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• Les enquêteurs sont toujours extérieurs au service dans lequel ils
enquêtent.
• Pour compléter leur formation et leur sensibilisation, il est intéressant
que les enquêteurs fonctionnent en binômes. Ceux-ci sont déterminés
par les organisateurs de l’enquête. Sans nécessairement le formuler
explicitement, il est recommandé que ces binômes associent un
« senior » (un spécialiste de la douleur, un soignant expérimenté, …) et
un « junior » (un élève infirmier, un laborantin, un administratif, …)
• Les enquêteurs sont accueillis dans le service par le cadre supérieur
infirmier et le correspondant du Clud, qui leur remet la liste des patients
hospitalisés (cf : document type en annexe). Il convient de remplir cette
liste avec précision, car les questionnaires étant anonymes, elle est le
seul moyen de savoir qui n’a pas encore été interrogé. La transmission
des informations entre le matin et l’après-midi se fait également à l’aide
de cette liste mise à jour régulièrement. Si certains patients n’ont pas été
vus le matin, les enquêteurs de l’après-midi les interrogeront. Au terme
de chaque demi-journée, les enquêteurs rapportent les questionnaires
remplis et les listes de patients dans la salle de réunion.
• L’enquêteur, en entrant dans la chambre d’un patient, se présente
comme un enquêteur sur la prise en charge de la douleur, il précise qu’il
ne fait pas partie du service, il explique que l’enquête est faite dans tout
l’hôpital.
• Le remplissage du questionnaire se fait en 2 phases : l’une, au moment
de la remise du questionnaire au patient, concerne les questions à
remplir par l’enquêteur, l’autre concerne les questions à remplir par le
patient (si le patient a des difficultés pour répondre seul aux questions,
l’enquêteur l’assistera dans la lecture de toutes les questions.
• Si un patient a des difficultés de communication et qu’il peine à
répondre à l’ensemble du questionnaire, l’enquêteur s’attachera au
moins à ce que le patient réponde à la question n° 9.
• Les questions n° 30, 31 et 32 impliquent une évaluation de la douleur
ressentie par le patient. Cette évaluation doit être faite ou bien à l’aide de
l’échelle EVA ou bien avec l’échelle numérique ou encore si nécessaire
avec l’échelle verbale simple. Mais il importe que les trois mesures
soient faites avec la même échelle pour un même malade.
• En cas d’absence momentanée d’un patient, les enquêteurs reviennent
plus tard dans la journée (ou le lendemain, lors de la demi-journée
complémentaire d’enquête).
• Un correspondant est joignable au téléphone durant toute la durée de
l’enquête en cas de problème.