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au Danemark, en Finlande, en Allemagne, en Grèce, en Italie, en Espagne, aux Pays-Bas et au
Royaume-Uni.
La recherche génétique constitue donc un élément important d’identification et de validation
d'objectifs dans la découverte et la mise au point de petits médicaments moléculaires. À
l’avenir, la recherche génétique pourrait également mener à de nouvelles formes de traitement
tels que la thérapie génique somatique par laquelle le traitement de la maladie est assuré par la
réalisation de l'ADN porteur du code d'une protéine thérapeutique. Potentiellement, ce
traitement peut être envisagé en vue du remplacement d’un gène défectif spécifique
responsable d’un simple trouble génétique, comme par exemple la fibrose kystique. D’une
manière plus générale, il est possible d’utiliser ces technologies comme des systèmes
alternatifs d’élaboration de protéines thérapeutiques ou de médicaments de ciblage pour les
cellules cancéreuses.
(ii) Pharmacogénétique (le bon médicament pour le bon patient)
L’objectif de la recherche pharmacogénétique chez GSK est d’identifier des marqueurs
d’ADN qui puissent prédire la réaction d’un individu à un médicament. Les échantillons de la
recherche pharmacogénétique sont prélevés à partir de programmes cliniques portant sur des
médicaments commercialisés et des composés de développement dans plus de quinze types de
maladies différentes, et menés dans quarante pays dans le monde, dont 14 des 15 États
membres de l’Union européenne (Autriche, Belgique, Danemark, Finlande, France,
Allemagne, Grèce, Irlande, Italie, Portugal, Espagne, Suède, Pays-Bas et Royaume-Uni).
D’ici 3 à 5 ans, cette recherche pourra permettre de prédire plus précisément quels sont les
patients chez lesquels les médicaments risquent de provoquer de graves effets secondaires.
Cette recherche devrait être suivie, dans les 5 à 10 prochaines années, par l’application de la
technologie afin de prédire de manière plus précise si des patients individuels tireront un
bénéfice thérapeutique d’un médicament spécifique. Cela renforcera la probabilité d’un
traitement efficace et permettra de réaliser des économies en matière de soins de santé grâce à
une utilisation plus efficace des médicaments.
Technologie de la Carte de SNP– un Outil essentiel dans la recherche génétique
Les progrès accomplis dans la technologie de cartographie des polymorphismes nucléidiques
(SNP) devraient faire progresser la génétique des maladies et la recherche pharmacogénétique.
Les SNP sont les différences à base individuelle dans la séquence de l’ADN, observées entre
individus et sont la forme la plus simple du polymorphisme de l’ADN. Ils apparaissent dans
l'ensemble du génome humain à une fréquence approximative d'1 paire de base sur 1000 d’ADN.
Il est à présent possible d’identifier et d’ordonner précisément des centaines de milliers de SNP
dans des cartes à forte densité de SNP.
Les SNP agissent comme des points de repère qui permettent aux chercheurs de naviguer plus
rapidement dans les 3 milliards de paires de base de l’ADN humain. La fréquence, la stabilité et
la répartition égale des SNP en font des marqueurs génétiques précieux. Le SNP Consortium,
association sans but lucratif d’entreprises pharmaceutiques, d’entreprises du secteur de la bio-
information, de centres universitaires, et le Wellcome Trust, établissent une carte ordonnée à
forte densité de SNP du génome humain qui compte actuellement plus de 800.000 SNP. Cette
carte est à la disposition du public (http://snp/cshl/org) et sera achevée d’ici la fin 2001. Une
carte à forte densité de SNP peut être utilisée pour identifier plus rapidement les gènes de