste valeur des actifs acquis et des passifs repris d’après la
meilleure estimation faite par la direction de ces justes valeurs, en tenant compte de toutes les informations
pertinentes alors disponibles. Le goodwill est principalement attribuable à la main-d’œuvre assemblée de Doris, aux
synergies attendues et à la réputation et aux compétences techniques de sa direction, qui n’ont pas été comptabilisées
séparément, car elles ne satisfaisaient pas aux critères de comptabilisation des immobilisations incorporelles
identifiables. Le goodwill comptabilisé relativement à l’acquisition de cette entreprise est partiellement déductible aux
fins de l’impôt. Les résultats opérationnels de Doris sont compris dans le secteur des Vêtements de marques.
Le tableau qui suit présente les montants comptabilisés pour les actifs acquis et les passifs repris à la date de leur
acquisition au cours de l’exercice 2014 :
Actifs acquis
Créances clients
Stocks
Charges payées d’avance, acomptes et autres actifs courants
Immobilisations corporelles
1)
Immobilisations incorporelles
Passifs repris
Créditeurs et charges à payer
Impôt sur le résultat différé
10 504 $
28 214
685
5 951
50 892
96 246
(9 570)
(4 890)
(14 460)
Goodwill
Actifs nets acquis à la juste valeur
26 346
108 132 $
Contrepartie en trésorerie versée à la clôture
Juste valeur de la contrepartie éventuelle
101 732
6 400
108 132 $
1)
Les immobilisations incorporelles acquises comprennent des relations clients de 33,0 millions de dollars qui sont amorties selon
la méthode linéaire sur leur durée d’utilité estimée de 20 ans, des conventions de mise sous licence de 2,3 millions de dollars
qui sont amorties selon la méthode linéaire sur leur durée d’utilité estimée de 10 ans et des marques de commerce de
15,6 millions de dollars qui ne sont pas amorties, car elles sont considérées comme des immobilisations incorporelles à durée
de vie indéterminée.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.90
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
5. ACQUISITIONS D’ENTREPRISES (suite)
Doris Inc. (suite)
La contrepartie éventuelle à la date d’acquisition comporte une retenue de 9,4 millions de dollars, payable en fonction
de l’atteinte des cibles à l’égard du produit des ventes pendant la période de 12 mois qui sera close le 30 juin 2017. La
contrepartie éventuelle est classée à titre de passif financier et est incluse dans les autres passifs non courants. Elle a
été initialement évaluée à la juste valeur et elle est réévaluée à la juste valeur chaque date de clôture par le biais du
résultat net, dans les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions. L’évaluation de la juste
valeur de la contrepartie éventuelle est déterminée au moyen de données non observables (niveau 3). Ces données
comprennent i) le montant et le calendrier estimés des flux de trésorerie projetés; ii) la probabilité de l’atteinte des
facteurs sur lesquels repose la contrepartie éventuelle; et iii) le taux d’actualisation ajusté en fonction du risque qui est
utilisé pour établir la valeur actualisée des flux de trésorerie pondérés selon leur probabilité. La juste valeur a été
estimée en fonction de la meilleure estimation de la probabilité que les cibles à l’égard du produit des ventes soient
atteintes et en utilisant un taux d’actualisation basé sur le risque associé à l’atteinte des cibles à l’égard du produit des
ventes. Un taux d’actualisation de 13,5 % a été appliqué à la contrepartie éventuelle.
Au 3 janvier 2016, selon la meilleure estimation de la direction, il est probable que les cibles à l’égard du produit soient
atteintes et la juste valeur de 5,9 millions de dollars de la contrepartie éventuelle au 3 janvier 2016 reflète cette
hypothèse. La juste valeur de la contrepartie éventuelle n’a subi aucune variation significative depuis la date
d’acquisition.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.91
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
6. TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE
3 janvier
2016
Soldes bancaires
Dépôts à terme
5 octobre
2014
50 675 $
50 675 $
65 099 $
64
65 163 $
7. CRÉANCES CLIENTS
3 janvier
2016
Créances clients
Provision pour créances douteuses
310 733 $
(4 601)
306 132 $
5 octobre
2014
358 688 $
(4 423)
354 265 $
L’évolution de la provision pour créances douteuses à l’égard des créances clients se présente comme suit :
2015
2014
(15 mois)
Solde à l’ouverture de l’exercice
Charge pour créances douteuses
Radiation de créances clients
Augmentation liée aux acquisitions d’entreprises
Solde à la clôture de l’exercice
(4 423) $
(560)
455
(73)
(4 601) $
(3 667) $
(2 420)
1 834
(170)
(4 423) $
8. STOCKS
3 janvier
2016
Matières premières et stocks de pièces de rechange
Travaux en cours
Produits finis
119 826 $
54 737
676 470
851 033 $
5 octobre
2014
98 767 $
58 658
621 982
779 407 $
Le montant des stocks constaté à titre de charge et inclus dans le coût des ventes s’est élevé à 2 165,4 millions de
dollars pour l’exercice 2015 (1 653,2 millions de dollars en 2014), ce qui comprend une charge de 4,6 millions de
dollars (2,3 millions de dollars en 2014) liée à la réduction de valeur des stocks à la valeur nette de réalisation.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.92
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
9. IMMOBILISATIONS CORPORELLES
2015
Coût
Solde au 5 octobre 2014
Entrées
Entrées par voie d’acquisitions
d’entreprises
Transferts
Sorties
Solde au 3 janvier 2016
Cumul des amortissements
Solde au 5 octobre 2014
Amortissement
Sorties
Solde au 3 janvier 2016
Valeur comptable au
3 janvier 2016
2014
Coût
Solde au 29 septembre 2013
Entrées
Entrées par voie d’acquisitions
d’entreprises
Transferts
Sorties
Solde au 5 octobre 2014
Cumul des amortissements
Solde au 29 septembre 2013
Amortissement
Sorties
Solde au 5 octobre 2014
Valeur comptable au 5 octobre
2014
Terrains
Bâtiments et
améliorations
Matériel de
fabrication
Autre
matériel
Immobilisations
non encore
utilisées dans le
cadre des
activités
Total
45 541 $
20 146
314 823 $
66 450
687 369 $ 129 688 $
117 896
26 647
166 872 $ 1 344 293 $
75 576
306 715
65 687 $
58 671
(668)
439 276 $
1 568
100
107 024
1 177
(10 355)
(1 120)
903 502 $ 156 492 $
1 668
(166 872)
(12 143)
75 576 $ 1 640 533 $
- $
- $
86 611 $
22 655
(62)
109 204 $
316 566 $
96 036
(7 939)
404 663 $
67 390 $
15 997
(1 110)
82 277 $
65 687 $
330 072 $
498 839 $
74 215 $
Terrains
Bâtiments et
améliorations
Matériel de
fabrication
Autre
matériel
- $
- $
470 567 $
134 688
(9 111)
596 144 $
75 576 $ 1 044 389 $
Immobilisations
non encore
utilisées dans le
cadre des
activités
Total
39 922 $
5 759
249 230 $
48 524
532 557 $ 114 628 $
61 881
17 510
114 030 $
166 872
1 050 367 $
300 546
(140)
45 541 $
32
17 369
(332)
314 823 $
5 780
139
95 848
813
(8 697)
(3 402)
687 369 $ 129 688 $
(114 030)
166 872 $
5 951
(12 571)
1 344 293 $
- $
- $
72 465 $
14 337
(191)
86 611 $
262 785 $
58 816
(5 035)
316 566 $
59 248 $
11 408
(3 266)
67 390 $
- $
- $
394 498 $
84 561
(8 492)
470 567 $
45 541 $
228 212 $
370 803 $
62 298 $
166 872 $
873 726 $
Les immobilisations non encore utilisées dans le cadre des activités comprennent les dépenses engagées à ce jour au
titre des agrandissements d’installations en cours et du matériel qui n’avait pas encore été mis en service à la fin de la
période de présentation de l’information financière.
Au 3 janvier 2016, des obligations d’achat contractuelles d’environ 51,1 millions de dollars pour l’acquisition
d’immobilisations corporelles étaient en cours, comparativement à 203,3 millions de dollars au 5 octobre 2014.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.93
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
10. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET GOODWILL
Immobilisations incorporelles
2015
Coût
Solde au 5 octobre 2014
Entrées
Entrées par voie d’acquisitions
d’entreprises
Sorties
Solde au 3 janvier 2016
Cumul des amortissements
Solde au 5 octobre 2014
Amortissement
Sorties
Solde au 3 janvier 2016
Valeur comptable au
3 janvier 2016
2014
Coût
Solde au 29 septembre 2013
Entrées
Entrées par voie d’acquisition
d’entreprises
Sorties
Solde au 5 octobre 2014
Contrats
avec les
clients et
relations
clients
Marques de
commerce
Conventions
de mise
sous licence
Logiciels
Accords
de nonconcurrence
Total
166 831 $
-
117 672 $
-
53 300 $
5 000
36 931 $
8 044
1 700 $
180
376 434 $
13 224
25 000
191 831 $
37 300
154 972 $
58 300 $
(3)
44 972 $
1 880 $
62 300
(3)
451 955 $
38 007 $
12 733
50 740 $
- $
- $
26 349 $
9 791
36 140 $
23 025 $
3 578
(3)
26 600 $
1 700 $
22
1 722 $
89 081 $
26 124
(3)
115 202 $
141 091 $
154 972 $
22 160 $
18 372 $
158 $
336 753 $
Contrats
avec les
clients et
relations
clients
Marques de
commerce
Conventions
de mise
sous licence
Logiciels
Accords
de nonconcurrence
Total
133 866 $
-
102 045 $
-
51 000 $
-
31 740 $
6 150
1 700 $
-
320 351 $
6 150
32 965
166 831 $
15 627
117 672 $
2 300
53 300 $
(959)
36 931 $
1 700 $
50 892
(959)
376 434 $
Cumul des amortissements
Solde au 29 septembre 2013
Amortissement
Sorties
Solde au 5 octobre 2014
30 451 $
7 556
38 007 $
- $
- $
18 689 $
7 660
26 349 $
21 974 $
2 009
(958)
23 025 $
1 700 $
1 700 $
72 814 $
17 225
(958)
89 081 $
Valeur comptable au 5 octobre
2014
128 824 $
117 672 $
26 951 $
13 906 $
- $
287 353 $
La valeur comptable des actifs générés à l’interne relativement aux logiciels s’établissait à 10,4 millions de dollars au
3 janvier 2016 et à 6,9 millions de dollars au 5 octobre 2014. Au 3 janvier 2016, les logiciels comprennent une tranche
de 9,1 millions de dollars (5,1 millions de dollars au 5 octobre 2014) d’immobilisations non encore utilisées dans le
cadre des activités.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.94
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
10. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET GOODWILL (suite)
Goodwill
Solde à l’ouverture de l’exercice
Goodwill acquis (note 5)
Solde à la clôture de l’exercice
2015
2014
176 445 $
14 181
190 626 $
150 099 $
26 346
176 445 $
Recouvrabilité des unités génératrices de trésorerie
Le goodwill acquis par voie d’acquisitions d’entreprises et les marques de commerce dont la durée d’utilité est
indéterminée ont été affectés aux UGT qui devraient bénéficier des synergies de l’acquisition, comme suit :
3 janvier
2016
Vêtements de marques
Goodwill
Marques de commerce
Vêtements imprimés
Goodwill
Marques de commerce
5 octobre
2014
170 649 $
112 972
283 621 $
170 649 $
112 972
283 621 $
19 977 $
42 000
61 977 $
5 796 $
4 700
10 496 $
Pour évaluer si le goodwill et les immobilisations incorporelles ayant une durée d’utilité indéterminée ont subi une
dépréciation, la valeur comptable des UGT (incluant le goodwill et les immobilisations incorporelles ayant une durée
d’utilité indéterminée) est comparée à leur valeur recouvrable. La valeur recouvrable d’une UGT correspond à la valeur
la plus élevée entre sa valeur d’utilité et sa juste valeur diminuée des coûts de vente. La Société a effectué le test de
dépréciation annuel du goodwill et des immobilisations incorporelles ayant une durée d’utilité indéterminée au cours de
l’exercice 2015. Les valeurs recouvrables estimées excédaient les valeurs comptables des UGT, par conséquent
aucune dépréciation n’a été identifiée.
Valeur recouvrable
La Société a déterminé la valeur recouvrable de l’UGT Vêtements de marques et Vêtements imprimés en fonction du
plus élevé du calcul de la juste valeur diminuée du calcul des coûts de sortie et du calcul de la valeur d’utilité. Les
justes valeurs de l’UGT Vêtements de marques et Vêtements imprimés reposaient sur le multiple du bénéfice appliqué
au bénéfice prévu, tandis que les calculs de la valeur d’utilité ont été effectués à l’aide de projections des flux de
trésorerie, calculs qui tiennent en compte des budgets et des prévisions financiers approuvés par la haute direction et
couvrant un horizon de cinq ans, avec une valeur finale calculée en actualisant les données de l’année finale à
perpétuité. Les principales hypothèses du calcul de la valeur d’utilité comprennent les volumes de vente, les prix de
vente et les coûts des autres intrants estimés, ainsi que les taux d’actualisation basés sur les estimations fondées sur
le marché à l’égard des risques associés aux flux de trésorerie projetés, en fonction de la meilleure information
disponible à la date du test de dépréciation. Le taux d’actualisation avant impôt qui est appliqué aux projections des
flux de trésorerie se chiffrait à 13,7 %. Un taux de croissance de 2 %, n’excédant pas les taux de croissance historique
et moyen pour le secteur, a été utilisé pour calculer la valeur finale. En supposant que le niveau de rentabilité de la
Société se maintient, aucun changement raisonnablement possible des hypothèses clés ayant servi à établir la valeur
recouvrable ne se traduirait par une dépréciation du goodwill ou des immobilisations incorporelles ayant une durée
d’utilité indéterminée.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.95
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
11. DETTE À LONG TERME
La Société dispose d’une facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable consentie non garantie de 1 milliard de
dollars. La facilité prévoit une prorogation annuelle, sous réserve de l’approbation des prêteurs, et le taux d’intérêt
applicable aux montants prélevés sur la facilité est fondé sur le taux variable des acceptations bancaires ou sur le
LIBOR américain majoré d’un écart se situant entre 1 % et 2 %, en fonction du ratio de la dette totale au BAIIA, tel que
défini dans la convention relative à la facilité de crédit. En décembre 2014, la Société a modifié sa facilité de crédit
bancaire à long terme renouvelable pour la faire passer de 800 millions de dollars à 1 milliard de dollars et pour en
proroger la date d’échéance de janvier 2019 à avril 2020. Au 3 janvier 2016, une somme de 375,0 millions de dollars
avait été prélevée aux termes de la facilité (157,0 millions de dollars au 5 octobre 2014). Ce montant portait intérêt à
un taux d’intérêt effectif de 1,4 % pour l’exercice 2015 (1,2 % en 2014). De plus, un montant de 27,1 millions de dollars
(7,9 millions de dollars au 5 octobre 2014) a été affecté à cette facilité pour couvrir diverses lettres de crédit, tel que
décrit à la note 23. Aux termes de la facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable, la Société est tenue de se
conformer à certaines clauses restrictives, notamment le maintien de ratios financiers. En date du 3 janvier 2016, la
Société se conformait à toutes ces clauses restrictives.
12. AUTRES PASSIFS NON COURANTS
3 janvier
2016
Obligations au titre des avantages du personnel – Indemnités de départ prévues
par la loi et indemnités compensatrices de préavis
Obligations au titre des avantages du personnel – Régime à cotisations définies
Provisions
Contrepartie éventuelle (note 14 a))
a)
8 882 $
2 185
20 630
5 919
37 616 $
5 octobre
2014
17 556 $
2 009
17 926
5 959
43 450 $
Obligations au titre des indemnités de départ prévues par la loi et des indemnités compensatrices de
préavis
3 janvier
2016
5 octobre
2014
(15 mois)
Obligations à l’ouverture de l’exercice
Coût des services rendus
Coût financier
1)
Perte actuarielle
2)
Réduction des obligations au titre des indemnités compensatrices de préavis
Profit de change
Prestations versées
Obligations à la clôture de l’exercice
17 556 $
13 473
7 268
10 000
(11 426)
(1 897)
(26 092)
8 882 $
10 935 $
9 312
5 232
3 614
(880)
(10 657)
17 556 $
1) La perte actuarielle s’explique par des changements dans les hypothèses actuarielles utilisées pour déterminer les obligations
au titre des indemnités de départ prévues par la loi et des indemnités compensatrices de préavis au 3 janvier 2016.
2) La réduction des obligations au titre des indemnités compensatrices de préavis est attribuable à l’incidence des modifications
aux programmes visant les obligations liées aux indemnités compensatrices de préavis pour les employés actifs en Amérique
centrale ayant pour but de les harmoniser avec les exigences légales. À la suite de ces modifications de programmes, les coûts
liés aux indemnités compensatrices de préavis pour les employés en Amérique centrale seront maintenant comptabilisés
lorsqu’une cessation d’emploi causée par l’employeur se produit.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.96
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
12. AUTRES PASSIFS NON COURANTS (suite)
a)
Obligations au titre des indemnités de départ prévues par la loi et des indemnités compensatrices de
préavis (suite)
Les hypothèses importantes pour le calcul des obligations liées aux indemnités de départ prévues par la loi et des
indemnités compensatrices de préavis comprenaient l’utilisation d’un taux d’actualisation variant de 10 % à
10,5 % (de 10 % à 12 % en 2014) et des taux d’augmentation de la rémunération variant de 6,5 % à 8 % (de 5 %
à 8 % en 2014). Une augmentation de 1 % des taux d’actualisation se traduirait par une diminution
correspondante de 3,1 millions de dollars pour les obligations liées aux indemnités de départ prévues par la loi et
des indemnités compensatrices de préavis tandis qu’une diminution de 1 % des taux d’actualisation entraînerait
une augmentation correspondante de 3,6 millions de dollars pour les obligations liées aux indemnités de départ
prévues par la loi et des indemnités compensatrices de préavis. Une augmentation de 1 % des taux
d’augmentation de la rémunération donnerait lieu à une augmentation correspondante de 3,7 millions de dollars
pour les obligations liées aux indemnités de départ prévues par la loi et des indemnités compensatrices de
préavis tandis qu’une diminution de 1 % des taux d’augmentation de la rémunération utilisés résulterait en une
diminution correspondante de 3,2 millions de dollars des obligations liées aux indemnités de départ prévues par la
loi et des indemnités compensatrices de préavis.
Le montant cumulatif des pertes actuarielles comptabilisées dans les autres éléments du résultat global au
3 janvier 2016 s’élevait à 16,8 millions de dollars (6,8 millions de dollars au 5 octobre 2014). Ces montants ont été
reclassés dans les résultats non distribués pendant la période au cours de laquelle ils ont été comptabilisés.
b)
Régime à cotisations définies
Au cours de l’exercice 2015, la charge au titre du régime à cotisations définies s’est élevée à 3,2 millions de
dollars (2,4 millions de dollars en 2014).
c)
Provisions
Coûts de
démantèlement
et de remise en
état de sites
Solde au 5 octobre 2014
Provisions faites au cours de l’exercice
Provisions utilisées au cours de l’exercice
Accroissement des intérêts
Solde au 3 janvier 2016
16 144 $
992
409
17 545 $
Coûts de
résiliation de
contrats de
location
1 782 $
1 720
(417)
3 085 $
Total
17 926 $
2 712
(417)
409
20 630 $
Les provisions comprennent les coûts futurs estimés relatifs au démantèlement et à la remise en état de sites pour
certains actifs situés dans les installations de fabrication de textile et de confection de chaussettes de la Société,
et un centre de distribution aux États-Unis pour lequel le moment du règlement est incertain, mais a été estimé à
plus de 20 ans. Les coûts de résiliation de contrats de location ont été engagés dans le cadre de l’intégration des
entreprises acquises.
13. CAPITAUX PROPRES
a)
Régime de droits des actionnaires
La Société possède un régime de droits des actionnaires qui vise à donner au conseil d’administration et aux
actionnaires du temps supplémentaire pour évaluer toute offre publique d’achat non sollicitée des actions de la
Société et, le cas échéant, pour chercher d’autres avenues leur permettant d’optimiser la valeur pour les
actionnaires.
b)
Cumul des autres éléments du résultat global (« CAÉRG »)
Le cumul des autres éléments du résultat global comprend les changements de la juste valeur de la tranche
efficace des instruments de couverture des flux de trésorerie admissibles à la fin de la période.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.97
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
13. CAPITAUX PROPRES (suite)
c)
Capital social
Autorisé
Actions ordinaires autorisées en nombre illimité et sans valeur nominale. Actions privilégiées de premier rang en
nombre illimité et sans valeur nominale, pouvant être émises en séries et ne comportant pas droit de vote. Actions
privilégiées de second rang en nombre illimité et sans valeur nominale, pouvant être émises en séries et ne
comportant pas droit de vote. Au 3 janvier 2016 et au 5 octobre 2014, aucune des actions privilégiées de premier
rang et de second rang n’avait été émise.
Émis
Au 3 janvier 2016, 243 571 188 actions ordinaires étaient émises et en circulation (244 648 814 au 5 octobre
2014), déduction faite de 269 281 actions ordinaires (293 538 au 5 octobre 2014) qui ont été achetées et sont
détenues en fiducie comme le décrit la note 13 e).
Le 4 février 2015, le conseil d’administration de la Société a approuvé un dividende en actions de une action
ordinaire pour chaque action ordinaire émise et en circulation de la Société, ce qui a le même effet qu’un
fractionnement des actions ordinaires en circulation de la Société à raison de deux pour une. Le dividende en
actions de la Société sur les actions ordinaires a été versé le 27 mars 2015 aux actionnaires inscrits à la fermeture
des bureaux le 20 mars 2015. Le dividende est désigné comme un « dividende admissible » aux fins de l’impôt du
Canada. Les données sur les actions en circulation reflètent l’incidence du fractionnement des actions à raison de
deux pour une qui a eu lieu le 27 mars 2015.
d)
Offre publique de rachat dans le cours normal des activités
En décembre 2014, la Société a annoncé l’établissement d’une offre publique de rachat dans le cours normal de
ses activités, qui a débuté le 8 décembre 2014 et s’est terminée le 7 décembre 2015, visant le rachat, aux fins
d’annulation, d’un maximum de 12,2 millions d’actions ordinaires en circulation de la Société (après
fractionnement), ce qui représente environ 5 % du total de ses actions ordinaires émises et en circulation à la
Bourse de Toronto (la « TSX ») et à la Bourse de New York (la « NYSE ») ou dans des systèmes de négociation
parallèles, s’ils y sont admissibles, ou par d’autres moyens autorisés par la TSX, la NYSE ou les organismes de
réglementation des valeurs mobilières, notamment les ententes privées aux termes d’une ordonnance de
dispense dans le cadre d’une offre publique de rachat émise par les organismes de réglementation des valeurs
mobilières du Canada. En décembre 2014, la Société a racheté et annulé un total de 3 050 000 actions ordinaires
(après fractionnement) aux termes de l’offre publique de rachat dans le cours normal de ses activités par
l’entremise d’ententes privées conclues avec un vendeur tiers sans lien de dépendance pour un coût total de 79,7
millions de dollars, ce qui reflète un rabais par rapport au prix du marché applicable pour les actions ordinaires de
la Société à la TSX au moment des achats. De ce total, 1,6 million de dollars ont été imputés au capital social et
78,1 millions de dollars aux résultats non distribués.
Le 23 février 2016, le conseil d’administration de la Société a approuvé l’établissement d’une offre publique de
rachat dans le cours normal de ses activités visant le rachat, aux fins d’annulation, d’un maximum de
12 192 814 actions ordinaires de la Société, ce qui représente environ 5 % du total de ses actions ordinaires
émises et en circulation. Les achats aux termes de l’offre seront effectués pendant la période allant du 26 février
2016 au 25 février 2017 sur le marché libre par l’intermédiaire de la TSX et de la NYSE, conformément à leurs
règles et politiques respectives, ou par l’intermédiaire de systèmes de négociation parallèles, s’ils y sont
admissibles, ou par d’autres moyens autorisés par la TSX, la NYSE ou les organismes de réglementation des
valeurs mobilières, notamment les conventions de gré à gré aux termes d’une ordonnance de dispense dans le
cadre d’une offre publique de rachat émise par les organismes de réglementation des valeurs mobilières du
Canada.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.98
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
13. CAPITAUX PROPRES (suite)
e)
Actions ordinaires achetées dans le cadre du règlement des UANR visant des actions émises
En septembre 2011, la Société a créé une fiducie aux fins de régler l’acquisition des droits rattachés aux UANR
visant des actions émises. Pour les UANR visant des actions émises qui doivent être réglées en actions ordinaires
plutôt qu’en trésorerie, la Société donne l’instruction au fiduciaire d’acheter des actions ordinaires de la Société
sur le marché libre et de les détenir en fiducie pour le compte et au nom des détenteurs des UANR visant des
actions émises jusqu’à ce qu’elles soient livrées pour le règlement, lorsque les droits rattachés aux UANR visant
des actions émises deviennent acquis. Au moment de l’achat des actions ordinaires, les montants auparavant
enregistrés dans les créditeurs et charges à payer pour les UANR visant des actions émises qui devaient
initialement être réglées en trésorerie sont transférés dans le surplus d’apport. Aux fins comptables, les actions
ordinaires sont considérées comme étant détenues en fiducie et comptabilisées comme une réduction temporaire
du nombre d’actions ordinaires en circulation et du capital social. À la livraison des actions ordinaires pour le
règlement des UANR visant des actions émises, le nombre d’actions ordinaires en circulation augmente et le
montant dans le surplus d’apport est transféré au capital social. Les actions ordinaires achetées au titre du
règlement des UANR visant des actions émises s’établissaient comme suit :
2015
Actions Montant
Solde à l’ouverture de l’exercice
Achetées
Distribuées
Solde à la clôture de l’exercice
f)
294
7 055 $
560
15 239
(585) (14 830)
269
7 464 $
Coût
moyen
24,00 $
27,21
25,35
27,75 $
2014
Actions
566
600
(872)
294
Montant
9 747 $
14 481
(17 173)
7 055 $
Coût
moyen
17,22 $
24,14
19,69
24,00 $
Surplus d’apport
Le poste surplus d’apport sert à enregistrer la valeur initiale des transactions liées à la rémunération fondée sur
des actions réglées en instruments de capitaux propres. Lors de l’exercice des options d’achat d’actions et à
l’acquisition des droits relatifs aux UANR visant des actions nouvelles, les montants correspondants auparavant
crédités au surplus d’apport sont transférés au capital social.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.99
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
14. INSTRUMENTS FINANCIERS
Les informations concernant la nature et l’étendue de l’exposition de la Société aux risques découlant des instruments
financiers, dont le risque de crédit, le risque de liquidité, le risque de change et le risque de taux d’intérêt, ainsi que les
risques liés au prix des marchandises, et la manière dont la société gère ces risques, sont présentées à la rubrique
« Gestion des risques financiers » du rapport de gestion au 3 janvier 2016 et au 5 octobre 2014 sur les activités, la
performance financière et la situation financière de la Société. Par conséquent, ces informations sont intégrées par
renvoi dans les présents états financiers consolidés.
a)
Instruments financiers – valeurs comptables et justes valeurs
Les valeurs comptables ainsi que les justes valeurs des actifs et des passifs financiers figurant à l’état consolidé
de la situation financière, se présentaient comme suit :
3 janvier
2016
Actifs financiers
Coût amorti
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Créances clients
Autres actifs courants inclus dans les charges payées d’avance, acomptes
et autres actifs courants
Créances à long terme autres que les créances clients,
comprises dans les autres actifs non courants
Instruments financiers dérivés désignés comme instruments de couverture
efficaces inclus dans les charges payées d’avance, les acomptes et les
autres actifs courants
Instruments financiers dérivés inclus dans les charges payées d’avance, les
acomptes et les autres actifs courants – swap sur le rendement total
Passifs financiers
Coût amorti
Créditeurs et charges à payer
Dette à long terme – portant intérêt à des taux variables
Instruments financiers dérivés désignés comme instruments de couverture
efficaces inclus dans les créditeurs et charges à payer
Contrepartie éventuelle incluse dans les autres passifs non courants
50 675 $
306 132
5 octobre
2014
65 163 $
354 265
25 140
17 824
2 372
4 008
4 034
920
51
-
230 739 $
375 000
361 377 $
157 000
1 529
5 919
7 335
5 959
Actifs et passifs financiers à court terme
La Société a déterminé que la juste valeur de ses actifs et passifs financiers à court terme se rapprochait de leur
valeur comptable respective aux dates de clôture en raison de l’échéance à court terme de ces instruments, car ils
portent intérêt à des taux variables ou parce que les modalités s’y rattachant sont comparables à celles du marché
actuel pour des instruments similaires.
Actifs non courants et dette à long terme
La juste valeur des créances à long terme autres que les créances clients, comprises dans les autres actifs non
courants, et des passifs financiers de la Société portant intérêt, se rapproche également de leur valeur comptable
respective, car les taux d’intérêt utilisés pour évaluer leur valeur comptable se rapprochent des taux d’intérêt
actuels sur le marché.
Contrepartie éventuelle
La contrepartie éventuelle relative à un regroupement d’entreprises est payable en fonction de l’atteinte des cibles
à l’égard du produit des ventes pendant la période de 12 mois qui sera close le 30 juin 2017. L’évaluation de la
juste valeur de la contrepartie éventuelle est déterminée comme il est décrit à la note 5 afférente aux présents
états financiers consolidés. La contrepartie éventuelle est classée à titre de passif financier et est incluse dans les
autres passifs non courants.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.100
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
14. INSTRUMENTS FINANCIERS (suite)
a)
Instruments financiers – valeurs comptables et justes valeurs (suite)
Instruments dérivés
Les instruments dérivés sont principalement composés de contrats à terme et de contrats d’option liés aux
devises et aux marchandises. La juste valeur de ces contrats à terme est évaluée au moyen d’une technique
d’évaluation généralement acceptée, soit la valeur actualisée de la différence entre la valeur du contrat à
l’échéance selon le taux inscrit au contrat et la valeur du contrat à l’échéance selon le taux qu’une contrepartie
utiliserait pour renégocier le même contrat à la date d’évaluation dans les mêmes conditions. La juste valeur des
contrats d’option est évaluée au moyen de modèles d’évaluation des options utilisant diverses données combinant
des cours du marché et des données corroborées par le marché, incluant des estimations relatives à la volatilité et
des écarts de crédit ajustés en fonction des options.
La Société détient également un swap sur le rendement total (« SRT ») en cours, destiné à diminuer les variations
du bénéfice net associé aux unités d’actions différées qui sont réglées en trésorerie. Le SRT n’est pas désigné
comme un instrument de couverture et, par conséquent, l’ajustement de la juste valeur à la fin de chaque période
de présentation de l’information financière est comptabilisé dans les charges de vente et charges générales et
administratives. La juste valeur du SRT est évaluée selon le cours des actions ordinaires de la Société, chaque
date de clôture. Le SRT a une durée de un an, peut être prorogé annuellement et le contrat permet une résiliation
anticipée au gré de la Société. Au 3 janvier 2016, le montant nominal du SRT en cours s’élevait à
217 879 actions.
La juste valeur des actifs financiers, des passifs financiers ainsi que des instruments financiers dérivés a été
évaluée en fonction des données du niveau 1 ou 2 dans la hiérarchie des justes valeurs, à l’exception de la
contrepartie éventuelle qui a été évaluée au moyen de données de niveau 3. Pour déterminer la juste valeur des
actifs et des passifs financiers, incluant les instruments financiers dérivés, la Société prend en compte le risque de
crédit qui lui est propre et le risque de crédit des autres parties.
b)
Instruments financiers dérivés – comptabilité de couverture
Au cours de l’exercice 2015, la Société a conclu des contrats à terme et des contrats d’option liés aux devises et
aux marchandises visant à minimiser les risques associés aux rentrées et aux sorties de fonds prévues en
d’autres monnaies que le dollar américain et à gérer son exposition aux variations des prix des marchandises.
Les contrats de change à terme ont été désignés soit comme couvertures de flux de trésorerie ou soit comme
couvertures de la juste valeur et étaient admissibles à la comptabilité de couverture. Les contrats de change à
terme en cours au 3 janvier 2016 consistaient principalement en des contrats visant à réduire les risques liés aux
fluctuations du dollar canadien, de l’euro, du dollar australien, de la livre sterling et du franc suisse, contre le dollar
américain.
Les contrats d’option liés aux marchandises ont été désignés comme couvertures de flux de trésorerie et étaient
admissibles à la comptabilité de couverture. Les contrats d’option liés aux marchandises en cours au 3 janvier
2016 consistaient essentiellement en des tunnels pour réduire l’exposition aux variations des prix des
marchandises.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.101
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
14. INSTRUMENTS FINANCIERS (suite)
b)
Instruments financiers dérivés – comptabilité de couverture (suite)
Le tableau qui suit résume les engagements de vente et d’achat de devises de la Société au 3 janvier 2016 :
Montant
nominal de
référence
équivalent
en devise
Taux de
change
moyen
Montant
nominal de
référence
équivalent
en dollars US
Couvertures de flux de trésorerie
Contrats de change à terme
Vente GBP/Achat USD
6 856
Vente EUR/Achat USD
41 726
Vente CAD/Achat USD
39 298
Achat CAD/Vente USD
29 878
Vente AUD/Achat USD
6 600
1,5411
1,1321
0,7745
0,7725
0,7215
10 566
47 240
30 435
23 080
4 762
Couvertures de la juste valeur
Contrats de change à terme
Achat CHF/Vente USD
1,1436
202
231
116 314 $
Valeur comptable
et juste valeur
Charges
payées
d’avance,
acomptes
et autres
Créditeurs
actifs
et charges
courants
à payer
425
1 439
2 003
-
(35)
(1 450)
(17)
3 867 $
(27)
(1 529) $
Échéance
0 à 12
mois
425
1 404
2 003
(1 450)
(17)
(27)
2 338 $
Le tableau qui suit résume les contrats d’option liés aux marchandises de la Société en cours au 3 janvier 2016 :
Montant
nominal de
référence
(lb)
Valeur comptable
et juste valeur
Charges payées
d’avance, acomptes
et autres
actifs courants
Échéance
0 à 12
mois
12 à 18
mois
Couvertures de flux de trésorerie :
Tunnels
162 300
167 $
(176) $
343 $
Un tunnel s’entend de la combinaison de deux contrats d’options qui limitent l’exposition du détenteur aux
variations des prix dans une fourchette établie. Cela est possible par l’achat simultané d’une option d’achat (soit
l’acquisition d’un droit d’achat) et par la vente d’une option de vente (soit la vente d’un droit de vente à une
contrepartie).
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.102
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
14. INSTRUMENTS FINANCIERS (suite)
b)
Instruments financiers dérivés – comptabilité de couverture (suite)
Le tableau qui suit résume les éléments couverts de la Société au 3 janvier 2016 :
Valeur comptable de
l’élément couvert
Cumul du montant
des ajustements de
la CJV sur l’élément
couvert
Variation de la
valeur utilisée
pour calculer
la partie
inefficace de
la couverture
Poste
Réserve couverture de
flux de
trésorerie
(CAÉRG)
Actifs
Passifs
Actifs
Passifs
Risque de change
Ventes prévues
Charges prévues
-
-
-
-
3 197 $
(1 450)
(3 197) $
1 450
Risque marchandises
Achats prévus
-
-
-
-
(654)
654
(304)
-
Couvertures de flux de
trésorerie
Couvertures de la juste
valeur
Risque de change
Engagement ferme
304 $
- $
304 $
- $
Charges
payées
d’avance,
acomptes
et autres
actifs
courants
Aucune partie inefficace n’a été comptabilisée dans le bénéfice net, car la variation de la valeur utilisée pour
calculer la partie inefficace des instruments de couverture était identique à la variation de la valeur employée pour
déterminer la partie inefficace des éléments couverts.
c)
Charges financières, montant net
2015
2014
(15 mois)
Charges d’intérêts sur des passifs financiers comptabilisés au coût
1)
amorti
Charges bancaires et autres charges financières
Accroissement des intérêts sur les provisions actualisées
Perte (profit) de change
8 649 $
4 747
409
3 992
17 797 $
2 061 $
3 299
323
(2 786)
2 897 $
1) Déduction faite des coûts d’emprunt inscrits à l’actif de 1,0 million de dollars (néant en 2014).
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.103
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
14. INSTRUMENTS FINANCIERS (suite)
d)
Composantes de couverture des autres éléments du résultat global
2015
2014
(15 mois)
Profit net (perte nette) sur les dérivés désignés comme couvertures de flux
de trésorerie
Risque de change
Risque marchandises associé aux prix
Impôt sur le résultat
3 631 $
(836)
(1 307) $
(8 158)
(36)
95
Montants reclassés des autres éléments du résultat global aux
immobilisations corporelles, relatifs au risque de change
Montants reclassés des autres éléments du résultat global aux stocks,
relatifs au risque marchandises associé aux prix
8 355
Montants reclassés des autres éléments du résultat global au bénéfice net,
relatifs au risque de change, et inclus dans ce qui suit :
Ventes nettes
Charges de vente et charges générales et administratives
Charges financières, montant net
Impôt sur le résultat
Profit (perte) sur les opérations de couverture
(2 155)
472
(629)
23
8 825 $
(991)
-
3 272
113
(67)
(33)
(7 076) $
La variation de l’élément valeur temps des contrats d’option désignés comme couvertures de flux de trésorerie
pour réduire l’exposition aux variations des prix des marchandises a entraîné une perte de 2,2 millions de dollars
pour l’exercice 2015.
La variation de l’élément à terme des dérivés désignés comme couvertures de flux de trésorerie et couvertures de
la juste valeur pour réduire le risque de change n’était pas significative pour l’exercice 2015.
Au 3 janvier 2016, le cumul des autres éléments du résultat global de 1,1 million de dollars comprenait des profits
nets différés sur les contrats de change à terme et les contrats d’option liés aux marchandises désignés comme
couvertures de flux de trésorerie. Une tranche d’environ 0,8 million de dollars des profits nets présentés dans le
cumul des autres éléments du résultat global devrait être reclassée dans le bénéfice net au cours des douze
prochains mois.
15. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS
a)
Régimes d’achat d’actions des membres du personnel
La Société offre des régimes d’achat d’actions à l’intention des membres du personnel qui permettent à ceux qui y
sont admissibles d’autoriser des retenues à la source pouvant représenter jusqu’à 10 % de leur salaire en vue
d’acquérir, à partir du capital-actions non émis, des actions ordinaires de la Société à un prix équivalant à 90 % du
cours de l’action alors en vigueur, tel qu’il est défini dans les régimes. Les membres du personnel qui ont acquis
er
des actions après le 1 janvier 2008 aux termes des régimes doivent les conserver pendant au moins deux ans.
La Société a réservé 5 000 000 d’actions ordinaires en vue de leur émission aux termes des régimes. Au 3 janvier
2016, 740 123 actions (681 746 au 5 octobre 2014) avaient été émises au total dans le cadre de ces régimes. Les
coûts de rémunération inclus dans les charges de vente et charges générales et administratives s’établissent à
0,2 million de dollars (0,1 million de dollars en 2014) relativement aux régimes d’achat d’actions des membres du
personnel.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.104
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
15. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite)
b)
Options d’achat d’actions et unités d’actions de négociation restreinte
Le Régime d’incitation à long terme (le « RILT ») de la Société comporte des options d’achat d’actions et des
unités d’actions de négociation restreinte. Aux termes du RILT, le conseil d’administration peut attribuer aux
dirigeants et à d’autres membres du personnel clés de la Société et de ses filiales des options d’achat d’actions,
des unités d’actions de négociation restreinte dilutives (les « UANR visant des actions nouvelles ») et des unités
d’actions de négociation restreinte non dilutives (les « UANR visant des actions émises »). Le nombre d’actions
ordinaires pouvant être émises à l’exercice des options d’achat d’actions et à l’acquisition des droits rattachés aux
UANR visant des actions nouvelles est établi à 12 000 632 dans le cadre du RILT. Au 3 janvier 2016, du nombre
autorisé d’actions ordinaires, 2 754 101 actions pouvaient encore être émises aux termes de ce régime.
Le prix d’exercice à payer pour acquérir chaque action ordinaire visée par une option d’achat d’actions est établi
par le conseil d’administration à la date d’attribution, mais ne peut être inférieur au cours de clôture des actions
ordinaires de la Société le jour de bourse précédant immédiatement la date d’attribution réelle. Les droits
rattachés aux options d’achat d’actions attribuées depuis l’exercice 2007 deviennent acquis en tranches égales à
compter des deuxième, troisième, quatrième et cinquième anniversaires de la date d’attribution, à quelques
exceptions près.
Les porteurs d’UANR visant des actions nouvelles, d’UANR visant des actions émises et d’unités d’actions
différées ont droit à des dividendes déclarés par la Société, qui sont constatés sous forme d’attributions
supplémentaires à base de titres de participation d’une valeur équivalente aux dividendes versés sur les actions
ordinaires. Les conditions d’acquisition des attributions supplémentaires à base de titres de participation sont
assujetties aux mêmes objectifs de rendement et autres modalités que les attributions à base de titres de
participation sous-jacentes. Les attributions supplémentaires liées aux UANR visant des actions nouvelles en
circulation et aux UANR visant des actions émises devant être réglées en actions ordinaires sont créditées au
surplus d’apport lorsque les dividendes sont déclarés, tandis que les attributions supplémentaires liées aux UANR
visant des actions émises devant être réglées en trésorerie et des unités d’actions différées en circulation sont
créditées aux créditeurs et charges à payer.
Les options d’achat d’actions en circulation ont été les suivantes :
Prix d’exercice
moyen pondéré
Nombre (en dollars CA)
Options d’achat d’actions en circulation le 29 septembre 2013
Variations survenues dans les options d’achat d’actions en circulation
Attribuées
Exercées
Options d’achat d’actions en circulation le 5 octobre 2014
Variations survenues dans les options d’achat d’actions en circulation
1)
Attribuées
Exercées
Renoncées
Options d’achat d’actions en circulation le 3 janvier 2016
2 092
12,94 $
346
(236)
2 202
24,22
15,18
14,47
1 339
(1 462)
(184)
1 895
36,53
12,51
32,85
29,78 $
1) L’exercice 2015 comprend une attribution supplémentaire en raison des trois mois additionnels que comporte cet exercice.
Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions reflètent l’incidence du fractionnement d’actions à raison de deux
pour une effectué le 27 mars 2015.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.105
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
15. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite)
b)
Options d’achat d’actions et unités d’actions de négociation restreinte (suite)
Au 3 janvier 2016, 201 016 options en circulation étaient exerçables au prix d’exercice moyen pondéré de
15,52 $ CA (1 361 658 options à 11,88 $ CA au 5 octobre 2014). Dans le cas des options d’achat d’actions
exercées au cours de l’exercice 2015, le prix moyen pondéré à la date d’exercice s’est élevé à 40,02 $ CA
(28,87 $ CA en 2014). Selon le modèle d’évaluation des options Black et Scholes, la juste valeur moyenne
pondérée à la date d’attribution des options d’achat d’actions attribuées au cours des quinze mois clos le 3 janvier
2016 s’est établie à 8,60 $ (10,25 $ le 5 octobre 2014). Le tableau qui suit présente un sommaire des hypothèses
utilisées dans le modèle d’évaluation des options Black et Scholes pour les attributions d’options d’achat d’actions
pour l’exercice 2015 et l’exercice 2014.
2015
36,53
1,19
31,41
6,04
0,86
Prix d’exercice
Taux d’intérêt sans risque
Volatilité attendue
Durée attendue
Rendement attendu des dividendes
2014
$
%
%
ans
%
24,22
1,87
50,65
5,25
0,77
$
%
%
ans
%
Les volatilités attendues reposent sur la volatilité historique du cours de l’action de Gildan. Le taux d’intérêt sans
risque utilisé correspond au rendement offert par les obligations du gouvernement du Canada à la date
d’attribution avec une durée égale à la durée attendue des options.
Le tableau qui suit présente un sommaire des informations sur les options d’achat d’actions émises, en circulation
et exerçables au 3 janvier 2016 :
Fourchette des prix d’exercice
(en dollars CA)
10,06 $
13,60 $
14,32 $
15,59 $
24,22 $
30,46 $
38,01 $
42,27 $
Options émises et en circulation
Durée de vie contractuelle
Nombre
résiduelle (en années)
35
145
28
236
297
296
575
283
1 895
1
3
2
4
5
6
7
10
Options exerçables
Nombre
35
56
28
44
38
201
Une UANR visant des actions nouvelles représente le droit qu’a une personne de recevoir une action ordinaire à
la date d’acquisition des droits connexes sans avoir à verser de contrepartie monétaire à la Société. À quelques
exceptions près, toutes les UANR visant des actions nouvelles attribuées à ce jour sont assorties de droits
devenant acquis au cours d’une période d’acquisition de cinq ans. L’acquisition des droits sur au moins 50 % de
chaque UANR visant des actions nouvelles dépend de l’atteinte d’objectifs de performance qui sont
essentiellement établis d’après le rendement moyen de l’actif de la Société pour la période par rapport à celui de
l’indice plafonné de la consommation discrétionnaire S&P/TSX, en excluant les fiducies de revenu, ou tel que
déterminés par le conseil d’administration.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.106
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
15. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite)
b)
Options d’achat d’actions et unités d’actions de négociation restreinte (suite)
Les UANR visant des actions nouvelles en circulation ont été les suivantes :
Nombre
UANR visant des actions nouvelles en circulation le 29 septembre 2013
Variations survenues dans les UANR visant des actions nouvelles en circulation
Attribuées
Attribuées au titre de dividendes déclarés
Réglées grâce à l’émission d’actions ordinaires
Renoncées
UANR visant des actions nouvelles en circulation le 5 octobre 2014
Variations survenues dans les UANR visant des actions nouvelles en circulation
Attribuées
Attribuées au titre de dividendes déclarés
Réglées grâce à l’émission d’actions ordinaires
Renoncées
UANR visant des actions nouvelles en circulation le 3 janvier 2016
Juste valeur
moyenne
pondérée
par unité
1 544
11,32 $
20
9
(846)
(62)
665
25,97
26,44
10,77
17,65
12,07
128
4
(428)
(77)
292
30,60
29,92
9,81
25,25
20,25 $
Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions reflètent l’incidence du fractionnement d’actions à raison de deux
pour une effectué le 27 mars 2015.
Au 3 janvier 2016 et au 5 octobre 2014, de toutes les UANR visant des actions nouvelles qui avaient été
attribuées et qui étaient en circulation, on n’en comptait aucune qui était acquise.
La charge de rémunération incluse dans les charges de vente et charges générales et administratives et dans le
coût des ventes à l’égard des options et des UANR visant des actions nouvelles a été de 4,5 millions de dollars
pour l’exercice 2015 (4,9 millions de dollars en 2014). La contrepartie a été imputée au surplus d’apport. Lorsque
les actions sous-jacentes sont émises aux membres du personnel, les montants déjà crédités au surplus d’apport
sont virés au capital social.
Les UANR visant des actions émises en circulation ont été les suivantes :
UANR visant des actions émises en circulation à l’ouverture de l’exercice
Variations survenues dans les UANR visant des actions émises en circulation
1)
Attribuées
Attribuées au titre du rendement
Attribuées au titre de dividendes déclarés
Réglées
Renoncées
UANR visant des actions émises en circulation à la clôture de l’exercice
2015
2014
768
1 138
660
158
12
(594)
(51)
953
338
204
10
(886)
(36)
768
1) L’exercice 2015 comprend une attribution supplémentaire en raison des trois mois additionnels que comporte cet exercice.
Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions reflètent l’incidence du fractionnement d’actions à raison de deux pour une
effectué le 27 mars 2015.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.107
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
15. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite)
b)
Options d’achat d’actions et unités d’actions de négociation restreinte (suite)
Les UANR visant des actions émises comportent les mêmes caractéristiques que les UANR visant des actions
nouvelles à l’exception de la période d’acquisition des droits qui ne doit pas excéder trois ans, et que le règlement
peut être effectué en trésorerie en fonction du cours de l’action de la Société à la date d’acquisition des droits ou
par la livraison d’actions ordinaires achetées sur le marché libre. Le montant du règlement des UANR visant des
actions émises devant être réglées en trésorerie est fondé sur le cours moyen pour une période de cinq jours de
l’action de la Société à la date d’acquisition des droits. Depuis le début de l’exercice 2010, la totalité des UANR
visant des actions émises attribuées aux cadres supérieurs sont assujetties à des conditions d’acquisition qui
dépendent de la performance financière de la Société par rapport à celle d’un groupe de référence de sociétés
canadiennes cotées en Bourse. De plus, jusqu’à deux fois le nombre de droits rattachés au nombre réel d’UANR
visant des actions émises attribuées aux cadres supérieurs peuvent être acquis en cas de performance financière
exceptionnelle. Au 3 janvier 2016 et au 5 octobre 2014, de toutes les UANR visant des actions émises qui étaient
en circulation, il n’y en avait aucune qui était acquise.
La charge de rémunération incluse dans les charges de vente et charges générales et administratives et dans le
coût des ventes à l’égard des UANR visant des actions émises a été de 15,9 millions de dollars pour
l’exercice 2015 (13,6 millions de dollars en 2014). Au 3 janvier 2016, 683 326 UANR visant des actions émises
(474 354 au 5 octobre 2014) devaient être réglées en trésorerie, et un montant de 6,2 millions de dollars
(6,1 millions de dollars au 5 octobre 2014) a été comptabilisé et est inscrit dans les créditeurs et charges à payer,
selon une juste valeur de 28,42 $ par UANR visant des actions émises (27,06 $ au 5 octobre 2014).
c)
Régime d’unités d’actions différées
La Société offre un régime d’unités d’actions différées aux membres indépendants de son conseil d’administration
qui doivent recevoir au moins 50 % du montant annuel de leur rémunération forfaitaire sous forme d’unités
d’actions différées (les « UAD »). La valeur de ces UAD correspond au cours des actions ordinaires de la Société
à la date de règlement de la rémunération forfaitaire ou des jetons de présence. Les UAD attribuées dans le cadre
du régime sont rachetables, et leur valeur est payable en trésorerie seulement après que l’administrateur a cessé
d’exercer ses fonctions en tant qu’administrateur de la Société. Au 3 janvier 2016, 226 456 UAD (271 778 UAD au
5 octobre 2014) valant 6,4 millions de dollars (7,4 millions de dollars au 5 octobre 2014) étaient en circulation. Ce
montant est inclus dans les créditeurs et charges à payer selon une juste valeur de 28,42 $ par UAD (27,06 $ au
5 octobre 2014). L’obligation relative aux UAD est rajustée chaque trimestre en fonction du cours des actions
ordinaires de la Société. La Société inclut le coût du régime d’UAD, qui s’est élevé à 1,6 million de dollars pour
l’exercice 2015 (1,9 million de dollars en 2014) dans les charges de vente et charges générales et administratives.
Les variations survenues dans les UAD en circulation ont été les suivantes :
2015
271
41
3
(89)
226
UAD en circulation à l’ouverture de l’exercice
Attribuées
Attribuées en fonction des dividendes déclarés
Rachetées
UAD en circulation à la clôture de l’exercice
2014
243
36
2
(10)
271
16. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES RELATIVES À LA NATURE DES CHARGES
a)
Charges de vente et charges générales et administratives
2015
2014
(15 mois)
Charges de vente
Charges administratives
Frais de distribution
139 157 $
143 292
105 514
387 963 $
104 680 $
107 543
73 792
286 015 $
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.108
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
16. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES RELATIVES À LA NATURE DES CHARGES (suite)
b)
Charges au titre des avantages du personnel
2015
2014
(15 mois)
Salaires et autres avantages à court terme
Paiements fondés sur des actions
Avantages postérieurs à l’emploi
c)
520 462 $
20 537
17 338
558 337 $
362 724 $
18 618
19 698
401 040 $
Charges de location
Au cours de l’exercice clos le 3 janvier 2016, un montant de 28,9 millions de dollars a été comptabilisé au compte
consolidé de résultat et état consolidé du résultat global relativement aux contrats de location simples
(19,9 millions de dollars en 2014).
Au 3 janvier 2016, les paiements annuels minimaux futurs au titre de contrats de location non résiliables étaient
les suivants :
3 janvier
2016
15 499 $
27 850
18 176
61 525 $
D’ici 1 an
De 1 an à 5 ans
Plus de 5 ans
d)
Aide gouvernementale
Au cours de l’exercice clos le 3 janvier 2016, un montant de 8,4 millions de dollars a été comptabilisé au compte
consolidé de résultat et état consolidé du résultat global relativement à l’aide gouvernementale pour la production
de fil (3,2 millions de dollars en 2014).
17. COÛTS DE RESTRUCTURATION ET AUTRES COÛTS CONNEXES À DES ACQUISITIONS, ET ACTIFS
DÉTENUS EN VUE DE LA VENTE
Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions sont présentés dans le tableau qui suit. Ils
sont composés de coûts directement liés à la fermeture d’installations ou à la relocalisation d’activités commerciales, à
des changements apportés à la structure de gestion, ainsi qu’à des coûts de transaction et de sortie et des coûts
d’intégration engagés à la suite d’acquisitions d’entreprises.
2015
2014
(15 mois)
Indemnités de départ et coûts relatifs aux avantages du personnel
Perte sur règlement de la liquidation du régime de retraite à
prestations définies
Coûts de sortie, de relocalisation et autres coûts
Profits à la sortie d’actifs détenus en vue de la vente
Réévaluation de la contrepartie éventuelle dans le cadre d’une
acquisition d’entreprise
Coûts de transaction connexes à des acquisitions
4 976 $
8 545
(833)
1 118
1 102
14 908 $
521 $
1 898
410
(345)
763
3 247 $
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.109
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
17. COÛTS DE RESTRUCTURATION ET AUTRES COÛTS CONNEXES À DES ACQUISITIONS, ET ACTIFS
DÉTENUS EN VUE DE LA VENTE (suite)
Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions pour l’exercice 2015 sont principalement liés
aux coûts engagés dans le cadre de l’intégration des entreprises acquises, y compris l’intégration des acquisitions plus
récentes de Doris et de Comfort Colors, et l’achèvement de l’intégration des autres entreprises acquises au cours des
exercices précédents, notamment le regroupement des fonctions liées au service à la clientèle, à la distribution et à
l’administration, et des activités de sérigraphie. Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des
acquisitions comprennent également les coûts de transaction connexes à l’acquisition des actifs opérationnels de
Comfort Colors, ainsi que les coûts engagés dans le cadre du regroupement des activités de couture.
Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions pour l’exercice 2014 sont essentiellement liés
à la perte subie au moment du règlement final de la liquidation de l’ancien régime de retraite à prestations définies de
Gold Toe et aux coûts de transactions engagés en lien avec l’acquisition des actifs opérationnels de Doris.
Les actifs détenus en vue de la vente, qui s’établissaient à 2,8 millions de dollars au 3 janvier 2016 (5,8 millions de
dollars au 5 octobre 2014), comprennent des installations fermées. La Société prévoit engager des coûts de détention
supplémentaires relativement à ces installations, coûts qui seront comptabilisés à titre de charges de restructuration à
mesure qu’ils seront engagés et ce, jusqu’à ce que les installations fermées soient cédées. La perte ou le profit lié à la
sortie des installations fermées sera également comptabilisé dans les charges de restructuration à mesure qu’il sera
engagé.
18. IMPÔT SUR LE RÉSULTAT
La charge d’impôt diffère du montant qui serait calculé en appliquant les taux d’impôt combinés fédéral et provinciaux
au bénéfice avant l’impôt sur le résultat. Les raisons de cet écart et l’incidence fiscale connexe se présentent comme
suit :
2015
2014
(15 mois)
Bénéfice avant l’impôt sur le résultat
Taux d’impôt applicable
Impôt sur le résultat au taux applicable prévu par la loi
(Diminution) augmentation de l’impôt sur le résultat imputable aux éléments
suivants :
Incidence de taux d’impôt différents sur le bénéfice des filiales étrangères
Recouvrement d’impôts relativement aux années d’imposition antérieures
Non-comptabilisation des économies d’impôt liées aux pertes fiscales et aux
différences temporaires
Incidence des frais non déductibles et autres
Total de la charge d’impôt sur le résultat
Taux d’impôt effectif moyen
309 440 $
26,9 %
83 085
366 524 $
26,9 %
98 412
(76 150)
(5 086)
(89 258)
(1 597)
14 341
(11 664)
4 526 $
1,5 %
(585)
6 972 $
1,9 %
Le taux d’impôt applicable prévu par la loi de la Société correspond au taux combiné canadien en vigueur dans les
territoires où elle exerce ses activités.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.110
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
18. IMPÔT SUR LE RÉSULTAT (suite)
La charge d’impôt sur le résultat se présente comme suit :
2015
2014
(15 mois)
Impôt exigible, incluant un recouvrement de 3 904 $ (charge de 430 $ en 2014)
relativement aux années d’imposition antérieures
Impôt sur le résultat différé
Naissance et renversement des différences temporaires
Comptabilisation des économies d’impôt relativement aux années d’imposition
antérieures
Total de la charge d’impôt sur le résultat
7 036 $
10 052 $
(2 510)
(1 053)
(2 510)
(2 027)
(3 080)
4 526 $
6 972 $
Les principales composantes des actifs et des passifs d’impôt différé de la Société se rapportent aux différences
temporaires et aux pertes fiscales inutilisées ci-dessous :
3 janvier
2016
Actifs d’impôt différé
Pertes autres qu’en capital
Réserves et charges à payer non déductibles
Immobilisations corporelles
Autres éléments
5 octobre
2014
Actifs d’impôt différé non comptabilisés
Actifs d’impôt différé
65 914 $
46 824
4 866
4 091
121 695
(25 372)
96 323 $
62 909 $
24 999
7 335
6 301
101 544
(14 954)
86 590 $
Passifs d’impôt différé
Immobilisations corporelles
Immobilisations incorporelles
Passifs d’impôt différé
(18 872) $
(74 658)
(93 530) $
(4 896) $
(82 043)
(86 939) $
2 793 $
(349) $
2015
2014
(349) $
1 443 $
Impôt sur le résultat différé
Les variations des actifs et des passifs d’impôt différé sont comme suit :
Solde à l’ouverture de l’exercice, montant net
Comptabilisé aux comptes de résultat
Pertes autres qu’en capital
Réserves et charges à payer non déductibles
Immobilisations corporelles
Immobilisations incorporelles
Autres
Actifs d’impôt différé non comptabilisés
Acquisitions d’entreprises
Autres
Solde à la clôture de l’exercice, montant net
3 005
22 589
(16 445)
7 385
317
(14 341)
2 510
632
2 793 $
2 211
(9 853)
1 685
5 316
1 694
2 027
3 080
(4 890)
18
(349) $
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.111
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
18. IMPÔT SUR LE RÉSULTAT (suite)
En date du 3 janvier 2016, la Société détient des crédits d’impôt, des pertes en capital et autres qu’en capital reportées
en avant et d’autres différences temporaires déductibles pouvant servir à réduire le bénéfice imposable futur à des fins
fiscales, ce qui représente un avantage d’impôt d’environ 25,4 millions de dollars, pour lequel aucun actif d’impôt
différé n’a été comptabilisé (15,0 millions de dollars au 5 octobre 2014), car les critères de comptabilisation de l’actif
d’impôt n’étaient pas satisfaits. Les crédits d’impôt et les pertes en capital et autres qu’en capital reportées en avant
viennent à échéance entre 2021 et 2035. L’actif d’impôt différé comptabilisé repose sur des projections de la rentabilité
future de la Société. À la suite de l’acquisition de Doris le 7 juillet 2014, la Société a comptabilisé un recouvrement
d’impôt sur le résultat différé de 4,7 millions de dollars, en lien avec un avantage fiscal découlant d’une portion des
pertes fiscales non comptabilisées précédemment, d’un montant équivalent au passif d’impôt différé enregistré dans le
cadre de la comptabilité d’acquisition relative à Doris. Une tranche d’environ 2,0 millions de dollars du recouvrement
d’impôt découle de pertes fiscales des exercices antérieurs.
La Société n’a pas comptabilisé de passif d’impôt différé à l’égard des profits non distribués de ses filiales exerçant
leurs activités à l’étranger, car elle n’a pas l’intention à l’heure actuelle de rapatrier ces profits. Si les attentes ou les
intentions changent à l’avenir, la Société pourrait être assujettie à un passif d’impôt additionnel au moment de la
distribution de ce bénéfice sous forme de dividendes ou autrement. En date du 3 janvier 2016, un passif d’impôt différé
d’environ 62 millions de dollars résulterait de la reconnaissance des différences temporaires imposables d’environ
231 millions de dollars.
19. BÉNÉFICE PAR ACTION
Le tableau qui suit présente un rapprochement du bénéfice de base par action et du bénéfice dilué par action :
2015
2014
(15 mois)
Bénéfice net – de base et dilué
304 914 $
359 552 $
Bénéfice de base par action
Nombre moyen pondéré de base d’actions ordinaires en circulation
Bénéfice de base par action
242 502
1,26 $
243 530
1,48 $
242 502
243 530
1 819
244 321
1,25 $
2 828
246 358
1,46 $
Bénéfice dilué par action
Nombre moyen pondéré de base d’actions ordinaires en circulation
Plus l’effet dilutif des options d’achat d’actions, des UANR visant des actions
nouvelles et des actions ordinaires détenues en fiducie
Nombre moyen pondéré dilué d’actions ordinaires en circulation
Bénéfice dilué par action
Toutes les données sur le bénéfice par action et les actions reflètent l’incidence du fractionnement d’actions à raison de deux pour
une effectué le 27 mars 2015.
Pour l’exercice clos le 3 janvier 2016, 858 153 options d’achat d’actions (346 452 en 2014) et 61 919 UANR visant des
actions nouvelles (aucune en 2014) avaient été exclues du calcul ci-dessus.
20. AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES
2015
2014
(15 mois)
Amortissement des immobilisations corporelles (note 9)
Ajustement au titre de la variation de l’amortissement des immobilisations
corporelles incluse dans les stocks à l’ouverture et à la clôture de l’exercice
Amortissement des immobilisations corporelles compris dans le bénéfice net
Amortissement des immobilisations incorporelles, en excluant les logiciels
(note 10)
Amortissement des logiciels (note 10)
Amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles compris dans le
bénéfice net
134 688 $
84 561 $
(14 399)
120 289
(6 168)
78 393
22 546
3 578
15 216
2 009
146 413 $
95 618 $
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.112
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
21. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES SUR LES FLUX DE TRÉSORERIE
a)
Ajustements visant à rapprocher le bénéfice net et les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles
2015
2014
(15 mois)
Amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles (note 20)
Charges de restructuration liées aux actifs détenus en vue de la vente et aux
immobilisations corporelles (note 17)
Perte à la réévaluation de la contrepartie éventuelle (note 17)
(Profit) perte à la sortie d’immobilisations corporelles
Rémunération fondée sur des actions
Impôt sur le résultat différé (note 18)
Perte nette latente (profit net latent) sur change et sur dérivés financiers
Écarts temporaires entre le règlement de dérivés financiers et le transfert de
la perte différée dans les autres éléments du résultat global au bénéfice net
Autres actifs non courants
Autres passifs non courants
b)
146 413 $
(833)
1 118
1 167
12 320
(2 510)
226
95 618 $
(345)
(548)
10 207
(3 080)
(1 783)
5 042
2 011
(17 300)
147 654 $
(5 863)
(125)
(893)
93 188 $
2015
2014
Variations des transactions sans effet de trésorerie
(15 mois)
Entrées d’immobilisations corporelles et d’immobilisations incorporelles
comprises dans les créditeurs et charges à payer et les autres passifs non
courants
Produit tiré de la sortie d’immobilisations corporelles compris dans les autres
actifs courants
Montants à payer relativement aux acquisitions d’entreprises (note 5)
Règlement de la relation préexistante (note 5)
Transfert des créditeurs et charges à payer au surplus d’apport dans le cadre
des rachats d’actions en vue du règlement futur d’UANR visant des actions
émises
Valeur attribuée hors trésorerie créditée au surplus d’apport au titre de
dividendes attribués à des UANR visant des actions nouvelles
Valeur attribuée hors trésorerie créditée au capital social provenant d’actions
émises ou distribuées à l’acquisition des droits rattachés aux unités
d’actions de négociation restreinte et à l’exercice d’options d’achat d’actions
(6 980) $
13 993 $
(234)
8 378
(79)
(6 400)
-
7 488
8 383
85
212
26 496
26 785
22. TRANSACTIONS ENTRE PARTIES LIÉES
Rémunération des principaux dirigeants
Les principaux dirigeants sont les personnes ayant l’autorité et la responsabilité de la planification, de la direction
et du contrôle des activités de la Société, directement ou indirectement, incluant les membres de l’équipe de la
haute direction et du conseil d’administration. Les montants comptabilisés dans le bénéfice net au titre de la
rémunération des principaux dirigeants s’établissent comme suit :
2015
2014
(15 mois)
Avantages à court terme
Avantages postérieurs à l’emploi
Paiements fondés sur des actions
7 579 $
200
11 274
19 053 $
5 149 $
189
11 909
17 247 $
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.113
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
22. TRANSACTIONS ENTRE PARTIES LIÉES (suite)
Rémunération des principaux dirigeants (suite)
Les montants comptabilisés dans les créditeurs et charges à payer pour l’attribution d’unités de rémunération
fondée sur des actions aux principaux dirigeants se présentent comme suit :
UANR visant des actions émises
UAD
3 janvier
2016
1 463 $
6 436
7 899 $
5 octobre
2014
1 031 $
6 906
7 937 $
23. ENGAGEMENTS, GARANTIES ET PASSIFS ÉVENTUELS
a)
Réclamations et litiges
La Société est partie à des réclamations et litiges qui surviennent dans le cours normal de ses activités. Elle ne
prévoit pas que le règlement de ces questions aura un effet défavorable important sur sa situation financière ou
ses résultats opérationnels.
b)
Garanties
La Société ainsi que certaines de ses filiales ont accordé à des tiers des garanties financières, des lettres de
crédit de soutien irrévocables ainsi que des cautionnements afin de les indemniser au cas où la Société et
certaines de ses filiales manqueraient à leurs obligations contractuelles. En date du 3 janvier 2016, l’obligation
éventuelle maximale aux termes de ces garanties s’élevait à 55,4 millions de dollars (38,4 millions de dollars au
5 octobre 2014), dont 10,6 millions de dollars étaient liés à des cautionnements et 44,8 millions de dollars, à des
garanties financières ainsi qu’à des lettres de crédit de soutien (10,0 millions de dollars et 28,4 millions de dollars
au 5 octobre 2014, respectivement).
Au 3 janvier 2016, la Société n’avait inscrit aucun passif à l’égard de ces garanties puisqu’elle ne prévoit faire
aucun paiement au titre des éléments susmentionnés.
24. INFORMATIONS À FOURNIR CONCERNANT LE CAPITAL
L’objectif de la Société en matière de gestion du capital consiste à disposer de suffisamment de liquidités pour
poursuivre sa stratégie de croissance interne et procéder à des acquisitions ciblées, en maintenant un solide profil de
crédit et en adoptant une approche conservatrice à l’égard de la gestion du risque financier.
Le capital de la Société se compose de la dette nette et des capitaux propres. La dette nette se compose de la dette
portant intérêt, moins la trésorerie et les équivalents de trésorerie. Le capital de la Société est affecté au financement
des besoins en fonds de roulement, des dépenses d’investissement, du versement de dividendes, des acquisitions
d’entreprises ainsi que des rachats d’actions. La Société finance actuellement ces besoins à même ses flux de
trésorerie autogénérés et en effectuant des prélèvements périodiques sur sa facilité de crédit bancaire à long terme
renouvelable. La Société a eu recours à sa facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable principalement pour
financer les acquisitions d’entreprises au cours des dernières années, notamment l’acquisition de Comfort Colors en
mars 2015 et celle de Doris en juillet 2014.
Comme principale mesure de suivi de son levier financier, la Société se sert du ratio de levier financier de la dette
nette. La Société définit le ratio de levier financier de la dette nette comme étant le ratio de la dette nette au bénéfice
avant les charges financières/les produits financiers, l’impôt, les amortissements des immobilisations corporelles et
incorporelles et les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions (le « BAIIA ajusté»). La
Société a établi une cible pour le ratio de levier financier de la dette nette qui équivaut à une ou deux fois le BAIIA
ajusté. Au 3 janvier 2016 et au 5 octobre 2014, le ratio de levier financier de la dette nette de la Société était inférieur à
1,0.
Dans l’optique de maintenir ou d’ajuster sa structure de capital, la Société, avec l’approbation de son conseil
d’administration, peut émettre ou rembourser une dette à long terme, émettre des actions, racheter des actions, verser
des dividendes ou entreprendre d’autres activités jugées appropriées selon les circonstances spécifiques.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.114
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
24. INFORMATIONS À FOURNIR CONCERNANT LE CAPITAL (suite)
Plusieurs facteurs seront pris en compte par le conseil d’administration pour décider de la déclaration de dividendes
trimestriels en trésorerie, notamment les bénéfices actuels et futurs de la Société, ses flux de trésorerie, ses exigences
en matière de capital, ainsi que les restrictions réglementaires et juridiques actuelles et/ou futures. Rien ne garantit la
déclaration de futurs dividendes trimestriels en trésorerie. Bien que la Société soit tenue de respecter des clauses
restrictives à l’égard d’emprunts aux termes de sa facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable afin de pouvoir
payer des dividendes, à l’heure actuelle, ces clauses ne sont pas et ne devraient pas devenir une contrainte au
paiement de dividendes aux termes de la politique de la Société à l’égard des dividendes.
En décembre 2014, la Société a modifié sa facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable pour en proroger la
date d’échéance de janvier 2019 à avril 2020. La facilité prévoit une prorogation annuelle, sous réserve de
l’approbation des prêteurs, et le taux d’intérêt applicable aux montants prélevés sur la facilité est fondé sur le taux
variable des acceptations bancaires ou sur le LIBOR américain majoré d’un écart se situant entre 1 % et 2 %, en
fonction du ratio de la dette totale au BAIIA, tel que défini dans la convention relative à la facilité de crédit.
Au cours de l’exercice 2015, la Société a versé un total de 79,7 millions de dollars en dividendes (53,2 millions de
dollars en 2014), ce qui correspond à un dividende trimestriel de 0,065 $ par action. Le 23 février 2016, le conseil
d’administration a déclaré un dividende trimestriel de 0,078 $ par action, pour un paiement prévu total de 19,0 millions
de dollars, qui sera versé le 4 avril 2016 pour toutes les actions ordinaires émises et en circulation de la Société, de
manière équitable et proportionnelle, aux détenteurs inscrits en date du 10 mars 2016. Ce dividende est un
« dividende admissible » aux fins de la Loi de l’impôt sur le revenu (Canada) et de toute autre législation provinciale
applicable se rapportant aux dividendes admissibles.
Tel qu’il a été indiqué à la note 13 d), en décembre 2014, la Société a racheté et annulé un total de 3 050 000 actions
ordinaires (après fractionnement) et le 23 février 2016, le conseil d’administration de la Société a approuvé
l’établissement d’une offre publique de rachat dans le cours normal de ses activités visant le rachat, aux fins
d’annulation, d’un maximum de 12 192 814 actions ordinaires de la Société, ce qui représente environ 5 % du total de
ses actions ordinaires émises et en circulation.
La Société n’est pas soumise à des exigences concernant son capital imposées par une autorité de réglementation.
25. INFORMATIONS SECTORIELLES
La Société gère et présente ses activités en fonction de deux secteurs opérationnels, soit le secteur des Vêtements
imprimés et le secteur des Vêtements de marques, qui sont tous deux des secteurs à présenter aux fins de
l’information financière. Chaque secteur possède sa propre unité de gestion, qui est responsable et doit rendre compte
des activités, des résultats et de la performance financière du secteur. Ces secteurs sont essentiellement structurés en
fonction des principaux segments de marché qu’ils desservent. Le sommaire qui suit décrit les activités de chacun des
secteurs opérationnels de la Société.
Vêtements imprimés : Le secteur des Vêtements imprimés, basé à Christ Church, à la Barbade, assure la conception,
la fabrication, l’approvisionnement, le marchandisage et la distribution de vêtements de sport sans motif en grandes
quantités, et ce, principalement auprès de distributeurs de vente en gros au sein des marchés des vêtements imprimés
dans plus de 30 pays en Amérique du Nord, en Europe, en Asie-Pacifique et en Amérique latine.
Vêtements de marques : Le secteur des Vêtements de marques, basé à Charleston, en Caroline du Sud, assure la
conception, la fabrication, l’approvisionnement, le marchandisage et la distribution de vêtements de marques pour la
famille, dont des chaussettes sport, tout-aller et habillées, des bas collants diaphanes, des produits chaussants, des
vêtements amincissants, des sous-vêtements et des vêtements de sport, et ce, essentiellement à des détaillants
américains et canadiens.
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.115
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
25. INFORMATIONS SECTORIELLES (suite)
Le principal décideur opérationnel évalue la performance d’un secteur en fonction du bénéfice opérationnel du secteur,
qui est défini comme le bénéfice opérationnel avant les charges du siège social, les coûts de restructuration et autres
coûts connexes à des acquisitions et l’amortissement des immobilisations incorporelles, en excluant les logiciels. Les
méthodes comptables des secteurs sont les mêmes que celles décrites à la note 3 des présents états financiers
consolidés.
2015
2014
(15 mois)
Ventes nettes sectorielles
Vêtements imprimés
Vêtements de marques
Total des ventes nettes
1 794 754 $
1 164 484
2 959 238 $
1 559 549 $
800 445
2 359 994 $
Bénéfice opérationnel sectoriel
Vêtements imprimés
Vêtements de marques
Total du bénéfice opérationnel sectoriel
363 607 $
91 033
454 640 $
389 022 $
73 236
462 258 $
Rapprochement avec le bénéfice consolidé avant l’impôt sur le résultat
Total du bénéfice opérationnel sectoriel
Amortissement des immobilisations incorporelles, en excluant les logiciels
Charges du siège social
Coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions
Charges financières, montant net
Bénéfice avant l’impôt sur le résultat
454 640 $
(22 546)
(89 949)
(14 908)
(17 797)
309 440 $
462 258 $
(15 216)
(74 374)
(3 247)
(2 897)
366 524 $
392 635 $
73 911
4 682
185 665 $
116 754
3 145
(87 321)
383 907 $
57 975
363 539 $
77 468 $
39 273
3 548
120 289 $
46 361 $
29 393
2 639
78 393 $
Entrées d’immobilisations corporelles et incorporelles (incluant les entrées
provenant des acquisitions d’entreprises et les transferts)
Vêtements imprimés
Vêtements de marques
Siège social
Immobilisations non encore utilisées dans le cadre des activités, déduction
faite des transferts
Amortissement des immobilisations corporelles
Vêtements imprimés
Vêtements de marques
Siège social
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.116
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
25. INFORMATIONS SECTORIELLES (suite)
Le rapprochement du total des actifs aux actifs sectoriels se présente comme suit :
3 janvier
2016
5 octobre
2014
1)
Actifs sectoriels
Vêtements imprimés
Vêtements de marques
Total des actifs sectoriels
Actifs non attribués
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Impôt sur le résultat à recevoir
Actifs détenus en vue de la vente
Impôt sur le résultat différé
Immobilisations non encore utilisées dans le cadre des activités
Autres – principalement les actifs du siège social
Actifs consolidés
1 453 823 $
1 197 838
2 651 661
1 157 855 $
1 151 005
2 308 860
50 675
2 840
2 793
84 683
41 628
2 834 280 $
65 163
1 439
5 839
172 005
39 738
2 593 044 $
1) Les actifs sectoriels comprennent la valeur comptable nette des immobilisations incorporelles et du goodwill.
Les immobilisations corporelles et incorporelles ainsi que le goodwill ont été attribués selon les régions suivantes :
3 janvier
2016
857 082 $
120 152
400 774
156 562
20 831
16 367
1 571 768 $
États-Unis
Canada
Honduras
Bassin des Caraïbes
Bangladesh
Autres
5 octobre
2014
691 601 $
117 036
408 485
92 336
19 297
8 769
1 337 524 $
Les ventes nettes par principal groupe de produits sont comme suit :
2015
2014
(15 mois)
2 246 524 $
712 714
2 959 238 $
Vêtements de sport et sous-vêtements
Chaussettes
1 870 892 $
489 102
2 359 994 $
Les ventes nettes ont été réalisées auprès de clients situés dans les régions suivantes :
2015
2014
(15 mois)
États-Unis
Canada
Europe et autres
2 585 533 $
136 516
237 189
2 959 238 $
2 088 938 $
84 212
186 844
2 359 994 $
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.117
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
25. INFORMATIONS SECTORIELLES (suite)
La Société a deux clients comptant pour au moins 10 % du total de ses ventes nettes.
2015
2014
(15 mois)
Client A
Client B
15,7 %
13,1 %
17,7 %
10,7 %
GILDAN 2015 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.118
I N F O R M A T I O N
L E S
P O U R
A C T I O N N A I R E S
GI L DA N
S I È G E S OC IA L
É QUIPE DE LA HAUT E
DIREC T I O N
600, boul. de Maisonneuve Ouest,
33 e étage
Montréal (Québec) H3A 3J2
CANADA
Téléphone : 514 735-2023 ou
Sans frais : 1 866 755-2023
Télécopieur : 514 735-6810
www.gildan.com
www.GildanEngagementAuthentique.com
G l en n J. C ha m a nd y
Président et chef de la direction
CONSEIL D’ADMINISTRATION
E r i c R. L e hm a n
Président, Vêtements de marque
W illia m D. Ander son
Président du conseil d’administration
Directeur depuis mai 2006
Ben i t o A. Ma s i
Premier vice-président, fabrication
D o na ld C. Berg
Directeur depuis 2015
Gle nn J . Chamandy
Président et chef de la direction
Directeur depuis mai 1984
R uss e ll Goodman
Président du comité de la vérification
et des finances
Directeur depuis décembre 2010
R uss Hagey
Directeur depuis novembre 2013
Ge o rg e Heller
Directeur depuis décembre 2009
Anne Mar tin-Vachon
Directrice depuis 2015
She ila O’Br i en
Présidente du comité de la rémunération
et des ressources humaines
Directrice depuis juin 2005
Go nzalo F. Valdes-Fau l i
Président du comité de la gouvernance
d’entreprise et de la responsabilité sociale
Directeur depuis octobre 2004
Rh odr i J . H a rrie s
Premier vice-président,
chef des services financiers
et administratifs
M i ch ael R . H o ff m a n
Président, Vêtements imprimés
INFOR M AT I O N SUR LE S
ACTIONS
Bourse de Toronto
Bourse de New York
Sigle : GIL
AUDIT E URS
KPMG
s.r.l / S .E.N .C .R .L
ASSE M BLÉ E ANNUE LLE
DES A CT I O NNAI RE S
Jeudi 5 mai 2016
10 h HAE
Le Windsor
1170, rue Peel
Montréal (Québec) H3B 4P2
CANADA
AG E NT CO M P TAB L E D ES
RE G I ST RE S E T AGEN T D E
T RANSFE RT
Services aux investisseurs
Computershare inc.
100, avenue University, 8e étage
Toronto, (Ontario) M5J 2Y1
CANADA
Sans frais : 1 800 564-6253
Télécopieur sans frais : 1 888 453-0330
Courriel : [email protected]
RE LAT I O NS AVE C
LE S I NVE ST I SS EU R S
S o p h ie Arg irio u
Vice-présidente,
communications avec les investisseurs
Téléphone : 514 343-8815 ou
Sans frais : 1 866 755-2023
Courriel : [email protected]
CO M M UNI CAT I ON S
G a rry B e ll
Vice-président,
communications et marketing corporatifs
Téléphone : 514 744-8600 ou
Sans frais : 1 866 755-2023
Courriel : [email protected]
AFFAI RE S J URI D I Q U ES
Lin d s a y Ma t t he w s
Vice-présidente,
conseillère juridique principale
et secrétaire corporative
Téléphone : 514 340-8790 ou
Sans frais : 1 866 755-2023
Courriel :
[email protected]
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