des incidences sur l'environnement des plans communaux de mobilité.
Que vont devenir les PCM existants à l'entrée en vigueur du décret?
Une période transitoire est prévue par le décret pour les communes ayant déjà adopté un PCM. Elles pourront bénéficier des moyens de financement prévus par le décret en son article 23 pendant les deux années
budgétaires qui suivent l'entrée en vigueur du décret.
Une procédure d'assimilation est prévue dans le décret. Ainsi, le conseil communal
transmettra son PCM à la commission de suivi qui rendra un avis par rapport à la
conformité du PCM aux documents régionaux supérieurs et, le cas échéant, au PUM
ainsi que par rapport à la qualité du PCM au regard du contenu défini dans le décret. Si
l'avis de la commission de suivi est favorable, le Gouvernement aura soixante jours pour
prendre une décision quant à l'assimilation du PCM; si l'avis de la commission est
défavorable ou conditionnel, le conseil communal pourra réviser ou compléter son PCM
et, dans ce cas, il aura la possibilité d'obtenir une subvention pour les études nécessaires à
ces modifications.
A l'issue de la période de deux ans, seules les communes disposant d'un PCM adopté
selon les modalités définies dans le décret ou assimilés comme tel par le Gouvernement
pourront obtenir les moyens de financement prévus à l'article 23 du décret.
L'organisation des déplacements, de l'accessibilité et du stationnement à l'échelle de
l'agglomération urbaine
Le plan urbain de mobilité (ci-après PUM) est défini comme étant "un document
d'orientation de l'organisation et de la gestion des déplacements, du stationnement et de
l'accessibilité générale relevant de l'échelle d'une agglomération urbaine" [1].
Par agglomération urbaine, il faut entendre l'ensemble des communes, définies par le
Gouvernement, constituant un bassin cohérent en termes de déplacements urbains autour
de Charleroi, La Louvière, Liège, Mons, Namur, Tournai et Verviers [2].