Peuplement
Un peuplement idéal est composé de feuillus
tolérants matures en bonne santé. Il faut faire
attention aux peuplements d’érables rouges
qui croissent souvent sur des sites un peu trop
humide. De plus, il est préférable que les sites
aient moins de 15 % de hêtres car les feuilles
de ce dernier se décomposent très lentement,
ce qui nuit à la croissance des plants et favorise
l’acidification du milieu. Il est à noter que les
peuplements résineux ne conviennent pas.
AUTOMNE 2011 Progrès Forestier
30
Pour en savoir plus
Karine Lafrenière, Biol., responsable
agroforestière à la coopérative de solidarité
Cultur’Innov. Tél. : 819 340-1836
karine.lafreniere@culturinnov.qc.ca
Écologique. Énergétique. Économique.
Bioénergie
Système de matrice simplifié
Robuste et fiable
Peu d’entretien
Presses à granuler
Série Évolution
200
Plus de
vendues
Les détails qui font la performance !
Presses dédiées à la fabrication de tous types de granulés : fourrages, •
aliments composés, bois énergie, co-produits céréaliers, boues urbaines
et animales, engrais et amendements, répondant aux exigences
sanitaires, normatives et sécuritaires
Système breveté permettant d’éliminer la contamination •
du granulé par la graisse de lubrification
La moitié du coût de maintenance par rapport •
à une presse à engrenages
Fixation de la matrice simplifiée•
12 modèles disponibles•
Intégration
Construction compacte, facilitant •
le remplacement d’une presse existante
Niveau de vibrations restreint : •
assurance de longévité pour la presse
Souplesse d’implantation•
Qualité Comact
Haute précision•
Mécanique robuste et fiable•
Maintenance facile•
Usine de granules clés en main
Intégrationd’équipement•Équipementsurmesure www.comact.com
SERVICE D’URGENCE • 24 HEURES PAR JOUR
7 JOURS PAR SEMAINE • 365 JOURS PAR ANNÉE
418 227-2727
Contactez-nous à
418 628-2888
Technologie
États-Unis
Hot Springs (Arkansas) Portland (Oregon)
501 760-1100 503 213-3192
Canada
Québec (Qc) Saint-Georges (Qc) Montréal (Qc) Salmon Arm (BC)
418 628-2888 418 228-8911 450 435-2121 250 562-2727
Le sous-bois idéal est dégagé, ce qui diminue
le travail pour la préparation du terrain, favorise
une bonne circulation d’air (moins de risques
de maladies) et limite la compétition avec les
plantes cultivées. Les plantes médicinales de
sous-bois croissent lentement et sont souvent
de piètres compétitrices. Les fougères, particu-
lièrement, peuvent être problématiques.
Luminosité
Le ginseng à cinq folioles nécessite un ombrage
au sol de 75 % à 80 %. L’hydraste du Canada
tolère une lumière un peu plus intense (65 % à
75 % d’ombre) et l’actée à grappes noires préfère
un ombrage partiel et n’a besoin que de 30 %
d’ombre.
Sol
Un sol riche relativement léger, un loam à loam
sableux. L’épaisseur d’humus doit varier entre 5
et 15 cm. Plus grande, l’épaisseur d’humus risque
d’être un obstacle aux plants émergeants. Les
sols trop argileux, rocailleux ou le terre noire
sont à éviter. Le pH optimal se situe entre 5 et
6,5, dépendamment de l’espèce.
Humidité
L’humidité du sol doit être constante mais sans
excès, en évitant les milieux mal drainés ou trop
secs. Une légère pente (5 % à 15 %) assure un bon
drainage. Évitez les bas de pente et les cuvettes!
Pierrosité et profondeur du sol
Une profondeur de sol d’au moins 15 cm
(hydraste) et de 30 cm (ginseng et actée) permet
le bon développement des racines. Un sol trop
pierreux complique le travail du sol ainsi que
la récolte des rhizomes en plus de déformer les
racines, ce qui importe surtout pour le ginseng
car sa valeur marchande dépend fortement de
l’apparence des racines.
Présence d’espèces
compagnes
Le présence de plantes compagnes est un bon
indicateur pour le milieu. Le ginseng à cinq
folioles pousse souvent avec le petit prêcheur, le
gingembre sauvage, les dryoptères spinuleuses
et à sores marginaux, l’actée à gros pédicelle
et l’aralie à tige nue. L’hydraste du Canada se
retrouve avec le petit prêcheur, la sanguinaire
du Canada, la pomme de mai et le trille rouge.
La culture des plantes médicinales sous couvert
forestier présente un grand intérêt pour la diver-
sification des revenus des propriétaires forestiers.
De plus, elle se marie bien aux travaux sylvicoles
pouvant être faits dans des peuplements de
feuillus tolérants et est un complément idéal
pour les érablières exploitées pour l’acériculture.
Source des photos : Cultur’Innov