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l'avenir, jouer un rôle crucial lors de la sélection d'un traitement de première ligne pour ces 
patients. » 
 
La différence en matière de fréquence et de sévérité des effets secondaires chez les patients traités 
par les microsphères SIR-Spheres en résine marquées à l'Yttrium 90 comparé au sorafenib est 
marquante. Un nombre significativement plus faible de patients traités par les microsphères SIR-
Spheres en résine marquées à l'Yttrium 90 a souffert d'effets secondaires liés au traitement en 
général (76,5 % vs. 94,0 % pour le sorafenib ; p<0.001), et ceux-ci étaient également moins sévères 
(≥ grade 3 ; 40,7 % vs. 63,0 %, respectivement ; p<0,001). En outre, parmi les patients traités par les 
microsphères SIR-Spheres en résine marquées à l'Yttrium 90 qui ont fait état d'effets secondaires liés 
au traitement, la médiane d'occurrence est de seulement 5 tout au long de l'étude SARAH contre 10 
pour ceux traités par sorafenib (p<0,001). 
 
Les symptômes généraux liés au traitement tels que la fatigue (42 % vs. 65 % ; p<0,001), les douleurs 
abdominales (20 % vs. 29 % ; p=0,032), les nausées ou vomissements (12 % vs. 23 % ; p=0,001) et les 
infections (4 % vs. 11 % ; p=0,007) ont également été significativement moins souvent rapportés et 
moins sévères pour les patients traités par les microsphères SIR-Spheres en résine marquées à 
l'Yttrium 90 que pour les patients traités par sorafenib. 
 
Moins de patients traités par les microsphères SIR-Spheres en résine marquées à l'Yttrium 90 ont 
souffert de diarrhées (13 % vs. 68 % pour le sorafenib ; p<0,001), de syndrome main-pied (0,4 % vs. 
21 % ; p<0,001), d'anorexie (13 % vs. 32 % ; p<0,001), de perte de poids (6 % vs. 21 % ; p<0,001) et 
d'alopécie (0 % vs. 16 % ; p<0,001), ainsi que d'infections (4 % vs. 11 % ; p=0,007), d'hypertension 
(3 % vs. 13 % ; p<0,001) et d'hémorragies non-gastro-intestinales (3 % vs. 10 % ; p=0,002). 
 
Il y a eu peu de complications associées au traitement SIRT et, plus important encore, aucune 
maladie du foie liée à la radioembolisation (hépatite radique). Les microsphères SIR-Spheres en 
résine marquées à l'Yttrium 90 n'ont pas entrainé d'augmentation significative des ulcérations 
gastro-intestinales (GI) (2 % vs. 0,5 % pour le sorafenib ; p=0,37) incluant un cas d'ulcère GI provoqué 
par les radiations, d'ascites (12 % vs. 11 % ; p=0,57), d'hyperbilirubinémie (12 % vs. 13 % ; p=0,86) et 
seulement un cas de pneumonie post-radiation (0,4 % vs. 0 ; p=0,46).  
 
Les résultats des enquêtes sur la qualité de vie remplies par les participants tous les trois mois après 
le premier traitement mettent en valeur les bénéfices des microsphères SIR-Spheres en résine 
marquées à l'Yttrium 90. « Sur la base de leurs réponses aux questions sur l'état de santé général du 
questionnaire QLQ-C30 de l'European Organisation for Research and Treatment of Cancer [EORTC], 
les patients traités par SIR-Spheres ont présenté un état de santé stable tout au long de l'étude 
SARAH, tandis que les patients traités au sorafenib ont fait état d'un déclin constant et significatif de 
leur qualité de vie (effet de groupe : p=0,005 ; effet sur la durée : p<0,001 ; différence entre les 
groupes sur la durée : p=0,045) » a déclaré le Prof. Vilgrain.  
 
« En outre, » a-t-elle souligné, « nous avons découvert que les tumeurs des patients traités par SIR-
Spheres présentaient une meilleure réponse objective (19,0 % vs. 11,6 % ; p=0.042) que celles des